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 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins

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MessageSujet: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyMer 11 Mai - 2:06

Cam' & Mo'


Je me dirigeais vers la sortie du lycée. Mon orgueil avait mal, très mal, mais rien ne paraissait, non, jamais. Je marchais la tête haute souriant aux hommes comme à mon habitude, mais j’étais de très mauvaise humeur. Mon oncle avait eu la stupide idée d’organiser des enchères pour amasser des dons pour l’école. Mais ce n’était pas de simple objets qu’on mettait en vente, non, au contraire, c’était des Cheerios. Bien sur dans ma grande générosité j’avais adhérée à l’idée de me vendre. J’étais certaine que j’allais être l’une d’elle qui ferait le plus de profits. Les raisons étaient simple, j’étais belle, amusante et assez habile. Que demander de plus? Je veux dire, même Joyce Allen avait eu un pris plus élevé que le mien. Bon d’accord c’était seulement Ainsworth qui s’était battu pour elle avec un autre sportif débile, Morgan fallait déjà plus que leur deux, mais quand même. Était-ce dû à mon altercation avec Summer Davis? Pourtant c’était elle qui s’était coltiner les œufs en pleine face, pas moi. Je savais qu’elle avait l’intention de me faire la vie dure, mais je ne me laissais pas faire…non ce ne devait pas seulement être à cause de cela.

Alors, était-ce à cause que c’était mon oncle qui animait la vente aux enchères? Les gars était plus timide d’enchérir alors qu’ils devaient le faire devant mon oncle? Ils craignaient de se faire surveiller de près par la suite? Ouais, ce ne pouvait être que cela. M’enfin, c’était maintenant décidé et inévitable, j’allais au bal de la St-Valentin avec Morgan Moore. Pas qu’il ne soit pas beau, au contraire, c’était quasiment un Dieu, mais la St-Valentin ne devait-elle pas être quelque chose d’un peu plus…romantique? Un genre de rancart extrêmement gênant ou le gars essayait de séduire la fille et vice-versa pour qu’un jour ça mène à quelque chose? Une fois par an, c’était bien cute de revenir à quelque chose de sain, mais ce serait difficile avec Morgan. Il ne restait plus grand-chose à faire. Morgan et moi c’était physique depuis déjà un bon moment.

Le romantisme ce n’était vraiment pas notre fort. La relation que l’on entretenait était plus du genre, on s’appelle et au lieu d’aller déjeuner, on se trouvait un petit coin, qu’il soit grand ou plus étroit et quelques minutes seulement et le tour était joué. Parfois y restait un peu plus longtemps, discutant de la vie en générale, sans vraiment s’engager plus.

Mais la, ici, on parlait de passer une soirée entière ensemble. Et pas question de s’éclipser après une petite heure, ça non! J’avais très envie de m’éclater de danser un bon coup. Je ne savais pas si nous étions capable d’y arriver, passer une soirée, une vrai, un genre de rancart, presque, ça risquait peut-être d’amener un peu trop de profondeur à notre relation plutôt légère.

M’enfin, avec Morgan on avait décidé de se rencontrer pour en parler un peu… il devait se pointer chez moi dans environ 25 minutes, si je pressais un peu le pas j’allais arriver à temps. Parce que, pas question que j’embarque avec le Principal Figgins, surtout après le fiasco de la vente de cette après-midi. J’arrivai enfin à la maison, et commença à penser à ce que mon oncle pourrait bien dire à propos de Morgan… généralement il ne se pointait pas chez moi lorsque celui-ci y était… et disons que mon oncle était plutôt conservateur. Je m’attendais à certains commentaires de sa part…

Je n’avais pas mis les pieds en dedans depuis plus de deux secondes qu’on sonna à la porte. Je soupirais et j’allai ouvrir.


« Salut…»

Comment des gens qui se rencontraient pour discuter devaient agir déjà? Hummmm… Bonne question, et disons que la taille alléchante de ses muscles n’avait toujours pas diminuer…miam.


Dernière édition par Camelia Figgins le Ven 20 Mai - 15:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyVen 13 Mai - 20:47

La journée à McKinley avait été gratinée. Et cela ne faisait que commencer. Cours de français, durant lequel, Morgan avait fait péter un câble à l'enseignant qui s'était retenu à le fouetter pour cause de prononciation proche de l'otarie à fourrure australe. Les braillements incompréhensibles du garçon avaient eu raison de la patience du professeur qui pensait déjà à investir dans des boules quies. A la traduction l'adolescent faisait de son mieux mais les sons qu'il sortait ressemblaient plus à du Quetchua qu'à du français. Après une heure de souffrance auditive pour tous ceux qui avaient dû écouter Morgan miauler, le cours fut terminé. Tout penaud, le garçon sortit de la classe en premier pour ne plus avoir à affronter le regard des autres. Filant droit vers son casier, il fut attrapé par le principal qui le convia dans son bureau. Marchant au pas derrière lui, Morgan se demandait pourquoi Figgings le réclamait. Etait-ce par rapport à son père? Avait-il sollicité une entrevue avec le coach Beiste pour prétendre plus pour son fils. Plus il marchait et plus il était persuadé qu'il s'agissait de cela. Préparant une batterie de mensonges pour palier aux autres qui allaient tomber à l'eau, il fut étonné de ne voir personne dans le bureau du principal. Ce dernier se tourna vers lui et expliqua avec son accent typique qu'il allait y avoir une enchère pour le Bal de promo. Il ne désirait pas qu'un dégénéré sexuel sorte avec sa nièce. Il voyait en Morgan un être simple, réservé et correct. Sur le coup Morgan fit des yeux ronds car il croyait rêver. Le principal parlait de sa nièce comme s'il s'agissait d'une sainte alors qu'au lit elle était parfois plus bestiale que Morgan. Mais le jeune garçon n'était pas en mesure d'aller contre le principal. Il accepta de payer le prix fort pour Mlle Figgings et de la conduire au bal de promo. Il sortit du bureau sous le sourire de Monsieur Figgings ravi de son complot. Filant droit comme le vent, Moore garda son expression de surprise marquée sur son visage jusqu'après le déjeuner.

