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 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester

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MessageSujet: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyLun 24 Oct - 12:20

You having my baby ♫


Je serrais la main de Mickael, celui qui m'avait toujours suivit partout pendant mon séjour a New-York, avant de finalement le prendre dans mes bras. En arrivant ici, je m'étais sentis un peu perdu et ça il l'avait compris. Je le remerciais un million de fois pour m'avoir épauler. Broadway n'est pas simple a vivre, loin de là. C'est un peu la loi de la jungle, chacun pour sa peau, mais en plus de ça, on fait tout pour empêcher les autres de réussir. On élimine la concurrence.. Peut-être que d'un côté, ne pas avoir été pris dans une grande comédie musicale, avait du bon. J'aurais vécut un véritable enfer, sinon … J'apercevais l'avion atterrir un peu loin, je me tournais vers Mick et lui lançais un sourire léger. « A dans une semaine. Pas trop de bêtises sans moi ! » Il me restait encore quinze jours a passer a Broadway. Je pensais rester une semaine à Lima, revoir Emma, puis repartir. Après tout, même si mon rêve de Broadway s'était un peu écroulé, je tenais à y rester jusqu'au bout, car c'était bien la première et dernière fois que j'y allais. Autant en profiter, je suppose. Je montais dans l'avion, après avoir adressé un dernier signe de la main à mon ami. Dans quelques heures, je serais de retour a la maison. J'étais impatient. Ce n'est pas que Broadway, New-York où les gens qui y sont ne me plaisent pas, bien au contraire. Je partageais mes journées avec des gens aussi passionnés que moi, c'était le bonheur total. Mais je me suis vite rendu compte que mon quotidien me manquait énormément .. Je m'étais fait a l'idée que jamais je ne réussirais a Broadway, et maintenant je pense que mon train-train quotidien convient amplement à me rendre heureux. J'étais plus qu'impatient de le retrouver donc.

Je n'avais que rarement pris l'avion dans ma vie. Cette fois, ce n'était pas pour aller en direction de mon ''rêve'', mais bien en direction de Lima. Je quittais Broadway pour retrouver mon chez moi. Tout n'avait pas été rose pendant mon séjour à New-York. J'avais passer énormément d'auditions et de castings, mais je n'avais été pris que dans une petite comédie musicale de la grande ville. Oui, j'avouais très franchement être déçu. J'avais sûrement vu trop grand en partant à Broadway, peut-être n'avais-je pas tant de talent que ça. Ou peut-être que finalement, mon rêve de monter sur scène s'était envolé. Finalement, Emma, l'enseignement et le Glee Club me suffisaient amplement pour être heureux. Je soupirais doucement alors que je jetais un coup d’œil par le hublot à ma droite. Je devais rester deux mois à New-York au départ, le temps des vacances d'été, puis finalement au bout d'un mois et demi, j'avais décidé de rentrer. Emma me manquait énormément … J'étais donc monter dans le premier avion qui décollait de New-York pour Lima. Je n'avais pas prévenu ma petite-amie, ni personne d'autre d'ailleurs. Je posais ma tête contre le siège et fermais les yeux. Le sommeil ne tarda pas à me rattraper …

« Bonne soirée » « Merci, vous aussi. » Le taxi repartit aussi vite qu'il était arrivé devant chez moi. J'enfilais ma veste et portais ma valise jusqu'à la porte d'entrée. Mon cœur battait à une vitesse anormale, il battait tellement fort que j'avais l'impression de l'entendre cogner contre ma poitrine. Je soufflais un coup. Cela allait faire un mois et demi que je n'avais pas vu Emma et dire qu'elle ne m'avait pas manqué serait mentir. Ses cheveux roux flamboyants, ses grands yeux ronds, ses quelques tocs qui sont toujours présents, ses joues qui rougissent lorsque je la complimente, son parfum … Un sourire étirait à présent mes lèvres, alors que je posais ma valise à mes yeux devant la porte. J'avais hâte de voir son air déstabilisé et son regard perdu se poser sur moi en me voyant là, sur le pas de la porte, à l'improviste. J'en riais déjà intérieurement. Je donnais deux coups sur la porte. Quelques secondes passèrent, qui m'étaient parues comme des heures. Le regard braqué sur la poignée, je la voyais se tourner. J'étais de retour à la maison.

J'avais pensé à Emma tellement de fois à New-York, que ce nombre de fois était incalculable. Je pensais tout le temps, et je savais mieux que quiconque que mon départ l'avait touchée. J'avais longuement hésité a partir, ne voulant pas la quitter pour deux longs mois, ne voulant pas la laisser seule dans mon appartement. Je me souvenais de notre discussion, au petit matin, où elle me disait que je devais y aller. Que c'était mon rêve et que si je loupais cette chance, si je n'essayais pas de briller a Broadway, je m'en voudrais toute ma vie. Tout le monde sait à quel point les regrets sont douloureux. Moi le premier. Emma m'avait toujours poussé a donner le meilleur de moi, elle avait toujours été là pour me donner des coups de fouet psychologiquement lorsque j'étais prêt a baisser les bras. Elle m'a fait gagner en caractère et en motivation. Sans elle, je n'en serais pas où j'en suis aujourd'hui. J'imaginais déjà ses yeux bruns s'écarquiller en me voyant sur le pas de notre appartement. Un sourire fier étirait mes lèvres, alors que la porte s'ouvrait enfin sur la rouquine. Mon regard se plongea tout de suite dans le sien, malgré l'obscurité profonde dans laquelle nous étions plongés. Il était tard et aucune lumière n'était allumée derrière Emma. « Bonjour, Will Schuester. Je suis venu pour voir ma petite-amie, Emma Pillsbury, qui m'a affreusement manqué .. » Je riais doucement, tellement heureux de la voir. Broadway, New-York, la scène, le public .. tout avait quitté mon esprit pour ne plus se concentrer que sur elle.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyLun 24 Oct - 16:30

Etendue sur le canapé du salon, la tête contre l’un de ses dossiers, Emma Pillsbury observait le plafond d’un air absent. Ses yeux bruns habituellement si ronds semblaient plus petits qu’à l’accoutumée, peut-être à cause de la fatigue qui l’avait petit à petit envahie au cours de ces dernières semaines. Quelques cernes se dessinaient en-dessous de son regard, et en un mois, elle avait l’impression d’avoir vieilli de cinq ans. La musique qui passait en fond sonore la berçait doucement et pourtant, en dépit de l’épuisement que ses traits tirés exprimaient, le sommeil ne parvenait à la trouver. Elle poussa un soupir contre son gré, puis laissa ses paupières retomber lourdement devant ses yeux fatigués. Depuis le début des vacances et le départ de Will, elle avait l’impression de ne plus rien faire. Jamais son travail de conseillère d’orientation ne lui avait autant manqué pendant les vacances d’été. Elle se sentait seule, et plus qu’inutile. Terrassée par la fatigue qui l’avait submergée progressivement, elle n’avait plus la volonté de faire grand-chose. Elle ne sortait pas non plus énormément, limitant ses sorties pour une raison qui semblait évidente : elle n’avait parlé à personne de sa grossesse. Ni à ses parents, ni à ses amis, et encore moins à son petit ami. Personne n’était au courant qu’elle était enceinte, et les rares fois où elle sortait parce qu’il fallait qu’elle prenne l’air de temps en temps, elle dissimulait ses nouvelles formes sous des vêtements amples qui, certes ne lui ressemblaient pas du tout, mais parvenaient au moins à écarter les soupçons des rares personnes qu’elle croisait et connaissait. Retirée dans un isolement forcé, elle passait donc son temps à s’occuper en lisant des tonnes de livres sur la maternité, puisqu’elle n’était pas tout à fait une experte en la matière, et à nettoyer l’appartement de son petit-ami de fond en comble si bien qu’il aurait pu apparaitre dans un magazine vantant les mérites de tel ou tel produit ménager. Malheureusement pour elle, cette dernière activité ne faisait que renforcer son état de fatigue, et depuis de nombreuses semaines déjà, les cernes semblaient ne plus pouvoir se détacher du haut de ses pommettes.

Un sourire se dessina sur les lèvres de la future maman lorsqu’une nouvelle chanson se fit entendre. Elle avait emprunté l’un des cd de Will, qui était en réalité une sorte de compilation des chansons qu’il avait choisi de faire chanter à ses élèves au cours des deux années scolaires précédentes. Emma adorait ces titres, qui lui rappelaient tant les New Directions, mais également et surtout son petit ami. Depuis qu’il était parti, il y avait ce vide dans sa vie que même ses nombreux coups de téléphone et mails ne pouvaient combler. Entendre le ton enthousiaste de sa voix lorsqu’il l’appelait représentait toujours le meilleur moment de sa journée, et à partir du moment où elle se réveillait le matin, elle n’attendait que cela. Et pourtant, si elle était heureuse de l’entendre au quotidien, le sentiment de culpabilité n’avait fait que grandir en elle. Obligée de lui mentir en lui racontant des vacances mouvementées qui étaient tout, sauf ce qu’il se passait dans la réalité, elle se sentait toujours mal à l’aise en reposant le combiné sur son socle. Elle aimait penser qu’elle n’avait pas eu le choix, cependant, et qu’elle dissimulait la vérité dans le seul but de lui permettre de réaliser son rêve, ce qui ne serait jamais arrivé si elle lui avait dit qu’elle était enceinte la veille de son départ. Malheureusement, si cela était vrai au début, désormais elle savait qu’il y avait une autre raison pour laquelle elle n’avait rien dit. Car tant qu’elle ne l’annonçait à personne, sa grossesse ne paraissait pas réelle : elle ne réalisait pas qu’elle était sur le point d’avoir un enfant. La panique mêlée à la terreur qu’elle ressentait à chaque fois que cette pensée lui traversait l’esprit était suffisamment douloureuse comme ça. Pourtant, elle n'était pas sans savoir qu'éviter la vérité n’était pas la solution, et la réalité des choses l’avait d'ailleurs rattrapée quelques semaines plus tôt, lorsqu’elle s’était rendu compte qu’elle avait déjà pris du poids. Et encore, ce n’était rien comparé à ce qu’il en était maintenant. En effet, elle affichait déjà un petit ventre arrondi. Certes, c’était encore suffisamment discret pour pouvoir le cacher, mais cela n’était plus qu’une question de temps. Et ses passages dans les rayons « maternité » des magasins le prouvaient, à l’image de sa garde-robe qui accueillait désormais des vêtements dans lesquels elle aurait flotté, deux mois avant.

« You’re not alone, together we stand, I’ll be by your side you know I’ll take your hand. When it gets cold, and it feels like the end, there’s no place to go, you know I won’t give in, no I won’t give in » Murmura Emma, qui fredonnait les paroles de la chanson de sa petite voix frêle. Ah, si seulement c’était vrai, si seulement elle n’était pas seule et qu’il y avait quelqu’un, en cet instant précis, pour lui tenir la main et lui dire que tout irait bien. Elle serra les dents pour ne pas éclater en sanglots et permettre aux larmes de rouler sur ses joues, comme cela arrivait tant ces derniers jours. Elle avait lu que c’était la grossesse qui agissait tant sur ses émotions, mais cela n’en restait pas moins perturbant. « Keep holdin’ on ‘cause you know we’ll make it through, we’ll make it through, just stay strong, ‘cause you know I’m here for you, I’m here for you. There’s nothing you could say, nothing you could do: there’s no other way when it comes to the truth so keep holdin’ on ‘cause you know we’ll make it through, we’ll make it through ». Ouvrant finalement les yeux, Emma poussa un long soupir, avant de poser automatiquement ses mains sur son ventre. Elle ne pouvait pas encore sentir les coups de pied dont ses livres parlaient tant et qui la faisait toujours sourire, mais elle sentait néanmoins que son corps changeait. Pour elle qui n’aimait pas le changement, parce que cela lui faisait peur, c’était une épreuve assez terrifiante. Malgré les efforts qu’elle avait faits pour calmer ses OCD avec Will avant qu’il ne s’en aille, elle avait repris de bonnes vieilles habitudes et le nombre de fois où elle prenait une douche chaque jour était là pour le prouver. Mais c’était plus fort qu’elle : elle voulait avoir la meilleure hygiène de vie pour l’enfant qu’elle portait, et l’éloignait à tout prix des microbes en lui offrant ainsi les meilleures chances. Après tout, elle n’était même pas sûre d’être une bonne mère, alors autant faire de son mieux dès le début pour se racheter de sa future maladresse lorsque l’enfant viendrait au Monde. Se mordillant la lèvre inférieure à cette pensée, elle leva automatiquement son bras pour vérifier la date du jour affichée sur sa montre. Le 18 août 2011 ; elle avait donc encore un peu de temps devant elle avant que Will ne rentre, et qu’elle soit ainsi obligée de lui apprendre la vérité.

