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 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !

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MessageSujet: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptyMer 26 Oct - 17:24

Lorsqu'il lut l'adresse sur le petit papier qu'il venait d'arracher, Shane ne put s'empêcher de grogner. Passer si prêt de chez lui sans pouvoir faire y faire une halte était un cruel supplice. Pas le temps de rêvasser pour autant, les pizzas ne se faisaient pas seule et depuis que son collègue de travail avait changé, Shane devait faire tout pour deux. Georges - c'était son nom - passait son temps à lui vanter les mérites d'un bon film d'action et d'une bière devant la télévision. Il ne faisait pas grand-chose mais lorsqu'on était le neveu du patron, se plaindre n'était pas la meilleure des solutions. Enfournant les deux pizzas que la femme avait commandé, le jeune homme but d'une traite le verre d'eau qu'il s'était préparé plus tôt. A défaut de pouvoir rentrer chez lui, il allait livrer ce soir !

L'homme adorait être de livraison. C'était toujours bon de se retrouver à l'extérieur, pouvoir s'allumer une cigarette quand on le voulait et ne pas avoir à supporter Georges. Il lui fallait pourtant se changer. La farine et l'uniforme ne faisait pas bon ménage, aussi entrait-il dans l'arrière du Breadstick pour enfiler l'uniforme adéquat. Empaquetant les pizzas encore chaudes, le brun prévint le patron qu'il commençait sa tournée, empoignant les clés du scooter aux logos de la partie pizzeria. Une fois le colis soigneusement placé dans le ''coffre'' du véhicule, l'homme tâta les poches de son blouson enfilé par dessus l'uniforme pour y trouver son paquet de cigarette à rouler. Tout en s'installant sur le scooter, il se roula rapidement sa cigarette, avant de l'allumer, démarrant. Il n'était qu'à quelques kilomètres de son lieu de livraison, aussi s'accorda-t-il le temps de finir de fumer pour enfiler son casque et prendre la route.

Il n'était pas si tard que ça, pourtant la nuit tombait déjà sur Lima. Les lampadaires baignaient les rues de leur lumières tandis que les phares des voitures mettaient en mouvement les ombres des piétons. En passant devant son bâtiment, Shane ne put s'empêcher de grogner, continuant sur quelques mètres avant de laisser le véhicules sur le trottoir , déballant les pizzas chaudes pour se retrouver devant la portes d'entrée de l'immeuble verrouillée. Cherchant le nom du client, il appuya plusieurs fois sur la sonnette avant d'attendre le bruit indiquant l'ouverture de la porte. En entrant dans le bâtiment, l'homme sentit directement la différence de température. Montant deux à deux les escaliers, il atteignit rapidement l'étage de sa livraison, toquant à la porte, attendant qu'on lui ouvre, Shane ne se doutait pas de ce qui l'attendrait.

Il se souvenait encore du jour où il avait été embauché dans cette pizzeria. Il ne connaissait encore rien à la pâte ni même aux différentes sortes de pizzas que l'on pouvait faire. C'était un travail plutôt … dégradant pourrait dire certains, mais l'homme aimait ce qu'il faisait. Il avait depuis longtemps appris à ignorer le regard des gens les plus arrogant pour apprécier les bons côtés de ce job. Il lui arrivait de tomber sur de jolie demoiselle qui souhaitait le revoir après son service... Et puis il fallait l'avouer, la paye n'était pas mauvaise ! Cela payait les factures et le loyer qu'il partageait avec sa roommate. Rater son diplôme lui avait fait au moins prendre conscience d'une chose : s'il voulait avancer dans la vie, il devait s'en donner les moyens.

Il était peut-être trop tard pour espérer envisager des études, mais il pouvait travailler dans ce qu'il aimait et peut-être un jour trouver quelque chose de mieux. Pour le moment, Shane attendait, plantait devant la porte qu'on lui ouvre, les pizzas en main. L'odeur qui s'en dégageait n'était plus aussi …. appétant qu'il avait put l'être dans le passé. Il s'était habitué à manger des pizzas au moins une fois par semaine. Il en remmenait souvent chez lui pour partager un repas avec sa colocataire. Même s'ils ne se parlaient que très peu, chacun appréciait le calme et le respect de l'autre. L'homme avait réellement fait le bon choix en acceptant qu'elle devienne sa colocataire !
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Ecaterina S. Robertson
Ecaterina S. Robertson
nothing but sunshine and rainbows
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MessageSujet: Re: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptyMer 26 Oct - 23:51

Refermant lentement la porte de la chambre, la jeune femme ferma les paupières en serrant les lèvres, avant de passer une main dans ses cheveux puis de souffler discrètement quand, sûre d’elle, elle se retrouva dans le petit couloir. Emily s’était endormie très vite, elle n’avait même pas eu le temps de lui lire une histoire. Ses journées à l’école devaient être harassantes, elle lui racontait tellement de choses sur ce qu’il se passait là-bas –entre crayons de couleurs dépareillés et baisers volés par le bad boy de la cours de récré- que parfois, il lui arrivait de douter de la véracité de son discours. Mais cela n’avait pas d’importance, elle adorait Emily et ses petits mensonges adorables. Will et Emma n’étaient pas présents, ce soir. Une réunion d’informations avait lieu au lycée, et Emma l’avait prévenue qu’elle terminerait sans doute très tard dans la soirée. Même si elle aimait leur compagnie, la blondinette devait avouer que cela la soulageait d’être seule ; elle avait besoin d’un petit peu de temps pour elle.

