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 06.Pour quelques heures de sommeil

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MessageSujet: 06.Pour quelques heures de sommeil   06.Pour quelques heures de sommeil EmptyLun 23 Mai - 18:23

La journée avait l’air de bien commencer pour Mad, sous un soleil radieux elle prenait son temps pour faire le tour du campus emmitouflée dans sa grosse écharpe blanche. A la croire McKinley High était l’un des lycées les plus calmes de tout l’Ohio, pas d’élèves dans les couloirs en dehors des heures de cours, pas de grabuge à la bibliothèque, pas de dégradation du matériel, pas d’insolence. Enfin, tout cela était essentiellement théorique car malgré son poste de surveillante elle était encore plus à surveiller que les élèves, et les heures passées à regarder par le fenêtre étaient plus nombreuses que celles passées à garder de l'ordre. La dernière fois qu’elle avait surpris un élève à fumer sur les gradins elle avait confisqué la cigarette certes, mais pour la fumer elle-même lui signalant simplement que la cloche avait déjà retenti depuis 30mn et que s’il voulait sécher autant aller en ville plutôt que de se faire prendre sur le campus. Une catastrophe. Elle en avait elle-même conscience, Mad n’était pas exactement un modèle de rigueur et de droiture, et de là à donner des « punitions » aux mauvais éléments il y avait encore un monde qu'elle ne parvenait même pas à se représenter. Rien n’y faisait, Madeleine n’arrivait pas à se raisonner. Elle était consciente que ses années lycées étaient derrière elle mais elle ne pouvait s’empêcher de reproduire ce qui l’entourait, à savoir des comportements immatures et le règne de l’inconséquence. Mais tout cela ne l’atteignait pas de si bonne heure alors qu’elle avait fait la fête la veille. Sans aller jusqu’à la gueule de bois, elle n’avait pas dormi plus de deux heures cette nuit-là et son pas était lourd. Tout semblait se produire au ralenti autour d’elle, comme dans un film, elle était spectatrice du monde qui l’entourait, sans pouvoir y prendre part.

Après avoir tenté de se réveiller en respirant à pleins poumons l’air frais dehors elle devait rentrer et passer au moins deux fois devant le bureau du principal à au moins 30mn d’intervalle pour mimer la fréquence d’un tour de ronde. La jeune femme errait sans vie dans les couloirs. Même son visage qu’elle tâchait de garder frais et rayonnant de jeunesse ne parvenait pas à se tendre en une esquisse de sourire. Elle était au bout du rouleau et ce qu’il lui fallait à présent plus que toute autre chose c’était du sommeil. Mais la nouvelle surveillante n’était passée qu’une seule fois devant la baie vitrée du bureau de M.Figgins, elle ne pouvait donc pas en tout impunité quitter son poste et aller faire une sieste contre un radiateur dans un coin de la bibliothèque. Chaque foulée était presque devenue une lutte, ses yeux se plissaient pour soutenir la lumière blanche qui traversait les fenêtres, reflétée contre les parois des murs peints, ses paupières lourdes se fermaient complètement par instant à tel point qu’elle bouscula plusieurs élèves lorsque la cloche retentit et qu’ils se déversèrent dans les couloirs pour se rendre à leur casier ou dans leur prochaine salle de classe.

