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 05. A couvert !

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MessageSujet: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptySam 26 Mar - 17:30


A COUVERT !
avec l'aimable participation de Savannah Williams, Lauren Mason & Joyce Allen



______ ______


    Ce fut le bruit d'un réveil se fracassant contre le mur qui annonça le début de la journée pour Brooklyn. En effet, alors qu'elle dormait paisiblement dans sa chambre cossue, à demi éclairée par les premiers rayons matinaux, lui donnant une atmosphère douce et reposante, son réveil déchira ce silence en sonnant 9 heures. D'une traite, elle avait ouvert les yeux et avait poussé un gémissement d'agacement. Au bout de 30 secondes de sonnerie infernale, elle balança son réveil contre le mur qui tomba en « morceaux ».
    Le 3ème réveil du mois était désormais hors service.
    Notre jeune demoiselle, cependant, se leva un quart d'heure plus tard et alla faire tranquillement sa toilette matinale. Une fois terminée, elle montra enfin le bout de son nez dans les environs de 10 heures. Elle entra dans la cuisine et tandis qu'elle cherchait un petit quelque chose à se mettre sous la dent, elle découvrit un post-it, collé sur la surface lisse et en inox du frigo.

    « Je pars pour un voyage d'affaire important. Je reviendrai dans le courant de la semaine prochaine.
    Porte toi bien.
    Ton père »

    Elle soupira tout en écrasant le post-it, puis le jeta dans la poubelle. Brooklyn trouva un verre de jus de fruit sur le bar et le but, gorgée par gorgée tout en regardant par la grande porte fenêtre du salon, son domaine qui s'étendait à perte de vue. Lorsqu'elle eut fini, elle se dirigea vers le hall de sa résidence, le bruit de ses talons résonnant dans l'immensité de la pièce. Elle s'arbora d'un petit gilet et prit les clefs de sa voiture. Toutefois, avant de partir, elle jeta un dernier coup d'œil dans la glace, fixée juste à côté du porte manteau. Puis avec un sourire satisfait, elle fila : direction McKinley.

    La sonnerie retentit, stridente, et mit un point finale à la journée de Brooklyn. Le raclement des chaises et le froissement des cahiers qu'on fourre prestement dans les sacs ainsi que les conversations animées des élèves heureux de terminer leur matinée de dure labeur intellectuel furent couverts par cette sonnerie interminable. Rangeant en hâte ses affaires, elle fut rejoint par un groupe de pompom girls, et toutes discutèrent des entraînements, des rumeurs qui se tramaient dans McKinley, de ce qu'elles avaient achetées hier... La routine quoi ! Cependant, tiraillées par la faim, elles se dirigèrent vers le self.
    Se remplissant à une vitesse folle, bientôt, toutes les tables furent prises a par celles réservaient aux fameuses Cheerios, notamment à Brooklyn qui en avait une, consacrée à elle seulement. Lorsqu'elles pénétrèrent dans le self, elles récoltèrent l'attention de nombreuses personnes. En passant par les jeunes filles envieuses et qui vouaient une haine à leur égard et par les regards intéressés des jeunes garçons. Passant devant un jeune homme que Brooklyn trouvait à son goût, celle-ci lui jeta un clin d'œil et lui afficha un sourire charmeur.
    Brooklyn alla ensuite rejoindre sa table où ses amies lui avait gardé la place au milieu.
    « - Tu ne manges rien ? »
    « -Mhmm.. »
    Jetant un coup d'œil aux assiettes présentes sur la table, elle décida de prendre sans gênes, la salade de sa camarade, assise à sa gauche.

    « -Merci ! » fit Brook sans détour
    « -De..de rien. » bégaya l'autre, ses yeux regardant la salade qu'elle aurait bien voulu manger.

    Elles discutèrent ensuite pendant un petit moment jusqu'au moment où Brooklyn se leva pour aller chercher un fruit. Au menu aujourd'hui : salade, spaghetti et sa sauce bolognaise, fruits ou/et fromage ou/et flan au caramel. Les autres menus des jours passés étaient disposés un peu plus loin.
    La file était longue et Brooklyn n'entendait surement pas attendre. Elle remonta la colonne humaine et prit la place d'une jeune fille dont elle ne s'occupa guère. Tandis qu'elle hésitait entre une pomme et une banane, la jeune fille dont elle avait prit la place, tenta de se manifester, mais trop timide et réservée, elle déclara d'une voix basse et hésitante, une lueur de « crainte » dans les yeux.

    « Excuse moi Brooklyn, mais.. tu..tu as pris ma place.. »

    Brooklyn se retourna face à elle, de façon à pouvoir l'examiner de la tête aux pieds. En ayant un air de dédain, de moquerie et d'une méprisance absolue, elle éclata d'un rire sonore et se retourna pour continuer ce qu'elle était en train de faire précédemment. Profondément humiliée, la jeune fille resta interdite et se résigna. Elle quitta la file, les yeux baissés.

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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyMer 30 Mar - 20:16

    Savannah rangea ses affaires. Elle détacha ses cheveux de couleur blonds, secoua sa tignasse puis les balança en arrière. Juste un moyen de se faire remarquer ? Sans doute.
    Au moment même où elle commença à se lever, et à prendre son sac de cours, la sonnerie retentit. Une foule d'élèves affamés se dépêchèrent de sortir des salles. Du moins pas tous. La jeune Williams marchait tranquillement dans en compagnie de ses amis. En passant près de certains lycéens qui lui souriant elle leurs rendaient leurs sourires, ou alors parfois elle les ignorait comme d'habitude. Une journée pas si différente que les autres apparemment.

    Arrivée au self, la jeune fille fit son habituelle expression de dégoût quand elle voyait le repas. Une salade ... Voilà ce qu'elle allait encore prendre. De toute manière, elle ne savait jamais pourquoi elle allait toujours manger dans ce lycée vu que la plupart du temps elle se rattrapait à la cafétéria du lycée quelques heures plus tard. Malgré ça, elle se mélangea à la file d'élèves. Une minute plus tard, exaspérée d'attendre aussi longtemps, elle passa devant eux, en en ne prenant même pas la peine de s'excuser. A quoi cela pouvait bien servir ? Les hypocrites n'étaient jamais loin dans ce lycée.

    Son repas sur son plateau, elle s'assit tranquillement à une table avec ses amis quels n'avait pas quitté. Son regard se posa sur les élèves qui passaient pour aller manger, des élèves à la mine dépitée, ou alors furax ... "C'est sûrement le temps qui leur met le moral à zéro" se dit la jeune fille. C'est vrai qu'avec la neige qu'il y avait dans à Lima, il y avait de quoi faire preuve de peu de motivation pour aller en cours, ou juste pour sortir de chez soi. Plongée dans ses pensées, elle mangeait petit bout par petit bout la salade qu'elle avait prise. Deux minutes plus tard, la salade se retrouvait dans un coin du plateau, quasiment intacte. Savannah était sorti de ses rêveries et avait remarqué que ce qu'elle mangeait depuis tout-à-l ‘heure c'est-à-dire la salade, avait vraiment un goût affreux. En prenant son dessert, elle espéra que ce serait meilleur. Comme ça elle n'aurait pas à sacrifier son argent prévu pour s'acheter des nouvelles fringues pour aller s'acheter un repas digne de ce nom au centre-commercial. Au dessert, une pomme. Un dessert bien meilleur à l'extérieur qu'à l'intérieur. A peine ses lèvres touchèrent la pomme pour mordre dedans, la blondinette eut un haut le cœur. Mais c'était trop tard. Elle avait déjà croqué dans la pomme. Sans se prendre la peine de se demander si c'était élégant, ou quoi que ce soit d'autre, elle attrapa une serviette en papier et recracha aussitôt sa bouchée. Beurk ! Soit elle était tombée sur la pomme la plus pourrie du self soit même les fruits étaient décidément immangeables. Si elle s'écoutait, elle aurait déjà fini de manger et elle aurait quitté le self. Sauf que son corps en avait décidé autrement. Dans les minutes qui suivirent, elle fut prise d'étourdissements, sa vision se troubla. La jeune fille faillit glisser de sa chaise, prise par surprise, mais heureusement cela n'arriva pas. Elle ferma les yeux et se passa la main dans ses cheveux. Simple geste pour se rassurer. Pendant un instant elle se sentit mieux. Mais c'était sans compter les " effets secondaires " qui avaient décidé de ne pas la lâcher et de faire surface à chaque fois qu'elle ne s'y attendait pas. Se rendant finalement compte qu'il fallait qu'elle mange quelque chose malgré sa réticence pour la nourriture du self, elle se leva en titubant puis marcha en essayant de zigzaguer le moins possible. Tout en essayant de se prendre le moins de choses possibles avec le voile obscur qui lui troublait la vue. Sans faire attention, elle bouscula une personne qui très énervé lui fit remarquer. Savannah l'interrompit dans ses paroles de la main puis s'arrêta devant les fruits. Puis une jeune fille passa à côté d'elle les yeux baissés, d'un air apparemment interdit. La blondinette la regarda avant d'exprimer un de ses fameux soupirs qui voulaient tout dire :

    Ҩ Tsss ....


    Sans prendre la peine de voir ou non si la personne qui prenait tout son temps pour choisir un fruit, avait fini ou non, elle la poussa d'un coup d'épaule. Juste pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait aucune envie de faire un malaise ici au milieu de " cette populace ", elle n'avait pas non plus toute la journée. Elle se fichait de qui cela pouvait bien être. Enfin d'habitude elle s'en fichait. Mais là c'était différent. Quand elle bouscula la personne, elle vit un visage familier ... Des bouclettes blondes qu'elle connaissait pour avoir vu cette élève tellement de fois dans ce lycée ... C'était Brooklyn Jennings. Il n'y avait aucun doute. Entre Brook' et Sav' il y avait une grande rivalité, non pour des ou un garçon, ce n'était pas de la jalousie. C'était du mépris. Elles se haïssaient à un point ... Tout le monde le savait même les professeurs. Combien de fois s'étaient-elles insultés ou dit des remarques insultes ? Depuis le temps, plus personne ne s'était donné la peine de compter tellement c'était arrivé. Leur jeu favori ? Chercher l'autre.

    Ҩ Brooklyn ... J'aurai dû m'en douter que c'était toi ! J'ai vu que tu hésité entre plusieurs fruits ... Tu veux un conseil ? Prends une pomme, il paraît qu’elles sont D-E-L-I-C-I-E-U-S-E-S !!


    Rien que le ton de sa voix montrait toute la haine qu'elle avait pour cette fille. Au point d'utiliser ses habituels sarcasmes et son sens de l'ironie.