Lors de la fameuse vente, Morgan était comme convenu prêt à remporter Camelia. Après réflexion, il trouva l'idée d'y aller avec cette bombe atomique plaisante. A vrai dire il n'avait aucune idée de qui inviter. Il aurait en théorie inviter l'élue de son cœur. Mais la seule que son cœur portait, Q, était sa meilleure amie… Au moins avec Camelia, ils se connaissaient déjà, les présentations étaient faites, ils n'auraient pas besoin de passer par les blablas et les chichis à la guimauve qu'affectionnaient les couples heureux. Ils étaient copains de couette, ils assumaient respectivement leur rôle honorablement et se satisfaisaient honnêtement. Ça aura au moins le mérite d'être un amusement de plus, la sortie du placard pour ce couple de sportifs en chambre.
Alors que la foule de lycéens en rut envahissait les gradins, le défilé des cheerios débuta. Quand vint le tour de Camelia, le principal présent fit un signe de rappel à Morgan. Mais rien ne se passa… Pas même Jacob ouvrit la bouche. Moore dévisageait alternativement Camelia et Figgings, ne sachant que faire. Autour de lui pas un bruit, pas un son. Sous la pression du regard de Figgings Moore lança une enchère. Espérant être le lanceur de la vente, il resta coi en constatant qu'il remporta la belle sans avoir à rouvrir la bouche. Gros silence dans la salle! Il se rassit et fut attitré acquéreur de la cheerio. Venant à lui, le principal avait le visage pincé. Il félicita Morgan de sa victoire et lui serra la main. Bloquant neuronnalement, M&M vit partir le principal sans penser à quoique ce soit. Il n'avait rien copris à ce qu'il venait de se passer. Camelia venait de se prendre la honte de sa vie et son oncle était heureux comme le dernier des Fakirs. Allant de surprise en surprise, le garçon crut qu'il naviguait dans une autre réalité.

S'éclipsant de la vente dès qu'il le put, il était malgré tout tracassé pour Camelia. Il connaissait son goût pour la popularité et le fiasco qu'elle venait de vivre avait dû la bouleverser. Il se décida donc pour aller la voir et tenter de parler avec elle, si besoin était. Il fonça à sa voiture et démarra direction chez sa cavalière achetée au rabais. En chemin, il ne put s'empêcher d'éclater de rire en repensant à cette vente. Il imaginait la tête que ferait Q en apprenant cela. Et celle de Camelia… Partagé entre fou rire et gêne, il arriva tant bien que mal devant chez elle. Il stoppa toute expression sur son visage en descendant de son Kuga et alla taper à la porte.

Celle-ci fut ouverte par la demoiselle convoitée. Lorsqu'il vit Camelia devant ses yeux Morgan lui sourit, comme à chaque fois qu'il venait la voir. Plutôt qu'une cigarette après l'amour, il préférait un sourire avant. Mais aujourd'hui pas question de parties de jambe en l'air. Dans un élan de réconfort et de présence physique, il écarta les bras et enlaça la jeune fille. Il la serra contre son corps qui se mit à commencer à réclamer son dû. Cérébralement Mo était calibré pour venir ici, faire son sport favori et filé après quelques mots échangés sur l'oreiller. Alors pourquoi aujourd'hui il en serait autrement. Pour éviter tous débordements physiques, il essaya de mettre les choses au point dès le départ.

"Hey C! Ils ne savent pas ce qu'ils perdent!"

Un super coup au lit! Evidemment, ça il le garda pour lui car il ne voulait céder à l'attirance physique qu'il avait pour cette déesse callipyge. Pourtant, sa main glissait déjà lentement le long du dos de la demoiselle et remontait tout aussi subtilement. Dans un mouvement de va et vient sensuel, Morgan débutait les préliminaires. Il se mit à penser soudain qu'il ne pouvait pas déjà le faire. Il stoppa son action, s'écarta de la fille et demanda histoire de changer les idées à son cerveau rempli de testostérone :

"Y a quoi à manger chez toi? J'ai la dalle!"

Quelle classe! Pour éviter d'avoir à sombrer dans le péché de luxure, il fallait contrebalancer avec celui de gourmandise. Mais cela avait été dit sans tact aucun et d'une manière très naturelle, comme s'il ignorait totalement les sentiments de la fille. Mais c'était Morgan…

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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyVen 20 Mai - 15:49


C’était bien décidé, j’étais furax, contre le monde entier. Que ce fus à cause de la présence de mon oncle où non, je m’étais tapée la honte devant le lycée entier! J’étais maintenant une genre de Cheerios mal aimée! Quelle idée stupide de participer à cette enchère? J’aurais du refuser en bloc, de toute manière ce n’était pas comme si mon oncle était habitué à ce que j’abdique. J’aurais pu inviter à peu près n’importe qui! Mais non, dans un élan de générosité incongrue j’avais bêtement accepté de faire plaisir à mon oncle et je devais maintenant me coltiner Morgan, bon d’accord ce n’était pas le sportif le problème, mais bien mon faible prix. Je n’arrivais pas à l’accepter, à y croire. Je valais beaucoup plus non ? Oui sans aucun doute, et je devais remédier à la situation, relever ma cote de popularité, car sinon des gens penseraient qu’ils pourraient me marcher sur les pieds, alors qu’il n’y avait rien de plus faux.

J’avais les bras croisée sur ma poitrine et je fusillais du regard mon inviter alors que celui-ci m’octroyait un de ses plus beaux sourires. Oui, mon attitude était des plus enfantines, car s’il avait bien quelqu’un que j’aurais du remercier d’avoir sauvé les restes de ma pauvre face, c’était bien Morgan, le seul qui avait osé me donner un prix, mais la vie était mal faite et j’en voulais à tout le monde, Moore n’en écoperait pas. Quoique je manquai flancher lorsqu’il me prit dans ses bras. Mon corps épousa aisément les formes du sien et ma tête se logea presque langoureusement dans le creux de son coup, quémandant un peu de tendresse. Et lorsqu’il commença à me caresser le bas du dos, mes hormones m’hurlèrent de le prendre par le bras et de le tirer à l’étage, mais ma tête refusa d’oublier que j’étais furax. Je me raidis donc assez rapidement et remercia intérieurement mon compagnon pour ses paroles de réconforts. Aucun de cette bande de poules mouillées ne savait ce qu’ils manquaient. Ils auraient pu passer la meilleure soirée de toute l’histoire de leur petite vie, mais il n’avait pas eu le courage d’enchérir sous le nez de mon oncle, tant pis pour eux. Bien que je sache mes pensées n’étaient pas toutes à fait exactes, je m’efforçais à y croire dure comme fer.


« Bien entendu qu’ils ne savent pas ce qu’ils manquent! »

Quel commentaire narcissique, un commentaire qu’il commençait à s’évaporer doucement de mon esprit. J’avais beau avoir l’air de ne pensé qu’à la popularité et aux garçons, ce qui en grande partie était vrai, j’avais un cœur et il venait d’être mal menée. J’étais nouvelles ici et tout ce que désire une nouvelle est de se faire accepté et appréciée, oui je m’étais fait quelques amis, mais lorsqu’on faisait partie d’une équipe de meneuses de claques, l’amitié pouvait rapidement prendre une tournure superficielle. Morgan était bien gentil de venir ainsi me réconforter, mais il n’avait pas vraiment le choix, il devait m’accompagnée, l’enchère en avait décidé ainsi et puis il se pouvait que le jeune homme ait quelques autres motivations plus ou moins catholiques. Ce que j’aurais voulu c’est d’une copine qui vient me voir et me réconforter à grand renfort de compliments, histoire de redorer ma confiance. Je m’ennuyais du temps de cette grande amitié, avec Brooklynn, à jamais qu’on disait! Eh bien «jamais» n’arrive plus vite qu’on peut le croire.

