Choriste du mois


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 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)

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MessageSujet: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptyDim 24 Avr - 11:46

I promised the coach I'd be bad


Tu ne voleras point. Alors qu'elle s'introduisait par infraction dans le bureau du coach, Joyce ne cessait de se répéter cette phrase. Tu ne voleras point. En plus elle était certaine que le coach avait mis des caméras partout dans son bureaux pour en dissuader plus d'un et pouvoir se venger du peu qui osait venir dans son sanctuaire. Mais tant pis se dit la brune, tant pis, ce qu'elle s'apprêtait à faire méritait bien quelques tours de terrain supplémentaires ou même de devoir se sentir les aisselles ... Non, à la réflexion faite, le dernier traitement n'était peut pas à la hauteur du crime, mais c'était trop tard pour reculer. Surtout lorsqu'elle avait enfin réussi à ouvrir la porte de ce fameux bureaux. Joyce passa d'abord sa tête, s'assurant que le coach n'y était pas, tapie dans l'ombre ou quelque chose de ce genre, avant de rentrer complètement, fermant la porte derrière elle. Elle se dirigea ensuite d'un pas déterminé vers l'objet de sa convoitise : un mégaphone rouge et blanc, au couleur du lycée. Joyce s'en empara avec un sourire sur les lèvres et elle poussa un soupir de contentement lorsqu'elle l'alluma. Ouh … Elle sentait déjà qu'elle allait s'amuser. Joyce ressortit tout aussi discrètement du bureau, le bébé dans les mains. Elle se dirigea vers le centre de l'établissement, le mégaphone dans la main gauche et l'autre main sur sa hanche.

La brune sifflait et sautillait légèrement en marchant, n'importe quelle personne saine d'esprit se serait retournée sur son passage pour la regarder ou du moins lui demander ce qu'elle fabriquait. Fort heureusement pour Joyce, les couloirs étaient encore vides. Elle avait tout de même bien préparé son coup et avait encore la liste du coach en tête et elle savait exactement ce qu'elle allait faire. Le premier qui passait devant elle serait sa prochaine victime. Comment ça c'était totalement injuste ? Bienvenue dans la vie réelle mes pauvres chéris. Joyce se plaça au bout du couloir et attendit. Enfin, la cloche signalant la fin des cours de la matinée retentit et les élèves sortirent un à un des salles de cours se précipitant vers la cafétéria. Cependant, Joyce ne visait absolument pas un élève, elle visait tout de même un peu plus haut et elle pouvait même récolter des heures de retenues pour cela … Mais là encore, aucun problème parce que cela en valait largement la peine. Aussi, elle porta le mégaphone à hauteur de ses lèvres lorsqu'elle aperçut enfin une cible potentielle au loin. Grand, brun, plutôt très mignon et surtout, non couvert de boutons et professeur dans ce lycée. Tu es vraiment sûre que tu veux faire ça ? murmura une voix dans sa tête alors qu'il se rapprochait d'elle, sûrement dans le but de se rendre à la cafétéria lui aussi. Joyce s'étonnait d'avoir encore une conscience, comme quoi, sa mère faisait bien de la traîner à l'église de temps à autre … Comme quoi !

Cependant, la décision de Joyce était prise depuis la minute où elle avait commencé à se rapprocher du bureau du coach alors … Plus question de faire marche arrière. La brune attendit qu'il arrive à sa hauteur … Avant de déverser son venin dans le mégaphone, étant ainsi certaine qu'il allait l'entendre. Et tout le reste du lycée aussi. Mais ça ce n'était qu'un détail."Oh regardez c'est le professeur d'art! Mr … Marshall, c'est ça ? Oh et puis de toute façon on s'en fout royalement !" La brune eut un léger rire avant de se reprendre et d'ajouter. "Je me demande encore pourquoi est-ce qu'on a une matière pareille dans ce lycée, les trois quarts des trucs qui sont faits dans sa salle de classe ressemblent à de la merde en boîte. Peut être que ça un rapport avec le fait qu'il aime que ses élèves lui mettent ses pinceaux bien profond là où je pense … Oui, je crois que ça un rapport. Mais cela reste de l'art, pas vrai Mr Marshall ? Ou alors il faudrait vous faire virer du lycée pour que vous retourniez dans votre coin paumé et ... je sais pas moi ? Recommencer à dessiner avec de la bouse de vache !"
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MessageSujet: Re: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptyLun 25 Avr - 0:44

"[…] Ecoutez Lewis, c’est simple, je vous mets à pied pendant une semaine, histoile que vous compleniez qu’il n’est pas nécessaile de flapper ses élèves poul se faile obéil !"