Doucement mais néanmoins sûrement, Emma se redressa sur le sofa. Il fallait qu’elle s’active un peu, elle ne pouvait pas rester allongée toute la sainte après-midi, même si elle avait une excellente excuse pour cela. Elle s’apprêtait à se lever lorsqu’elle entendit distinctement quelqu’un frapper à la porte. Coupée dans son élan, elle se rassit aussitôt sur le canapé tandis que ses yeux s’arrondissaient. Elle n’attendait personne, et à vrai dire cela faisait plusieurs semaines désormais qu’elle avait perdu l’habitude de recevoir qui que ce soit. Même ses parents n’étaient pas autorisés à venir, et d’ailleurs elle ne leur avait même pas dit qu’elle avait déménagé provisoirement chez Will en l’absence de ce dernier. Contre son gré, la conseillère se leva pourtant. Il ne s’agissait peut-être que d’un simple voisin de palier qui voulait lui demander du lait, comme ce cher Mr Harty l’avait déjà fait – malheureusement pour lui, cela faisait des années qu’Emma n’en buvait plus la moindre goutte. S’avançant vers l’entrée, elle ne fit qu’un simple arrêt devant le miroir pour remettre quelques mèches rousses en place. Elle jeta un coup d’œil à son petit ventre légèrement arrondi, et écarta le pan de son gilet afin de le cacher. Elle finit ainsi par faire face à la porte puis, tourna doucement la poignée non sans une certaine grimace devant son geste bien qu’elle sache pertinemment que la porte était on ne peut plus propre. Ouvrant celle-ci, elle était sur le point d’adresser un sourire à son voisin – ou plutôt le voisin de Will – tout en réfléchissant à une façon de le renvoyer rapidement, lorsque le temps parut soudainement se figer. Son cœur loupa un battement, avant que son rythme ne s’accélère aussitôt, bondissant dans sa poitrine d’une telle force qu’Emma faillit perdre pied et s’effondrer sur lesol. Ce n’était pas Mr Harty qui se tenait face à elle. Oh que non, le regard vert clair qu’elle scrutait désormais, l’air aussi surpris que désorienté, appartenait bel et bien à son petit ami. Elle sentit un frisson lui parcourir l’échine, tandis que ses doigts se cramponnaient maladroitement à la poignée de la porte. Les rêves qu’elle avait faits de Will au cours de ces dernières semaines ne lui avaient pas rendu justice : il était mille fois plus beau que dans ces derniers. Ses yeux s’arrêtèrent sur les lèvres du professeur d’espagnol, largement étirées en un sourire qui, littéralement, aurait pu la faire tomber par terre. Bouche bée, les yeux écarquillés, Emma n’en revenait toujours pas. Et lorsque son petit ami lui adressa quelques mots, le sentiment qu’elle vivait un rêve s’envola aussitôt. Car cette voix était plus réelle que dans n’importe quel songe qu’elle avait pu faire. Il était vraiment là. Will était là. Ses joues virèrent au rouge foncé lorsqu’elle s’empressa de poser sa main sur le tissu de son gilet pour être certaine qu’il cachait toujours son petit ventre. « W-Will ! » S’exclama-t-elle. Elle fit un pas vers lui, prête à se jeter dans ses bras qui lui avaient tant manqué, lorsqu’elle se souvint qu’elle ne pouvait pas faire ça, et s’arrêta au milieu de son élan. S’éclaircissant la voix d’un air gêné, elle se figea et plongea son regard dans celui de Will, le regardant avec une intensité nouvelle, afin de graver ces yeux dans son esprit. « Je… je… wow, je ne… Mon Dieu, moi qui pensais que tu ne revenais que dans deux semaines ! Je... oh ! » Toute personne qui n’était pas dans ses pensées à cet instant-là aurait pu croire qu’elle n’était pas spécialement heureuse de le voir. Et pourtant, c’était tout le contraire. L’émotion fut telle, des sentiments contradictoires se bousculant en elle et étant bien trop intenses pour qu’elle parvienne à les contenir, que lorsqu’elle se rendit compte de ce qu’il se passait, il était déjà trop tard. Perdant soudainement tout contrôle, elle fondit en larmes devant Will.


Dernière édition par Emma Pillsbury le Mer 26 Oct - 7:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyLun 24 Oct - 18:37


Retrouver Lima me faisait chaud au cœur, même si j'étais tombé amoureux de New-York en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. La grosse pomme avec ses grandes tours, ses taxis jaunes qui roulent dans tous les sens et bien sûr, Broadway. Cette ville est pleine de charme et d'endroits à découvrir et visiter. J'aimerais y retourner avec Emma un jour. Pour notre voyage de noces qui sait ! Un nouveau sourire étirait mes lèvres. Alors que mon taxi se rapprochait de mon appartement, mon regard glissait sur les maisons dont aucune lumière n'était allumée. Le calme de Lima m'avait tout de même énormément manqué. Mais à présent, dans le sens inverse, la chose qui me manquait le plus de New-York, c'était la scène, tout simplement. C'est comme une drogue, une fois que vous y avez goûté, vous voulez toujours être sur scène plus longtemps, plus souvent. Cette sensation de bien-être et de liberté qui vous envahit lorsque vous êtes debout devant le public qui n'a d'yeux que pour vous. Vous vous sentez invincible, c'est le mot adéquate. C'était sûrement ce qui allait le plus me manquer, ainsi que quelques personnes rencontrées un peu partout dans la ville. J'avais pu compter sur des personnes que je considérais comme des amis -car ils ne se comptent que sur les doigts d'une main, des gens malhonnêtes, il y en a en dehors de Lima également- lorsqu'il avait fallu passer des auditions, même ne serait-ce que pour des petits rôles. Heureusement qu'ils avaient été là d'ailleurs.. Le taxi s'arrêtait devant mon appartement, je lui donnais un billet alors qu'il me souhaitait de passer une bonne soirée. J'allais retrouver Emma ce qui n'annonçait qu'une bonne soirée en perspective. Je plongeais mes mains dans les poches de ma veste, impatient de retrouver la chaleur de mon lit alors que mes pensées divaguaient. Ici, à Lima, j'avais tout ce qui me rendait heureux en fin de compte : Emma, je ne me sens vraiment pas obligé de m'expliquer à son sujet tellement cela me paraît évident, le Glee Club, après tant de moments passés ensemble, nous étions finalement comme une famille très soudée, sans oublier l'enseignement, être au contact des élèves, les aider, les soutenir, les guider : j'aimais enseigner tout simplement, et je ne changerais cela pour rien au monde. Emma me l'avait bien fait comprendre : la seule vie qui mérite d'être vécue et celle pour laquelle on est passionné. Ma vie à Lima remplissait toutes les conditions nécessaires a mon bonheur.

Je déposais ma valise a mes pieds, et soufflais un grand coup avant de taper à la porte, le cœur battant à toute vitesse à l'idée de retrouver la rouquine qui faisait chavirer ce dernier. Le regard fixait sur la poignée, je m'accrochais un sourire sur les lèvres lorsqu'elle se tournait. La porte s'ouvrit doucement et laissa apparaître Emma. Mon sourire s'agrandit un peu plus en la voyant. Je remarquais cependant de petites cernes sous ses yeux bruns qui m'avaient tant manqués. Elle ne semblait pas réaliser ce qu'il se passait avant que je ne prenne la parole sur un ton taquin. « W-Will ! » Je tendais mes bras ouverts vers elle lorsqu'elle fit un pas en avant. Je tendais mes bras ouverts vers elle lorsqu'elle fit un pas en avant. Puis elle fut comme stoppée dans son élan, ce qui eut l'effet de froncer mes sourcils d'incompréhension. Elle toussota, comme gênée, et ne vint finalement pas se loger dans mes bras. Pourtant Dieu sait à quel point je mourais d'envie de la serrer contre moi … Je n'en dis rien pour le moment, puis elle reprit la parole en bégayant maladroitement. Mon regard se plongea dans le sien, amoureusement. « Je… je… wow, je ne… Mon Dieu, moi qui pensais que tu ne revenais que dans deux semaines ! Je... oh ! » Je faisais un pas en avant et replaçais une de ses mèches derrière son oreille avant de laisser ma main glisser le long de sa joue. Mon sourire ne semblait pas vouloir s'envoler … « C'était ce qui était prévu, mais tu me manquais trop .. » Je déposais un furtif baiser sur les lèvres de la rouquine qui m'avaient tant manquées. Elle m'avait tellement manqué, malgré ses coups de fils et ses mails. Entendre sa voix au téléphone me faisait un bien fou lorsque j'étais à New-York, sûrement le moment de la journée que j'attendais le plus impatiemment. Rien qu'au son de sa voix mon cœur battait la chamade et ses paroles me remontaient le moral lorsque cela n'allait pas. « Alors j'ai sauté dans le premier avion en direction de Lima pour te faire une surprise. » Mon regard clair scrutait le sien alors que je prenais sa main dans la mienne. Le temps semblait s'être arrêté alors que je sentais la chaleur de la main d'Emma enveloppait la mienne, ce qui m'arracha un léger frisson. C'est dans un souffle que je lui répétais « Tu m'as manqué … ».

J'eus un geste de recul lorsqu'Emma se mit à fondre en larmes. Qu'avais-je fait ? Peut-être avais-je mal agis, elle n'avait pas voulu venir dans mes bras, peut-être que le fait que je l'ai poussé au contact l'a gênée. Ma bouche s'entrouvrait légèrement, paniqué, ne sachant quoi dire ou quoi faire. « Emma, si j'ai fait quelque chose de mal, je suis désolé » Je ne savais quoi ajouter de plus, hésitant à la prendre dans mes bras. Je grimaçais légèrement en passant une main dans mes cheveux mal coiffés. Je posais ma main sur l'épaule d'Emma avant de m'empresser d'ajouter sur un ton désolé « J'aurais dû te prévenir, excuse-moi .. » Quel bel idiot je faisais ! Je n'avais pas fait un pas dans l'appartement que je faisais déjà pleurer Emma … Cette idée de surprise n'était peut-être pas si bonne que ça finalement.




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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyLun 24 Oct - 19:56

Après toutes ces semaines de solitude, toutes ces semaines à se sentir si coupée du Monde, il était là ; Will était enfin là. Si Emma avait déménagé dans son appartement quelques jours seulement après qu’il ait quitté Lima, ce n’était pas pour rien. Elle avait ressenti le besoin de se sentir proche du professeur d’espagnol, en dépit de ces si nombreux kilomètres qui les séparaient – ou plutôt qui les avaient séparés. Cela pouvait sembler stupide, et pourtant l’atmosphère de cet endroit lui plaisait. Bien sûr, il portait le poids du passé, et de ces nombreuses années de mariage que Will avait passé avec Terri ici. Mais cela ne revêtait plus la moindre importance, car en fin de compte, ce n’était pas la présence d’un couple brisé qu’elle ressentait, mais bien celle de son petit ami. Et voilà que désormais, il se tenait face à elle, revenu de New York avec de l’avance. D’un côté, cela libérait Emma de le voir ainsi, lui qui lui avait tant manqué et dont l’absence avait été d’autant plus difficile à supporter dans sa situation : elle vivait et supportait une grossesse seule, n’avait personne à qui parler de ses petits problèmes quotidiens, personne avec qui partager ses craintes. Certes, la jeune femme aurait pu en parler à une amie : à Jessica, par exemple. Cependant, elle avait préféré garder cela pour elle, car en parler aurait été admettre que tout ceci était bien réel, et que l’enfant qu’elle portait n’était pas le simple produit de son imagination. En dépit de tous les changements que sa grossesse apportait, Emma ne parvenait toujours pas à réaliser ce qu’il se passait, ni à y croire. Après tout ce temps, elle restait aussi désorientée que ce fameux jour où elle avait observé le test de grossesse, et avait appris avec horreur qu’elle était enceinte. Elle ne savait même pas comment une telle chose avait pu se produire, alors qu’ils avaient été toujours si prudents. A croire que le destin s’amusait de son sort, elle qui était restée si longtemps chaste et qui était tombée presque miraculeusement enceinte lorsqu’elle avait enfin décidé de sauter le pas.

Et enfin, d’un autre côté, le fait de le voir la confrontait au moment qu’elle avait tant appréhendé : celui où elle serait obligée de révéler à Will qu’elle n’avait fait que lui mentir tout au long de l’été. Non, Emma n’était jamais partie une semaine à Chicago avec Jessica. Elle n’avait pas non plus rendu visite à son petit frère, et encore moins à ses parents. Quant aux efforts qu’elle prétendait avoir faits par rapport à sa phobie, il n’était même pas question d’en parler. Elle avait pris le courant à contre sens en se familiarisant de nouveau avec ses bonnes vieilles habitudes en l’absence de Will, certaine que de toute façon, si elle était parvenue en si peu de temps à s’en débarrasser progressivement, elle était capable de le refaire une seconde fois. Mais si Emma avait été consciente qu’un jour, elle devrait faire face à la réalité des choses en disant enfin la vérité, elle avait toujours pensé qu’elle aurait du temps pour s’y préparer. Will n’était censé revenir qu’au début du mois septembre, d’ici là, elle avait largement le temps de préparer un petit discours lui expliquant les raisons qui l’avaient poussée à lui mentir. Et voilà qu’elle tombait des nues, avec cette visite aussi inespérée que déboussolante.

Will lui dit qu’elle lui avait manqué, lui déposant un baiser sur les lèvres, alors qu’un sourire étirait toujours les siennes. Il semblait radieux, et elle l’avait rarement vu aussi heureux. Peut-être que finalement, il s’était tellement plu à New York qu’il voudrait quitter définitivement Lima pour s’y installer. Cette pensée brisa le cœur d’Emma qui l’observait toujours de ses yeux ronds. La conseillère frémit lorsqu’il déplaça l’une de ses mèches rousses derrière son oreille, avant de faire glisser sa main sur sa joue. Et puis, en l’espace d’une seconde, tout avait subitement changé : voilà qu’elle pleurait face à lui, qu’elle pleurait sans même pouvoir s’arrêter, poussée par des hormones qui faisaient les quatre cents coups. La joie, le choc, la confusion, l’appréhension, la culpabilité ; tous ces sentiments qui se mêlaient les uns aux autres et qui ébranlaient Emma. Elle s’était attendue à tout, sauf à cette visite impromptue. Elle avait tellement envie de se jeter dans ses bras en cet instant précis, pour pouvoir y trouver du réconfort ! Elle avait l’impression d’être une petite fille qui a fait une grosse bêtise, et qui ne sait pas trop par où commencer dans ses explications. Et maintenant, il fallait qu’elle assume les conséquences de ses actes. Les épaules secouées par les sanglots, c’est la gorge nouée qu’Emma leva les yeux vers Will avant de détourner rapidement le regard, honteuse. Elle tenta de mettre un terme à ses pleurs, en vain. Elle avait si longtemps gardé ses émotions pour elle, s’efforçant de ne pas flancher lorsqu’elle était avec son petit ami au téléphone, qu’elle ne parvenait plus à reprendre un semblant de contrôle sur elle maintenant que toutes ces émotions désordonnées l’avaient poussée à cette stupide crise de larmes. Les paroles de Will résonnaient dans sa tête, ces paroles si douces qui lui expliquaient à quel point elle lui avait manqué et que c’était là raison pour laquelle il avait décidé de lui faire cette petite surprise. Si seulement il savait à quel point il lui avait manqué, lui aussi ! Plus que jamais, elle aurait eu besoin de lui, et pourtant elle s’était entêtée à le laisser poursuivre son rêve sans lui faire part de la période si troublante qu’elle traversait, seule.