Dernière édition par Savannah Williams le Sam 4 Juin - 17:02, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyLun 4 Avr - 19:31

    Le Self qu'elle endroit fascinant, surtout quand on a faim. L'odeur du repas se sentant dès que l'on est franchi la porte, le brouhaha des gens qui parlent et mangent, ha oui tout cela c'était le Self. Tout le monde adorait le Self, sauf peut-être quand les élèves appartenaient au glee club se faisaient envoyer de la glace pilée au visage (il n'y a pas que dans les couloirs, il ne faut pas croire). Lauren elle faisait partie des gens qui aimaient bien l'heure où elle devait aller manger, en fait c'était surtout qu'il se passait toujours des choses intéressantes qui finissent par révéler pleins d'autres choses intéressantes, d'ailleurs, elle aimait bien aussi quand elle retrouvait certaines personnes qu'elle n'avait pas vue de la journée pour leur parler de choses et d'autres. Et justement, ce midi, la jeune femme n'allait pas être déçue. Premièrement, ce matin la jeune femme s'était levée très fatiguée pour des raisons qu'elle ignorait. Elle s'était déjà donc dit que la matinée allait être assez fatiguant même si elle avait attendu quelques cours avec impatience. Sa matinée se passa tout en douceur, mais, comme elle l'avait pressentie, celle-ci fut très fatigante, sur le fait qu'elle qu'il faisait un peu froid dehors et qu'elle savait que cette journée était déjà gâchée. Sur fut donc le moment d'aller au Self pour aller manger, la jeune femme accompagnait de quelques amies avaient regardé le menu. A première vue, il n'avait pas l'air très super, mais l'adolescente n'était pas du genre à trop se plaindre et décida de manger ce qu'il y avait. Elle prit le menu principal qu'il y avait même si elle savait qu'elle n'allait sûrement pas le manger. En dessert elle prit un yaourt et un fruit, en cas de creux. Tout se passait pour le moment très bien, peu de personnes étaient encore présentes dans le Self, vu que la sonnerie venait déjà de sonner beaucoup de personnes se dirigeaient encore par ici. La jeune femme, elle avait eu la chance de finir un peu plus tôt grâce à son entraînement aux glee club, elle en avait donc profité pour aller manger plus tôt que d'habitude. Elle s'assoit à une table pas très loin de là où les personnes choisissaient leurs plats et commença à manger tranquillement. C'est là qu'un brouhaha d'élèves arrivèrent, à première vue il n'y avait rien de bien méchant, à vrai dire c'est plutôt après. Lauren suivit toute la scène, déjà elle vit une cheerios qu'elle connaissait de vue pour être dans aux entraînements avec elle qui pris la place d'une autre fille juste pour choisir en avance son fruit, juste après elle vit Savannah qu'elle connaissait à peu près, s'avancer vers la cheerleaders pour aller choisir un fruit, mais, apparemment elle ne l'avait pas tout de suite vue, car à peine la vite t-elle qu'elle lui dit quelque chose d'un ton assez méchant voir qui ressentait vraiment de la haine profonde. Se détestaient-elles ? Il semblait bien que oui. Lauren regarda ses amies qui certains avaient eux aussi suivi la scène. Tout le monde savait que Brooklyn se prenait quelquefois pour "la reine" tout comme Savannah à vrai dire. La jeune femme avait presque finit de manger et se dit donc que c'était le bon moment pour s'incruster dans cette dispute qui commençait. D'habitude ce n'était pas son genre de s'introduire dans des disputes de ce genre, surtout quand cela imposait deux ennemies l'une face à l'autre, mais, en étant une cheerios, elle trouvait cela normal d'aller aider sa camarade,(même s'il faut avouer qu'elle aimait bien se mettre à l'écart de ce genre de situation, surtout qu'on la considérait un peu trop comme la fille intelligente faisait partie des pom-pom girls et d'un glee-club) mais, se disant que peut-être "son aide" allait apporter quelque chose, elle allait s'incruster. Elle pris son plateau, ainsi que ses affaires et se dirigea là où était les deux jeunes femmes. Elle fit mine de vouloir prendre un fruit, en effet sur son plateau il n'y avait plus le fruit qu'elle avait pris au départ vu qu'elle l'avait mis dans son sac (ba oui au cas où d'un en-cas voyons !).

    « Euh.. excusez-moi de vous déranger, je voudrais juste choisir un fruit.. »


    N'étant pas de nature très bavarde, elle hésita quelques secondes avant de parler, elle savait déjà que les deux jeunes femmes n'allaient pas trop appréciés le fait qu'on vient les déranger de cette manière, surtout que plus beaucoup de personnes ne venaient pas prendre un fruit, remarquant qu'il y aller avoir une dispute. Mais, bon elle préférait tenter et puis au moins si ça se trouve cela lui ferait un autre fruit en plus.


Dernière édition par Lauren Mason le Jeu 21 Avr - 15:21, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyMer 6 Avr - 21:08

Glenn avait eu une semaine plus que frénétique, partagée entre les contrôles, les devoirs, la couture, le jazz band et son job chez H&M. Mais il devait avouer que ce début de matinée était le paroxysme. C'était simple, il avait eu un test dans chacune des matières qu'il avait eu et il saturait complètement.

Alors qu'il inscrivit le point final à sa dissertation d'anglais, la sonnerie sonna, annonçant l'heure du déjeuner à une horde de lycéens affamés. La classe du garçon se vida à la vitesse de l'éclair et bientôt, il ne resta plus que le blond qui prit son temps pour ranger ses affaires et rendre sa copie, ignorant les soupirs impatients et exaspérés de son professeur. Il sortit de la classe et alla dans le couloirs où les derniers élèves se précipitaient vers le self. Le jeune homme les suivit lentement.

Une fois arrivé, il pénétra dans la salle bondée, surchauffée et dont le brouhaha dépassait certainement le nombre de décibels autorisé. Il fronça le nez en sentant l'odeur écœurante qui imprégnait et retint un haut-le-cœur en voyant les plats débordants de graisse saturée et de calorie. Glenn ne mangeait jamais à la cafétéria, il préférait préparait son repas chez lui et le mangeait sur les gradins ou dans une salle quelconque, un bon livre à la main. Mais il avait fait une exception aujourd'hui car il avait espéré pouvoir déjeuner avec Joyce. A cause de leurs emploi du temps chargés, ils n'avaient pas pu beaucoup se voir ces derniers temps et la jeune fille lui manquait assez.

Le blond repéra une table vide et se dirigea vers elle, longeant le comptoir pour ce faire. Alors qu'il arrivait au bac à fruit, une cheerleader passa devant tout le monde et, quelques instants plus tard, jeune fille à l'air dépitée et au bord des larmes passa près de lui, manquant de le bousculer, suivit par un rire moqueur. Intrigué par ce rire et la cause de son désarroi, il regarda autour de lui et aperçut la jeune fille blonde vêtu du tristement célèbre uniforme de cheerleader. Elle avait un air supérieur et un sourire narquois sur le visage mais cette expression disparut bien vite lorsqu'une autre blonde se tourna vers elle et lui expliqua ce qu'elle pensait de son intelligence. Une autre demoiselle, rousse cette fois, passa entre les deux pour aller prendre un fruit.

Il ne savait ce qu'elle venait faire là mais cela n'allait pas l'arrêter, loin de là. Il en avait plus qu'assez de ces princesses en jupette qui se prenaient pour les meilleures et parcouraient le sol du lycée comme s'il s'agissait de leur royaume. Il s'avança et se plaça près de la seconde blonde. Il s'excusa de les interrompre, il était un gentleman après tout, puis se tourna vers la cheerleader.

-Excusez moi de vous interrompre mais j'aimerais savoir pourquoi tu n'a pas fais la queue comme tout le monde. Après tout, personne ne t'a couronné reine ces derniers jours non ?

Il savait qu'il risquait de s'attirer les foudres de plus d'une personne en confrontant ainsi une Cheerio mais il était temps que ce système de privilège cesse. La féodalité était terminée depuis longtemps et il fallait évoluer à présent.
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyDim 10 Avr - 14:35

Lorsque la cloche retentit annonçant enfin l'heure du déjeuner, Joyce rangea ses affaires dans son sac et mit son I-pod sur les oreilles, le tout avec une lenteur presque irréelle. La jeune fille ne voyait vraiment pas pourquoi est-ce qu'elle devait se presser : contrairement à tous les idiots qu'étaient ses camarades de classe elle n'avait pas particulièrement faim et même si la brune se précipitait à la cafétéria, elle n'avait tout simplement pas besoin de faire la queue comme tout le monde. Les joies de l'uniforme vous aurait-elle répondu … C'était injuste mais c'était comme ça, un point c'est tout. C'était bien entendu sans compter sa réputation de cheerio exécrable qui ne se laissait nullement marcher sur les pieds. Elle était revenue depuis à peine un mois et pourtant, pourtant, on savait déjà qui elle était. Etait-ce une mauvaise chose ? Pas vraiment vu que les faits et gestes de la demoiselles n'étaient pas d'une grandes discrétion : insulte, menace, lancée de slushy le lundi matin, une véritable petite peste d'un mètre soixante dix. Et ce n'était pas comme si Joyce faisait quelque chose pour que sa réputation change … Bien au contraire. Elle se fraya donc aisément un chemin jusqu'à son casier pour y déposer ses bouquins. Ennui total, les cours étaient d'un ennui total, et puis ce n'était pas comme si la cheerio avait besoin de s'inquiéter de son futur maintenant, l'année prochaine … Oui l'année prochaine elle se concentrerait sur des choses plus importantes que sa prochaine paire de shopping ou comment détruire la réputation de certaines. L'année prochaine, c'est promis.

C'est donc un léger sourire aux lèvres et sa jupe bien en place sur ses hanches, bien repassée s'il vous plaît (une des nombreuses manies de Joyce était en effet vérifier si son uniforme ne comportait aucun plis avant de sortir de chez elle), qu'elle se dirigea vers la cafétéria. Là encore, ennui total … Mais bon, il fallait bien manger, non ? Non. La jeune fille vous aurait répondu que non, que là encore, c'était une perte de temps total et ce malgré les protestations de son estomac. De toute façon avec son I-pod aussi fort sur les oreilles, Joyce pouvait faire tranquillement la sourde oreille aux protestations de son ventre. Mais malheureusement pas à la petite scène qui avait débuté dans la cafétéria à quelques mètres d'elle, intriguée, la brune rangea son mp3 dans son sac au moment où Miss Williams prenait la parole. Joyce roula ses yeux dans ses orbites : si Savannah pouvait disparaître, cela lui ferait vraiment des vacances, en attendant, ce serait bien si elle pouvait arrêter de bloquer la queue. Joyce s'apprêtait à quitter la cafétéria, elle n'avait pas vraiment envie qu'une certaine blonde lui gâche sa bonne humeur lorsqu'elle vit que Savannah était bien en train de se prendre la tête avec une autre cheerio. En tant normal, Joyce s'en serait moquée comme de l'an quarante mais elle avait bien dit à Savannah de ne pas se mettre au travers de son chemin, physiquement et littéralement. Bon, se dit-elle, il était temps de sympathiser un peu avec ses camarades. Oh joie !

Et souriant légèrement face à sa propre ironie, que Joyce s'avança vers la scène. Cependant, sa curiosité n'avait pas été la seule à être piquée, elle pouvait voir une autre cheerio rousse demander aux deux jeunes filles de se pousser. Elle n'était pas dans une chorale ou un truc du genre, elle ? Peut importe. Et, chose dont elle n'avait pas besoin, Glenn se trouvait en plein milieu. Décidément, que de petits désagréments ! Mais non, se dit la brune, c'était le moment parfait pour lui montrer qui elle était vraiment et voir s'il voulait de son amitié. Bref, il était temps que Joyce entre en scène. Elle commença d'abord par la rousse, lui tapota l'épaule et lui fit signe de s'écarter de son chemin. "Ce qui se serait bien là tout de suite c'est que tu prennes ton fruit et que tu ailles manger ailleurs pendant qu'on parle entre grandes personnes. Merci." Ceci étant dit, Joyce ponctua sa phrase par un sourire hypocrite, continuant sa route.

"Bonjour tout le monde." lança t-elle à l'adresse de Glenn, Savannah et la cheerio dont elle ignorait toujours le nom. "Glenn, je pense que ça vaut mieux pour tous si tu restes en dehors de cette histoire … Et Sav … J'aimerais dire que c'est un plaisir de te voir mais … Ma maman m'a appris à ne pas mentir alors je vais me contenter de sourire." Elle se tourna enfin vers sa camarade. " Au fait je suis Joyce et désolée que tu es à faire à ce genre de nuisible si tôt dans la journée." Son regard se porta sur Savannah avec une expression désapprobatrice. "Si je peux faire quoi que ce soit pour aider … J'écraserai les indésirables avec plaisir."

Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ? … Bien sûr que oui !
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyDim 10 Avr - 17:15

    ______ ______

    « Qui aurait pensé que cette jeune fille, qui jusque là, attendait sagement son tour afin de se nourrir, aurait eu autant de soutien ? Personne je pense. Ou bien, si l'excuse « elle était avant toi, tu ne devrais pas lui prendre sa place, la pauvre » n'était pas celle de tout le monde, la demande « d'action » ou de « règlement de compte » serait la plus adéquate. Quoi qu'il en soit, et soyons en clair, toutes personnes ayant intervenu dans cette histoire, et étant du côté adverse ; toutes personnes désirant affronter Brooklyn, est perdu d'avance.

