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 05. [Iris' apartment] Time to go

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MessageSujet: 05. [Iris' apartment] Time to go    05. [Iris' apartment] Time to go  EmptyVen 25 Mar - 21:35

    3h. Ca avait duré 3h. Pour quelqu’un qui se disait être « épuisé » il ne l’était pas tant que ça finalement ! Notre relation était tenue au secret, aucun de nous deux ne voulait que ça se sache ou encore pire, que ça blesse quelqu’un. Je pensais directement à Jules, mon ex et meilleur ami de Klaus. Etais-je une garce de faire ça ? Je préfère ne pas y penser.
    Nous étions rentrés à 1h après avoir passé la soirée ensemble, et rien ne nous prédestinés à finir dans le même lit. Nous nous étions vu en amis, puisque c’était ce que nous étions. Mais c’est bien connu quand on dit « C’est mon dernier verre ! », ce n’est jamais le dernier.

    Nous étions d’un bout à l’autre du lit, bien qu’il ne soit pas spécialement large, comme si nous n’avions pas passé la nuit ensemble. Janvier venait de se finir et malgré le chauffage que je laissais toujours allumé dans mon appartement, il faisait un froid de canard. La couverture était tendue, tirée entre nous deux et aucun ne fit l’effort de se rapprocher, même pour se réchauffer mutuellement.
    J’ouvrai les yeux petits à petits, avec un peu de difficulté à vrai dire. J'avais l'impression que ma nuit était passé aussi vite qu'un épisode de How I Met Your Mother, et la fétarde que j'étais me maudit d'avoir choisit un travail si matinal. Je tâtonnai pour trouver ma petite culotte du fond du lit et l'enfila rapidement avant de m'assoir en tailleur sur mon lit, la couverture posé sur mes jambes. J'observai Klaus a côté de moi, qui dormait à poing fermé. Normal, après cette nuit ... Je tapai deux fois des mains pour le réveiller. Il sursauta, émit un grognement qui me fit sourire mais j'ajoutai d'un ton catégorique :


      IRIS ▬ Allez bouge, je dois me préparer.


    Je regardais le réveil digital et voyait s’afficher 6h02. Oui aussi tôt et je devais déjà aller travailler. Mais c’était ça le métier de fleuriste ! Je n’étais qu’une employée à la boutique je devais donc me taper les sales horaires alors que la patronne n’arrivait à qu’à 8h. Je devais chercher les fleurs à vendre pour ce jour, et je me demandais si j’allais devoir le faire seule ou si Télémaque serait déjà là bas à m’attendre. Instinctivement, je regardais par la fenêtre. Il faisait encore nuit et moi-même je me demandais comment j’avais pu me réveiller par moi-même à cette heure là. J’étais rentrée tard et accompagnée et la dernière chose que j’aurais pensé faire à cet instant était de mettre mon réveil pour le lendemain. Je savais que je devais me lever aux aurores le lendemain mais j’avais été incapable de dire non une fois qu’il avait refermé la porte de mon studio et plaqué contre la porte.

    Je m’extirpais difficilement de mon lit alors que Klaus était toujours allongé, comme s’il ne m’avait pas entendu. Il faisait le mort, ou alors était réellement crevé après avoir carburé toute la nuit. J’étais crevée, fatiguée, je n’avais dormi à peine que deux petites heures et une longue journée s’annonçait. Je poussai la couverture sur le côté, et attrapa le débardeur noir qui trainait sur le sol pour ne pas gambader dans mon appartement top less. Il m’avait déjà vu nue certes mais j’étais toujours gêné, le lendemain lorsque le garçon qui avait partagé mon lit me voyait en petite tenue. Mais j’avais une autre raison d’être gênée ce matin là. Certes, ce n’était pas la première fois que ça arrivait, mais je ne pensais pas que la fois prochaine serait si proche de la précédente qui était … la semaine dernière. Merde ! Ca devenait beaucoup trop fréquent ça, il fallait y résoudre le problème.
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MessageSujet: Re: 05. [Iris' apartment] Time to go    05. [Iris' apartment] Time to go  EmptyLun 28 Mar - 20:21

