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 01. The return of a consultation.

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MessageSujet: 01. The return of a consultation.   01. The return of a consultation. EmptyMar 25 Oct - 18:00

    Un soupir se fit entendre. Jessica écrivit une dernière phrase sur son carnet avant de regarder son patient et de lui adresser un sourire. Celui-ci la regarda avec surprise, et ferma les yeux avant de lui parler. C'était presque toujours comme ça, la plupart du temps. Même si certains patients ne se confiaient pas tous, mais au fond la jeune femme réussissait toujours à leur faire dire la vérité ou une infime partie de leur vie. Elle avait quelques méthodes qui marchaient toujours. Rare était les fois où cela n'avait pas marchés. Un énième soupir se fit entendre. La psychiatre ne dit rien. Elle était habituée au fait que le patient qu'elle avait aujourd'hui en consultation, soupire pendant presque tout le rendez-vous. Cela ne l'étonnait donc pas. Toujours autant attentive à ce que celui-ci disait, elle n'hésita pas à donner son avis si jamais celui-ci lui demandait. Mais, il y avait aussi une chose qui faisait qu'aujourd'hui ce n'était pas un patient ordinaire qu'elle recevait. En effet, le patient qu'elle avait été atteint d'asthme et elle se devait donc de ne pas le faire trop parler. Ça faisait assez longtemps qu'elle s'occupait de cas comme cela, depuis qu'elle avait arrêter de se spécialiser dans les problèmes d'adolescentes. Même si Jessica avait toujours était fascinée par ce que pouvait ressentir les jeunes, elle avait trouvé que de s'occuper des autres cas lui faisait ressentir comme un manque. Alors, elle avait pris en charge d'autres patients, certains souffraient de phobie, d'asthmes ou d'autres maladies ; certains avaient juste besoin de parler, car ils vivaient des choses trop difficiles qu'ils ne pouvaient surmonter seule. C'était loin d'être le travail d'un psychologue étant donné que Jessica utilisait des méthodes bien différentes que celle d'un psychologue. D'ailleurs, c'était bien pour cela qu'elle avait décidé d'être psychiatre, c'était pour s'occuper des gens, et non tous les mêmes, bien évidemment. C'était toujours autant agréable pour elle, de savoir qu'elle pouvait être utile à certaines personnes, qu'elle pouvait les aider à traverser certains moments.

    Une heure passa, quand la consultation prit fin. Le patient se leva du divan et il suvit la jeune femme qui allait à son bureau. Elle lui recommanda quelques conseils, et lui posa quelques questions diverses assez importantes, du style : s'il prenait d'autres médicaments autre que ceux prescrits pour son asthme. Loin de se prendre pour un médecin, Jessica agissait comme cela pour en savoir un peu plus sur le patient et pour pouvoir ainsi mieux l'aider. Après, lui avoir dit aurevoir, elle rangea le dossier du patient. Dans quelques instants, elle allait recevoir un autre patient ; enfin, si celui-ci n'était pas déjà arrivé alors il y aurait de forte chance, pour qu'elle est un peu de temps devant elle. Profitant de cet instant de solitude dans son bureau, Jessica fit le tri dans certains dossiers. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de bien ranger soigneusement l'étagère qui contenait les dossiers et elle n'y avait plus pensé, étant donné que le soir elle évitait de rentrer trop tard du travail pour pouvoir ainsi dîner en compagnie de ses colocataires. L'air concentré, la psychiatre prit tout son temps pour ranger comme elle le voulait. C'était déjà en place dans sa tête, il ne restait donc plus qu'à le modéliser en vrai. Une fois que cela soit fait, Jessica ne garda que sur son bureau, le dossier de la patiente qui allait arriver. Elle n'avait jamais perdu cette habitude qui était de garder le dossier sous les yeux pour ainsi savoir de quoi souffrait le patient ou pour quels types de raisons le patient avait pris rendez-vous. Justement, cette fois-ci la jeune femme devait être concentré sur la lecture du dossier du patient qui allait arriver, étant donné que ce n'était pas quel type de patient. En fait, il y avait très peu de patient pour qui la lecture du dossier n'était pas importante. A chaque patient, la psychiatre se devait de lire cela bien attentivement, de savoir avant même que celui-ci n'entre dans le cabinet, son prénom ainsi que tout cela. Même si cela pouvait être vu comme pas très important, c'était dans son devoir de faire ça, dans son travail. Puis, c'était loin de lui déplaire, au moins cela occupait son temps libre. Elle trouvait quelque chose à faire, avec motivation.