Sa nouvelle vie à Lima n’était pas des plus fabuleuses, en réalité. Ecaterina peinait à retrouver ses habitudes dans la ville de son adolescence. Ses amis lui disaient qu’elle pouvait passer les voir quand elle le souhaitait, mais elle préférait rester seule et flâner ici, et ailleurs. Elle ne se sentait pas à l’aise en leur présence, elle n’avait pas envie de s’imposer dans leur quotidien, de s’imposer tout court. Après tout, elle avait passé cinq ans sans jamais les revoir, sans jamais leur parler (à une exception près) alors débarquer comme une fleur en souriant et compter sur eux pour avoir de longues et passionnantes discussions… non, ce n’était pas dans ses habitudes de faire ce genre de chose, et se reposer sur des gens qui, au fond, devaient lui en vouloir l’embarrassait profondément. Certes, on l’avait bien accueillie, on l’avait questionnée sur ce qu’elle faisait maintenant, sur sa vie en générale, mais… quelque chose clochait. Même avec Seth, les choses étaient différentes ; il avait son travail, son appartement. Rien de différent comparé à leur vie d’avant, excepté qu’ils étaient à Lima, maintenant.

S’avançant dans l’appartement, Ecaterina vérifia l’heure sur sa montre à son poignet ; il était plus de vingt heures, mais elle n’avait toujours pas dîné. L’appétit n’était pas au rendez-vous, ces temps-ci, mais elle ne faisait pas partir de ces personnes qui se laissaient défaillir à la moindre contrariété ; elle commanderait une pizza –deux, si Will et Emma avaient un petit creux en rentrant, ils ne rechigneraient pas à l’entamer. Elle n’avait pas la foi de préparer quelque chose, et de toute façon, cela ne servait à rien puisqu’elle n’avait pas vraiment faim. Jetant un regard à la pièce bien rangée, elle se dirigea vers le téléphone et composa le numéro du Breadsticks qui n’avait pas changé depuis toutes ces années, et passa rapidement commande ; elle se souvenait de ces soirées où elle et Dorian commandaient des plats à pas d’heure. Ils louaient toutes une panoplie de films stupides, et s’enfilaient des lasagnes végétariennes allant jusqu’à s’endormir la fourchette à la bouche. Elle n’en était pas très fière, mais cette période était la plus heureuse de sa vie. Ses souvenirs la firent ébaucher un sourire nostalgique, et quand elle reposa le téléphone, elle estima qu’une douche lui remettrait les idées en place. Il était hors de question qu’elle se mette à broyer du noir, elle n’en avait même pas la force.

C’était cela son souci quand elle se retrouvait seule ; Ecaterina pensait, et beaucoup trop. Elle pensait à ses amis, sa famille et surtout à Gale qu’elle avait recroisé suffisamment de fois pour s’être rendu compte que c’était lui qu’elle avait fait le plus souffrir. Dans la salle de bain, ses automatismes de filles reprirent le dessus, et quand l’eau chaude lui coula le long de sa colonne vertébrale, elle s’efforça de se vider l’esprit, mais c’était peine perdue ;

Quand elle se sécha, et qu’elle enfila une tenue plus décontractée, Ecaterina en oublia presque sa commande. Quand elle entendit frapper à la porte, il lui fallu un petit temps de réflexion avant de souvenir qu’elle attendait le livreur. Retournant dans la pièce principale, elle dégota son sac près de la porte, trifouillant dans son porte monnaie pour sortir le compte juste de sa commande. Elle passa par habitude sa main sur ses cheveux humides, et enfin, ouvrit la porte.

« Bonsoir. » dit-elle d’un ton morne, sans prendre la peine de relever la tête sur le moment. Le courant d’air dans le couloir la fit frissonner, et elle se hâta d’empoigner les pizzas pour vite rentrer se réchauffer. C’est là qu’elle releva la tête. Ce type, elle le connaissait. Ecaterina n’était pas spécialement physionomiste, mais elle avait une mémoire plutôt efficace. Elle plissa les yeux avec nonchalance en pointant sur lui un index suspicieux.