Je sentais que mes yeux commençaient à s’embuer, je ne voulais surtout pas que Morgan me voit dans cet état de faiblesse. Personne ne me voyait jamais comme cela, Camelia Figgins n’était pas sensible et surtout, elle n’avait aucune raison de ne pas être heureuse. Wow, bonne blague. Je fus plus ou moins contente lorsque Morgan me quémanda de la nourriture, bien sur une partie de moi aurait bien aimé qu’il continu sont réconfort, mais il n’était pas l’ami que je recherchais, ce n’était pas à lui que je devais tout déballer, de toute façon il s’en fichait comme dans l’an quarante. Je reniflais discrètement, croisant les doigts pour qu’il n’ait rien remarqué et fis un effort pour reprendre un air grognon. J’avais une réputation à tenir!


« Ah les hommes! Toujours à penser à son estomac, viens.»

Je le guidai vers notre cuisine et stoppa net à l’entrée. Je n’avais jamais vraiment fait visiter la maison à Morgan et il n’avait pu que remarquer en partit l’attirance de ma tante pour les tapisseries pastels et les objets quétaines en tout genre. Oh, et puis au point où on en était… Je le fis donc entrer dans le sanctuaire de mimi le chat, pas qu’on ait vraiment un chat, mais les cadres et les bibelots représentant minou étaient définitivement présents en grands nombre… le tout sur une magnifique tapisserie rose pâle ornée de fleures. Un haut le cœur me prenait à chaque fois que je passais par la cuisine, je n’aurais jamais cru qu’il pouvait exister un endroit aussi quétaine! Je me tournai vers Morgan, il tenait encore debout, parfait. Le décor ne le dégoûtais peut-être pas tant après tout… il ne s’était pas encore évanouis.

« Ma tante est une passionnée des chats, comme tu peux le voir, mais mon oncle en est allergique donc ça donne ça…»

Hum, froid. Je me rendais compte à présent comment les discussions normal entre moi et Morgan était prohibées. Cela faisait déjà trop longtemps qu’on était ensemble sans s’être touchés. Je ne savais pas trop que faire, qu’est-ce qu’on était supposé dire à quelqu’un qui n’était pas vraiment notre ami, mais qu’on connaissait le corps par cœur, qu’on voyait très souvent, mais qu’on ne connaissait pas plus qu’il ne le faut. Hum, bonne question. Eh puis je n’avais qu’une envie, lui retirer ce chandail qui couvrait beaucoup de peau et de muscles, l’entrainer en haut et partager ce pourquoi nous étions douée…

Je me rappelai soudain qu’il avait faim, bonne excuse pour éviter de laisser mes envie vagabonder un peu partout et faire autre chose que d’avoir l’air tarée dans une cuisine d’une laideur inimaginable
.

« Humm, donc, Morgan, tu aimerais …? Tu veux que je te fasses un sandwich?»

Ou je pourrais te faire beaucoup plus… Camelia! Ça suffit. Stop. Eh bien, j’excellais vraiment dans l’art d’avoir l’air furax.


Dernière édition par Camelia Figgins le Lun 30 Mai - 20:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyMer 25 Mai - 18:50

Vous avez dit bizarre? Qui avait-il de plus bizarre que de parler comme un vrai couple quand on n'en était pas un. Morgan accusait mal le coup de se retrouver avec Camelia sans être sous une couette. Dépaysé, le jeune homme avait trouvé comme solution de contenté son estomac à défaut de rassasier son bas ventre… Le pauvre fut contraint à suivre son hôtesse dans les méandres de la maison Figgings. Il avait toujours eu peur que la principal déboule dans la chambre et surprenne Morgan avec sa nièce. Même s'il le savait au lycée, il n'était jamais réellement sûr de le voir jaillir d'un placard. Cette phobie à part, il entra à la suite de Camelia dans une salle décoré à la Catwoman. Tout ici n'était que félin et harmonie chatoyante. Bref ça lui piquait les yeux. Malgré les explications de la cheerios, il ne pouvait pas concevoir qu'il existe sur Terre pareille décoration. Finalement, trainer avec Glenn lui faisait du bien. Il commençait à percevoir le beau au détriment du laid. Il aurait eu même envie de prendre une photo pour la montrer à son coach vestimentaire, histoire de rire ensemble, pour une fois. Oubliant rapidement cette optique hautement dangereuse, connaissant Camelia, il préféra poursuivre sa visite pour finalement tomber dans la cuisine. Par rapport à la pièce précédente, celle-ci avait tout du cinq étoiles.

Enfin venait le moment pour lui de faire son choix de sandwich. Et avec Morgan il fallait mieux lui offrir le cinéma que le repas. Camelia l'apprendrait peut être à ses dépends mais les appels du ventre de l'ancien sportif criaient souvent famine. Devant l'opportunité de se faire faire son super maxi sandwich par les blanches mains de sa douce collègue de matelas, il n'hésita pas un instant :

"Alors euh… Pain blanc et complet, une tranche de chaque. Je mélange les céréales pour me faciliter le transit intestinal. Puis parlons protéines, je prendrais jambon et bacon, jambon cru et bacon cuit, afin de limiter les graisses. Deux tranches de salades et une rondelle de tomate pour les légumineuses. Si tu pouvais tartiner sur la tranche de pain blanc de la moutarde et sur celle de complet de la mayonnaise ça serait le top; Enfin deux minutes au toaster et c'est bon!"

Visualisant déjà son master goûté, il salivait. De ce fait, il pensa alors à la boisson. Nature peinture, il se tourna vers le réfrigérateur et continua son discours tout en sortant de quoi boire.

"T'inquiète je gère les boissons. Si je me souviens tu prends ça?"

Montrant la bouteille en question à la demoiselle, il espérait ne pas se tromper. De fait, il poursuivit :

"Franchement, je comprends pas comment vous ne pouvez pas être amies avec Q. Vous buvez les mêmes trucs, vous êtes cheerios! Et vous trainez avec moi… En plus vous êtes toutes les deux magnifiquement roulées. "

Il parlait sans faire attention à ses mots et surtout au sujet abordé.

"Certes tu t'es proposée à cette enchère, elle non. Sans doute avait-elle anticipé ce qui allait arriver…"

Soudain il réalisa qu'il avait non seulement les deux pieds dans le plat mais tout le corps aussi. Ne voulant pas laisser un trop long blanc s'installer entre ses paroles et le rattrapage de ses divagations, il tenta le tout pour le tout.

