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 02. Glasses avoid the falls.

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MessageSujet: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptySam 10 Mar - 20:07

Marchant tranquillement dans la rue, Evangeline ne faisait pas attention au soleil qui descendait de plus en plus bas dans le ciel. Trop occupée à aller dans les magasins, elle ne prenait pas conscience de l'heure qui pouvait être. Toute la journée, elle avait regarder l'heure, se demandant quand sa journée de cours allait se terminer. Étant étudiante en lettres, elle n'avait eu cours que l'après-midi. Le matin elle avait pu profiter de sa matinée de libre pour pouvoir s'occuper de la maison, et montrer ainsi à sa grand-mère – avec qui elle partageait sa maison – qu'elle pouvait parfaitement s'occuper d'une maison sans l'aide de personne. Ce qui n'étonnait guère sa grand-mère. Lorsque était venue l'heure d'aller en à la fac, la jeune femme n'avait pas prit longtemps pour se décider à prendre sa voiture et se rendre ainsi en cours. Pendant trois heures, elle avait écouté silencieusement et attentivement ce que ses profs pouvaient lui enseigner. Aucun signe d'impatience, ni de fatigue n'était apparu sur son visage. En cette troisième année de fac de lettres, Evangeline avait décidé de s'accrocher, voulant réussir haut la main son année. Elle se doutait qu'elle allait devoir se dépasser à chaque examens et qu'elle allait devoir en plus essayer de gérer le centre équestre parfaitement bien. Elle s'en sentait capable ; pas une seule minute, pas une seule journée, elle se disait que peut-être avoir à gérer autant de choses était trop difficile pour une jeune femme âgée de seulement vingt et un ans comme elle. Bien évidemment quelquefois elle s'accordait des moments de répits, des moments de folies, profitant de sa jeunesse. Eve n'était pas une fanatique des fêtes, ni des soirées où de multitudes de jeunes n'y vont que pour faire de multiples bêtises. Justement, après les cours, elle avait décidé de se rendre dans le centre-ville de Lima pour aller faire quelques boutiques. N'ayant aucune idée de l'heure à laquelle les commerçants décidaient de fermer, elle prenait tout son temps. Chaque vitrine de magasin, chaque paire de chaussure, chaque objet susceptible de lui plaire n'échappait pas aux yeux bleus-gris de la jeune brune. Elle avait tout son temps, rien ne la pressait ; alors c'était avec un sourire ravi qu'elle rentrait dans les magasins afin de savoir si quelque chose pouvait lui plaire. Même si cela faisait déjà une bonne vingtaines de minutes qu'elle était dans le centre-ville, Evangeline n'avait encore rien acheté. N'étant pas une acheteuse compulsive, ni une accro du shopping, elle profitait seulement de sa virée au centre-ville pour passer du temps et ainsi être au calme. Seule. Sans personne pour lui dire qu'il fallait qu'elle prenne telle ou telle chose, ou alors qu'il fallait peut-être qu'ils se dépêchent si ils voulaient aller voir dans ce magasin. Cela aurait été beaucoup trop exaspérant pour la jeune femme, qui n'était pas quelqu'un de très patient et qui n'aimait pas beaucoup que l'on décide à place. Étant quelqu'un de responsable, elle arrivait souvent à se débrouiller seule et c'était donc en partie pour cela qu'elle appréciait de faire les magasins sans l'aide de personnes.

La lumière du soleil commençait à se faire rare, et les lumières du centre-ville ne tardèrent pas à s'allumer. Voyant que le centre-ville se vider petit à petit, Evangeline décida de rester un peu plus longtemps qu'elle ne l'avait prévu. Les commerçants étaient toujours ravie lorsqu'ils voyaient une nouvelle cliente arriver dans leur magasins, et très peu de magasins n'était pas encore prêt à fermer. Alors, cela laissait le temps nécessaire à la jeune femme pour regarder bien attentivement dans certains magasins et pour ainsi peut-être trouver son bonheur. Après avoir chercher pendant quelques instants dans une boutique de vêtement, elle trouva une écharpe qui lui plaisait énormément. Remarquant que le prix n'était pas élevé, elle ne prit pas longtemps avant de se décider à l'acheter. Enfin, elle venait de faire du shopping dans les règles de l'art. Bien qu'elle n'avait pas prévu de s'acheter la moindre chose, cela était ce que l'on pouvait appeler un coup du hasard. Rare était les coups de cœurs pour les vêtements ou pour un objet de décoration. C'était même extrêmement rare. Evangeline savait qu'elle n'avait pas besoin de s'encombrer d'objet dont elle n'allait pas se servir, alors que dans la maison de sa grand-mère il y avait déjà assez d'objets comme cela. Il fallait même qu'un jour elle ne lui parle d'un éventuel vide-grenier à faire, sinon lorsque celle-ci irait en maison de retraite, alors l'étudiante allait devoir vider et trier toutes les affaires toute seule. Rien qu'en pensant à cette idée, cela ne l'enchantait guère.

Enfin, depuis qu'elle était arrivée dans le centre-ville, Eve décida de regarder sa montre afin de vérifier l'heure. Alors qu'elle pensait qu'il n'était que dix-neuf heures et demie, elle fut surprise lorsqu'elle vit qu'il était déjà vingt heures. Le shopping et le fait qu'elle s'était arrêté à presque chaque magasin, lui avait prit plus de temps qu'elle ne l'avait pensé. La nuit qui était déjà tombée sur la ville de Lima avait dû l'avertir, mais n'étant pas pressé, elle avait décidé que ce n'était pas quelque chose de très dramatique. A la mi-Octobre, il n'était guère étonnant à ce que la nuit tombe très tôt sur les villes, ce qui était certainement dû à l'approche de l'hiver. Se disant qu'il ne fallait peut-être pas qu'elle passe tout sa fin de soirée dans le cœur de Lima, l'étudiante décida d’accélérer le pas afin de se rendre plus rapidement au parking où était garer sa voiture. C'était donc avec un pas vif et décidé que Evangeline arpentait à présent le bitume de Lima. Là où elle marchait, la luminosité n'était pas présente, lui laissant ainsi peu de visibilité dans la noirceur qui tombait de plus en plus sur le centre-ville. Malheureusement, l'étudiante n'était pas doté de yeux capable de percevoir dans la nuit sombre comme pouvait avoir les félins ; c'était donc avec comme seul arme son courage et ses autres sens qu'elle se promenait dans la rue. Toute personne saine d'esprit ou alors craintive aurait peur de se promener dans un centre-ville tel que celui de Lima, dès que la nuit pouvait être tomber. Seulement, elle, Evangeline, elle n'avait pas peur. Elle n'avait jamais rencontré aucun danger depuis qu'elle était venue vivre à Lima et elle se doutait que cela n'allait pas ce passer maintenant. Cela aurait été insensé. Le seul soucis qu'elle n'avait pas relevé était sa maladresse. La très forte absence de lumière à l'endroit où elle se promenait, était un peu un soucis pour une personne comme elle qui n'était pas du tout agile. Si il y avait le moindre trou, le moindre poteau ou arbre en face d'elle, alors il y avait de fortes chance pour qu'elle se le prenne. Toutefois, elle faisait confiance à son instinct et se dépêchait à chaque fois un peu plus afin que le centre-ville ne soit pas totalement sombre.