Oh l’enfoiré. Il osait le renvoyer, lui, Lewis Neil Marshall ? Son petit air hargneux en disait long. Le principal Figgins énervé et tentant de faire la loi… absolument ridicule et hilarant ! Pourtant, le professeur congédié était loin, très loin de se tordre de rire. Non pas que ce renvoi temporaire le traumatisait outre mesure ; bien au contraire, c’était une bonne chose, il profiterait de ces sept jours de vacances improvisées pour se la couler douce ; simplement, le fait de devoir se plier à la volonté du principal le plus grotesque de tout le comté lui donnait la nausée. D’autant plus si ce dernier s’évertuait à jouer au dictateur depuis son fidèle trône à roulettes en similicuir. D’ailleurs, aussi loin qu’il s’en souvienne, Lewis n’avait jamais vu son patron debout. Peut-être était-il cimenté à son fauteuil.. ? Mais là n’était pas la question. Notre homme n’avait qu’un seul et unique souhait : que Figgins ose se lever et le toiser du haut de son pénible mètre cinquante. Lui en mesurait un quatre-vingt, si ce n’est plus. Et est-ce qu’il ferait le malin, le petit indien ? Pas certain. Le monde était si injuste.

Alors, histoire de montrer son mécontentement sans pour autant user de son bon anglais, Lewis cracha littéralement toute sa haine sur la cravate de son boss. Rien de bien méchant, il l’avait déjà fait auparavant, et puis, après tout, ce n’était qu’un peu de salive ; de la salive Marshall qui plus est, Figgins aurait du s’en sentir profondément honoré !

Terriblement fier de son geste mais toujours passablement irrité, le professeur tourna les talons et repartit en claquant la porte. Seulement, le bruit ne fut pas assez puissant pour lui ; il se sentit obligé de revenir sur ses pas avec la discrétion d’une Sue Sylvester en furie, de s’emparer de la poignée et de faire claquer une seconde fois la porte, bien plus sourdement cette fois-ci. Un peu trop peut-être. En espérant qu’il l’ait dégondé, ça ferait les pieds à Figgins.

Malgré ce, le goût amer de la haine et de l’humiliation imprégnait toujours ses lèvres… S’il ne pouvait décemment pas se venger encore plus sur le principal, il le ferait sur un élève, rien de plus simple. Il décida donc d’user de la méthode qu’il chérissait le plus et qui avait l’avantage d’être la plus pertinente à McKinley : le lancer de slushie. Alors, se dirigeant vers la machine qui lui permettrait de s’en procurer un ; format XXL s’il vous plaît, le plaisir n’en serait que plus grand ! ; Lewis en profita pour faire quelques croche-pattes et distribuer un bon nombre d’heures de colle, et ce pour des motifs qui avaient le mérite d’être inventifs. "Parce que t’as vraiment une sale gueule", "parce que ton pull est désespérément laid", ou même "parce qu’il s’trouve que tu me plais pas mal et que j’aimerai bien t’voir en dehors de mes cours". En somme, la classe incarnée.

Arrivé à proximité de la cible, Marshall dut pousser ; plus ou moins violement ; une horde de sportifs se pavanant devant un essaim de cheerios ; qui d’ailleurs lui sourirent toutes à l’unisson : il avait couché avec chacune d’entre elles ; avant de pouvoir atteindre la Sainte-Machine. Finalement posté devant celle-ci, le professeur se servit non pas un mais deux verres d’un demi-litre de glace pilée parfum myrtille : celui qui partait le plus difficilement et laissait le plus de traces… Content de sa nouvelle acquisition qui lui permettrait de ruiner la réputation d’un élève tiré au hasard, Lewis se dirigea d’un pas guilleret vers la cafétéria en quête d’une pauvre victime innocente.

"Oh regardez c'est le professeur d'art! Mr … Marshall, c'est ça ? Oh et puis de toute façon on s'en fout royalement !"
Le concerné s’arrêta subitement, tournant lentement la tête vers la provenance de cette voix étonnement forte. Joyce Allen. Cette peste de Joyce Allen pourvue d’un mégaphone. Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’elle faisait avec un mégaphone au milieu des couloirs en pleine pause de midi.. ? Cependant, l’heure n’était pas à la réflexion, mais plutôt à l’humiliation, et ce pour la seconde fois de la journée. Lewis, pantois devant cette scène, en était devenu amorphe.

"[…] Peut être que ça un rapport avec le fait qu'il aime que ses élèves lui mettent ses pinceaux bien profond là où je pense …". C’en était trop pour ses pauvres nerfs. Sans demander son reste, le professeur se jeta sur la cheerlader et, s’armant de courage pour ne pas lui arracher les yeux, lui balança un slushie au visage, l’autre à l’intérieur du mégaphone qui, déjà un peu enraillé, laissa échapper son dernier soupir. Dans la précipitation, il s’en reversa la moitié dessus, mais peu importait. "Mais qu’est-ce que tu fous bordel?! Tu sais qui je suis? EST-CE QUE TU SAIS QUI JE SUIS?!". L’heure était grave.


