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 05. The Jonas' effect

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Cassandra Hamilton
Cassandra Hamilton
Age : 26 ans
Occupation : Co-directrice de la LPA et coach des Second Chances
Humeur : Déterminée
Statut : Célibataire
Etoiles : 1304

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Chanson préférée du moment : Brave - Sara Bareilles
Glee club favori : Second Chances
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MessageSujet: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptySam 12 Fév - 15:16

"Bon les filles... et le garçon... nous sommes aujourd'hui assignés d'une mission délicate mais pas des moins cruciales. Mon père, pasteur de l'église tant renommée de Lima, m'a confié cette boîte. Vous vous demandez ce qu'il y a dedans. Eh bien ce sont des bagues de pureté. La bague de pureté est un signe de voeux de chasteté jusqu'au mariage. C'est la base de notre enseignement. Tout d'abord portez la fièrement."
Sur ces mots, Cassandra, présidente du Club de Chasteté du lycée de McKinley distribua à chaque membre une bague que ces derniers s'empressèrent d'arborer à leur main droite... ou gauche, peu importait.
"Vous avez de la chance d'appartenir à ce Club, car pour vous les bagues sont gratuites." ajouta-t-elle en hochant inlassablement la tête, tandis que des applaudissements plus que pudiques retentirent. "Je vous assigne à chacun une boîte de 10 bagues. Ce qui fait un total de 50 bagues. Chacune devra être vendue au prix de $2 et l'argent sera remise à l'église de Lima qui saura la consacrer honorablement." Du moins c'était ce que supposait Cassandra. Elle accordait une confiance quasi aveugle à l'église car cette dernière, peu importe ses choix, les faisait en fonction de l'humeur de Dieu. Si elle ne pouvait avoir confiance en Dieu, elle ne pouvait avoir confiance en personne.
"Mon père m'a conseillé, pour les vendre facilement, d'user de nos meilleurs dons d'orateur. N'hésitez pas à affirmer aux filles de ce lycée qu'elles ne sont que de simples objets aux yeux des garçons, de simples objets bons à satisfaire leurs besoins les plus malsains. Mais ça ne devrait pas être ainsi. Car si nous attendions la bonne personne, jamais nous aurions de remords." avisa-t-elle. Cassie n'était cependant pas assez naïve pour croire que tous les élèves en useraient à des fins strictement symboliques. Ils s'en amuseraient même. Mais tant pis pour eux, elle se fichait totalement du pourquoi et du comment, tant qu'ils payaient pour sa cause. "Et n'oubliez pas, Dieu vous observe." dit-elle enfin, tandis que les élèves se dispersaient dans les couloirs bondés du lycée.

Entre la salle du Club d'abstinence et les couloirs, il y avait un énorme fossé. Si Cassie le pouvait, elle ne le franchirait jamais. Mais elle aspirait plus ou moins secrètement à resserrer l'étau entre les deux mondes : le monde réel, et le monde qu'elle croyait et qu'elle voulait réel. Portant soigneusement sa petite boîte, les cheveux dans le vent, elle ne manqua jamais de se faire renverser. Au contraire, c'était comme si une entité invisible la protégeait de toute atteinte personnelle... Dieu. Il savait à quel point ce moment était important dans la suprématie du Club de Chasteté à McKinley. C'était le début de l'évangélisation. Le début d'une nouvelle ère que Quinn, l'ex présidente, n'avait pas su entamer et, au contraire, avait souillé de son incompétence et de sa luxure. Cassie ne pouvait s'empêcher sans cesse de la blâmer d'avoir légué à ce Club un goût amer et une réputation corrompue. Si seulement le principal l'avait écoutée lorsqu'elle avait clamé être plus à même de diriger ce groupe. Elle ne lui en voulait pas, il faisait toujours les mauvais choix. Et il était certainement la dernière personne qu'elle se devait d'aider et de comprendre. Après tout, il avait déjà eu sa chance, il avait au moins 50 ans, la vie était derrière lui. Du moins c'était ce que pensais Cassandra.

Il était presque midi. A cette heure, les animaux... les élèves de McKinley se dirigeaient avec ardeur et fougue vers la cafétéria, n'hésitant pas à s'écraser les uns les autres sur le chemin. Mais Cassandra était comme... immunisée. Elle était parvenue au point de restauration sans encombre tandis que la cloche n'avait pas encore sonnée. Quelques élèves étaient déjà présents, les moins téméraires, ceux qui préféraient manger avant plutôt que de subir les remontrances des plus populaires. Cassandra se fichait un peu de leur sort en cet instant, tout ce qu'elle se disait c'était qu'ils étaient les plus vulnérables et les plus faciles à persuader.
"Bonjour je..."
"Pas intéressée !"

"Bonjour... d'accord je m'en vais." *cette fille a une tête de psychopathe, je serais pas étonnée qu'elle soit une âme réincarnée d'un bourreau de Jésus.*

Plutôt maligne, Cassandra se dirigea vers une pauvre fille qui, seule, s'apprêtait à déjeuner. "Bonjour excuse-moi de te déranger. Je suis Cassandra Hamilton, Présidente du Club de Chasteté du lycée. Afin de promouvoir l'abstinence chez les jeunes dont la conduite est naïvement dictée par les médias, notre paroisse a décidé de mettre en vente ces bagues de pureté qui sont un gage d'abstinence jusqu'au mariage..." "C'est combien ?" "$2."
Après avoir précieusement rangé le billet, Cassandra s'éloigna, fière de sa prestation. Les jeunes étaient si facilement manipulables. C'était regrettable qu'ils le soient par les films X et les clips sans mesure qui passaient sur MTV.

Plus que 9 bagues... soupira la jeune vierge. Plutôt refroidie par son expérience dans la cafétéria, elle se dirigea d'un pas déterminé vers les casiers. Parfait, se dit-elle lorsqu'elle aperçut une élève qui n'étaient pas protégée par un bouclier impénétrable d'amis.
"Bonjour excuse-moi de te déranger. Je suis Cassandra Hamilton, Présidente du Club de Chasteté du lycée. Afin de promouvoir l'abstinence chez les jeunes dont la conduite est naïvement dictée par les médias, notre paroisse a décidé de mettre en vente ces bagues de pureté qui sont un gage d'abstinence jusqu'au mariage. Il faut savoir que 8 femmes sur 10 regrettent d'avoir livré leur intimité à un garçon qui, apparemment ne leur convenait pas. Se préserver jusqu'au mariage est un moyen de se respecter soi-même et de respecter son corps. De plus il est scientifiquement prouvé que se livrer aux plaisirs charnels pour la première fois lors de sa lune de miel décuple les sensations. Tout ça pour dire que, porter cet anneau est un signe de pureté de l'esprit et de l'âme et que, de nos jours, c'est une rare qualité."
Cassandra avait enfin terminé son monologue. A en juger par l'air désintéressée de son interlocutrice, elle aurait mieux fait de garder sa salive pour une meilleure occasion. Elle avait pourtant sortis ses plus beaux arguments... ceux qui provenaient tout droit de son imagination. Vraiment, 8 femmes sur 10, vous y avez cru ? Et le fait que se livrer la première fois aux plaisirs charnels durant la lune de miel décuple les sensations... non, Cassandra offrait simplement aux gens ce qu'ils voulaient entendre. C'était malhonnête, mais c'était pour la bonne cause.