Alors que son pas était encore plus décidé qu'il y a quelques minutes, l'étudiante chuta sur le sol. N'ayant pas été préparé à cette chute, elle n'eut pas le temps de se protéger le visage, ni de pousser le moindre cri. Clignant des yeux, elle regarda autour d'elle afin de vérifier si quelqu'un venait de la faire chuter ou si une éventuelle personne regardait la scène en se tordant de rire. Ne voyant personne, elle mit ses mains sur le sol afin de se relever plus facilement. Puis, elle vit une main tendue devant elle. Sans réfléchir, elle attrapa cette main inconnue et se releva sans trop de difficultés. Passant une main sur son visage, ses doigts vérifièrent presque instinctivement si son sac de shopping et son sac à main étaient toujours agrippés à elle. Et effectivement ils y étaient toujours. Enfin, ses yeux se posèrent sur la personne qui l'avait aidé à se relever. Quelques secondes passèrent tandis qu'elle la regardait dans la pénombre, vérifiant si elle connaissait cette personne ou non. Un sourire se dessina sur son visage. « Que suis-je bête, je ne t'ai même pas remercier de m'avoir aidé à me relever. Alors, merci. » Elle resta un instant immobile, essayant de deviner qui pouvait être la jeune fille brune. Alors, qu'elle tapa du pied sans raison apparente, elle sentit une légère douleur à sa pied gauche. Levant le pied pour regarder si sa chaussure avait un problème, elle remarqua qu'en effet il y avait un problème. Le talon de son escarpin venait de se casser. Elle avait l'air maligne à présent avec une chaussure plus grande que l'autre. Poussant un soupir, Evangeline prit son escarpin noir dans sa main, afin de vérifier l'ampleur du dégât. « Il ne manquait plus que ça ! Maladroite comme je suis j'ai réussi à casser la seule paire de chaussure que j'avais. Et bien évidemment je n'ai même pas pensé à acheter une paire de chaussure. » En disant ses paroles, la jeune femme disait cela plus pour elle même que pour la brunette qui était juste en face d'elle. Ses yeux étaient posés sur son escarpin, et Eve ne put s'empêcher de se dire à quel point elle avait adoré ses chaussures, bien que cela n'était guère le moment.


Dernière édition par Evangeline Adams le Mar 27 Mar - 20:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptyLun 19 Mar - 23:02

On pouvait dire que Peyton ne chaumait pas depuis son retour à Lima. Elle avait réussi a trouver un travail de médecin généraliste ou plutôt d'infirmière au lycée de McKinley, lycée qu'elle avait elle même fréquenté lorsqu'elle était encore dans le cursus scolaire secondaire. Elle ne gardait pas particulièrement de mauvais souvenirs de McKinley, mais pas non plus de très bons. Peyton était une élève plutôt régulière et assez effacée. Elle n'avait jamais fait de vagues en cours, les professeurs n'avaient jamais eu à se plaindre d'elle. Elle avait participé à quelques soirées mais était toujours restée en retrait à regarder plutot qu'à jouer au « bière-pong ». Elle n'avait pas vraiment envie de finir éclatée à vomir ses trippes alors qu'elle avait un examen le lendemain. Oui, Peyton était plutôt studieuse. Elle voulait faire médecine alors il lui fallait que des bonnes notes. D'ailleurs elle était si perdue dans les études qu'elle n'avait pas fait vraiment attention aux garçons. Enfin, si. Mais elle n'avait fait aucun effort pour aller vers eux. Et pourtant elle en avait souvent rêvé, mais bon. Chaque rêve à son prix right? Au départ, Peyton cherchait à trouver son stage à Los Angeles - où elle avait fait toutes ses études de médecine - mais les postes étant tous pris et ayant une envie subitte de rentrer à Lima, elle chercha et tomba sur l'annonce de McKinley. Retourner au lycée ne l'enchantait pas énormément mais pourquoi pas après tout. Etre de l'autre côté des bureaux pouvait peut être être amusant. Et puis, avec un peu de chance, elle arriverait à aider une ou deux personnes. Elle savait combien certains élèves étaient perdus. Elle avait eu des camarades de classe à qui elle n'avait jamais parlé et qui semblaient tout le temps triste. Elle aurait bien aimé faire quelque chose à l'époque mais bon, qu'est-ce qu'une élève pouvait vraiment faire ? Elle était bien trop timide pour faire le premier pas. Si on lui avait imposé par contre... S'aurait été différent.

Le seul problème avec son job à McKinley, c'était qu'elle n'était pas payée suffisament pour payer son loyer et rembourser son emprunt ééééénorme qu'elle avait du faire pour étudier médecine. Le système américain était un peu différent de celui européen, et en particulier du francais, si l'on prenait la médecine (remarque, le reste aussi est bien différent). Une année à elle toute seule coutait presque un rein. Alors imaginez les huit ans nécessaire pour obtenir un diplôme ? Le job en lui même après les études peinait à rembourser l'emprunt même après dix ans... Pour étudier longtemps aux Etats-Unis, il fallait être riche. Dommage, Peyton et sa famille ne l'était pas vraiment. Ils avaient un peu d'argent, mais pas suffisament pour ne pas avoir fait d'emprunt. De ce fait, la jeune brunette avait du trouver un deuxième travail sur son temps libre. Le seul poste dans le secteur médical qu'elle ait trouvé était dans une petite boutique d'optique en tant que vendeuse. Elle avait eu une formation afin de pouvoir faire des examens aux clients pour s'assurer de leur vue et de ne pas leur vendre n'importe quoi, puis elle avait été mise en tant que vendeuse dans la boutique. Elle travaillait le soir et le week end. Tous les week end et tous les soirs. Heureusement que le dimanche la boutique fermait un peu plus tôt.