« On se connait, je crois. » Arquant subtilement un sourcil, elle le toisa discrètement et esquissa un sourire, décontractant son visage un petit peu. Quand elle vivait ici, les seules personnes qu’elles côtoyaient régulièrement, c’était les élèves de son lycée. Elle n’était pas vraiment curieuse, d’ordinaire, mais elle admettait qu’avoir cette impression étrange de le reconnaître l’obligeait à mener son enquête. Pinçant les lèvres, elle attrapa les pizzas, tendit ses billets pour qu’ils les prennent, et pressa la boîte en carton contre son estomac « Vous étiez à McKinley, non ? »

Mais soudain, elle se souvint de cette matinée où, dans les couloirs du lycée alors qu’elle n’avait rien demandé à personne et qu’elle s’apprêtait à se rendre en cours, elle avait reçu en plein visage un gobelet de glace pilée. Chose commune dans ce lycée, mais qui l’avait fait se sentir tellement humiliée, qu’elle avait pensé un temps à ne plus jamais y remettre les pieds. Croisant le regard interrogateur de son interlocuteur, Ecaterina étouffa un rire rauque, et grossit son regard azur d’un même chef avant de baisser le menton, toujours hilare.

« C’est incroyable, le hasard. » dit-elle en riant, frottant son front furtivement de la main ; elle resserra la pression des boîtes contre son estomac et calma son rire au fur et à mesure « Ecaterina. Tu ne te souviens sans doute pas de moi, et personne ne t’en blâmeras, rassure-toi. » ajouta-t-elle en relevant la tête.

C’était assez étrange, mais elle ressenti comme un poids s’alléger dans sa poitrine. Ecaterina se redressa un peu, et continua sur sa lancée –elle le désigna du doigt une nouvelle fois, puis ensuite, se désigna elle-même avant de faire des petits mouvements circulaires avec sa main libre devant son visage ;

« Tu m’as balancée un gobelet de glace pilée dans la figure. Ça n’a pas été le meilleur moment de ma scolarité, je dois te l’avouer. » Un petit rire succinct s’échappa de nouveau d’entre ses lèvres charnues alors qu'elle secoua la tête ; elle n’arrivait pas à y croire, son bourreau était ici devant elle –la situation était plutôt comique !


Dernière édition par Ecaterina S. Robertson le Ven 4 Nov - 18:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptyJeu 27 Oct - 17:32

Lorsque la porte s'ouvrit enfin, c'est un visage blond qui apparut, empoignant déjà les cartons de pizzas commandées. Shane avait l'habitude de ce comportement. Beaucoup de personne agissait ainsi soit par dégoût, soit simplement par timidité. La femme le salua tout de même et il en fit de même. C'est alors que la femme leva enfin la tête, dévoilant ses yeux pétillant d'intelligence. Esquissant un fin sourire commercial, Shane la vit alors changer de comportement. Elle plissait à présent les yeux, le pointant d'un doigt. Arquant un sourcil interrogatif, l'homme n'avait pas le souvenir de la reconnaître... C'était-il déjà rencontré ? C'était possible, après tout Shane livrait des pizzas dans la ville entière et peut-être avait-il déjà fait une livraison pour la jeune femme. Il avait depuis longtemps oublié le visage des gens, même lorsqu'elles étaient aussi belle que la femme en face de lui.

Attrapant les billets qu'elle lui tendait depuis un moment, Shane restait silencieux. Il n'avait pas vraiment l'habitude de parler avec ses clients en livraison, d'autant plus que cette fille là l'intriguait. Que dire ou faire quand on avait peur de se sentir stupide ? C'était l'un des pires défauts de l'homme. Il avait un manque de confiance en lui épouvantable, et même s'il savait le combattre, il se sentait parfois démuni, comme en ce moment même. C'est alors qu'elle lui demandait s'il avait étudié à McKinley. Ainsi c'était ça ! Cette fille avait une mémoire d'éléphant pour se souvenir de lui, alors qu'il faisait tout pour rester invisible aux yeux de tous. «  Hem … Ouais, au lycée McKinley » Bon d'accord, c'était exactement ce qu'elle venait de lui dire mais … Il était surpris. Quelqu'un l'avait reconnu et cela n'était arrivait qu'une dizaine de fois en quelques années qu'il était livreur... Pour quelle raison son visage avait marqué cette femme ?

C'est alors qu'elle se mit à rire. Se moquait-elle de lui ? Un instant, l'homme se sentit encore plus bête qu'il ne l'était d'ordinaire. Qu'est-ce qu'il avait put faire de si idiot dans le passé pour faire rire cette inconnue ? Non pas que cela changerait sa vie, après tout les erreurs du passé n'était pas vraiment ce qu'il regrettait le plus. Il était jeune et avait fait des choses dont il n'était pas fier mais après tout, il avait bien changé ! Elle se présenta et cette fois, Shane comprit. Évidemment ! Comment oublier cette fille ! Elle avait vraiment changé, mais pas au point qu'il ne se souvienne plus de ce visage … Quoi que.. Elle semblait bien moins arrogante ! «  Oh m..hem » finit-il par s'exclamer, après qu'elle se soit présenté. Maintenant il la reconnaissait, inutile qu'elle lui rappelle son acte pour qu'il se le remémore .

