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 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]

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MessageSujet: 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]   07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett] EmptyDim 7 Aoû - 20:38

Jerk! I Thought We Were Friends!
Eleanor Brentwood featuring Porter Rhett

Une nouvelle journée avait débuté dans la petite ville de Lima. L'école était opérationnelle et battait à son plein. Parmi les têtes présentes dans la foule se distinguait une petite femme châtain dont les cheveux se blondissaient de jour en jour: Février étant terminé, sa teinture partait lentement mais surement. Elle s'était bien amusée en brune, mais elle était heureuse que tout cela soit terminé et qu'elle puisse enfin retrouver sa véritable couleur de cheveux; son magnifique blond resplendissant à la lumière du soleil.

Elle sortait tout juste de son cours de littérature. Et quel cours! Qui aurait su que Shakespeare pouvait être un écrivain aussi intéressant? Néanmoins, ce n'était pas son cours préféré. Son cours préféré à elle, c'était l'économie et tout ce qui avait attrait au commerce. Elle était aussi fascinée par le monde du commerce que par le chant, peut être même un peu moins. À présent, la jeune femme se dirigeait vers la cafétéria, prête à aller déjeuner lorsque... Quelque chose la freina dans son élan.

Non! C'était impossible! Ça ne pouvait pas être... Si, si! C'était bien lui! Porter! Elle l'avait vu des centaines de fois au moins au Starbuck's; elle savait tout sur lui, également le fait qu'il allait au Lycée McKinley, et pourtant, elle ne l'avait jamais vu dans le couloir en même temps qu'elle! Mais que faisait-il donc? Il prenait ses affaires à son casier on dirait. Elle le surprendrait. Il serait probablement content de la voir, non?

Sans se demander si elle ne le dérangerait pas ou s'il n'était pas en retard, Eleanor se planta derrière la porte de son casier, feignant la patience et le calme, l'épaule posée contre le casier d'à côté tout en se demandant ce qu'elle pourrait bien lui dire. Lorsque finalement, le jeune homme referma la porte de son casier, elle déclara sans plus attendre:


- Eh bien! Quelle coïncidence qu'on se revoie ici! Ça te dirait pas d'aller manger un morceau à la cafétéria?

Elle était vraiment heureuse de le voir. C'était l'un de ses meilleurs amis à ses yeux! Elle adorait discuter avec lui, lui raconter ses soucis et ses coups de blues, que ce soit à cause de David, de ses parents ou de résidents de Lima, et elle lui chantait même des chansons! Si elle était aussi heureuse de le revoir, lui également devrait en être heureux, non, de leur réunion si inattendue? Certes, elle l'aurait probablement revu au Starbuck's le soir même ou le lendemain, mais, ce n'était pas du tout la même chose. Et elle s'en rendrait rapidement compte, même si ce n'était pas de la manière qu'elle l'espérait.
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MessageSujet: Re: 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]   07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett] EmptyLun 8 Aoû - 21:33

C'était une mauvaise idée, il en était persuadé. Il l'avait sût à l'instant ou il l'avait croisée dans les couloirs. Et il avait eut de la chance qu'elle ne le voit pas, il n'avait pas envie de lui briser le coeur. Mais il n'y pouvait rien, ce n'était pas sa faute s'il ne pouvait pas être vu en train de discuter avec elle. Lui, avec une gleek? Non, totalement inconcevable. Son image en prendrait un méchant coup, décisif certainement. Il n'avait aucune idée de la manière d'être le plus discret possible. Après tout, il fallait que tout le monde le remarque, n'était-ce pas lui qui se baladait toujours avec un verre de slushy à la main? Si, et -évidemment- ce n'était, en général, par pour y tremper ses lèvres délicates. Non, c'était bien pour mener la vie dure aux losers et aux boutonneux. Et encore, le slushy n'était qu'une formalité, une manière un peu spéciale de dire bonjour. Il réservait toutes sortes d'autres tours aux abrutis finis. Quoique, Porter appréciait tout particulièrement la vision de la glace pilée dégouliner sur le visage de Rachel Berry. C'était un peu comme, un anti-dépresseur, et ça marchait à chaque fois. Le mieux, était que le slushy était la sentence suprême, la honte à coup sûr et des vêtements bons pour le lavage. D'ailleurs, Porter avait bien remarqué que plusieurs personnes se servaient de leurs casiers comme d'une penderie. Kurt Hummel par exemple, mais le footballer était persuadé que même sans slushy, Kurt gardait toujours plusieurs vêtements comme " décoration ", peut-être...