    En pleine lecture, elle n'entendit pas la sonnerie. Ce n'est qu'au bout de quelques secondes que Jessica releva la tête et ferma le dossier. Puis, elle se leva et attendit que sa patiente arrive. Au plus profond de son être, elle avait un peu hâte de retrouver sa patiente, car elle savait que celle-ci avait besoin d'être suivie - du moins c'était ce qu'elle pensait. Alors, quand la jeune femme vit Summer Davis rentrait dans son bureau, un sourire confiant et agréable se dessina sur son visage.
    « Bonjour, Summer. Je suis contente de voir que tu as acceptée le rendez-vous. » Puis, elle lui fit signe de s'asseoir, même si elle savait que la jeune fille savait comment pratiquer la psychiatre, étant donné que ce n'était pas leur première consultation ensemble. Au fond, il était vrai que Jessica était ravie que sa patiente est acceptée son rendez-vous, elle avait eu peur que celle-ci ne veuille pas venir la voir. Fort heureusement, elle avait eu tord. S'installant sur son fauteuil, elle regarda Summer avant de lui dire : « Je me doute fort que tu sois très ravie d'être ici, n'est-ce pas ? Mais, tu sais je pense que l'on a plein de choses à se dire depuis tout ce temps Summer. » C'était dit avec tellement de sincérité comme d'habitude. Bien entendu, il n'y avait rien de méchant dans ce qu'elle disait, elle essayait juste de mettre la jeune fille plus à l'aise et que celle-ci ne soit pas trop énervé par le fait de se retrouver une nouvelle fois ici.


Dernière édition par Jessica Randfield le Jeu 27 Oct - 0:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 01. The return of a consultation.   01. The return of a consultation. EmptyJeu 27 Oct - 0:41

14h51. Summer fusilla du regard la pendule murale, accrochée juste au-dessus du bureau de la secrétaire. Dans très exactement neuf minutes, la porte située à droite de la salle d’attente s’ouvrirait. Un patient quelconque en sortirait, et la secrétaire ferait un signe à Summer, lui signifiant par là qu’elle pouvait entrer à son tour. Et pendant une longue, très longue heure, Summer devrait faire face à sa psychiatre, miss Randfield. Elles parleraient, ou bien Summer ne parlerait pas et Jessica Randfield non plus, et elles se contenteraient de se regarder sans broncher. Jessica essaierait de la pousser à bout, comme cela lui était déjà arrivé, et Summer ne réagirait pas. Alors Jessica ne dirait rien, ne prendrait aucune note juste pour pouvoir la faire enrager, se contentant de la fixer, et lorsque l’heure s’écoulerait, elles se quitteraient, Jessica le sourire aux lèvres, Summer le regard brûlant d’une colère froide et à peine dissimulée. Cela s’était produit si souvent, pendant les années lycée de Summer, qu’elle était prête à parier que cela se reproduirait cette fois encore. Et pourtant, cela faisait quatre ans qu’elles ne s’étaient pas vues. Depuis le départ de Summer pour l’université, en fait, ou plutôt depuis que Summer avait été forcée d’intégrer l’université de Philadelphie, et cela avait été une telle joie pour la jeune femme de ne plus avoir à subir les trois séances par semaine avec sa psy, qu’elle s’était sentie profondément soulagée lors de ce qu’elle croyait être sa toute dernière séance.
14h53. Malheureusement, lorsqu’elle était revenue vivre à Lima pour travailler dans l’équipe de Sue Sylvester, Summer avait fait un bref passage chez ses parents, avant de s’installer avec Madison et Erin, et pendant cette courte période –apparemment pas assez courte- sa mère, face au peu de coopération de sa chère fille pour lui raconter ses années d’université, ce qu’elle avait fait pendant ces quatre années où elle n’avait pas pris la peine de rendre visite à ses parents, avait fini par être convaincue que Summer avait toujours autant besoin d’aide. N’importe quoi ! songea Summer en croisant les jambes. Ce n’est pas parce qu’en quatre ans d’université, elle avait préféré passer ses vacances à New-York, refusant tout net de revoir ses parents qu’elle voulait punir de l’avoir forcée à faire des études, qu’elle avait un quelconque besoin de consulter une psychiatre. Et pourtant sa mère en était certaine, sa fille n’en avait pas terminé avec ses « problèmes ». Bien sûr, Summer aurait très bien pu envoyer balader sa génitrice, mais son père l’avait amadoué avec un joli chèque et une nouvelle voiture. Conciliante et vénale au possible, Summer avait accepté.
14h55. Mais ce n’est pas parce qu’elle était venue qu’elle se plierait avec bonne volonté à cette séance ridicule. Car oui, c’était le mot : tout ceci était ridicule. Summer n’avait aucun problème. Elle était juste différente, et elle le vivait très bien. Ses nombreuses séances avec Jessica, quand elle était encore au lycée, n’avait rien donné, bien que cette dernière, comme Miss Pillsbury à l’époque et les parents de Summer, soient tous persuadés que quelque chose clochait avec elle. Si Jessica s’imaginait que les choses avaient changées, et que maintenant qu’elle était adulte, Summer lui parlerait, et bien elle se fourrait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude s’il vous plait !
14h57. Les minutes s’égrenaient, et frustrée, Summer fusilla à nouveau du regard la pendule, ainsi que la secrétaire au passage. Elle décroisa les jambes et les recroisa aussitôt. Elle avait accepté de caser ce rendez-vous dans son emploi du temps surchargé. Seulement, aujourd’hui elle travaillait et elle était donc venue avec sa tenue de travail. Ou plutôt, avec sa tenue de représentante de Sue Sylvester. En tant qu’attachée de presse, lorsque Sue n’était pas présente, c’était Summer qui devait la représenter, elle se devait donc d’être au top. Pour cela, elle mettait tous ses atouts physiques en avant. Sa chemise blanche, impeccablement repassée et près du corps, et sa jupe courte, droite, mettaient en valeur sa poitrine, sa taille fine et ses longues jambes, sans parler de ses talons aiguilles. Ses longs cheveux bouclés étaient savamment relevés sur sa nuque et retombaient souplement dans son dos, et ses yeux bleus, maquillés avec soin, brillaient de la même lueur glacée que lorsqu’elle était encore lycéenne.
15h00. La porte s’ouvrit, le patient sortit du bureau en poussant un soupir à fendre l’âme et Summer haussa un sourcil en dardant sur lui un regard méprisant. Mais que faisait-elle là ? Avait-elle vraiment quoi que ce soit à voir avec une telle larve ? Non, elle en doutait sérieusement. La secrétaire lui fit signe d’entrer, et en se levant, Summer ressentit le violent désir d’attraper le clavier d’ordinateur sur lequel la secrétaire s’obstinait à pianoter depuis son arrivée, pour le lui écraser sur la tête. Mais elle se contint, se contentant de passer devant elle la tête haute, et elle pénétra enfin dans le bureau, refermant sèchement la porte derrière elle. Elle prit place alors que Jessica la saluait poliment, lui précisant sa joie de la revoir, et supposant très justement qu’elle par contre ne devait pas être ravie de se trouver là. Summer ne répondit rien, se contentant d’un regard lourd de sens, les sourcils légèrement levés.