Sans pouvoir lui-même se retenir, il se mit à rire. Un rire rauque, gêné et amusé à la fois. Il scrutait à présent le visage de la blonde. Elle avait tellement changé ! C'était étrange les effets du temps sur les gens. «  Je me souviens oui ! Je crois que t'es la seule personne que j'ai un jour ...Comment ils disaient ? Ah oui, slushée ! J'en suis pas fier crois moi » s'exclamait-il. Il la tutoyait, mais après tout, ils s'étaient connu durant leur jeunesse et mine de rien, avec le temps, Ecaterina semblait lui avoir pardonné son geste , une preuve de maturité que peu d'anciens élèves était capable. Cette femme avait quelque part changé le gamin qu'il avait pu être à l'époque. Le geste qu'il avait eut après ce cours n'était pas des plus sympathique, mais il s'en était voulu et avait évité les cours de littérature un bon moment avant d'aller de l'avant... Il n'avait osé regarder la blonde durant plusieurs semaines et jamais ils ne s'étaient expliqué sur ce geste.

Restant immobile devant la porte, le regard plantait dans celui de la belle, Shane finit par tendre l'argent qu'elle lui avait tendu plus tôt, un petit sourire malicieux aux lèvres, il l'incitait d'un geste à le reprendre. «  C'est ton jour de chance. Je te les offre ! » s'exclamait le brun. Un pardon ? Trop tard peut-être mais la belle Ecaterina ne lui en voulait plus alors … Disons que cela marquait le coup ! A moins que le geste puisse paraître déplacé. «  Hey ! N-Ne va pas croire que je fais le coup à toute les jolies filles ! » rajoutait-il, sur un ton gêné... Mais sa phrase suscitait alors de nouvelles choses qu'il s'empressait de justifier une nouvelle fois. «  Non pas que je te trouve jolie ! Enfin J-Je … Non je te trouve pas laide non plus ! C'.. Je... Heu »
Cette fois, Shane s'était mis dans une situation délicate. Le rouge montant rapidement à ses joues, il se sentait totalement stupide. Il était bête et agissait comme un gamin de primaire. Passant une main sur sa barbe de trois jours, il esquissa finalement un sourire en coin, avant de froncer le nez. «  C'est le moment où je m'enfuis en courant je crois. »
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MessageSujet: Re: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptyVen 28 Oct - 17:53

Les slushies. Au Lycée William McKinley, c’était un peu le rituel de passage que de se faire gratifier d’un gobelet de cette matière glacée et sucrée qui, vicieusement, s’insinuait partout. Ce bizutage était en partie la raison pour laquelle la jeune femme avait détesté cette sphère impénétrable qu’était le cruel monde des lycéens, dès son arrivée. Ecaterina n’avait jamais compris pourquoi les dits populaires prenaient le temps d’assaillir un pauvre élève lambda dans le but de l’humilier en public, alors qu’ils semblaient tellement occupés, tellement importants que tous leurs comparses s’écartaient par craintes sur leur passage. Vraiment, la logique de ce comportement stupide lui avait échappée, et au fil du temps, elle s’était contrainte à cesser de se torturer l’esprit et d’essayer de mettre le doigt sur une explication qui la satisferait ; jusqu’à ce qu’elle-même se fasse injustement attaquer.

La blondinette n’avait jamais su pourquoi, elle était pourtant au courant que tout se passait arbitrairement d’ordinaire, mais la plupart du temps, il y avait tout de même toujours une petite raison cachée. Or, quand elle était au lycée, on ne pouvait rien lui reprocher ; elle était discrète, très bonne élève, et avait peu d’amis ce qui réduisait considérablement la possibilité d’être incluse dans des conflits insignifiants. C’est vrai, il lui arrivait de se montrer un petit peu trop arrogante, et s’appuyer sur sa bonne repartie l’avait aidée à se sortir de quelques situations compliquées, mais n’empêche qu’elle n’avait pas mérité cela –comme tous les autres qui avaient déjà reçu ce traitement au cours de leur scolarité, d’ailleurs.

Cet événement l’avait fait réfléchir sur elle-même. Elle se souvenait très bien de la conversation qu’elle avait eue avec Lexie Preston dans les toilettes suite à cette humiliation. Ecaterina n’avait jamais recroisé son bourreau –le mot était peut-être un peu trop fort, mais comment le qualifier autrement ? Elle n’avait plus essayé de savoir pourquoi elle avait été sa cible. En contrepartie, elle s’était adoucie, et cet incident avait pesé lourd dans la balance quand elle s’était décidée à quitter la ville.

Elle avait oublié, au fil du temps, mais elle n’avait pas pour autant pardonné à la personne qui s’en était prise à elle. Bien sûr, elle avait grandit, et de toute façon elle n’avait jamais été de nature vengeresse ; elle était adulte maintenant, et lorsque l’on devient adulte, la communication semble le moyen le plus approprié pour en venir à bout d’un conflit. Ceci dit, si elle avait pu rendre la monnaie de sa pièce à ce garçon, elle n’aurait sans nul pas lésiné sur le monologue bien cassant –sa spécialité.