Dernière édition par Cassandra Hamilton le Sam 7 Mai - 14:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptyDim 13 Fév - 14:27

    « Mon dieu ce que les garçons peuvent être bêtes ! ». Elle ne pouvait pas imaginer que cette pensée irait directement dans la tête de Cassandra Hamilton.
    Soupirant à cette pensée, Katia observa la porte de son casier, contrariée : elle état rouge de slushy. Pourtant, elle ne faisait pas partie des Glee Clubs cette année ! Mais elle avait une petit idée du pourquoi du comment. Quelques jours plus tôt, un garçon de l’équipe de foot l’avait dragué assez lourdement et Katia l’avait rembarré assez directement, ce qui n’avait pas l’air du tout de lui plaire. Katia savait que refuser les avances des garçons populaires allait être susceptible de lui causer quelques ennuis, mais vu que quelques jours étaient passés, elle avait plutôt pensé qu’il avait trouvé une autre proie … jusqu’à ce qu’elle veuille poser ses affaires de physique dans son casier. Elle aurait pensé qu’il aurait lancé des rumeurs sur elle, qu’elles auraient reçus des regards noirs mais elle s’en fichait de ça. Mais là … elle allait devoir le nettoyer son casier, et durant sa pause déjeuner. Maudit Michael …

    Les couloirs se vidaient peu à peu pour se diriger vers le réfectoire. N’ayant pas beaucoup déjeuné ce matin, elle les enviait de pouvoir se ruer vers les pizzas. Katia était aller dans les toilettes les plus proches et avait emporter le rouleau de papier toilette d’une des cabines. Elle avait remplit sa bouteille d’eau du robinet et commençait son nettoyage de printemps. Elle avait essayé le surplus de slushy à la fraise de la porte de son casier, et finirait de l’astiquer à la fin. Car avec les fentes de la porte, c’était obligé qu’il y en ait à l’intérieur. Et lorsqu’elle l’ouvrit … bingo ! De gros morceaux de glaces pillés rouges tombèrent sur sa blouse de chimie blanche, à l’avant de son casier. Katia secoua la tête, navrée par tant de bêtises puis regarda au fond de son casier. Fort heureusement, rien n’avait touché ses livres et classeurs, il n’y aurait que la porte et l’entrée de la boite en fer à nettoyer. Au boulot ! Mais à peine qu’elle avait enroulé sa main de papier, une blonde vint à son niveau pour lui sortir un monologue digne des meilleurs vendeurs de bible. Elle était bien la fille de son père !

    « Et moi je ne te pardonne pas de me déranger. »

    Katia continua à nettoyer son casier, et n’accorde pas un seul regard à la Présidente. Inutile qu’elle se présente, tout le lycée connaissait bien son nom et ce n’était pas bien jouissant lorsqu’on entendait à quoi était assimilée son nom : sainte-nitouche, folle furieuse, fille du couvent, femme de Jésus. Ca avait bien fait rire Katia qui se contentait d’observer la paria de loin, même si jour après jour, elle en devenait une elle aussi à cause de son attitude déplorable. Mais Katia aimait se dire qu’elle l’avait choisis contrairement aux vrais paria du lycée.

    Pendant son petit discours, Katia agrippa forcement la porte de son casier. Comment osait-elle lui dire ça ? Certes, elle ne pouvait pas le savoir, mais même, elle ne trouvait pas ça très subtile de venir voir une fille et la critiquer ouvertement, pour lui refiler ensuite une de ses satané bague. Katia baissa les yeux vers la boîte ouverte de Cassandra et eut un sourire lorsqu’elle vit qu’elle était encore pleine. Elle ne s’était pas imaginée qu’en réalité il en manquait une, qu’une pauvre fille s’était faite avoir pour le discours bien prononcé de mlle Hamilton. Katia eut un petit rire, il était bien préparer son discours n’empêche ! Certes, elle n’était pas assez naïve pour tomber dans le panneau et connaît bien assez les garçons pour accorder une part de vérité à Cassandra, mais soyons sérieux, qui ne couchait pas avec son copain de nos jours ?

    « Et donc ce très beau discours nous mène, à … ? »

    Puis Katia regretta sa phrase. Elle avait bien vu ses bagues, mais Cassandra le nes avait pas encore mentionner. Katia leva la tête, un regard un peu effrayée par ce qui allait sortir de la bouche de Cassandra, pour constater, qu’en effet, un grand sourire avait envahit son visage. Et merde ! Elle croirait qu’elle serait intéressée maintenant. Elle aurait du le dire avec encore plus d’ironie, mais pas sure que mlle Jésus l’aurait compris. Elle était tellement dans sa bulle !

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Cassandra Hamilton
Cassandra Hamilton
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptyDim 13 Fév - 17:34

Même si Cassandra avait, en l'espace d'un instant, eu la vague impression d'être un parasite, elle n'en restait pas moins fière de sa prestation. Sa "cible", au départ totalement hermétique à son discours, avait l'air d'y avoir adhéré. Elle qui disait ne pas vouloir la pardonner de son intrusion dans son petit cocon de mauvaise foi. D'ailleurs, au départ Cassie n'avait pas remarqué à quel point elle était occupée à nettoyer son casier de... cet étrange substance rouge et collante. Cassandra n'ignorait pas la nature de cette substance. C'était ce en quoi se transformait la glace pilée une fois qu'elle s'était assez imprégnée de son hôte. C'était difficile à croire, mais depuis le début de l'année Cassie n'en avait reçu aucun. Quatre mois d'immunité. Ses prières quotidiennes estivales avaient finalement portées leurs fruits. Elle aurait bien demandé à cette pauvre fille de venir prier avec elle la prochaine fois, mais quelque chose lui disait que c'était fortement inconvenant. Tant pis pour elle, au moins elle avait tout le loisir de s'occuper pendant que miss Hamilton débitait ses meilleurs arguments. En plus, elle n'avait pas l'air si irritée, elle avait même un sourire franchement déconcertant qui pendait à ses lèvres. Cassie avait du mal à discerner si c'était ce genre de sourire moqueur ou plutôt intéressé et flatteur. Mais le doute s'évanouit lorsqu'elle lui demanda où tout ceci menait. La jeune vierge esquissa un rictus sans détacher son regard de son interlocutrice. Soit elle était clairement débile, soit elle n'avait rien écouté de ce qu'elle avait dit. Mais ça Cassandra se garda bien de lui en faire part.