Peyton était courageuse. Elle ne se plaignait que rarement de la charge de travail qui lui tombait sur les épaules. Elle l'avait cherché après tout. C'était de sa faute si elle n'avait pas choisi une voie facile. Certes, l'optique n'était pas ce qu'elle voulait faire. Elle voulait être nutritionniste - selon elle, c'était un métier qui avait de grandes promesses en amérique connaissant le taux d'obésité inquiétant qu'il y avait et qui ne cessait de croitre. Mais elle devrait attendre pour ça. Il fallait d'abord qu'elle termine l'année en vie et haut la main sans rature.

Ce jour là, la jeune femme s'était enuyée à mort au lycée. A croire que la grippe ne touchait pas la ville en ce moment ou que personne ne voulait sécher les cours en prétexant une maladie x ou y qui n'existait pas ou alors qu'ils avaient lu dans un journal mais dont il ne connaissait absolument pas les symptômes. Elle avait tué le temps à discuter avec une collègue surveillante qui visiblement s'ennuyait aussi. C'était sympa d'avoir quelqu'un avec qui parler qui l'introduisait au lycée qu'elle avait quitté pendant un long moment. Elle rattrapait un peu le temps perdu en écoutant les ragots du campus. Une fois son service terminé, elle n'avait pas eu le temps de rentrer chez elle et était partie directement à la boutique. Elle était seule à faire la garde ce soir là. On ne pouvait pas dire que la soirée fut meilleure que la journée. Pas un client n'était entré dans la boutique. Mais où étaient-ils tous passés ?? Ils s'étaient donnés le mot en fait sans aucun doute ! Ils testaient ses nerfs n'est-ce pas ? Attendant seule, elle s'était amusée à essayer les lunettes en imaginant quelle paire lui irait le mieux. Après une heure d'essayage, elle s'était décidée sur une paire de carrées Ray Ban. C'est alors qu'elle s'était rendue compte que vingt-heures étaient arrivées et qu'il était temps de fermer boutique - enfin !

Se précipitant d'un pas vif vers le bureau pour commencer à ranger, c'est alors qu'elle entendit un bruit de personne qui tombe. Se hissant sur ses pointes de pieds pour regarder à travers la baie vitrée au sol, elle vit une silhouette dans la pénombre, étalée par terre. Manquant de perdre l'équilibre et de tomber à son tour, Peyton se dirigea hors de magasin pour tendre la main à la personne au sol afin de l'aider à se relever. « Ca va, tu n'as rien ? ». La jeune femme qu'elle venait d'aider lui semblait aussi jeune qu'elle - pas la peine de vouvoyer du coup. Pey' esquissa un sourire en remettant ses cheveux en place lorsqu'Eve la remercia. « Il n'y a pas de mal. Enfin, pour moi en tout cas. T'aurais pu te faire mal. Enfin je n'ai pas vraiment vu ce qu'il s'était passé mais... ». Elle s'imagina alors la scène d'Eve en train de tomber. Mais non, mauvaise idée. Elle se mordit la lèvre intérieure pour ne pas rire. Ce n'était pas drole après tout right? Malheureusement, elle ne put retenir son rire plus longtemps à la remarque de la jeune fille sur son talon. « C'est toujours dans ces conditions que ça arrive. Comme quoi il faut toujours avoir une paire de ballerines en rechange dans son sac. ». Peyton opina du chef d'un air bien convaincue avant d'étaler un peu toute la science qu'elle n'avait pas pu étaler lors de sa journée très peu productive niveau boulot. « Maladroite tu dis ? Tu sais que bien souvent, la maladroitesse vient d'une vue défaillante. Peut être que tes lentilles ne sont pas efficaces. » Elle avait bien vu qu'Eve ne portait pas de lunettes... Peut être avait-elle des lentilles ?
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MessageSujet: Re: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptyMer 21 Mar - 20:58

S'il y avait bien une chose qui qualifiait amplement Evangeline, c'était sa maladresse. Depuis toute petite, elle ne faisait jamais attention là où elle mettait les pieds, et elle était toujours la première à faire des gaffes. Toutefois, avec l'âge sa maladresse s'était petit à petit estompé. Il était rare que la jeune femme devienne très maladroite. Quelquefois, cela était plus accordé au fait qu'elle n'avait pas de chance. Et justement aujourd'hui c'était le cas. Comme quoi elle ne faisait pas partie des gens les plus chanceux au monde. Tomber en pleine nuit, en plein dans un centre-ville, sur le bitume, casser le talon d'une de ses chaussures ; ce n'était pas vraiment une chance. Il pouvait y avoir bien pire. Comme le fait qu'elle aurait pu casser les deux talons de ses chaussures, s'être cassé le nez, ou alors être tombé face à une personne inconnue et désagréable. Fort heureusement, ce n'était pas le cas et la jeune femme pouvait donc se réjouir du peu de chance qu'elle avait. Lorsqu'elle s'était retrouvée sur le bitume, la première chose que Evangeline avait faite, avait été d'essayer de mettre les mains en avant afin de ne pas se casser le moindre membre. Pas le moindre cri, pas le temps de se protéger le nez, la bouche, les yeux. Elle passa sa main sur son visage, afin de percevoir si elle avait la quelconque égratignure. Elle ne ressentait rien, et vu qu'aucun miroir ne se dressait sur elle, la jeune femme ne pouvait pas voir si elle n'avait véritablement rien. Cependant, il fallait qu'elle prenne conscience qu'elle avait eu plus de peur que de mal. Qu'importe si elle avait la moindre égratignure sur un de ses genoux ; cela n'était pas quelque chose de très grave. Elle avait connu pire dans sa petite vie et connaîtrait peut-être encore plus pire. C'est avec ses pensées en tête et un soulagement remarquable sur son visage, que Evangeline était passé à l'état de son talon de chaussure tout en parlant avec l'inconnue qui l'avait aidé.

