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 08. Talking is the best thing to do...

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MessageSujet: 08. Talking is the best thing to do...   08. Talking is the best thing to do... EmptyLun 29 Aoû - 15:10

    La journée avait mal débuté. Jessica ne s'était pas levée de très bonne humeur. Peut-être était ce à cause du temps nuageux qui faisait, ou alors peut-être était ce à cause de la journée qui l'attendait ? En effet, aujourd'hui, elle avait beaucoup de patients. Certains avaient plus besoin d'elle, alors, elle devait être en forme. En forme, pour écouter leurs problèmes, pour les aider en cas de besoin, pour dissiper les doutes qu'ils pouvaient avoir. Cela n'était pas de tout repos, même si c'était toujours avec le sourire qu'elle exerçait son métier. Alors, quand, elle s'était levée, la jeune femme avait espéré que cela allait changer, que sa morosité allait se dissiper. Ça se dissipait toujours. C'était obligé, il le fallait de toute manière. Quand elle prit son petit déjeuner, la jeune femme n'arrêtait pas de se dire qu'il ne fallait pas qu'elle soit de mauvaise humeur, qu'il ne fallait pas qu'elle se laisse abattre pas le mauvais temps. Après bien des pensées pour se convaincre, elle sortit de son appartement, en se disant que peut-être la journée allait bien se passer, au fond elle ne savait pas. Sans se préoccuper plus que cela, jugeant que cela ne mènerait à rien, la psychiatre monta dans sa voiture pour se rendre à son cabinet. L'hypothèse que sa secrétaire soit déjà là, était possible. Elle était toujours la première à être arrivé. Néanmoins, Jessica fut surprise quand elle se rendit compte que la porte de son cabinet était fermé à clé. Sofia, ne devait pas être encore arrivé, c'était possible, pour une fois. Sortant les clés de son sac à main, elle s'étonna en poussant un soupir. La journée allait être bien différente des autres, elle le sentait. De plus, la jeune femme avait des dossiers à travailler, en plus des consultations qu'elle avait à faire. Cela allait être une très grosse journée, peut-être épuisante. Après, de bonnes minutes à rechercher les clés dans son sac à main blanc, elle réussit enfin à les trouver. De petites gouttelettes de pluie se mirent alors à tomber sur la tête blonde de la jeune femme, signe qu'elle devait se dépêcher de rentrer. Se pressant, elle ne mit pas longtemps à mettre le pied dans son cabinet. Ici, il faisait chaud, contrairement à dehors, où la température n'était pas à son maximum. Contrairement, aux autres matins, le courrier n'était pas posé sur le comptoir. Elle se dit alors qu'elle irait le chercher plus tard dans la matinée, ne voulant pas aller dehors s'il y avait de la pluie. Elle posa ses affaires ainsi que son manteau au portemanteau, et se dirigea vers son bureau qui n'était pas vraiment en ordre. De nombreux papiers et des dossiers jaunes étaient posés sur le bureau en bois, signe que Jessica n'avait pas eu le temps de ranger. Sauf, qu'elle était de nature maniaque, donc il fallait que tout soit bien rangé avant que ses patients arrivent. Comme pour se mettre de bonne humeur, elle décida de mettre la radio. Peut-être que cela allait enlever la mauvaise humeur qui semblait l'habiter. Justement la chanson qui passait à la radio, était une chanson qu'elle appréciait. C'était What the Hell d'Avril Lavigne. C'est en écoutant cette musique, qu'elle décida de ranger son bureau. Mais, l'envie de chanter était là, elle voulait chanter, et avec cette chanson elle ne pouvait que chanter. C'est en rangeant un dossier jaune à la lettre K, au second couplet, que Jessica décida d'accompagner Avril Lavigne dans la chanson. « So what If I go out on a million dates. You never call or listen to me anyway. I'd rather rage than sit around and wait all day. Don't get me wrong, I just need some time to play. », la suite de la chanson ne se fit pas attendre. Elle était complètement à fond dans la chanson. Et vu qu'elle était seule dans son cabinet, la psychologue s'en donnait à cœur joie. . « You're on your knees, begging please, stay with me. But honestly I just need to be a little crazy. All my life I've been good, but now. I, I, I, am thinking what the hell. All I want is to mess around. And I, I, I don't really care about. If you love me. If you hate me. You can save me. Baby, baby. All my life I've been good, but now. Whoooooooa what the hell ! » Quelques pas de danse, vinrent même accompagné sa chanson. Ce n'était pas souvent que Jessica se mettait à danser, elle le faisait quand elle était seule ou quand elle n'était pas spécialement de bonne humeur et qu'une de ses chansons favorites passaient à la radio. Avril Lavigne pouvait être vu comme une chanteuse pour adolescent, mais qu'importe, cela ne voulait rien dire. En chantant la chanson, elle avait rangé son bureau. A présent, il n'y avait presque plus aucun papiers sur son papier, mise à part les plus importants ; ainsi que quelques dossiers dont elle avait besoin pour pouvoir les lire. Sa bonne humeur semblait être revenue, même si quand elle constata l'heure, elle ne put s'empêcher de se demander pourquoi sa secrétaire n'était pas encore arrivé. Préférant savoir que de rester dans le doute, elle s'installa sur son fauteuil, et appela Sofia pour savoir si elle était chez elle. Celle-ci décrocha le téléphone. Jessica lui demanda alors ce qu'elle faisait encore chez elle, et celle-ci ne fut contrainte de lui dire qu'elle était malade, ne pouvant sortir de chez elle. En entendant cela, la jeune femme ne put que souhaiter un bon rétablissement à sa secrétaire, et se rendre compte qu'effectivement la journée allait être bien difficile. Elle allait devoir se débrouiller seule, malheureusement. Vu qu'il n'y avait rien à faire pour empêcher cela, elle décida de lire le dossier de la jeune lycéenne qu'elle avait comme consultation en fin de matinée. C'était une nouvelle adolescente, et elle savait que cela allait encore être difficile. Pourtant, c'était toujours avec enthousiasme que la jeune femme attendait l'arrivée d'un patient. Avec sa curiosité habituelle, celle de savoir ce que celle-ci allait lui dire, le comportement de ce patient. Alors, quand elle lut le dossier de la lycéenne, elle avait hâte de la voir. Surtout que sa mauvaise humeur semblait être parti, ce qui était une assez bonne nouvelle, et ça même si la pluie tombait toujours autour à l'extérieur.