"Enfin à ce que j'ai entendu, elle avait déjà eu une demande. Non pas que enfin c'est tout à ton honneur d'avoir participé à cette enchère qui n'était en rien le reflet de quoi que se soit en fait. C'était rien… wouais rien…"

Empêtré dans un bourbier sans fond, il tenta un ultime élan de sauvegarde personnelle face aux griffes de la brune. Il ôta son haut, révélant son torse nu aux yeux de Camelia qui le connaissait déjà par cœur. Ouvrant la bouteille qu'il avait toujours à la main, il but de celle-ci en faisant exprès de mouiller son corps. La fraîcheur du liquide trempant sa peau lui donna la chair de poule mais il poursuivit. Il s'approcha de l'hôtesse, la serra à nouveau contre son corps en disant :

"On l'a jamais fait ici? Non?!"

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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyVen 3 Juin - 1:27

Humm, moi et mes moments de générosités, je devrais arrêter, c’est beaucoup trop! D’abord l’enchère et maintenant le sandwich… Je regardais Morgan déblatérer sa recette pour le moins complète avec des yeux mi-suspicieux mi-amusés. Il me prenait vraiment pour une bonne ? Du genre que j’allais passer environ 3 heures à lui concocter un beau petit repas et qu’après l’avoir regardé mangé j’allais lui masser les pieds? Surement! Je ricanais un peu, mais il semblait très sérieux et je décidai d’embarquer dans son jeu, après tout nous devions apprendre à agir normalement et plus je passais de temps à faire son sandwich en évitant de trop le regarder, moins les chances que je m’emporte et lui arrache ses vêtements étaient grandes.

«Tu aimerais un gâteau avec ça mon chéri? » Lui demandais-je en lui parlant comme s’il était un petit garçon d’à peine 3 ans.

Sans trop prendre en compte ma réaction, il s’avançait déjà vers le frigo histoire de me servir une boisson. Je le dévorai du regard encore deux petites secondes avant de me retourner et de me mettre à la tâche. Du pain comment qu’il avait dit? Complet… parfait et heummm, une tranche de pain blanc… le pauvre je n’avais que du pain complet et du pain aux raisins, eh bien pourquoi ne pas ajouter une petite variante à son sandwich habituel? Et à ce que je sache ce n’allais pas être le dernier changement, puisque je savais pertinemment qu’on n’avait ni bacon, ni jambon dans notre réfrigérateur. Je lui sortie une préparation de poulet froid avec une ou deux tranche de dinde. Tant qu’à y être on pouvait bien laisser faire la moutarde et la mayo, j’allais lui faire un sandwich au poulet barbecue. J’étais en train de tartiner mes pains de sauce brunâtre alors qu’il commença à déblatérer au sujet des boissons. Je savais que ma super potion vitaminé le répugnait, comme à à peu près tous les sportifs ou les personnes sensées, mais c’était très soutenant et lorsqu’on s’y était habitué, le goût de vieille chaussette passait plutôt bien.


« Ah tu sais Mo’, tu devais essayer, c’est beaucoup mieux qu’une tranche de bacon bien grasse», lui dis-je en faisant en clin d’œil à son sandwich, «eh puis peut-être qu’un jour tu arrivera à être aussi bien roulé que moi».

Je mentais bien sur, Morgan était ce qui se faisait de mieux comme corps, ou presque, peut importe les graisses qu’il allait manger il resterait un Apollon. Et c’est à ce moment là que son corps devint un peu moins attirant. Non je n’étais pas amie avec sa foutue Quinn ? Pourquoi est-ce qu’il parlait sans cesse d’elle?! À prime abord, je n’avais rien contre cette fille malgré qu’elle fasse partie d’une chorale, mais entendre parler de sa perfection à chaque fois qu’on s’envoyait en l’air était devenu particulièrement irritable. Vous en deviendrez à ne plus autant l’apprécier vous aussi. Il commençait déjà à me pomper et il fallait qu’il en rajoute? L’enchère, je croyais que le sujet était clos, mort et enterrer. Qu’il ne fallait plus qu’il refasse surface, JAMAIS. J’avais envie de lui hurler à la tête qu’il me laisse tranquille et qu’il aye s’entrainer avec sa blondinette tellement parfaite, qui surtout au grand jamais ne se c’aurait inscrit à une histoire d’enchère et ce pour faire plaisir à son oncle. Pourquoi est-ce qu’il perdait ainsi son temps avec moi si je le décevais tant que ça? Pourquoi c’était dans mon lit qu’il se retrouvait sans cesse et non dans celui de Fabray, comme il le désirerait si ardemment. Bien que je sache qu’entre nous s’était purement et simplement physique, une femme avait besoin d’un minimum d’attention, pas seulement d’un ‘’Bonjour je te fais l’amour, merci bonsoir’’. Le tout en parlant sans cesse d’une autre, qui semblait avoir atteint un niveau de perfection intouchable, c’était démoralisant. Avec la journée que j’avais passée j’étais à fleur de peau, mes émotions bouillonnaient de manière impulsives et j’ouvris la bouche pour lui faire part du fond de ma penser lorsqu’il enleva son gilet.

J’en restai coite. Il croyait vraiment m’avoir à grand renfort de muscles? Eh bien il se trompait, il ne suffisait pas qu’il me montre son torse découpé au couteau pour que je flanche, loin de là! Ohh, ohhhh… il me prit dans ses bras, toujours pas assez, heum, son corps chaud contre mes vêtements, vêtements qui commençait à être de trop. Son torse mouillé humidifia mon chandail, à quoi bon garder un chandail mouiller vous me direz? Eh puis je pourrais tomber malade, ce n’est pas bien de porter des vêtements mouillé, avec les courants d’airs et tout ça hein… en février en plus! Morgan avait bel et bien raison, on n’avait jamais testé le comptoir de cuisine encore…

J’enlevai à mon tour mon chandail, oubliant toutes mes revendications, le fixai d’un regard enflammée avant de lui effleurer le coup de mes lèvres. Décidemment il m’en fallait peu, c’en était ridicule.


« Désolé pour ton sandwich… j’ai eu un petit contre temps. »

Pourquoi est-ce que j’avais aussi peu de concentration? Ce que j’aurais aimé pouvoir avoir la volonté de résister à l’appel de son corps, mais j’en étais incapable. Tout mon être était programmé pour qu’en présence de ce jeune homme je passe du bon temps, sans trop parler. Nous avions déjà trop parlé. La cuisine pouvait être un endroit amusant, malgré que nous n’ayons pas l’habitude de nous risquer dans une place aussi ouverte, mais bon j’avais d’autre soucis en tête : Morgan, et ses muscles.
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyVen 3 Juin - 9:12

