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 05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...

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MessageSujet: 05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...    05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...  EmptyJeu 10 Fév - 2:19

05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...  15097234 05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...  Steven_r._mcqueen_in_vd_s_01_20

    Herman marchait d'un pas rapide vers la chaufferie. Il était en retard. Il était TOUJOURS en retard. Justin allait l'attendre, comme d'habitude, et Herman n'aurait de cesse que de s'excuser, encore et encore. Ce manège durait depuis environ un mois. Un mois que les deux garçons sortaient ensemble, bien que, malgré les problèmes que cela engendrait, ils devaient se voir en cachette. Pourquoi ? Tout simplement parce que Herman, de par sa nature de footballer et de garçon populaire, ne pouvait absolument pas avouer à son entourage son homosexualité. Sinon, il le savait, son nom serait rayé de l'équipe, et il deviendrait à son tour la cible des railleries qui pesaient sur les épaules de ceux de la chorale et de certains gays, Kurt en particulier. Et ça, il n'en était vraiment pas question. Alors oui, sa conduite était lâche, immorale et égoïste, mais il ne savait pas comment faire autrement. Herman ne savait pas si Justin en souffrait, mais il se doutait bien que son petit ami ne devait pas franchement apprécier le fait de le voir en cachette, et de supporter, lorsqu'il était en public, regarder Herman embrasser sa copine officielle. Voilà qui expliquait l'empressement du garçon quant à se rendre au sous-sol. Il voulait simplement respirer, être avec celui qui pouvait lui donner le sourire rien qu'avec sa simple présence. Oui, Herman commençait réellement à s'attacher à Justin. Ce n'était pas assez vieux pour qu'il se sente amoureux, mais le chemin qu'il empruntait lui présageait de tendres moments avec son compagnon. Alors qu'il s'apprêtait à entrer dans la pièce permettant l'accès de la chaufferie, l'un de ses potes l'interpella, d'un signe de la main. Herman grinça des dents, avant de se diriger vers ledit garçon en secouant légèrement la tête. Voilà qui n'allait pas arranger son retard. Ils avaient dit quelle heure déjà ? 13H30 ? Il posa ses yeux sur sa montre, avant de remarquer qu'il était 13H45. Justin allait le tuer, irrémédiablement...

    « Tu me veux quoi Curtis ? »
    « Quel ton ! »
    « Non mais je suis juste pressé. Tu voulais quelque chose ? »
    « Oui, juste te dire que l'entrainement du 16 est reporté au 17 »
    « Hein ? Oh non, je devais rentrer plus tôt pour mon anniversaire »
    « Oubli. Le coach veut tous nous voir, si tu ne viens pas, il va te tomber dessus »
    « Bordel. Ouais bon. Je viendrais. Mais j'espère juste que ça va pas se finir trop tard »


    Pas que le garçon tenait particulièrement à son anniversaire, mais il avait espéré inviter Justin à manger quelque part avec lui, passer du temps en sa compagnie. Herman comprenait que la situation était assez délicate, et tentait de faire des efforts, mais il ne pouvait pas y faire grand chose. Justin méritait tellement plus... il méritait de pouvoir montrer son copain à tout le monde, s'il en avait envie. Mais le footballer tenait à sa place plus que tout. Ne plus être populaire l'aurait anéanti. Alors il continuait à mentir à son entourage, comme il le faisait depuis 6 mois. 6 mois qu'il trompait tout le monde, qu'il prétendait être quelqu'un qui n'était certainement pas lui. Sa vie n'était qu'un mensonge, et plus le temps passait, plus il se perdait. Après un petit soupir signifiant « puisque je n'ai pas vraiment le choix » il s'éloigna de son coéquipier, lui racontant qu'il partait rejoindre sa copine dans la chaufferie, et que, bien entendu, il ne tenait pas à être dérangé. Herman accéléra le pas, bien que cela n'allait pas vraiment changer quelque chose, et dégringola les marches quatre à quatre, avant de se trouver devant la porte menant à la pièce où, patiemment, Justin devait l'attendre. C'était un endroit tranquille, où chacun pouvait se retrouver au calme. Un endroit souvent utilisé pour se donner rendez-vous, ou bien même préparer des plans contre ceux que l'on détestait. Bref, Herman s'avança, jetant un coup d'œil circulaire afin de repérer -s'il était là- son petit ami.