Bien que ce n'était pas ses chaussures préférées, l'étudiante était quand même attachée à ses escarpins noirs. Elle n'aurait jamais pensé qu'un jour, le talon lui ferait défaut au point de lui faire, faire une chute dans le pénombre. Elle ne savait pas comment le talon avait pu se casser, et une partie d'elle était un peu attristée au point de s'en séparer. Ce n'était pas des chaussures de luxe, pas des chaussures qu'elle avait payé au prix fort ; mais c'était des chaussures qu'il lui avait plu la première fois qu'elle les avaient vu à la vitrine de la boutique. Loin d'être une star américaine, elle ne collectionnait pas les chaussures et n'en avait donc pas une buanderie complète. Ses chaussures se comptaient par vingtaine et cela lui suffisait amplement.

Poussa un petit soupir, Evangeline se rendit compte qu'elle allait devoir se mettre pied nus pour pouvoir se rendre jusqu'à sa voiture. Ou alors elle allait être désagréablement déséquilibrée, et elle aurait l'allure d'une personne boiteuse – ce qui bien évidemment elle ne voulait pas. Sans se préoccuper de la jeune brune qui l'avait aidée, elle resta quelques instants avec son escarpin dans sa main afin de réfléchir à une éventuelle possibilité de remplacement. Bien entendu, aucune possibilité ne lui traversa l'esprit et elle dût se rendre à l'évidence qu'elle allait devoir se débrouiller d'une autre manière. Ce n'est que lorsque l'inconnue lui dit qu'il fallait toujours avoir une paire de ballerines dans son sac que l'étudiante arrêta de penser à son problème afin de se concentrer sur la jeune femme qui l'avait aidé. Elle se doutait que celle-ci avait du la voir tomber, sinon elle ne serait pas venue l'aider à se relever. Ce genre de scène faisait souvent rire et Eve' n'aurait trouvé aucun mal à ce que la jeune femme rigole devant elle. Puis, elle aimait bien faire rire les gens au lieu de les faire pleurer, alors cela n'était pas ce qu'il y avait de plus dérangeant. « Je viens de me rendre compte de la chance que j'avais de ne pas m'être pas fait plus mal que ça. Mais apparemment mon talon lui, n'est pas très chanceux. » Elle marqua un temps de pause, son escarpin noir toujours à la main. « Cela me servira de leçon. Maintenant je tâcherais à avoir toujours une paire de chaussures en rechanges dans mon sac. » Limite, elle se haïssait elle même de ne pas y avoir pensé plus tôt. Mais, comme quoi il fallait qu'elle soit confronté au problème pour l'éviter. La jeune femme se promettait elle même de toujours avoir d'autres chaussures à sa portée, et qu'à présent elle ferait beaucoup plus attention aux endroits où elle marchait.

Avec le peu de lumière produit par les quelques lampadaires qu'il y avait dans cette partie du centre ville, Evangeline n'arrivait pas véritablement à voir correctement la personne qui était devant elle. La seule chose qu'elle savait – et donc elle était certaine – était que c'était une femme et qu'elle devait sûrement avoir le même âge qu'elle. Ce qui confirmait ses propos était le fait que celle-ci n'était pas vraiment plus grande qu'elle et qu'elle l'avait tutoyer. Loin d'être irrespectueuse envers les gens, Eve' l'avait tutoyé seulement sous le coup du choc, sur le moment. Mais, cela ne la dérangeait pas plus que cela que quelqu'un qu'elle ne connaissait pas la tutoie. Elle ne faisait pas partie des personnes aigries et issues de familles nobles pour vouvoyer chaque personne qu'elle côtoyait ou rencontrait. D'ailleurs, cela ne la correspondait. Bien qu'elle n'était pas quelqu'un de grandement sociable – mais, elle n'était pas non plus associable – elle avait souvent cette facilité à tutoyer les gens. Cela sonnait mieux quand ça sortait de sa bouche et elle trouvait que cela faisait plus jeune.

La jeune fille brune se mit une nouvelle fois à parler et cette-fois ci Evangeline l'entendit dire que la maladresse était dû à une vue défaillante et que peut-être ses lentilles n'étaient pas efficaces. Face à ses paroles, l'étudiante étouffa un rire. Elle n'avait jamais rien entendu de tel et se demanda bien qui pouvait être cette personne pour lui dire cela. A première vue, à cause de ses paroles, l'inconnue avait l'air de quelqu'un qui s'y connaissait dans le domaine de la vue et c'était peut-être pour cela qu'elle ne s'était pas gêner pour dire cela à la jeune femme. Après un court silences de quelques secondes, la jeune femme décida de remettre sa chaussure à son pied – s'étant enfin rendu compte que de toute évidence elle allait devoir faire avec. « A vrai dire je ne porte pas de lentilles, ni de lunettes. Et je n'ai pas non plus une vue défaillante comme tu dis. » Ses yeux se posèrent sur la jeune brune. Il était très difficile pour elle de percevoir les traits, l'expression du visage de l'inconnue, comme-ci les lumières que diffusaient les lampadaires ne servaient à rien. Strictement à rien. Se mordant la lèvre supérieure, plissant légèrement les yeux, Evangeline finit par s'exclamer à nouveau. « J'ai toujours été maladroite depuis que je suis toute petite. Je ne vois donc pas pourquoi cette chute serait la révélation d'un problème de vue. » Le ton de ses paroles étaient calmes, serein ; une légère froideur se faisait entendre, mais cela sonnait légèrement. Elle était souvent froide avec les personnes qu'elle ne connaissait pas et le fait qu'elle soit de quelqu'un d'un peu introvertie ressentait quelquefois face à des personnes inconnus à ses yeux. Seulement, son imprévisibilité était toujours beaucoup plus importante. Puis, ce soir, face à ce qu'il lui était arrivée, cela ne la dérangeait pas vraiment de faire une nouvelle connaissance. La discussion pouvait, certes, était quelque peu inattendue mais la jeune femme n'était pas contre, et en rigolait même intérieurement. « Peut-être que ça va paraître un peu indiscret de ma part, ou alors peut-être pas, mais tu t'appelles comment ? » C'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle sache comment cette personne se nommait et qu'elle puisse ainsi savoir si celle-ci était entièrement inconnue à ses yeux. Elle n'avait pour le moment aucune idée de qui cela pouvait être et si cette personne était une opticienne – comme elle avait l'air de l'être – ou alors simplement une personne qui était très agréable. Bien qu'elle penchait plus pour le premier cas, l'étudiante ne voulait pas faire de conclusions hâtives et ne voulait donc pas juger sans connaître, ou dire quelqu'un qui serait fallacieux. Toutefois, elle ne put s'empêcher de rajouter quelque chose – tellement la patience était selon elle quelque chose qu'elle ne pouvait pas avoir. « Par rapport à ce que tu as dit tout à l'heure, tu es sérieuse ? Enfin, je veux dire pourquoi tu as dis cela ? Tu es connaisseuse en lunettes ? » Un temps s'écoula. « Attends, laisse moi deviner. Ne me dis pas que tu es opticienne ? » Elle aurait pu laisser la jeune fille brune lui dire par elle même, mais étant quelqu'un qui n'aimait pas beaucoup attendre et qui ne pouvait s'empêcher de connaître encore plus les personnes qu'elle rencontrait, Evangeline avait décidé de savoir si ses convictions, ses pensées étaient vraies. Passant la main dans ses cheveux marrons bruns, elle attendit la réponse de jeune femme comme-ci cela était quelque chose qui avait une importance grandiose.
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MessageSujet: Re: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptyLun 9 Avr - 19:47