    Fatigué, mort, crevé, claqué, éreinté, exténué, fourbu et harassé. Sous mes doigts, un fin tissu en coton se plissait. Ce n'étaient pas mes draps - les miens étant particulièrement irritants et urticants, laine oblige. J'étais chez quelqu'un d'autre. Iris, sans doute. La couverture tendue entre nos deux corps cachait la partie inférieur de mon anatomie, mais mon torse était à l'air libre et je pouvais dire qu'il faisait particulièrement froid. Iris avait du oublié d'allumer le chauffage. Sans doute parce qu'au début de la soirée, on avait tous les deux très, très, très chaud. J'esquissais un mince sourire fatigué avant de me retourner pour être à plein ventre sur le lit. J'avais dû boire, la veille, en sortant entre amis avec la jeune fleuriste - comme ça nous arrivait assez souvent de la faire. Et pas qu'un peu bu, si vous voyez ce que je voulais dire... Ma tête tournait légèrement et je sentais le sang pulser dans mes tempes avec autant de délicatesse qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Et dire que je m'étais promis d'arrêter de boire de l'alcool aussi souvent et à une telle dose... Je soupirai, fermant les yeux pour apprécier le silence régnant dans la chambre d'Iris et mes derniers instants de répit. Dans quelques minutes, Iris allait se réveiller pour travailler et par la même occasion, allait me réveiller, moi. J'avais beau lui dire de me laisser dormir, je quittais toujours son petit appartement avant elle, sans même pouvoir apprécier un petit-déjeuner bière-oeuf-bacon comme le véritable allemand que j'étais. Je sentis Iris bouger à côté de moi. Super. Je serrai les yeux si forts - pour ne pas voir la lumière qui allait pénétrer dans la pièce - que j'en eus mal aux paupières. Elle plongea sa main pour récupérer sa petite culotte, celle que j'avais fait glissé le long de ses jambes avec une attention immense.


    Puis, elle frappa brusquement ses mains l'une contre l'autre et le bruit me fit sursauter. Super. Elle était bien réveillée. Je m'étirais comme un chat, avant d'ouvrir un oeil prudent et la lumière m'aveugla. Je grognai en tentant tant bien que mal de m'asseoir sur le lit d'Iris. Ma tête me faisait encore plus mal. Je jetai un regard à Iris, un peu déçue de la voir se rhabiller avec le débardeur noir de la veille. J'aurais volontiers prolongé la nuit. J'en avais bien besoin, en ce moment, entre ce lycéen qui me faisait tourner la tête, mon boulot nocturne et celui diurne. Je m'étirais de nouveau, appréciant la chute de reins cambrée d'Iris d'un oeil et cherchant mon caleçon de l'autre. J'avais bien besoin d'une bonne douche... mais il était sûr qu'elle allait refuser que je reste plus longtemps ici. Tant pis. J'attrapai mon sous-vêtement avant de l'enfiler gauchement, histoire de camoufler ce qui devait être camoufler, si vous voyez ce que je veux dire. Mes articulations me faisaient mal. On aurait pas dû coucher ensemble toute la nuit. Juste... Juste une heure de moins, et je me serais senti un poil plus en forme. D'autant plus qu'il n'y a rien de plus éreintant qu'une partie de jambes en l'air avec elle. C'était un très bon coup.

    Tain, Iris, t'aurais dû me dire non, hier soir ! Sérieux. »