Will ne semblait pas savoir comment réagir devant ce soudain renversement de situation et à vrai dire, Emma ne pouvait pas lui en vouloir pour cela, loin de là. Elle-même se sentait si honteuse d’être dans cet état-là qu’elle n’osait même plus le regarder droit dans les yeux. Elle passa le revers de sa main sur sa joue, tentant d’effacer les traces de larmes qui s’étaient frayées un chemin sur ses pommettes, roulant jusqu’à la bordure de son cou avant de s’écraser sur son cardigan plus ample que ceux qu’elle portait quelques mois plus tôt. Le professeur d’espagnol lui dit que s’il avait fait quelque chose de mal il en était désolé, et Emma qui commençait tout juste à se calmer, repartit de plus belle dans ses larmes. Comme si c’était lui qui devait se reprocher quoi que ce soit ! Non, la coupable de l’histoire, ce n’était pas lui mais bel et bien elle. Elle écarta le visage et se tourna légèrement afin de ne plus faire face à Will, tant elle avait honte de son comportement. Elle posa ses mains devant ses yeux afin de dissimuler son visage du regard inquisiteur de son petit ami, qui s’excusa de nouveau. Emma secoua la tête en signe de dénégation avant de prendre plusieurs secondes pour retrouver son calme. Lorsqu’elle parvint enfin à immobiliser ses épaules et à interrompre le flot de larmes qui s’étaient échappées de ses grands yeux bruns, elle respira doucement tandis que ses mains se braquèrent discrètement sur son ventre. Elle se retourna lentement vers Will et, de nouveau, elle secoua la tête. « N-non… tu, tu ne comprends pas » Répondit-elle maladroitement avant de lever l’une de ses mains vers son visage, afin de dégager les quelques mèches qui lui barraient le visage. Elle devait être affreuse, à l’heure qu’il était, à cause de ses bêtises. Elle haussa les épaules, puis plongea finalement son regard dans celui de son petit ami. « Tu n’as rien à te reprocher, Will… Rien de rien ». Elle se mordit la lèvre puis haussa les sourcils avant de détourner une fois de plus ses yeux bruns loin des siens. « Je suis désolée, vraiment désolée… ». La phrase qu’elle s’apprêtait à prononcer fut plus difficile à venir et elle dut patienter quelques secondes supplémentaires avant d’être capable de l’énoncer, d’une voix frêle et presque inaudible. « Je… Je dois te dire quelque chose, Will »
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyLun 24 Oct - 21:45


Je m'en voulais tellement. Je n'aurais jamais dû partir a New-York, en tout cas, pas sans Emma. J'avais bien vu dans son regard, la tristesse et la déception, lorsque je lui avais annoncer mon choix de partir pour Broadway. Je me sentais faible face à ses sanglots. J'ignorais même pourquoi elle fondait en larmes devant moi, alors que j'étais de retour à la maison .. Elle ne voulait, à ce point, pas me voir ? Peut-être m'en voulait-elle encore d'être parti comme un voleur, la laissant seule. Je passais une main lasse sur mon visage. Que je m'en voulais à présent … Mais après tout c'est bien elle qui m'a poussé à suivre mes rêves. Peut-être pour ne pas avoir a vivre avec le statut de celle qui m'aura empêcher de monter sur scène à New-York. Je ne savais pas quoi dire ou faire pour elle à ce moment précis. Je m'étais excusé à plusieurs reprises, mais n'en dis pas plus, voyant que mes paroles n'arrangeaient en rien les choses en faisant revenir ses larmes à la charge. Peut-être aurais-je dû rester a Broadway deux semaines de plus et ne rentrer qu'à la date prévue. Tant de questions se bousculaient dans ma tête. Je me haïssais de faire souffrir Emma de la sorte … Mais ce n'était finalement peut-être pas de ma faute, à entendre les paroles de la rouquine. « N-non… tu, tu ne comprends pas » Effectivement, je ne comprenais rien. Si ce n'était pas en rapport avec moi, mon départ pour Broadway ou encore le fait que je l'ai laissé seule, pourquoi pleurait-elle ainsi ? Pleins de scénarios commençaient à émerger dans mon esprit, des idées que je chassais d'un rapide geste de la tête de la gauche vers la droite. Elle s'était retournée vers moi, à nouveau, les yeux rougis. D'un geste rapide de la main que je suivis du regard, elle écarta quelques mèches de cheveux qui tombaient sur son visage. Mon regard glissé sur les traits fatigués de son visage, alors que je lui répondais, perdu. « Non, je ne comprends pas. Explique-moi, Em, s'il te plaît .. » Ma tête se penchait sur le côté, alors que j'essayais d'apercevoir l'expression de son visage, malgré sa tête baissée et l'obscurité dans laquelle nous étions plongés. Elle relevait les yeux vers. Nos regards se croisaient et je pensais percevoir dans ses yeux bruns, une intensité que je ne lui connaissais pas. Je me perdais dans son regard qui savait me donner le réconfort dont j'avais besoin, j'espérais que mon regard ait la même réaction sur Emma. J'avalais ma salive avec difficulté alors qu'Emma reprenait d'une voix cassée et très légère. « Tu n’as rien à te reprocher, Will… Rien de rien » Je soufflais un bon coup : je me sentais plus léger. C'est peut-être idiot, mais si j'avais été coupable des larmes versées par ma petite-amie, je m'en serais énormément voulu. Je fronçais alors les sourcils, ne comprenant pas pourquoi Emma s'était mise à pleurer de la sorte si ce n'est pas de ma faute. « Je suis désolée, vraiment désolée… » me dit-elle en fuyant à nouveau mon regard, regardant au loin. Je soupirais. Cette situation me rendait nerveux et je n'aimais pas ça. Je préférais ne me faire aucune idée, j'avais une confiance aveugle en Emma. Je ne m'imaginais donc pas les pires scénarios qui pousseraient ma petite-amie à s'excuser de la sorte. Je me contentais de la fixer quelque secondes, l'air complètement perdu. « Désolée pourquoi, Emma ? » Nous en avions suffisamment parlé pour qu'elle sache que je l'aimais et que j'étais là pour l'épauler dans n'importe quelle situation. Emma savait qu'elle pouvait me parler de tout, se confier à moi, pleurer sur mon épaule, trouver du réconfort dans mes bras … Et je savais que c'était réciproque. C'était sûrement parce que ces bases étaient en place que notre couple résistait à toutes disputes, et même dans ce cas précis, à la distance. Pourquoi avait-elle tant de mal à se confier à moi, cette fois ? Pourquoi était-ce différent des fois dernières ?

« Je… Je dois te dire quelque chose, Will » Elle avait eu du mal à prononcer cet ensemble de mots, je l'avais sentis. Je reposais mon regard sur elle, ayant comme l'impression que mon cœur s'arrêtait le temps de plusieurs secondes. Je la fixais. Je ne dirais plus rien d'inutile et je ne ferais rien d'autre que d'écouter les paroles qu'avait à me dire la rouquine dont la fatigue se lisait sur le visage. Bizarrement, le sentiment de peur s'empara de moi. Peur de ce que j'allais apprendre, de ce qu'Emma avait de si important à me dire. J'essayais tant bien que mal de calmer ma respiration bien trop rapide à mon goût. Emma semblait chercher ses mots, je fermais les yeux et soupirais doucement. Pourquoi ces minutes semblaient s'étirer pour finalement être des heures ? Mon cœur battait la chamade alors qu'Emma ouvrait à nouveau la bouche pour me dire cette chose qui a l'air si importante. Le temps semblait s'être figé.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyLun 24 Oct - 23:32

Et voilà, elle y était enfin : ce moment qu’elle avait tant appréhendé au cours de ces dernières semaines, celui où elle devrait se justifier par rapport à ses mensonges, et avouer la vérité à Will, une vérité qu’il était sûrement à mille lieux de soupçonner. Emma avait une boule au ventre, et bien qu’elle ait enfin réussi à calmer sa crise de larmes, elle ne s’en sentait pas moins honteuse. De sa vie, elle n’avait jamais menti à quiconque de cette façon, et il s’était avéré que la seule personne à qui elle ait su mentir soit la personne qu’elle aimait le plus au Monde. Elle se rassurait en se disant que si elle avait aussi bien joué le jeu, c’était parce qu’elle n’avait jamais dû mentir en étant face à lui. Il était bien plus simple de mentir au téléphone, que face à face. C’était pour cette raison que la veille du départ de Will, elle avait été si distante, n’osant pas le regarder dans les yeux et faisant passer ce soudain éloignement pour de la tristesse occasionnée par son départ – ce qui, vu son état, était parfaitement crédible. Mais maintenant qu’elle était là, devant lui, les yeux rougis par les larmes, elle ne pouvait plus continuer son petit jeu. D’une, parce qu’elle en était tout bonnement incapable, et de deux parce que tôt ou tard, son ventre arrondi qui était pour le moment discret deviendrait de plus en plus voyant et qu'il serait en conséquence difficile à dissimuler – à l’image du bébé qui viendrait au Monde, dans quelques mois. La situation était assez ironique quand on savait que l’ancienne femme de Will avait fait l’exact contraire de ce qu’elle faisait actuellement. Pendant des mois, Terri Del Monico avait menti à son mari en prétendant être enceinte. Et que faisait Emma ? Elle lui avait menti, en cachant sa grossesse. Au fond, elle ne valait pas beaucoup mieux qu’elle en agissant de la même manière bien que ce soit tout sauf intentionnel. Seulement, là où elle ne recopierait pas le comportement de Terri, se jouerait dans quelques secondes quand Emma raconterait la vérité à Will, au lieu d’attendre qu’il ne la découvre de lui-même. Peut-être qu’il parviendra à lui pardonner… ne disait-on pas « faute avouée à moitié pardonnée », après tout ?

Will semblait complètement perdu, et même si elle gardait les yeux baissés en direction du sol avec une certaine obstination, elle sentait le regard vert de son petit ami posé sur elle. Il lui demanda de lui expliquer, et Emma ferma les yeux une seconde. Les explications, voilà ce qui l’effrayait tant. Au fond, elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’il serait heureux d’apprendre sa grossesse, ce n’était pas ça qui lui faisait peur. Non, le fait qu’il apprenne qu’elle lui ait menti était ce qui la terrifiait réellement. Elle se sentait si stupide, désormais, d’avoir fondu en larmes comme une enfant de quatorze ans. Elle s’était laissée submerger par ses émotions et au lieu d’essayer de garder un certain contrôle sur elle-même, elle s’était laissé aller. Elle savait pourtant que ce type de comportement était lié à ce qu’elle vivait, et il fallait dire que la fatigue n’arrangeait en rien les choses. Elle devait arrêter de s’agiter dans tous les sens, afin de protéger son bébé des microbes en ayant une hygiène de vie irréprochable et en évoluant dans un environnement on ne peut plus propre. Elle en faisait trop, et cela causait une fatigue que même les longues siestes ne parvenaient à gommer. Les livres de maternité étaient la seule chose qui lui permettaient de rester tranquilles, mais ne faisant plus rien de ses journées en dehors du ménage, de ses siestes et de ses livres, autant dire qu’ils ne duraient jamais très longtemps. A une certaine période, elle avait essayé de s’occuper l’esprit en faisant des commandes sur internet – produits ménagers, livres en tous genres, quelques nouveaux vêtements – avant de se rendre compte que dépenser inutilement de l’argent alors qu'elle attendait un enfant relevait de l’irresponsabilité.