Mais non, il ne voulait pas pas, il ne pouvait pas la rencontrer. Eleanor Brentwood. Il était loin de la haïr ou d'avoir peur d'elle, en dehors du lycée ils étaient des amis proches et elle était sa confidente. Mais la popularité le voulant, il ne devait pas être vu en train de discuter avec elle. Mais bon dieu, c'était vraiment, vraiment la dernière personne qu'il souhaitait voir dans les couloirs. Il aurait même préféré croiser le principal en string que de tomber nez à nez avec elle. Il avait bien réfléchi à ce qu'il ferait s'il la croisait. Et encore plus s'il était entouré des abrutis qu'on appelait communément ses sous-fifres. Alors non, il n'avait pas trouvé d'idée géniale et oui, il avait tout fait pour ne pas la croiser. Il lui avait même demandé son emploi du temps, au risque de paraître indiscret, c'était le prix à payer.

Quelle fut sa surprise lorsqu'en sortant la tête de son casier il l'aperçut dans le couloir. Il déglutit alors bruyamment et replongea la tête dans son casier, espérant de tout son coeur qu'elle ne l'ait pas vu. Non non, naturel, il fallait qu'il reste naturel à tout prix. Surtout qu'il avait deux cheerleaders sexy qui étaient sur le point de lui demander son numéro. Il ouvrit un peu plus grand la porte de son casier, se regardant dans le miroir accroché à sa portière et il passa une main dans ses cheveux rebels. Il faudrait qu'il arrange tout ça avec un peu de gel après, une fois qu'Eleanor ne serrait plus dans le couloir. Porter attrape un bout de papier qui traînait dans son casier et griffonna une serie de chiffres dessus puis le déposa dans le creux de la main d'une des deux cheerleaders en lui faisant un petit sourire coquin. Il n'eut besoin de rien faire pour qu'elles s'éclipsent rapidement, il avait de la chance apparemment. Bon, il n'avait aucune envie de passer une heure de plus en cours. Tant pis pour cet abruti de prof de math, enfin il devait s'y habituer vu que Porter n'avait presque jamais assisté à l'un de ses cours. Il avait écouté les conseils que lui avaient donnés Puck, il suffisaient de simuler une maladie, ça marchait à coup sûrs. Enfin non, il n'avait pas envie d'aller à l'infirmerie. Bon, ce n'était pas une petite heure de colle qui allait l'empêcher de s'amuser.

Il ferma donc la porte de son casier bruyamment avant de se rendre compte que sa " bande " était déjà là. Apparemment ils n'avaient pas l'intention de rester, ils se contentèrent de lui tendre un gobelet de slushy au raisin. Il n'aimait pas trop ce parfum et tout le monde le savait, Porter savait donc quoi en faire. Il en avait même oublié Eleanor jusqu'à ce que celle-ci vienne le voir.
    « Eh bien! Quelle coïncidence qu'on se revoie ici! Ça te dirait pas d'aller manger un morceau à la cafétéria? »


Porter écarquilla les yeux, bon sang, il était vraiment dans la merde. Mais il avait bien de la chance qu'elle n'ait pas parlé très fort, et apparemment personne n'avait entendu. Mais il ne faudrait pas beaucoup de temps pour que des gens se demandent pourquoi il parlait avec elle. Paniqué, Porter feignit de ne pas avoir entendu. Mais non, ça ne collait pas, il l'observa alors en fronçant les sourcils sensiblement. Essayant de paraître le plus surpris possible, mais au fond il s'en voulait de devoir lui faire ça. Il jeta un coup d'oeil autour de lui, essayant de regarder si elle avait put s'adresser à une autre personne que lui, mais malheureusement, non. Porter l'observa légèrement, la dévisagea plutôt.

    « J'sais pas de quoi tu parles, mais si tu veux, je me dévoue pour partager ma boisson avec tes vêtements. Tiens, je suis d'humeur généreuse, remercie-moi.


