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 05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris}

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MessageSujet: 05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris}   05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris} EmptyLun 21 Mar - 14:11

Iris & Télémaque
"Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux!"


Aujourd'hui, j'avais passé la matinée à me la couler, disons de façon douce. Je n'avais pas bougé mon joli popotin du lit. Jour de congé ou non, je n'avais strictement rien réalisé de la journée. J'étais un paresseux dans l'âme. Un sale garnement qui ne pensait qu'à sa propre personne, et à son narcissisme éloquent. Roulé en boule dans mon lit, à moitié nu, à croire que j'avais passé ma nuit à danser la Java. Inutile de préciser quoique se soit, vous auriez sans doute compris. Effectivement, j'avais réussis à gagner une indépendance. Mon propre chez moi. Ma propre chambre. A dire vrai, je vivais en collocation avec Robbie. Ce type était l'incarnation absolue de la patience. Je me demandais par moment, comment pouvait-il supporter mes manières agaçantes? Dieu l'avait sans doute doté d'une endurance à toutes épreuves concernant les jeunes hommes avec une prétention légèrement élevée, comme la mienne. En y repensant, tout ceci était grâce à Iris. Elle aussi faisait partit de mon entourage "VIP." La seule qui pouvait me comprendre, et aussi bien me supporter que n'importe quel individu du coin. Je pouvais sans la moindre erreur la considérer comme ma meilleure amie. Mon insouciance, la faisait rire, et ma vitalité déjantée ne la déstabilisait guère. Je lui avais donc promis d'aller boire un verre ou deux, histoire de décompresser après une journée de travail. Seulement voilà, avais-je besoin de souffler un peu? A dire vrai non. Je m'étais si bien prélassé dans ce lit immense, que je ne pouvais en aucun cas me plaindre comme un homme politique en pleine diplomatie. Contrairement à moi, Iris, reviendrait d'une journée de travail, sans doute riche en émotion. Je me devais, en tant qu'homme et en parfait faux gentleman, l'écouter, sans même broncher un mot. L'art de la courtoisie et de l'élégance, faisait en général partie de mon fort intérieur. Du moins, lorsque Monsieur Télémaque le désirait. Finalement, je pris mon courage à deux mains, et avec une nonchalance adéquate je me dirigeais vaguement dans la salle de bain. Ma chambre ne ressemblait plus à un lieu pour dormir. En effet, je n'osais même plus y jeter quelques coups d'œil soupçonneux. Désordonnée, elle me faisait presque honte. Tant pis, je n'avais guère le temps de me lancer dans un rangement sans lendemain. Crasseux ou pas, très franchement, il me fallait impérativement une bonne douche. Fleuriste à mes heures perdues, cela deviendrait certainement très étrange de sentir mauvais, alors que je vivais vingt-quatre heures sur vingt-quatre auprès des fleurs. Hurlant une injure qui n'était sans doute pas très agréable à entendre, je m'étais soudainement jeter sous l'eau froide. Qu'est-ce que je pouvais être con par moment. Enfin, disons que c'était bien souvent. Alors que je me lavais les cheveux avec "Mirlaine Machine", et le corps avec "Dove", afin d'avoir les fesses douce comme un bébé, je me disais que je serais un candidat parfait pour une publicité. Éloge ou non, cela en devenait pathétique. Absurde très certainement. Une fois séché, et frais comme une glace sortie tout droit du congélateur, je m'habillais rapidement. Je ne voulais certainement pas entendre Iris me murmurer que je puais comme ces mauvaises herbes qui poussaient dans les jardins. Mais attendez, les mauvaises herbes, dégagent des odeurs maintenant? Bref, passons, encore une fois, une comparaison à la con. Comme à mon habitude. Après avoir enfilé un foulard bleu marine, et Trench blanc qui allait parfaitement avec ma chemise à carreaux bleue et mon Jean je filais tout droit vers le bar Karaoké. J'espérais ne pas être en retard. Cela ne serait pas courtois, et Iris me tirait sans aucun doute les oreilles. J'avais bien évidemment veillé à fermer la porte comme il se devait. Le bar n'était pas très loin de notre logement. Cela relevait d'une bénédiction pour un alcoolique notoire dans mon genre. J'espérais seulement rentrer chez moi intact, sans me tromper d'immeuble, ou me retrouver à moitié nu avec un travelo. Ne riez pas, je prie sans arrêt Dieu pour que cela ne m'arrive guère. Une fois arrivé devant le bar, avec une rapidité aussi surprenante qu'un vampire affamé, je rentrais calmement, en jetant des coups d'œil furtifs dans la pièce. Iris était déjà présente. Je soupirais de désarrois. J'étais définitivement peu courtois. La galanterie devait impérativement être révisée dans mon cas. Alors, essayant de jouer le jeu disons de façon assez farfelue, et très idiote, je m'approchais discrètement d'Iris, en lui répondant le sourire aux lèvres.