Peyton fronça le nez en constatant l'état des chaussures de la demoiselle qui venait de tomber. Mhmm ça allait devoir aller chez le cordonier ça. Enfin, elle pensait ça mais jamais Peyton n'avait ammené une paire de chaussures à réparer. Elle avait un sac rempli de chaussures avec les talons à côté mais elle n'avait jamais trouvé le courage - ne pas mentir en disant pas le temps parce que c'était faux - de se déplacer pour les réparer. Et puis maintenant, il fallait être honnête... Si elle amenait son sac, ça lui couterait les yeux de la tête ! Elle se demandait parfois en ouvrant son placard et en voyant le sac si elle ne ferait pas mieux d'apprendre comment on répare des talons. Parmis toutes ces chaussures, il y en avait certaines qu'elle adorait particulièrement et à chaque fois qu'elle voulait les mettre, elle se souvenait qu'elle ne pouvait pas. « Oui heureusement que tu n'as rien. ». Peyton avisa le pied d'Evangeline en se demandant la taille de pointure qu'elle faisait. Mmm. Oui ça pouvait peut être le faire ! Peyton esquissa un sourire avant d'annoncer: « Tu chausses du combien ? Peut être que j'ai une paire de chaussure qui t'irais dans le magasin. ». Elle désigna l'enseigne d'optique qui était derrière elles. Peyton était très prévenante. Elle avait pour habitude de changer de chaussures pour le voyage entre le lycée et le magasin. Bien souvent elle devait courrir alors les talons n'étaient pas vraiment indiqués. Elle avait alors décidé de laisser une paire de chaussures en plus dans l'arrière boutique - au cas où. De plus ! Cela pouvait se révéler pratique si elle sortait après le boulot - bon pas qu'elle ne le fasse souvent mais quand même.

Oups. Peyton devait avoir fait une bourde - pour changer - lorsqu'elle entendit Eve' lui dire qu'elle n'avait pas de problème de vue. Cependant, il était commun que ceux qui avaient besoin de lunettes soient réfractères rien qu'à l'idée d'en parler. Le suite de la conversation sur sa maladraisse confirma l'idée de la bourde. Peyton ne savait pas trop s'il fallait rire ou pas vu le ton plus ou moins sérieux d'Ev' qui ne semblait pas plaisanter. Elle se contenta de sourire légèrement d'un air désolée. « Oh. Je suis désolée alors. J'ai l'habitude que ce genre de comportement soit lié à la vue.. Parfois la maladresse est associée avec ça aussi. » Elle n'insista pas plus, la fin de sa phrase se faisant légèrement plus silencieuse d'ailleurs.

Pour ce que la miss pouvait dicerner, elle ne voyait que la silhouette d'Evangeline. Ayant très mauvaise mémoire, elle doutait de la connaitre, déjà, elle ne reconnaissait pas sa voix. S'aurait été la seule chose qu'elle aurait pu reconnaitre pour le moment de toute façon. « Peyton... Peyton Sloane. Et toi ? Si je puis demander ? » Peyton avait pour habitude de parler d'une manière un peu plus soutenue dans les situations où elle n'était pas tout à fait à l'aise. Elle pensait que ça détendait un peu l'atmosphère. Bon certes, souvent les gens la regardaient bizarrement, mais parfois ça marchait alors.

Peyton se mit à rire franchement lorsqu'Ev' tenta de deviner son métier. Ouhhlà. Si elle cherchait un job job, elle risquait de chercher longtemps. Parce que techniquement, elle était encore étudiante qui avait juste un job à côté de son stage de fin d'études. Réajustant sa blouse de travail Pey' se reprit en répondant. « Pourquoi ?? tu es intéressée par des lunettes quand même ? Tu sais on en a des très tandance dans la boutique. Ou même des lentilles, on y verra que du feu ! ». Elle sourit avant de continuer. « Mmmm on peut dire ça oui. En fait je travaille dans la boutique d'optique le soir pour arrondir les fins de mois si tu veux. Mais en fait je suis étudiante encore... En médecine. ». Elle fit une pause avant d'ajouter parce qu'elle venait de se rendre compte qu'étudiante en médecine pouvait mener à opticienne: « Enfin, je ne fais pas de la médecine pour être opticienne, je vise plutôt la nutrition... Mais un job dans la nutrition avant d'avoir fini les études... Ca ne se trouve pas vraiment facilement alors... ». Peyton s'arrêta de parler, se rendant compte encore une fois qu'elle venait de raconter sa vie à une parfaite étrangère. Elle secoua la tête en la prenant dans ses mains. « Je suis désolée... De raconter comme ça ma vie. » Ev' devait s'en ficher complètement mais bon.
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MessageSujet: Re: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptySam 21 Avr - 17:38