    Je baillais ostensiblement. Tous mes membres me faisaient intensément mal et c'était à peine si j'arrivais à tenir assis sur son lit. M'appuyant comme un vieillard à sa table de chevet, je me levais, jetant un coup d'oeil à mes affaires, éparpillées autour du lit. Waouh. On avait dû passer une nuit de folie, dommage que je ne me souvienne pas encore de tout à cause de l'alcool. Je localisai ma chemise noire et l'attrapai pour l'enfiler. Un bouton avait sauté dans le feu de l'action. J'allai devoir le recoudre et Dieu savait que je n'étais pas doué avec une aiguille et du fil. J'étais largement plus doué au lit. Je reboutonnai cependant ma chemise aux trois quart, laissant inattentionnellement la moitié de mon torse nue. Brr... Il faisait vachement froid, surtout quand on est en boxer et chemise ouverte. Je retrouvai également mon jean, au pied du lit, la braguette grande ouverte. Eh bah dit donc... Iris n'y était pas allée de main morte ! J'espérai juste que la fermeture n'avait pas été endommagée. Je l'enfilai également en sifflotant. Braguette parfaitement remontée et bouton de jean refait, je regardai Iris, qui n'avait presque pas bougé d'un poil. Je soupira tout en passant une main agacée dans mes boucles brunes.

    Mais qu'est ce qu'il y a ? Tu t'inquiètes pour le vieux Jules ? » dis-je en levant les yeux au ciel, exaspéré. « T'es plus avec lui. Et tu ne l'as pas trompé avec moi. La seule personne qui devrait avoir des remords ici, c'est moi, et j'en ai pas. Et puis de toute façon, tant qu'il ne le sait pas, ça ira, tu crois pas ? »

    Je mettais mes chaussettes dépareillées en m'asseyant au bord du lit et des draps en coton.

    Je peux prendre un verre de jus de fruit, avant de partir ? »

    Et un cachet d'aspirine, aussi, s'il te plaît. Ma migraine n'allait pas passer de si tôt - avec un peu de chance, elle se serait envolée d'ici ce soir - et mon sang tambourinait assez fort pour que j'aille l'impression que toute la ville de Lima puisse l'entendre à travers mes veines. Tout la pièce sentait le fauve, la sueur et le sexe à plein nez. Pire que dans un bordel ou une maison close et Dieu savait que c'était l'odeur du bar/karaoké après une heure du matin. Fallait sérieusement qu'elle pense à ouvrir la fenêtre, avant de partir, et à mettre les draps au lave-linge. Je m'étirais une dernière fois, profitant de la vue plaisante du corps d'Iris avec un petit sourire en coin comme je savais si bien les faire.

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MessageSujet: Re: 05. [Iris' apartment] Time to go    05. [Iris' apartment] Time to go  EmptyLun 4 Avr - 21:17

    Je confirme, nous avions trop bu. Ca m’arrivait de plus en plus dans cette petite ville, jusqu’à passer moi et mon meilleur ami – et maintenant Klaus pour la jeune adulte alcoolique dans ce cher bar. Pas de ma faute si on voit la vie plus joliment avec l’alcool ! J’oublie que j’ai troqué mes pointes pour des roses, que mes relations amoureuses sont foireuses, que je chante comme une casserole, que mes rêves de danseuses sont aussi éteint que le Mont Siple, volcan inactif depuis toujours ou presque en Antarctique. Parfois j’aurais voulu me terrer au fond de mon lit for ever quand je pensais à ma vie, mais je me tournais vers Klaus en esquissant un sourire. Au moins, j’étais encore désirable. Ma beauté c’était bien une des dernières choses qui me restait.

      KLAUS ▬ Tain, Iris, t'aurais dû me dire non, hier soir ! Sérieux.
      IRIS ▬ Comme si ça t’en aurais empêché.


    Je rigolai doucement. Lancé dans le feu de l’action, c’était dur de résister, aussi bien pour lui que pour moi. J’étais un peu nympho sur les bords. Ou juste adultère. Après tout, est-ce de ma faute si je suis tombée dans LA ville où il y a le plus de gars mignon au mètre carré ? J’étais une femme libérée, je n’allais pas m’en priver. Sauf quand j’étais en couple j’aurais peut-être due. J’ai perdu ce cher Jules S. par mes conneries. Est-ce que je regrettais ? Non car depuis, William était mon ami mais je pense qu’on aurait pu être ami sans coucher ensemble. J’ai une tendance à amener les garçons qui passent la soirée avec moi au lit. Regardez, à la base avec Klaus nous étions juste censé prendre un verre en ‘amis ». Puis deux, puis trois, puis on ne les a plus compter.
    Apparemment, je devais faire une tête spécial quand je pensais à Jules car Klaus me fit une remarque sur. Je sursautai, étonnée d’être interrogée sur mon ex de si bonne heure. J’haussai les épaules, non je n’avais rien à me reprocher comme Klaus le disait si bien, c’était terminé entre le français et moi.