    « Justin ? »


    D'un chuchotement, il l'appela, une fois, deux fois, et, perdant espoir, s'adossa contre le mur. Bien sur qu'il était parti. Herman le faisait souvent poireauter ainsi, et il comprenait parfaitement que l'autre n'aime pas cela. Le jeune homme soupira, avant de se laisser glisser au sol, fermant les yeux pour oublier un tant soit peu le stress que lui occasionnait le débit de mensonges qu'il racontait.
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MessageSujet: Re: 05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...    05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...  EmptyVen 11 Fév - 23:47

La vie de Justin était de plus en plus belle. Il fallait dire que jamais il ne se serait imaginé être en couple avec l’une des stars de l’équipe de foot du lycée. Mais voilà, il y avait un hic. Malgré le fait qu’il soit heureux et amoureux, enfin du moins, il était de plus en plus heureux d’être en la compagnie de son petit ami, il devait se cacher. Oui, Herman n’assumait pas son homosexualité et il préférait faire croire qu’il était en couple avec une fille plutôt que de se montrer avec notre jeune lycéen. Cela faisait maintenant un mois que ce petit manège se profilait sans que personne n’en sache quoique ce soit. Ils se voyaient le plus souvent dans la chaufferie. Un endroit bien connu pour les rendez-vous amoureux. Encore aujourd’hui, ils avaient prévu leur petit moment d’intimité et de tendresse. Herman lui avait dit qu’il serait là-bas pour 13h30. Mais Justin savait très bien qu’il ne serait encore pas à l’heure. Après tout, depuis le début de leur rencontre, il n’avait jamais réussi à être à l’heure ou alors c’était très très rare. Du coup, il s’était dit qu’il aurait un peu de temps pour aller à la bibliothèque quelques minutes. Durant sa matinée de cours, son professeur de littérature lui avait demandé de lire une pièce de théâtre. Mais pour ça, il fallait bien qu’il passe par la case bibliothèque. Du coup, après avoir mangé à la cafétéria, il avait été emprunté le bouquin en question.

Mais voilà, il était en retard du coup et bien plus qu’il ne l’aurait voulu. Il savait que son petit ami serait en retard mais pas plus de 10 minutes. Et lorsqu’il avait passé la porte de la bibliothèque, il s’était rendu compte qu’il était déjà 13h45. C’était clair maintenant, celui qui serait le plus en retard, c’était lui et pas Herman. Du coup, il avait accéléré le pas pour ne pas l’être encore plus. Il arriva enfin au niveau de la porte de la chaufferie et y entra sans vraiment faire attention aux personnes qu’il y avait dans le couloir. Après tout, personne ne savait qu’il était bisexuel donc il pourrait très bien dire qu’il allait voir sa petite amie. Bref, il dévala les marches quatre à quatre espérant qu’il n’était pas parti. Il savait ce que ça faisait d’attendre et il ne voulait pas le décevoir. Une fois la porte qui abrite leur petit nid d’amour ouverte, il le trouva assis contre un mur et la tête dans ses mains. Le simple fait de voir cette image faisait du mal à Justin. Il avait de plus en plus de sentiment pour le jeune homme et il se rendait bien compte qu’il avait l’air à bout aujourd’hui. Il alla donc s’assoir à ses côtés et vint lui prendre sa main pour lui manifester sa présence. Il voulait l’embrasser et le prendre dans ses bras, lui prouver qu’il était là et qu’il serait toujours là pour lui. Mais avant ça, il voulait savoir ce qui n’allait pas. Il n’aimait vraiment pas le voir mal. C’était pour cette raison qu’il se décida à lui adresser la parole.