« Vraiment ? » se contenta-t-elle de dire en posant son sac par terre, croisant les jambes et posant ses mains sur ses genoux.

Elle hésita une seconde sur l’attitude à adopter : rester obstinément silencieuse, ou sortir un flot de paroles sans queue ni tête juste pour embêter Jessica ?

« Vous par contre, vous ne devez pas avoir grand-chose à raconter, puisque vous êtes toujours là, dans le même bureau, dans la même ville, à faire le même métier. » lança-t-elle insolemment en la provoquant du regard.
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MessageSujet: Re: 01. The return of a consultation.   01. The return of a consultation. EmptyVen 11 Nov - 14:58

    Cela faisait beaucoup de temps que Jessica n'avait pas eu la joie de revoir sa très chère patiente Summer. Pendant ce long temps, elle s'était demandée si Summer avait vraiment bien fait d'arrêter les consultations et quand celles-ci allaient reprendre. Dire qu'elle s'ennuyait d'une patiente comme la jeune fille, pouvait peut-être paraître stupide ; pourtant elle n'avait jamais eu une patiente qui était comme l'ancienne cheerios. Il n'y avait aucuns patients avec qui elle faisait franchir ses plus grandes limites, chercher à l'énerver pour enfin avoir un résultat. Summer était presque une patiente unique. C'est peut-être pour cela que la psychiatre l'aimait bien, que même si cela ne se percevait pas, elle était très contente de ses rendez-vous avec la jeune fille. De ses rendez-vous qui de plus en plus ont un peu aidés l'ancienne adolescente, mais où cela n'avait pas totalement suffit. C'est-à dire qu'un suivi psychiatrique se devait d'être suivie bien attentivement, sérieusement. En aucun cas, la jeune femme ne devait laisser partir un patient qui était encore un peu atteint, ce n'était pas bon pour lui et cela pouvait peut-être avoir des conséquences assez graves. Surtout sur le patient lui-même ; donc dans tous les cas c'était dangereux, malheureusement. Alors, c'était peut-être pour cela que Jessica avait voulut continuer ses consultations avec Summer, pour éviter ce genre de désastres, pour que la jeune femme soit enfin « guérie ». Quoique dit comme ça, c'était peut-être vu comme stupide, mais au fond rien ne pouvait être absurde, tant que la psychiatre y voyait une raison, même si cette raison pouvait être minuscule, puis en fait ça n'importe rien en fin de compte.