La conseillère leva les yeux vers son petit ami, non sans un pincement au cœur à l’idée de ce qu’elle allait devoir lui annoncer. Elle devrait réunir tout son courage pour le faire, et cela s’annonçait plutôt difficile au vu du peu de courage qui lui restait. Elle avait l’impression d’être vidée, et si épuisée… Inspirant une grande bouffée d’air, elle entrouvrit les lèvres une seconde. Ses yeux étaient plongés dans ceux de Will et l’inquiétude qu’elle lut dans son regard ne fit que renforcer son appréhension. Elle avait l’impression d’y déceler aussi une certaine méfiance, mais peut-être se faisait-elle des idées, en devenant légèrement paranoïaque sur les bords – ce qui n’était pas impossible du tout. La jeune femme croisa les doigts de ses deux mains qui tremblaient malgré elle. « Je t’ai menti, Will » Lâcha-t-elle finalement. Elle soutint son regard afin d’y découvrir sa réaction mais fut si troublée par son propre discours qu’elle eut bien du mal à se concentrer. Elle imaginait à peine toutes les choses qu’il pouvait penser désormais… elle n’avait certainement pas commencé de la meilleure façon qui soit. Elle tenta donc de se rattraper, sans se rendre compte qu’elle remuait le couteau dans la plaie plus qu’autre chose. « Je ne suis jamais partie en vacances avec qui que ce soit, et je n’ai pas non plus rendu la moindre visite à ma famille ». Elle se mordit la lèvre et haussa les épaules, peu sûre d’elle et surtout tellement honteuse qu’elle le mériterait si Will se mettait en colère contre elle. Pourtant elle ne lâcha prise et s’efforça de garder ses yeux plongés dans ceux de son petit ami. « En… réalité, c’est à peine si j’ai quitté ton appartement au cours de ces dernières semaines… »

Emma fit un pas vers lui, histoire de se donner un peu plus de courage. Malheureusement pour elle, le plus difficile restait à venir. Elle pencha légèrement la tête sur le côté et réprima les larmes qui revenaient à la charge aux coins de ses yeux. Elle passa une main légère sur ses joues et, déterminée à poursuivre bien qu’elle soit terrifiée, réussit à garder un certain contrôle sur elle. « Je suis désolée, désolée de t’avoir menti pendant si longtemps. A vrai dire, je ne m’en serais jamais pensé capable, surtout avec toi… Mais je ne voulais pas te… je ne voulais pas que tu… » Emma secoua la tête confusément, la gorge nouée. Elle ne voulait pas qu’il abandonne son rêve pour elle, voilà ce qu’elle essayait de lui dire en vain. Elle n’avait pas voulu qu’il passe à côté de cette chance inespérée qu’il a eu de pouvoir réaliser le rêve qu’il avait depuis toujours : monter sur les planches de Broadway. Cela devait passer avant tout, et elle avait décidé de reculer l’échéance des révélations dans ce but. Cela aurait pu être perçu comme une bonne action, si seulement elle ne se sentait pas si coupable de lui avoir menti pendant tout ce temps. D’une main tremblante, elle prit délicatement la main de Will dans la sienne, et la serra fort entre ses doigts comme pour trouver le courage nécessaire pour avouer à Will ce qu’il se passait. Le rythme de son cœur s’accéléra soudainement, sa poitrine se soulevant au rythme de ces agitations. Elle baissa alors les yeux vers son propre ventre d’un air significatif, avant de relever le menton en direction de son petit ami et de scruter ses yeux avec intensité. « Je... je suis enceinte, Will ».
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyMar 25 Oct - 15:04


Pendant mon absence, Emma m'avait peut-être trompé. Je m'étais refuser de même penser à cette possibilité, mais le silence et les larmes de la rouquine ne faisaient que renforcer mes doutes. Cela expliquerait le fait qu'elle ait fondu en larmes à mon arrivée qui n'était pas du tout prévu -mais qui devait se présenter comme une surprise ce qui semblait être raté au vu de sa réaction-, et cela expliquerait également ses excuses. Non. Je refusais d'y croire. Emma ne pouvait pas m'avoir fait ça. Elle n'en n'était pas capable … Ou je refusais de l'en croire capable. Je secouais rapidement ma tête pour faire fuir toutes ces pensées et ces doutes. Pourtant, cette possibilité sonnait comme l'explication la plus logique à la réaction et au comportement de ma petite-amie. J'étais perdu, c'est le cas de le dire. Je ne savais plus quoi penser, ni quoi dire, les mots restant bloqués au fond de ma gorge, ni quoi faire, sentant mes muscles comme figé. Je restais planté face à Emma, la bouche légèrement ouverte, le cœur battant beaucoup trop, la respiration bien trop rapide, attendant qu'elle s'explique. Maintenant que l'idée qu'elle ait pu me tromper était entrée dans mon esprit, elle ne voulait plus en sortir. Je n'étais plus sûr de vouloir entendre ce que voulait absolument me dire Emma. « Je t’ai menti, Will » Je ne réagissais pas à ses paroles. Ma peur se renforçant un peu plus. Sur quoi m'avait-elle menti ? Son regard brun croisait à nouveau le mien. Je ne voulais laisser paraître aucune émotion. Mon regard clair se poser sur mes chaussures, le temps de quelques secondes. J'avais eu l'impression qu'une éternité s'était écoulée avant qu'elle ne reprenne la parole, ce qui eu pour effet de me faire lever la tête vers elle. « Je ne suis jamais partie en vacances avec qui que ce soit, et je n’ai pas non plus rendu la moindre visite à ma famille » Je me figeais. Où était-elle allée alors, qu'avait-elle fait et avec qui ? Trop de questions fatidiques embrouillaient mon esprit et m'empêchaient de réfléchir à ce que voulait me faire comprendre Emma. J'avais confiance en elle, là n'était pas la question, seulement Emma ne m'avait jamais menti auparavant, me disant souvent que lorsqu'elle était en face de moi, elle ne pouvait me dire que la vérité et rien d'autre. Cela devait apparemment être très différent au téléphone. Tout était donc faux lorsqu'elle m'avait dit qu'elle était allée rendre visite à son frère, qu'elle était allée voir ses parents ou qu'elle était partie quelques jours avec une amie. Que devais-je penser ou croire à présent ? « En… réalité, c’est à peine si j’ai quitté ton appartement au cours de ces dernières semaines… » Elle gardait son regard plongé dans le mien avec une certaine difficulté, alors qu'automatiquement mes sourcils se fronçaient. Le doute et la peur. Les deux émotions que je ressentais à ce moment précis. Que me cachait Emma de si important ? Si elle ne me trompait pas, je ne voyais pas ce qui avait pu l'empêcher de m'en parler, même ne serait-ce au téléphone. J'attendais patiemment et silencieusement qu'elle continue dans ses explications ...

Je la fixais toujours lorsqu'elle faisait un pas vers moi. Je sentais que les larmes revenaient à la charge mais qu'elle les empêchait de couler une nouvelle fois. « Je suis désolée, désolée de t’avoir menti pendant si longtemps. A vrai dire, je ne m’en serais jamais pensé capable, surtout avec toi… Mais je ne voulais pas te… je ne voulais pas que tu… » J'imaginais toute sorte de fin de phrase que pourrait prononcer Emma. Elle secouait la tête ne terminant pas sa phrase. Un frisson parcourut mon échine lorsqu'elle prit ma main dans la sienne, sans que je le vois. Je sentais ses doigts se resserraient autour de ma main, alors que je plongeais mon regard dans le sien, qui me paraissait si triste ce soir. Je n'avais jamais vu ma petite-amie dans un tel état auparavant et c'était bien ça qui m'effrayait le plus. Je serrais sa main à mon tour, comme pour l'encourager à poursuivre dans ses aveux. Je suivais son regard qui se posa quelques secondes sur son ventre, avant qu'elle ne me regarde avec une intensité nouvelle dans son regard brun. « Je... je suis enceinte, Will » Il me fallut quelques secondes, voir minutes peut-être, pour bien comprendre ce que venait de me dire Emma. Elle était enceinte. De moi ? Je me frappais intérieurement de penser ça. Nous allions être parents, j'allais être papa. Nous allions former une famille. J'avais tant de choses à dire à Emma, mais je ne trouvais pas les bons mots, je n'arrivais tout simplement pas à les prononcer. Un rire nerveux traversait mes lèvres, alors que ces dernières s'étiraient en un sourire. « Emma .. Je ne sais pas quoi te dire ! C'est juste .. » J'avais attendu ce moment tellement longtemps. J'avais tant rêvé de ce jour qui je pensais n'arriverait jamais, ou pas aussi tôt en tout cas. Je ne voyais pas comment Emma avait pu tomber enceinte, puisque nous avions été prudents, mais à vrai dire, je m'en fichais totalement. Les faits étaient là : nous allions être parents. Mon regard descendait sur le ventre d'Emma cachait par son gilet. Je continuais de sourire bêtement en passant une main sur mon visage. Moi qui pensait qu'elle m'avait trompé, en réalité, elle portait mon enfant. Je serrais un peu plus sa main et ramenais Emma vers moi pour déposer un baiser sur son front avant de la prendre dans mes bras, ce qu'elle avait hésiter à faire quelques minutes plus tôt à cause de son ventre, sûrement. « C'est génial, Em » lui chuchotais-je à l'oreille la voix légèrement cassée à cause des larmes de joie que je me retenais de verser. Je respirais le parfum des cheveux roux d'Emma qui m'avait tant manqué. Nous n'avions jamais parler d'avoir un enfant avec Emma, même si elle savait que fonder une famille était important pour moi. Nous avions essayer pendant des mois d'avoir un enfant avec mon ex-femme, Terri, sans succès. Tout cela nous avait tout droit menés vers le divorce lorsque Terri a simulé sa grossesse. Jamais je n'avais pu toucher le ventre de Terri, qui je pensais abriter notre enfant, jamais je n'avais pu écouter ou sentir les mouvements du bébé inexistant. Je me sentais si heureux, mais apeuré en même temps. Serais-je à la hauteur finalement ? Cette question m'avait longuement perturbé lorsque je pensais Terri enceinte, et elle ne m'avait jamais quitté. J'en avais énormément voulu à Terri de m'avoir menti à ce sujet, et je lui en voulais toujours d'ailleurs. Je collais mon front contre celui d'Emma et lui soufflais en fermant les yeux. « Promets-moi que ce n'est pas un faux-ventre … » Je ne voulais pas que le même scénario se reproduise, et je trouvais normal d'avoir encore quelques craintes. Je me souviens à quel point j'avais souffert lorsque j'avais découvert que Terri me mentait depuis le début. En y réfléchissant bien, Emma avait fait la même chose mais dans l'autre sens, ce que je n'arrivais pas à comprendre. Que Terri m'ait menti en me faisant croire à une fausse grosse semble logique -même si immoral à mes yeux-, je ''comprenais'' avec de grosses guillemets autour du verbe ''comprendre'', mais qu'Emma me cache qu'elle est réellement enceinte alors que c'est quelque chose que j'attends plus que tout au monde, je n'arrive pas à comprendre. Je regardais Emma dans les yeux, un sourire étirant mes lèvres alors qu'une larme que je n'avais pu retenir glissait sur ma joue. « Depuis combien de temps ? Je veux dire .. Tu ne l'étais pas avant que je parte.. » J'avais tellement de choses à lui demander ou lui dire que je ne savais par où commencer. « Je ne comprends pas pourquoi tu m'as caché ça, Emma … » Après tout, elle savait que je serais heureux d'apprendre une telle nouvelle, j'ignorais ce qui l'avait poussée à me mentir pendant tout ce temps. Ma main glissait sur son ventre. Un autre rire nerveux traversait mes lèvres : je n'arrivais décidément pas à y croire. J'allais être papa.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyMer 26 Oct - 0:28

Elle l’avait dit : Emma avait enfin dit la chose qui l’effrayait le plus au Monde. Sa main libre se posa automatiquement sur son ventre légèrement arrondi. Le fait d’annoncer à voix haute qu’elle attendait un enfant rendait les choses beaucoup plus concrètes. Malgré les changements qui s’étaient opérées chez elle, changements causés par cette grossesse, Emma n’avait jamais pris pleinement conscience du fait qu’elle soit enceinte. Cela ne semblait pas réel à ses yeux, pas tant qu’elle ne se serait pas confiée à ce sujet. Tant qu’elle gardait cette information pour elle, sa grossesse ne semblait pas être une chose concrète. Pendant des semaines, elle avait gardé cette nouvelle pour elle, n’en parlant à personne, en dehors peut-être du médecin qui suivait sa grossesse - elle avait même la photo de sa toute première échographie, rangée précieusement dans l’un des tiroirs de sa commode. Mais cette fois-ci elle n’avait pas pu y échapper, et la phrase qu’elle venait de prononcer résonnait inlassablement dans son esprit qui se remettait à peine de toutes ces émotions qui l’avaient traversée et qui l’avaient rendu si confus au cours de ces dernières minutes. Emma tenta de reprendre doucement sa respiration, tandis que son regard brun essayait de déchiffrer l’expression de son petit ami. Malgré la difficulté de cette révélation, elle se sentait toutefois libérée d’un poids conséquent. Cela mettait un terme à la solitude forcée de ces dernières semaines, une solitude qui ne ressemblait en rien à tout ce qu’elle avait déjà pu expérimenter au cours de sa vie. Si Emma avait longtemps été seule, surtout jusque son entrée à l’université, elle n’avait jamais dû affronter un tel événement. La seule chose qui aurait pu s’apparenter à cela était sa lutte personnelle contre sa phobie qui, pendant de longues années, avait été un combat qu’elle avait mené seule, sans l’aide de personne. Cependant, elle avait le sentiment que cette fois-ci, les choses avaient été différentes. D’une part, parce qu’elle n’était pas la seule personne impliquée dans cette situation : elle avait beau porter l’enfant, Will en était le père et ne pas le mettre au courant était une chose terrible selon elle. D’autre part, parce que son corps avait évolué suite à cette grossesse, et même si cela pouvait paraitre idiot, c’était une chose à laquelle elle n’était pas habituée et qui la bouleversait énormément. Elle n’avait jamais connu une telle chose auparavant, et c’en était déstabilisant. Mais désormais, tout cela était terminé. Si Will parvenait à lui pardonner ses mensonges, elle aurait quelqu’un avec qui partager cette épreuve.