    Commençons donc par le début. Tandis que notre jeune demoiselle prenait son temps dans son choix de fruit, elle fut bousculée brusquement par une personne. Ne tardant pas à réagir, elle se retourna, les yeux emplit d'une lueur assassine. Cependant, chose dès plus inattendue, un sourire s'épanouit sur son visage lorsqu'elle aperçut la jeune personne en question. C'était la pire ennemie de Brooklyn. Le hasard fait bien les choses, vous ne trouvez pas ? En effet, dans leur cas, ce n'était pas une rivalité ou encore les garçons qui était la raison pour laquelle elles se détestaient, mais du mépris. C'était tout bonnement et humainement impossible, qu'elles puissent s'entendre un jour. En effet, Savannah lui inspirait une haine qui ne pourrait disparaître qu'avec elle ou son auteur. Brooklyn le savait, et le simple fait de la provoquait était la seule façon pour notre demoiselle d'apaiser cette colère.. et de s'amuser par la même occasion.

    Savannah - Brooklynn ... J'aurai dû m'en douter que c'était toi ! J'ai vu que tu hésité entre plusieurs fruits ... Tu veux un conseil ? Prends une pomme, il paraît qu'elle sont D-E-L-I-C-I-E-U-S-E-S !!
    - J'avoue que mon envie de fruit s'est évanouis à la seconde où je t'es vue.. fit-elle en l'a regardant de haut en bas et avec un mépris insultant. Mais bien sûr, ce n'est pas contre toi.. Tu sais, tout le monde n'est pas doté d'une beauté et d'une intelligence à la fois. Beaucoup n'ont même aucun des deux... continua t'elle avec un ton faussement amical et dès plus ironique.

    La personne qu'elle visait était bien entendu Savannah. Provocation ? Non, bien sûr que non...
    Alors qu'elle s'apprêtait à prendre la parole une nouvelle fois, elle fut interrompue par une jeune fille à la chevelure rousse dont elle avait maintes fois aperçue durant les entraînements.

    Lauren - Euh.. excusez-moi de vous déranger, je voudrais juste choisir un fruit..  


    Surprise, elle l'a regarda pendant quelques secondes, mais cependant agacée de son intervention inutile, Brooklyn se servit dans le plateau d'un jeune étudiant qui passait à côté d'elle au même moment, occupé à bavarder avec un autre . Cette dernière prit donc un des deux fruits au hasard assez rapidement. Tellement rapidement d'ailleurs, que celui-ci s'en alla sans se rendre compte de ce rapt. Brooklyn ne tourna alors vers la jeune fille rousse et lui mit entre les mains.

    -Tu as ton fruit, donc tu peux aller te rassoir maintenant. Lui fit-elle avec un sourire qui exprimait vivement son agacement.

    Sans attendre une réaction de sa part, elle se retourna vers Savannah mais une voix s'éleva de leur côté. Une voix masculine cette fois-ci.

    Glenn -Excusez moi de vous interrompre mais j'aimerais savoir pourquoi tu n'a pas fais la queue comme tout le monde. Après tout, personne ne t'a couronné reine ces derniers jours non ?

    Le voyant ainsi parlé, Brooklyn ne put s'empêcher d'éclater de rire. Mais faisant mine de se retenir, elle se mordit la lèvre inférieure.

    -Et tu es.. ? Demanda-t-elle en le montrant du doigt.
    Peu importe, je me lasse déjà de ta présence. Fit-elle sans attendre la réponse du jeune homme.

    Cependant, elle l'observa pendant quelques secondes et roula des yeux en soupirant d'exaspération.
    -Voyons, nous savons toi et moi que cette jeune fille en question, elle se retourna vers celle-ci, avait assez de réserves de graisses pour tenir encore deux hivers entiers. Fit-elle, son ton habituel de moquerie et de mépris dans la voix, les yeux toujours rivés vers la jeune étudiante dont Brooklyn avait pris la place, et qui mangeait bout par bout sa salade, à une table un peu plus loin.

    C'est à ce moment-là qu'elle vit une troisième jeune fille, cheerios cette fois-ci, rentrait dans la ronde. Et quelle entrée, pensa Brooklyn. Elle s'attaqua d'abord à la jeune fille rousse, dont Brooklyn se rendit compte de sa présence, pensant qu'elle était déjà partie. Puis elle détourna son attention vers les deux autres ainsi qu'elle. Elle appris, en l'écoutant, que Savannah et elle, n'étaient pas non plus en bon termes. Glenn... C'était donc le prénom du jeune homme.

    Joyce -Au fait je suis Joyce et désolée que tu es à faire à ce genre de nuisible si tôt dans la journée.
    Brooklyn n'attendit pas pour répondre. Elle afficha un léger sourire amical.
    -Moi, c'est Brooklyn. Enchantée, Joyce. Saches, ma chère, que tu tombes à pic.

    Joyce -Si je peux faire quoi que ce soit pour aider … J'écraserai les indésirables avec plaisir.
    - Ne les extermine pas tous, j'aimerais bien m'amuser également.

    Fit-elle, se mettant côté à côté de Joyce, un sourire sadique illuminant son visage. La guerre était officiellement, déclarée !  »
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyMer 20 Avr - 18:06

    Savannah ne fit pas attention aux remarques de Brooklynn. Tout ce que cherchais celle-ci c’était de la provoquer alors elle essaya de l’ignorer. Oui essayer car elle déteste qu’on la cherche et encore qu’on l’insulte. Le mépris se lisant sur son visage, elle lui répondit d’un ton amer qui ne montrait aucune sympathie.

    Ҩ C’est tu " ma chère "que tu viens de t’insulter toi-même ? Et par la même occasion toutes tes autres petites camarades cherrios. Le jour où l’un d’entre elle aura la beauté ET l’intelligence ça sera l’apocalypse … et encore.


    Le simple fait de lui balancer ça comme si de rien n’était suffi à la rendre le sourire. Du moins c’était simplement provisoire. Au moment même où elle allait répliquer une nouvelle fois simplement pour provoquer miss Bouclette, la voix de Lauren se fit entendre. Lauren Mason, une autre cherrios. Mais comparé à ses camarades, elle était plus timide et nettement plus intelligente enfin façon de parler bien entendu. Quand celle-ci s’excusa pour pouvoir prendre un fruit, la jeune lycéenne lui jeta un bref regard avant de voir que Brooklynn avait déjà pris les devants en prenant un fruit et en lui mettant directement dans les mains. Sauf qu’apparemment tout le monde s’était donné le mot pour les embêter. Ou du moins les énerver encore plus. Une voix masculine se fit entendre, un lycéen tout banal apparemment, et qui s’avança vers Brooklynn pour lui demander des explications sur son comportement. Quand Savannah l’entendit, elle ne put s’empêcher de rire. Personne n’avait couronné miss Bouclette c’est vrai et ça ne serait sûrement pas demain que ça se réaliserait. Ça c’était l’avis de Savannah. Et apparemment elle ne l’était pas la seule à le penser. Certes elle aurait pu dire à ce jeune homme qu’il avait bien fait de remettre son ennemi en place, du moins essayé, mais elle n’en avait aucune envie. A quoi cela lui aurait-il servit ? Strictement à rien. Elle n’avait pas besoin de quelqu’un pour la soutenir ou encore la défendre. Elle était bien toute seule à prendre un malin plaisir à énerver Brooklynn Jennings. Certes, c’est vrai que si Lauren et ce lycéen n’était pas intervenu ça aurait fini en dispute excessive comme à chaque fois que Savannah s’emportait un peu trop. En train de réfléchir à ce qu’elle pouvait bien dire au lieu de rester comme une idiote à les regarder, une connaissance arriva. Une très vieille connaissance. Et bien sûr c’était Joyce. Une personne désagréable à la vue de Savannah, ce qu’elle ne s’empêcha pas de faire remarquer.

    Ҩ Oh non pas toi ! T’en a jamais assez de te la ramener ? Comme si te voir n’était pas déjà assez affreux !


    Jamais personne n’aurait osé dire ça à Joyce Allen réputé pour être la pire des cherrios. Sauf que Savannah s’en fichait comme l’an 40. Elle prenait tout le temps un malin plaisir à balancé des insultes à sa camarade. Depuis ce fameux jour à la cafétéria, de ce règlement de compte, elle avait tourné la page. Au début, elle pensait que c’était juste la fierté ou autre chose complètement stupide qui avait monté à la tête de son ex meilleure amie mais maintenant elle s’était vraiment rendu compte qu’elle l’avait perdu. Que celle-ci pouvait partir encore une fois, quitter le lycée, elle s’en moquerait complètement. Au contraire ce serait une grande joie et des vacances pour elle.
    C’est donc d’un regard exaspérant qu’elle regarda la nouvelle venue. Puis elle se rendit compte que celle-ci s’était fait une nouvelle amie. Oh joie ! Que de rêver de mieux après tout ? Savannah avait contre elle les deux filles qu’elle déteste. Miss Bouclette et son ex meilleure amie ! Une qui était placé première dans sa liste noire et l’autre qui lui exprimait que du mépris. La jeune fille ne put s’empêcher d’avoir un petit sourire au coin des lèvres. Dire que tout-à-l’ heure elle a failli vomir de dégoût en mangeant une pomme pas très clean, elle se retrouvait maintenant à être en train de prendre un malin plaisir rien qu’à l’idée d’imaginer la suite des évènements. Lesquels ? Une dispute (du moins si on peut appeler ça comme ça ) comme jamais vu à McKinley qui allait faire trembler des murs.

    Ҩ Franchement, vous croyiez que vous nous impressionnez avec vos grands airs de « je suis plus haut que tout le monde car je suis une cherrios » ? Je ne sais pas où est-ce que vous êtes allez chercher ça dis donc. C’est bien beau de rêver mais pas au point d’être mythomane.


    Lycéens contre cherrios, la guerre venait de commencer.


Dernière édition par Savannah Williams le Sam 4 Juin - 17:03, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyJeu 21 Avr - 14:08

    Quelle manière des plus abordables que de prétexter prendre un fruit et ensuite s'incruster dans la dispute ? C'était une manière assez discrète enfin qui convenait parfaitement à Lauren qui n'aimait pas trop se mêler aux histoires qui ne la regardait pas, mais, là elle avait décidé de faire une exception, elle trouvait ça dommage qu'elle soit traitée avec aussi peu de reconnaissante et elle en faisait déjà les frais malgré elle. Il faut avouer, qu'être nouvelle dans un lycée comme celui de McKinley, être cheerios c'est-à dire le camp le plus populaire et être à la fois une Awesome Voices, et donc être traité de looser ; et être aussi timide et bah cela n'allait pas très bien ensemble. Mais, bon à force la jeune femme aimait bien et elle n'allait pas changer de sitôt. La jeune femme était alors là devant cette corbeille de fruits, à vrai dire ils n'avaient pas l'air très appétissants, quelle idée d'ailleurs d'avoir décidé de prendre un fruit, même si cela était pour manger plus tard. Des pommes, des oranges, des bananes voilà ce que comportait ce panier de fruits, le choix ne manquait pas ça c'était vrai. Ne sachant pas quoi faire, si entre autre il fallait qu'elle s'incruste dans cette bataille, elle préféra voir si d'autres personnes allaient arriver. Tout d'abord, elle entendit un jeune homme qui arriva et se mêla de "l'affaire" en disant à Brooklyn que personne ne l'avait couronnée reine de ces derniers jours à ce qu'il sait et donc qu'il fallait qu'elle fasse la queue comme tout le monde. Lauren jeta un coup d'œil vers le jeune homme pour voir qui s'était. Elle l'avait déjà vue, mais, elle ne l'avait jamais croisée. En tout cas, cela ne l'étonnait guère qu'il prenne la défense de Savannah, ils avaient le look parfait pour être amis ces deux-là. Elle ne dit rien, préférant voir la suite des événements. Ce fut ensuite le tour d'une autre cheerios d'entrer en scène. La jeune femme fut assez surprise quand celle-ci lui tapota sur l'épaule en lui faisant signe de s'écarter sur son chemin, pour ensuite lui dire qu'il serait bien qu'elle prenne son fruit et qu'elle aille manger ailleurs pour qu'ils puissent parler entre grandes personnes et elle la remercia. Elle fut assez surprise de cette attitude, mais, préféra lancer un petit sourire qui n'était pas très visible pour la simple et bonne raison qu'elle connaissait cette cheerios nommer Joyce car elle faisait des entraînements avec elle, elle savait donc que celle-ci était une peste infinie et au fond cela ne l'étonnait donc guère qu'elle lui parle sur ce ton-ci. Ensuite elle vit celle-ci parler avec les autres personnes et prendre le parti de l'autre cheerios. Elle se dit alors que sa technique qui était vraiment nulle pour s'incruster dans cette dispute n'était pas la bonne, sinon les deux cheerios ne lui auraient pas donné un fruit ; dans tous les cas, elle n'allait pas baisser les bras, ça c'était sûr. Quand même, elle n'allait pas se laisser décourager ainsi, elle avait assez de "ressources" dans sa petite tête pour ça la jeune rousse. C'est après que la "guerre" commençait vraiment, au moment même où les deux cheerios se mirent à parler ensemble et que la lycéenne commença à leur lancer vraiment des piques.