Facheuse habitude que celle de croire que les mêmes paroles ont le même impact sur tout le monde. Cassandra aimait se savoir importante et influente, mais parfois l'ignorance des élèves lui faisait un sincère pincement au coeur. Les pauvres étaient tellement lobotomisés qu'ils ne savaient plus réfléchir par eux-mêmes. Tout devait leur être mâché et injecté directement dans la bouche. C'était une image immonde que la jeune fille chassa rapidement de son esprit.
"Oh excuse-moi, j'ai clairement surestimé ton sens de la déduction." dit-elle en toute franchise sans même se rendre compte qu'elle venait d'agir comme une peste finie. "Ce sont les bagues dont je parlais." ajouta-t-elle en agitant presque la boîte sous le nez de l'élève. "Notre paroisse collecte des fonds et en profite pour faire d'une pierre deux coups en diffusant un message spirituel. Concrètement ces bagues coûtent $2 chacune, mais leur prix est plus symbolique. Il faut les payer de son abstinence jusqu'au mariage. Ne te sentirais-tu pas plus rassurée de sortir avec un garçon qui porte cette bague ? Et tu sais qu'en plus les frères Jonis en portent une ?" dit-elle toute fière de sa référence. Elle ne savait absolument pas qui étaient ces Jonis Brothers, elle avait seulement entendu plus tôt dans la cafétéria une fille arborer sa bague en disant qu'elle avait la même qu'eux. Sûrement étaient-ils très influents chez les adolescentes. Et au moins ils étaient tout à fait respectables s'ils portaient une bague de pureté. Bien plus que ces filles qui se trémoussaient dans les télévisions des magasins du centre ville. Sur leur front était clairement écrit "putain". A chaque fois qu'elle passait à côté, Cassie accélérait le pas en priant pour elles à Dieu. Tout le monde n'avait pas les moyens de se payer à manger après tout.

"Enfin bref, $2 c'est toujours moins cher qu'un disque de toutes ces musiques outrageuses qu'on entend à la radio."
Cassandra n'en savait rien à vrai dire. Sa radio n'avait qu'une seule station, celle qu'animait le pasteur le plus reconnu du pays, et sa télé ne possédait que les chaines principales avec un code d'accès pour chacune. Quand elle y pensait, sa conduite était clairement dictée et contrôlée par ses parents. Mais elle se persuadait que c'était avant tout un choix personnel.

"Pour $2 je peux même t'aider à nettoyer... ça." avoua-t-elle enfin avec un sourire tellement candide qu'il faisait peur. En réalité, elle l'aurait aidée gratuitement. Mais c'était tellement mal vu d'apporter une aide désintéressée de nos jours.
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptyLun 14 Fév - 1:08

    A ce moment précis, quelle soit croyante ou non, Katia en voulait beaucoup à Dieu. Lui coller cette débile, non mais même si elle avait commis un meurtre, Dieu avait pas été sympa sur ce coup là ! Katia la regardait avec mépris, à chaque parole insensée qu’elle disait lorsqu’elle ouvrait la bouche. Mieux vaut se taire plutôt que dire des conneries, mais apparemment personne n’avait appris cette phrase à Mlle Hamilton. Katia ignora la phrase qui se voulait méchante sans le vouloir, estimant que de toute manière, celle qui se mettait plus le doigt dans l’œil c’était Cassandra bien qu’elle ne le sache pas.

    Katia baissa les yeux vers les bagues et auraient voulu éclater de rire. Non, sans blague ? Katia pensait que c’était des ronds pour des mini serviettes. Encore une fois, elle aurait voulu foutre une tarte à Cassandra lorsqu’elle parla de garçon plus rassurant et aurait bien voulu qu’elle fasse une petite cure d’évangélisation à un certain Bill Smith mais là n’était pas la question, Katia ne préféra pas y penser et continua d’agripper forcement la porte de son casier, sentant la marque de celle-ci laisser une trace sur sa main à force de la maintenir si serrée dans sa main. Finalement, Katia la lacha, sans regarder sa main qui était endolorie, croisa ses bras et se tourna vers son interlocutrice

    « Et donc tu voudrais me vendre une de tes bagues pour que je reste la fille pure que je suis jusqu’au mariage ? Désolé, le toc me file des allergies. »

    Katia eu un petit rire, mauvais comme à son habitude. Parfois, elle se disait qu’elle devrait rejoindre les Cheerios, son coté mesquin aurait parfaitement sa place là-bas et ses talents de danseuses seraient mis en avant. Mais elle n’avait plus envie d’être en au de la pyramide sociale et encore moins de côtoyer les filles hypocrites qu’étaient les Cheerios. Quitte à recevoir du slushy sur son casier.

    « Tu penses pas que tu devrais vendre des gâteaux plutôt que ces machins ? Ca ferait plus plaisir à l’acheteur et tu récolterais beaucoup plus d’argent pour ta chère paroisse. »

    C'est vrai ça. Si elle vendait un cupcake, elle lui aurait filer, ses deux dollars. Là, pour sa bague de pureté, elle pouvait se toucher. Excusez moi, elle pouvait aller se faire voir. Bien entendu, elle aurait pu lu filer ses deux dollars et jeter sa bague à la poubelle, mais Katia n'était pas prête à cautionner l'attitude de Cassandra. Vendre pour la bonne cause, oui , évangéliser des ados en plein péchés, non. C'était peine perdue, on est en Amérique quand même !
    Katia aurait voulu éclater de rire une nouvelle fois lorsqu’elle entendit « Jonis Brother ». Qu’elle pouvait être mignonne parfois ! Totalement déconnectée du monde. Ca en était presque touchant. Presque j’ai dis.

    « Mais Cassandra, on sait tous que Mr Jonis se tape Ashley voyons ! »

    Voir le visage de Cassandra se tordre de stupeur peu à peu fit un énorme bien à Katia. Elle lui avait cassé les pieds pendant 5 minutes, elle pouvait bien avoir une petite revenge personnelle. Elle rajouta une couche, histoire de tester les réactions de Cassie.

    « Mais non voyons, on achète plus on télécharge maintenant. »

    Elle aurait voulu rajouter « illégalement » à la fin de sa phrase pour choquer encore une fois Cassandra – en fait c’était plutôt marrant comme jeu ! – mais c’était déjà sous entendu. Sauf si elle aussi avait « clairement surestimé son sens de la déduction. ».
    A la suite de ça, Katia la regarda d’un regard noir lorsqu'elle lui proposa son "aide". Si le sourire de Cassandra se voulait candide, Katia l’avait plutôt perçu comme moqueur et hypocrite, comme lorsqu’on retourne le couteau dans la plaie. Katia avait reçu du slushy, Cassandra non et c’était comme si Cassandra le lui pointait du doigt. C’est donc froidement et agressivement que Katia lui répondit.

    « Je peux le faire seule. »

    Katia jeta dans un sac en plastique le papier toilette utilisé pour enlever le slushy fondu, bien qu’elle aurait bien voulu le balancer à la gueule de Cassandra. Et puis vu qu’elle l’avait énervée et qu’elle était lancée, Katia ne garda pas ce qu’elle avait en elle, préférant dire ses quatre vérités à miss Paroisse. Elle qui se voulait si intouchable et irréprochable, Katia trouvait qu’elle était en fait bien mauvaise, la Hamilton.