Quand l'esprit ne fonctionnait pas, le corps si. Voilà pourquoi Monsieur Moore avec sa gueule d'ange s'en sortait toujours. Surtout avec Camelia. Cette fille raisonnait plus comme un mec que les filles dites "normales". Il n'y avait qu'avec elle que Morgan avait eu la sensation désagréable de n'être qu'un tas de viande sans âme. Au strict minimum de son existence, la reproduction, Morgan avait par deux reprises était mal à l'aise avec Camelia. Leur première fois avait été un fiasco complet à ses yeux. Il avait eu le premier rôle féminin tandis que sa partenaire remportait haut la main l'Oscar de la meilleure performeuse masculine. Il avait cru redevenir puceau, incapable de bouger et de parler en même temps. Enchaîné mentalement, il s'était senti mal apprécié, dénigré pour une partie de son corps et pas la totalité. D'ailleurs juste après cette relation à sens unique, il était allé voir Quinn pour lui en parler. Il avait peur d'être devenu impuissant, il se voyait acheter du viagra pour contenter ne serait-ce que ses instincts personnels. Pour la première fois de sa vie, il avait écouté les cours de biologie et d'anatomie. Notant tout ce qu'il pouvait être la cause de ce mal être. Il avait testé un régime protéiné. Ce fut ainsi qu'il mangea du foie et du boudin pour regagner en fer, s'enfilait deux tranches de viande rouge par jour et débutait la journée avec un smoothie à l'œuf. Mais à la veille de son second rencard avec Camelia, rien ne fonctionnait. Malgré des téléchargements de films interdits pour son âge, rien de faisait redevenir Morgan un homme un vrai. Pendu au téléphone avec Q, il n'arrivait pas à gagner en confiance. Le dernier conseil de sa confidente fut de se comporter avec elle comme elle le faisait avec lui. Ce gros sentimental dut apprendre à faire sans sentiment et retourna voir Camelia pour une sauterie simplement physique. Le mal être était toujours présent mais se positionnant en tyran et plus en dominé, il réussit à s'exécuter. Après ces deux rendez-vous castrateurs et dominants, Morgan voyait les relations avec les filles sous un autre angle. Il avait confiance en son corps et ses prouesses, aux dires de la cheerio. Devenu un prédateur, il n'avait plus eu de souci de fonctionnement interne même s'il n'avait plus ressenti l'euphorie de partager un moment unique avec l'être aimé.

Ainsi quinze minutes plus tard, Morgan sandwich à la bouche, nu comme un ver marchait lentement loin de la cuisine. Pas besoin d'explication, il était toujours comme ça. Après l'effort : une douche. Sans doute les reliquats de ses années de sport ou une conscience qu'une parfaite hygiène était salvatrice pour l'avenir de son corps. Avec le temps, Camelia devait être au courant qu'il finissait toujours sous la douche. Parfois, l'enragée le suivait. Le goût particulier du sandwich de la brunette n'était pas du tout plaisant. Faisant une mine horrifiée par cet immonde goûter, il le jeta dans la première poubelle qu'il croisa. Ouvrant la bouche pour ventiler tout ça, il n'en croyait pas ses papilles. Décidément, Camelia n'était bonne qu'à une chose à en croire ses talents de femme au foyer. Ce petit garçon qui avait grandi avec une mère toujours présente, experte en cuisine ne pouvait supporter la mauvaise bouffe. Ou du moins être contraint à en manger sur du long terme. Gourmet au plus haut point, Morgan adorait la nourriture et là il aurait adoré un bain de bouche mentholé. Passant enfin l'entrée de la salle de bain, il chercha rapidement de quoi parfumer son haleine qui empestait le raisin au barbecue. Du regard, il vit des brosses à dent, un instant il faillit commettre l'irréparable acte d'utiliser la brosse à dent d'un autre mais au dernier moment il préféra se savonner la bouche au lavabo. Le parfum du savon n'était pas génial mais par rapport à celui du sandwich c'était Byzance. Pouvant enfin fermer la bouche, Morgan entra dans la douche et fit couler l'eau sur son corps. La fraîcheur de l'eau lui fit du bien, après quelques instant, il coupa l'arrivée d'eau et prit du savon, se faisant il se força à parler à Camelia. Lui qui se douchait en général sans dire un mot puis filait à l'anglaise avec un compliment trouvait sur vousetesunpoete.com, il devait engager la conversation. Il se sentait à nouveau mal à l'aise. Finalement il ne connaissait pas du tout cette fille avec qui pourtant il aurait pu avoir plusieurs enfants s'il n'avait pas toujours des ses poches un préservatif.

"Dis C! Tu comptes y aller habillée comment au bal? Histoire que je dise à… histoire de savoir comment m'habiller."

Pour une fois qu'il n'allait pas parler de Fabray, il préféra ne pas divulguer le fait que Glenn McAllistair était devenu non sans mal son coach et habilleur personnel.

"Je sais danser mais j'te promets de pas te mettre la honte devant les autres. Jeune ma mère m'avait inscrit à des cours de gymnastique sur ordre de mon père. Car à ses yeux un bon sportif se devait d'être à la fois fort et agile. De fait, ma prof secrètement me m'y en plus à un cours de hip hop car j'étais une bête en gym. J'ai donc appris quelques trucs et parfois j'assistais au cours de danse de salon. Après un semestre, je faisais les deux jusqu'à ce que mon père l'apprenne. Pour le coup j'ai bien failli mourir sous ses cris mais il me reste encore de solides bases et plus encore. Sinon toi tu danses quoi? Genre les trucs de boîtes où tout le monde lève les bras et où l'assemblée renifle les odeurs d'aisselle du voisin? Ça m'fait penser que c'est avec Q que j'ai découvert ma première boîte, on sortait ensemble à l'époque et c'est elle qui m'aida à me décoincer dans ce bouge. Depuis j'y retourne très souvent avec elle, c'est une incroyable danseu…"

Tout en se savonnant minutieusement, Morgan réalisa qu'une fois encore il en venait à parler de Quinn. Il ne pouvait pas s'empêcher de parler d'elle quand il était avec Camelia. Se trouvant stupide, il se tapa le front avec sa main pleine de mousse. Résultat, il se mit du savon dans les yeux et poussant un grognement de contrariété ainsi qu'un juron.

"Fais chier!!! J'en ai partout! J'y vois plus rien! Aaaaaaaaaaarg! Ça pique c'te saloperie!!"

Ne retrouvant plus le robinet pour ouvrir l'eau, il avait deux solutions : appeler au secours Camelia au risque de passer pour une tarlouze ou se démener seul. Se faisant, il opta pour le second choix même si par ce biais il galèrerait assez. Voulant attraper une serviette, il glissa et se rétama dans le bac à douche dans une magnifique triple boucle piquée. Entrainant dans sa chute le fil de la poire de douche, il ouvrit sans le faire exprès l'eau chaude. Par chance, avec toute relativité gardée, son visage fut enfin mouillé et sauvé. Mais hâtive salutation qui fut vite remplacée par un nouveau cri. Fumant au figuré comme au propre, Morgan sauta hors de la douche qui lui en voulait. Son visage le brûlait, il fit alors couler dans le lavabo de l'eau froide et y plongea sa tête. Soulagé épidermiquement parlant, il relâcha la pression. Alors que l'eau chaude continuait à couler dans la douche et qu'il était nu la tête dans le lavabo, il crut entendre un bruit derrière lui. Sans doute Camelia pensa-t-il. Il leva sa tête sans réfléchir au robinet qu'il se prit non sans mal à l'arrière du crâne. Offusqué et meurtri de cette ablution mortelle, il retrouva sa verticalité après quelques jurons de plombiers finement lancés. Une main à se frotter sa future bosse, le visage et les yeux rouges, il lança avec un naturel forcé :

"Tu me diras sur Twitter la couleur de ta robe… Hein comme ça j'suis sûr de pas oublier!"