      KLAUS ▬ Mais qu'est ce qu'il y a ? Tu t'inquiètes pour le vieux Jules ? T'es plus avec lui. Et tu ne l'as pas trompé avec moi. La seule personne qui devrait avoir des remords ici, c'est moi, et j'en ai pas. Et puis de toute façon, tant qu'il ne le sait pas, ça ira, tu crois pas ?
      IRIS ▬ J’ai jamais dis que j’en avais.

    Je l’avais déjà trompée une fois et ne m’était pas sentie coupable. Suis-je une horrible personne Dr ? Peut-être parce que je ne l’aimais pas ? Hum si. Sinon pourquoi je me casserais le cul à lui implorer mon pardon en lui envoyant un bouquet toutes les semaines. Peut-être que j’étais plus attachée à lui que je ne le pensais. Je ne prouvais pas exactement ma bonne volonté en couchant avec son meilleur ami, mais ça c’est une affaire entre Jules et Klaus. Et plus longtemps Jules sera ignorant de cette relation, mieux il s’en tiendra. Je me demandais si un jour il l’apprendrait. Je savais que Klaus tenait bien trop à sa sex-friend pour en parler à Jules et moi je n’étais pas prête à lui dire ça en le regardant droit dans les yeux après ce que je lui ai fait subir. N’empêche, moi je n’étais plus en bon terme avec lui, mais Klaus ? Il était toujours son meilleur ami, je me demandais s’il y avait une ambiguïté entre eux.

      KLAUS ▬ Je peux prendre un verre de jus de fruit, avant de partir ?
      IRIS ▬ Et qui te dit que j’en ai ?


    Ce n’était pas que je n’appréciais pas sa présence, mais c’est vrai qu’après ses nuits là ; j’étais un peu gênée d’avoir partagé ce moment d’intimité avec mon ami. Car juste après ces nuits là, nous étions des amis. Juste des amis. Ca nous convenait parfaitement à nous deux mais même si dans les gestes et paroles il y avait rien d’ambigu, notre relation en elle-même en restait étrange. Il devait penser que tout ce que je voulais c’était vite le chasser de chez moi, mais non. Juste qu’aujourd’hui j’étais pressée. Mais pas assez pour partir le ventre vide.
    Mais malheureusement, je n’étais même pas sure d’avoir ce qu’il me demandait. Vivre seule était un désastre pour une fille aussi désordonnée que moi. Le lave vaisselle n’était jamais mis en route, le frigo n’était jamais plein et je rentrais toujours trop tard pour faire les courses. Je mis le lave vaisselle en marche, faisant un bruit monstre au démarrage et sortit les deux seules tasses qui me restaient : une I ♥ NY et une I ♥ LM. Cliché, je sais.

      IRIS ▬ Un café ça ira quand même ? Ca t’évitera d’avoir la gueule de bois.


    Mais vu la tête qu’il tirait, c’était déjà la cas. Je ris doucement et mit une capsule dans ma machine à café. Deux cafés noirs, rien de mieux pour bien réveiller. Même si l’amertume de la boisson n’était pas très agréable à une heure si matinale. Je préparais les deux tasses et retourna près du lit. Je lui tendit une tasse et me plaça dans mon lit, la couverture couvrant mes jambes en tailleur, face à Klaus, toujours à moitié habillé.
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MessageSujet: Re: 05. [Iris' apartment] Time to go    05. [Iris' apartment] Time to go  EmptyVen 22 Avr - 11:44