Dernière édition par Lewis N. Marshall le Mar 26 Avr - 18:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptyLun 25 Avr - 1:25

L'heure était grave et Lewis Marshall était un homme mort. Mort de chez mort même. Pourquoi ? Oh mais elle allait vous dire pourquoi. Parce qu'au lieu de gentiment lui mettre une heure de retenue et de lui jeter un regard condescendant, le professeur d'art avait répliqué. Et ce d'une manière des plus originales. Joyce eut à peine le temps de penser à une réponse constructive, quelque chose, n'importe quoi, qu'elle se retrouvait déjà avec de la glace pilée sur elle et aussi dans le mégaphone. Elle laissait retomber l'objet par terre tandis que Lewis lui hurlait à la figure. Le professeur d'art plastique était visiblement de mauvaise humeur et on aurait pu facilement croire qu'elle avait choisi le mauvais moment pour le provoquer. Franchement, Joyce s'en fichait, elle s'en fichait comme de l'an quarante qu'il décide de passer sa frustration sur elle parce qu'il n'avait pas pu tirer son coup de la semaine … La seule chose qui la dérangeait … C'était qu'il avait souillé son uniforme. Son précieux uniforme. Le regard de la brune se porta sur son haut rouge et blanc, et elle sentit son rythme cardiaque s'accélérer. Non, non, personne ne pouvait faire ça, surtout pas quand elle avait pratiquement tout sacrifié pour rentrer dans ce putain d'uniforme. Non, elle ne le permettrait pas, pas ici, ni maintenant ni jamais. Elle releva la tête vers lui, une véritable expression meurtrière sur le visage. Tu ne tueras point. Au diable. Elle allait le réduire en bouilli, aussi physiquement que verbalement, elle allait lui arracher son coeur ou encore mieux lui faire avaler de la glace pilée jusqu'à ce qu'il en crève et qu'il la supplie d'arrêter.

"Oui, monsieur, je sais parfaitement qui vous êtes. Et tout le monde aussi je crois. Vous êtes le gros connard qui vient de signer son arrêt de mort. Vous allez payer pour ça. Je vais me faire un plaisir de vous faire payer pour ça." Sa voix était étrangement calme même si tout ce qu'elle souhaitait faire c'était hurler de rage et de le traiter de tous les noms qui lui venaient à l'esprit. Et connaissant Joyce … Il y en avait beaucoup, beaucoup trop même. Mais que voulez-vous, être élevée par des croyants avait ses avantages et ses inconvénients, et ils se trouvaient que ses parents juraient énormément. Bref, là n'était pas la question, Joyce s'approcha de lui, ignorant totalement le fait que lui aussi s'était pris de la glace pilée et dit enfin. "Je vais vraiment faire de votre vie un enfer. En commençant par vous faire renvoyer définitivement. Comment je vais faire ça ? Oh ce n'est pas si compliqué … Il suffit juste d'exposer vos activités extra-scolaires au grand jour." Ceci étant dit, Joyce fit un pas en arrière et se mit à pleurer. Ou du moins, elle fit semblant de pleurer. "Je … je vous assure que je lui ai dit d'arrêter Mr Figgins … Mais il n'a pas voulu m'écouter." dit t-elle entre deux faux sanglots. "Il a continué à mettre sa main … là."

Joyce finit sa performance par un sourire mauvais avant d'ajouter. "Non franchement, ce ne sera pas très difficile, et une fois que je l'aurais ouvert, les autres filles avec qui vous avez vraiment couché se mettront à parler elles aussi. C'est juste comme ça que les adolescentes fonctionnent. " Elles étaient toutes plus stupides les unes que les autres et bien sûr, toujours prête à faire parler d'elle et évidemment, elles se feraient un plaisir de descendre Lewis. Alors quoi ? Maintenant que Joyce l'avait menacé, elle poursuivait tranquillement son chemin ? Non, pas comme ça, pas dans cet état. Non, elle ne pouvait pas. La brune jeta un coup d'oeil à son uniforme et ce fut ce dernier aperçu qui la fit littéralement imploser. Pourquoi est-ce qu'elle lui parlait calmement, il allait payer un point c'est tout. Et, sans cri gare, Joyce lui sauta littéralement dessus, avec la ferme intention de taper partout où ça pouvait faire mal. Folle ? Complètement, mais il s'agissait d'une question de vie ou de mort.
Il s'agissait de son uniforme.
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MessageSujet: Re: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptyMar 26 Avr - 1:07

On ne se payait pas la tête de Lewis Marshall impunément, que l’on soit cheerlader aguerrie, ancienne obèse, emmerdeuse de première ou même les trois réunis. Personne n’en avait le droit. Quand le professeur d’art infiniment respecté de McKinley passait dans les couloirs, les élèves se taisaient, murmuraient s’ils étaient d’une nature à ne pas craindre le danger ! Mais ce que Joyce s’était permis de faire était absolument impardonnable… L’égo de notre homme était si grand, il ne pouvait décemment pas laisser passer ça ! Et puis, c’était aussi une question de fierté à l’égard de son propre nom, même si Lewis était et demeurerait le raté de sa lignée. Cette greluche n’avait-elle jamais entendu parler de la famille Marshall ? Désespérément religieuse et coincée, mais tout de même terriblement connue. Quoique, la pauvre, il ne fallait pas l’attaquer sur ce terrain-là, elle devait être trop occupé à peser ses aliments et à surveiller son cota de calories journalières pour apprendre la définition du mot culture. Difficile la vie d’un ex-poids lourd.

