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 08. I can't stop loving you

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MessageSujet: 08. I can't stop loving you   08. I can't stop loving you EmptyMer 14 Sep - 15:59

Tout petit contre moi… Je sens ton corps entre mes bras. J'ai envie de te respirer, surtout de te garder serré enveloppé dans mon amour, toi qui vient d'entrevoir le jour...
– Fabienne Marsaudon
La vie tourne sur un rien, un dix sous et hop! Ce que l’on croyait établit et immuable bascule et appartient dès lors au passé. Edena Penelope Miller n’en finissait tout simplement de constater ce fait. À onze heure ce matin-là, elle était persuadée qu’elle était encore pour avoir un long mois et demi d’attente avant qu’elle ne puisse serrer son enfant dans ses bras. Une rencontre de son pied avec un stylo sur une marche d’escalier plus tard au début de l’heure du repas avait suffi à tout faire basculer. Les quatre heures qui avaient suivis la fameuse débâcle de l’escalier du lycée avaient été parmi les pires et les meilleures de sa vie. Salle d’échographie, salle de travail et salle d’accouchement s’étaient succédé à une vitesse folle. Tout le long, Edena avait paniqué. Dieu merci, elle avait été bien entourée. Entourée de sa meilleure amie qui deviendrait la marraine, d’une enseignante à qui elle tenait plus que tout au monde et de sa mère qui roulait l’équipe même si on l’avait forcé à poinçonner voyant que jamais Elizabeth serait capable de se concentrer sur son travail avec sa fille en salle d’accouchement.

Et au bout de ces interminables heures de travail, au bout de ce long moment sans être capable de reprendre son souffle, au bout de la souffrance, la jeune demoiselle avait ressenti le soulagement et l’espoir. Un second souffle de vie, plus fort que tout l’avait envahi. Un cri si puissant avait retenti dans la salle. Et Edena avait senti que sa vie lui revenait enfin quand le médecin avait dit que c’était un garçon. Le cri que son fils avait poussé était plus fort que tout. Plus fort que les larmes qu’elle avait versées pendant ses longs mois d’attente. Plus forte que la tristesse qui l’avait envahie pendant les longs mois d’obscurité. Le simple fait de savoir que son enfant était vivant suffisait à lui remonter le moral, à lui redonner une vie qui lui plaisait bien. Et c’était un garçon, le prolongement exact de la vie de son père.

L’enfant fut amenée pour des examens. La jeune nouvelle maman resta sur le lit à reprendre son souffle. À réaliser l’ampleur de ce qui venait de se produire. Pendant une demi-heure, elle attendit en parlant distraitement avec ses amies, sa mère, son père et trois de ses frères. Mais quand l’enfant revient, Edena n’avait d’yeux que pour lui, que pour cette toute petite existence fragile qui lui fut tendu par sa mère emmaillotée dans un petit linge. Tout serré. Jamais la jeune demoiselle n’avait eu de doute quant au nom.
Edena P. Miller – Tu es tout minuscule, Ethan. Tout tout petit. C’est normal, hein qu’il soit aussi petit, maman?
Elizabeth R. Miller – Il est magnifique ma chérie. Et oui, c’est normal qu’il soit aussi petit que cela.
La jeune maman calinait d’une main si douce le petit paquet. Au diable le temps qui passait. Au diable la douleur qu’elle avait ressenti. Tout cela en valait bigrement la peine. L’enfant était minuscule et si fragile. Mais si réel. Il s’activait doucement en pleurant. Les yeux entrouverts. Edena était oui, complètement sous le charme de ce petit ange, de ce petit bout d’amour. Ethan Alexander Miller mesurait selon ce qu’Elizabeth disait quarante-cinq centimètres pour un poids de 2.6 kilogramme. Il était tout petit. Si petit. Le temps se déroulait lentement. Au rythme de ce que l’enfant voulait. Vers dix-huit heure trente, la chambre était vide. Après une tétée, la jeune femme somnolait dans le lit en le gardant toujours serrée contre elle. Obnubilée par la douceur de sa peau. L’enfant avait une tignasse frêle et pâle. Les yeux maintenant clos étaient exactement ceux de son père, avec leur iris qui tendait sur le gris acier, leur douceur naturelle.
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MessageSujet: Re: 08. I can't stop loving you   08. I can't stop loving you EmptyVen 16 Sep - 16:49