"Dîtes moi Mademoiselle, je vous offre un verre?"

Télémaque, et l'art d'être aussi vrai que nature. Il ne me manquait plus que je me mette à chantonner avec ma voix de crécelle.
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MessageSujet: Re: 05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris}   05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris} EmptyMer 23 Mar - 10:24

    Contrairement à mon très cher meilleur ami, moi j’avais du travailler ce matin. Parfois, je soupçonnais sa chère et tendre maman de le faire un peu moins bosser depuis qu’elle avait un nouveau larbin sous la main, en d’autres mots : moi. Certes, Télémaque ne me lâchait jamais et c’était toujours agréable de passer toute ma journée avec lui entourées de si jolies fleurs, mais ce jour là, il avait bien décidé de me laisser seule avec la mère O’Higgins. Avec qui j’avais strictement rien à dire. Mais je n’avais pas le temps, les clients affluaient et je composais des centaines de bouquets florales au fur et à mesure que les clients entraient et sortaient de la boutique, un sourire aux lèvres et un bouquet à la main. Si la propriétaire doutait de mes capacités de fleuriste au départ – et elle n’avait pas tort je n’avais jamais fait ça de ma vie – elle ne pouvait plus remettre en question mon talent à présent. A nous deux, Télémaque et moi, nous avions réussit à fidéliser la clientèle de Lima avec nos beaux sourires et notre joie de vivre. D’ailleurs, je devrais peut-être demander une augmentation.

    Mrs Higgins avait décidé de fermer plus tôt ce soir là. Peut-être parce qu’elle n’avait rien à dire à son employée et que 10h passées à ses côtés étaient beaucoup trop longues, à se regarder dans le blanc des yeux ou alors elle voulait retrouver son fils chéri. Dommage, car Télémaque avait rendez-vous avec moi ce soir là. J’étais contente de finir à 18h et rentra directement chez moi après avoir dit au revoir à ma boss. Si le rdv n’était qu’à 20h au bar, j’avais bien besoin de deux heures pour me préparer et décompresser de cette lourde journée de travaille. Sans compter que j’avais bien une demi-heure de marche pour aller jusqu’au bar. Sale quartier pourri, éloigné de tout et qui me bouffe la moitié de mon salaire.
    Je pris une douche pour enlever toute trace de terre sur moi et dans mes cheveux et fit les cinq pas qui me séparaient de l’autre bout de l’appartement pour me trouver une tenue dans le minuscule portant qui me faisait office de placard. A défaut d’avoir de la place hein. Après avoir détaillé mon « armoire », j’enfilais un haut blanc et un jean noir et repartit dans la petite salle de bain pour me faire une beauté. Rien de bien sophistiqué, un peu de fard, du crayon et du mascara mais assez pour me mettre en valeur. Je m’aspergeais de mon parfum préféré puis enfila ma veste en cuir noir, des stilettos et mon sac à main avant de claquer la porte de mon appartement.

    J’arrivais à l’heure et même un peu en avance. Je passais au scanner la salle et finit par conclure que c’état moi qui devait attendre Télémaque. Je m’installai au bar, toutes les tables étaient prises d’assaut par tous ces lycéens ou autre adultes tournés vers la salle du karaoké. Si j’étais ici, c’était pour le bar, pas le karaoké. De toute manière je ne comptais pas chanter donc autant rester au comptoir, on nous servirait plus vite. Je posai mon sac sur le tabouret à côté du mien pour réserver la place à Télémaque et entreprit de commander mon premier verre en attendant. Un whisky soda pour commander. La serveuse posa une serviette devant moi et prépara mon verre pendant qu’une silhouette s’approcha de moi et me dis sursauter.

      TELEMAQUE ▬ Dîtes moi Mademoiselle, je vous offre un verre

      IRIS ▬ J’ai ce qu’il me faut merci, mais attention je vais le prendre au pied de la lettre jeune homme !


    Je ris franchement à gorge déployée avant de me lever et lui faire un bisou sur la joue pour l’accueillir. Je levais les yeux vers l’horloge et remarquai qu’il était à l’heure. Tant mieux, je détestais les retardataires.


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MessageSujet: Re: 05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris}   05. Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux! {Iris} EmptyJeu 14 Avr - 22:01

Iris & Télémaque
"Il n'y a rien de plus fort que l'amitié. L'alcool? Non, je ne crois pas vieux!"