    Savannah « Franchement, vous croyiez que vous nous impressionnez avec vos grands airs de " je suis plus haut que tout le monde car je suis une cherrios " ? Je ne sais pas où est-ce que vous êtes allez chercher ça dis donc. C’est bien beau de rêver mais pas au point d’être mythomane. »

    Ha ouais, mais, non là il y avait des limites, Lauren devait intervenir là c'était quasiment obliger. Avant de dire ou de faire quoique ce soit, elle posa son plateau à côté de la corbeille de fruits, puis, elle se mit face aux deux lycéens du côté des cheerios. C'est maintenant qu'entrait en jeu la jeune rouquine.

    « Bah... C’est pas pour te dire Savannah, mais nous les cheerios nous sommes quand même le groupe le plus populaire à Mckinley donc oui dans un sens nous croyons que l'on vous impressionne car en tout cas vous donnez un peu l'air de cela. »


    Un point partout ?

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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyDim 24 Avr - 20:18

Lorsque la blonde aux cheveux bouclés à qui il s'était adressé lui éclata de rire au nez, le regard argent de Glenn s'assombrit et devint glacial. Avant qu'il ne puisse faire quoique ce soit, elle le regarda avec un dédain monstrueux avant de lui faire comprendre qu'elle en le considérait ni plus ni moins que comme un vulgaire cloporte, drôle à torturer mais insignifiant au final. Et si Glenn McAllistair détestait bien une chose, c'était celle de se faire regarder de haut par une barbie en devenir !

Il allait répliquer quand Joyce fit irruption dans la conversation, qui s'envenimait de plus en plus. Avec sa subtilité coutumière, elle fit comprendre à la rousse qu'elle gênait puis elle se tourna vers lui et lui dit de se mêler de ses affaires avant d'attaquer l'autre blonde. Cela mit Glenn encore plus en colère, et bien qu'il ne voulait pas se disputer si tôt avec sa meilleure amie, il n'hésita pas à lui rétorquer froidement.

-Je fais ce qu'il me plait Joyce et si cela ne te convient pas, et bien c'est ton problème. Ce n'est pas parce que tu es mon amie et une cheerio que ça te donne le droit de me dicter ma conduite. Et il est hors de question que je vous regarde harceler les autres sans rien faire ! Il se tourna ensuite vers l'instigatrice de tout ce raffut. Quant à toi, princesse de la ringardise en devenir, cela ne m'étonne pas vraiment que tu te lasse déjà. Je veux dire, on ne peut pas exiger plus que la capacité de concentration d'une gerbille à quelqu'un qui partage son neurone avec son poisson rouge.

Lorsque la fille, Brooklyn apparemment, fit part à Joyce de son envie de les « exterminer », l'autre blonde, celle qui était habillée avec classe et élégance (Glenn devait se retenir de la fixer trop intensément), attaqua toutes griffes dehors. Elle regardait les deux autres jeunes filles avec un mépris inouï, comme si elle se trouvait devant la pire des fanges. Et Glenn comprenait pourquoi. Il n'était pas là depuis longtemps et il avait déjà le comportement des cheerleaders et des sportifs en horreur, et que l'administration ne fasse rien ne faisait que rendre la situation encore plus inadmissible. Peut-être qu'elle n'avait pas le même avis sur cela mais il était évident qu'elle détestait Joyce et Brooklyn.

Savannah - Franchement, vous croyiez que vous nous impressionnez avec vos grands airs de « je suis plus haut que tout le monde car je suis une cherrios » ? Je ne sais pas où est-ce que vous êtes allez chercher ça dis donc. C’est bien beau de rêver mais pas au point d’être mythomane.

Glenn ne pouvait être plus d'accord avec elle. Alors qu'il se faisait cette réflexion, le rouquine-au-fruit décida de s'incruster dans la conversation. Elle se planta devant les deux seuls lycéens et lança à la blonde.

Lauren - « Bah... C’est pas pour te dire Savannah, mais nous les cheerios nous sommes quand même le groupe le plus populaire à Mckinley donc oui dans un sens nous croyons que l'on vous impressionne car en tout cas vous donnez un peu l'air de cela. »

Le jeune homme en fut estomaqué. C'était vraiment ce que pensait les Cheerio ? Qu'elles étaient populaires parce qu'elles impressionnaient les autres ? Glenn tourna son regard plein de condescendance vers la rouquine et haussa un sourcil dédaigneux. On put presque sentir la température chuter. Il lui répondit ensuite doucement, un sourire létal sur les lèvres.

-Oh ? Alors on te donne vraiment l'air d'être impressionné ? Tu devrais prendre une orange, la vitamine C aide à combattre la cécité. Parce qu'il faut vraiment être aveugle pour croire que les Cheerio impressionne. Vous n'êtes populaires que pour la simple et bonne raison que vous gouverner par la peur. Et il y a une différence entre faire peur et susciter l'admiration, pourquoi, à ton avis, les autres adorent voir l'une d'entre vous humiliée ? Et puis, il n'y a rien de vraiment impressionnant chez vous. Je veux dire, la plupart d'entre vous on besoin d'une carte pour trouver leur nombril, et question personnalité on repassera. Et pire que tout, cette horreur d'uniforme ! Par Chanel, c'est du polyester ! Rouge et blanc ! Rien que de les regarder, j'ai de l'urticaire et mes yeux brûlent ! Quel atrocité ! Alors si tu veux vraiment impressionner quelqu'un, Fifi Brindacier, brûle ta serpillère en polyester et va au centre commercial, histoire d'épargner la délicatesse des gens. Oh, et achètes toi une personnalité, ça ne devrait pas te faire de mal. Et qui sait, ils feront peut être un prix de gros pour toi et tes camarades.

Sur ce, il se tourna vers son acolyte blonde et lui sourit en tendant la main.

-Je suis désolé, je manque à tous mes devoirs. Je me présente, je suis Glenn. Je tiens à te dire que j'adore ton haut ! C'est un Gucci ?
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyMar 26 Avr - 22:32

Trois contre deux. Qu'est-ce qu'ils allaient bien pouvoir faire ? En plus, il s'agissait de trois cheerios et il se trouvait que Joyce était particulièrement de bonne humeur aussi, elle répondit par un sourire à la remarque de Brooklyn. Bien sûr que oui qu'elles allaient s'amuser, si elles pouvaient écraser quelques personnes innocentes au passage … Cela serait beaucoup, beaucoup mieux. Et puis il y avait Lauren, que la brune avait largement sous estimé dès le départ. Okay, cette petite en avait dans le ventre, certes, il fallait le reconnaître, mais il fallait bien plus qu'une simple réplique sur leur supériorité flagrante pour faire flancher une fille comme Savannah et ça, Joyce le savait très bien. Elle le savait pour s'être elle-même frottée à Savannah dès son retour, grossière erreur entre parenthèses car la brune n'avait pas été très bien préparée. Mais tant pis, ce qui était fait était fait, elles n'étaient plus amies et cette altercation était l'occasion rêvée pour montrer à Savannah à quel point elle était sérieuse. Elle défendrait ses privilèges et son uniforme coûte que coûte et ce, peut importe le prix. Et Glenn, il y également avait Glenn. Très franchement, Joyce ne savait pas ce qu'il fichait ici mais lorsqu'il l'envoya balader, elle fronça les sourcils, tournant momentanément la tête. Elle aurait dû savoir que les choses allaient finir ainsi et qu'elle lui dirait au revoir aussi. Est-ce que cela allait empêcher Joyce de faire ce que son devoir de cheerio lui imposait ? Absolument pas.
Il n'y avait pas de place pour l'hésitation dans son esprit et depuis le fiasco Savannah, elle avait décidé de prendre une décision ferme et juste et de ne jamais revenir dessus. Aussi, Joyce ne pouvait pas pardonner les paroles de Glenn. Surtout pas lorsqu'il s'en prenait à une chose très très précieuse pour la jeune fille : l'uniforme des cheerio. Oui, Joyce vit rouge mais réussit à se contenir, le regardant nonchalamment saluer Savannah. Glenn était officiellement mort pour elle. Mort de chez mort. Mais au lieu de lui dire tout ceci de but en blanc, la jeune fille tapa dans ses mains, comme pour le féliciter, elle avait même un faux sourire sur les lèvres.

"Wow … Juste wow … Un sujet, un verbe, un complément et on a même eut le droit à une subordonnée. Mais qu'est-ce qui vous arrive ? A ce rythme là, Glenn tu pourras rejoindre les cheerios et … Qu'est-ce que je raconte voyons ? Tu n'es pas une fille … Enfin tu me diras … Entre ce que tu portes, la blonde avec qui tu traînes et le trou dans lequel est tombé ta dignité … difficile de faire la différence, très difficile." Elle poussa un soupir avant de poursuivre, sans le sourire cette fois-ci. "Bougez vous de notre chemin. Vous n'acceptez pas les règles ? Parfait ! Vous savez où vous pouvez vous mettre vos beaux espoirs de paix et d'amour ? Oui, à la même place que la dignité de Glenn, et je peux même vous aider … oh et encore une dernière chose …"

Ceci étant dit, Joyce s'empara de la première assiette pleine qu'elle vit sur un plateau et en vida le contenu sur le haut si parfait et si magnifique de Glenn. Oups … Elle reposa l'assiette comme si de rien était, qu'elle maladroite cette Joyce ! En plus c'était spaghetti bolonaise aujourd'hui … Double oups.

"Insulte encore mon uniforme mon chéri et je te le fais bouffer. " termina t-elle dans un autre sourire.
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyMar 26 Avr - 23:46

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A Couvert]


Le réveil sonna tôt, très tôt même pour notre petite Brésilienne. Elle leva les yeux et regarda son plafond. Elle était vraiment très fatiguée et ne trouvait réellement pas la force de se lever, elle chercha donc la télécommande de sa télé et l’alluma. Quelle chaîne ? Fashion TV bien sûr. Comme d’habitude elle regarde une reprise du défilé de la veille, qu’elle appréciait particulièrement. Quelques minutes plus tard, elle poussa sa couverture et s’étira longuement, puis descendit de son lit et enfila ses petits chaussons roses. C'est ensuite que la jeune fille se dirigea vers dans sa salle de bain, où elle laissa couler l’eau pendant qu’elle cherchait sa tenue de Cheerios.

Elle avait vraiment hâte d’aller à l’entraînement de Sue aujourd’hui. Grâce à Britanny, elle maitrisait la chorégraphie mieux que quiconque, et Sue allait aimer ça. Quand sa tenue fut trouvée, Kourtney alla dans la salle de bain, et prit sa douche. Après de longues minutes de bonheur et de calme, la brunette sorti enfin, s’enroula d’un peignoir, et s’approcha de sa glace. Elle mit une légère couche de font de teint, presque imperceptible, et se coiffa. Sortant ensuite de la salle de bain et, en voyant son dressing,elle pensa qu'elle avait tellement d’affaire, c’était incroyable, on pouvait habiller tour le Liechtenstein avec. Kourtney prit son portable, rose également, et se dirigea vers la cuisine.