« - Coucou mon cœur. Tu n’as pas l’air en forme, qu’est-ce qui va pas ? »

Il vint tout de même le prendre dans ses bras. Il profita de cette étreinte pour fermer les yeux et profiter de ce moment de tendresse. Il était si bien dans les bras de son petit ami. Il ne savait pas si il pouvait dire qu’il était amoureux, après tout, cela ne faisait qu’un mois. Mais en tout cas, Herman était une personne plus qu’importante pour lui. Il n’osait même pas imaginé une rupture ou autre. Enfin ne pensons pas au pire et profitons de ce moment. N’est-ce pas Herman ?
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MessageSujet: Re: 05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...    05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...  EmptySam 12 Fév - 3:23

    Herman était tellement plongé dans ses pensées, qu'il n'entendait plus rien. Il se focalisait sur ce qu'il ressentait de plus sombre, sans même penser une seule seconde que le bonheur, que SON bonheur, était à portée de main. Mais le jeune homme préférait se complaire à ressasser, encore et encore, la peine et le dégout qui s'emparaient de son être présentement. Le reste ? Il n'y pensait pas. Mais il n'était pas si différents des autres en ce sens. Tout le monde savait voir ce qu'il y avait de plus noir sur cette terre. Voir le bien n'était pas quelque chose de concevable, dans le sens où ressentir le bonheur était une preuve de faiblesse. Herman ne voulait pas montrer qu'il doutait, puisque son apparence était l'essence même de sa position au lycée. Il était Herman, un joueur de foot respecté, populaire, séducteur et drôle. Être le contraire ne servirait qu'à le desservir, ce qu'il n'aurait fait pour rien au monde. Pourtant, il savait que ce n'était pas si horrible que d'être un élève lambda, et qu'on pouvait survivre à se recevoir plein de soda, jour après jour. Quoique... bref, c'est à peine s'il leva la tête quand Justin entra dans la pièce, se dirigeant vers lui, avant de s'asseoir à ses côtés et de mettre sa main dans la sienne, dans un signe qui se voulait rassurant. Aussitôt, Herman la serra, comme si son petit ami était la bouée qui l'empêchait de se noyer. Sa soupape, le rayon de soleil qui éclairait sa vie. Voilà ce que Justin était à ses yeux. Sans même le savoir, le jeune homme lui permettait de mieux vivre, et d'accepter avec plus de facilité la vie qui défilait sous ses yeux inactifs. Herman aurait aimé ne jamais lâcher la main de son compagnon. Il le sentait, il le savait, il commençait réellement à en tomber amoureux. Cela aurait du le réjouir, pourtant, il ressentait plus de malaise qu'autre chose. Pouvait-on prétendre aimer quelqu'un en lui infligeant une telle situation ? Dans les films où le romantisme gerbant ne tarissait pas d'éloge sur les comportements amoureux, le héros plaquait toujours tout pour rejoindre la personne de ses rêves, plaquant tout derrière lui. Oui, mais voilà, Herman n'était pas prêt pour cela. Justin ne lui mettait aucune pression, ne lui demandait pas d'être plus là pour lui, mais ce n'était présentement que le début de leur relation. Qu'adviendrait-il de leur couple, si, quatre mois plus tard, la situation n'évoluait pas ? Justin était humain, et Herman craignait le jour où son petit ami déciderait que c'était trop pour lui. Trop, dans un sens, et pas assez dans l'autre. Le footballer le savait, il devait montrer ses sentiments envers le garçon, lui montrer qu'il pensait à lui, qu'il était là. Mais entre les entrainements de foot, les sorties avec sa copine officielle, avec ses amis, et les devoirs à faire, il ne trouvait pas souvent le temps. Ce 17 Janvier aurait été le moment parfait pour passer une soirée avec son ami. Son anniversaire n'était qu'une excuse, une excuse qu'il voulait utiliser pour voir Justin. Bien entendu, Herman avait déjà reçu la proposition d'April, qui ne s'était pas gênée de lui avoir acheté un cadeau, quand bien même cela ne pressait pas. En fait, elle avait 16 jours de retard. Mais avec un enthousiasme plus que débile, elle lui avait sauté dessus, le matin même, avant de lui tendre un petit paquet cadeau rose, du genre affreux. Herman avait affiché un sourire crispé, avant de remercier de façon chaleureuse (quel as du mensonge), l'attention si délicate de la jeune femme, qui était, en dehors de son intelligence plus que moyenne, très bonne petite amie. Mais pour un autre. Elle n'avait pas compris pourquoi Herman n'avait pas ouvert son cadeau de suite. « Le 17 » lui avait-il dit. Ou comment retarder l'échéance. Mais le fait était que c'était Justin qu'il voulait voir ce jour-là, pas April. Et l'entrainement de l'équipe tombait au plus mal. C'était cependant la priorité, et il ne pouvait décemment pas y échapper. Il trouverait, comme à son habitude, une excuse pour échapper aux griffes dominatrices de cette tigresse blonde, mais un nœud s'était crispé au niveau de son estomac. Les mensonges qu'il racontait étaient de plus en plus répétés, automatique, et il le savait, quelqu'un le découvrirait. Herman priait pour que cela se fasse le plus tard possible. Avec un effort surhumain, le garçon leva la tête, arborant un sourire éclatant, comme si la joie du monde prenait place sur ses lèvres. Il savait mentir, il n'en était pas à ses premiers essais. Comme un ballon dans un but, ses paroles marquaient des points, toujours.