Au fur et à mesure qu’Emma avait prononcé ses paroles, elle avait vu le visage de Will se décomposer peu à peu. Elle n’avait pas idée du genre de pensées qui traversaient l’esprit du professeur d’espagnol lorsqu’elle lui avait appris qu’elle lui avait menti pendant tout l’été, bien trop concentrée sur ses propres remords pour ne serait-ce qu’imaginer que son petit ami avait immédiatement pensé à la tromperie. Toutefois, lorsqu’elle prononça sa dernière phrase, elle crut voir le visage de Will s’éclairer après quelques secondes de flottement, d’hésitation. Emma poussa un léger soupir après s’être rendu compte qu’elle avait retenu sa respiration pendant tout ce temps. Elle avait si souvent imaginé cette scène, qu’il était étrange de se dire que cette fois-ci tout arrivait pour de vrai ; c’était réel : il était désormais au courant. Lorsqu’elle avait pensé à ce qui arriverait le jour où elle lui révélerait qu’elle était enceinte, elle avait toujours vu un certain sourire se dessiner sur les lèvres du futur père. Emma savait mieux que quiconque qu’il voulait un enfant : son désir de créer une famille ne datait pas d’hier après tout, et sa réaction lorsqu’il avait appris que Terri portait son enfant était là pour le prouver – tout comme sa réaction quand il avait découvert, après de longs mois, son mensonge à ce propos. Cependant, elle avait aussi souvent imaginé sa colère en apprenant qu’elle lui avait menti, elle aussi. Prise de panique à chaque fois qu’elle y songeait, elle préférait alors écarter ces pensées de son esprit, même si celles-ci revenaient sans cesse à la charge dès qu’elle redevenait faible – ce qui arrivait souvent ces derniers temps.

Un rire s’éleva alors et Emma eut un certain de réaction avant de comprendre qu’il s’agissait de Will. Elle le regarda de ses grands yeux ronds, tout en serrant toujours plus fort sa main dans la sienne. Haussant un sourcil, elle eut peur qu’il se moque d’elle, jusqu’au moment où un sourire élargit ses lèvres et qu’il lui répondit sur un ton enthousiaste. Il s’avança aussitôt vers elle, lui déposant un baiser sur le front avant de la prendre dans ses bras. Emma lâcha sa main et vint nouer ses bras derrière sa nuque, retrouvant enfin le confort que lui procurait l’étreinte de son petit ami. Elle en avait tellement rêvé, tellement eu envie depuis qu’il était parti, qu’elle aurait pu rester pendant des heures dans cette position, debout dans ses bras, les paupières closes, s’accrochant à lui comme si sa vie en dépendait. Will se pencha légèrement vers elle et lui souffla à l’oreille quelques mots qui firent sourire Emma. Génial, disait-il ? Eh bien aux yeux d’Emma, ces premiers mois avaient été tout sauf géniaux, mais il était vrai que bien que terrifiante, l’idée d’être mère lui plaisait aussi. Elle avait beau douter au quotidien, et penser qu’elle serait tout sauf un exemple à suivre pour son enfant, elle était également heureuse de porter l’enfant de Will. La conseillère ouvrit finalement les yeux et lorsque son petit ami vient poser son front contre le sien, elle l’observa de nouveau avec une intensité rare. Elle l’aimait plus que tout, et si ce n’était pas nouveau, c’était dans ces moments-là qu’elle s’en rendait vraiment compte. Ces mois d’absence avait été terribles, et elle avait pu mesurer l’importance qu’il revêtait à ses yeux.

Will lui demanda de lui promettre que ce n’était pas un faux ventre, et Emma esquissa un sourire en réponse. Oh que non, il n’y avait pas plus authentique que les formes qu’avaient pris celui-ci, elle pouvait en témoigner. « Je te le promets, Will » Répondit-elle, avant de faire glisser sa main sur le bras de ce dernier, afin de prendre sa main. D’un geste doux, elle l’attira contre son ventre afin de lui permettre de vérifier par lui-même. Elle vit une larme rouler sur sa joue et posa aussitôt ses doigts sur son visage pour l’écraser, avant de sourire une nouvelle fois. Il ancra alors son regard au sien, puis lui demanda depuis combien de temps elle était enceinte, avant d’ajouter qu’elle ne l’était pas avant qu’il s’en aille. Emma baissa le regard vers le sol, échappant aux yeux clairs et inquisiteurs de son petit ami. C’était là que les choses étaient censées se corser pour elle, la partie où passé les premiers moments de surprise et de bonheur, il se mettrait en colère contre elle pour lui avoir menti pendant tout ce temps. Will lui dit ne pas comprendre pourquoi elle lui avait caché ça, et elle fut surprise de ne pas entendre la moindre once de colère percer sa voix. Elle leva les sourcils, avant d’hausser les épaules d’un air penaud. « Je le savais avant que tu t’en ailles… » Dit-elle d’une voix fluette, à peine audible. Elle leva doucement les yeux vers lui et poursuivit. « Je l’ai appris la veille de ton départ pour New York, en fait. Tu avais déjà préparé tous tes bagages, tu étais sur le point de quitter la ville pour réaliser ton rêve… Je… je n’avais pas le droit de briser ça, tu semblais si enthousiaste à l’idée d’aller à Broadway ! Et je savais que tu ne partirais pas si je t’apprenais la nouvelle… Et tu serais passé à côté de la chance de ta vie ». Elle se sentait si idiote, désormais. Si c’était à refaire, elle le referait sans la moindre hésitation, parce qu’elle restait persuadée que Will devait à tout prix réaliser son rêve. Cependant, elle n’aurait pas inventé ces mensonges, et aurait fait en sorte de détourner le sujet à chaque fois qu’il lui demandait au téléphone ce qu’elle prévoyait de faire. Elle avait bien tenté de le faire au début, mais Will s’était fait insistant, et c’était à partir de ce moment-là qu’elle avait dérapé. Elle aurait dû se montrer plus persuasive après tout, ne lui avait-il pas déjà dit qu’elle était très forte pour changer de sujet dès que l’occasion se présentait ? Emma retint un soupir, puis posa une main sur le torse de son petit ami avec légèreté. « Je suis désolée, je n’aurais pas dû te mentir… j’ai été prise au dépourvu et je ne savais plus vraiment comment réagir. J’espère que tu sauras me… que tu sauras me pardonner. Je comprendrais, cependant, si tu m’en voulais… ».
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyMer 26 Oct - 14:44


« Je te le promets, Will » Je soufflais doucement comme si j'avais retenu mon souffle en attendant sa réponse. La main de ma petite-amie glissait le long de mon bras pour finalement prendre ma main et la déposer, dans un geste doux et lent, sur son ventre légèrement arrondi. Ce geste m'arracha un nouveau rire léger, mais surtout nerveux, je pense. Combien de fois avais-je rêvé de ce moment ? Combien de fois avais-je jouer et rejouer cette scène dans mon esprit ? Un nombre de fois incalculable. Emma était bien enceinte : aucun mensonge. Je sentais la main d'Emma se poser sur ma joue alors qu'un de ses doigts écrasait la larme qui roulait sur cette dernière. Je plongeais mon regard dans le sien en lui demandant depuis quand elle portait notre enfant. Elle avait dû l'apprendre après mon départ pour New-York. Elle m'en aurait parlé sinon, après tout j'étais le père de l'enfant, j'avais le droit -même l'obligation à mes yeux- de le savoir. Je lui demandais alors d'une voix légère pourquoi est-ce qu'elle m'avait caché sa grossesse. Je ne pouvais m'énerver contre Emma. Après tout, j'étais a Broadway en train de chanter sur scène alors qu'elle gérait sa grossesse seule d'après ce que j'avais compris de ses dires. Je la sentis hésiter un moment, avant de me répondre d'une voix presque inaudible. « Je le savais avant que tu t’en ailles… » Mes sourcils se froncer rapidement en entendant cette réponse. Pourquoi ne m'avoir rien dit alors ? Elle avait dû garder cela pour elle pendant un mois et demi, alors qu'elle aurait pu m'en parler. Ses yeux bruns se relevaient à nouveau vers moi. « Je l’ai appris la veille de ton départ pour New York, en fait. Tu avais déjà préparé tous tes bagages, tu étais sur le point de quitter la ville pour réaliser ton rêve… Je… je n’avais pas le droit de briser ça, tu semblais si enthousiaste à l’idée d’aller à Broadway ! Et je savais que tu ne partirais pas si je t’apprenais la nouvelle… Et tu serais passé à côté de la chance de ta vie » Ma bouche s'ouvrait légèrement comme si j'allais répondre à l'explication d'Emma, mais en réalité je n'avais rien à dire. Elle avait tout à fait raison. Je ne serais pas parti pour Broadway si j'avais appris qu'Emma attendait un enfant. Mon regard tombait sur ma main protectrice toujours posée sur le ventre de la rouquine. J'hésitais déjà à laisser ma petite-amie toute seule pendant deux mois alors si j'avais en plus appris qu'elle était enceinte, j'aurais défait mes bagages et je serais resté à Lima. Je n'aurais pas réalisé mon rêve qui était de frôler les planches de Broadway, mais ceci me semblait tellement moins important que de rester auprès d'Emma et de la petite fille ou le petit gars qui allait faire son apparition dans quelques mois. Je ne savais que dire à Emma : elle me connaissait trop et avait anticiper ma réaction. Je levais les yeux vers elle, lâchant son ventre du regard ...

Elle avait donc été obligée de me mentir au téléphone pendant tout ce temps ? J'avais été très curieux de savoir ce qu'elle faisait de ses journées, qui elle voyait, où elle allait, la poussant à inventer de multiples mensonges pour continuer à me cacher sa grossesse. Je ne pouvais pas lui en vouloir … Elle pensait faire ce qui était le mieux pour moi. Elle ne voulait pas me voir abandonner mes rêves la veille de mon départ. Elle savait à quel point Broadway était précieux à mes yeux, que j'en rêvais depuis que j'étais gosse. Mais maintenant que j'avais vieilli et mûri, la famille représentait beaucoup plus de choses à mes yeux qu'une simple comédie musicale, même à New-York. A présent, je ne repartirais plus de Lima. J'appellerais Mike pour lui expliquer que je ne retournerais pas à New-York la semaine prochaine, car ma place était ici, auprès d'Emma et de notre enfant. De toute façon, mon séjour a Broadway me l'a bien fait comprendre, le temps où j'avais une infime chance de briller à New-York en chantant dans les plus grandes comédies musicales était résolu. Je suis un enseignant et j'allais bientôt endosser le rôle de père. Un sourire fit son apparition au coin de mes lèvres. Cette phrase résonnait dans mon esprit : j'allais être père.

« Je suis désolée, je n’aurais pas dû te mentir… j’ai été prise au dépourvu et je ne savais plus vraiment comment réagir. J’espère que tu sauras me… que tu sauras me pardonner. Je comprendrais, cependant, si tu m’en voulais… » Je posais ma main sur sa joue alors que je sentais une légère pression s'exerçait sur mon torse. Mon regard la fixa quelques secondes avant que je me décide enfin à prendre la parole. « Je ne t'en veux absolument, Em. Tu as raison, si j'avais su que tu étais enceinte, je-je ne serais probablement pas parti à New-York. » Je soupirais doucement, avant de reprendre en baissant les yeux sur mes chaussures. « Mais maintenant, je ne pars plus .. » Je lui adressais un sourire sincère. « Je suis désolé, moi aussi, Em. D'un côté, je suis fautif. Je n'aurais pas dû porter autant d'importance à Broadway.. En tout cas, pas plus qu'à toi. » Peut-être qu'en me disant moi aussi coupable dans l'histoire, Emma s'en voudrait moins. Je n'avais aucune raison de lui en vouloir. Ce n'était pas comme si elle avait fait comme Terri et m'avait menti sur sa grossesse. Certes, j'aurais préféré qu'elle m'en parle plus tôt, mais je ne lui en dis rien. Elle s'en voulait déjà assez comme ça. Je devais me montrer compréhensible envers ses actes. Je ne voulais pas qu'elle s'en sente coupable, elle ne m'y forçait en rien : c'était ma décision. Ma famille devenait ma première préoccupation. Puis l'existence de l'enfant revient à la charge dans ma tête chassant toutes les autres pensées. « Tu es allée voir le médecin alors, non ? Le bébé va bien ? » demandais-je avec une once de peur et de doute dans la voix.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyMer 26 Oct - 17:50

En quelques secondes à peine, la situation avait changé du tout au tout. Les doutes avaient laissé place au bonheur du côté de Will, et pour Emma, le sentiment de soulagement qui l’avait envahie suite à ses révélations était ce qu’elle avait vécu de mieux au cours de ces derniers mois. En dépit de la certitude qui s’était immiscée en elle, elle qui croyait dur comme fer que Will allait finir par se mettre en colère dans quelques minutes, passé ce moment de joie qu’il semblait traverser pour le moment, la conseillère se sentait bien plus légère désormais. Il n’y aurait plus jamais de mensonges entre eux, elle venait de lui révéler la vérité et si elle avait réussi à le tromper en lui dissimulant la vérité pendant toutes ces semaines, elle n’était pas prête de recommencer. De toute façon, elle n’en serait même pas capable. Le sentiment de culpabilité qu’elle portait depuis qu’elle lui avait menti pour la première fois au téléphone était pire que tout, et elle qui n’avait jamais expérimenté ce genre de choses auparavant, avait été plus troublée que jamais par cela. Depuis qu’elle était toute petite, elle avait appris à dire la vérité et à ne jamais mentir. A un âge où les enfants mentent sur leurs notes en classe, ou plus tard, sur le nombre de conquêtes que les adolescents ont eu, Emma avait toujours été irréprochable sur ce point-là. La première fois qu’elle avait menti de sa vie, c’était à cette personne si particulière à ses yeux qu’elle aimait tant, et même si Will parvenait à lui pardonner, elle n’était pas sûre de pouvoir en faire autant en ce qui la concernait.