    Une heure était déjà passé, d'ici quelques minutes, la psychiatre allait avoir son premier patient de la journée allait arriver. Alors, qu'elle rangea soigneusement des feuilles dans le dossier jaune, la sonnette se fit entendre. C'était celle, qui permettait de prévenir quand un patient arrivait. N'ayant pas sa secrétaire, c'est elle qui devait se charger de faire ouvrir la porte. C'est en réalisant que cette journée n'allait pas être facile, qu'elle sorti de son bureau, pour se diriger vers le bureau de Sofia. C'était la première fois, qu'elle s'installait sur le bureau de Sofia, pour s'occuper elle-même de ses patients qui arrivaient. Au fond d'elle-même, elle espérait quand même, que ça n'allait pas une journée trop éprouvante. Ce fut comme ça toute la matinée. Toute la matinée, elle jonglait entre son bureau et celui de Sofia pour aller ouvrir la porte. Et elle voyait bien dans le regard de ses patients, que ceci était étonné de la voir au bureau de la secrétaire, alors, elle devait à chaque fois expliquer que c'était parce que sa secrétaire était absente, malheureusement. La fin de la matinée, approchait et son dernier patient ne devait pas tarder à arriver. Alors, au lieu de faire des allers-retours une fois qu'elle entendrait la sonnette, Jessica décida de s'installer sur le bureau de Sofia, pour attendre son patient. C'était la meilleure chose à faire. Quand la sonnette retentit et que la jeune femme vit la porte s’ouvrit, un sourire chaleureux, apparut sur son visage - comme si elle avait toujours été de bonne humeur.


Dernière édition par Jessica Randfield le Sam 1 Oct - 20:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 08. Talking is the best thing to do...   08. Talking is the best thing to do... EmptyVen 30 Sep - 0:08

-Ashley, il va bien falloir à un moment donné que tu parles. C'est le but d'une thérapie.