Le coup de grâce arriva quelques instants plus tard, une fois le calme revenu, elle entendit une voix derrière elle l’appeler : c’était Figgins qui la saluait, mais alors qu’elle était en train de se retourner, elle rentra de plein fouet dans un élève portant une de ces cartes de géographie dans un tube en métal. Le choc fut assez violent et la fatigue prit le dessus : la jeune femme s’effondra sur le sol laissant stupéfaits le lycéen et le principal qui accourait désormais à sa rencontre. Elle se releva tant bien que mal, un peu sonnée, s’inclinant légèrement devant son supérieur et faisant signe au jeune homme qu’elle avait heurté que tout allait bien. Mais alors qu’elle portait sa main vers son nez elle sentit une goutte chaude s’en écouler. Le bouquet final : un saignement de nez. La jeune femme n’en revenait pas, et le temps qu’elle réagisse pour attraper un mouchoir dans sa poche elle avait tâché sa belle écharpe ce qui la rendait d’autant plus furieuse. Mais alors qu’elle maugréait contre elle-même de faire la fête en semaine et d’en arriver par un chemin long et sinueux jusqu’à un saignement de nez, une idée de génie lui traversa l’esprit. Elle allait profiter de ce malencontreux accident pour aller dormir quelques heures à l’infirmerie ! En plus Figgins était là, il avait assisté à toute la scène, elle pouvait donc s’éclipser sans aucune honte prétextant aller faire soigner son nez et vérifier qu’il n’y avait aucune concussion sérieuse.

Aussitôt dit aussitôt fait ! Madeleine allait entrer pour la première fois depuis son retour en tant que personnel du lycée dans l’infirmerie. Elle en était presque nostalgique. Quand elle était encore étudiante elle adorait passer des heures à faire la sieste là-bas, à bavarder avec la vieille infirmière qui la traitait avec une grande gentillesse et gobait tous les mensonges qu’elle pouvait lui raconter. C’était le bon temps, pas de compte à rendre, il suffisait d’oublier d’inscrire son nom sur la liste des patients et le tour était joué. Sa curiosité quant à l’identité de la nouvelle infirmière était piquée mais elle était bien trop fatiguée pour pouvoir se réjouir de rencontrer pour la première fois sa nouvelle collègue. Maintenant qu’elle y réfléchissait elle ne connaissait même pas son nom ! Elle ne l’avait jamais croisée dans la salle des professeurs, ou alors elle ne l’avait jamais repérée dans la foule des élèves. Quoiqu’il en soit elle espérait tomber sur quelqu’un d’assez compréhensif pour accepter de la laisser dormir, ou prendre des vitamines, ou n’importe quoi d'autre qui la tirerait de son état végétatif, mais qui lui épargnerait un sermon… Elle ne savait pas à quoi s’attendre, ni même comment se comporter. Elle n’était plus une élève, elle n’avait pas de comptes à rendre à ses parents qui de toutes façons n’existaient plus pour elle, et il y avait bien peu de chances que l’infirmière fasse réellement attention à elle. Elle devait être occupée à soigner un footballeur blessé à l’entraînement ou une fille des cheerios ayant subi les folies physiques de Sue. Il y avait tant de choses à faire dans une infirmerie ! Une idée bien peu catholique lui traversa l’esprit, remettant un sourire sur ses traits épuisés, elle laissa échapper léger rire, désabusée face à elle-même. Mais celui-ci ne tint pas très longtemps, il ne fallait pas avoir l’air d’aller bien lorsqu’on se rendait à l’infirmerie, c’était un principe de base. Une fois devant la porte, son mouchoir sanglant à la main bien que le flux de sang soit quasiment réduit à néant, elle frappa doucement avant de passer la tête par la porte.
    Excusez moi, il y a quelqu’un ?

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MessageSujet: Re: 06.Pour quelques heures de sommeil   06.Pour quelques heures de sommeil EmptyMer 25 Mai - 10:10