Sa gouvernante, Dorota, était déjà levée et prépara le déjeuner de Kourt, qui le finit en quelques minutes. C’est sûr que quand votre déjeuner se résume à un « mélange » spécial Sue (d’une couleur vert-vomit), vous ne perdez pas trop de temps. Kourt sortit alors de chez elle et tout en se dirigeant vers sa voiture, rose aussi (non non, vous ne rêvez pas), enfila sa veste en cuir rouge qu’elle avait parfaitement accordée avec sa tenue (évidemment !).

Le trajet ne dura que quelques minutes quand elle arriva à McKinley. Garant sa voiture, elle fit la bise à quelques amies, dont Savannah, et se dirigea vers les salles de classe. Elle repensa alors que, depuis la scène mémorable avec Summer Davis, elle n’avait pas eut de problème avec une personne du lycée. Cela devait faire, quoi, 5 jours ? C’était sûrement à noter dans le Guinness des records pour Kourtney.

La matinée passa à une allure folle. Notre jeune Cheerio, après avoir terminée son entrainement avec Sue, alla au self. Elle y était avec trois de ses acolytes, des filles qui voulaient lui ressembler, mais qui n’avaient rien de sa splendeur, de sa beauté, de son talent ni de sa modestie. Mais comme on le dit si bien, l’habille ne fait pas le moine, peut être qu’un jour elles dépasseront les Louboutins de K, qui sait?

Kourtney avait faim ce midi, et bien que ce n’était pas dans ses habitudes de manger plus qu’une simple pomme (surtout que maintenant, elle regardait son derrière un peu partout dans les miroirs de l’école pour voir si il n’avait pas subitement grossit), mais ce midi, elle voulait se faire un déjeuner correct. Non, pas gras, j’ai dis correct. Arrivée devant la nourriture, elle vit la queue immense qu’il y avait, elle ne prit donc pas la peine d’attendre, et recula, pour rejoindre, quelques mètres plus loin, ses acolytes qui attendaient à sa table réservée.

« Bon écoute moi bien, je veux que tu me prennes une salade crudité, et un yaourt. Tu sais que je n’aime pas les fruits rouge, donc prend ce que tu trouves ». La jeune fille, nommé Pénélope, n’avait pas bougé d’un poil. Elle n’avait sûrement pas du comprendre que quand Kourtney parle, elle veut que le travail soit fait au même instant. Elle s’écria alors « Tout de suite ! » et la jeune fille courut en toute vitesse vers le self.

Pendant qu’elle attendait cette foutue incompétente, Kourtney crut voir Savannah. Elle voulait lui demander un conseil sur une tenue, mais la vit alors s’approcher de Brooklyn. Arriva ensuite Joyce, suivie de Lauren, et un jeune homme très bien habillé, enfin stylé gay quoi. Kourtney ne pouvait comprendre ce qui se passait, mais vu leurs expressions respectives, il y avait bagarre. Ce n’était pas une petite bagarre de lycée, sachant que Joyce, Brook était du même côté, que Savannah et l’inconnue bien habillé d’un autre, cette histoire allait prendre des proportions énormes

Elle fut alors sortie de ses pensées par Pénélope, qui venait lui apporter son plateau. La querelle était intéressante, mais ce n’était pas les affaires de Kourtney, elle s’en était déjà assez prit dans la gueule ces temps ci. Elle se vit alors poser son plateau devant ses yeux, juste avant qu’elle commence a manger, son regard se posa sur le yaourt.

« Espèce de crétine, tu m’a pris un yaourt à la framboise ? Mais je t’ai dis que je n’aime pas les fruits rouges, il faut quoi, que j’aille le chercher moi-même maintenant ? » La fille rétorqua qu’elle ne pensait pas que la framboise était un fruit rouge, elle l’aura plutôt classée dans les fruits roses. Kourtney souffla alors « Mais qu’est ce que je fou avec des dines pareilles… » puis dit d’une voie ferme « Mais qu’est ce que tu attends, vas le jeter à la poubelle » la jeune fille était presque en larme, elle tremblait. Kourtney, exaspérée, prit le yaourt, et alla elle-même vers le self pour l’échanger, oui , car la poubelle était trop loin.

Arrivée au niveau des autres élèves, elle en poussa deux, trois et prit un autre yaourt. C’est alors qu’elle entendit un gémissement. Elle retourna la tête et vit par effroi que Joyce avait lancé une assiette de spaghettis bolognaise sur le jeune homme, son haut si parfait et magnifique était tout… dégelasse. Alors une idée lui traversa l’esprit, elle saisit alors un deuxième yaourt, en plus de celui qu’elle venait de prendre.

Elle avança alors vers la bagarre, passe entre Glen et Savannah en disant un petit « Hey Sav » et l’à elle s’arrêta net devant les deux pestes. Elle regarda d’abord Brook dans les yeux , et dit « J’aime pas les moutons » (référence aux cheveux bouclées de B.) elle mit alors le yaourt au dessus de la tête de la blondinette, le retourna, et l'ayant ouvert juste avant son arrivée, pressa le plastique de toutes ses forces, jusqu’à ce que la dernière goutte du liquide rose (encore un fruit rouge) n’ai coulée sur la tête de miss Jennings. Elle tourna ensuite la tête vers Joyce et dit « J’aime pas ta gueule » et fit la même chose qu’à sa voisine, sauf que le liquide cette fois ci était blanc/jaune, saveur banane certainement. Les deux cheerios étaient donc recouvertes d’un liquide visqueux, elles en avaient pleins les cheveux.

« On m’a dit de trouver une poubelle, j’ai fais de mon mieux ». ajouta t-elle d’un ton, et sourire, ironique. Elle vit alors Lauren et dit « Et toi casse noisette, ferme la, car crois moi, c’est bien mon serre tête que je vais t’enfoncer dans la bouche. Je rêve, une dinde de Thanksgiving qui se rebelle. Vous êtes pitoyables toutes les trois, à force de porter des culottes gainées, on dirait que le sang n'arrive plus à monter jusqu'au cervrau. »

Toute la salle regardait vers eux maintenant, c’était elles qui étaient sur scène, et qu’importe, c’est tout ce que voulait Kourtney.

Elle recula alors de quelques pas pour être au niveau du jeune homme, et lui dit « J’ai adoré ta veste, dommage que les macaques asexuée du type de Joyce Allen, ne connaissent pas le mot MODE, enfin c’est sûr qu’après avoir passé toute sa vie à courir après les grandes tailles, on perd la notion du mot fashion » elle fit un grand sourire à Sav, ses acolytes s’étaient placées juste derrière elles. Alors maintenant le match était équitable, et avec Kourtney en renfort, l’équipe des FABULOUS&FASHION n’était pas prête de perdre.


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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyVen 29 Avr - 12:40

05. A couvert ! Imager

    Brooklyn détourna le regard vers Savannah.

    SAVANNAH - C’est tu " ma chère "que tu viens de t’insulter toi-même ? Et par la même occasion toutes tes autres petites camarades cherrios. Le jour où l’un d’entre elle aura la beauté ET l’intelligence ça sera l’apocalypse … et encore.

    Brooklyn qui s'apprêtait à répondre, fut devancée par Lauren. Surprise qu'elle prenne subitement la parole, notamment du côté des deux cheerios qui l'avait assez malmenée auparavant, elle l'a regarda répliqua aux remarques de Savannah. Surprise également de la voir toujours aussi. Une autre jeune fille aurait déjà décampée depuis un moment. Brooklyn s'en voulut un petit peu cependant de lui avoir parlé de la sorte, surtout qu'elle était « à moitié » cheerleader. Le fait qu'elle appartienne à une chorale lui déplaisait tout autant. Mais elle passa cette fois-ci et l'écouta avec un sourire satisfait.
    Puis ce fut au tour de Glenn de parler. Au moment où il ramena « sa fraise » une seconde fois, Brook sut qu'il était pour elle. Tel un prédateur ayant choisi sa proie, elle le fixa cruellement des yeux. En effet, cette dernière détestait son comportement de jeune héro venant défendre la cause des plus faibles. Un zorro des temps modernes ? Ridicule...


    GLENN - Quant à toi, princesse de la ringardise en devenir, cela ne m'étonne pas vraiment que tu te lasse déjà. Je veux dire, on ne peut pas exiger plus que la capacité de concentration d'une gerbille à quelqu'un qui partage son neurone avec son poisson rouge.

    BROOKLYN- Et bla, et bla, et bla.. fit Brooklyn en tournant les yeux. Cependant, elle perdit son sourire ironique qu'elle avait utilisé pour parler de la jeune fille à qui elle avait prit la place, mais laissa place cette fois-ci à son ton sec et glacial habituel, accompagné d'un regard assassin. Tu m'ennuis, Glenn.

    Cette courte réplique voulait tout dire. C'était, plus qu'un avertissement, une menace. Elle le fixait sans sourciller une seule fois des yeux. Les cheerleaders qui l'attendaient à sa table se levèrent et entourèrent les trois cheerleaders, à savoir : Brook, Joyce et Lauren. La salle qui jusque là était bruyante devint subitement silencieuse. Un silence écrasant. Tous les yeux étaient rivés sur cette scène peu habituelle : un groupe de cheerleaders entourait trois jeunes filles, cheerleaders également, face à deux personnes seulement.
    Glenn ne comprit apparemment pas ce que voulait dire Brooklyn. Il reprit la parole, à son plus grand malheur.

    GLENN- Oh ? Alors on te donne vraiment l'air d'être impressionné ? Tu devrais prendre une orange, la vitamine C aide à combattre la cécité. Parce qu'il faut vraiment être aveugle pour croire que les Cheerio impressionne. Vous n'êtes populaires que pour la simple et bonne raison que vous gouverner par la peur. Et il y a une différence entre faire peur et susciter l'admiration, pourquoi, à ton avis, les autres adorent voir l'une d'entre vous humiliée ? Et puis, il n'y a rien de vraiment impressionnant chez vous. Je veux dire, la plupart d'entre vous on besoin d'une carte pour trouver leur nombril, et question personnalité on repassera. Et pire que tout, cette horreur d'uniforme ! Par Chanel, c'est dupolyester ! Rouge et blanc ! Rien que de les regarder, j'ai de l'urticaire et mes yeux brûlent ! Quel atrocité ! Alors si tu veux vraiment impressionner quelqu'un, Fifi Brindacier, brûle ta serpillère en polyester et va au centre commercial, histoire d'épargner la délicatesse des gens. Oh, et achètes toi une personnalité, ça ne devrait pas te faire de mal. Et qui sait, ils feront peut être un prix de gros pour toi et tes camarades. 

    Non seulement, il osait s'en prendre à Lauren, mais en plus il insultait les uniformes des cheerleaders. Avant que Laurent puisse répondre, ce fut Joyce qui fut la première à intervenir. Comme si les deux jeunes filles étaient reliées, Joyce frappa des mains et Brooklyn éclata d'un rire moqueur et cruel.

    JOYCE- Wow … Juste wow … Un sujet, un verbe, un complément et on a même eut le droit à une subordonnée. Mais qu'est-ce qui vous arrive ? A ce rythme là, Glenn tu pourras rejoindre les cheerios et … Qu'est-ce que je raconte voyons ? Tu n'es pas une fille … Enfin tu me diras … Entre ce que tu portes, la blonde avec qui tu traînes et le trou dans lequel est tombé ta dignité … difficile de faire la différence, très difficile. Bougez vous de notre chemin. Vous n'acceptez pas les règles ? Parfait ! Vous savez où vous pouvez vous mettre vos beaux espoirs de paix et d'amour ? Oui, à la même place que la dignité de Glenn, et je peux même vous aider … oh et encore une dernière chose …

    Cela au moins, c'était dit. Brooklyn prit la parole à son tour tandis que Joyce se retournait pour aller chercher quelque chose. Lorsque celle-ci réussit enfin à calmer son fou-rire, elle reprit d'un ton toujours amusé face à ce minable Zorro des temps modernes.