La blonde posa ses yeux cobalt sur le chauve aux lunettes rondse, son noeud papillon se noyait sous son triple menton. Ash' détourna son regard et le posa sur l'horloge. Elle se leva, pris son sac et quitta le bureau du Dr Bergman sans un mot. Sa séance de mutisme hebdomadaire était finit. Ses parents s'étaient mis en tête que la lycéenne avait besoin de parler de ses problèmes d'adolescente, à un parfait étranger pourvu d'un bout de papier d'une grande université garantissant la disparition de tout problème en chattant autour d'une table basse.

Pourtant ses parents avaient bien raison de l'envoyer perdre son temps avec un psy, alors qu'ils ne voyaient que le sommet de l'iceberg. Son petit monde de princesse venait d'être anéanti par la découverte de ses origines. Ashley Sainclair n'était pas Ashley Sainclair. Uniquement la bâtarde d'une ex-rockstar avec qui sa mère eut une nuit extra-conjugale. La blonde avait directement confronté son géniteur. Après un test de paternité, l'homme s'envola sans un mot pour l'Angleterre. Barbie Sunshine le prenait mal. La vie d'Ashley n'était pas un long fleuve tranquille dernièrement. Elle ne l'avait jamais vraiment était, et ça ne semblait pas s'améliorer dernièrement.C'était qu'elle devait gérer ses états d'âme d'adolescente perturbée par son orientation, mais en plus de tout les problèmes dû à l'âge ingrat, il y avait le chaos des choix d'universités.

Tout ses problèmes semblaient se donner le mots pour se mixer entre eux et se rendre qu'un peu plus fort, elle ne savait tout simplement pas par quel bout commencer. Ce n'était pas pour autant qu'elle allait papoter avec le premier charlatant imposé par ses parents. Elle n'avait aucune confiance en Bergman. Une sourde paranoïa se faisant entendre en elle. Et s'il répétait tout ? Ou que quelqu'un avait mis le bureau sous écoute, comme l'un de ses tvshow du moment qu'elle regardait religieusement. Il lui restait tellement peu de chose qu'elle ne voulait rien perdre. Elle préférait s'emmurer dans son silence. Une habitude qu'elle avait depuis qu'elle était petite. Dès que quelque chose n'allait pas, Ashley devenait d'un coup muette et se terrait dans un coin à l’abri des regards, décortiquant tout et rien.

Elle ne voulait rien partager de peur de provoquer sa propre chute et être incapable de se relever. Elle réprimait tout jusqu'à l'explosion... Ce qui n'était pas très saint. Dernièrement elle avait même du mal à retenir sa grande gueule avec sa muselière en public. Ses dépenses en oreiller étaient de plus en plus conséquent. Ses fameux oreillers qui avaient droit à un placard à eux tout seul. Quand une journée n'allait vraiment pas bien, l'un d'eux se sacrifier pour elle et finissait en miette dans sa chambre. Ensuite venait l'aspirateur qu'elle passait pour effacer toutes preuves, et qui achevait de l’apaiser... Le défouloir à plume était plus efficace que l'autre gros chauve au regard aussi pesant que vitreux.

Dr Bergman n'hésita d'ailleurs pas à se plaindre aux parents de la jeune-fille quand un briefing fut fait sur ses avancements inexistants. Après la déceptions de ses parents et l'affermissement de leur entêtement, il fut décidé de changer de psy. Mme Sainclair avait entendu parlé de cette psy renommée, venu s'enterrer à Lame-land. La lecture de son livre l'avait convaincu de jouer de ses relations afin que sa fille se retrouve sur le carnet de rendez-vous du fameux Dr.

C'était donc en boudant qu'elle s'y faisait conduire aujourd'hui. Ses prières pour que ses parents échouent à trouver un rendez-vous n'avaient pas été écouté. Quand elle vit sa grand-mère prendre le volant, Ashley était devenue d'un coup pâle et avait redirigé ses prières vers une survit pour les minutes suivantes.. Et pour cause, Grani au volant, génocide au tournant. C'était pas comme Miss Daysie qu'elle conduisait mais comme Schumacher sous speed... Ashley arriva au cabinet rapidement, en un seul morceau malgré les frayeurs sur le chemin. Tout d'un coup le fait d'être privée de voiture prenait une nouvelle dimension. Merci Coach Sylvester... Dernière fois que Ash faisait la maligne avec une soirée clandestine... où en tout cas elle se ferait pas attraper la prochaine fois...