    Encore une journée de plus passée sans voir Liam, pourtant on lui avait bien dit qu’il se trouvait dans cette ville. Elle n’était pas si grande que ça après tout, il fallait dire qu’Eileen fréquentait tous les endroits les plus connus de la ville ainsi que toutes les salles d’informatiques dans l’espoir de croiser le beau brun. La jeune femme commençait vraiment à perdre espoir et pensait même, qu’il avait peut-être déménagé ailleurs… C’est donc avec un pincement au cœur que l’infirmière se leva péniblement de son lit à trois heures du matin avec une ennemie qu’elle détestait particulièrement : la fameuse mèche rebelle engendrée par son oreiller. Heureusement pour elle, elle avait beaucoup de temps pour la faire partie car elle ne commençait son travail que dans cinq heures ! Comme tout être normalement constitué et en manque de sommeil, elle décida de se rendormir mais… Rien ! Elle se posait trop de questions : résultat, elle réfléchissait tellement qu’elle ne pouvait pas dormir tranquillement. Miss Adams devrait avoir l’habitude depuis le temps mais, comme on dit, on ne se refait pas. La blondinette adorait son boulot, en réalité, pour elle c’était bien plus que ça : c’était un but dans la vie. Aider et soigner les autres… Bon d’accord, il fallait avouer qu’infirmière dans un établissement scolaire n’était pas le top pour concrétiser ses projets mais être au contact des étudiants était quelque chose de très enrichissant et puis il y avait quand même des cas intéressants à traiter comme les footballeurs qui se faisaient des claquages ou autre. Pour ce qui était du combat qu’elle entretenait avec le sommeil, elle avait « gagné » enfin son cerveau avait gagné si on peut dire ça comme ça. Elle sortit péniblement de son lit puis se dirigea vers la salle de bain afin de se coiffer et de se brosser les dents, elle prit même le temps de se lisser les cheveux : et oui, il fallait bien qu’elle s’occupe cinq heures ! Eileen avait du mal à se regarder dans le miroir surtout lorsqu’elle pensait à ses parents, ils devaient être vraiment déçus que leur fille n’ait pas un magnifique job avec un grand appartement… La jeune infirmière détestait décevoir les gens qu’elle aimait mais si elle avait décidé d’aller à Lima, c’était avant tout pour retrouver celui qu’elle aimait. Même si ces premiers mois n’ont pas été concluants, elle ne perdait pas espoir et c’était d’ailleurs grâce à ça qu’elle tenait loin de sa famille et de ses amis. Et puis, en fin de compte, elle s’amusait bien ici et avait même commencé à se faire des amies comme Jaelynn ou Chris par exemple. Une fois qu’elle fut douchée et habillée, elle décida de sortir prendre l’air dans un petit parc qui se trouvait à côté de chez elle.

    Après avoir flippé car elle avait marché quelques minutes dans le noir, elle arriva enfin au petit coin de verdure légèrement éclairé. Elle adorait cet endroit car c’était toujours paisible même quand il y avait des enfants. Et Eileen avait vraiment une préférence pour le petit plan d’eau qui comptait quelques canards et des petites grenouilles. C’est donc pour cela qu’elle décida d’aller s’asseoir sur le banc le plus proche de ce plan d’eau. Et vu que la miss était très responsable et qu’elle se connaissait, elle mit le réveil sur son portable pour ne pas être en retard au lycée avant de poser les yeux sur l’eau. Elle sortit brusquement de ses pensées lorsqu’elle entendit le bruit d’un passant avec son chien qui tirait sur sa laisse : on se demandait vraiment si c’était le maître qui dirigeait ou si c’était son gros animal de compagnie. Ce dernier posa sa truffe humide sur les genoux de la douce femme qui fit un grand sourire avant de lui caresser le museau et le dos. L’infirmière adorait les bêtes alors pourquoi est-ce qu’elle ne prenait pas un chat ou un chien ? Ca lui tiendrait compagnie et puis c’est tellement attachant… Soudain, son portable sonna : c’était déjà l’heure ! Elle passa sa main sur son visage car elle sentait que cette journée n’allait pas être facile. La blondinette salua le maître et le chien avant de se diriger vers le lycée.