Etudiant avec soin les traits du visage du professeur d’espagnol, elle ne parvenait plus à détacher son regard de son petit-ami. Il lui avait tant manqué que c’en avait été que difficilement supportable. Et pourtant, si elle ne l’avait pas autant poussé à partir à New York et réaliser son rêve le plus cher qui était de monter sur les planches d’une scène de Broadway, il ne serait peut-être jamais parti. Elle se souvenait avoir lu tant d’hésitation dans ses yeux… Elle savait qu’elle faisait partie des raisons qui l’aurait poussé à rester à Lima pendant l’été, et c’était justement pour cela qu'elle avait voulu qu’il s’en aille : elle ne pouvait pas représenter un frein, ni un obstacle à ses rêves. De plus, la conseillère était persuadée qu’il ne l’oublierait pas, en dépit des kilomètres qui les sépareraient. Bien sûr, elle aurait pu penser qu’il irait voir ailleurs pendant son absence, profitant de toutes ces jolies femmes qui partagent la même passion que lui. Cependant, elle avait entièrement confiance en lui, et peut-être trop naïvement, elle n’avait pas voulu croire qu’il lui ferait une chose pareille. Certes, elle l’avait déjà cru capable de tromperie : après tout, n’avait-il pas été voir ailleurs dès le début de leur toute première relation ? Pourtant les choses étaient complètement différentes désormais. Depuis qu’ils formaient de nouveau un couple, les choses étaient plus que sérieuses entre eux. L’idée de fonder une famille avait d’ailleurs effleuré l’esprit d’Emma qui, fleur bleue, avait même caché une boite pleine de magazines de mariage en-dessous d’un placard. Même s’ils n’en avaient jamais parlé auparavant, cela semblait être dans la logique des choses. Certes, il n’avait jamais été question d’enfant entre eux, ou en tout cas ils n’en avaient jamais parlé, pour la simple et bonne raison qu’Emma avait mis tant de temps à se sentir assez en confiance pour sauter le pas, que cette alternative n’était pas apparue comme étant la plus évidente au début. De plus, elle n’avait jamais imaginé une seule seconde pouvoir être mère un jour. Elle avait si longtemps vécu seule, sans petit ami et pensant qu’elle finirait probablement ses jours comme ça, que l’idée même de tomber enceinte avait été inconcevable. Porter l’enfant de Will n’avait donc rien d’anodin aux yeux de la jeune femme. Devenir mère représentait un gros défi à ses yeux, et pendant des semaines elle avait essayé de se souvenir du comportement de sa propre mère lorsqu’elle était plus jeune. Malheureusement pour elle, s’il y avait bien quelqu’un qu’elle ne pouvait pas imiter dans ce nouveau rôle, c’était bien cette dernière qui, bien qu’elle l’aime comme une fille aime sa mère, lui avait causé plus d’ennuis que de bonheur au cours de ses premières années.

Emma chassa douloureusement ses pensées de son esprit pour se concentrer sur Will. Ce dernier n’avait pas répondu lorsqu’elle lui avait présenté les raisons de son mensonge, ce qui n’avait fait qu’accentuer son appréhension et sa terreur en pensant à la dispute qu’il se profilait peut-être à l’horizon. Elle n’avait pas la force de devoir affronter des reproches maintenant, cependant si cela devait arriver, alors elle n’aurait que ce qu’elle méritait. Quand elle finit par lui dire qu’elle espérait qu’il pourrait lui pardonner un jour, elle sentit le rythme de son cœur s’emballer aussitôt. C’était ce qui la terrifiait le plus, et elle avait peur de connaitre la réaction de son petit ami. Néanmoins, contre toute attente, il leva sa main vers son visage et la posa sur sa joue dans un geste si doux qu’Emma dut réprimer un nouveau frisson. Il lui répondit enfin, et c’est avec soulagement qu’elle apprit qu’il ne lui en voulait pas et qu’elle avait eu raison : que si elle lui avait appris la nouvelle, il n’aurait jamais quitté la ville. Emma soupira, soulagée de voir qu’il ne se mettait pas en colère et qu’au contraire, il semblait être d’accord avec elle. Il ajouta qu’il ne partirait plus, et Emma écarquilla les yeux, bouche bée. Il lui restait au minimum deux semaines à assurer à New York, c’était de la folie de quitter la scène maintenant ! Elle ne répondit pas tout de suite cependant, préférant garder un profil bas, se sentant tellement fautive. Puis, il s’excusa en lui disant qu’il n’aurait jamais dû la quitter et privilégier Broadway à son détriment. Elle secoua la tête avec obstination : elle n’était pas d’accord avec ça, un rêve était plus important. « Non, tu as eu raison de partir ; tu as eu raison de tenter ta chance et réaliser ton rêve le plus précieux. Tu ne dois pas t’en vouloir, au moins toi tu ne m’as pas menti pendant tout l’été » Elle baissa les yeux une seconde, honteuse, avant de retrouver son regard clair. « Tu ne pars plus, c’est vrai ? Tu ne retourneras pas à New York ? ». Même si de nouveau, elle se sentait coupable d’être la raison qui le poussait à prendre une telle décision, elle ne pouvait s’empêcher d’être heureuse, de façon très égoïste. Will ne repartirait pas loin d’elle, il serait là et elle ne passerait plus des semaines atroces enfermées dans un appartement, avec pour seule compagnie des cds, des livres de maternité, et ses produits ménagers qui l’épuisaient.

Emma se réfugia de nouveau dans les bras du père de son futur enfant, et respira doucement tout en s’imprégnant de son odeur. Elle était si heureuse qu’il reste ! « Tu m’as vraiment manqué, Will. Plus que tout » Lui murmura-t-elle, tandis qu’elle reprenait la main de son petit ami dans la sienne. Elle s’écarta un peu, puis ne put s’empêcher d’esquisser un sourire lorsqu’il lui demanda si le bébé allait bien. Emma acquiesça d’un signe du menton. « Il est en pleine forme d’après le médecin. Je viens tout juste de terminer le premier trimestre, ce qui est bon signe. Le médecin a même dit qu’il pouvait déjà entendre son cœur battre, tu te rends compte ? ». Si elle n’avait jamais fait montre d’un grand enthousiasme concernant son enfant, désormais tout avait changé. Will était au courant, et le bonheur qui semblait l’irradier déteignait largement sur Emma qui réalisait enfin qu’elle allait être mère. Pour la première fois de sa vie. Elle passa de nouveau une main légère sur le visage de son petit ami, redessinant du bout des doigts ses lèvres avant de lever les yeux vers lui. « J’ai fait une première échographie, récemment. Je peux te montrer, si tu veux ? ». Sans attendre sa réponse, Emma poussa la porte à l’aide de son bras libre, et attira son petit ami à l’intérieur. Elle le laissa dans le salon et partit dans la chambre afin de récupérer la fameuse échographie. Elle ouvrit le tiroir de la commode de la pièce, et c’est avec un sourire qu’elle récupéra la fameuse enveloppe. Quittant la chambre, elle repartit en direction du salon et rejoignit Will qui s’était assis sur le canapé. Avec un sourire, elle lui tendit le précieux objet, tout en ayant bien du mal à dissimuler son impatience tandis qu’il ouvrait l’enveloppe.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyMer 26 Oct - 19:47


« Non, tu as eu raison de partir ; tu as eu raison de tenter ta chance et réaliser ton rêve le plus précieux. Tu ne dois pas t’en vouloir, au moins toi tu ne m’as pas menti pendant tout l’été » J'avais envie de lui répondre que rien n'était plus important qu'elle à mes yeux, mais je pensais que contrarier une femme enceinte n'était pas forcément une bonne idée. Je lui souriais doucement : Emma était aussi, voir plus, bornée que moi dans ses idées. Je ne dis rien à ce sujet, notant tout de même sa dernière phrase qui sonnait comme un reproche. « Tu es toute pardonnée, Emma .. » Les choses n'étaient plus les mêmes entre nous depuis que nous avions décidé de nous laisser une seconde chance -la première ayant été catastrophique, en partie par ma faute. Je n'avais pas pris notre relation assez au sérieux, j'avais, une fois mon divorce prononcé, laisser mon côté séducteur prendre le dessus. Durant cette période, j'avais d'ailleurs été assez perdu, autant sentimentalement que psychologiquement. Je n'arrivais pas a prendre de décisions sans douter, me sentant coupable de mon divorce, je ne voulais pas reproduire d'erreur. Emma avait alors décidé que notre relation s'arrêtait là -surtout après avoir appris par je ne sais qui que j'avais été un peu trop proche de Shelby Corcoran et que j'avais dormi dans le même lit que April Rhodes. Elle m'avait dit que je n'étais pas encore prêt à me remettre sérieusement avec quelqu'un et elle avait raison, comme toujours. Il y a quelques mois, nous nous sommes retrouvés. Certains disent que l'on se quitte pour mieux se retrouver, je suis d'accord. Cette fois, j'étais décidé à construire quelque chose avec la conseillère d'orientation. Une confiance régnait dans notre couple et c'est pour cela que je m'en voulais d'avoir pensé même ne serait-ce qu'une minute qu'Emma ait pu me tromper. Elle aurait très bien pu se faire des idées aussi d'ailleurs en me sachant a New-York, loin d'elle, mais proche de certaines femmes qui m'accompagnaient sur scène. Notre relation avait plus qu'évolué. A un point que je ne me voyais pas vivre sans la jeune femme. C'est pour cela que je souriais en l'entendant me demander « Tu ne pars plus, c’est vrai ? Tu ne retourneras pas à New York ? » Je secouais la tête négativement, en la fixant. « Non, je reste ici. Je ne pars plus. Peu importe la scène et les comédies musicales, j'ai bien mieux ici ... » Je déposais un léger baiser sur ses lèvres avant de lui sourire, comme pour la rassurer et lui faire comprendre qu'elle ne me fera pas changer d'avis. Ma décision était prise. Maintenant, elle ne serait plus seule à se préoccuper de l'enfant.

Emma venait se loger dans mes bras alors que je resserrais mon étreinte autour d'elle. Elle m'avait tant manqué pendant tout ce temps. « Tu m’as vraiment manqué, Will. Plus que tout » Je fermais les yeux profitant du moment, ne voulant plus la lâcher, un sourire étirait mes lèvres. « Tu m'as manqué aussi, Em » Je respirais enfin a nouveau son parfum qui m'avait tant manqué. Je sentais a nouveau sa main prendre la mienne alors qu'un sourire éclairait son visage. Je préférais largement la voir comme ça. « Il est en pleine forme d’après le médecin. Je viens tout juste de terminer le premier trimestre, ce qui est bon signe. Le médecin a même dit qu’il pouvait déjà entendre son cœur battre, tu te rends compte ? » Je continuais de lui sourire bêtement, en caressant le dos de sa main avec mon pouce. « Non, justement, j'ai du mal à m'en rendre compte. » Un rire nerveux traversait mes lèvres avant que je ne reprenne. « Mais si il va bien, c'est l'essentiel. » Je n'arrivais toujours pas à réaliser ce qu'il se passait en ce moment même. Je ne réalisais pas qu'Emma portait un petit être, notre enfant qui était une partie de moi, que dans quelques mois nous formerions une famille, ce dont j'avais toujours rêver. Tout ça était bien en train de se passer. De plus, Emma avait l'air si enthousiaste à l'idée d'être mère. Je l'aurais pensé bien plus craintive que ça : elle ne s'y était jamais vraiment préparée et puis nous n'en avions jamais parlé. Je stoppais ma respiration lorsque ses doigts frôlaient mes lèvres. « J’ai fait une première échographie, récemment. Je peux te montrer, si tu veux ? » J'ouvrais la bouche pour répondre, mais je n'eus le temps de ne rien dire : Emma me tirait déjà à l'intérieur de l'appartement. La chaleur de l'intérieur me fit pousser un soupir alors qu'Emma me laissait seul, planté au milieu du salon. Je quittais ma veste, remontais les manches de ma chemise et défaisais le premier bouton de mon veston avant de me laisser tomber au fond du sofa. Que cet endroit m'avait manqué ! Il enfermait tellement de souvenirs importants à mes yeux. Je fermais les yeux quelques secondes, puis les rouvris en entendant Emma revenir avec une enveloppe dans les mains. Je la prenais dans mes mains, l'ouvrais et en sortais l'échographie avec soin. Je me réinstallais correctement sur le sofa et la levais devant moi, l'admirant la gorge légèrement nouée. Notre enfant. Je souriais et lançais a Emma sans lâcher l'image des yeux. « Il a ton nez » Au bout de quelques secondes, je posais mon regard sur ma petite-amie avant d'ajouter « Oui, parce que j'ai la nette impression que ce sera un garçon. » Je haussais les épaules, l'air innocent avant de rire doucement. Fille ou garçon, peu importe, j'aimerais mon enfant tel qu'il sera. Je posais l'échographie sur mes genoux avant de prendre la main d'Emma dans la mienne. J'avais presque envie de lui crier à quel point j'étais heureux. Je me contentais de la fixer et de lui dire. « J'aimerais t'accompagner à la prochaine échographie. » De toute façon, elle n'a pas le droit de me refuser ça.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyJeu 27 Oct - 0:56

Emma soupira de soulagement lorsqu’il lui répéta qu’il avait décidé de rester, qu’il ne partirait plus, car la scène n’importait plus désormais. Son vocabulaire ne comptait pas suffisamment de mots pour décrire ce qu’elle ressentait en cet instant précis. Les larmes, l’appréhension, la terreur logée au creux de son ventre qui l’avait si bouleversée : envolées, cela n’avait plus la moindre importance maintenant. Elle retrouvait le bonheur après presque deux mois de solitude et d’abandon graduel. Si elle n’avait pas été enceinte, les choses auraient certainement été complètement différentes. Elle n’aurait pas passé l’été enfermée dans l’appartement de Will, et même si sa présence lui aurait manqué, elle s’en serait peut-être moins aperçue en faisant tout pour rester occupée et ne pas y songer. Elle serait sortie avec Jessica, par exemple, aurait passé de nombreux coups de téléphone à Désirée qui était partie et qui avait laissé un vide conséquent derrière elle, et serait même peut-être allé chez ses parents. Supporter les discussions de suprématistes, ce n’était pas si terrible comparé à l’attente, l’ennui, la solitude. Et puis, il y avait son petit frère. Tout n’avait pas toujours été rose entre eux, et pourtant cela faisait plusieurs années déjà qu’ils avaient pris l’habitude de se retrouver pendant une semaine, chaque été. Emma secoua la tête pour chasser ces pensées. Oui, sans sa grossesse, elle n’aurait jamais passé de telles vacances – les plus catastrophiques de sa vie, sans l’ombre d’un doute. Jusqu'à ce jour.