    Tout en regardant sa patiente, il faut avouer que Jessica s'attendait bien évidemment que la jeune fille commence à lui parler, que comme cela, elle n'aurait pas à lui poser des questions et que la première consultation allait se passer très bien, sans ennuis ni encombres. Sauf, que ce n'allait pas être le cas, pas du tout même. Pour simple réponse, elle eut le droit à un vraiment, façon très Summer. Le temps n'avait donc peut-être pas changer l'ancienne cheerios. A vrai dire, il est vrai que personne ne pouvait changer entièrement, seulement une petite partie le pouvait, mais au fond chaque personne est comme elle est, et jamais celle-ci ne pourra changer même si toute la volonté du monde y est mis. C'est complètement irréaliste, à coup sûr. Pendant cet infime instant de pur réflexion, il y eut une sorte de silence entièrement invisible qui s'était immiscé dans la pièce. Au bout d'un moment, des paroles se firent enfin entendre, ce fut la voix de Summer.
    « Vous par contre, vous ne devez pas avoir grand-chose à raconter, puisque vous êtes toujours là, dans le même bureau, dans la même ville, à faire le même métier. » Ces paroles furent terminées par un regard provocant, d'un ton très insolent. Il était bien évident, que la jeune femme ne s'était pas attendu à cela, elle était toujours surprise aussi étonnant que cela pouvait être. Pour signe de réponse, elle se contenta – pour le moment – d'un sourire ; le genre de sourire qui voulait tout et rien dire à la fois. Les phrases de ce genre, à la façon Summer, lui avait un peu manqué. Une patiente de ce style, ça avait manqué c'était évident. A présent, elle pouvait enfin recommencer ses éternelles questions, ses phrases qui peuvent la mettre au bout de ses limites ; c'était presque mieux. Jessica la regarda toujours dans les yeux, comme-ci toutes les deux elles étaient en train de se livrer une bataille rien qu'avec le regard. Son stylo dans la main, elle le fit tourner entre ses doigts avant de dire : « Contrairement à ce que tu penses Summer, j'ai beaucoup de choses à raconter, sauf que ce n'est pas de moi qu'il s'agit, mais de toi. C'est ton rendez-vous et je ne vais donc pas te raconter ma vie ou autre. Parlons plutôt de toi. » Aucun sourire ne vint accompagner les paroles de la psychiatre, contrairement à d'habitude. Ce n'était même pas d'un ton froid qu'elle avait dit cela, mais plutôt d'un ton serein, en essayant de ne pas détourner la conversation comme l'espérait sûrement sa patiente. Au bout de quelques minutes seulement, elle décida d'enchaîner après avoir écrit quelque chose sur son habituel carnet qui était décoré à la façon psychiatre, si l'on peut dire. « Et si tu me parlais de ce que tu as fait tout le temps où l'on ne s'est pas vu ? » Ça devait au moins cinq années, où la psychiatre ne l'avait pas revue. Alors, logiquement, en cinq ans, il avait dût se passer pas mal de choses, surtout qu'avec Summer, la jeune femme se doutait bien que l'ancienne cheerios avait changé, et avait vaincu d'autres choses. Heureuse ou malheureuse, elle ne le savait pas vraiment ; mais, elle espérait quand même le découvrir. Son côté curieux était toujours présent, c'était peut-être une des raisons qui poussait Jessica à tout savoir. Puis, ça énervait jamais personne ; enfin, elle n'avait jamais entendu quelqu'un se plaindre de cela. Ça serait tellement nul, si c'était le cas. Et pourquoi le ferait-ils alors ? Pour rien, heureusement. Au moins, cela faisait partie de son charme. Cette facette pouvait montrer à quel point elle était une psychiatre presque connue et pourquoi elle était toujours autant apprécié à Lima. D'ailleurs, cela la ravissait pleinement, car même après tout ce temps à avoir travaillé dans cette petite ville, elle était toujours autant connue. Certes, pas comme une personne célèbre – ce serait exagérer – mais, plutôt comme une psychiatre à qui on peut faire confiance et à qui les personnes qui étaient par exemples malades psychologiquement pouvait se confier. Il y avait donc de quoi faire sourire Jessica. Même si pour le moment, elle ne savait pas si cela allait continuer ou si ça allait cesser, dans tous les cas il est bien évident, qu'une partie de soi-même espérer cela. C'était presque totalement axiomatique.