"Oh non chérie, tu n’sais pas qui j’suis, sinon tu saurais que tu n’peux rien faire contre moi… Et pour quoi est-ce que j’vais payer ? Pour avoir bousiller ton uniforme ? De toute manière tu devais commander la taille au-dessus non ? Tu as un bourrelet qui dépasse, juste là regarde."

Et comme pour ponctuer sa dernière phrase, Lewis essuya ses mains couvertes de slushie sur un des pans de la jupe de la cheerlader. Jupe qui elle n’avait pas encore été touchée par la glace pilée. Oh, qu’il était maladroit… Ses lèvres s’étirèrent en un sourire tout ce qu’il y a de plus narquois : elle le méritait largement. Pour l’affront qu’elle lui avait fait présentement, mais aussi pour ceux qu’elle lui faisait quotidiennement. Il n’en pouvait plus de chaque jour avoir affaire à des élèves entrant dans sa classe en sanglotant parce que la terrible Joyce Allen leur avait fait subir telle ou telle humiliation. Il les collait pour essayer de les faire taire, mais ça ne faisait que faire redoubler leurs pleurs les trois-quarts du temps, alors oui, il était obligé d’en venir aux mains, il n’avait pas le choix (qu’avec les individus mâles cependant, il ne touchait pas aux demoiselles, tout de même). Comme touché par la grâce, il écarquilla les yeux : s’il s’était fait mettre à pied aujourd’hui, c’était au final de sa faute à elle ! Raison de plus pour lui en faire baver. Et puis, il y avait aussi toute cette histoire de GHB versé un soir dans le verre de sa Célia… Il serra les poings et fronça les sourcils ; en somme, la réaction typique du mâle à l’énervement croissant et prêt à baliser son territoire. Même si elle n’était pas réellement son amie, on ne touchait pas à sa française, et encore moins de cette manière-là. Oh c’était certain, Joyce ne sortirait pas de ce couloir entière…

L’adipeuse en réhabilitation s’approcha lentement de lui en le fixant durement, croyant peut-être qu’elle arriverait à lui faire peur en plissant un peu plus les yeux; seulement, elle ne semblait pas comprendre qu’elle ne l’impressionnait pas le moins du monde. Lui aussi était passé maître en matière d’intimidation, et ce genre de tours ne marchait plus sur lui. Dommage, mais bien essayé. "Je vais vraiment faire de votre vie un enfer. En commençant par vous faire renvoyer définitivement. Comment je vais faire ça ? Oh ce n'est pas si compliqué … Il suffit juste d'exposer vos activités extrascolaires au grand jour." Ses dires le laissèrent d’abord sans voix. Lui qui pensait être d’une discrétion exemplaire en ce qui concernait ses aventures inter-lycée, il tombait de très haut. Alors comme ça tout le monde était au courant.. ? C’était d’une logique implacable en même temps, les jeunes filles avaient souvent tendance à ne rien garder pour elles. Pourtant, il avait toujours été persuadé que Célia était la seule personne à même d’être son maître chanteur dans tout McKinley. Lourde erreur de sa part. Soit, il veillerait dorénavant à calmer ses ardeurs et à briefer ses partenaires post-copulation, voilà tout.

Comme ravivé après cette nouvelle cuisante, le professeur voulut répliquer mais Joyce le prit de court, se mettant subitement à pleurer ; il y aurait presque cru. Et il ne put s’empêcher d’éclater de rire. Oh, elle comptait vraiment lui faire le coup du soi-disant viol ? Même Figgins, aussi bête était-il, n’y croirait pas ! Une des seules Cheerios avec laquelle il n’avait pas couché allait l’accuser d’attouchements… Sa petite scène ne pouvait en être que risible ! Lewis alla jusqu’à s’en tenir les côtés, partagé entre le véritable fou rire et le rire nerveux face aux menaces de Joyce qui, même si difficilement croyables, pourraient tout de même lui nuire. "[…] ce ne sera pas très difficile, et une fois que je l'aurais ouvert, les autres filles avec qui vous avez vraiment couché se mettront à parler elles aussi." Ah bon ? Il n’attendait que ça ! Reprenant difficilement son souffle, il posa sa main sur l’épaule de Joyce et, s’essuyant une larme au coin de l’œil de l’autre, lui souffla quelques mots entre deux ricanements. "C’est triste parce que, au fond d’toi, tu dois croire dur comme fer à c’que tu dis… Mais sache ma chère Joyce que ce n’sont pas tes menaces à deux balles qui vont m’faire peur… On me l’a déjà fait c’coup-là, alors un de plus un d’moins… Et puis, j’vois pas pourquoi les filles me balanceraient à Figgins. Si elles couchent avec moi, c’est parce que ça leur plaît, alors quel serait leur intérêt à m’dénoncer ? Aucun ! Au fond, t’es juste frustrée parce que personne ne te veut dans son lit… C’est compréhensible après tout, même moi après une semaine d’abstinence j’tirerais pas mon coup avec une ancienne obèse !"