    « Justin. Je suis content de te voir. Tu me manque, comme toujours » La question de son petit ami le désarçonna, il ne pensait pas être aussi prévisible. « Oh, rien, ne t'en fais pas mon cœur, juste un peu de fatigue. L'entrainement, les cours, toussa toussa. Et toi, comment vas-tu ? Je n'en pouvais plus d'attendre ce moment, d'enfin pouvoir être près de toi »

    Et puis Justin le prit dans ses bras. Tendrement, comme s'il pouvait se livrer à lui, là, tout de suite. Herman accepta volontiers le contact, plongeant son visage dans le cou de son petit ami, respirant calmement, comme s'il essayait de contrôler la peur qui le submergeait. Il ne voulait certainement pas perdre Justin pour des conneries, mais il ne savait pas quoi faire pour arranger les choses. Devait-il réellement tout plaquer pour lui, ou bien attendre, au risque de le perdre dans le futur ? Il ne pouvait pas prévoir ce qu'il pensait, ce qu'il ferait, ce qui l'angoissait au plus au point. Irrémédiablement, il se sentait bien avec Justin. Herman se sentait plus heureux qu'avec n'importe qui d'autre. Et pourtant... pourtant, il savait qu'il se conduisait mal. De façon égoïste. Égocentrique. Mais sa vie n'était faite que de plans préparés à l'avance, il ne savait même plus ce que voulait dire une discutions à cœurs ouverts. Mais cette fois-ci, il voulait franchir un cap. Montrer qu'il avait amplement confiance en son petit ami... lui prouver qu'il tenait réellement à lui, et que cette relation était importante pour son intérêt personnel. Pas parce qu'il l'utilisait, de quelques manières qui soit, non, mais parce que Justin lui apportait la sincérité et l'écoute dont il avait besoin. Alors, toujours entouré des bras de son amant, il commença à se livrer, non sans craindre une quelconque réaction négative.

    « J'ai envie de te donner ce que tu mérites Justin. Ne plus arrêter de me cacher, assumer qui je suis, ce que je suis. Je n'ai pas honte de toi, sincèrement, tu es le type le plus génial que je connaisse. Mais j'ai honte de moi. Je ne vis que pour le regard des autres, que pour être ce qu'ils veulent que je sois. Et j'en souffre, je n'aime pas ça, mais je continue. Je ne veux pas te perdre à cause de cela. C'est sans doute égoïste, mais je préfère t'avoir près de moi dans le secret, quitte à te rendre la vie plus difficile, plutôt que de te perdre... »

    Herman ponctuait ses mots en caressant doucement les cheveux de Justin, se collant d'avantage à lui, comme s'il n'allait pas tarder à le quitter, ce qu'il ne voulait absolument pas faire. Ses lèvres se collèrent sur son cou, tandis que par petits baisers réguliers, Herman remontait le long de la peau frêle de son petit ami, pour, enfin, atteindre sa joue, sur laquelle il adressa un chaste contact. Il ne savait pas ce qu'allait lui dire Justin, et préférait donc en ce sens ne pas trop se montrer expansif sur son envie d'embrasser l'homme qui le tenait dans ses bras. Il n'aimait pas les rejets, encore moins ceux de son amoureux.
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MessageSujet: Re: 05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...    05. Tu es chaud ! Non, non, tu es collé au chauffage...  EmptyDim 27 Fév - 16:24