Will lui répondit qu’il avait du mal à la croire lorsqu’elle lui annonça les bonnes nouvelles à propos de l’enfant qu’elle portait. Elle aussi avait du mal à imaginer qu’une telle chose était possible, même après tout ce temps. Les quelques kilos qu’elle avait pris lui avait permis de se rendre compte que cela se passait réellement, et elle savait qu’elle aurait une prise de conscience encore plus conséquente au cours des semaines qui arriveraient. Emma l’avait lu partout et à chaque fois qu’elle ouvrait un livre de maternité, elle s’empressait d’aller directement voir les photos qui détaillaient les changements qui s’opéraient petit à petit chez la future maman au cours de la grossesse. Elle les observait avec angoisse, elle qui faisait si attention à son régime alimentaire puisque cela faisait partie de l’hygiène de vie exemplaire qu’elle s’imposait depuis toujours. Elle n'avait pas l'habitude de tous ces changements. Pourtant, si cela lui faisait peur, elle savait que cela lui permettrait également de se sentir vraiment enceinte. Le fait de faire des révélations à Will sur ce sujet-là avait déjà été un grand pas, et elle parvenait enfin à découvrir le bonheur que lui inspirait cette grossesse. Pourtant, au fond, cela avait toujours un côté irréaliste. Après tout, ses parents le lui avaient suffisamment répétée pour qu’elle le comprenne : « Emma, tu finiras seule tes jours si tu continues », « Emma, tu sais que nous voulons un petit fils, un petit rouquin », « Emma, quand est-ce que tu nous présentes ton petit ami ? ». L’intéressée leva les yeux au ciel en se souvenant de ces phrases que sa propre mère n’avait cessé de lui répéter pendant si longtemps. A ce stade-là, ça en était presque devenu du harcèlement, et si elle n’avait jamais présenté ses parents à Will, il y avait bel et bien une raison à cela.

Lorsque quelques minutes plus tard, Emma tendit l’enveloppe contenant l’échographie du bébé à Will, elle ressentit une impatience qui s’était fait rare ces derniers temps. Elle avait tout simplement hâte de découvrir la réaction de son petit ami, maintenant qu’elle était certaine qu’il lui avait pardonné et qu’il ne lui en voudrait pas. Elle restait sur ses positions et bien que le sentiment de culpabilité se soit estompé, elle le ressentait toujours. Dévisageant le professeur d’espagnol, elle sentait son propre cœur bondir dans sa poitrine. Il ouvrit délicatement l’enveloppe avant d’en sortir l’échographie avec soin, comme s’il tenait de l’or entre les mains. Il la leva devant lui, scrutant la moindre parcelle de la photographie. Emma, elle, n’observait pas du tout l’objet, après tout elle avait eu tout le temps de l’étudier avant et la connaissait presque par cœur à force. Mais voir Will s’émerveiller devant l’échographie n’avait pas de prix, et de nouveau, elle fut submergée par une vague de bonheur. Au bout d’un moment, Will esquissa un sourire et se tourna vers elle, lui déclarant qu’il avait son nez. Emma se mit à rire doucement, secouant la tête. Elle leva son bras vers l’échographie et redessina les courbes qui la recouvraient. « Comment peux-tu dire une chose pareille ? J’ai déjà du mal à voir où se trouve sa tête, alors son nez… ». Emma se rapprocha de son petit ami qui tourna le visage vers elle. Elle avait toujours du mal à croire qu’il était vraiment là, à ses côtés, et que tout ça n’était pas qu’un simple rêve. C’était incroyable à quel point sa présence lui faisait du bien : plus que tout, c’était ce qui lui rendait le sourire quand elle n’allait pas bien, ce qui la rendait heureuse quand tout semblait sombre autour d’elle. Sans pouvoir s’en empêcher, elle posa ses doigts sur sa main. Elle qui avait toujours eu une sainte horreur de toucher quelqu’un, elle ne pouvait désormais plus faire autrement, pensant que si elle sentait la texture de sa peau sous ses doigts, c’était la preuve qu’il était bien là face à elle, et qu’il ne s’agissait pas de son imagination qui la tourmentait.

Will lui dit soudainement avoir l’impression que c’était un garçon et Emma se surprit à lever un sourcil tout en jetant un regard à l’échographie. A vrai dire, elle ne s’était jamais vraiment posé la question et de toute façon, il était trop tôt pour le savoir. D’après ce qu’elle connaissait à ce sujet, elle devrait encore attendre deux mois environ avant de passer l’échographie qui permettrait de déterminer le sexe de son enfant. Cependant, le fait d’entendre son petit ami dire ça lui fit réfléchir à la question. Elle n’avait pas vraiment de préférence, s’il y avait bien une chose dont elle était sûre c’était cela. Elle serait heureuse dans les deux cas. Elle finit par hausser les épaules, puis replongea ses grands yeux bruns dans ceux de Will. « Hm, tu penses ? Je ne sais pas, je t’avoue que je n’y ai pas vraiment réfléchi. Mais… je pense que je serais heureuse d’avoir un garçon, oui. Tout comme je serais heureuse d’avoir une fille ». Un sourire se dessina sur ses lèvres. Elle imaginait déjà la réaction de ses parents si on leur demandait s’ils préféraient une petite fille ou un petit garçon. Ils lui diraient « tant qu’il est roux, ma chérie, cela n’a pas la moindre importance ». Exaspérée d’anticiper aussi bien leur réaction, elle secoua la tête pour éviter d’y penser plus longtemps et reporta son attention sur Will. Il lui demanda s’il pouvait assister à la prochaine échographie, et elle acquiesça aussitôt. La première qu’elle avait faite avait été un enfer. Voir les couples se tenir la main dans la salle d’attente alors qu’elle-même était seule et passait le plus clair de son temps à penser à celui qu’elle aimait et qui était à des centaines de kilomètres d’elle, il n’y avait pas pire. Elle observa quelques secondes Will, avant de lui répondre. « Bien sûr ! Si tu restes, j’aimerais que tu m’accompagnes à chaque fois… C’est assez intimidant comme expérience, et cela me rend surtout nerveuse. Si tu savais le nombre de choses qui m’ont traversé l’esprit la dernière fois. La peur que le bébé n’aille pas bien, qu’il y ait un problème en particulier. Ou tout simplement, que l’on me dise qu’en réalité, il n’y a pas d’enfant… » Emma serra les dents, puis s’approcha un peu plus de Will. Elle posa alors ses lèvres contre les siennes, et entoura sa nuque de ses bras, tout en faisant attention à ne pas abimer l’échographie que tenait Will. Elle n’aimait pas penser à ce genre de choses, et cette fois, il y avait quelqu’un qui était là pour elle et qui lui permettrait de penser à autre chose. Au bout de quelques secondes, elle dégagea son visage du sien, avant de lui lancer un nouveau sourire. Souhaitant changer de sujet de conversation pour ne pas retrouver les craintes qui la submergeaient à chaque fois qu’elle songeait à son bébé, elle ne perdit pas de temps et laissa retomber ses bras. « Et toi, comment s’est passé New York ? Tu m’as raconté au téléphone, mais j’ai hâte que tu m’en fasses un récit plus complet encore ».
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyVen 28 Oct - 1:50

Mes yeux ne lâchaient plus l'échographie. J'admirais la ''première photo'' de notre enfant comme si il s'agissait d'un chef d’œuvre. A mes yeux, cela en était bien un. Du coin de l’œil, j'apercevais Emma lever le bras et posai mon regard sur ses doigts qui redessinaient les courbes de l'échographie. « Comment peux-tu dire une chose pareille ? J’ai déjà du mal à voir où se trouve sa tête, alors son nez… » Je riais franchement en tournant la tête vers ma petite-amie. Elle m'avait tellement manqué … Bien sûr, on s'était appelé tous les jours, on s'envoyait également des mails, mais rien ne pouvait remplacer sa présence en face de moi. Rien que le fait de pouvoir laisser glisser mon regard sur ses traits si doux, ses cheveux roux, son parfum, son sourire timide, ses joues qui rougissent à chacun de mes compliments.. Et je pourrais continuer encore. Je souriais lorsque ses doigts se posaient sur ma main. Ce contact était devenu si automatique et si normal entre nous. Il n'en demeurait pas moins plaisant pour autant. Je reportais à nouveau mon attention sur l'échographie et lançais avoir le pressentiment que cela allait être un garçon. A vrai dire, garçon ou fille, je n'y avais jamais vraiment réfléchi. Peu importe, avais-je envie de dire. J'accepterais mon enfant tel qu'il serait, sans préjugés, même si il naissait roux ou avec mon menton. « Hm, tu penses ? Je ne sais pas, je t’avoue que je n’y ai pas vraiment réfléchi. Mais… je pense que je serais heureuse d’avoir un garçon, oui. Tout comme je serais heureuse d’avoir une fille » Je levais les yeux vers Emma qui affichait un léger sourire. Je hochais la tête lentement avant de répondre « Oui, peu importe. Tant qu'il ou elle est en bonne santé. » C'était l'essentiel à mes yeux : que l'enfant aille bien. J'imaginais déjà la tête de mes parents lorsque je leur annoncerais la bonne nouvelle. Ils avaient été si heureux quand je leur avais fait part de la grossesse de Terri, mais cette fois, tout ceci était bien vrai. Ils allaient être grands-parents. Je savais qu'ils attendaient cela aussi impatiemment que moi, et cela m'arrachait un léger sourire. Je n'avais pas encore réellement réalisé ce qu'il se passait. J'allais être papa, cette phrase sonnait dans ma tête. J'avais malgré tout, encore ce doute encrée en moi. Avec Terri, j'avais vu les choses venir, nous nous étions préparés à être parents et pourtant, tout s'était avéré être fondé sur le mensonge et les secrets. Alors que là, avec Emma, rien n'était prévu, nous n'avions même pas encore parler du fait d'avoir un enfant et tout cela était bien réel : le ventre d'Emma s'arrondissait réellement, l'échographie était bien entre mes mains … Je soufflais doucement. J'allais avoir ma famille, celle que j'avais toujours rêvé de fonder. Plus aucun mensonge ou secret n'existerait entre Emma et moi, je le jurais. Ces derniers n'apportent que de la peine et de la douleur, je le savais. Je ne voulais plus vivre ça. Cette fois, était la bonne. Cette fois, j'allais être papa et heureux.

« Bien sûr ! Si tu restes, j’aimerais que tu m’accompagnes à chaque fois… C’est assez intimidant comme expérience, et cela me rend surtout nerveuse. Si tu savais le nombre de choses qui m’ont traversé l’esprit la dernière fois. La peur que le bébé n’aille pas bien, qu’il y ait un problème en particulier. Ou tout simplement, que l’on me dise qu’en réalité, il n’y a pas d’enfant… » Je baissais les yeux gardant en tête la dernière phrase prononcée par la rouquine. Elle déposait ses lèvres sur les miennes, entourant ma nuque de ses bras, avant que le doute ne s'installe également en moi. Et si l'enfant rencontrait des complications durant la grossesse ? Et si tout ne se passait pas à merveille ? Terri n'avait jamais voulu que je l'accompagne pour ses soi-disant échographies. A un point que j'avais dû insister pour aller à l'une d'entre. Je n'en gardais pas forcément de bons souvenirs, ceci dit, mais je comptais bien aider Emma à surmonter ces durs moments de craintes. Sa dernière phrase m'avait marqué car c'était ce qui était arrivé pour Terri, elle avait tellement envie d'avoir un enfant qu'elle en était arrivé à faire une grossesse nerveuse. Nos visages se séparaient alors que j'affichais un sourire, qui j'espérais aiderait la rouquine à chasser ses craintes. « Je viendrais avec toi à chaque fois. Puis il n'y a aucune raison que le bébé aille mal, Em. Ne t'inquiète pas. » D'une certaine façon, en disant ça, j'essayais de m'en convaincre aussi. Puis comme pour changer de sujet, Emma reprit la parole sur un ton plus enthousiaste. « Et toi, comment s’est passé New York ? Tu m’as raconté au téléphone, mais j’ai hâte que tu m’en fasses un récit plus complet encore » Un sourire étirait mes lèvres. La seule chose que j'avais retenu de la ville de New-York c'est qu'elle est magique. « Ça s'est bien passé. La ville est magnifique, il faudra absolument que je t'y, enfin que je vous y emmène. » Mon rêve et tout le reste ne s'étaient pas forcément passaient comme je l'aurais souhaité. Je n'avais pas décroché tous les rôles que je rêvais de jouer à Broadway, mais seulement quelques petits passages dans telle ou telle comédie musicale. J'avais compris que ma chance de briller à Broadway était passée, et encore si j'en avais eu une, à la vue de tous les talents qui se rendaient dans la grande ville dans le même but que moi. Peut-être n'avais-j finalement pas tant de talent que ça en fin de compte … Je soupirais doucement : cela restait une expérience inoubliable. « Broadway : La scène, les chansons, le public … C'était tout simplement magique, un rêve de gamin .. » Si je n'y étais pas allé, si Emma m'avait dit pour sa grossesse et que j'étais resté, je l'aurais très certainement regretté. C'est pour cela que je remerciais silencieusement ma petite-amie du fond du cœur pour avoir agit de façon à me rendre heureux, quitte à se mettre dans une situation délicate.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptyVen 28 Oct - 20:14