    Jessica décida d'écrire quelque chose sur son carnet sans poser les yeux de Summer, en attendant que celle-ci daigne répondre, ce qu'elle espérait allait faire. Au fil de son métier, elle ne pouvait pas s'empêcher d'écrire quelque chose tout le temps. Dès qu'elle remarquer un truc, il fallait qu'elle l’écrive. C'était un peu comme une habitude, qui était très utile.
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MessageSujet: Re: 01. The return of a consultation.   01. The return of a consultation. EmptyDim 27 Nov - 0:12

Le silence, la comédie, ou la provocation ? Durant les très nombreuses séances de consultation auxquelles Summer avait été obligée de se soumettre, adolescente, elle avait jonglé entre les trois options, cherchant à perturber au maximum la psychiatre. Par moment, elle s’amusait à raconter des histoires sans queue ni tête, exagérant ses pires histoires, mentant effrontément, pleurant sur commande, et jouant le rôle de l’adolescente à problèmes qui se sent mal dans sa peau. D’autres fois, elle jouait la carte de la provocation, faisant des allusions sexuelles à peine voilées, son sens de la séduction exacerbé par une femme au physique plus qu’agréable, et qu’elle aurait aimé séduire, en vérité, si elle ne la haïssait pas autant. Mais dans ces moments-là, elle ne cherchait pas à cacher son attirance, l’exagérant au maximum. Pourtant, pas une seule fois Miss Randfield n’avait parue choquée. Rien ne semblait être en mesure de l’ébranler, elle était aussi solide mentalement qu’un roc, aussi imperturbable que Summer pouvait l’être, et elle répondait parfois même aux petites piques de la jeune fille, ce qui avait le don d’agacer celle-ci au plus haut point. Elle ne supportait pas de ne pas avoir le dessus sur quelqu’un qu’elle abhorrait à ce point. Aussi, les jours où elle n’avait pas envie de jouer, elle devenait aussi muette qu’une tombe. Assise bien confortablement dans son fauteuil, le regard fixé dans celui de Miss Randfield, les mains sagement posées sur ses genoux, elle restait parfaitement immobile, seule sa respiration et le clignement de ses yeux prouvant qu’elle était toujours vivante et éveillée. Mais elle ne parlait pas, ne disait pas un seul mot, ne répondait à aucune des questions de la psychiatre, qui avait vite compris par ailleurs qu’il ne servait à rien de parler. Pendant une heure, elles se fixaient l’une l’autre, sans rien dire. Une heure entière de silence, leurs prunelles s’affrontant. A ce jour, aucune n’avait gagné. Summer adorait jouer la carte du silence. Si elle était douée pour se moquer, insulter et provoquer, elle excellait dans l’art de déstabiliser les gens, et son indifférence glacée en avait perturbé plus d’un. Miss Randfield avait beau ne pas y être sensible, sa longue expérience des patients peu loquace devant l’aider, Summer s’en moquait. Elle était très, très patiente. Rester une heure sans rien dire, sans parler, sans bouger, ce n’était qu’un détail pour elle.
Ce jour-là, elle ne savait pas encore quelle attitude adopter. Après toutes ces années sans s’être vues, elle n’avait pas forcément envie de jouer son jeu préféré, à savoir rester silencieuse. Il lui restait la comédie et la provocation. Cependant, elle avait murie, et ces deux options lui paraissaient à présent bien infantiles. Elle n’était plus une gamine. Il ne lui restait plus qu’à improviser. Ce n’était pas un problème en soi, d’ailleurs, mais bon, à choisir, elle aurait opté pour… ne pas se retrouver ici, tant qu’à faire.

« Je n’ai pas envie de parler de moi. » lâcha-t-elle tout de go lorsque la psychiatre lui spécifia son intention d’en savoir davantage sur elle. Au moins, c’était clair.