Il était là devant elle. Les mains crispées autour du carton, Ecaterina l’observa d’un œil suspicieux, alors que son rire s’amenuisa au fur et à mesure, puis s’arrêta subitement quand il acquiesça son affirmation. Bien sûr que c’était nerveux, elle n’était pas rassurée. Après tout, il était immense (certes, il était très facile d’être plus immense qu’elle, mais la question n’était pas celle-ci à ce moment), il lui avait plus ou moins fait du mal dans le passé… mais elle courrait vite, c’était ça son avantage ! Pinçant brièvement les lèvres, elle examina sa tenue ; il perdait un peu de sa crédibilité dans sa tenue de livreur, ce petit détail lui fit esquisser un sourire un tantinet narquois.

« Ouah, quelle générosité. » lança t-elle avec une pointe d’ironie quand il déclina son argent, elle ne se fit pas prier ; il lui devait bien ça, elle avait fichu sa robe préférée à la poubelle à l’époque ! Pivotant sur ses pieds, Ecaterina posa les pizzas et son argent sur le secrétaire à côté de la porte, et reporta son attention sur le jeune homme debout sur le seuil ; elle cala son épaule contre le chambranle de la porte puis fronça les sourcils quand il tenta de se dépatouiller avec son compliment maladroit « Stop, arrêtons le massacre. De toute façon, tu n’es pas mon genre. » trancha-t-elle de sa voix éraillée.

Ecaterina croisa les bras, arquant un sourcil qui lui donnait un air un peu plus sévère qu’à l’accoutumée ; mais non, elle n’allait pas s’en prendre à lui. Du moins, elle essaierait d’être… comment dit-on ? Gentille, tolérante et ouverte –oui, c’était entièrement possible, ces quelques qualités devaient bien être enfouies au fin fond de son épaisse couche d'impétuosité.

« Pourquoi ? » demanda-t-elle sur le ton de la conversation « Non, c’est vrai. J’aimerais beaucoup connaître les raisons qui t’ont poussée à me refaire le portrait à coup de colorant alimentaire. » Elle émit un léger rire, s’appuyant davantage sur l’encadrement de la porte ; elle croisa les chevilles et serra les bras sur sa poitrine –elle plissa les paupières, le désignant du doigt une nouvelle fois « D’ailleurs, je ne sais même pas comment tu t’appelles. Tu faisais partie des Titans ? Parce que dans la hiérarchie subliminale de McKinley, c’était souvent les footballeurs dans ton genre qui s’en prenaient à des filles comme moi –ah mais sans rancunes, j’essaie juste de comprendre ! » Ecaterina leva innocemment les mains devant elle, haussant les épaules avec une mine ouvertement amusée puis baissa la tête avec un petit sourire timide, se décollant de la porte.


Dernière édition par Ecaterina S. Robertson le Ven 4 Nov - 18:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptyVen 28 Oct - 18:58

C'était vraiment embarrassant. Bien plus que les paroles maladroites qu'il venait d'avoir, il se trouvait devant sa plus grande honte. Il avait, à l'époque, agit avec impulsivité. Il s'en était voulu de son geste mais c'était un étudiant … Et elle s'en était bien remit avec le temps, la preuve en était. Shane ne s'était fait slushé qu'une dizaine de fois. Il était alors encore en première année et venait de quitter les Titans. L'équipe n'avait pas vraiment été ravie du départ de l'un de ses joueurs qui avait décidé de lui faire payer par de la glace pilée. C'était humiliant, il le savait et désagréable. Sentir le liquide glisser le long de sa peau, laissant l'épiderme et les vêtements collant n'était pas la sensation qu'il préférait. Aussi, savait-il qu'on oubliait jamais sa première attaque glacée.

Une petite mine désolée, il l'écoutait lui mettre un râteau bien mérité. Shane n'avait jamais eut l'intention de tenter une approche, mais il préférait faire l'impasse sur sa phrase, après tout, il lui devait bien cela après tout ce temps. Il l'observa rentrer les pizzas et l'argent, avant de s'accouder à l'encadrement de la porte. En cet instant même, il aurait donné n'importe quoi pour s'enfuir, mais il était clair qu'elle comptait lui parler. De quoi ? Il n'en avait aucune idée, il ne la voyait pas lui demander comment il allait et ce qu'il avait bien put faire en cinq ans... C'était plutôt utopique. Posant son regard sur ses pieds, il dominait de taille la femme pourtant, il se sentait vraiment petit.