A bout de souffle et contenant d’énièmes éclats de rire, tout fier de sa dernière réplique, Lewis se recula et se frotta à nouveau les yeux pour chasser les quelques larmes de prétendue joie qui lui embuaient la vue. Seulement, quelques restes de slushie imprégnant ses mains se faufilèrent dans ses yeux et lui arrachèrent une plainte significative. Il jura dans sa barbe et se penchant en avant, gestes tout bonnement inutiles mais qui allaient apparemment de pair avec la douleur certaine qui lui tiraillait le regard. Pour le coup, ses yeux pleuraient tous seuls.

Mais il n’eut pas le temps de se remettre de son mal que Joyce ; qu’il avait, l’espace de quelques secondes, oublié ; se jeta sur lui. Littéralement. Si puissamment et maladroitement qu’elle le fit tomber ; bien sûr, il ne se fit pas prier pour s’agripper à sa jupe et attirer la jeune femme dans sa chute. L’atterrissage fut pour le moins… douloureux. Sans demander son reste, Lewis se redressa ; un professeur se roulant par terre, tout de même ! Mais à son grand damne, elle ne s’arrêta pas là… S’emparant de son sac resté au sol, Marshall l’utilisa comme bouclier pour se protéger des assauts de la cheerlader. Même si elle s’appelait Joyce Allen, on ne frappait pas une femme, point. Ridicules qu’ils étaient? Absolument. "Arrête ! Arrête bordel ! C’est pas parce que t’as pas d’amis et que t’arrives à pécho personne qu’il faut qu’tu te défoules sur moi ! Tu l’regretteras de toute manière! C’est MOI qui vais faire de ta vie un enfer, gros cul !" Quelle classe.
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MessageSujet: Re: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptySam 30 Avr - 17:30

Joyce avait peut être l'air d'une gentille fille de bons catholiques, bonne danseuse et grande soeur de l'année mais s'il y avait bien quelque chose qu'elle n'était pas, c'était naïve. Elle savait parfaitement bien ce qui se passerait en revenant dans ce lycée, en particulier après tout ce qu'elle avait subit l'année dernière et surtout avec sa nouvelle attitude. Elle savait très bien qu'elle allait recevoir des insultes, toutes plus originales les unes que les autres bien sûr, et que les gens allaient vouloir la prendre de haut. Mais elle essayait, en bonne chrétienne et en garce exemplaire, de ne jamais répondre par la violence et de garder son sang froid. Sauf pour Kourtney bien sûr mais la brésilienne méritait un traitement spécial. Qui aime bien chati bien n'est-ce pas ? Oui, vous aurait répondu Joyce, oui. En règle générale, elle ne perdait pas son sang froid aussi facilement. Mais il y avait Lewis fucking Marshall qui était venu tout ruiner. Le slushy passe encore, oui, elle pouvait le permettre mais .. son uniforme. Son uniforme était sacré pour elle et après avoir été polie pendant quelques secondes, elle s'était jetée sur lui. Qu'ils aillent tous au diable, Lewis le premier d'abord ! Qui était le plus fous des deux ? Elle qui se contentait d'être une garce comme les autres cheerios ou bien lui qui couchait avec ses élèves et les entraînait dans d'autres vices inavouables ? Alors oui, cela lui faisait du bien d'enfin pouvoir se jeter sur quelqu'un et de taper tout ce qu'elle pouvait atteindre.

Elle se fichait totalement des protestations de Lewis et quelque part au fond d'elle Joyce pouvait entendre la voix de sa mère lui répétant quel pêcheur était Lewis et à quel point il devait se repentir de ses fautes. A genoux Mr Marshall, c'était l'heure de la fessée. Sauf que ce n'était pas une fessée, mais tout autre chose. Et Joyce ne fut même pas surprise lorsqu'ils atterrirent par terre. Ils se relevèrent et elle continua de l'attaquer, telle une démente. Cet espèce de lâche se protégeait avec son sac. Tu parles d'un homme ! La jeune fille cessa un instant de taper, seulement momentanément avant de reprendre la parole. Et Joyce hurlait sans même sans rendre compte. "C'est quoi votre PUTAIN de problème à tous ? Est-ce que j'ai ENCORE l'air grosse ? Pour votre information monsieur le pédophile, je fais du 36 ! 36 PUTAIN ! ALORS EST-CE QUE JE SUIS ENCORE UNE OBSÈSE HEIN ?" Joyce se retourna pour voir qu'un élève s'était mis à rire de ses paroles, elle lui jeta un regard mauvais et il déguerpit sur le champ. Qu'ils regardent tous, la brune allait mémoriser chacun de leur visage et leur faire payer beaucoup plus tard … OUI ! Chacun d'entre eux … Elle était ce genre de garce, et il se trouvait qu'elle avait beaucoup de temps libre après les entraînements. Mais là elle avait un plus gros poisson à attraper.