    « Et moi je pense que ce n’est pas très honnête de ta part. Les filles au lycée sont très très influençable. Regarde, il y en a même qui en achète parce que Joe Jonas en porte une ! Et dire que le faire après le mariage décuple le plaisir ? Blague, ça fait encore plus mal vu que t’as pas « essayé » avant. »



Dernière édition par Katia Hammersmith le Ven 22 Avr - 19:27, édité 1 fois
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Cassandra Hamilton
Cassandra Hamilton
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptySam 19 Fév - 15:45

Cassandra était une menteuse. Et personne n'était censé ignorer, même pas elle, que le mensonge était un péché mortel. Elle se rassurait pourtant en se disant qu'après tout, rien de ce qu'elle ne pouvait dire n'était un obstacle à la charité. Au contraire, elle en faisait l'apologie, même si pour cela elle devait dire ce que les autres voulaient entendre, que ce soit la vérité ou non. De toute façon, Cassie faisait une interprétation très personnelle des textes sacrés. Si cela n'en tenait qu'à elle, elle pourrait même les réécrire à sa façon : celle qu'elle croyait être la meilleure. Il y avait tellement de questions auxquelles elle n'avait pas de réponses qu'il lui était difficile de croire que tout ce qu'on voulait bien leur enseigner sur l'Histoire était une entière vérité. Les gens dissimulaient des choses, dans le but de ne pas entièrement corrompre et bouleverser les âmes. C'était ce qu'elle faisait... ou du moins ce qu'elle croyait faire.
Mais cette fille - dont elle ignorait encore le nom - était presque maléfique. Elle était totalement fermée à la bonté, hermétique à la charité, enfermée dans son propre mensonge. Cassandra était prête à l'aider, mais chacun de ses sourires se voyait disparaitre face à la mesquinerie et au mépris de son interlocutrice. Mais au fond, elle ne lui en voulait pas. Dieu avait des plans pour tout le monde, et s'il avait fait de cette fille un monstre aux émotions inexistantes, c'était peut-être pour lui montrer que son attitude négative la mènerait à sa perte.

Cassie ouvrit de grands yeux lorsque la fille lui avoua que le toc lui donnait des allergies. Supposait-elle que leur paroisse n'était faite que de carton ? Il était vrai qu'au départ Cassandra n'avait pas cillé lorsqu'on lui avait ordonné de vendre ces bagues $2 l'unité, après tout, les élèves de McKinley n'étaient pas forcément les plus riches et les plus chanceux de l'état, mais plus tard, alors qu'elle contemplait son anneau, se souvenir du prix lui avait fait un drôle de choc. N'était-elle qu'un instrument de corruption ? Son visage commença à rougir légèrement. Elle sentait la température de son corps grimper, comme si prise d'un soudain coup de chaud. Ce n'était pas de la colère, c'était de la honte. Mais la pauvre fille n'était pas au bout de ses surprises.
"Des gâteaux ?" dit-elle apparemment interloquée. "Pour promouvoir l'obésité chez les jeunes ? J'ai des meilleures aspirations."
Cassandra n'avait pas chancelé. Elle qui 3 ans plus tôt était la fille qui se faisait marcher sur les pieds tout en gardant la tête haute avait, depuis son entrée au lycée, décidé de garder la tête haute tout en laissant ses pieds à l'abri des piétinements. Malgré tout, même si l'idée de la diablesse aurait pu trahir son bon fond, Cassandra sentait bien cette pointe de mépris qu'elle laissait transparaitre sans arrêt. Comme si la quête dans laquelle elle s'était aventurée était vaine.

Par la suite Cassandra fronça les sourcils si fort qu'elle sentait sa peau se tordre. Ashley ? Qui était Ashley ? Et que voulait-elle dire par "on achète plus on télécharge" ? Était-ce une manière détournée de lui dire qu'elle était une voleuse ?
"J'ai ne sais pas du tout de quoi tu parles, mais je suppose que c'est une bonne chose." dit-elle en faisant la moue. Elle ne savait même plus pourquoi elle était là à parler avec une sourde. En plus de ça, elle refusa son aide. Visiblement cette fille était totalement dérangée. Et curieusement, la question que se posait Cassie c'était : pourquoi ? Pourquoi était-elle comme ça ? Surtout qu'à cet instant, rien de ce qu'elle pouvait dire ne l'intéressait vraiment. En fait, elle voulait simplement vendre ses 9 bagues pour rentrer ce soir fièrement chez elle et raconter ses prouesses à son père.

Apparemment irritée, la fille ne tarda pas à lui dire ses quatre vérités. Tout ceci devant le visage totalement impassible, bien que profondément choqué et offensé de Cassandra. Elle lui disait qu'elle n'était pas honnête, comme si elle l'ignorait. Cassandra roula des yeux. C'était comme dénoncer au grand jour ses péchés. Elle qui gardait pour elle ses sacrilèges pour ensuite se repentir en toute innocence, elle venait d'être dénoncée devant Dieu.
"Tu n'as aucune idée de ce qu'est l'honnêteté. N'est pas honnête celle qui croit blesser les autres en leur disant la vérité. C'est accepter sa condition. Et toi tu te mens à toi-même... Tu sais je crois qu'il y a une part de Bien et de Mal en chacun de nous. Et toi, tu as tendance à laisser le Mal te dicter ta conduite." dit-elle en la fusillant du regard. "Et si ta parole est plus avérée que la science, qu'est-ce que tu fais dans ce lycée à nettoyer ta fierté avec du papier toilette ?"

Cassandra se sentait personnellement attaquée. Heureusement pour elle, elle avait toujours pu jouir d'une répartie cinglante qui, au fond, ne se voulait pas méchante. Et... avait-elle dit Joe Jonas ? Oui c'était ça, c'était bien Jonas ! Un instant Cassie se sentit terriblement idiote. Comment pouvait-elle la prendre au sérieux à présent ? En réalité, Cassie avait beaucoup de choses à apprendre sur le monde.
"Tu refuses l'aide de Dieu parce qu'il t'a tourné le dos une fois. Il y a une raison à tout. Tu devrais réfléchir à ce qu'il a voulu t'enseigner au lieu de te laisser corrompre par le Diable. En réalité ce n'est pas le toc qui te file des allergies, c'est ton âme maléfique qui est allergique à la pureté et à la bonté."
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptyMer 9 Mar - 23:01


    A la réaction de Cassandra, Katia eut un petit sourire. Non pas un sourire compatissant, plutôt du type sournois. La voir baisser les yeux vers sa boite et se rendre compte qu’en effet 2$ équivalait à une glace. Une glace ou garder sa virginité ? Moi je choisirais la glace pour ce même prix. Et Katia la même. Si 2$ n’allait pas la ruiner, elle n’allait certainement pas les céder pour faire plaisir à Cassandra, bien qu’elle hésitait presque à lui fourrer deux billets dans sa main pour qu’elle lui foute la paix. Mais ça serait céder à la facilité.