Glenn avait complètement sombré dans la panique. Son filleul avait décidé de venir au monde en avance et il n'avait même pas été là pour soutenir son amie, il devait avouer que ce n'était cependant pas sa faute. Elle avait commencé le travail avant l'heure du déjeuner et Glenn était en cours à ce moment là. Le temps qu'il apprenne ce qu'il c'était passé, Edena avait déjà été conduite à l'hôpital. Le blond avait essayé de s'éclipser pour y aller à son tour mais il n'avait pas put échapper à la vigilance des professeurs et des surveillants qui l'avait empêcher de sécher ses cours. Il était donc assis sur sa chaise, lors de son dernier cours, et regardait la lente course des aiguilles sur l'horloge en gigotant, près à s'envoler dès la sonnerie qui annonçait la fin des cours. De temps en temps, il tapotait nerveusement sur la table malgré les regards noirs que lui lançait son professeur, qui avait perdu l'espoir de le faire s'intéresser à la constitution moléculaire de l'ADN pour aujourd'hui.

Enfin, la sonnerie retentit. Dès la première nanoseconde, Glenn était débout et hors de la salle, se dirigeant à tout vitesse vers sa voiture qui l'attendait sur le parking. Une fois là, il se glissa derrière le volant et démarra sur les chapeaux de roues, manquant de renverser une dizaine d'élèves en sortant à tout allure du parking. En un temps record, il atteignit le centre ville où il s'arrêta pour acheter des cupcakes et un bouquet de fleurs avant de reprendre la route vers l'hôpital. Une fois arrivé, il se dépêcha de sortir le lapin en feutrine jaune pâle qu'il avait fait pour le bébé, il avait prévu de la donner à Edena mais avait oublié dans son coffre, et alla à l'accueil où on lui indiqua le numéro de la chambre.

Avant de s'y rendre, il alla aux toilettes histoire de se détendre un peu et de calmer la rougeur qui imprégnait son visage à cause de la course folle qu'il venait de faire. Il recoiffa ses cheveux ébouriffés et quand il jugea avoir repris une apparence décente, rejoignit enfin la chambre d'Edena. Arrivé devant la porte, il frappa doucement, attendit l'autorisation et entra. La première chose qu'il remarqua fut la présence de la famille Miller dans la pièce. Il salua chacune des personnes avec chaleur et politesse, allant jusqu'à faire un baisemain à Elizabeth (il avait été élevé comme ça et les habitudes avaient la vie dure) puis se dirigea vers Edena, allongé sur son lit, son bébé dans les bras. Il déposa la boîte de gâteau et les fleurs sur sa table de chevet puis il s'approcha d'elle et l'embrassa sur la joue avant de lui prendre la main, les yeux rivés sur le petit être dans ses bras.

-Tout c'est bien passé ? Je suis désolé de ne pas avoir été là et de venir aussi tard, j'ai essayé de venir avant mais on m'en à empêcher. En tout cas, il est magnifique ! Tu as fais un travail merveilleux, ma belle. D'ailleurs, j'ai apporté un petit cadeau pour mon filleul !

Il sortit la peluche de derrière son dos et la déposa près de la jeune maman.