Se sentant aussi légère qu’une plume après s’être laissée aller aux confessions et vérités pénibles, Emma avait l’impression d’être sur son nuage. La présence de Will à ses côtés avait quelque chose de réconfortant et rassurant, un sentiment qu’elle n’avait plus expérimenté depuis des semaines. Le fait qu’il lui ait rendu une surprise avait peut-être été une source d’angoisse au cours des premières secondes qui suivirent la découverte de son petit ami sur le seuil de sa porte, mais désormais cela ne représentait plus que du bonheur. Les semaines qui avaient précédées ce jour qu’elle n’oublierait pas s’étaient étirées, se faisant de plus en plus longues au fil du temps. Si la solitude était quelque chose que la conseillère d’orientation avait déjà connu dans sa vie, cela n’avait pourtant rien à voir avec ce qu’elle avait vécu cette fois-ci. Dans un sens, elle n’avait jamais été aussi peu seule de sa vie, puisqu’elle portait un enfant dont elle ne pouvait bien évidemment pas se détacher. Cependant, c’était la présence du professeur d’espagnol qui lui avait manqué plus que tout. Pendant longtemps, elle s’était contentée de regarder ce dernier de loin, éprouvant des sentiments pour lui alors qu’il était encore marié à Terri. Durant cette période, elle avait toujours l’impression que quelque chose manquait à sa vie, et que c’était précisément l’absence de Will qui faisait de sa vie un synonyme de solitude. Ce n’était pourtant rien comparé au sentiment de manque qui avait évolué et s’était accentué jour après jour, après le départ de celui qui occupait maintenant une place de choix dans sa vie. Ils avaient partagé tant de choses ensemble avant son départ. Emma lui avait fait de nouveau confiance, il l’avait aidé à lutter contre la phobie qui la hantait, et ensemble, ils avaient même fini par sauter le pas. Tant de choses qui ne firent que renforcer l’isolement qu’elle ressentit quand il s’envola pour New York.
Oui, maintenant qu’il était là, elle avait l’impression de revivre enfin.

La jeune femme ne put s’empêcher d’esquisser un sourire béat suite au baiser échangé avec son petit ami. Par le passé, elle avait eu du mal à gérer ce genre de choses et pourtant, désormais c’était devenu naturel et avec Will, elle ne ressentait plus la moindre panique lorsqu’elle caressait sa peau du bout des doigts ou l’embrassait. Elle soupira légèrement avant de changer de sujet rapidement, ne voulant pas s’attarder sur ses craintes concernant leur futur enfant, des craintes qui ne s'effacèrent pas pour autant mais qu’elle laissa tout de même de côté. Avant de répondre à la question qu’il lui avait posée, Will lui annonça que désormais, il viendrait à chaque échographie, ce qui rassura la conseillère. Non sans un sourire rêveur accroché aux lèvres, il lui fit part de la beauté de la ville de New York tout en ajoutant qu’il désirait l’y emmener un jour. Emma acquiesça d’un signe de la tête : elle n’avait jamais été dans la grande pomme auparavant, et elle devait avouer qu’elle adorerait visiter cette ville emblématique de son Pays. Traverser Times Square et Manhattan, aller voir une comédie musicale à Broadway, ou même découvrir la ville sous la neige : voilà ce dont elle rêvait. Cela devait être si différent de Lima, petit village dont la principale attraction était la patinoire, ou peut-être le centre commercial plutôt imposant pour une ville de cet acabit.

Emma leva le regard vers Will et ses lèvres dessinèrent un sourire. « J’aimerais beaucoup y aller avec toi, oui… avec vous » Ajouta-t-elle tout en jetant un regard en biais à son ventre. Retrouvant les yeux clairs de son petit ami, elle poursuivit. « Lima va te sembler bien ennuyeux après avoir passé près de deux mois dans une ville aussi magnifique. Ici, en dehors des commérages du voisinage, il n’y a rien de très excitant… et encore, quand on est intéressé aux ragots, parce que personnellement je n’aime pas vraiment ça ». En prononçant ces paroles, elle réalisa à quel point certains de ses amis lui manquaient. Cela faisait des semaines qu’elle ne les avait pas revus et la seule fois où elle avait croisé une personne qu’elle connaissait en allant à la pharmacie, cela avait été Sue Sylvester. Autant dire qu’elle avait rapidement changé de trottoir, tout en gardant la tête baissée.

Will ajouta un léger commentaire au sujet de Broadway et Emma écouta avec grande attention. Il lui avoua avoir réalisé un rêve d’enfant, et bien qu’elle se sente toujours aussi mal à l’aise par rapport à ses mensonges de l’été, elle fut cependant heureuse de constater que le fait de lui dissimuler la vérité lui avait quand même permis de réaliser ce rêve si cher à ses yeux. Elle passa les quelques secondes qui suivirent à scruter son regard sans prononcer le moindre mot. Il avait l’air si enthousiaste en abordant le sujet, qu’elle espérait qu’il ne commettait pas une erreur en affirmant vouloir rester à Lima pour l’enfant qu’elle portait. En l’ayant au téléphone, elle avait eu plusieurs fois l’impression qu’il peinait à se faire une place à New York, et qu’il se décourageait presque devant la compétition qui existait dans l’univers de Broadway. Elle, en revanche, avait toujours eu confiance en lui et en son talent. Il était évident que débarquer dans un tel Monde ne devait pas être simple, et elle était persuadée qu’avec le temps, il aurait su s’y faire une place. Bien sûr, égoïstement, elle n’était pas sûre de vouloir une telle chose. Au fond, tout ce qu’elle désirait était qu’il reste à ses côtés, à Lima, et qu’ils fondent une famille ensemble.

Elle leva ainsi un sourcil au bout de plusieurs secondes silencieuses, tout en le dévisageant toujours. « J’espère que tu es sûr de toi quand tu dis vouloir rester… Parce que tu sais, je comprendrais si tu voulais y retourner. La vie là-bas doit être palpitante, alors qu’ici… c’est différent ». Elle lui adressa un sourire triste, tandis que ses doigts serraient les siens. Elle secoua légèrement le visage puis détourna le regard. « Même si je dois t’avouer que ta surprise est la meilleure chose qui me soit arrivée de l’été. Et que je n’ai plus la moindre envie de te quitter, désormais ». Elle soupira lourdement, légèrement honteuse de prononcer de telles paroles, elle avait l’impression de vouloir faire passer son propre bonheur avant le sien, alors qu’elle avait toujours agi de manière complètement différente. Elle jeta un coup d’œil à Will et haussa les épaules. « C’est si égoïste de dire ça, je suis désolée… ». La jeune femme remua alors sur le sofa, alors qu’elle s’allongeait sur celui-ci. Quelques secondes plus tard, le visage sur les genoux de son petit ami, elle se sentait beaucoup mieux. Elle posa sa main devant ses lèvres alors qu’un bâillement faillit lui décrocher la mâchoire. Elle n’avait qu’une envie : retrouver son lit, et dormir aux côtés de son petit ami. Cependant, elle ne pouvait pas lui infliger ça et fit de son mieux pour lutter contre le sommeil et Morphée qui semblait lui tendre les bras. Posant ses doigts sur son ventre à peine rebondi, elle jeta un coup d’œil à Will. « En tout cas, dès que j’aurai récupéré un peu, je compte bien profiter de la présence de mon petit ami ». Elle lui adressa un sourire radieux, tandis que ses paupières semblaient n’avoir qu’une envie : retomber devant ses yeux.
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MessageSujet: Re: 00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester   00. You're having my baby (18/08/2011) | Emma Pillsbury & Will Schuester EmptySam 29 Oct - 17:38


« J’aimerais beaucoup y aller avec toi, oui… avec vous » Je souriais alors qu'elle se rattrapait. A partir de maintenant, il n'y avait pas que nous deux, un petit être allait venir s'ajouter à notre famille. Emma jetait un coup d’œil à son ventre déjà légèrement arrondi. Les choses étaient allées si vite avec Emma. Je soupirais doucement gardant un sourire accroché sur les lèvres. Je levais les yeux vers elle lorsqu'elle prenait à nouveau la parole. « Lima va te sembler bien ennuyeux après avoir passé près de deux mois dans une ville aussi magnifique. Ici, en dehors des commérages du voisinage, il n’y a rien de très excitant… et encore, quand on est intéressé aux ragots, parce que personnellement je n’aime pas vraiment ça » C'est bien vrai que Lima avait toujours été une ville tranquille et c'était aussi pour ça que je l'appréciais. Le calme et la sérénité qui régnaient ici étaient reposant, moins depuis que Sue Sylvester était à la tête de la ville. Je me demandais d'ailleurs comment elle avait réussi pour être élue maire de la ville. A présent, elle n'en avait pas qu'après le Glee Club, mais après l'art en lui-même. Jamais je n'arrivais à me débarrasser d'elle... Elle aura ma peau un jour. Depuis des années, elle n'arrêtait pas de me pourrir la vie que ce soit en critiquant mes cheveux ou en enfonçant le Glee Club. Je soufflais, sachant que je n'avais pas fini d'entendre parler d'elle. Si il y avait bien une personne qui ne m'avait pas manqué durant mon séjour à New-York, c'était bien l'ancienne coach des cheerios. « Je suis bien ici, Em. Je vis à Lima depuis que je suis petit, je me suis fait à ce calme et cet ''ennui'' » commençais-je en imitant des guillemets. « Et je m'y plais. De plus, ici, j'ai tout ce que j'ai de plus important. » Je faisais bien sûr référence à elle et à notre enfant. Je n'avais plus envie de partir à New-York, tout ce que je voulais c'était rester à Lima, avec ma famille, qui n'allait pas tarder à s'agrandir. Un sourire flottait sur mes lèvres à cette pensée si agréable …

« J’espère que tu es sûr de toi quand tu dis vouloir rester… Parce que tu sais, je comprendrais si tu voulais y retourner. La vie là-bas doit être palpitante, alors qu’ici… c’est différent » Ma tête se penchait alors que je lançais un regard qui voulait en dire long à Emma. Je voulais qu'elle arrête de s'en vouloir. J'avais fait ce dont j'avais toujours rêvé et ce que j'avais retenu de cette expérience c'est qu'Emma m'avait horriblement manqué. J'avais toujours mal vécut la solitude et maintenant que j'étais avec la conseillère d'orientation, j'avais trouvé un certain équilibre qui me convenait parfaitement. Maintenant que j'avais trouvé celle qui occupait une place unique dans ma vie, je ne voulais plus la quitter. Je déposais furtivement mes lèvres sur les siennes. « J'en suis sûr » Je ne reviendrais plus sur ma décision. « Même si je dois t’avouer que ta surprise est la meilleure chose qui me soit arrivée de l’été. Et que je n’ai plus la moindre envie de te quitter, désormais » Je comptais les jours qui me restaient avant de rentrer quand j'étais à New-York. Puis hier soir, j'avais décidé de rentrer au moins pour le week-end n'en pouvant plus d'attendre pour voir Emma. Je m'étais arrangé pour pouvoir partir et avais sauté dans le premier avion décollant pour Lima. Ce n'était pas que New-York ne me plaisait pas, c'était juste que ma petite-amie me manquait énormément et ce mois et demi sans la voir m'avait parut être une éternité. J'aurais pu proposer à Emma de venir avec moi, mais je ne voulais pas lui imposer mon rêve. Puis elle avait ses habitudes et sa vie ici, je ne pouvais pas lui demander de me suivre sous prétexte qu'elle allait me manquer. Je trouvais que ça aurait été égoïste de ma part. « Moi non plus, je n'ai plus envie de te quitter .. » Soufflais-je. Nous avions déjà perdu trop de temps à nous tourner autour, au moins deux ans. J'avais tout gâché entre nous la première et je ne comptais pas faire la même erreur deux fois. Je sais que j'ai de la chance d'avoir Emma à mes côtés, j'en étais bien conscient. Les yeux bruns de la jeune femme croisaient les miens de couleur plus clair, alors qu'elle ajoutait « C’est si égoïste de dire ça, je suis désolée… » Je posais ma main sur la sienne, m'empressant de lui répondre. « Je comprends, Emma, ce n'est pas égoïste .. » Je dirais plutôt que c'est normal d'adopter ce comportement avec quelqu'un que l'on aime. Je réagirais sûrement de la même façon donc je ne prenais pas cela comme un geste égoïste, mais plutôt comme une preuve d'amour. Je lançais à Emma un sourire réconfortant et rassurant. Je ne voulais pas qu'elle s'en veuille pour ça … Emma remua sur le sofa, s'installant en posant sa tête sur mes genoux. Ma main glissa dans ses cheveux alors qu'un bâillement traversait les lèvres de la jeune femme. Je la sentais légèrement s'endormir, alors qu'elle me disait. « En tout cas, dès que j’aurai récupéré un peu, je compte bien profiter de la présence de mon petit ami » Je déposais un baiser sur son front. J'avais lu la fatigue sur son visage lorsqu'elle m'avait ouvert la porte. Je ne pouvais que la comprendre, une grossesse est loin d'être de tout repos. Un sourire étirait mes lèvres en voyant Emma fermer les yeux. J'avais dormi dans l'avion, je n'étais donc pas plus fatigué que ça. Ma tête basculait en arrière, contre le dossier du canapé alors que je fermais doucement les yeux. Il n'y avait plus aucun bruit dans la pièce, juste la légère respiration de la rouquine qui semblait dormir à poings fermés à présent. Du silence, du calme … C'était ce qu'il me fallait pour me remettre mes idées en place et peut-être réaliser ce qui arrivait. J'allais être papa ...

rp clos
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