Lui oublier! Jamais, ce fou d'histoire avait développé une mémoire assez conséquente. Mais pour faire court, il volait en finir avec cette aventure désastreuse. Trempé et mouillant tout le sol de la salle de bain, il saisit une serviette. Il prit celle de Camelia car au grand jamais il n'aurait mis en contact sa peau avec la serviette de M.Figgins. Rien que d'y penser, l'épisode douche et lavabo n'était que du menu fretin.
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptySam 4 Juin - 21:00

Je n’arrivais pas à me lasser de Morgan et ce, même si je connaissais le moindre petit endroit de son corps. Je pouvais fermer les yeux et l’image que j’aurais de lui serait impeccable. On pourrait penser qu’après quelques fois ce serait devenue routinier, mais étrangement, non. J’appréciais toujours le moment, c’était comme devenue ma petite gâterie de la semaine. Et pourtant avant que je rencontre Morgan je ne m’aurais jamais cru capable d’entretenir un tel relation. J’avoue que j’aime beaucoup, peut-être même un peu trop, les hommes, mais je n’avais jamais, auparavant, fait évoluée une histoire d’un soir en plusieurs soirs. La nôtre était si torride que je ne désirais pas qu’elle se termine. J’avais besoin de ma dose de Morgan, mais je ne supportais pas de la dépasser, et il me semblait que lui aussi. C’est pourquoi se voir à chaque jour, dîner ensemble ou faire des activités qu’un couple saint s’adonnait, ne nous faisait pas et ne nous intéressait pas. Nous n’avons jamais été un couple, nous ne le sommes pas et nous ne le serions pas non plus, peux importe ce que ce bal de St-Valentin pouvait bien amener. Morgan était un passe-temps, c’était horrible à dire, mais je ne trouvais pas d’autre qualificatif, de toute manière, je devais surement en être un pour lui. Nous étions deux âmes dont les enveloppes charnelles savaient de satisfaire pleinement, mais deux âmes un peu esseulées en quête d’amour et de réconfort. Nous nous inventions une passion féroce histoire de satisfaire nos sens en attendant d’enfin trouver quelqu’un qu’on désirerait plus de 15 minutes. Pour Morgan c’était assez triste en fait, son amour pour Quinn crevait les yeux et le cœur, puisque celle-ci le voyait comme son meilleur ami, son confident et non comme l’homme avec qui elle aurait aimé partager son intimité. Et moi, eh bien moi, j’imagine que j’éprouvais une certaine frayeur face au terme ‘’engagement’’. La pensé que l’on devait s’attacher à une personne à un point tel d’en devenir dépendante m’effrayer. Le fait que cette personne allait avoir des attentes envers nous et que nous ne devrions pas la décevoir au risque de se sentir terriblement coupable ne me rassurait pas non plus. Avec Morgan c’était bien plus simple, rien de tout cela, beaucoup moins dangereux, moins éprouvant.

J’attendais patiemment le jeune homme, assise sur le comptoir de la cuisine, vêtue de son chandail, tout en buvant la mixture du Coach Sylvester. Je savais qu’il était monté à l’étage se doucher, je m’étais rendue compte de ce rituel au cours des innombrables fois où il avait quitté ma chambre, il fallait avouer que ce n’était pas une mauvaise habitude. Je me sentais complètement détendue et ces 15 dernières minutes avaient largement embellie ma journée, mais elle ne réglait pas plus le problème. Je n’étais pas plus en mesure de parler de manière civilisé avec mon compagnon de couette et nous devions pourtant y arriver, le bal approchait et pas question de me laisser distraire à lui retirer son smoking ! J’avais l’intention de profiter de mon bal, point à la ligne. Oui bon, on pouvait remarquer que je perdais facilement ma détermination, mais cette fois c’était différent, le bal de St-Valentin quand même ! Ce devait être romantique, non physique.

Je poussai un soupir avant de sauter en bas du comptoir, de ramasser les quelques morceaux de vêtements qui traînaient par terre et de m’aventurer dans les escaliers jusqu’à ma chambre histoire de m’habiller un peu. En chemin je retirai le chandail de Morgan et le laissa en petit tas devant la salle de bain avec le reste de ses vêtements. C’est alors que je l’entendis parler. J’étais vraiment contente qu’il ait pensé à agencée sa tenue avec la mienne, c’était une petite attention qui me fis penser que lui aussi ne se foutait peut-être pas du Bal. Je rigolais un peu lorsqu’il me raconta son histoire à travers la porte de la salle de bain, j’aimais bien lorsqu’il se mettait à divaguer, ça me permettait d’en apprendre un peu plus sur lui sans qu’on aborde mon sujet. Mais comme à son habitude, lorsqu’il parlait trop, il parlait de Quinn. Et ça me remis en rogne, mais là, une planche de bois me séparait de la vue de ses muscles et je n’allais pas me laisser couper la parole. Il se mettait un doigt dans l’œil s’il croyait qu’il s’en sauverait encore ! Justement il se mit à hurler ? Est-ce que par la simple force de ma pensé j’avais réussie à ce qu’il enfonce son doigt dans son œil ? Probablement pas, mais je m’en délectais quand même. Je ne comprenait pas grand-chose à son baratin, mais le simple fais qu’il ne semblait pas en total contrôle de la situation était savoureux.


« T’es sur que tu ne préfère pas que je t’écrive la couleur de la robe de Fabray ? Elle a l’air tellement mieux que moi, elle danse mieux, elle est plus intelligente, plus belle et plus parfaite… la prochaine fois qu’on fait l’amour tu n’auras qu’à me mettre un sac sur la tête avec sa photo collé dessus, tu seras peut-être plus heureux ?»