    « Ce n’est pas un gateau qui va rendre l’Amérique obèse mais plutôt toutes les cochoneries dont on nous gave. Bref ce n’est pas le sujet de discussion. En tout cas, ça aurait eu plus de succès que ces … anneaux. »

    Katia jeta un nouveau regard en biais vers la boite encore pleine. En effet, si elle en vendait autant qu’à la dernière vente de cupcakes, elle aurait fait fortune. Quoi qu’ils n’y auraient certainement rien dedans, contrairement à la kermesse de Noël. En y pensait, elle était complètement déchirée ce jour-là, elle aurait mieux fait de rester coucher. Mais c’était marrant ! Et ça lui avait permis de se rapprocher de Robbie. Ce garçon lui plaisait bien, et c’était bien le seul qui lui ait fait oublier Jesse St-James. Enfin pas totalement oublier, on n’oublie pas l’homme de sa vie, comme pour Christine & Andrew, mais il était juste mit entre parenthèse. Il a qu’à oublier sa petite Rachel tout seul ! Elle n’était pas un prix de consolation puf. De toute manière, avec de la chance, dans quelques mois, elle s’envolerait sur la côté Ouest et lui continuerait de rester à Lima pour guetter Rachel durant sa dernière année.

    A travers les fentes de la porte de son casier, Katia pouvait voir Cassandra à travers. Ce faisait un peu confessionnal n’empêche, avec le prête derrière une grille et le pécheur dans son petit box. Si Katia ouvrait la porte de l’autre côté qui la bordait, on y croirait carrément. En tout cas, Cassandra se prêtait très bien au jeu. Elle avait l’esprit pour : traduisez elle est complètement marteau.

    Qui était Ashley ? Katia aurait bien voulu lui rire au nez. Comme toute adolescente de son âge, à l’intelligence plus ou moins limitée, Katia dévorait les magasines de filles remplis de potin débiles sur des stars aux sourires Colgate. En même temps, Katia ne pouvait attendre mieux d’une fille qui parlait des « Jonis » Brothers. Que Cassandra ne s’y connaisse rien en star – et en fringues par la même occasion – très bien. Mais elle commençait doucement mais surement à la gonfler à lui faire sa morale à deux balles. L’honnêteté ? Pour qui elle se prenait celle là ? Comme si elle y connaissait quelque chose ! Cette pauvre petite était complètement manipulée par son église et ses croyances, Katia en aurait presque eu pitié.

    En fait non. Après ce qu’elle lui ait dit, qu’elle aille au Diable ! Est-ce qu’elle sous-entendait qu’elle l’avait bien mérité, qu’elle avait cherché à avoir du slushy sur son casier ? Oh si elle savait cette petite … Katia ne pouvait être impression par son côté candide, c’était fou comme on pouvait être naïve et à côté de la plaque. Si elle avait accepté la proposition du footballer, elle n’aurait certainement pas eu besoin de sa bague de pureté. Déjà qu’elle n’en avait pas besoin, ça serait se mentir à soit même. Et puis même si elle n’avait jamais couché, avait-elle besoin d’une bague pour se le prouver ? Non, décidément non, elle ne voulait pas toucher de près ou de loin à cette bague de vieille fille. Katia ne préféra même pas répondre, et se contenta de jeter son papier plein de slushy aux pieds de Cassandra pour s’en débarrasser, évitant tout de même de la visée, elle n’était pas si méchante. Mais c’était un avertissement : la prochaine fois, ça sera sur toi.

    Elle devait l’avouer, Cassandra avait fait fort. Katia restait complètement sur le cul face aux propos de la jeune lycéenne. Son regard la dévisageait était un mélange de mépris, colère, pitié et ahurissement. Venait-elle de la traiter de démon ou quelque chose de ce genre ? Katia n’en croyait pas ses oreilles. Elle hésitait à lui rire au nez ou lui mettre une patate comme elle l’avait fait avec Abby. Katia aurait bien voulu lui dire au nez, si son envie de lui coller son poing sa gueule n’était pas plus forte. Il fallait bien en contrôler une, mais c’est bien connu, Katia ne faisait jamais dans la douceur donc …

    « Mais je le crois aussi Cassandra. Sauf que je n’ai pas une vision si manichéenne. Je pense plutôt qu’elle est inégalement répartie. Toi par exemple, tu fais ta bonne personne, on va te donner 40% de bonté etc, c’est ton côté blanc. 25% pour ce qu tu crois que tu es – c'est-à-dire une personne fréquentable et digne de confiance – c’est la partie grise. Et les 35% restant c’est pour ton côté langue de vipère ! »

    Katia réfléchit à ce qu’elle venait de dire et essaya de faire son propre calcul : 40% de base grise parce que même si elle était agressive et désagréable, elle restait une personne gentille. 40% encore pour toutes les méchancetés qu’elle a faites et dites, il ne restait donc plus que 20% de bonté ? Deal, elle n’avait jamais pensé avoir autant à vrai dire. 20 vs 40, est-ce que ça change vraiment beaucoup ? C’est le double certes, mais dans l’absolue, pas tellement hein.

    « Et tu sais ce qui me donne encore plus des allergies ? C'est les filles hypocrites comme toi. Si tu n'étais pas si frustrée et si coincée du c*l tu n'aurais pas à vendre ces bagues. Si tu fais ça, c'est que personne ne veut de toi parce que t'es trop space, inapprochable et que personne - oui personne pas garçon ni même une fille - ne veut de toi. En fait j'ai compris, tu es tellement malheureuse que tu essaies de répondre ta peine et ton malheur autour de toi, pour te sentir moins seule. Tu es la personne la plus diabolique que j'ai rencontré Cassandra Hamilton. »

    Certes, c'était gros, méchant et bien bas de sa part, mais Cassandra l'avait bien cherché. Déversée toutes ses paroles haineuses ne lui avait pas fait du bien pour autant. Etrange pour une personne contrôlé pour le mal pourtant, hein ? On devrait lui augmenter son pourcentage de bien (a) Une chanson lui vint alors directement en tête, et oubliant la promesse qu'elle s'était faite de ne plus jamais chanter face à quelqu'un, Katia démarra le refrain de la célèbre chanson de Michael Jackson, modifiant juste le pronom pour qu'il corresponde en fait à la vraie mauvaise perosnne : Cassandra.

    « ♫ Because you're bad, you're bad, come on. You knowyou're bad, you're bad, you know it
    And the whole world has to, answer right now, just to tell you once again,
    Who's bad... ♫
    »


    Katia pointa du doigt son interlocutrice à la fin de refrain.