Porter serra plus le gobelet qu'il tenait dans sa main, et le renversa sur Eleanor. Lui offrant son sourire le plus hypocrite possible. Mais au fond, il était bouleversé. Il n'avait pas d'autres options que celle-ci. Il ne savait même plus quoi faire, il choisit alors l'option de la facilité et tourna les talons, marchant vers une destination qu'il ignorait, sous les rires des autres footballers et les regards interloqués des premières années. Slusher quelqu'un n'avait pas de prix lorsqu'il s'agissait de vengeance et d'une personne qu'il n'aimait pas. Mais là, c'était une amie et il se sentait mal. Il savait ce qu'il voulait, une bonne douche. Se mordant la lèvre, il rejeta un regard derrière lui, ayant peur d'observer ce qu'il avait fait.
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MessageSujet: Re: 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]   07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett] EmptyMer 10 Aoû - 13:05

Slushy. Aucun mot n’était plus désagréable pour Eleanor Brentwood. Autrefois associé à un plaisir de la vie et à une sensation délicieuse dans le gosier, il lui évoquait à présent un immense froid, une humiliation, et un faux-pas de mode. Elle se rappelait trop bien du moins dernier, lorsque ses cheveux dégoulinaient encore du liquide sucré collant et qu’il lui eut fallu au moins dix minutes à se débarrasser de toutes traces résiduelles du breuvage le soir même. Elle se rappelait de la surprise que chaque goutte d’eau sur le visage lui avait évoqué, et que ce jour là, ça ne lui avait pas du tout fait plaisir. Ce n’était plus un plaisir de la vie. C’était une menace. Eleanor Brentwood avait peur des slushys. Non, elle n’allait pas partir en courant dès qu’elle en voyait un. Mais elle ne pourrait jamais oublier l’effet que chaque slushy reçu lui avait fait.

Malheureusement pour Eleanor, elle n’avait pas remarqué au départ que Porter ne voulait pas la voir. L’aurait-elle aperçu, elle serait repartie et lorsqu’ils étaient en privé, lui aurait demandé pourquoi n’avait-il pas envie d’être vu près d’elle. Cela lui aurait évité un choc et une expérience désagréable. Elle aurait cependant du s’en douter ! Porter et elle étaient complètement différents tous les deux. Il séchait les cours ? Elle enchaînait les bonnes notes. Il était populaire ? Elle était au bas de la pyramide de popularité. Mais pourtant, elle aimait beaucoup Porter lorsqu’elle avait pris le temps d’apprendre à le connaître ; elle avait beaucoup d’affection pour lui. C’était un de ses très bons amis ; quelqu’un avec qui elle n’avait absolument pas envie de se disputer, et surtout pas lorsqu’elle était si malheureuse car son petit ami était à plusieurs centaines de kilomètres d’elle depuis février.

Heureusement pour Eleanor, sa voix généralement douce l’avait sauvée cette fois-ci : aurait-elle parlé plus fort, Porter aurait pu s’énerver violemment et l’humilier deux fois plus qu’il n’était sur le point de faire. C’était une femme fière, voyez-vous, et les femmes fières n’aiment pas être humiliées. Elle attendait patiemment devant Porter, se demandant si celui-ci l’avait entendue. Lorsqu’elle entendit sa réponse, elle aurait préféré avoir été sourde, muette et aveugle tous confondus. Ce n’était pas le Porter qu’elle connaissait. Ce n’était pas celui qui était si sympathique, si agréable… C’était une brute ici. Elle n’y croyait pas. Elle ne voulait pas y croire. Il ne pouvait pas l’humilier comme ça, il ne pouvait pas l’asperger de slushy !

Et pourtant, si. Elle poussa un léger soupir de surprise et de froid et resta debout, là, plantée comme un piquet, choquée par ce qui venait de se produire. Il lui avait fait ça. Il lui avait fait ça ! Comment avait-elle pu être aussi sotte ? Comment avait-elle pu croire pouvoir être l’une de ses amies ? Il n’avait pas d’amis. Dans le monde des populaires, c’était chacun pour sa peau. Elle était furieuse. Elle était en colère. Elle n’avait qu’une envie, c’était de lui courir après et de lui envoyer une énorme gifle pour qu’il s’excuse. Elle ne pouvait pas croire en ce qu’il venait de faire. Elle ne voulait pas y croire.

Néanmoins, si il avait bien fait une chose, c’était lui faire comprendre qu’il ne l’appréciait visiblement pas tant que ça. Si par miracle il venait s’excuser après, Eleanor resterait de marbre. Elle ne voulait plus le voir et elle ne voulait même plus penser à lui. Dignement, elle inspira profondément avant de tourner les talons (et elle portait vraiment des talons ce jour là) et de marcher jusqu’aux toilettes des filles afin de se débarbouiller. Heureusement pour elle, son pantalon blanc n’avait pas été touché et elle avait un tee-shirt de rechange aujourd’hui.