Joyce se mit les mains sur les hanches et se planta devant Lewis, à moitié couverte de slushy, les cheveux détachés, choses que le coach n'autorisait jamais. Elle devait sûrement avoir l'air d'une démente mais elle eut une simple exclamation de dédain avant de reprendre la parole. "Et c'est quoi votre problème avec le sexe, hein ? Est-ce que je vais découvrir la vérité sur l'existence de l'humanité une fois que j'aurais couché avec quelqu'un ? Est-ce que ça va complètement révolutionner mon existence ? HEIN ? Dites moi Mr Marshall vous qui semblez avoir un self control proche du néant. Je peux passer sous votre bureau histoire de tirer cette affaire au clair, hein espèce de gros pervers ?" Elle s'était rapprochée de lui et elle en profita pour taper une partie de son corps qui n'était pas protégé par le sac, à savoir son précieux "service trois pièces." Oui, c'était avec un grand sourire aux lèvres que Joyce venait de taper dans les parties génitales de son professeur. Ouch … et vu sa tête, cela devait faire plutôt mal. Sous l'effet de la douleur, il se pencha en avant, sûrement pour vérifier qu'elle ne lui ai pas cassé quelque chose, mais Joyce l'attrapa par les cheveux et lui releva la tête. "Alors … toujours partant pour l'expérience ?" Puis elle ajouta en murmurant "Je vous en prie, Mr Marshall, répliquez. Frappez moi et j'aurais assez de témoins pour vous faire virer définitivement. Moi tout ce que je risque c'est une heure de retenue alors …" Ceci étant dit, elle déposa un baiser sur sa joue avant de finir par le lâcher.
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MessageSujet: Re: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptyDim 8 Mai - 1:16

Aussi dur fut-il de l’admettre, il comprenait. Il comprenait le mal-être qu’elle pouvait ressentir ; si seulement elle en ressentait un. Sinon, pourquoi s’emporterait-elle autant lorsqu’on évoquait son obésité passée ? Derrière ses apparences de bitch suprême, elle devait forcément cacher quelque chose d’autre, un second tempérament, elle ne pouvait décemment pas être pourrie jusqu’à la moelle… Tout du moins, il l’espérait pour elle. Lewis joua sur ses souvenirs et se remémora la Joyce de l’an dernier ; il ne put s’empêcher de pouffer, cassé dans son soudain élan de compassion. Même si ça lui fendait le cœur de se l’avouer, inutile de se leurrer, Joyce était désormais bien foutu… mais il fallait prendre en compte le fait qu’il y a seulement quelques mois, elle ne passait pas les portes et était obligée de les traverser de profil, et encore, avec difficulté. Il exagérait ? Peut-être, mais c’était tellement jouissif. Littéralement plié en deux, Lewis en lâcha son sac qui faisait office de bouclier et encaissa les coups pas bien puissants de la cheerlader, trop hilare et haletant pour protester ou tenter de se protéger. "Un 36 antécédent 48 ! Tu crois vraiment que le fait de perdre soixante-dix kilos suffira à te faire paraître mince ?! T’auras beau perdre un quintal, tu resteras toujours Joyce la grosse !"

Trop méchant ? Elle le méritait à ses yeux, et puis, un Lewis Marshall gentil n’était même pas envisageable. Les élèves semblaient affluer autour d’eux, les encerclant presque, certains riant, quelqu’un restant totalement amorphes, ou d’autres pariant sur l’issue du combat. Le bruit de la dispute tant attendue entre les deux tyrans sanguinaires du lycée – si l’on excluait cette chère Sue - avait surement déjà fait le tour des couloirs de McKinley. Désespérément agacé par cette subite émeute, le professeur d’art imita les menaces silencieuses de Joyce à ses ‘camarades’ en se mettant à hurler si fort que, bientôt, on entendit plus que lui à travers l’établissement tout entier. La discrétion n’était pas vraiment sa tasse de thé. "Y’a un problème ? C’EST QUOI VOT’ PUTAIN D’PROBLEME ?! Cassez-vous ou je bute le prochain que j’vois sourire !". Son discours fit son petit effet. Cependant, mécontent de voir qu’un groupe de jeunes rebelles s’éternisait et semblait vouloir contester ses dires, Lewis attrapa la première chose qui lui vint sous la main – un cadre sans vitre et absolument ridicule accroché au mur – et le leur jeta dessus avec une hargne sans nom. Satisfait de lui-même, il se frotta les mains et se retourna vers l’obèse en rédemption, retrouvant son sourire en coin. A son grand étonnement, il l’écouta patiemment lorsqu’elle lui déblatéra son monologue sur le sexe. Elle semblait avoir un avis aussi négatif que le sien était positif à ce sujet-là. Car sans le sexe, notre professeur n’était strictement rien, et redevenait le musicien raté ascendant fayot qu’il avait été. Et oui. La dure loi de la jungle.