    BROOK – Glenn, Glenn, Glenn... Tu parles trop, beaucoup trop même. Et le pire dans tout ça, c'est que tu dois te sentir fière d'avoir eut le courage de répliquer face à nous, en ajoutant à cela un discour minable, croyant que tu as réussis à fermer nos becs. Oui, tu dois être satisfait à un point que tu en deviens ridicule. Le dernier mot fut prononcé avec un ton si sec et cruelle que cela surprit quelques unes des cheerleaders qui pourtant avait l'habitude de son caractère tyrannique.
    Je vais cependant essayer de te faire comprendre quelque chose malgré ta stupidité alarmante. Tu clames haut et fort à tout va, que tu es un expert dans l'art de bien s'habiller. Mais il suffit de te regarder pour voir que tu n'es pas seulement stupide mais menteur. Non, c'est vrai, quoi ! Regarde toi bien Glenn. Tu ne ressemble ni à un homme, ni vraiment à une femme. Tu es un mélange entre les deux. Tu es quoi, exactement ? Moi, je sais. Une saleté de vermine qui essaye de trouver sa place dans un monde où il n'y en a pas pour lui.

    Brooklyn, qui parlait toujours avec un ton glacial et cruel, laissa place à un ton plus fière et prétentieux, mais toujours avec un fond froid.

    Si les cheerleaders, et personne d'autres dans ce lycée, règnent sur McKinley, c'est surtout parce qu'elles en ont l'étoffe et même si nous régnons par la « peur » ou que nous soyons considérée comme « tyrannique », peu importe ! L'important c'est que nous avons le pouvoir et que nous le gardons !

    Joyce s'avança à son tour, mais cette fois-ci muni d'une assiette de spaghetti bolognaise, qu'elle renversa entièrement sur le haut de Glenn.

    JOYCE- Insulte encore mon uniforme mon chéri et je te le fais bouffer.
    BROOK- Oh, mais attend Joyce. Ne crois-tu pas qu'il manque quelque chose à cela ?

    Brooklyn tandis soudainement la main à plat. Un mouvement dans le groupe conséquent des cheerleaders derrières les trois jeunes filles impliquées dans cette histoire, se fit sentir. Enfin, une des jeunes filles se trouvant aux « premières loges », posa un cup de soda dans sa main. C'est alors que Brooklyn jeta le contenu au visage de Glenn, éclaboussant au passage Savannah.

    BROOK- Là, c'est parfait. Tu es d'une élégance, Glenn-chérie, à m'en faire presque perdre les mots.
    Avait-elle dit avec un sourire aux lèvres.


    C'est alors qu'une autre jeune fille rentra dans la danse. Elle reconnut bien evidemment Kourt' avec qui elle possédait un lien non pas négatif mais plutôt positif. En effet, depuis que Summer avait « dégringolée » de son trône, personne ne savait exactement si elle était toujours reine ou non. Peut importe, les deux jeunes filles étaient de bonnes amies et faisaient régner la tyrannie dans ce lycée. Cependant, aujourd'hui, les deux jeunes femmes avaient décidées de se tester et d'évaluer leur « potentiel de destruction ». Lorsque Brooklyn vit Kourtney tenir deux yaourts, elle sut à l'avance ses intentions. Avant qu'elle est pu faire quoi que soit, le yaourt dégoulinait déjà sur sa tête. Brooklyn resta figée, la bouche à moitié ouverte. Une exclamation de surprise générale se fit entendre dans tout le self. Tout le monde connaissait bien Kourteney et son tempérament. Tout le monde connaissait bien Brooklyn et le sien. Elle retira, à l'aide de ses deux mains, le yaourt qui commençait à peindre son visage.
    Une cheerleader, restée à l'arrière avec les autres, se précipita auprès d'elle avec un mouchoir et l'aider à lui enlever le yaourt de son visage. Ivre de rage, Brooklyn se tourna vers Kourtney et sans prévenir, lui assena une violente claque.

    BROOK- Ceci, c'est pour avoir osé me traiter de « mouton », et ça..

    Avec une rapidité surprenante, elle prit un second plat de spaghetti à la bolognaise et lui jeta en pleine figure. Une seconde clameur de surprise s'éleva dans la salle. L'assiette tomba à terre, laissant place au visage barbouillée de sauce de Kourtney.

    BROOK- C'est pour avoir osé me prendre pour une simple lycéenne !

    Le moment qui suivirent fut...suprenant ! En un rien de temps, les personnes présentes dans le self se sautèrent l'une sur l'autre, plat de spaghetti, cup de soda ou flan au caramel dans la main. Le silence si écrasant de la pièce, laissa place à des cris sauvages d'élèves se bagarrant avec de la nourriture. Certains rigolaient et en laisser même à leurs propres amis, d'autres réglaient des comptes...
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptySam 7 Mai - 16:02

    Savannah détourna son regard de Miss Bouclette pour se tourner vers Lauren, la jolie rousse qui venait de prendre la parole. Cela était la première fois durant la « rencontre » tout simplement pour lui répondre, d’un air comme-ci cela semblait logique. Hésitant un instant, elle décida finalement de ne pas lui répondre. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle n’avait pas envie de se prendre la tête avec une troisième cherrios, et qu’elle n’avait pas envie de lui répondre. Elle savait que c’était de la provocation alors le mieux c’était de l’ignorer. Puis ce fut le jeune lycéen à côté d’elle qui prit la parole. Dans tout le charabia qu’il raconta, le mot qui avait retenus l’attention de la jeune fille était (du moins la phrase) « Par Chanel, c'est du polyester ! Rouge et blanc ! Rien que de les regarder, j'ai de l'urticaire et mes yeux brûlent ! Quelle atrocité ! ». Eh bé ! Apparemment elle n’est pas la seule à penser ça. Sauf qu’elle, elle ne le disait, oh que non elle ne se doutait pas cette peine. Elle leur faisait juste comprendre en leur balançant des slushies à la tête. Bah oui c’était tellement plus drôle ! Mais passons le problème n’était pas là. Après avoir tout balancer tout haut ce que tout le monde pensait tout bas, son acolyte se tourna vers elle et se présenta. Glenn, très joli prénom certes mais elle s’en fichait qu’il se présente, sauf qu’il marqua un point. LA chose à dire à Savannah Williams pour gagner son amitié : S’intéresser à la mode et avoir un minimum de goût ça va de soi. En lui demandant si son haut était un Gucci et qu’il adorait, la jeune fille sourit. C’était agréable de voir dans ce lycée avec des élèves minables sans aucunes personnalités que tous n’étaient pas comme ça, et qu’il y en avait au moins un qui avait du goût. Au même moment où elle s’apprêtait à lui répondre que oui, effectivement c’était un Gucci, une chose atroce se passa. Bon pas atroce au point que le ciel leur tombe sur la tête, mais cette simple chose suffit à énerver la lycéenne. Joyce se mit à applaudir, puis à prendre ses grands airs avant de mettre une assiette pleine de spaghetti bolognaise sur le haut de Glenn. Chose à ne pas faire. Eh oui c’est connu, les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Certes, la miss ne l’avait pas agressé, (c’était mieux comme ça) mais c’était tout comme. Elle la connaissait et elle savait qu’elle l’avait fait exprès, que c’était un acte de provocation. Alors les solutions étaient soit lui régler son compte à cette miss jemecroistropparfaite ou alors la laisser blablater dans son coin comme si elle n’existait pas. Sauf que la deuxième solution était vraiment très puérile, et ce n’était pas du tout le genre de Savannah. Quand on la cherche, on la trouve c’est très simple. Mais elle ne préféra rien dire ou plutôt c’est qu’elle n’eut pas le temps. A peine deux minutes plus tard, Brooklynn approuva sa nouvelle amie Joyce, et balança un sode au visage de Gleen, éclaboussant au passage la jeune fille. Trop tard. Elle ne l’avait pas vu venir, sauf que maintenant c’était trop tard. Le soda était arrivé en plein sur son haut Gucci, et dégoulinait sur son visage. C’était ça la chose atroce. La personne qui avait osé s’en prendre à Savannah Williams, vient apparemment de signer son arrêt de mort en signant un pacte avec le diable. Son haut était maintenant bousillé, ses cheveux ne ressemblaient plus à rien étant donné qu’au passage ils avaient tout pris, et elle-même ne ressemblait plus à rien. Ah si ! Elle ressemblait à tous ces loosers qu’elle prenait un malin plaisir à leur lancer des slushies lorsqu’elle s’ennuyait ou quand elle était énervée. Ecartant cette idée dans le coin de sa tête, la lycéenne essuya le soda qui commençait à lui piquer les yeux avec ses mains puis elle regarda Brook’ avec une curieuse envie de lui en faire baver, et de lui faire montrer à quel point elle venait de réaliser une grossière erreur.

    Une quatrième cherrios venait de faire son entrée. Tout de suite elle l’avait reconnu grâce à sa voix, le « Hey Sav’ » n’était pas passé inaperçu il faut dire. Et quelques minutes plus tard, tous les visages se tournèrent vers eux. Kourtney venait de renverser malencontreusement, même si tout le monde savait qu’elle venait de le faire exprès, deux yaourts sur la tête de Joyce et de Brooklynn. Savannah sourit en voyant ces deux ennemis se faire ridiculiser à leurs tours. Mais ce qui se passa ensuite fut … une surprise ! Et un choc pour les personnes qui les entouraient à savoir les larbins des cherrios. Un violent bruit d’une claque puis un plat de spaghetti bolognaise balancer une nouvelle fois. Et tout ça c’était Brook’ qui venait de le faire à Kourt’. Un silence se fit. Il n’y avait aucun bruit mais cela pas pour longtemps. Car juste après, les élèves présents dans le self s’insultèrent entre eux, et commencèrent une bataille de nourriture, certains réglant leurs comptes avec d’autres. Au milieu de tout ce bordel, il y avait la jeune Williams qui était limite bouche bée devant tout ce qui venait de se passer. Jamais elle n’avait vu son amie se laisser marcher sur les pieds, se faire ridiculiser au point. C’était quand même Kourtney Da Silva. Elle la connaissait par cœur, c’était la seule cherrios avec qui elle adorait passer du temps, car elle, contrairement à ses camarades, ne se croyait pas supérieur ( du moins quand elle est avec Savannah ). Sauf que c’est ce qu’elle croyait. Mais une minute. Kourt’ n’était pas connu pour son grand caractère ? Oh mais si ! Après la stupéfaction, ce fut de l’amusement qui submergea Savannah. De l’amusement voir de la joie. Tout à l’heure elle n’avait pas eu le temps de se venger correctement mais là elle allait en avoir l’occasion. Et de voir en même temps, la lionne qui se cachait dans son amie. Les choses allaient devenir intéressantes voir très intéressantes.

    Savannah n’avait toujours pas lâché du regard de Brooklynn, affichant au passage un petit sourire malicieux sur ses lèvres. Elle n’avait toujours pas oublié le soda. Son ennemi numéro 1 alias Miss Bouclette allait s’en prendre plein la tête. Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle s’empara du premier truc qui était à côté d’elle et lui balança au visage. Oups ! Dommage ! Les plats qui se trouvaient à côté d’elle n’étaient tout simplement que les desserts. Un dessert très appétissant car c’était coulis de fraise au menu.

    Ҩ Le rouge te va tellement bien Brooklynn. Ca s’accorde avec ton uniforme hideux. Dit-elle en regardant avec un sourire l’uniforme de Miss Bouclette tâché de coulis de fraise.
    Puis sa tête pivota vers Joyce et Lauren, qui avaient été jusque-là simplement spectatrices.

    Ҩ Quant à toi, le cachalot, je trouve que la couleur jaune/banane te va très bien au teint. Et pour toi Lauren, j’ai un petit cadeau qui je suis sûr t’ira à merveille.

    Le sourire toujours dessiné sur ses lèvres, elle prit une nouvelle le coulis de fraise et le versa sur la tête de la cherrios rousse.

    Ҩ Et voilà. Maintenant tu peux être fière, tu ressembles parfaitement à tes idiotes de copines. On dirait une sylphide des bois mais ... en plus laid.