Au moins, quand on était non-populaire, on était préparé à tout, ou presque. On n’était pas préparé à ce que nos amis nous humilient, ça, elle en était certaine. Elle devait voir Allyson. Allyson saurait quoi faire, non ? Allyson était sa meilleure amie et elle savait tout sur elle ; elle savait tout sur ses amis et sur sa vie, sans oublier qu’Allyson avait à ses yeux un excellent jugement et de bons conseils. Elle n’avait qu’une envie, c’était que la journée se termine afin qu’Allyson puisse la consoler et la conseiller.

Une fois débarbouillée suffisamment et après avoir changé de tee-shirt, Eleanor retourna dignement vers la cantine et se mit à déjeuner. En cet instant là, la dernière personne au monde qu’elle voulait voir était Porter, et elle ferait tout pour ne pas le voir.

***


Après les cours, Eleanor s’était assise dans un banc devant le lycée. Tout le monde était parti du bâtiment ; tout le monde était rentré…. Ou presque. Elle était tellement prise dans ses pensées qu’elle n’entendit pas les pas derrière elle qui se rapprochaient vers le banc où elle était…
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MessageSujet: Re: 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]   07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett] EmptyJeu 11 Aoû - 16:34

Mis à part ce petit incident, sa journée s'était passé à merveille, comme toute les journées où il étaient accueilli à McKinley comme un Dieu. Non, ce n'était pas exagéré, pas du tout même. Après tout, n'était-il pas celui qui avait prit la place de Puckerman? Pendant que tous ses abrutis étaient trop occupés à lui pourrir la vie. Chaque journée était pour lui une réussite personnel et lui mettait le baume au coeur. Quoi de plus revigorant que d'être acclamé pour ce qu'on est... pas. Oui bon, il pouvait au moins se défouler en lançant des piques et détruire l'image de n'importe qui en lui balançant des répliques exacerbée. Oui, c'était totalement jouissif, mais bon, rien n'est parfait. Il arrivait parfois que Monsieur soit contrarié, ou de mauvaise humeur, et aujourd'hui, de très mauvaise humeur. Alors non, cette journée ne s'était pas passée du tout à merveille. Elle avait au moins été moins chaotique que celle des pauvres losers qu'il avait croisés. Et il était persuadé que, à présent, la poubelle devait être remplie. Disons qu'il s'était retiré pour quelques heures, laissant ses lèches bottes s'occuper de la case poubelle. Mais il aurait préféré ne pas avoir à devoir passer à ces foutus casiers, il avaut un rencontre disons... inapproprié à l'endroit. Et ça avait été la goutte qui avait fait débordé le vase, il avait beau paraître fort et intouchable, c'était bien loin de la vérité. Et chaque jour, il savait qu'il risquait de perdre d'autres amis. Il s'était même débrouillé pour perdre des personnes proches avec qui il était bénéfique de rester. Mais non, il avait encore joué au con et avait joué cartes sur tables, ça passe ou ça casse... Quelle stupide expression, à chaque fois, même si on y croit ça casse.

Avec Porter, toute sa vie n'était en quelques sorte qu'un enchaînement d'échecs, c'était toujours la même chose pendant la journée. Et pourtant, il savait nombreux les types voulant être lui, vivre sa vie. Et bien il lui donnait sur-le-champ sa vie, et sans aucuns remords. Parfois, il aurait voulu pouvoir retourner en arrière, ne pas dire certaines choses qui avaient fait de lui un abruti profond. Réparer les erreurs qu'il avait fait, mériter son statut au sein du lycée. Mais personne ne le méritait jamais, tout du moins, pas pour des actes de charité. A coup de slushy, de piques acérés, de remarques assassines. Mélangez le tout et vous devenez le roi de... l'hypocrisie. Mais bon, Porter avait appris que personne ne méritait jamais rien. Que les accidents n'arrivaient jamais aux personnes qui étaient les plus coupables. Non, toujours et encore les innocents.