Penchant la tête de côté, Summer promena son regard sur les murs du bureau, cherchant ce qui avait changé. Elle avait passé suffisamment de temps en ces lieux pour avoir des souvenirs bien précis, et même si elle nota bien quelque changement de çi de là, rien n’avait vraiment bougé. Par ailleurs, Miss Randfield elle-même n’avait pas l’air d’avoir changé, avec sa chevelure blonde et son corps appétissant. Avait-elle modifié sa façon de faire avec ses patients ? Summer se souvenait que la psychiatre était très douée, elle aussi, pour provoquer, titiller et agacer ses patients, pour les pousser dans leurs derniers retranchements et ainsi obtenir d’eux des réponses à ses questions. C’était un moyen comme un autre de leur venir en aide, probablement, après tout Summer n’y connaissait rien. Sa mère avait apparemment entendue parler en termes très élogieux de Miss Randfield, et bien qu’ayant été mise en garde contre les techniques peu conventionnelles de celle-ci, elle avait tenu à ce que sa fille la consulte. C’est que beaucoup de patients devaient la trouver efficace, et madame Davis avait de toute évidence jugée qu’elle-seule parviendrait à dénouer le mystère que représentait, à ses yeux, sa fille. Summer pour sa part n’avait constaté aucun changement chez elle, et ce malgré les centaines de consultations qu’elle avait dû subir. Elle était restée la même. Elle en avait donc déduit que si Miss Randfield était douée, ce n’était qu’avec les autres patients, mais pas avec elle. Peut-être était-ce parce que Summer ne se jugeait pas atteinte d’un quelconque mal, ou peut-être au contraire parce qu’elle se savait être différente, mais qu’elle le vivait bien, et adorait même cela. Quoi qu’il en soit, toute la science de la psychiatre était totalement inefficace. Summer y était imperméable.
Le silence s’éternisant quelque peu, elle se décida à le rompre, et revint poser son regard sur Miss Randfield, qui griffonnait sur son carnet. Ah ! Les psys et leur manie d’écrire à tout bout de champ. Summer devait bien le reconnaitre, par moments elle se surprenait à éprouver de la curiosité. Que pouvait-il bien y avoir d’écrit dans son dossier ? N’ayant pas la réponse, et consciente qu’elle ne l’obtiendrait jamais, elle s’était fait une raison. Mais tout de même, cela l’intriguait.

« Ma mère ne vous a pas mise au courant de ce qu’elle et mon père ont osés me faire ? Je suis surprise. Je pensais qu’elle vous avait prévenus, de façon à préparer le terrain. C’est tout à fait son genre, d’appréhender mes réactions et de toujours craindre le pire. » soupira-t-elle avec un mépris non dissimulé. Car oui, elle méprisait ses parents. Elle en venait même parfois à les détester. Elle leur en voulait de ne pas l’avoir laissé vivre la vie dont elle avait toujours eu envie, une vie faite d’excès en tout genre, où elle n’aurait rien à faire à part dépenser de l’argent et faire la fête. Elle leur en voulait de ne même pas l’avoir laissé s’installer à New-York. Si enfant, puis adolescente, elle n’avait jamais éprouvé d’attachement à leur égard, et encore moins d’amour et d’affection, à présent elle n’avait plus que de la haine pour eux. Mais ils étaient riches, immensément riches, et généreux. En témoigne la décapotable flambant neuve qui était garée en bas de l’immeuble. C’est d’ailleurs la seule chose que Summer appréciait chez eux : leur argent, et l’héritage que cela représentait. Par moments, il lui tardait que cet argent devienne sien. Et elle n’en éprouverait aucune tristesse ni remords.

« Ils m’ont obligés à faire des études. Vous avez devant vous une étudiante en dernière année de communication et publicité. Mais pour cette année, je travaille sur Lima. J’ai décroché, non sans mal, un poste d’attachée de presse pour Sue Sylvester. Vous savez, la mairesse de la ville. Celle qui fait la pluie et le beau temps ici. Celle qui prend les décisions. » susurra-t-elle avec perfidie, sous-entendant que si elle le voulait, elle n’aurait qu’à parler à Sue, et que celle-ci était en mesure de lui faire quitter la ville. Son regard s’alluma d’une lueur provocatrice, mais elle abandonna presque aussitôt ce masque, et plissa les yeux. « Je voulais aller vivre à New-York, et m’enfoncer dans la débauche et la luxure la plus totale, on m’en a empêché. » murmura-t-elle, comme si elle revivait ce moment où son père lui avait laissé le choix : des études –qu’il payait, bien entendu- ou il lui coupait les vivres. « J’ai fait ce qu’ils attendaient de moi, donc. Et pourtant, je me retrouve quand même à devoir vous supporter. Quelle injustice. » lança-t-elle de façon insolente. Elle haussa les épaules. « Bien, j’ai répondu à votre question, vous savez ce qui m’est arrivé. Et maintenant ? » demanda-t-elle, toujours avec insolence.
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MessageSujet: Re: 01. The return of a consultation.   01. The return of a consultation. EmptySam 17 Déc - 16:27