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Cassandra Hamilton
Cassandra Hamilton
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptySam 19 Mar - 14:22

Contrairement à ce que l'on pourrait croire, Cassandra n'était pas plus manipulée par sa Paroisse et ses parents que l'était la plupart des jeunes à McKinley par les images outrageuses et dégradantes qui passaient à la télévision. Si ç'avait été le cas, elle aurait alors eu le choix de se conformer aux exigences de la foule, se révolter, et affirmer son caractère, mais elle ne le faisait pas, car elle portait ses idéaux chaque jour en présidant le Club de chasteté. Cette fille pouvait croire ce qu'elle voulait, elle se mettait royalement le doigt dans l'œil si elle voyait en Cassandra un pantin manipulé par une organisation qui la prétend être l'instrument de Dieu. Elle était son propre instrument, son propre porte-parole, avant d'être celui de l'Église. D'ailleurs, il lui arrivait d'être en désaccord avec elle. Certains principes lui passaient parfois totalement par dessus la tête... comme le mensonge. En plus de ça, elle qui disait ne juger personne le faisait sans arrêt dans sa tête, et elle le clamait même parfois haut et fort lorsqu'on remettait en question ses convictions. La jeune blonde en face d'elle n'en faisait que l'expérience.
Cassandra ne se voulait pas vexante. En réalité, elle encaissait les coups et avait tendance à riposter avec une force deux fois supérieure. La force des mots étaient bien plus blessante, car elle touchait directement l'âme. Et si la blonde prétendait la connaître, elle se trompait complètement. Cassandra avait longtemps souffert du regard des autres, et elle en avait terminé d'être celle qui se recroqueville face au Mal, elle le combattait directement à la source à présent.

La lycéenne paraissait ahurie, vexée, blessée peut-être. Surprise surtout. Elle venait en une seconde d'avoir le preuve qu'au fond, elle ne savait rien de son interlocutrice. Pourquoi n'avait-elle pas tout simplement dit qu'elle n'était pas intéressée, comme tout le monde ? C'était ça la véritable question que se posait Cassie à cet instant. Voir cette expression de déchirement sur le visage de cette fille ne lui faisait absolument pas honneur. Certaines adolescentes s'en délecteraient, mais pas elle. Et au fond, elle avait bien plus à leur apprendre sur la méchanceté qu'elles n'en savaient, car Cassie l'avait côtoyée toute son enfance. Elle en avait compris toutes les ficelles et savait à présent les contrôler dans une perfection imparfaite.
"Je ne crois pas être manichéenne ma chère...?" dit-elle en laissant planer un doute, histoire que son interlocutrice ne soit pas la seule à être au courant de son prénom. Ça aussi elle aurait pu en être fière : être reconnue dans l'établissement de McKinley. Mais elle savait au fond que c'était son côté étrange et son anachronisme qui faisaient sa (non) popularité, et non ses prouesses de bonté. "J'ai moi-même dit qu'il y a du Bon et du Mauvais en chacun de nous. On dirait qu'à force d'écouter de la musique blasphématoire tu as fini par devenir sourde." dit-elle avec une moue dubitative. Elle baissa ensuite les yeux. Quelque chose lui disait que la vérité que venait de lui balancer Katia sur sa tendance à siffler telle une vipère n'était que le début d'une longue décadence.

Était-ce vrai ? Avait-elle tant de "côté noir" ? Ses yeux fixaient le sol un moment, perdus entre le blanc du linoléum et les gouttes rougeâtres qui le tâchaient. Elle releva ensuite le regard, tandis que Katia continuait à s'emparer de son estime personnelle à chaque débit de phrase. Cassandra avait à cet instant ce sentiment étrange et pourtant commun d'être incomprise. Elle était partagée entre le colère et la frustration, mais surtout, l'indignation de voir que son interlocutrice n'avait vraiment rien écouté et encore moins compris ce qu'elle avait à dire. Et même si, au fond, la parole de Katia ne valait absolument rien à ses yeux, elle se sentit suffoquer, comme si une fumée en elle l'asphyxiait et faisait monter l'eau jusqu'à ses yeux. Elle resta muette un instant, puis fronça les sourcils, hochant la tête.
"Tu devrais te cantonner à la méchanceté gratuite car tu es plutôt incompétente pour cerner la personnalité des gens." affirma-t-elle la tête haute. Depuis le début de l'altercation, elle n'avait d'ailleurs pas bougé, si bien que lorsqu'elle s'en rendit compte elle sentit presque des fourmis lui grimper le long des jambes. "Toi ton but c'est d'éloigner les autres en feignant être une fille froide et ingrate et moi je veux seulement les aider, notamment ceux que tu écrases sur ton chemin. C'est ça que tu ne supportes pas : que quelqu'un puisse se comporter gentiment sans arrière pensée."

Cassandra n'avait pas haussé le ton. En fait elle haussait rarement le ton. Mais elle savait que quoiqu'elle dirait, Katia dirait le contraire, et cette discussion n'en terminerait jamais. Pour Cassie, Katia était le mal, et la réciproque était vraie, éternellement vraie. Seulement, la jeune fille n'avait pas totalement tort. Personne ne voulait de Cassandra. Elle se trompait cependant en affirmant que c'était cette raison qui la poussait à agir ainsi. Pourquoi serait-elle motivée à aider des gens qui veulent la pousser dans un fossé enflammé ? C'était ridicule. "Si tu crois vraiment que vendre ces bagues est un moyen pour moi de répandre ma peine, tu aurais mieux fait de m'envoyer valser avec le tact légendaire dont tu as été doté... tu sais je suis certaine que le Diable accuse Dieu d'être mauvais parce que, malheureusement, beaucoup de choses sont relatives. Alors tu m'excuseras si je prends ton blâme pour un compliment."

Lorsque Katia se mit à chanter, Cassie eut l'impression d'assister à une toute autre scène. En fait, le décor et l'action se complétaient, mais la première pensée de Cassandra fut : elle sait chanter ! Puis lorsqu'elle se concentra sur les paroles, la chute vers la réalité fut brutale. Sa véritable passion était faire le Mal, et finalement tous les supports étaient envisageables, même la musique.
Cassie afficha une expression peinée sur son visage. C'était donc ça. Reprocher aux autres ses propres erreurs. La pauvre fille n'avancerait jamais dans la vie si elle comptait s'y prendre de cette manière. "La plus frustrée, malheureuse et hypocrite, entre nous, je pense que c'est toi. Je suis vraiment désolée pour toi." dit-elle enfin en tournant les talons. Elle ne tarda pas à se retourner pour faire face de nouveau à Katia. Tu peux te mentir à toi-même, mais je ne suis pas dupe. Je suis certaine que des amis tu en as autant que moi. Pour ma part je sais au moins que je peux compter sur eux. De toute façon j'ai appris à me suffire à moi-même tu sais. ajouta-t-elle dans un élan brusque et soudain.