S’il y réfléchissait bien, Joyce lui rappelait un peu l’adolescent qu’il avait été une dizaine d’années plus tôt. Pas dans le sens où il était lui aussi passé par la case poids lourd – il ne s’en serait probablement jamais remis – mais plutôt parce qu’il avait lui aussi eu un jour le statut officiel de souffre-douleur de sa promo. Et c’était peu dire. Qui il était ? Un petit religieux aux cheveux gominés et mocassins à glands, qui allait à la messe tous les soirs et connaissait aussi bien le fond des poubelles de son lycée que les versets de sa Bible adorée. En somme, le parfait petit fayot qu’on prenait plaisir à martyriser. Comme la cheerlader qui se rapprochait présentement de lui. Elle avait trouvé la gloire grâce à un régime ; lui grâce à une partie de jambes en l’air – qui n’en était pas vraiment une d’ailleurs. Il était en première année. Histoire de se payer sa tête, ses pseudo-camarades l’avaient invité à une soirée tout ce qu’il y a de plus hype, et en avaient profité pour… le droguer. Sans qu’il ne sache comment, il s’était retrouvé enfermé dans une chambre avec la fille du lycée, déjà sacrée une fois reine et chef des cheerladers. Et celle-ci l’avait violé. Littéralement, et dans tous les sens du terme. Le lendemain matin, il était devenu un autre homme : il n’était plus Lewis Marshall le mec à qui on balance un slushie quand on a du temps à perdre, mais plutôt Lewis Marshall le mec respecté et adulé pour avoir réussi à mettre la plus belle adolescente de Vegas dans son lit – bien sûr, personne ne sut jamais qu’elle avait en réalité abusé de lui. Depuis ce jour, le sexe était ce qui lui permettait d’exister et d’être reconnu, peut-être dans le mauvais sens du terme, mais dans tous les cas reconnu.

Alors, peu dérouté par la pseudo-leçon de moral de Joyce, Lewis l’applaudit lentement et s’apprêta à répliquer, mais celle-ci le prit de nouveau de court en lui assénant le coup fatal. Frapper sous la ceinture n’était pas fairplay, pas du tout. Se mordant la lèvre inférieure pour ne pas hurler au monde entier sa douleur, le professeur tomba à genoux devant son élève, en profitant pour se ridiculiser encore un peu plus. Sa réputation était tout bonnement ruinée. Alors qu’il relevait la tête, il entama un léger "Espèce de sale p-" qui laissa vite place à une plainte on ne peut plus masculine lorsque Joyce vint lui agripper les cheveux. Elle n’en avait pas assez comme ça.. ? Et elle continuait à le provoquer. Répliquer ? Il ne se gênerait pas. Quoiqu’une seconde étonné par la bise qu’elle lui laissa sur la joue – et qu’il lui donna subitement une idée plus ou moins brillante -, il ne perdit pas son objectif de vue et, sans prendre la peine de se relever, se jeta à son tour sur elle. Faisant un roulé boulé digne d’un splendide film de série Z, Lewis s’écarta afin qu’elle ne lui tombe pas dessus, mais revint immédiatement à la charge en l’embrassant à pleine bouche, ce qui arracha d’ailleurs un petit "Oh !" collectif à leur public récalcitrant et donc encore présent. Il était loin d'en avoir envie, mais tous les moyens étaient bons pour rabaisser un peu plus cette foutu pompom girl. Sans demander son reste, il se releva et, après s’être frotté les lèvres du dos de la main sans classe aucune, lui cracha dessus. Ou tout du moins, essaya de lui cracher dessus, son but étant de lui foutre la honte en hurlant à l'assemblée autour d'eux que Joyce Allen embrassait terriblement mal. Sauf qu'il avait loupé sa cible, et de beaucoup. Humiliation raté et à effet boomerang qui plus est. Ne sachant plus où se mettre et sondant l’espace autour de lui comme si Dieu allait lui venir en aide, les mains sur les hanches, Lewis expira fortement puis vint s’accroupir à côté de la cheerlader, lui attrapant fermement le menton afin d’avoir toute son attention. "Écoute-moi bien pute : j'compte pas me laisser écraser par une gamine de dix-sept ans qui s'prend pour une drama queen des temps modernes. C’est la première et dernière fois qu’tu m’fais subir une humiliation pareille, t’as compris ? J’me vengerais, pour c’que tu m’as fait et pour c’que t’as fait à Célia – et fais pas mine de pas comprendre. Me sous-estime pas, et n’crois pas que j’vais avoir une quelconque limite par crainte d’me faire virer, parce que j’en ai strictement rien à battre de c’lycée. Tu vas comprendre ce que c'est de s'en prendre à moi."
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MessageSujet: Re: 06. I promised the coach I'd be bad (Lewis)   06. I promised the coach I'd be bad (Lewis) EmptyMar 10 Mai - 20:38

Dégoût. Un profond dégoût. Voilà tout ce que lui inspirait Lewis à cet instant précis. Et pour Joyce il n'avait, et n'aurait jamais, quelque chose de charmant, de séduisant ou de …. Non. Il la répugnait, au plus au point, et la haine qu'elle lui vouait à présent était bien réelle. C'était bien loin du simple agacement que lui inspirait les autres professeurs, ou de l'énervement que pouvait parfois provoquer ses parents. Non, elle le détestait, purement, littéralement et simplement. Le genre de dégoût que Mrs Pillsbury pouvait avoir à l'encontre des microbes ou même sa mère contre toute personne qu'elle jugeait amorale. Et il l'énervait tellement qu'elle se sentait presque bouillir de rage en le voyant faire le malin de cette manière. Et Joyce qui pensait en avoir après Kourtney ou Madison, ce n'était absolument rien comparé à ce qu'elle ressentait maintenant. Alors elle avait répliqué, bien entendu qu'elle avait répliqué, son honneur et son uniforme étaient tous les deux en jeu et il était tout simplement hors de question qu'il s'en tire à si bon compte. Marshall ou pas. Bon peut être que c'était un coup bas, et bas c'était le cas de le dire, mais Joyce s'en moquait complètement. Elle ne réfléchissait pas sainement à cet instant précis, sinon elle n'aurait jamais foncé tête baissée. Et franchement, la plainte de douleur de Lewis valait bien tous les trésors … Il avait mal maintenant ? Parfait, parce qu'elle avait encore d'autres surprises pour lui, Joyce ne faisait que commencer.