    Écrire était une chose que Jessica ne cessait de faire, et ça même en dehors de son travail. En effet, son passe-temps favori était d'écrire des nouvelles ou alors des livres. Il y avait quelques années, elle avait justement écrit un livre, qui lui avait rapporté un succès flamboyant ; néanmoins, elle ne se voyait pas écrire des romans toute sa vie, et abandonner ainsi son métier de psychiatre. Elle tenait beaucoup trop à son métier, pour ça. Ce métier qu'elle avait voulut faire depuis qu'elle était jeune, depuis que elle, la jeune femme avait su qu'elle avait le droit à une vie superbe. De plus, les études ne lui avaient pas fait peur ; contrairement à certaines personnes, qui sont très vite réticentes quand ils aperçoivent le nombre d'années d'études qu'il y a faire pour un métier tel que psychiatre. Mais, quand on a un rêve, on ne doit pas le perdre de vue, on doit le saisir mainte fois, et essayer encore et encore si on n'y arrive pas. C'est exactement ce que se disait Jessica, jamais elle ne perdait cette objectif de vue. Puis, elle avait eu aussi la chance d'hériter d'un sens de l'observation. Tout lui était donc, destiné pour qu'elle devienne psychiatre. Alors, quand il y avait certains patients ou certaines personnes, qui lui demandaient pourquoi est-ce qu'elle ne continuait pas à écrire des livres, pour ainsi en faire son métier ; elle leur répondait qu'elle n'était pas destiné à ça, que même si elle remporté beaucoup d'argent grâce à ses livres, et bien elle ne se voyait pas faire sa toute sa vie. Alors, que psychiatre, oui, la jeune femme se voyait bien faire sa toute son existence, jusqu'à ce qu'elle devienne sourde, et qu'elle ne puisse plus écrire et parler. Ce ne fut donc pas étonnant, qu'elle eut un petit sourire quand Summer lui répliqua qu'elle, elle ne devait pas avoir grand-chose à raconter, étant donné qu'elle était toujours dans le même bureau, occupant toujours le même métier. N'importe qui aurait prit cela comme une remarque tout bonnement désagréable, insolent. Sauf Jessica. Oui, car elle connaissait sa patiente, elle se doutait bien que celle-ci n'allait pas se comporter tel un ange avec elle ; d'ailleurs, elle savait bien que Summer n'était pas du tout un ange, elle savait que c'était exactement tout le contraire. Puis, ça se voyait. Clairement. Après, avoir écrit quelques remarques personnelles sur son calepin, la psychiatre releva la tête pour ainsi observer sa patiente. C'était fou comme elle trouvait que sa patiente Summer, n'avait pas grandement changé. Mise à par la tenue, et l'attitude que celle-ci adoptait. Elle pouvait aussi percevoir que celle-ci semblait avoir un peu mûrit ; ce qui était une excellente chose. Par contre, la jeune brune, ne semblait pas avoir perdu son tempérament exécrable et son ton insolent. Mais, cela ne dérangeait pas Jessica, puis, au fond ça leur faisait peut-être plaisir à toutes les deux de se retrouver. Il n'y avait qu'à entendre la façon dont Summer répondit à Jessica, quand celle-ci lui proposa de parler un peu d'elle ; en effet, la patiente lui répondit clairement et sèchement qu'elle n'avait pas envie de parler d'elle. Ce genre d'attitudes était fréquentes ; beaucoup de patients ne voulaient pas parler d'eux, jugeant que cela ne regardait personne à part eux. Bien que Summer, était un cas un peu diffèrent, c'était presque la même chose, hormis le fait qu'elle et la psychiatre avaient déjà eu affaire l'une à l'autre, et savait donc l'une comme l'autre, de quoi était capable celle qui était en face de l'autre. Ce n'était point étonnant. Point du tout. Cette réflexion faite dans son esprit, Jessica décida de l'inscrire sur son calepin, sachant très bien que sa patiente devait être en train de l'observer, en se posant maintes questions qui allaient être vide de réponse.