    J'en avais presque oublié à quel point une nuit comme celle-là pouvait être épuisante. Depuis quelques temps déjà, Iris était devenue mon unique partenaire sexuelle. Je m'étais étrangement assagi depuis que quelqu'un était entré dans ma vie... Agustin. Ce lycéen de McKinley ne savait même pas à quel point il était devenu important pour moi... Malgré le fait que je faisais un détournement de mineur inacceptable. En plus de m'être calmé sexuellement parlant, j'avais commencé lentement mais surement à réduire ma consommation de picole. Hormis les journées off, à savoir celles où je rencontre des amis, ou plus simplement la seule personne qui m'a pas envie de me baffer à longueur de journée, à savoir Iris. Et même si j'avais autant envie de boire et de - excusez moi ce terme - ba*ser, je faisais l'effort, dans le but d'être un meilleur homme. Dit comme cela, ça semble stupide et très facile à réaliser, mais je vous met au défi d'arrêter le whisky quand vous avez été un presque-alcoolique notoire pendant deux ans. Manifestement, Iris n'avait jamais été très à l'aise avec ses partenaires, le lendemain d'une nuit aussi... aussi crevante. Au départ, ça m'avait terriblement agacé et décontenancé, mais avec le temps, je m'y étais presque fait. Je m'amusais même parfois à pousser le bouchon un peu trop loin, rien que pour la voir monter sur ses grands chevaux. Mais là, j'étais encore à moitié alcoolisé, et je ne me voyais pas me chamailler pour de telles conneries qu'un verre de jus de fruit. Je l'avais donc laissé faire, lorsqu'elle est partie dans sa petite cuisine.

    Je me suis laissé tomber lourdement sur le lit d'Iris, tête face au matelas. Nous avions passé une nuit d'enfer... à l'instar de celle de la semaine dernière. Deux fois en deux semaines. Waouh. On a explosé notre record. Généralement, on se voyait pour coucher une à deux fois par mois, mais là, c'était bien trop et ce n'était pas avec autant de soirées que j'allais réduire mon appétit sexuel. J'ai soupiré longuement, avant de me retourner sur le dos, les deux mains en dessous de la tête. Je n'avais aucune envie de perdre ma sex-friend. Iris était l'une des rares personnes qui me supportaient et qui me trouvaient amical. Mais je n'avais également aucune envie d'une relation amoureuse avec elle - il y avait bien longtemps, oui, mais plus maintenant. Jusqu'à ce lendemain-là, je n'avais trouvé d’ambiguïté dans notre relation, mais j'avais mis le doigt sur quelque chose. Je ne savais pas quoi, mais ça ne me semblait pas très sain, ni pour Iris, ni pour moi. En parlant d'Iris, elle est revenue vers moi avec deux tasses à café dans les mains. Je me suis mis en tailleur et j'ai attrapé la tasse qu'elle me tendait. Le café sentait tellement l'amertume que ça m'en a retourné l'estomac d'avance, mais j'ai fait l'effort d'en boire une gorgée. Au moins, il me réchauffait un peu et il comblerait le petit-creux que j'avais dans le ventre. J'ai vidé la moitié de ma tasse, tentant de ne pas me brûler la langue, puis, j'ai posé ma tasse sur la table de chevet. Après avoir passé ma main sur mes lèvres pour effacer une moustache de café, j'ai pris la parole.

    Je peux te poser une question, Iris ? »

    J'ai relevé mes manches, histoire de me donner de la contenance.

    Pourquoi est ce que Jules et toi avez rompus ? »

    Cette question me taraudait depuis longtemps. Je n'avais jamais su le pourquoi du comment de leur séparation, et j'avais pendant quelques temps eu des remords à propos de ça. Ca m'avait toujours attristé de voir Jules en parler avec autant de pudeur, et j'avais l'impression que je n'avais rien arrangé en devenant le sex-friend d'Iris. A cet instant exact, je n'avais pas de regrets, juste le goût amer d'être un mauvais meilleur ami, et que Jules méritait mieux que ça. C'était un gars bien. Un gars droit. Et ça me faisait parfois mal au coeur de le voir aussi bouleversé. J'ai soupiré, avant de passer une main agacée dans mes cheveux bouclés, et de reprendre en main la tasse et de reprendre une nouvelle gorgée de café bouillant.
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MessageSujet: Re: 05. [Iris' apartment] Time to go    05. [Iris' apartment] Time to go  EmptySam 23 Avr - 11:36