-Bonjour jeune-fille, ma petite-fille Ashley Sainclair a rendez-vous avec le Dr Randfield, même si ses parents devraient tout simplement la laisser tranquille se concentrer sur ses études, déclara candidement Mme Sainclair, mère de M. Sainclair.

La retraité avait quitté exprès Cleveland afin de venir à la rescousse de son fils et de sa petite-fille favorite. La petite fille en question se sentait extrêmement mal à l'aise et sous pression. Tout avait changé. Théoriquement elle n'était plus sa petite-fille... Elle était la bâtarde de sa belle-fille... Elle avait du mal à gérer cette nouvelle identité indésirable.

Se remettant de son voyage mouvementé pour arrivé au cabinet, Ashley inspira et passa nerveusement une main dans ses cheveux. Que de temps perdu... Son regard se posa sur la porte fermé du psy. Est-ce que le Dr utilisait des electrodes...? Ou bien vous regardait silencieusement durant une heure ?
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MessageSujet: Re: 08. Talking is the best thing to do...   08. Talking is the best thing to do... EmptyLun 31 Oct - 22:23

    Jessica savait que c'était sa patiente qui arrivait et ne fut donc pas surprise quand elle vit quelqu'un arrivait. C'était la première fois, qu'elle agissait comme Sofia, et elle trouvait que cela était assez amusant. Bien entendu, en aucun cas elle ne faisait le travail de celle-ci, cela serait contre les règles d'une psychiatre et d'une secrétaire, bien évidemment. Pourtant, elle avait vraiment hâte que la journée se termine et qu'elle puisse retrouver son petit appartement qu'elle chérissait tant. Dans un coin de sa tête, elle éspérait que sa secrétaire aille mieux et qu'elle se repose pour ainsi revenir le lendemain en pleine forme. Sauf, que la psychiatre se doutait bien qu'on ne pouvait guérir entièrement en une seule journée, à moins que l'on ne soit pas gravement malade ; et justement Sofia était vraiment vraiment malade, ce qui ennuyait beaucoup Jessica. Elle pouvait l’appeler, pour lui demander de ses nouvelles, sauf qu'elle n'avait pas envie de la déranger – si jamais celle-ci dormait, c'était mieux de ne pas lui téléphoner. Puis, elle se débrouillait bien toute la seule, elle y prenait même un malin plaisir à remplacer sa propre secrétaire. Cela lui faisait montrer le travail de ces personnes et lui permettait de remarquer que ce n'était pas toujours facile d’accueillir des jeunes qui n'avait pas spécialement envie de se retrouver chez un psychiatre. La tête entre ses mains, elle ne releva seulement la tête quand elle entendit une voix qui semblait la prendre pour la secrétaire. Quand, elle revit la tête, elle vit une dame âgée, qui lui disait que sa petite fille Ashley Sainclair avait rendez-vous avec le docteur Randfield, et ça même si elle pensait que les parents de la jeune fille devait plutôt la laisser se concentrer sur ses études. Le sourire que Jessica avait eu en faisant entrer les personnes, ne se dissipa pas, il resta sur son visage, comme si c'était naturel. Elle ne contredisait pas le fait que certaines personnes la prenait pour la secrétaire, ce qui était tout à fait logique étant donné qu'elle se trouvait assise derrière le bureau d'une secrétaire. Et de plus, elle comprenait très bien qu'on la confonde, surtout quand certaines personnes ne la connaissait pas. Alors, la psychiatre ne pouvait que le prendre gentiment, sans chercher à être exaspérer, pour le fait qu'on la prenne une nouvelle pour quelqu'un qu'elle n'était pas. Se levant de sa chaise, elle eut un petit rire qui se voulait agréable, innocent, et peut-être même chaleureux. « Je suppose que vous êtes Mme Sainclair, la grand-mère d'Ashley ? Je me présente, c'est moi le Docteur Randfield. » dit-elle en tendant une main vers la dame. Ayant peur qu'il y ai un malentendu, qu'on ne croit pas que c'était vraiment elle le Docteur Randfield, elle s'empressa de s'exclamer. « Ma secrétaire est malade, je me suis donc installé à son bureau pour pouvoir ouvrir plus rapidement la porte d'entrée à mes patients. » C'était mieux de s'expliquer, du moins la jeune femme préférait cela, pour éviter que les deux personnes ne soient dans l'incompréhension totale. Elle l'avait dit tellement de fois dans la journée, que la phrase qu'elle venait de dire, lui semblait totalement familière, comme-ci c'était une habitude de la dire. Et aussi stupéfiant que cela pouvait peut-être l'être, elle ne montrait aucune signe de fatigue, d'exaspération, d'agacement – elle essayait de passer cela pour ainsi montrer une bonne image de soi. Pendant toute sa carrière, elle avait fait cela et Jessica savait que ça faisait trop plaisir à un adolescent quand un adulte lui montrait que celui-ci l'énervait beaucoup trop ; et jamais dans sa carrière de psychiatre, depuis qu'elle était spécialisée dans les problèmes d'adolescents, elle n'avait perdu son self control ou autre. Elle était ainsi, tout naturellement.