    Savannah venait de se venger certes. Mais ce n’était pas assez selon elle. Non. Elle n’avait toujours pas oublié la gifle qu’avait mise Miss Bouclette à son amie, et ce n’était pas du coulis de fraise qui allait lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas dû. Elle s’approcha alors de son ennemie, et la bouscula en arrière, de sorte que celle-ci tombe sur ses deux camarades et glissent tous ensembles tels des dominos. Mesquin. C’était le mot. Mais ce n’était pas assez, non. Il manquait quelque chose à tout ça. Il manquait une pointe de … piment. Elle pouvait la gifler mais ça aurait servi à rien, lui mettre une droite ? Pas intéressant. Peut-être que ses deux nouveaux alliés avaient des idées vu qu’elle était à court.


Dernière édition par Savannah Williams le Sam 4 Juin - 17:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyDim 22 Mai - 14:23

    Lauren semblait assez fière de la dernière phrase qu'elle avait prononcée, c’était tellement la vérité qu’elle ne pouvait qu’avoir un sentiment de satisfaction. Alors qu’elle s’attendait à ce que ce soit Savannah qui réponde, elle eut droit à une réponse (plutôt un discours) du jeune homme qui se trouvait à côté d’elle à savoir Glenn. Il la regarda avec un regard plein de condescendance et haussa un sourcil dédaigneux. Il enchaîna alors sur sa réponse avec un sourire sur les lèvres.

    « Oh ? Alors on te donne vraiment l'air d'être impressionné ? Tu devrais prendre une orange, la vitamine C aide à combattre la cécité. Parce qu'il faut vraiment être aveugle pour croire que les Cheerio impressionnent. Vous n'êtes populaires que pour la simple et bonne raison que vous gouverner par la peur. Et il y a une différence entre faire peur et susciter l'admiration, pourquoi, à ton avis, les autres adorent voir l'une d'entre vous humiliée ? Et puis, il n'y a rien de vraiment impressionnant chez vous. Je veux dire, la plupart d'entre vous ont besoin d'une carte pour trouver leur nombril, et question personnalité on repassera. Et pire que tout, cette horreur d'uniforme ! Par Chanel, c'est du polyester ! Rouge et blanc ! Rien que de les regarder, j'ai de l'urticaire et mes yeux brûlent ! Quelle atrocité ! Alors si tu veux vraiment impressionner quelqu'un, Fifi Brindacier, brûle ta serpillère en polyester et va au centre commercial, histoire d'épargner la délicatesse des gens. Oh, et achètes toi une personnalité, ça ne devrait pas te faire de mal. Et qui sait, ils feront peut-être un prix de gros pour toi et tes camarades »

    Qu’est-ce qu’il avait dit là ? Qu’elle croyait que cela lui donnait le droit d’être impressionné ? Bien sûr que oui, les cheerios étaient quand même groupe le plus populaire de Mckinley ! Gouverner par la peur ? Heu oui peut-être que sur ce point-là il avait raison, mais, la jeune femme savait que ce n’était pas le cas pour certaines cheerios qui étaient plus respectés pour ce qu’elles sont et non parce qu’elles faisaient peur. Et il continua et cette fois il commença à insulter l’uniforme des cheerios. Non mais il était sérieux là ? Qu’est-ce que cela pouvait faire que c’était du polyester ? Il se croyait dans une école de mode ou quoi ? Mais, Lauren fut encore plus choquée quand celui-ci l’appela « Fifi Brindacier ». Elle venait de rêver ? Apparemment non. Surtout qu’il enchaîna sur le fait qu’il fallait qu’elle brûle sa serpillière (sûrement l’informe des cheerios) en polyester et qu’elle aille au centre commercial afin d’épargner la délicatesse des gens ; et qu’il fallait aussi qu’elle s’achète une personnalité, car cela ne lui fera pas de mal. Non mais pour qui se prenait-il pour dire des trucs de ce genre ? Voilà que les moins populaires se croyaient dignes de tout. Alors que l’adolescente était bien décidée à ne pas se laisser faire comme ça, elle décida de répliquer, mais, avant qu’elle n’eut plus dire quoi que ce soit c’est Joyce qui prit la parole.

    « Wow … Juste wow … Un sujet, un verbe, un complément et on a même eut le droit à une subordonnée. Mais qu'est-ce qui vous arrive ? A ce rythme-là, Glenn tu pourras rejoindre les cheerios et … Qu'est-ce que je raconte voyons ? Tu n'es pas une fille … Enfin tu me diras … Entre ce que tu portes, la blonde avec qui tu traînes et le trou dans lequel est tombé ta dignité … difficile de faire la différence, très difficile. » « Bougez-vous de notre chemin. Vous n'acceptez pas les règles ? Parfait ! Vous savez où vous pouvez vous mettre vos beaux espoirs de paix et d'amour ? Oui, à la même place que la dignité de Glenn, et je peux même vous aider … oh et encore une dernière chose … »

    Puis ce fut ensuite à Brook de répondre d’un ton qui se voulait glacial. Cela faisait maintenant un point pour les pom-pom girls ! Un ! Lauren adressa un sourire à ses deux amies cheerios quand elles eurent finis de parler. Elles avaient totalement raison, qu’elle ne pouvait qu’approuver totalement leurs paroles. Mais avant que la rouquine ne dise quelque chose, la merveilleuse et rebelle Joyce d’une assiette qu’elle déposa sur le magnifique haut de Glenn et lui répliqua d’un sourire que si il insultait encore son uniforme, elle le lui faisait bouffer. Et il reçut un soda sur le visage par Brooklyn, ce qui éclaboussa au passage Savannah. Lauren ne put alors s’empêcher de dire :

    « J’avoue, tu es vraiment M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E comme ça Gleen et crois-moi c’est Fifi Bradassier qui te le dis ! »

    Et voilà c’était ça sans prendre aux cheerios. Puis, une autre pom-pom girl fit son entrée, mais, contre tout attente elle alla du côté des deux lycéens. La jeune femme la connaissait bien, c’était Kourtney, et elle savait aussi qu’elle était encore plus garçe que les deux cheerios. C’était facile à savoir qu’elle allait se ramener dans la bagarre, et elle commença en beauté en versant un yaourt sur la tête de B. et J. Lauren qui croyait qu’elle allait éviter à cette bataille de nourriture complétement dégoutante et qui se révélait être un gaspillage de nourriture, eut le droit à une réflexion de la nouvelle venue :

    « Et toi casse-noisette, ferme la, car crois-moi, c’est bien mon serre tête que je vais t’enfoncer dans la bouche. Je rêve, une dinde de Thanksgiving qui se rebelle. Vous êtes pitoyables toutes les trois, à force de porter des culottes gainées, on dirait que le sang n'arrive plus à monter jusqu'au cerveau. »

    Mais qu’est-ce qu’ils avaient avec la couleur de cheveux de Lauren ? Entre le casse-noisette et le Fifi Bradassier (qu’elle avait essayé de prendre à la rigolade) elle n’en pouvait plus. Elle osait en plus de cela de l’insulter de dinde de Thanksgiving, non mais c’était-elle regarder avant ? Lauren qui n’en pouvait plus de ces pitoyables insultes attendit que la belle frisée eut finit de lancer un autre plat de bolognaise sur le beau teint de Kourtney et qu’elle acheva d’une belle gifle. C’était bien oser ça, disons que c’était très beau à voir, que la cafétéria était maintenant un véritable champ de bataille… de nourriture tout naturellement. Pour en revenir à Lauren qui en avait maintenant un peu marre de se laisser marcher sur les pieds décida de ne pas se laisser faire par celle qui l’avait insulté quelques instants plus tôt.

    « Casse-Noisette ? Non mais sérieusement vous avez quoi toi et ton ami de mode à m’insulter par rapport à ma couleur de cheveux ? Et franchement arrête de te prendre meilleure que tu ne l’es déjà, d’ailleurs cela ne me branche pas trop d’avoir ton serre tête dans la bouche. Même si nous sommes pitoyables toutes les trois, je peux te dire que tu n’es pas mieux que nous ! »

    Si on commençait à chercher l’adolescente, alors là c’était sûr qu’on allait la trouver. Alors ce fut ensuite au tour de la rebelle qui-ne-connaît-rien-aux-valeurs-de-la-vie. Elle vit que celle-ci s’empara d’un dessert qu’elle versa sur l’uniforme de B. avec une phrase qui se valait de soi, et dit autre chose à J. et prit alors un autre coulis de fraise qu’elle versa sur la tête de la rouquine en disant que maintenant elle ressemblait à ces idiotes de copines et qu’on aurait dit une sylphide des bois mais en plus laid. Elle poussa ensuite une des cheerios, ce qui fit que celle-ci tomba sur Lauren et Joyce, elles se retrouvèrent donc toutes les trois par terre. La rouquine se releva, alors, péniblement. Disons, que cela avait été un peu une dure chute. Elle aida tout naturellement et de vue qu’elle était de nature gentille, Joyce et Brooklyn à se relever. Puis, elle regarda la personne qui était à l’origine de cela (à savoir Savannah) et la regarda d’un air qui se voulait dire ça ne va pas se passer comme ça. Maintenant, elle était bien décidé à ne pas se laisser faire, elle en avait un peu marre qu’on croit qu’elle n’était qu’une gleek intelligente et à la fois cheerios.

    « Tu sais quoi Savannah ? Je crois que tu n’as pas eu assez de soda… »

    Elle prit donc une autre canette de soda et la versa cette fois tout sur la lycéenne qui se retrouva avec du soda par tout sur elle, elle était complétement trempée de coca-cola. Puis la cheerios regarda la brune qui-se-croit-supérieur, elle n’avait pas oubliée ce qu’elle lui avait dit, ha ça non. Elle alla vers une table où les personnes étaient en pleine bataille de nourriture (au grand désespoir de Lauren) et prit une bouteille d’eau qui il y avait, elle la versa ensuite sur sa camarade de pom-pom girl, et voilà comme ça c’était fait ! Deux trempée pour le prix d’une. Elle n’avait pas non plus oubliée Gleen à qui elle fit un croche-pied pour qu’il tombe par terre. D’habitude elle n’aurait pas fait cela, mais, là elle en avait plus que marre !


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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyLun 6 Juin - 1:08

Glenn ne réagit pas vraiment quand la quatrième cheerio débarqua de nulle part et renversa les deux pots de yaourt sur Joyce et Brooklyn, pas plus qu'il ne bougea lorsque l'enfer s'abattit sur le self et que tous les élèves se mirent à se lancer, avec joie, de la nourriture au visage ou lorsque Miss Je-suis-un-mouton-en-polyester gifla violemment la nouvelle arrivante, Kourtney, s'il avait bien compris. En fait, le garçon était toujours choqué par la façon dont les choses avaient tournées. Il regarda l'hideuse tâche de sauce bolognaise sur sa veste blanche immaculée. Il s'agissait d'une des première qu'il avait réalisé et il l'adorait. Mais à présent, celle qui avait été sa meilleure amie, et qui l'était toujours pour lui, venait de réduire à néant plusieurs années d'apprentissage et des heures de travail acharnés, tout ça parce qu'il n'avait pas respecté les soi-disant « règles » !!!

La colère qui commençait à monter en lui ne s'en trouva que plus décuplée par le verre de soda qu'il se prit au visage. En un geste tremblant de fureur, il repoussa les mèches blondes trempées qui ornaient son front derrière ses oreilles tandis que la fourmi rouge lui décochait une pique moqueuse. Il allait dire quelque chose quand son acolyte blonde, Savannah, entra en action, dégoulinante de soda. En un éclair, elle attrapa un bol de coulis de fraise et l'envoya au visage de Brooklyn avant de faire de même avec la rouquine, le tout savoureusement accompagné de répliques assassines. Puis elle cessa tout mouvement, un air perplexe sur le visage, comme si elle se demandait ce qu'elle pouvait faire d'autre.

Avant qu'elle ne puisse trouver, l'ersatz de Poil de Carotte réagit enfin à l'insulte du blond et lui crache au visage un tirade aussi ennuyeuse et inintéressante que le reste de sa personne. Franchement, elle lui paraissait tellement insignifiante qu'il n'avait pas prit la peine de retenir son nom, si tant qu'il avait été dit au cours de l'échange de plus en plus enflammé. Comme pour montrer à quel point sa personnalité faisait défaut, elle ne trouva même pas un moyen original pour tenter d'humilier Savannah, elle se contenta de refaire ce que Princesse Ringarde avait fait et lui envoya un second verre de soda. Et vu la réaction qu'elle avait eu lorsqu'elle n'avait reçu qu'un petite partie du premier verre, la blonde allait répliquer bec et ongles.