Finalement, j'avais beau prendre des précautions, et d'éviter ainsi tous gestes impolis, j'étais tout de même arrivé en retard. Certes, cela en devenait bien plus que embarrassant. Alors qu'elle sirotait tranquillement son premier verre d'alcool, je m'approchais soigneusement d'elle avec le sourire jusqu'au oreilles, comme à mon habitude en ajoutant une petite touche d'humour au passage. Télémaque sans gaieté, et joie de vivre ne pourrait exister. J'étais en quelque sorte le "Gai-Luron" de service. Inutile de préciser, que je ne faisais nullement cela pour me rendre intéressant. J'étais né avec un goût prononcé pour les bêtises, et les mauvaises choses de la vie, dont l'alcool et la cigarette, qui me procurait en quelque sorte un bien fou. Besoin fondamental ou non, j'aimais sombrer dans ce côté obscur. Elle m'adressa par la suite un sourire radieux, et un baiser sur la joue qui rendrait fou ces prétendants. Iris avait l'audace et la manière d'être aussi douce, qu'une mère avec son premier enfant. D'ailleurs, elle avait un succès immense avec les hommes. Depuis qu'elle travaillait avec moi dans la boutique, les hommes affluaient. Je les voyais avec leurs yeux éberlués et admiratifs face au travail de Iris. Enfin, soyons franc, ils étaient juste fascinés par sa beauté, et non la magnificence des fleurs. Hélas, je ne leur en voulait guère. C'était tout à leurs honneurs. En oubliant, quelques instants le travail, je lui adressais un clin d'œil charmeur, avant de lui ajouté d'une voix reposée.

"Veux-tu bien m'excuser pour le retard ? J'ai honte de moi. Je suis navré, à vrai dire, je ne savais pas quoi me mettre. Et puis disons, que j'ai passé la journée à dormir comme un énorme paresseux. Laisse moi te dire, sans vouloir jouer le Don Juan de service, que tu es très élégante et ravissante ce soir."

Avec diplomatie, et assurance, je m'asseyais près d'elle au comptoir. Il était évident que le lendemain je devais absolument me lever tôt tout comme elle pour aller travailler. Seulement voilà, j'aimais boire. Je buvais tellement à me rendre malade, que cela en devenait difficile pour me déplacer. Bien évidemment je comptais sur Iris. C'était la bonté incarnée. Du moins, elle représentait un sérieux exemplaire. Sans même y réfléchir deux fois, je me commandais un "Mojito" avant d'ajouter précipitamment à son encontre.

" Bien sur, je t'offre le deuxième verre. Et le troisième, après tout tu le mérites amplement. Donc avec toute la générosité et le ravissement dont je fais part, tu peux le prendre au pied de la lettre."


Je ne saurais vous dire, si je savais m'y prendre avec les femmes. Mais disons que j'étais dotée d'une certaine intuition, qui se caractérisait en une immense générosité. Je me faisais hélas souvent avoir, mais je savais pertinemment que Iris n'oserait jamais me laisser raide mort sur la table du comptoir. Je m'imaginais déjà la scène, et à dire vrai cela me donnait des frissons. Sans même réussir à m'effacer ce sourire si soigneusement collé sur mes lèvres, je lui demandais avec curiosité.

"Au fait, as tu passé une bonne journée ? J'espère que ma mère aujourd'hui était de bonne humeur, et de forme agréable ?"

Ma mère adorait Iris. Bien sur, elle détestait se l'avouer ni même le montrer. Ah...Les femmes et leurs égos sur-dimensionnés. En remerciant avec politesse le serveur pour mon verre, à nouveau je repris la parole, afin de raconter une certaine anecdote à Iris.


"Tiens, j'ai quelque chose d'assez comique à te dire. Tu te souviens la dernière fois, cette fausse blonde aux allures de vierge effarouchée ? Et bien figure toi, que lorsque tu es partie plus tôt du bar, Madame c'est soudainement précipitée sur moi. Si elle aurait pu me sauter au cou, elle l'aurait sans nul doute fait. Bref, j'étais carrément effrayé. A vrai dire, je savais ce qu'elle me voulait. Mais elle était là à rire dès que je parlais, à battre des cils, et à boire. J'avais tellement envie de déguerpir, mais impossible, elle s'était collée à moi. Le seul moment de la soirée, lorsque j'ai pu enfin dire "Ouf" Madame s'est effondrée sur le comptoir endormie. Enfin tout cela pour te dire que j'ai faillis être violé, alors ne me laisse plus."

Télémaque qui a peur des femmes maintenant...Tiens c'est nouveau. Au moins, j'avais la faculté de me mettre dans des ennuis peu convenables, et faire rire Iris. La pauvre, elle se coltinait un ami pour le moins très particulier.


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