A son seul mot, -pourquoi – l'homme leva la tête pour observer le visage de la femme. Il fronçait les sourcils, pinçant les lèvres, il l'écoutait poser sa question. Le brun esquissait un sourire, alors qu'elle finissait son monologue. Ainsi, elle n'avait aucune idée de la raison qui l'avait poussé à lui balancer de la glace sur le visage ? Il ne put s'empêcher de rire, d'un ton bourru. « Tu ne sais pas ? Sérieusement ? » . Sous le regard appuyé de la blonde, il détourna finalement les yeux pour les poser sur la sonnette. Peut-être cette phrase était de trop. Tout en changeant son pied d’appui, il reprit la parole. « Non … Non je ne faisais pas parti des Titans. L'uniforme, c'était pas pour moi » répondit-il finalement. Il aurait préférait parler de n'importe quoi en cet instant, mais pas de McKinley. Il était toujours douloureux de se rappeler du lycée, sachant qu'il n'avait pas eut son diplôme... Il était certains que celle qu'il en était venu à surnommer ''Miss je-sais-tout'' l'avait eut haut la main.

« C'était stupide. Mais on était jeune » tentait-il de se justifier, haussant les sourcils, la gorge sèche. Enfournant les mains dans les poches de son blouson, il savait ce qu'elle attendait. Elle voulait une explication qui tardait d'arriver. Finalement, ce n'était peut-être pas plus mal qu'ils aient cette discussion. Cela lui permettrait de renouer avec son passé scolaire et ses erreurs de jeunesse. « Je ne sais pas si tu te souviens... Mais on partageait notre cours de littérature. On avait un livre à lire et l'prof m'avait questionné. J'ai jamais lu ce livre et je ne savais pas quoi répondre... Alors t'es intervenue. » commençait-il à répondre. Il n'était pas si étrange qu'il se souvienne encore de ce jour. Tout comme la blonde, il s'était sentit humilié. Posant enfin le regard sur sa cliente, il reprit la parole. « T'a répondu à la question, puis tu m'a lancé un regard … Hmm je saurais pas comment dire.. On m'a jamais regardé comme tu l'a fait ce jour-là. Ça peut paraître stupide mais... Tu m'a jugé sur une question.. Tu m'a fais comprendre que j'avais pas vraiment ma place dans ce cours et tu m'a … Carrément humilié devant tout le monde. Je conçois que ça puisse être une raison pourrie pour toi.. Mais à cette époque, j'ai voulu que tu te sentes aussi mal que j'ai put l'être à ce cours.»

C'était sincère. Peut-être aurait-il put prendre des pincettes pour le lui dire, mais c'est une chose qu'il ne savait pas faire. Elle avait voulu savoir, elle savait. Honnêtement, Shane pensait qu'elle avait comprit à l'époque pourquoi il avait agit ainsi. Même si c'était méchant, l'homme avait tiré un trait sur le passé et il n'avait pas conscience qu'elle ait pu souffrir profondément de son geste... Après tout, qui ne s'était jamais fait slusher au cours de ses années au lycée McKinley. Passant une nouvelle fois sa main sur son début de barbe, de façon nerveuse, il esquissait un nouveau sourire, le regard posé sur la belle. « Shane.» dit-il à demie-voix, se présentant enfin à son ...Ancienne victime ? Il ne savait vraiment pas comment réagir. Il se trouvait dans une position délicate et terriblement embarrassante. Malgré les apparences, il sentait dans la voix de la femme de la rancune et bien sûr, il ne pouvait pas lui en vouloir. « Ca n'a peut-être plus aucun intérêt pour toi, mais … Désolé. »
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MessageSujet: Re: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptySam 29 Oct - 14:48

Quand Shane répondit à son interrogation par une autre question, Ecaterina secoua la tête en signe de dénégation. Ce genre de comportement l’agaçait d’ordinaire, elle aimait que l’on soit concis, et plus ou moins précis, mais force était de constater que l’air de Lima lui allait plutôt bien puisqu’elle était prête à ne pas faire usage de mots blessants, ou de tirades assassines pour lui tirer les vers du nez. Non, elle ne savait pas pourquoi elle avait été sa victime et frôlant avec sa hanche l’encadrement de la porte, elle rebondit sur sa réponse suivante, histoire de détendre l’atmosphère qu’elle sentait un peu chargée en ressentiment –qui venait d’elle, certes.

« Pourtant, on dirait que tu as changé d’avis. L’uniforme te va plutôt bien. » lança-t-elle avec un petit sourire en désignant d’un coup de menton l’uniforme de livraison qu’il portait sur le dos. Oh, elle pouvait bien le charrier un petit peu, tant qu’elle n’en devenait pas discourtoise, elle estimait en avoir le droit.