    Après, s'être posé plusieurs questions multiples, qui n'avaient pas grande importance, la psychiatre décida de demander à la personne qui accompagnait sa patiente, si elle voulait rester ou si elle voulait partir, pour ne revenir qu'après la séance.
    « Mme Sainclair, est-ce que vous voulez restez dans la salle d'attente, pendant le rendez-vous que j'ai avec Ashley ou est-ce que vous ne voulez que revenir que dans une heure maximum ? » Jessica ne se préoccupait pas beaucoup de la réponse de la vielle femme, étant un peu plus préoccupée sur le fait que pour le moment sa patiente n'avait même pas encore ouvert la bouche, pour dire quoi que ce soit, même pas un bonjour à son attention. Certes, c'était commun et cela ne l'étonnait pas grandement. Elle savait que chaque adolescent qui avait rendez-vous avec elle, n'était jamais venue de son plein gré et trouvait toujours que cela était parfaitement inutile d'avoir rendez-vous avec une psychiatre. C'était toujours pareil, elle avait finit par s'y habituer à force. Elle fit un petit sourire à l'attention de Ashley. Le genre de sourire qu'elle savait tellement bien faire, qu'une personne pouvait penser que c'était automatique chez elle, qu'elle ne pouvait s'empêcher de sourire. Ce qui au fond, n'était pas totalement faux étant donné que Jessica souriait presque à chaque fois, mais elle n'aimait pas faire la tête, et cela lui permettait de mieux comprendre ses patients, ou de mieux savoir ce qu'ils ressentaient. D'ailleurs, elle voyait bien que Ashley n'était pas spécialement contente d'être ici et qu'elle se posait sûrement des questions. Ce qui était peut-être pas si mal. « Bien, si tu veux bien me suivre alors Ashley. » dit-elle en se dirigeant vers son bureau où la porte n'était pas totalement fermée. Elle laissa entrer la jeune fille juste avant elle, avant de se diriger sur son bureau où elle prit le dossier de l'adolescente ainsi que l'habituel carnet et le stylo qui allait avec. Puis, la psychiatre alla s’asseoir sur son fauteuil près du sofa de l'adolescente. En aucun cas, elle ne s'attendait à ce que celle-ci commence à lui raconter toute sa vie, ou qu'elle commence à lui raconter les problèmes qu'elle pouvait rencontrer avec ses parents ou avec ses amies. Jessica prenait le temps d'abord, de mettre en confiance sa patience, pour que celle-ci ne soit pas à mal à l'aise. Après plusieurs secondes, elle ne tarda pas à dire d'une voix calme. « Tu n'as pas l'air vraiment enchanté de te retrouver ici, ou est-ce que je me trompe ? » C'était bien évidemment, qu'elle ne se trompait pas ; mais, voulant agir en douceur, la jeune femme essayait de faire parler Ashley, pour que la consultation démarre tout doucement et non sous un amas de questions, comme elle pouvait peut-être le faire, même si ça restait un peu rare. Ses yeux verts ne quittèrent pas l'adolescente, son visage était à présent devenu impassible.


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