Voilà, c’était sortit, il le fallait, j’en avais marre. Ceci n’était pas une crise de jalousie, ceci était autre chose. Bon peut-être un peu de jalousie, mais c’était du au fait qu’une fille n’aime pas qu’on parle toujours d’une autre en sa présence, surtout lorsqu’on est en petite culotte. Je continuai mon chemin vers ma chambre, claquant la porte dernière moi. Je ne savais plus comment agir avec ce jeune homme… il était décidément rester trop longtemps ! J’avais envie de lui arracher la tête autant que son chandail ! Et pourtant j’avais envie de rire avec lui et de vivre quelque chose de normal. Meilleur chance la prochaine fois.
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyDim 5 Juin - 9:17

C'était lancé. Camelia avait enfin craché son venin. Normal au vu des bourdes de Morgan elle en avait le droit. Enfin elle y allait un peu fort malgré tout. Coi et en serviette, Morgan entendit la porte de la chambre de sa copine de couette claquer. Une aubaine pour lui. Il se devait de sauter sur l'occasion, filer à l'anglaise comme à son habitude. Alors qu'il s'apprêtait à descendre chercher ses habits, il les trouva sur le pas de la porte de la salle de bain. Conscient que Camelia était responsable de ceci, il s'habilla sur le champ avec l'estomac qui commençait à se serrer. Comment pouvait-il être aussi con… C'était une fille et Quinn disait toujours qu'avec les filles il fallait réfléchir autrement. Sous ses airs de Mademoiselle Je Vous Domine, Camelia était purement une fille sensible qui ne supportait pas d'être comparée à une autre. Au fond de lui le garçon remercia à nouveau sa confidente car au final c'était elle qu'il aimait réellement. Attention un amour platonique, comme celui d'un frère à sa sœur. En aucun cas il espérait retourner avec Quinn, ça sonnerait comme de l'inceste à ses yeux. Yeurk! Réalisant, tout en s'habillant, qu'il aurait pu épargner la jalousie de sa cavalière, Morgan éprouva alors quelques regrets. Soucieux de réparer son erreur, il alla une fois habillé à la porte de Camelia. Comme il était plus facile pour lui de parler sans la voir, il s'adossa à la porte et se laissa glisser pour se retrouver assis.

"Désolé C… J'ai merdé a parler de Q tout le temps. Surtout devant toi. N'y vois pas de comparaison possible. Tu sais entre nous ça a toujours été que physique. Génial voir même de mieux en mieux mais ni toi ni moi on se connaît réellement. Le seul discours que l'on se tient c'est celui de nos corps entrelacés. Je ne suis pas comme toi C, je cours pas après la popularité ni les amis par millier. Ma vie se résume à quelques personnes dont Q fait parti. En aucun cas je l'aime comme tu le crois, c'est une amie c'est tout. De plus elle n'est nullement attirée par moi. Ce que je veux te faire comprendre c'est que tu ne peux pas me reprocher de parler des gens que je connais et pas de toi. Pour cela il faudrait déjà que j'en sache plus sur toi. Je ne saurais pas dire quelle est ta couleur préférée, ton parfum de glace favori ni même le rêve de ta vie vers lequel tu tends. Tu sais le genre de choses que partagent les gens qui s'apprécient. Notre relation ne passe pas parle la parole et jusqu'à aujourd'hui ça me convenait. Mais si tu veux aller plus loin dis le moi. Je ne pourrais pas le deviner. A mes yeux tu restes la même : magnifique, dominatrice, farouche, indomptée et souple cheerio qui mène la vie dur à tout McKinley High, redoutée par la majorité. Engager une relation plus approfondie sera difficile surtout après tout ce temps passer à agir sans discuter mais tu en ressens le besoin, je serai là…"

Le vrai, le pur le dur, Morgan était-il de retour? Celui qui avait un cœur et qui se souciait des autres. Très long longtemps oublié pour s'adonner au plaisir de s'étreindre avec Camelia, Moore montrait une autre face de sa personnalité. Une qu'elle ne connaissait pas car il lui avait toujours caché de peur de paraître faible à ses yeux. C'était à présent fait. Posant ses mains sur le sol, il se releva lentement, faisant coulisser son dos sur la porte de la chambre. D'un pas lent, il s'avança dans le couloir direction la sortie. Après tout ce temps, il avait sombré dans la partie obscur de sa masculinité exacerbée aux dépends de ses sentiments et de ceux de sa partenaire. Dans l'obscurité du couloir, il prit conscience de ses actes et qu'il devrait en payer le prix. Son insouciance à agir comme un gamin et à jouer pour son propre plaisir n'était pas sans conséquence. Pourtant il aurait pensé Camelia plus solide que cela. Mais comme toute fille sa jalousie n'était qu'un dragon enchaîné qui attendait le premier soldat venu pour lui souffler ses flammes. Refroidit au plus profond de lui, il lança en guise de dernière phrase devant les escaliers :

"Si tu veux changer de cavalier tu peux… J'irai mentir aux autres en disant que j'ai eu peur de toi, un truc dans le genre. Comme ça tu trouveras quelqu'un de bien à tes yeux…"

Il ne savait plus trop quoi dire ou quoi faire. Allait-elle lui reparler un jour ou l'oublier à jamais. A ce Morgan n'en était pas sûr. Même si son ventre le pinçait, il ne regrettait plus d'avoir vécu cela avec elle. Après tout leur contrat moral était clair : juste physique. C'était elle qui venait mêler les sentiments et non lui. Certes, il était conscient qu'il jetait à chaque fois de l'huile sur le feu à parler Q. Même si parfois ça le faisait rire de voir Camelia en pétard à cause de cela, à cet instant, il n'avait pas envie de rire. Il s'imaginait avoir gâché les rêves de cette fille qui désirait plus que tout au monde être le centre de l'attention.

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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyJeu 9 Juin - 3:10

J’étais dans ma chambre, rageant contre tout et rien, prenant brusquement quelques habits et les enfilai prestement. J’appréciais la relation que j’entretenais avec Morgan, la plus part du temps, mais ce ne m’étais pas suffisant. J’aurais aimée avoir un homme comme lui, mais qui se soucis de moi qui me cajole et qui parle de moi, justement. Et que j’en ai pas me mettais en rogne. Le fais que je sois simplement Camelia Figgins, la fille qui est arrivée en septembre et qui fait tourner les têtes, la fille qu’on connaissait et qui semblait nice, ne m’allais pas. Je voulais être Cam’ l’amie indispensable de quelqu’un, Cam’ la muse d’un autre... Je n’avais jamais particulièrement éprouvée ce besoin, mais avec l’approche de la Saint-Valentin, voir tout le monde se mettre en couple, se tourner autour me faisait vouloir quelque chose d’un peu plus vrai qu’une relation physique. Mais Morgan? Vraiment…?

J’entendis mon compagnons revenir, non, je n’avais pas eu le temps de décompresser, j’étais toujours fâchée, malgré le fait que je pouvais maintenant réfléchir plus sainement. Je m’attendais à ce qu’il me lâche une mauvaise vanne et qu’il revienne, qui sait, quêter son dû, c’est pourquoi je n’écoutai pas le commencement de son discours. Mais sa voix était douce, aucune parcelle de machotisme et il me sembla même qu’il s’excusait. Je me mis donc à écouter. Et je ne fus pas déçue. Ce qu’il déblatérait était vrai, il avait vu juste, notre relation était purement et durement physique et en aucun moment nous n’avions parlé d’en changer l’orientation. Elle nous convenait ainsi, nous satisfaisait. Jusqu’au jour que j’ai décidé que je voulais de l’attention, de la vraie, pourquoi j’avais choisi le pauvre Morgan? Car c’était lui qui m’avait été désignée comme cavalier? Probablement, mais c’était un choix qui allait à l’encontre de notre accord non-écrite et qui était également contre mes propres sentiments. Je n’éprouvais rien envers lui, j’avais juste besoin d’amour. Maudite Saint-Valentin qui m’avait véhiculé ces idées folles.