    Je prenais habituellement mon café avec du sucre mais cette fois ci je n’avais ajouté qu’un soupçon de lait pour adoucir le tout. Un café noir dès le matin, ça réveille, et un peu trop brusquement à vrai dire. Et après cette nuit de folie, tout ce dont j’avais besoin c’était de douceur.

      KLAUS ▬ Je peux te poser une question, Iris ? Pourquoi est ce que Jules et toi avez rompus ?


    J’hochai la tête, je ne pouvais pas le lui interdire tout de même. Mais j’espèrais que ce n’était pas une question trop à l’eau de rose du style « Pourquoi tu ne cherches que des relations physiques, tu ne veux pas te poser etc ? ». J’écoutais la suite de ses paroles et finalement, ça revenait un peu au même. Jules et moi. Nous étions tous les deux ses amis et il était également mon ex. Coucher avec le meilleur ami de son ex, c’était mal je sais mais j’avais fait déjà beaucoup pire. Et ça m’étonnait que Klaus pose cette question, j’étais persuadé que Jules était allé directement tout allé raconté à son meilleur ami. Comme quoi, je ne le connaissais pas si bien.

      IRIS ▬ Il t’avait pas raconté ?


    J’haussai les sourcils. N’étaient-ils pas meilleurs amis ? Les meilleurs amis étaient des confidents, des personnes sur qui on pouvait compter, qui connaissaient toute notre vie ! Enfin ça c’était pour les filles. Peut-être pour les garçons était-ce tout simplement l’ami qu’on aimait le plus, qu’on plaçait au dessus des autres. Meilleur ami. C’était tout simple.

      IRIS ▬ Je … comment dire. Disons que j’ai été conne. Je l’avais trompé.


    Je n’en étais pas bien fière et préférais ne pas revenir là-dessus. Mais le sujet était sur le tapis et j’avais depuis tourné la page, je me lançais alors dans le récit de comment j’ai tout fait capoter avec un mec génial.

      IRIS ▬ C’était con de ma part. Disons que je pensais pas que ça durerait entre lui et moi. J’étais pas aussi attachée à lui qu’il l’était à moi. Et un soir, bah c’est arrivé sans trop que je sache comment. Le problème, c’est que le gars en question, c’était un de ses collègues, un prof du lycée. Et je sais pas comment il l’a su et ça s’est mal terminé voilà.


    Klaus devait le connaître d’ailleurs puisqu’il travaillait au lycée. De plus, à ce qu’elle avait compris ce professeur était très apprécié de ses collègues. Si Klaus lui demandait de qui il s’agissait, je lui répondrais. C’était après qu’il m’ait plaqué que je m’étais rendue compte que je tenais vraiment à Jules. J’avais tout fait pour me faire pardonner, je lui avais même envoyé des bouquets de fleurs. Mais contre toute attente, j’en avais retrouvé un chez Klaus. Il avait du le lui donner. J’étais vexée à vrai dire. Si je les offrais à lui, ce n’était pas pour qu’elle finisse dans l’appartement de quelqu’un d’autre. Et si je n’étais pas allez chez l’allemand ? Jamais je ne m’en serais rendu j’aurais toujours cru qu’il les avait gardé et qu’il commençait petit à petit à me faire pardonner.

    D’ailleurs, il était parti assez brusquement. J’avais appris qu’il avait eu une affaire urgente à régler et qu’il avait du retourner précipitamment en Europe, sans savoir s’il allait revenir ou pas. J’aurais voulu lui faire face, m’expliquer réellement avant qu’il quitte les Etats-Unis mais c’était un mal pour un bien finalement, j’avais quelque chose en moins sur la conscience.

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