Au fond, Cassandra savait qu'un jour Katia s'afficherait telle qu'elle était vraiment. Si seulement elle savait à quel point elle était transparente. Jouer la fille distante et inaccessible, c'était tellement cliché. Cassie en avait vu des comme ça même au collège - non mixte et catholique rappelons-le - alors si elle se croyait unique, c'était une simple erreur de plus à son palmarès.
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptyDim 24 Avr - 3:44

    Katia avait bien noté que Cassandra lui demandait son nom implicitement mais préféré l’ignorer. Elle préférait être méchante avec anonymement. Et puis Cassandra n’avait pas besoin de son nom pour lui casser les pieds. Katia n’écoutait que d’une oreille les critiques de la jeune croyante, pendant qu’elle tâchait de rendre son casier aussi propre qu’avant son jet de slushy. La glace avait fondu, mais pas encore assez pour être liquide comme de l’eau, c’était d’autant plus compliqué que ça lui gelait des doigts. Katia jeta tous les mouchoirs sales dans un sac en plastique qu’elle ferma d’un nez et qu’elle jeta à ses pieds. Elle reporta alors toute son attention sur son interlocutrice

    « Tu te considères comme telle ? Gentille sans arrière pensée ? Tu ne l’es pas, la preuve tu n’es venue me parler et me proposer ton aide seulement pour que je te file 2$. C’est honteux de faire la manche comme ça. »

    Katia claqua la porte de son casier désormais propre et scruta son interlocutrice de haut en bas, sans cacher qu’elle la toisait franchement. Pas la peine d’être discrète de toute manière Cassandra savait qu’elle allait devoir passer par là à un moment ou un autre. Car oui aujourd’hui dans notre société tout repose sur le physique, l’apparence. C’est triste à dire mais c’est le cas. Une vérité que la paroisse de Cassandra ne pourra pas changer même avec la meilleure volonté du monde car bien trop longtemps ancrée en nous.
    Elle releva ensuite la tête vers Cassandra, notant qu’elle était plutôt grande pour une fille sans talons. Car chez Cassandra, tout était naturel, sans artifice. Si Katia admirait quelque chose chez Cassandra, et c’était bien l’unique chose, c’était qu’elle était une fille naturelle. Elle avait un visage doux, de beaux traits mais paraissaient s’en foutre complètement, elle aurait aussi pu être laide et vilaine, ça n’aurait rien changé à la vie. Toutefois, Katia pensait qu’elle pourrait être beaucoup plus jolie si ses cheveux étaient lisses. Mais à quoi ça servirait. Plaire à un garçon ? Bon dieu non !

    « Tu sais que t’as vraiment une face de poulpe les cheveux détachés ? Avec tes cheveux qui vont dans tous les sens, on dirait une méduse. Pas étonnant que tu dois te cantonner à vendre ces satanés bagues »

    Cassandra était le genre à rejeter toute technologie, alors jamais elle ne toucherait à un fer à lisser. ‘Il faut accepter comment Dieu nous crée’, elle l’entendait déjà dire. Je l’accepte mais je préfère le modifier, c’est pourquoi Katia avait les cheveux lisses 364 jours par an, et les laisse respirer et bouclés à Noël. La naissance de Jésus quand même ! Car oui Katia était religieuse et ça prenait une grande part dans sa vie, mais pas comme cette folle de Cassandra. Elle s’était d’ailleurs longtemps interrogée sur Dieu, lorsqu’elle s’était fait violer. Pourquoi il lui avait fait subir cette horreur ? Pour la rendre plus forte. Après avoir été détruite, dévastée, elle avait réussit à trouver la force de se reconstruire et d’avancer.

    Mais Cassandra avait touché un point enfuie au fond de la jeune fille : Katia n’était pas heureuse. Elle vivait la vie jour après jour, n’attendant qu’une chose, que la journée se finisse pour en passer à une autre. Mais concernant les autres adjectifs cités – frustrée et hypocrite – Katia ne se sentait pas concernée. Son existante d'après elle n'était qu'une histoire banale et Katia voulait tout sauf être une fille transparente. Mais encore fallait-il trouver un domaine où briller. Elle l'avait trouver avec les Vocal Adrenaline et touchait du bout des doigts le bonheur après avoir vécu l'horreur mas ce lot de consolation s'était bien vite envolé pour le laisser à Katia que l'amertume de la "trahison".
    Peut-être qu'en effet, Cassandra se suffisait de cette vie mais elle ne savait pas ce qu'elle ratait et c'était bien dommage pour elle.

    « Tu penses réellement que je suis la plus malheureuse d’entre nous deux ? Tu vas me dire que ta petite vie tournant encore et encore autour de la religion te suffit ? Tu n’as jamais envie, hum je sais pas moi de t’amuser ? Tu sais tu y as droit toi aussi ! Si tu sais bien entendue ce que ce mot signifie car je ne vois rien dans ta vie qui puisse être comparé à un amusement quelconque. »

    Car Katia ne voyait que les choses dans la vie de la Hamilton : Dieu, l’école, la religion, la famille, Jesus. Tout le reste, était lié à ça. Le club d’abstinence ? Par rapport à la religion car il faut rester vierge jusqu’au mariage. Pourquoi venait-elle lui casser les pieds ? Pour un anneau d’abstinence. N'avait-elle pas un loisir qui ne se rapportait pas à Dieu ou à la religion ?

    Toutefois, Katia n’avait pas apprécié ce que Cassie venait de lui dire. Elle avoir autant d’amis quelle ? Ce n’était pas difficile, même Timothy Ainswoth l’antipathique avait plus d’amis que Cassandra. « Se suffir à soi-même », phrase typique des sans amis. Si Katia n'avait pas de réel ami à McKinley, et faisait tout pour ne pas en avoir à vrai dire, elle s'était tout de même lié d'amitié avec plusieurs personnes du lycée, à son grand étonnement. Certains avaient été assez patients et tenaces pour dépasser la Katia Hammersmith distante et agressive pour découvrir la douce et affectueuse personne qu'elle était sous cette carapace. Mais Vu comment Cassandra s'y prenait, elle ne la verrait pas de si tôt, cette Katia là.

    « Je crois que tu te trompes sur ce point. Je ne traîne peut-être pas avec une bande d’amis, mais contrairement à toi, je ne passe pas ma pause déjeuner à préparer la réunion d’abstisence, sachant qu’au fond de moi il n’y a que les futures nonnes ou les futures vieilles filles – pardon du pléonasme – qui y participeront et pas forcément par choix. »

    L’ancien club d’abstinence avait l’air d’être beaucoup plus marrant, même s’il avait été pris d’assaut par les Cheerios qui étaient tout sauf des saintes-nitouches, lorsque cette chère Quinn était présidente. Depuis la reprise du club par les Hamilton, Katia se demandait bien à quoi pouvait ressembler une de leur réunion.
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MessageSujet: Re: 05. The Jonas' effect   05. The Jonas' effect EmptySam 7 Mai - 14:53