Après avoir longuement hésité, Evangeline se résigna soudain à enlever sa paire de chaussure, se retrouvant ainsi pieds nus sur le bitume. Le goudron était froid, et il fallait avouer qu'être pieds nus sur un trottoir, un soir, était une sensation assez désagréable. Pourtant, la jeune femme ne lassa rien transparaître. Elle préférait avoir froid aux pieds au lieu de souffrir comme le martyre à cause d'une chaussure cassée. La seule chose qu'elle n'avait pas pensé était que pour conduire, cela allait être sûrement difficile. Pour appuyer sur le frein ou l’accélérateur, elle allait sûrement avoir quelques soucis. Seulement, elle balaya très vite cette pensée pessimiste de son esprit, se disant qu'elle verrait une fois le moment venue. Ce qui n'était pas une meilleure chose. Prenant ses escarpins dans sa main, elle eut un petite sourire lorsqu'elle entendit la jeune inconnue lui demandait sa pointure. « Oh c'est vrai ? Tu aurais ça pour moi ? Je chausses du 39. Si tu as une paire de chaussures à me prêter, alors merci. Je ne sais pas comment je vais pouvoir te remercier. » Les yeux posés sur la jeune femme, Evangeline prenait conscience de la chance qu'elle venait d'avoir rencontrée cette personne. En effet, qui sait, si elle avait rencontrée quelqu'un d'autre, peut-être qu'elle aurait pu se faire attaquer. Ce qui aurait été bien malheureux étant donné que la seule arme qu'elle disposait était une paire de chaussure. Bien que les rues de Lima n'était pas envahies de cambrioleurs ou de gens dangereux, l'étudiante s'était toujours dit qu'il fallait quand même être prudent, car jamais elle ne pouvait être à l'abri d'un de ces dangers. Et ça même si depuis qu'elle habitait à Lima, elle n'avait jamais rencontré le moindre voleur. Toutefois, même si pour le moment elle ne connaissait pas encore la jeune femme, Evangeline se disait que peut-être c'était un ange descendu du ciel pour l'aider dans ce petit accident ou alors simplement une jeune femme dotée d'une agréable sympathie. Étant dans son état normal et étant quelqu'un de réaliste, l'étudiante penchée plus pour la deuxième solution. D'ailleurs, elle qui souvent donner l'impression d'être quelqu'un de froide, ce soir là, elle avait l'impression que pour une fois on allait pas lui reprocher sa froideur, ni sa capacité à être discrète.

Malgré la pénombre de la rue, Ev' réussit quand même à voir un mince sourire se dessiner sur le visage de la jeune femme en face d'elle. Ne cherchant pas à comprendre quelle était la raison de ce soudain sourire, elle se contenta seulement d'écouter la suite des paroles de la jeune femme. Arquant un sourcil à la fin de la phrase de la jeune brune, l'étudiante ne répondit pas, se contentant d'avoir un bref sourire. Même si elle ne voulait pas entièrement l'avouer, il était vrai que la maladresse était un des principaux signes d'une baisse de la vue. Ou alors peut-être aussi simplement d'être tête en l'air, ce qui pouvait sûrement être un peu le cas. Toutefois, la jeune femme avait toujours eu une vue excellente et c'était donc pour cela qu'elle estimait qu'elle n'avait en aucun besoin de lunettes de vue, étant donné qu'elle voyait encore bien net de près et de loin. Ce n'était guère de la mauvaise foi, plutôt une pensée réaliste, quelque chose dont elle était sûre qu'elle avait raison. Si elle avait eu une autre conviction, une autre pensée, alors peut-être que grâce aux paroles de la jeune brune, Evangeline serait allé dès le lendemain chez un ophtalmo afin que celui-ci vérifie sa vue. Sauf qu'il n'y y avait pas de quoi s’inquiéter et c'était donc pour ces raisons là, qu'elle ne ferait rien le lendemain à part à faire attention là où elle marcherait, pour ne pas casser un autre talon d'une autre chaussure.

Lorsque la jeune inconnue lui dit enfin son nom, l'étudiante se rendit compte qu'effectivement elle ne le connaissait pas. Elle n'avait jamais rencontré, jusqu'à ce soir, une personne qui se nommait Peyton Sloane. Effectivement, la jeune femme venait donc de rencontrer une parfaite inconnue avec qui pour le moment elle s'entendait à merveille. Ce qui était donc une bonne chose. « Evangeline Adams. Propriétaire du centre équestre. » Sans aucune raison apparente, la jeune femme avait précisé qu'elle travaillait au centre équestre. Elle avait dit cela, sans prendre le temps d'y réfléchir, alors que c'était sans importance. Seulement, l'étudiante était souvent honnête et imprévisible, il n'était donc pas rare que quelquefois elle s'étonne soi même des paroles qu'elle pouvait prononcer.

Le rire de Peyton se fit entendre, un rire qui sembla lui aller à merveille. C'était un rire franc, un rire non dissimulé ; ce qui fit une nouvelle fois sourire Ev. Cependant, ce fut à son tour de rigoler lorsqu'elle entendit ce que lui dit la jeune femme. Celle-ci lui parlait encore de lunettes, et ne semblait apparemment pas prête à lâcher aussi facilement l'affaire. « Non je ne suis toujours pas intéressée par des lunettes, ni même par des lentilles. Même si elles sont tendances, ça ne m'irait pas, puis ma vue est parfaite alors bon. » Essayant de prendre un ton sérieux, les paroles de Evangeline ne semblaient pas très convaincantes. Mais, même si elle décidait de se prendre au jeu, elle se disait que cela ne serait pas drôle, alors que là il fallait avouer que c'était assez comique comme situation. Son rire vint interrompre le sérieux dont elle essayait de faire preuve. Enfin, elle arrêta de rigoler, pour reprendre une attitude beaucoup plus posée. « J'ai de la chance alors, si jamais je m'étais blessée, tu aurais pu me soigner, enfin faire les premiers secours vu que tu es étudiante en médecine. » C'était un peu stupide ce qu'elle venait de dire, mais elle pensait que ça allait rendre la tension moins dramatique. Puis, c'était des blagues que seules Evangeline comprenait, et qui semblait ne faire rire qu'elle à chaque fois qu'elle en disait une. A l'instant où elle voulut dire autre chose suite aux paroles de Peyton, elle fut interrompue par celle-ci qui s'excusa de raconter sa vie. Tenant toujours ses escarpins à la main, l'étudiante pencha un peu la tête avant de s'exclamer. « Non t'inquiètes ce n'est pas bien grave. Même si je ne suis pas psychologue, j'aime bien écouter les gens parler. Mais sérieusement, il ne faut pas t'en faire pour ça. Puis, c'est toujours mieux de faire connaissance avec quelqu'un qui vient vous aider suite à un petit accident. » Peut-être était ce à cause du soir, mais la jeune femme ne semblait pas du tout ennuyer par les propos de la jeune brune et trouvait même que c'était intéressant. De plus, elle n'avait rien de prévue dans sa soirée, étant donné que sa grand-mère paternelle ne faisait plus attention à l'heure à laquelle rentrait sa petite fille. Evangeline voulut ajouter autre chose à ses propos, mais très vite sa discrétion reprit le dessus. N'étant pas une personne qui aimer beaucoup parler d'elle, à moins qu'on ne veuille vraiment la connaître.
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MessageSujet: Re: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptyMar 1 Mai - 16:55