Je l’écoutai parler, j’avais merdée. Je ne pouvais pas être plus à côté de la plaque de cela. J’avais sérieusement pensée que Morgan était en amour avec Quinn, erreur, il y tenait grandement par contre. Ça venait prouver encore une fois que nous ne nous connaissions pas! Je ne savais même pas qui était sa meilleure amie alors que tout le lycée devait être au courant pour ces deux là! Et surtout, je ne le connaissais pas aussi doux. Jamais je n’aurais qu’il pouvait parler ainsi, qu’il pouvait être doux et sensible. Un autre point que je venais d’apprendre sur mon compagnon. Définitivement cette soirée ‘’normal’’ était devenue riche en découverte. Je sentis les larmes me monter aux yeux lorsqu’il m’avoua ce qu’il pensait de moi, après la bombe que je venais de lui larguer il trouvait encore quelque chose de gentil à dire à propos de moi. Notre relation était peut-être seulement physique, mais il ne se foutait pas totalement de moi, au final, il semblait se rendre compte que j’étais une personne avec des sentiments.

Je l’entendis se diriger vers les escaliers, et je décidai de sortir de ma cachette, il avait enlevée sa carapace temporairement, je pouvais bien en faire autant. De plus, je voulais le rattraper avant qu’il parte, il n’avait pas à tout se reprocher, j’en méritais largement.



« Eh, attend »
Dis-je d’une voix hésitante, la porte de ma chambre à demi ouverte. « Tu as raison, entre nous c’était très claire. Seulement physique, et à moi aussi ça m’a toujours convenue ainsi. Seulement… je ne sais pas ce qui m’a pris. Ce doit être à cause de cette stupide fête de l’amour, j’aurais aimé la passé avec quelqu’un, pour de vrai, en tant que femme qui conserve ses vêtements. M’enfin, je ne sais pas trop quelle bulle m’ai passé par la tête, j’en ai eu marre je crois de t’entendre parler d’une autre alors que nous couchions ensemble… ça donne le sentiment de… eh bien de ne pas être assez douée. »

Hum d’accord je m’emmêlais dans mes mots, je voulais m’excuser d’avoir failli à notre contrat, mais en même temps je voulais lui expliquer ma réaction, mais sans l’accuser. Ouf, et comme j’étais particulièrement mauvaise dans le démêlage des émotions ça donnait ce genre de fouillis.


« En fait tu as été parfait. Tu es venue me réconforter alors que je me suis taper la honte devant le lycée et ce même si tu ne connais pas grand-chose de moi, que tu n’es pas vraiment mon ami et tout le reste. Alors, heu, merci. Tu n’auras pas besoin de mentir, j’aimerais que tu reste mon cavalier, ce pourrait être une occasion d’en apprendre un peu plus l’un de l’autre dans un climat plus…saint. Alors si tu veux bien, on pourrait y aller ensemble, en ami.»

Je lui fis part d’un sourire hésitant. Je détestais la sensation d’être impuissante devant public, mais j’étais soulagée. De toute façon, il fallait ouvrir les yeux, une relation physique de longue durée ne pouvait pas durée infiniment et après avoir vue cette facette de Morgan, je ne croyais pas qu’on allait continuer la nôtre. Ce ne serait plus pareils, nous en avions déjà trop appris l’un sur l’autre, mais peut-être pourrions-nous réussir à être amis? Après tout, après s’être côtoyé pendant plusieurs mois, je tenais tout de même un peu à lui.
Donc j’allais au bal de saint-valentin avec mon ex-partenaire de couette, je ne m’invétérai plus des sentiments pour lui et j’avais envie de m’amuser, pouvions-nous être ami?


« Au fait, désoler pour le sandwich… je me trouvais bien drôle » lui avouais-je en retrouvant mon petit sourire en coin.
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins EmptyVen 15 Juil - 15:08

La vie était parfois pleine de rebondissements. Celui que vivait Morgan en était un de ce qui le clouait simplement et purement au sol. Il écouta parler Camélia et il n'en croyait pas ses yeux. Elle venait réellement de parler d'amitié. ELLE! Les yeux grands ouverts, il fixait la belle brune. L'attirance de son corps était toujours là. A près tout il était formater pour cela. La voir, coucher avec et partir. Parler avec elle restait étrange et parler de sentiment encore plus. Même s'il se sentait mal à l'aise, Morgan assumait d'être là et d'écouter sa partenaire. Elle avait fait son choix et leur relation semblait évoluer, en bien ou en mal cela n'était pas prévisible pour l'instant. Mais au moins cela bougeait c'était déjà cela.

Puis elle en vint à parler du sandwich. Ou plutôt de l'immondice entre deux tranches de pain qu'elle lui avait servi. Se rappelant l'odeur infâme de cette chose, peut être vivante, il fit grise mine. Sa moue montrait quelque peu du dégoût. Et le fait qu'elle se soit amusée avec son ventre n'était pas bien perçu. Mais dans sa grande sagesse, le garçon laissa le bénéfice de la crédulité à Camélia mais à la prochaine attaque chimique préméditée il ne se retiendrait pas.

"Rire… Ah bon…"

Faisant mine de ne pas avoir relevé l'horreur qu'il avait du marcher, il en aurait presque vomi. Puis il se rappela l'épisode de la douche. Sur le coup il se sentit maudit par les dieux de l'univers qui voulaient le voir peiner comme un pauvre esclave. Après coup, il souffla un petit peu et fixa Camélia dans les yeux.

"Camélia Figgings j'ai l'honneur de vous demander de m'accompagner au bal. Vous acceptez! Bien alors je viendrais vous chercher à votre domicile une heure avant l'horaire prévu sur les carton."

Agissant comme un majordome parfait, il s'abaissa pour faire une mini réverence puis il fila. Soudain, sa tête réapparut pour finir sa phrase.

"Ah et C, habilles-toi comme une déesse! Je veux tous les voir pleurer de ne pas être à ton bras! De mon côté je ferai de la muscu histoire de faire craquer ma chemise si tu me le demandes!"

Après un clin complice, le premier qu'il avait envers elle, il retourna prendre ses affaires et sortit du logement. Une fois sur le trottoir il repense à cet épisode et en sourit. Simplement, il venait de vivre un moment où il n'avait pas pensé à Allan. Et ça lui réussissait.
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MessageSujet: Re: 06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins   06. [Figgins] More than 15 minutes ? | Morgan Moore et Camelia Figgins Empty

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