-Tu as besoin de quelque chose ? Un verre d'eau ? Un truc à manger ?
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MessageSujet: Re: 08. I can't stop loving you   08. I can't stop loving you EmptyMer 21 Sep - 14:59

Un enfant est le plus grand cadeau
– Sagesse indienne
Il y a des gens qui n’envisagent qu’un seul et unique emploi. Edena le savait depuis longtemps. Elle était du nombre. Tout comme son Alexander. Tout comme ses frères. Elle s’était toujours imaginer qu’elle ne porterait qu’une seule et unique casquette. Elle serait chirurgienne. Elle l’avait toujours su. Alexander lui s’était toujours imaginé être un militaire. Il avait voulu cela pour sauver des gens, non pas pour avoir une arme, non pas pour faire la guerre. Il voulait sauver des vies. À sa manière un peu gauchement. Il voulait voir la cause même. Il voulait aider à la reconstruction d’un pays après une guerre avec les casques bleus. Et Edena comprenait et respectait les volontés de son mec. Parce qu’enfant, elle avait demandé à son père pourquoi il avait tenu à devenir militaire et il lui avait répondu exactement la même chose, mais avec plus de vingt ans d’expérience à servir son pays. Plus de 20 ans à s’engager dans des combats pour défendre les valeurs américaines à l’étranger. L’armée était à Alexander ce que la médecine avait toujours représenté pour Edena. Elle avait voulu sauver des vies. Sauver des gens de la manière la plus concrète possible. Mais elle s’était toujours imaginé qu’elle ne se définirait que par son métier. Qu’elle ne porterait jamais à la fois plusieurs casquettes. Pendant les mois de sa grossesse, Edena n’avait pas imaginé plus que cela à quoi ressemblerait sa vie avec son enfant dans le monde – elle avait manqué de temps pour le faire. Mais aussitôt qu’elle avait eu le petit garçon de poser sur sa jaquette d’hôpital, hurlant, elle n’avait pas pu s’empêcher de penser qu’elle ne serait jamais juste son métier. Elle serait une mère avant tout. Une maman qui aimait sans conditions et qui pardonnait presque tout. Elle n’avait aucune idée du genre de mère qu’elle saurait. Mais elle ne pouvait qu’espérer qu’elle serait à la hauteur.

On toqua à la porte. Glenn passa le seuil de la porte arrachant un sourire à la jeune nouvelle maman. Il fit lentement le tour de la famille et s’arrêta finalement sur Edena qui le regarda déposé une boîte de petits gâteaux sur la table qui était attachée au lit. Il lui prit la main doucement et lui parla d’une voix douce.
Glenn McAllistair – Tout s'est bien passé ? Je suis désolé de ne pas avoir été là et de venir aussi tard, j'ai essayé de venir avant mais on m'en à empêcher. En tout cas, il est magnifique ! Tu as fait un travail merveilleux, ma belle. D'ailleurs, j'ai apporté un petit cadeau pour mon filleul !
Edena P. Miller – Tout s’est merveilleusement bien passé. Je comprends que tu étais en cours et je ne t’en veux pas. Et Ethan non plus ne t’en tient pas rigueur. Oh! C’est trop adorable. Elle est parfaite. Il l’aime déjà, monsieur le parrain.
Edena regarda la peluche avec un grand sourire. Elle était magnifique. C’était vraiment trop adorable. Edena se sentait soulagée et légère comme tout. Avec cette petite boule d’amour de serrer tout contre elle avec douceur. Elle avait peine à détacher son regard de l’enfant. Les longs mois d’orage s’étaient déroulés pendant si longtemps. Si longtemps à ne voir que le négatif et à avoir de la misère à espérer. Elle leva de nouveaux les yeux vers Glenn.
Glenn McAllistair – Tu as besoin de quelque chose ? Un verre d'eau ? Un truc à manger ?
Edena P. Miller – Non, j’ai tout ce dont j’ai besoin. J’ai mangé tantôt, l’horrible plateau de bouffe qu’ils donnent.
Edena éclata d’un petit rire léger. Un vrai rire. Pas comme tous ces faux éclats de rire qui avaient meublés les derniers mois. Un éclat de rire sincère d’une jeune fille qui avait espoir pour la première fois depuis horriblement longtemps. Elle avait repris le gout à la vie quand elle l’avait eu contre elle.
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