Peyton n'avait malheureusement pas de très grands pieds, à l'image de sa taille. La jeune femme avait toujours fait partie des plus petites de sa classe, et tandis que les autres grandissaient d'un coup au lycée, elle avait plafonné aux 1m57. Heureusement qu'elle ne voulait pas être mannequin dans la vie ! Néanmoins de 38 à 39, il n'y avait pas tant d'écart que ça, et puis c'était toujours mieux que d'être pieds nus non ? « Je dois avoir une paire de trente-huit, peut être que ça ira quand même. Elles sont un peu élastiques en plus. ». Peyton fit un geste vers la boutique pour qu'Evangeline la suive à l'intérieur. Elle leva lentement les épaules après en continuant la conversation. « Ne t'en fais pas, tu n'as pas à me remercier pour ça. ».

Ouvrant la porte de la boutique pour y faire entrer Evangeline, Pey' se rendit compte qu'elle ne s'était jamais rendue au centre équestre. Jamais. La miss n'était pas une grande fan des chevaux il fallait dire, elle en avait même peur. Si elle se retrouvait nez à nez avec un cheval de la police montée, elle partait presque en courant. On pourrait même croire à un comportement suspect et elle pourrait se faire arrêter par la police si ces derniers la repéraient. Ses parents ne l'avaient jamais amenée faire du poney ou une balade à cheval quand elle était plus petite. Et maintenant qu'elle était grande, lorsqu'elle voyait un cheval qui faisait deux fois sa taille, elle ne pouvait s'empêcher à la masse musculaire et au poids que devait faire l'animal. Et puis, il pouvait avoir un comportement imprévisible - beaucoup plus qu'un humain. Elle ne fit donc pas de commentaires sur les animaux qui constituaient le métier d'Ev' pour éviter de la vexer mais elle répondit tout de même. « Oh... Tu fais aussi de l'équitation ou tu diriges le club juste ? »

Elle ferma la porte en faisant une moue déçue. « Bon, tant pis pour les lunettes alors. ». Elle abandonna l'idée d'en vendre à Ev' de peur de devenir très lourde - ce qu'elle n'était généralement pas. Elle sourit à la remarque d'Evangeline sur son métier. « Oui c'est vrai que tu aurais pu tomber - et c'est le cas de le dire ! - sur pire que moi ! ». Elle fit un large sourire en songeant à son jeu de mot - oui ça lui arrivait souvent de rire de sa bêtise. « Ne bouge pas, je reviens. ». Peyton fit demi tour et se dépêcha d'aller dans l'arrière boutique.

Peyton n'était pas vraiment méfiante de nature. Elle avait vu et entendu parler d'un certain nombre de films horribles où des tueurs pouvaient aussi être des filles, mais bon. Elle ne pensait pas sa vie comme un film. Elle était plutôt terre à terre comme fille - c'était presque limite si elle ne croyait pas en Dieu. Digne future médecin qui croit dur comme fer à la science et au Darwinisme, n'est-ce pas ? Et puis la jeune fille dans la boutique ne semblait pas méchante. Non, Peyton ne pensait pas qu'Evangeline puisse être dangereuse. Maladroite peut être mais pas dangereuse. Peyton n'accordait peut être pas sa confiance à beaucoup de gens - il lui fallait un certain temps avant de faire confiance, mais elle était loin d'être associable. Elle ne se fermait jamais à une éventuelle nouvelle rencontre ou amitié ou connaissance (peut importait le terme). On ne savait jamais où ça pouvait mener. Comme en primaire, quand on dit bonjour à son voisin de classe et qu'il fini par devenir votre meilleur ami.

Elle fouilla dans son casier en en mettant un peu partout - oui, Peyton était très ordonnée comme vous pouvez l'imaginer !. « AHAH ! Je savais bien que j'avais une autre paire. » Elle brandit devant elle d'un air satisfaite la paire de ballerines qu'elle avait réussi à trouver. Elle les tourna pour regarder la pointure. 38. Oui, c'était bien ce qu'elle pensait. Elle retourna en boutique pour rejoindre Evangeline. « Voilà la paire que j'ai trouvé. J'espère que ça ira. »

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MessageSujet: Re: 02. Glasses avoid the falls.   02. Glasses avoid the falls. EmptyVen 4 Mai - 20:23

L'idée qu'il fallait qu'elle rachète une autre paire de chaussure étant donné que celle qu'elle avait été à présent abîmée, surgit soudain dans l'esprit d'Evangeline. Elle ne savait pas encore si c'était une bonne idée de se payer une autre paire de chaussure. Seulement, elle avait tellement apprécié celle qui était abîmée, que la pensée de racheter les mêmes lui vagabondait dans l'esprit. Peut-être que ça pouvait paraître un peu stupide comme acte, sauf qu'elle appréciait tellement ses escarpins et se sentait tellement bien dedans, qu'en racheter une autre paire peut-être d'une couleur différente ne lui semblait pas idiot. Encore fallait-il qu'elle trouve une paire à un prix raisonnable. N'ayant point envie de se ruiner dans des chaussures. La jeune femme connaissait les valeurs de la vie, elle savait qu'avoir des goûts de luxe ça ne servait à rien et d'autant plus si c'était pour qu'elle rachète une autre paire d'escarpins et que celle-ci finisse dans le même état que la précédente. Ce qui pouvait peut-être être probable. Bien que ça avait été un malheureux accident et qu'au lieu de casser simplement le talon d'une de ses chaussures préférées, elle aurait pu se casser une cheville. Mais c'était une femme, une jeune femme qui presque comme toutes les autres, appréciait avoir beaucoup de chaussures et appréciait avoir de jolies chaussures aux pieds. Après quelques secondes, Evangeline chassa cette idée de sa tête, se concentrant sur les paroles de Peyton. Lorsque celle-ci lui dit qu'elle avait justement une paire de trente huit et qui étaient élastiques, un sourire se dessina sur le visage de l'étudiante. Elle était persuadé que les chaussures allaient lui aller, ce qui ne serait pas pensable dans le cas contraire. Voyant le geste que lui fit la jeune femme, Ev' la suivit, sentant la froideur du bitume sous ses pieds. La simple pensée que Peyton n'attendait pas spécialement à ce qu'elle la remercie, fit dessiner un autre sourire sur le visage de la jeune brune. Dans un coin de sa tête, elle voulait quand même remercier la jeune femme. Ce n'était pas tous les jours qu'elle pouvait rencontrer quelqu'un qui l'aider, surtout dans une rue à faible éclairement. Même si elle lui répondit rien, Evangeline se disait que si un jour elle trouvait quelque chose à faire, quelque chose qui pourrait plaire à Peyton, alors elle le ferait en guise de remerciement. Ce qui était assez étonnant comme pensée venant de l'étudiante, elle qui savait se débrouiller seule et qui n'avait jamais pensé à remercier quelqu'un pour une aide. Quoique ce n'était pas tous les jours qu'il lui arrivait ce genre de malheur. Ce qui heureusement était une bonne chose.