Haussant les sourcils, Ecaterina retrouva rapidement son sérieux, écoutant d’une oreille attentive les arguments que lui exposait le jeune homme. Il lui parla du cours de littérature ; son préféré. La jeune femme se souvenait des professeurs qui s’étaient succédé au cours de sa seule année à WMHS. Elliot Warren, Désirée Cravy… des professeurs qu’elle n’oublierait jamais, parce qu’ils l’avaient poussée à continuer sur sa voie et à persévérer même quand tout s’avérait être plus compliqué que ce que ce qu’elle s’était imaginée. S’ils savaient où est-ce qu’elle en était aujourd’hui, ils ne la reconnaîtraient sans doute pas. Elle n’avait même plus assez d’inspiration pour griffonner un mot au feutre sur l’ardoise du frigo ; elle devait réfléchir, se donner beaucoup de mal pour ne serait-ce que rédiger une phrase correcte. Ecaterina n’avait jamais eu à s’investir autant pour écrire ! Tout lui venait instinctivement, elle n’avait jamais eu à se poser de questions quand il s’agissait de rédiger quelque chose, mais maintenant… maintenant, tout avait filé. Elle se retrouvait se le carreau, sans repères, décidée à arrêter ses études et à choisir une nouvelle voie ; elle n’avait plus d’avenir dans ce domaine, elle n’était plus bonne à rien. Elle était persuadée que le karma avait une petite part de responsabilité dans cette histoire, mais elle tachait de ne pas en tenir rigueur, car elle savait que cette punition divine était amplement méritée, et que c’était bien trop douloureux à accepter. C’est vrai qu’elle avait espéré que revenir à Lima lui redonnerait un semblant de motivation, mais c’était tout le contraire ; les choses étaient les mêmes dans cette ville, cela aurait dû être facile. Peut-être oui, mais elle, elle était bien forcée d’admettre qu’elle avait beaucoup changé.

Elle ne se souvenait pas d’avoir partagé ce cours avec le jeune homme. Il faut dire qu’à l’époque, elle ne s’intéressait pas réellement aux élèves qui partageaient ses classes. Il arrivait parfois qu’elle soit intrigué par quelqu’un, ce qui l’obligeait à s’intéresser un tant soit peu à son cas, mais ce n’était arrivé que très rarement. Alors, elle en était désolée, seulement, elle ne se souvenait de rien ; bientôt, il lui expliqua les raisons de son geste, et un petit sourire se dessina sur son visage. Ecaterina avait toujours été consciente que son attitude n’était pas la plus probe à l’amitié qu’il soit, ce qu’elle avait cherché et ce qu’elle ne regrettait toujours pas. Ce garçon avait été piqué dans son orgueil, elle comprenait mieux son geste, c’était certain. Néanmoins, elle ne l’excusait pas.

« Je vois, mais tu te trompes. » Haussant doucement les sourcils, elle pencha la tête, laissant ses cheveux humides pendre quelques secondes au dessus de son épaule « Je ne t’ai pas jugé. »

Elle n’avait pas besoin de se souvenir de cet incident pour savoir qu’elle ne s’était pas permis d’émettre un quelconque jugement à son égard. Ecaterina n’était pas le genre de personne à juger les autres, elle n’était pas douée pour ça, elle n’avait pas envie de le faire. C’était des soucis en plus, et se triturer l’esprit pour mettre en avant les défauts des autres, trop peu pour elle, elle avait déjà bien assez à faire avec les siens. Posant le côté de sa tête contre l’encadrement de la porte, elle plissa les yeux en fixant ouvertement le jeune homme.

« Toi en revanche, tu m’as jugé sur un simple regard –regard qui ne voulait absolument rien signifier, je peux te le garantir. » En haussant nonchalamment les sourcils, elle ferma les yeux et continua « Tu avoueras quand même que c’est hypocrite de ta part de m’accuser de t’avoir jugé alors qu’il semble que tu aies fait exactement la même chose. Tu m’excuseras, mais je trouve ton raisonnement particulièrement stupide. » Ecaterina rouvrit les yeux, et se pencha en avant histoire de créer un petit aparté entre eux ; elle murmura d’un ton taquin « Pour ta gouverne, là je te juge. »

Ecaterina se redressa puis lança un regard rapide derrière le livreur pour se donner une contenance. Il avait voulu qu’elle se sente mal ? Et bien, il avait particulièrement réussi sa mission ! Elle s’était sentie humiliée. Cette sensation avait perduré jusqu’à ce qu’elle quitte la ville, d’ailleurs. Tapotant le bout de ses doigts sur son avant-bras, Ecaterina tourna soudain la tête vers lui.

« Mais si on arrêtait d'essayer de chercher qui est le plus fautif de nous deux dans cette histoire ? » Elle fut coupée dans son élan ; le jeune homme lui donna son prénom, puis s’excusa. Un petit sourire amer apparu au coin de sa jolie bouche et elle décroisa les bras, levant une main sûre devant elle « Et bien Shane, nous sommes adultes, non ? » Un petit mouvement de tête concis indiquait qu’elle était déterminée. Tendant la main au jeune homme, elle l’encourageant d’un coup d’œil rapide à lui serrer la main « J’accepte tes excuses, et histoire de boucler la boucle : je m’excuse aussi d’avoir blessée ton petit cœur de gros dur et promets de ne plus jamais recommencer. » Dans une fausse expression de dédain, elle se redressa et ajouta sur le ton de la plaisanterie « Sauf si l’occasion m’en est donnée –ce qui arrivera, j’en suis persuadée. »
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MessageSujet: Re: 01. [Appartement Pillsbury/Schuester] Your face seems familiar !    01. [Appartement Pillsbury/Schuester]  Your face seems familiar !  EmptyDim 6 Nov - 21:43