    Un silence s'était d'ailleurs immiscé dans la pièce, ce qui était presque habituel dans chaque rendez-vous. Puis, la jeune brune rompit le silence. Elle se mit à dire avec un mépris non dissimulé, qu'elle était surprise que sa mère ne l'est pas mise au courant de ce qu'elle et son père avaient osés lui faire ; elle pensait qu'ils l'avait prévenu, ce qui d'ailleurs était tout à fait le genre de sa mère a appréhender ses réactions et de craindre que le pire va arriver. Jessica regarda Summer, le visage neutre. Elle n'avait pas pensé que sa patiente allait lui poser ce genre de question, qui n'était pas vraiment une question très importante d'ailleurs. Mais, elle pouvait percevoir que la jeune fille ne semblait pas avoir de bonnes relations avec ses parents, que de la façon dont elle parlait d'eux, il semblait y avoir un climat assez froid entre eux.
    « Non, ta mère ne m'a pas mise au courant de ce qu'ils ont osés te faire. Mais, peut-être a t-elle pensé, que c'était mieux si c'était toi qui m'en parlait. » Alors, que la psychiatre s'attendait presque à une petite réticente de la part de sa patiente, pour oser dire ce que ses parents lui ont fait ; celle-ci n'attendit pas longtemps pour lui dire de quoi il était question. Les parents de Summer avaient forcés leur fille à faire des études, à présent elle était donc étudiante en dernière année de communication et publicité ; sa dernière année se faisait à Lima, et elle avait eu la chance de décrocher un poste d'attachée de presse pour Sue Sylvester, qui n'était autre que la mairesse de la ville, celle-ci qui avait le pouvoir sur exactement tout. Jessica haussa un sourcil, quand elle entendit cela ; non pas qu'elle redoutait vraiment Sue Sylvester, mais elle redoutait quand même de perdre son travail à cause de celle-ci, ce qui était une chose qui pouvait peut-être arrivait ; du moins, elle ne l’espérait pas. Les yeux de la patiente se plissèrent, avant qu'elle ne continue de dire, qu'elle avait bien voulut s'enfoncer dans la débauche et la luxure la plus totale, à New York, mais, on lui avait empêché de faire cela. Chaque paroles qui étaient dites, la psychiatre l'inscrivait, pour ainsi mieux s'y retrouver, pour ainsi comprendre et aider la nouvelle Summer qu'elle avait en face d'elle. Celle-ci continua de parler, cette fois-ci en disant qu'elle avait fait tout ce que ses parents attendaient d'elle ; mais qu'elle devait quand même la supporter, une nouvelle fois. Cela fut lancé d'un ton insolent, qui aurait très bien pu surprendre Jessica, pourtant elle ne lui répondit rien. Elle finit en lui disant qu'à présent elle avait répondu à sa question, en lui disant ce qu'il lui était arrivé. La jeune femme mit une mèche derrière son oreille, avant de reposer ses yeux sur Summer, ne la lâchant pas du regard. « Et pourquoi as-tu voulus t'enfoncer dans la débauche et la luxure quand tu étais à New-York ? Ne penses-tu pas que ce que tes parents ont osés te faire, est quelque chose qu'ils ont fait pour toi ? Pour ton avenir ?  Que tu devrais les remercier, étant donné que c'est un peu grâce à eux si tu travailles à présent au côté de Sue Sylvester ? » demanda t-elle avec sérieux. Elle savait que ce florilèges de questions allaient mal être pris par sa patiente ; mais c'était le seul moyen d'avancer. « Tu penses vraiment que c'est une aussi mauvaise chose de te retrouver une nouvelle fois face à moi ? Ne penses tu pas que c'est peut-être à cause du tempérament que tu as, qu'une nouvelle fois tu dois me supporter, comme tu dis ? » C'était toujours avec un étrange ton calme, serein, doux et sérieux que Jessica réussissait à poser ce genre de questions. Il n'y avait pas un seul instant où elle sentait qu'elle explosait face à l'insolence d'un patient tel que Summer. Non. En fait, elle essayait toujours que ce soit le patient lui-même qui explose au bout d'un moment, pour qu'il se libère enfin, pour que ses limites soient franchises. Les yeux rivés vers la porte, puis ensuite sur sa patiente, la psychiatre eut un petit sourire qui n'avait pas du se voir, avant de s'exclamer. « Et maintenant, tu préférerais que je te laisse partir ou que je décide de te garder, et d'essayer à ce que tu te confies un peu à moi, afin d'éviter un climat tendu ? » Bien entendu, cette question, n'en était pas vraiment une. On aurait pu croire, que la jeune femme laissait le choix à la jeune fille de partir ou soit de rester, et que Summer allait choisir le premier choix ; mais, ce n'était pas le cas. C'était une illusion. Carrément. Purement.

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