Joyce avait donc un sourire aux lèvres, s'attendant à ce que Lewis lui fiche la paix pendant encore quelques minutes à cause de la douleur occasionnée par le coup. Mais il n'en était rien. Avant qu'elle puisse faire quoi que ce soit, le professeur revenait à la charge avec une idée plus ou moins originale. Ses lèvres se posèrent sur celles de Joyce, la jeune fille voulut protester, le pousser, lui dire de dégager mais Lewis n'avait évidemment pas besoin de son accord, surtout pas lorsqu'il l'embrassa à pleine bouche … Hein ? Quoi ? Et aussi vite qu'il avait commencé, le baiser se termina. La jeune fille n'entendit même pas la tirade de Lewis, beaucoup trop occupée à vigoureusement se frotter les lèvres. Mais qu'est-ce que cet idiot venait de faire là … Qu'est-ce qui lui avait pris de … Joyce allait le massacrer. Elle allait le détruire de la tête aux pieds Pour qui est-ce qu'il la prenait ? Elle n'était pas comme les autres bouffonnes de sa team et NON toute l'équipe de football ne lui était pas passé dessus, oui elle était vierge et ne voulait absolument pas que cela change. Trop d'église le dimanche ou alors véritable aversion pour la gent masculine ? Il y avait un peu des deux. En tout cas, les jambes de Joyce resteraient fermées tant qu'elle serait au lycée et personne n'allait changer cela. Surtout pas Lewis fucking Marshall. Et Joyce eut une exclamation de surprise en percevant le nom de Célia. Quoi ? Cette traînée française était dans le coup avec ce Picasso du trottoir ? Pourquoi est-ce que cela ne l'étonnait pas … Qui se ressemble s'assemble ? Ils avaient du bien s'amuser entre looseurs.

"Pas de limites ? Parfait … On est sur la même longueur d'onde vous et moi. J'ai hâte de voir ce que vous allez faire Mr Marshall, franchement j'ai hâte. Et surtout pitié, ne vous retenez pas pour la pauvre petite adolescente sans cervelle et sans petit copain que je suis. Je mérite le meilleur n'est-ce pas ?" La cheerio ponctua sa phrase d'applaudissements. Pourquoi ne pas être contente après tout ? Les choses allaient enfin être intéressantes, fini de se crêper le chignon avec des idiotes sans cervelles qui ne pensaenit qu'à leur futur petit copain ou de se battre pour un trône qu'elle ne voulait pas. Joyce se moquait bien d'elles, d'être reine du lycée ou même d'être populaire. Tout ce qui lui importait c'était son uniforme et être parfaite. C'était tout. "Et tant que vous y êtes, dites aussi à Célia que lorsque j'en aurais fini avec vous, je viendrai m'occuper d'elle. Elle s'est trompée de cible pour cette fois, je suis au courant de tout, et le coup d'une certaine soirée, un mauvais dosage dans son verre … Ce n'était pas moi. Non vraiment … Ce n'était pas moi. Moi, quand j'en aurais fini avec elle, elle me suppliera de la laisser partir." Tout se savait même si tout le monde se détestait. Joyce et Célia ne pouvaient pas se voir, c'était un fait, mais de là à s'en prendre physiquement à elle ? Très peu pour Joyce. Ce n'était pas dans les habitudes de la brune, et cela n'en ferait jamais parti. Elle, elle préférait y aller à coup de téléphone portable et d'insultes. Elle se contentait juste de détruire votre réputation auprès de vos proches et c'était tout. Mais Célia et Lewis venaient de provoquer un monstre. Pas de limites ? Elle allait le faire avec plaisir.

"Quand j'en aurais fini avec vous deux, vous serez en train d'agoniser dans votre propre sang. Je vais vous détruire, je vais vous réduire en miettes de la tête aux pieds, et après, avec un immense sourire aux lèvres, je viendrais ramasser ce qu'il restera de vous pour l'envoyer à toutes vos prétendantes et qu'elles voient toutes à quel point vous pouvez être pathétique. On sait tous que vous essayez de compenser, vous avez peut être un immense égo mais …" Le regard de Joyce se porta vers la braguette de Lewis et elle releva les yeux avec une exclamation de dédain. "C'est tout. Et malheureusement pour vous, j'ai beaucoup de temps libre et je vais maintenant l'employer à quelque chose de noble et de plus sain … Votre propre ruine." Elle croisa enfin les bras, le regardant avec un sourire suffisant. Folle ? Complètement. Le pire c'est qu'il venait de lui fournir un hobby parfait.
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