Justin vivait une vie des plus difficile en ce moment mais à vrai dire, il s'en fichait pas mal. Il était heureux avec l'homme dont il était amoureux et même si ils vivaient cachés, il était tout de même heureux et c'était ça le principal non ? D'ailleurs, il profitait un maximum de leurs moments à deux sans se poser de questions et même sans reproches d'ailleurs. Aujourd'hui, il savait qu'il avait rendez-vous avec Herman dans leur petit paradis et il avait hâte de le prendre dans ses bras et de l'embrasser. Bref, il voulait pouvoir l'aimer l'instant de leur petit moment secret. Mais sans le vouloir, il était arrivé en retard et Justin culpabilisait déjà de ces minutes passées alors qu'il aurait pu profiter de son petit ami. Notre jeune lycéen le prit dans ses bras pour se faire pardonner et la conversation débuta sur l'humeur d'Herman. Il n'avait pas l'air dans son assiette, comme si il se posait tout un tas de questions qui le déprimaient. Ils étaient heureux de se retrouver, c'était un fait. Mais voilà, il y avait quelque chose qui tracassait son petit ami et ce n'était vraiment pas du goût de Justin. C'était d'ailleurs pour cette raison qu'il lui avait posé la question. La réponse fut rapide, il était fatigué à cause des cours mais aussi des entrainements de foot. Cette réponse avait convaincu Justin, après tout, c'était vrai que les cours, plus les entrainements, plus leurs rendez-vous secrets, cela pouvait être assez lourd parfois. Son petit ami finit par lui demander de ses nouvelles et lui dire qu'il était content de ce petit moment d'intimité. Justin finit par sourire face à cette phrase qui lui faisait tant plaisir.

" - Je vais bien mon coeur, tu peux pas savoir comment ça me fait plaisir d'être avec toi. Toi aussi tu m'as manqué tu sais. "

Il venait de le prendre naturellement dans ses bras et profitait de ce moment de tendresse pour le caresser et profiter de lui. Plus le temps passe et plus il avait des sentiments de plus en plus fort pour Herman. En tout cas, il ne voulait pas le quitter et cette étreinte lui faisait énormément de bien. C'est à ce moment là que son amoureux décida de se confier et de lui dire tout un tas de choses qui montrait l'état d'esprit d'Herman. Il n'allait pas bien parce qu'il ne voulait pas demander un sacrifice aussi important que de se cacher à Justin. Il n'était pas entrain de rompre non, mais juste entrain de lui dire qu'il aimerait se montrer au grand jour parce qu'il n'avait pas honte de Justin, mais que d'un côté l'image que les autres ont de lui était importante. Bref, Herman préférait profiter de Justin dans l'ombre et ça ne dérangeait pas notre jeune lycéen. D'ailleurs, il le vivait très bien pour l'instant. Donc pourquoi compliquer les choses franchement. Il sentit les lèvres de son petit ami sur son cou ce qui le fit sourire. Il mourrait d'envie de l'embrasser. Mais avant ça, il voulait tout de même lui répondre face à ce qu'il venait de dire.

" - Tu sais mon amour, je me fiche de vivre caché pour l'instant. L'important c'est que je sois bien avec toi et que l'on profite de l'un et l'autre le plus souvent possible. Je ne veux pas te perdre, tu es le premier homme à me faire croire en l'amour et surtout qui me rend heureux. Donc même si on doit se cacher, je préfère le faire plutôt que de ne plus être avec toi. Tu n'as pas à t'inquiéter pour ça. "

Il vint l'embrasser tendrement tout en se rapprochant encore un peu plus de lui. Il avait besoin de lui prouver tous ses sentiments pour qu'Herman arrête d'avoir peur de le perdre. Ils étaient bien tous les deux et c'était le principal. En tout cas, Justin ferait tout pour rendre heureux son homme. Ce baiser lui fit beaucoup de bien et il ne voulait pas l'arrêter. Ses mains passèrent sous le haut de son petit ami pour avoir un contact avec sa peau. Il était si bien à cet instant précis qu'il rêverait que le temps s'arrête. Dommage, ce n'était pas possible...
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