Ses pieds nus sentant le carrelage de la boutique d'opticien fit faire un léger tressaillement à Evangeline, qui ne s'attendait pas à un tel changement d'état. Comme quoi lorsqu'on est pieds nus, le sol nous semble presque entièrement différent. Son regard se posa sur les différentes lunettes exposées dans la boutique. Elle n'était jamais rentrée dans une boutique d'opticien, étant donné qu'elle avait toujours eu une vue parfaite. C'était presque avec étonnement qu'elle découvrit des centaines de lunettes. Son regard se reposa sur Peyton quand elle entendit le son de sa voix. Grâce à la lumière de la boutique, elle pouvait voir à présent qui était la jeune femme qu'elle commençait à apprécier. Une petite brune aux cheveux légèrement ondulés. Esquissant un sourire, Ev' qui pouvait à présent voir celle qui l'avait aidé, se mit à lui répondre. « Je diriges juste le club. J'essaye quand même de monter à cheval quelquefois, et il faut dire que pour le peu que j'y ai déjà monté ça me passionne. » Bien qu'elle n'avait jamais fait d'équitation, l'étudiante se passionnait véritablement pour les chevaux. Elle savait que lorsqu'elle avait voulu être propriétaire du centre équestre à Lima, le fait qu'elle n'ai jamais côtoyé les chevaux et qu'elle n'en ai jamais monté, serait peut-être une écueil. Mais, pourtant non. A force de s'occuper des chevaux, de voir des personnes montaient les chevaux et après avoir assisté à quelques cours d'équitation, elle avait elle aussi tenté. Cela lui avait tout de suite plu. Puis, elle était complètement fan de ses chevaux, en ayant même déjà surnommé quelques uns. Elle savait même lequel était le plus adapté à quelqu'un qui était débutant en équitation ou quelqu'un qui voulait s'essayer aux sauts. C'était presque ses petits bébés, si on pouvait dire cela comme ça. « Tiens d'ailleurs si un jour ça te tente, tu peux toujours venir me voir au centre équestre. Enfin si tu apprécies les chevaux bien entendu. » Ponctuant sa phrase en remettant une mèche rebelle derrière son oreille, Evangeline reposa son regard sur les lunettes présentes dans la boutique. Peyton finit par renoncer à vendre des lunettes à l'étudiante. Celle-ci eut un petit rire quand elle vit la moue déçue que fit la jeune femme. Avant qu'elle ne put rétorquer le moindre mot, Peyton fit un jeu de mot suite à la dernière parole d'Evangeline. L'étudiante esquissa un autre sourire. Ravie d'avoir rencontré quelqu'un qui semblait avoir un humour aussi spéciale que le sien. Après que Peyton soit partie, la jeune brune s'approcha des lunettes. Certaines étaient vraiment belles. De nature sérieuse et discrète, l'étudiante s'amusait certes quelquefois, mais elle n'était pas quelqu'un d'extravertie. Pourtant, lorsqu'elle vit certaines paires de lunettes qu'elle trouvait à son goût, elle ne put s'empêcher d'en enfiler une afin de voir si les lunettes lui allaient. Si Peyton voulait lui vendre des lunettes, le mieux était de savoir d'abord si cela lui allait bien. C'était primordiale. Courant avec ses pieds nus vers le miroir le plus proche, elle se regarda dedans. Se trouvant assez jolie avec la paire de lunettes sur le nez, la jeune femme resta quelques secondes face à son reflet dans le miroir. Toutefois, quand elle entendit Peyton arriver en disant qu'elle venait de trouver la paire de chaussure, la jeune femme reposa la paire de lunette à son emplacement avant de revenir vers l'ex inconnue. « Merci encore. » Elle s'empara des ballerines que lui tendait Peyton et les chaussa à ses pieds. Celles-ci semblaient lui aller merveilleusement bien. « C'est parfait. Presque pile ma pointure en plus. » Même si elle chaussait du trente neuf, Evangeline savait que si elle mettait des chaussures qui faisaient du trente huit, cela n'allait rien changer. A une pointure presque ce n'était pas grave. Relevant la tête, elle posa ses yeux sur le visage de la jeune femme. Puis ses yeux se dirigèrent presque instinctivement vers les lunettes. « C'est pas difficile quelquefois de vendre des lunettes ? » Elle ne disait pas cela simplement par curiosité, quoique qu'un peu quand même. Mais, dans un coin de son esprit, elle se disait que si chaque personne était aussi froide, aussi renfrognée comme elle à l'idée de porter des lunettes, alors le métier de Peyton ne devait pas être facile tous les jours. Se dirigeant vers la paire de lunettes qu'elle venait d'essayé quelque minutes plus tôt, Evangeline posa son doigt sur les branches des lunettes, comme si elle vérifiait quelque chose. « C'est fou, je me suis toujours dit que les lunettes ça n'allaient jamais m'aller, puis tout à l'heure je n'ai pas pu résister à l'envie d'essayer cette paire de lunettes, et étrangement je trouve que ça me va plutôt bien. » Poussant un petit soupir, l'étudiante regarda autour d'elle, presque émerveillée par le fait que les lunettes pouvaient être belles et qu'il y en avait pratiquement pour tout les goûts.
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