    A son arrivée, elle croisa le principal qui avait l’air plutôt préoccupé cependant il la salua chaleureusement ce qui était très gentil de sa part. La jeune femme passa dans la salle des professeurs et prit un gobelet qu’elle remplit de café : elle ne pouvait pas commencer la journée sans avoir bu un bon remontant. Bref, une fois qu’elle eut avalé son breuvage, elle marcha le long des couloirs qui étaient pour l’instant vide afin de se retrouver dans le bureau des infirmières. Eileen posa son encas de midi dans son casier ainsi que son sac et sa blouson puis elle enfila sa blouse blanche et mit le stéthoscope autour de son coup à la « Ugences » ou à la « Grey’s Anatomy » puis elle finit par s’asseoir sur sa chaise. Une cheerleader arriva dans les minutes qui suivirent avec deux de ses copines qui la soutenait pour ne pas qu’elle pose le pied droit par terre. Elle les fit donc rentrée et commença à s’occuper de sa cheville quand un professeur arriva. Encore un saignement de nez ! Décidemment les gens du lycée n’avait pas de chance avec leur cloison nasale. Elle se retourna donc vers Madeleine et ajouta avec son habituelle douceur : « Bonjour, entrez, ne vous gênez pas. Je finis avec la miss et je suis à vous. » Elle finit de soigner la pompom girl et la laissa allongée le temps qu’elle se remette de toutes ses émotions. Miss Adams fit rentrer le jeune professeur et fit en sorte de l’asseoir sur un lit au cas où elle se sentirait mal. « Je vais commencer par vous poser la fameuse question : pourrais-je avoir votre nom ? Je suis désolée mais je suis nouvelle donc je ne connais pas encore le nom de tous les professeurs. » La jeune infirmière ajouta ensuite : « Comment vous vous êtes fait ça ? Promis, j’essayerai de ne pas rire. »
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MessageSujet: Re: 06.Pour quelques heures de sommeil   06.Pour quelques heures de sommeil EmptyVen 27 Mai - 18:55

Voilà donc à quoi ressemblait l’infirmière maintenant : une jeune femme blonde qui avait l’air tout à fait charmante mais aussi assez crédule. Son stéthoscope autour du coup lui donnait un air sérieux de médecin mais Madeleine ne put s’empêcher de penser que ce n’était sûrement pas à l’infirmerie du lycée qu’elle en aurait besoin… Peu de chance de crise cardiaque dans le coin si ce n’est le vieux professeur de science qui venait faire quelques heures pour arrondir ses fins de mois. La plupart des gens qui se rendaient à l’infirmerie souffraient de blessures mineures ou tout simplement d’un manque de sommeil. Or elle rentrait totalement dans la seconde catégorie, et bien plus que son nez c’était sa tête qui la faisait souffrir. Après l’invitation de la jeune femme à pénétrer dans la salle Madeleine fut prise d’un vertige et d’une migraine aussi soudains que violents. Elle avait très certainement abusé la nuit dernière mais de là à se sentir aussi mal c’en était surprenant. La jeune femme restait dubitative, et s’assit sur l’une des chaises rangées proprement sous le bureau. Tout dans la pièce semblait aseptisé, trop propre, trop bien rangé, trop tout. Comment était-il possible de supporter un tel environnement ? Mais le plus grand mystère ce n’était pas tant l’ambiance de l’infirmerie mais le choix même du métier. Il fallait avoir une sacrée vocation pour accepter de passer son temps avec des élèves malades et donc geignards à longueur de journée. Rien que de les entendre discuter entre eux dans les couloirs pouvait suffire pour exaspérer Mad lorsqu’elle était de mauvaise humeur, sans parler des billets de retard qu’elle distribuait parfois, condamnée à écouter une justification bidon inventée sur le pas de la porte, alors être condamnée à entendre leurs plaintes, elle les aurait achevés plutôt que de les soigner.