Oui, slusher quelqu'un était toujours -ou presque- jouissif. Mais là, non. Pas du tout. Ca avait même été une véritable torture. Il revoyait la boisson s'élever dans les airs au ralenti, et il revoyait les volutes de slushy accrocher sur la peau et les vêtements de sa pauvre victime. Il avait beau eut essayé de s'attaquer à quelqu'un d'autre mais non, toujours ce désagréable sentiment. Et à chaque fois, il revoyait les traits de Eleanor se tirer sous le coup de la surprise. Il n'avait pris aucun plaisir après cet évenement, sa journée n'avait été qu'un enchaînement de cours plus fastidieux les uns que les autres et il n'avait même pas eut la volonté de sécher une autre heure. Il s'était même surpris à trouver un peu d'intérêt au cours d'Histoire. Ce qui en soit était un effort incroyable de sa part. Et, évidemment, il n'avait pas échappé à la case "test" fonctionnant avec l'effroyable "rendue de copie". Sa note -contrairement à ce qu'il pensait- dépassait de peu la moyenne, certes, mais elle la dépassait. Mais même ça ne l'avait pas revigoré.

Une horreur, c'était exactement le mot pour décrire sa journée. Nulle, ennuyante, prévisible, sans surprise, une succesion d'échecs et par-dessus tout, un horrible sentiment de culpabilité. Porter savait que, en général, Eleanor s'asseyait sur un banc à la sortie des cours. Il n'avait plus qu'a espérer que ce soit le cas aujourd'hui.

Lorsque la sonnerie retentit, Porter sentit un poids quitter ses épaules, subitement. Une nouvelle journée était terminé et il avait eut la présence d'esprit de prévenir son patron des problèmes qu'il encourait en ce moment. Il n'avait donc pas à se prendre la tête au sujet de l'heure et de son travail ce soir là. Il se précipita alors à son casier qu'il ouvrit son casier, comme d'habitude, il était plus ou moins rempli de bouts de papier écrits par des filles. D'ailleurs, il s'était toujours demandé comment elles se débrouillaient pour les glisser dans son casier. Evidemment, il n'en lut aucun, il savait déjà tout ce que disaient ces bouts de papier. Et il savait que même cela ne lui remonterait pas le moral. Rien ne pourrait lui faire plaisir tant qu'il ne se serait pas excuser. Mais à vrai dire, il n'en avait pas envie. Disons que, en tant que garçon, il avait une certaine fierté et aller s'excuser n'était pas des plus glorieux à ses yeux. Pas du tout, en fait. Au yeux de n'importe quel type. Il ne savait plus trop quoi faire. Mais il n'avait plus vraiment le choix, il fallait qu'il mette les choses au clair. Qu'il n'avait pas envie de le faire mais qu'il avait été obligé. Ou un baratin de ce style. Il referma alors son casier sans rien prendre ou déposer, trop énervé de la tournure de ces événements. Il sortit alors en vitesse, se frayant un chemin à coup de regards assassins et de petits sourire pour la gente féminine. Il n'avait pas envie de rester dans ces couloirs bondés de monde plus longtemps. Sous aucun prétexte, quel qu'il soit. En sortant, il n'eut pas beaucoup à chercher. Pas du tout, en fait. Elle était assise, sur un banc en fixant un point qu'il ignorait. Il s'approcha alors doucement d'elle, et finit par s'asseoir, jetant des regards autour de lui. Au bout d'un moment, il finit par parler, déglutissant difficilement.

    « Je, hum... suppose que je te dois des excuses... »
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MessageSujet: Re: 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]   07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett] EmptyDim 21 Aoû - 15:10

Elle le fusilla du regard. Il avait (évidemment) raison: il lui devait des excuses. Elle soupira un instant, réfléchissant avant ce qu'elle allait dire puis commença sans s'interrompre:

- Tu sais quoi Porter? Tes excuses, tu peux te les ravaler. Pourquoi t'excuserais-tu? Ce n'est ni la première, ni la dernière fois que cela m'arrivera. J'ai l'habitude, que ce soit de ta part ou non. Tu n'as fait juste ce que ton statut social t'as exigé de faire, je ne vois pas pourquoi tu t'excuserais de qui tu es.