Leur discussion prenait une allure pour le moins .. Embarrassante. Se rappeler ainsi du passé et des erreurs de jeunesse n'était jamais très bon. Il avait déjà beaucoup de mal à accepter son échec qu'il préférer totalement oublier ses années à McKinley. C'était sans compter cette rencontre. Combien cela faisait-il qu'il discutait avec la demoiselle ? Non pas que le temps lui semblait long, mais son travail ne s'arrêtait malheureusement pas à une seule commande . Il lui fallait encore passer la nuit à bouger de perron en perron, rencontrant des gens parfois très bizarre. Les rencontres pouvaient être charmante... Mais elles se faisaient rares. En d'autres circonstances, Shane aurait put trouver celle-ci fort plaisante. Le destin en avait voulu autrement et la jeune fille l'attaquait quelque peu à son tour, avant de finalement tirer un trait sur le passé.

L'homme opinait du chef, esquissant un bref sourire en coin, alors qu'elle le charriait . « Est-ce que ça veut dire que tu comptes me revoir ?. » Son sourire s'élargissait. Peut-être que, finalement, c'était une rencontre plaisante. Il ne se faisait pas de film quand à la relation qu'ils pourraient entretenir. Elle n'était pas vraiment son genre, tant physiquement que mentalement. Ces quelques minutes l'en avait persuadé. Elle semblait bien trop … Dure et renfermée pour qu'il tente un jour quoi que ce soit... Et histoire de lui-même rassurer la demoiselle, il reprit, d'une voix amusée : « Et non, t'es pas mon genre non plus . Je les préfère brunes»

C'est finalement son téléphone qui brisa le silence qui était en train de s'installer. Sortant le cellulaire de sa poche, s'excusant auprès de la blonde, il décrocha. C'était bien-sûr une nouvelle commande et le jeune homme savait que cela n'allait pas arrêter avant au moins une heure du matin. Raccrochant après quelques minutes, il opta pour un sourire désolé. « Je dois retourner bosser … » . Tout en fronçant les sourcils, le jeune homme se mit à réfléchir rapidement. Il n'avait vraiment pas envie de quitter cette fille sur cette image qu'elle avait de lui. Peu importe qu'elle lui dise qu'elle acceptait ses excuses... Il savait qu'elle restait sur cette image de brute sans cœur qu'elle avait put avoir de lui. Cette image de footballeur teigneux, avide d’accroître sa réputation en martyrisant les filles comme elle. « Accorde moi une journée. Quand tu veux... Juste pour me faire pardonner.»

Une moue irrésistible sur le visage, il était presque impossible que la blonde lui refuse... Après tout, elle lui devait bien cela ! Chacun avait fait à sa manière souffrir l'autre. Il était temps de tirer un trait sur le passé et l'homme savait comment. Il n'avait vraiment pas le temps de la convaincre si elle refusait... Et il n'était pas du genre à harceler. Aussi, tout dépendait de sa réponse. Elle pouvait bien entendu refuser et ne jamais revoir l'homme... A moins bien entendu qu'elle reprenne commande aux Breadstick et qu'il soit le livreur... Ou bien accepter et réellement mettre le passé de côté pour construire quelque chose de neuf.

Ce n'était vraiment pas dans ses habitudes de se lier d'amitié avec quelqu'un. Il ne connaissait presque rien de la vie de sa colocataire avec qui il avait partagé plus de trois ans de sa vie. Il ne connaissait rien de ses clients auquel il soutirait parfois quelque pourboire... Il ne connaissait que sa famille, quelques amis et … C'était tout. Peut-être avait-il proposait cette sortie sur un coup de tête... Mais s'il y avait bien quelque chose qu'il détestait, c'est qu'une personne est une mauvaise opinion de lui. C'était bien entendu stupide... On ne pouvait pas plaire à tout le monde... Mais il savait qu'avec Ecaterina, il pouvait peut-être la faire changer d'avis. Son téléphone retentit de nouveau. Fronçant les sourcils, il reprit la parole, sortant un stylo et un bout de papier. « Je dois vraiment y aller... Laisse moi savoir ta réponse quand tu l'auras. Je te donne mon numéro. Et encore une fois.. Ca n'aura rien d'un rencart, tu peux m'croire. » Tout en souriant en coin, il s'éloignait déjà. Un dernier signe de la main et l'homme repartait pour ses nouvelles livraisons... Il n'avait pas pour habitude de réagir ainsi et dans quelques heures … Il regretterait sûrement son comportement.
[Ce sera mon dernier post dans ce topic pour moi. Merci à Cat']
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