Tout occupé qu'il était à attendre la réaction de Savannah, il ne vit Fifi s'avancer vers lui et lui faire un croche-pied. La jeune femme, étant un cheerleader, était forte mais Glenn, malgré son apparence, n'était pas un gringalet. Il fut déséquilibré mais parvint à éviter la chute en se retenant vaille que vaille au comptoir à nourriture. Lorsqu'il se stabilisa suffisamment, la colère qui avait déjà commencé à monter atteint son paroxysme. Ses yeux, d'habitude si clairs, étaient maintenant presque noirs de colère quand il planta son regard dans celui du moustique rouge. Il ne se souvenait plus de la dernière fois où il avait été dans une telle fureur, mais il savait que lorsqu'il était dans cet état, il pouvait se montrer très cruel. La cheerio avait réveillé la Bitch en lui et elle allait le regretter. Il s'avança doucement vers elle et lui offrit un sourire glacial.

-Je sais que je suis magnifique, même couvert de sauce et de soda, je n'ai vraiment pas besoin de l'opinion d'un moustique roux comme toi. Et je trouve ça admirable, d'admettre que vous êtes pitoyables. Après tout, l'acceptation est l'étape la plus importante sur le chemin de la guérison de la bêtises. Il s'approcha encore et la contourna, continuant à lui parler. Mais vois-tu, je trouve que tu manques d'originalité et de classe. Un jet de soda dans la figure ? C'est so last season ! Et user de violence est si grossier, ce n'est pas digne d'une jeune fille, même s'il s'agit d'une créature tel que toi. Regarde et apprends.

Toujours en souriant, Glenn saisit l'espèce de poubelle de table qu'utilisaient les cantinières et déversa son ignoble contenu sur la tête de la rousse, déjà couverte de coulis à la fraise. Une fois cela fait, il se tourna vers Joyce et Brooklyn et éclata d'un rire moqueur et dédaigneux en voyant dans quel état elles étaient. Lui même n'était pas à son avantage, mais cela devait être bien plus humiliant pour elles, si sûre de leur supériorité et de leur popularité, sans compter que certains des élèves ne participant pas à la bataille de nourriture se moquaient ouvertement d'elles, heureux de voir leurs bourreaux dans une telle situation ! Il s'adressa d'abord à la jeune métisse.

-Tu n'as apparemment pas fait que perdre du poids durant toutes ses années, ton sens de la répartie aussi en un prit un coup ! Ou alors c'est juste le fait d'être près de cette dinde qui t'influence. La bêtise doit être contagieuse à mon avis. Son ton, jusque là moqueur, se durcit et ses yeux se plissèrent tandis qu'il attaquait là où ça fait mal. Il n'aurait jamais dit ce qu'il s'apprêtait à dire en temps normal, mais la colère prit le dessus.Franchement Joyce, je n'arrive pas à croire que tu puisses être aussi stupide. Tu penses vraiment que ma dignité s'est envolée à cause d'une assiette de bolognaise ? Tu penses vraiment que je sois si superficiel, qu'une tâche sur un morceau de tissus, aussi beau soit-il, suffise pour me briser. Mais, ma toute belle, ma dignité est toujours présente à l'instant où je te parle, je me sens digne et fier malgré les immondices qui me couvrent et vos paroles. Tu sais ce sur quoi on devrait vraiment s'interroger ? TA dignité ! Où est-elle ? A oui je sais, tu n'en à plus. Tu t'en es débarrasser la première fois que tu t'es agenouillé sur le sol crasseux des WC pour te faire vomis, la tête dans le trou que tu as si bien décris. Dis moi, qu'est-ce que ça fait de se détester tellement, qu'on en est réduit à ça ? Où quand on s'endort le soir, le ventre creux et ne rêvant que de dévaliser le frigo, hum ? Ah oui, elle est belle ta dignité. Mais, je veux quand même te remercier. Et te mettre à l'image de tes amies.

Il se saisit d'un bol de soupe à la tomate refroidit qui trainait sur le comptoir depuis Chanel savait quand et, avec douceur et précaution, renversa son contenu sur la jeune fille, tâchant irrémédiablement son uniforme. Une fois terminé, il recula pour admirer son œuvre. Il devait avouer que c'était un spectacle assez macabre, cette fille couverte de liquide rouge sang. Le blond ignora la brève culpabilité qui le traversa. Joyce lui avait demander de rentrer dans la moule, et bien il faisait, à sa façon.

-Désolé de te contredire Savannah, mais le rouge lui sied bien mieux que le jaune !

En se tournant vers la blonde, son regard tomba sur la nouvelle arrivante et sa joue d'un rouge douloureux. Il ne la connaissait pas mais il avait apprécié les compliments qu'elle lui avait adressé, et puis elle avait pris leur défense ! Le blond ne pouvait pas la laisser tomber ! Et il avait lui même un compte à régler avec Brooklyn.

- Ah, Blondasse-sur-ressort, chaque paroles sortant de ta bouche ne fait que confirmer ton manque totale d'imagination et d'intelligence. En quoi est-ce que je mens en m'habillant cette manière ? Tu ne penses pas que le vrai mensonge serait de cacher qui je suis derrière les vêtements «normaux », et franchement hideux, de ton petit monde étriqué ? Qui t'as dit que je voulais me faire une place dans ton monde ? Si tu étais si merveilleuse que cela, tu ne chercherais pas à le faire non plus, tu chercherais plutôt à créer ton monde. Je conçois cependant que de tels concepts philosophique te soient étrangers, vu la renommé légendaire de ton brillant esprit ! Se disant, il la regarda de haut en bas, se saisit d'une banane, qu'il éplucha, et d'un geste nonchalant, étala le fruit sur le visage, rouge de coulis, de la blonde. Il déposa la pelure du fruit sur ses cheveux. Wahoo, on a trouvé une couronne digne de ton rang ma princesse ! Peut-être que ça t'aidera à trouver qui tu es ! Enfin, j'en doute vu que tu n'as pas encore compris que j'étais androgyne, même si je ne suis pas sur que tu puisses saisir un tel mot !

Ayant enfin fini, le garçon se recula, regardant l'état déplorable dans lequel se trouvait les trois cheerleader. Haussant les épaules, il s'en désintéressa rapidement, comme si elles n'avaient été que des insectes, et se tourna vers Kourtney, le regard plus chaleureux.

-Désolé de ne pas t'avoir répondu tout à l'heure, j'ai été un peu occupé comme tu vois. Merci pour ma veste mais ne t'inquiète pas, j'en referais une en un tournemain ! Je t'en ferais une aussi si tu veux, je vois déjà quel style pourrais t'aller. A Savannah aussi d'ailleurs. Il faudrait en discuter quand on en aura fini avec ses furies ! D'ailleurs, ta joue va bien ?
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MessageSujet: Re: 05. A couvert !   05. A couvert ! EmptyVen 10 Juin - 19:39

Il y a quelques dix minutes de cela … Joyce vous aurait dit qu'elle avait la situation sous contrôle et que tout allait pour le mieux. Ex-meilleurs amis ou pas, la jeune cheerio comptait bien réduire Savannah et Glenn à néant. Deux pour le prix d'un, on aurait bien dit que c'était son jour de chance aujourd'hui. Et que personne ne pense qu'elle ressentait un quelconque pincement au coeur en faisant cela, elle leur avait donné sa chance, à Savannah comme à Glenn et qu'est-ce qu'ils avaient faits ces deux idiots ? Ils avaient osé dire non. Parfait. Mais le problème, c'est qu'il y avait des conséquences … Il y avait toujours des conséquences et ça Joyce était mieux placée que n'importe qui pour le comprendre. Et elle allait le leur faire payer, à tous les deux. Enfin … C'est ce que la brune aurait fait si Kourtney n'était pas arrivée à ce moment précis. C'était bien la seule personne qui pouvait fait perdre son sang froid à Joyce, entre les deux jeunes filles, il y avait bien plus qu'une simple animosité. Elles en étaient déjà venues aux mains et il était certain que Joyce n'attendait qu'une bonne occasion pour recommencer. La bonne et parfaite occasion … Cependant, comme leur de lors première rencontre, Kourtney lui coupa l'herbe sous les pieds et avant que la brune ait eu le temps de répliquer, elle se retrouva couverte d'un liquide visqueux. La garce pensa Joyce … C'était certain … Kourtney Da Silva allait payer d'une manière ou d'une autre.

Ce qui se passa ensuite relevait du plus grand mystère. Honnêtement, Joyce bouillonnait littéralement de rage et lorsqu'une autre assiette fut renversée sur la tête de quelqu'un, elle cessa de réfléchir et de se contenir. Ils avaient osé souiller son uniforme, ils allaient tous mordre la poussière : Glenn, Savannah, Kourtney, peut importe leur nom, tout ce qui comptait c'est de leur rendre l'appareil. C'est ce que Joyce fit une fois que Glenn eut finit de parler, s'emparant de tout ce qu'elle pouvait atteindre pour le lancer à la figure de ces trois idiots qui croyaient prôner la liberté. Et, tout en balançant du soda sur le sac de Kourtney, elle les toisa d'un regard mauvais avant de faire demi tour et de ramasser son sac qui était tombé par terre. Joyce devait avoir l'air absolument magnifique comme ça, avec du yaourt et autres aliments sur son uniforme. Même ses chaussures blanches étaient passés par là. Elle s'en fichait complètement, cela n'avait eu aucun impact sur elle, à part de tout simplement l'énerver. Elle avait toujours la tête haute et les fixaient toujours avec cet air méprisant. Et, la brune prit le soin de refaire sa queue de cheval, comme si ce simple geste pouvait apporter un peu de glamour à l'ensemble.

Joyce referma ensuite son sac d'un geste vif avant de reprendre la parole. "Vous savez quoi ? Allez tous vous faire foutre … Parce que tout ce que vous avez gagné … C'est de me mettre en colère. Et vous pouvez rire autant que vous voulez, le cachalot comme vous le dites si bien a beaucoup de temps libre et toujours pas besoin de loosers dans votre genre." Est-ce que Joyce était en train de se diminuer ? Non, elle disait la stricte vérité. La brune savait parfaitement que c'était trop tard pour faire marche en arrière. C'était mieux d'être détestée qu'aimée ? Parfait. Joyce avait très bien saisi l'adage et tout ceux qui ne voulaient pas faire l'effort de changer pour elle … Eh bien elle allait leur dire adieux. Et tous ceux qui trouvaient encore matière à rire ? Elle allait leur couper l'envie. "Vous êtes tous pathétiques et vous ne valez pas mieux les uns que les autres. Kourtney, s'il te plaît descend de ton nuage et admets que tu ne seras jamais reine. Pitié fais le ou c'est moi qui viendrait t'y déloger. Brooklyn, j'espère qu'on pourra être amies mais tu vas devoir faire mieux que ça pour m'impressionner et Lauren à l'avenir manifeste ta présence un peu plus tôt … Quand à vous deux …"

Joyce se tourna vers les deux qu'elle n'avait pas cité, pivotant sur elle-même, ces baskets couinant dans les restes d'un yaourt. Tant pis … Pas besoin d'être classe pour dire ce qu'elle avait à dire. "Je ne vois pas pourquoi est-ce que je gaspille ma salive pour vous deux … Vous n'êtes que des hypocrites avec vos beaux discours sur l'acceptation et tout ce beau blabla … Pourquoi est-ce que vous avez autant de mal à admettre qu'on peut volontairement vouloir se battre pour cet uniforme ? Qu'est-ce qui vous donne le droit de dire que je suis superficielle ? Ou grosse ? Ah oui j'oubliais … Vous êtes des modèles de perfection tous les deux. Maintenant excusez moi tous pendant que je vais vomir pour gommer le mauvais goût de cette conversation." Ceci étant dit, Joyce pivota une dernière fois sur elle-même avant de sortir du self. Direction la teinturerie la plus proche … Pour sauver ce qui restait de son uniforme.
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