Comme d'habitude, elle masquait son indifférence; elle masquait son sentiment de trahison et de tristesse immense; elle masquait à quel point Porter ne l'avait non seulement blessé mais également choqué. Jamais on ne lui avait fait ça. Jamais elle ne voulait lui pardonner. Il avait souillé leur amitié, elle cherchait simplement à ce qu'ils passent un bon déjeuner ensemble, à discuter entre amis, et... Qu'elle avait été idiote. Elle se retenait de ne pas pleurer: elle devait apprendre à contenir ses émotions, à rester forte et à ne pas pleurer trop souvent. Mais Porter avait été tellement important en tant qu'ami à ses yeux qu'elle ne pouvait pas y croire. Après plusieurs minutes de silence, Eleanor se redressa sur le banc avant d'ajouter:

- Le pire, c'est pas que tu m'aies humiliée publiquement ou que tu aies gâché mes vêtements, ça encore, je m'en fiche. Tu veux que je te dise ce que c'était le pire?

Inspirant longuement avant de continuer, Eleanor se rappela une dispute similaire à New York, avec David. C'était d'ailleurs étrange qu'elle se rappelle d'un évènement négatif avec David, eux qui avaient l'amour si pur et qui s'aimaient tant... C'était étrange à présent qu'elle ait de souvenirs négatifs vis à vis de leur relation... En quatrième, il avait refusé d'admettre qu'ils étaient ensemble et qu'il l'aimait... Elle se rappelait encore à présent de cet évènement, et ce ne serait pas longtemps avant qu'elle se rappelle de tous les mauvais moments qu'elle avait passé avec son petit ami à longue distance... Elle devait se concentrer sur le problème actuel qui était son amitié avec Porter. Les larmes lui venant aux yeux, Eleanor soupira une troisième fois avant de parler une dernière fois:

- Porter, le pire, c'était que tu aies honte d'être mon ami.

C'était fini. Elle avait dit ce qu'elle avait eu à dire. À présent, il ne lui restait qu'à se taire et d'écouter ce que Porter avait à dire. Quelque part, elle redoutait les prochaines secondes à venir, comme si tout pouvait se passer, comme si elle ne pourrait plus jamais revenir en arrière. Quoi qu'il arrive, Porter avait pour elle été son ami autrefois, et elle n'oublierait jamais ce qui s'était passé ce midi. Elle rassemblait tout son courage pour ne pas se lever à cet instant précis et de partir à toute vitesse, toute honteuse et dévastée par ce choc que lui avait produit ce slushy. À la place, elle resta assise et se décida à écouter Porter, comme lui l'avait écoutée...
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MessageSujet: Re: 07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett]   07. Jerk! I Thought We Were Friends! [Porter Rhett] EmptyMar 23 Aoû - 18:39

Il était honteux et détruit. Pourtant, ça n'avait pas été ses vêtements qui avaient étés salis, pas son honneur qui avait été lâchement bafoué. Ce devait être l'une des fois de sa vie où il s'en voulait le plus. Il plaignait profondément Eleanor, elle qui avait dût ne pas comprendre pourquoi Porter lui jouait ce tour. Et elle avait raison de ne pas vouloir lui pardonner, Porter n'aurait pas beaucoup être à sa place. Humilié par celui qu'elle considérait comme étant son meilleur ami. Porter poussa un soupir résigné après avoir parlé, il ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Et le fait qu'elle le fusille de la manière du regard le déstabilisa encore plus. Son coeur lui hurlait de partir en courant, mais il ne pouvait pas se défiler de la sorte. Pas encore.
    « Tu sais quoi Porter? Tes excuses, tu peux te les ravaler. Pourquoi t'excuserais-tu? Ce n'est ni la première, ni la dernière fois que cela m'arrivera. J'ai l'habitude, que ce soit de ta part ou non. Tu n'as fait juste ce que ton statut social t'as exigé de faire, je ne vois pas pourquoi tu t'excuserais de qui tu es. »
Porter déglutit bruyamment et difficilement. Alors elle ne comprenait pas que ce n'était pas lui? Et lui ou non, ce qu'il lui avait subir méritait des excuses. Statut social, ou pas. Et Porter souhaitait simplement qu'elle comprenne ce qu'il ressentait pour avoir agit ainsi, qu'elle accepte ses excuses et que tout rentre dans l'ordre. Mais évidemment, il ne le pouvait pas, tout serait tellement simple sinon. Tout serait permis si tout le monde pardonnait toujours. Il ne savait plus trop que faire, que lui dire pour qu'elle comprenne. Le pire était qu'il savait qu'elle avait raison, et qu'il détestait ne pas savoir quoi faire pour renverser la situation précaire dans laquelle il était.