Cassandra reporta son attention sur la boîte qu'elle tenait fermement entre ses bras, la mine déçue. L'effet Jonas, ou Jonis, n'avait pas vraiment porté ses fruits. Elle qui comptait sur la notoriété de quelqu'un susceptible d'inspirer la jeunesse actuelle aurait mieux fait de vanter les pouvoirs magiques de ces bagues. C'était affligeant, mais elle était certaine qu'au fond si elle avait dit à cette fille ou à toutes les autres que ces anneaux permettaient de maigrir dans son sommeil, elles se seraient ruées dessus. Pour $2, ça valait bien plus le coup que toutes ces pilules dont l'effet, au final, devait être aussi convaincant. Les jeunes ne voulaient pas s'engager, car c'était une preuve saine de maturité qu'ils essayaient avec plus ou moins de difficulté de fuir. Sûrement ces bagues représentaient pour eux des chaines auxquelles ils étaient contraints de s'attacher jusqu'au moment où la clé de leur liberté s'offrirait à eux. C'était ça, ils étaient lâches et peureux. Cassandra se répétait sans cesse que, aussi pitoyable cela pouvait être, ils n'avaient aucun contrôle sur leur vie, malgré ce qu'ils pouvaient croire. Si cette fille croyait qu'en refusant elle choisissait la liberté, elle se trompait. Parce que ce choix ne lui était dicté par personne d'autre que le reste du monde. Ni Dieu, ni elle ne pouvaient rien y faire. Elle devrait faire avec.

"Ce qui est honteux, c'est justement d'avoir besoin de faire la manche. Toi qui te prétends plus bonne que moi devrait le comprendre mieux que quiconque. Seulement si tu avais un meilleur fond que moi, tu n'aurais pas eu besoin de me faire perdre mon temps pour finalement me dire que tu ne veux pas de cette bague. Je sais bien que celles qui prétendent être généreuses me glissent simplement $2 dans la main pour acheter la paix, et non pas défendre ma cause. Tant pis, parce que moi je sais que cet argent servira un noble objectif. Alors oui, je me considère comme gentille, et la seule arrière pensée que je peux avoir, c'est celle de défendre mes idéaux, et jusqu'à preuve du contraire ce n'est pas un mal."
Au fond Cassandra ne se fichait pas de savoir que la moitié de ses bagues finiraient à la poubelle et le reste dans l'estomac d'un chien, au contraire, cela l'anéantissait encore plus. Mais c'était le malheureux prix à payer pour pouvoir financer des repas pour les sans abris ou entreprendre la reconstruction d'une école incendiée par des insouciants comme pouvait l'être cette fille en face d'elle. L'égoïsme humain lui donnait tellement la nausée que parfois elle se demandait si ce n'était pas elle l'extraterrestre dont elle était certaine de l'existence.

L'égoïsme, et la méchanceté. Cassie commençait sérieusement à se demander si son interlocutrice ne confondait pas le mot "bonté" et "beauté". Elle qui était jolie se croyait bonne, et en insultant le physique de Cassandra elle croyait pouvoir illustrer ses arguments. Pauvre fille, elle venait réellement de dire "face de poulpe". Cassie aurait juré avoir entendu le coach Sylvester dire la même chose, mais dans un tel rugissement qu'on en oubliait le ridicule de l'expression. Malheureusement pour elle, cette fille n'avait pas le charisme de Sue Sylvester, et Cassie aurait bien voulu lui avouer avoir entendu sa grand-mère vociférer cette insulte à un mannequin de vitrine qui refusait de lui répondre, mais elle se disait que c'était peu digne de l'image qu'elle voulait refléter de son caractère.
"Je cherche le lien logique dans ta phrase mais c'est peine perdue. Pourquoi je prônerais l'abstinence si j'étais aussi repoussante qu'une méduse ou qu'un quelconque autre nom d'animal marin peu élogieux ? Tu sais que dans la mythologie grecque Méduse a été punie par jalousie ? Et si tu venais faire un tour au Club de chasteté, tu saurais que les garçons se fichent totalement de la texture ou de l'harmonie de tes cheveux." Dans un sens, parfois Cassandra regrettait de ne pas ressembler plus que ça à une méduse : être transparente et piquer au moindre contact. Cassie en venait à se demander si l'insulte de son interlocutrice ne s'apparentait pas à un compliment...

La blonde venait de toucher un point important. Cassandra fit une moue peu dissimulée. Oui, elle avait le droit de s'amuser, et au fond elle en avait envie, parfois. Mais ce n'était pas sage, et elle aimait ce qu'elle faisait, elle aimait aider les autres avant de s'occuper de ses petites affaires à elle. "Parce que tu trouves ça amusant toi de passer des heures devant ton miroir le matin pour t'octroyer un futile regard malsain de la part d'un garçon ? C'est ça qui te fait te sentir importante. J'ai beau être ce que je suis, j'ai le droit à une reconnaissance véritable de la part des enfants malades de l'hôpital quand je vais leur apporter les jouets d'enfants qui n'y ont jamais touché, tout ça parce que leurs parents cèdent à tous leurs caprices. Et toi, tu as le droit à quoi ? De te faire siffler dans la rue ? C'est tellement flatteur." dit-elle sur un ton doucereux.
Cassandra était haletante. Elle avait l'impression d'avoir fait un marathon de la parole, mais surtout, d'avoir passé l'intégralité de sa pause déjeuner à raisonner une fille qui n'aurait appris aucune leçon de tout ça. S'il y avait bien une chose que Cassandra détestait, c'était d'être jugée par des gens qui n'avaient justement aucun jugeote. La religion, ce n'était pas que jurer par Dieu, c'était un ensemble de principes et de valeurs qu'elle s'évertuait à partager, même si personne n'en comprenait la raison. Cassandra ne voulait pas juger cette fille. Sa vie lui appartenait, et s'il y avait quelqu'un qui pouvait l'avertir de son possible déclin, c'était Dieu, pas elle. Même si parfois elle assumait le rôle de Messie, bien malgré elle.

"Les amis sont des gens avec qui nous avons des choses en commun. Peut-être que je serai une nonne, mais au moins je partage plus avec les gens du Club qu'un simple béguin pour une rockstar qui brise sur scène une guitare que rêveraient d'avoir des tas de pauvres gens. Nous partageons des valeurs, un rêve, et ce n'est pas un lien négligeable. Je suis certaine qu'un jour tu comprendras qu'au lycée nous sommes personne. Pour certains c'est un cauchemar qui dure 4 ans, pour d'autres un rêve, mais la roue tourne. Moi je préfère rêver après le lycée, et me dire que tout ça n'est que du passé. A toi de choisir ce que tu veux. Rêver pendant 4 misérables années, ou te réveiller maintenant pour prendre en main ton futur ?" demanda-t-elle enfin avec un sourire encourageant.

Puis, elle tourna les talons. Pourquoi avait-elle fini sur une note positive ? Parce qu'elle était convaincue que cette fille avait plus à offrir que de la haine et du mépris. Elle ne le savait seulement pas encore.

"Bonjour excuse-moi de te déranger. Je suis Cassandra Hamilton, Présidente du Club de Chasteté du lycée..." lança-t-elle à une fille un peu plus loin. Sa mission n'était pas encore terminée, loin de là.
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