Comme elle se l’était imaginé, il y avait avant elle une des Cherrios qui boitillait pour se traîner jusqu’à l’un de ces étranges lit. Elle n’avait jamais bien compris pourquoi les lits de l’infirmerie ressemblaient davantage à des tables de massages qu’à un bon vieux lit de camp. Non pas qu’ils aient été inconfortables, bien au contraire, ses vertèbres se souvenaient encore du maintien optimal pour faire une sieste réparatrice, mais il ne fallait pas espérer dormir allongée de tout son long ou bien couchée sur le côté si l’on dépassait le mètre cinquante. Alors que son regard dérivait sur les grands posters du corps humain détaillant le squelette et les muscles, l’infirmière revint vers elle et l’invita à s’asseoir sur l’un des lits restant un peu à l’écart. Maintenant qu’elle la regardait de plus près c’était vraiment une jolie femme. Les traits de son visage semblaient tirés par la fatigue, mais ne lui ôtait pas un air doux et amical qui semblait refléter sa personnalité. En la voyant dans sa blouse blanche, le sourire aux lèvres, très professionnelle dans son approche on sentait que tout en elle criait « j’aime aider mon prochain ».
    Ne t’en fais pas je suis nouvelle aussi et je crois bien que c’est la première fois que nous nous rencontrons. Madeleine Wild, je suis la nouvelle surveillante, enchantée de te connaître, euh… je ne connais pas ton nom non plus il me semble ?

Alors comme ça elle avait l’air d’une professeur, en voilà une nouvelle qui ne la réjouissait que peu… Peut-être que la fatigue lui donnait une expression plus stricte, ou bien elle n’y avait tout simplement pas réfléchi et l’avait classée là par déduction, élève ou pas élève. Il fallait qu’elle se le mette en tête, elle ne faisait plus partie de la classe dominante du lycée et maintenant elle devait sembler bien transparente dans ce monde d’adolescents débordant d’hormones, avides de popularité bien plus que de savoir.
    Oh j’étais en train de marcher et j’ai eu heurté un élève, un choc malheureux entre mon pauvre nez et une carte de géographie a fait le reste.

La jeune femme tâchait de rire pour gagner un peu de temps et trouver une excuse pour pouvoir dormir un peu. Si Mad obtenait la permission de rester, elle n’aurait sûrement pas le cran de venir la réveiller lorsque la cloche sonnerait, pas vrai ? Mais comment faire pour être suffisamment subtile pour que l’invitation vienne de l’autre parti ? Impossible de se concentrer avec le mal de tête qui l’agressait. Même le bruit du stylo grattant sur le papier pour griffonner son nom lui était insoutenable, tout résonnait dans sa tête avec une telle intensité que la jeune femme enfouit son visage dans ses mains un instant pour tenter de s’isoler des agressions extérieures. Finalement elle avait dû forcer un peu trop sur la bouteille la veille et les effets de la gueule de bois avaient tardé à apparaître, tout ce qu’elle espérait maintenant c’était de ne pas sentir d’effluve d’alcool. C’aurait été le bouquet, et avec des incidents comme ça son contrat fraîchement signé serait bien vite annulé.
    En fait je n’ai pas assez dormi cette nuit. Une sorte d’insomnie qui m’a tenue éveillée jusqu’à tard et maintenant je suis tellement fatigué que j’ai du mal à bien travailler.

Au final elle avait opté pour un demi-mensonge qui lui semblait plutôt crédible, rien de transcendant mais elle n’était pas en état de soigner sa rhétorique. Son visage blanc et les cernes noires qui bordaient ses yeux devraient terminer de convaincre l’infirmière qui la scrutait du regard pendant qu’elle formait avec difficulté les mots de sa phrase. Elle se sentait de plus en plus mal, la tête commençait à lui tourner, elle ne parvenait plus à garder les yeux ouverts tant ses paupières étaient lourdes, ses jambes s’engourdissaient petit à petit maintenant qu’elle était assise et son dos qu’elle tenait d’habitude si droit commençait à s’affaisser vers l’avant. Tout lui semblait trop exténuant et elle limitait le plus possible ses mouvements pour garder son énergie et plaider sa cause si cette première approche ne suffisait pas.

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