Ce n'était pas la première fois que cette situation se reproduisait. Toutes ses amitiés secrètes suivaient toutes le même schéma, et finissaient toujours de la même manière. Mais Porter ne voulait pas encore perdre une amie qui était chère et précieuse à ses yeux. Mais ils'en voulait terriblement d ne pas savoir comme s'y prendre. Et devait le haïr, et lui ne savait pas comment faire pour empêcher cela. Il ouvrit la bouche, puis la referma, attendant sa sentence.

    « Le pire, c'est pas que tu m'aies humiliée publiquement ou que tu aies gâché mes vêtements, ça encore, je m'en fiche. Tu veux que je te dise ce que c'était le pire? »

Non, il n'en avait aucune envie. Il repoussa même une envie de fermer les yeux et de se boucher les oreilles pour entendre cette vérité tomber. Et elle ne tarda pas.

    « Porter, le pire, c'était que tu aies honte d'être mon ami. »

Touché, coulé. Porter baissa la tête, ne sachant que lui répondre. Il ne savait pas vraiment quoi lui dire, il ne savait pas comment lui faire comprendre sa culpabilité. Une boule se figea dans sa gorge, lui faisant ressentir une légère douleur à chaque fois qu'il osait déglutir. Non, cela ne pouvait pas se finir de cette manière, pas encore. Pas après toutes les promesses qu'ils s'étaient faites. Mais comment? C'était son premier problème à présent. Plus rien d'autres n'importait à ses yeux, yeux qu'ils garderait humide. Ce n'était pas dans ses habitudes de lâcher une petite larme à chaque fois qu'il courbait le dos et posait le genou à terre, ça ne l'avait jamais été et ça ne le serait jamais. Il serra les paupières tellement fort que quelques petits points rouges se mirent à défiler dans le noir omniprésent qu'il avait provoqué. Il sentait le vent lui fouetter le visage, mais il ne savait pas si Eleanor était encore là, où si elle était partie comme une furie, le laissant comme un abruti sur ce banc. De la manière qu'il méritait à présent.

Il rouvrit doucement les yeux, les petits points rouges se dissipant aussi rapidement qu'ils étaient arrivés. Mais non, elle était encore là. En face de lui à l'observer. Etait-elle vraiment là? Restée à attendre qu'il déblatère d'autres excuses. Non, il en doutait légèrement. Ce devait certainement être son imagination qui lui jouait un tour. Mais... c'était tellement réel. Il fit donc doucement glisser sa main gauche jusqu'à la cuisse d'Eleanor, et sentit sa chaleur corporelle. Elle était bel et bien là. Il n'y avait plus de doutes. Il laissa sa main où elle était et ficha ses pupilles azurs dans celles de Eleanor. Essayant de paraître le plus convaincant possible. Il n'avait pas envie de paraître une nouvelle fois méchant, et faux. Serait-ce la dernière fois qu'il planterait ses yeux dans les siens, la dernière fois qu'il l'observerait avec cette proximité. Il en était persuadé, mais il ne pouvait qu'écarter la violente vérité, espérant de tout coeur qu'il se trompe. Que ce ne soit que des idioties blatérées par un pessimiste. Mais il n'était pas pessimiste, mais il était au bords du gouffre, il pouvait déjà sentir le vertige l'assaillir. Mais il ferma les yeux, rassemblant ses pensées et se concentrant. Comment pouvait-il se montrer aussi faible avec elle? Alors qu'il l'avait lui-même mit dans une position très délicate. Il ne pouvait pas se défiler, non. Alors, il prit son courage à deux mains et se remit à l'observer.

    « Ecoute moi, tu n'es pas obligée de me croire, ni de me pardonner, juste... écoute moi. Je n'ait pas honte de toi, ni de notre amitié. Rien de tout ça. C'est juste que... je n'ait pas envie de me retrouver au fond du trou, j'ai tellement de mal à me connaître moi-même, je ne pourrait pas résister à me faire rabaisser pour ce que je pense être. Tu comprends? Je suis extrêmement désolé de ne pas t'avoir prévenu à l'avance. Je peut-être passer pour un sang-coeur, je le suit peut-être mais sois-en certaine, c'est le Porter que tu connais qui te parle. Je ne veux pas te perdre Eleanor, pas toi, pas de cette manière. » Porter laissa sa main retomber mollement sur le banc puis ramena son bras contre son corps, soupirant. « Et je peux te promettre que le type que tu as vu, dans le couloir, c'était pas moi. Et je m'excuse d'avoir voulu prétendre le contraire, libre à toi de vouloir me croire, ou non.»
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