Devon Ҩ Mutt

« Life isn't fair »

Il détestait ca... Et pourtant il y avait malheureusement des jours comme ca. Ok, il l'avait cherché et quand son père avait débarqué au lycée pour lui foutre la honte devant tout le monde, Mutt l'avait très mal pris. D'accord, il s'était encore retrouvé avec une semaine de colle... Mais cette fois, ce n'était pas de sa faute. Il avait fait un pari avec ses amis, comme quoi, il pouvait avoir une très bonne note sans réviser. Et pour une fois, il avait bien répondu à son interrogation de français. Le prof ne comprit pas comment le jeune délinquant avait pu passer d'un 4 à un 17 du jour au lendemain. Il crut à de la triche. Il en a alors informé le proviseur qui en a informé son père. Un paternel qui avait alors débarqué comme une furie au sein de l'établissement.

Devant tous, une dispute s'était déclarée. Mutt n'avait pas lâché le morceau et avait tenu tête, malgré sa gorge qui s'était nouée et son envie de s'effondrer et pleurer toutes les larmes de son corps. C'était toujours comme ca... Toujours... Même quand il faisait des efforts... C'est pour celà qu'il avait arrêté d'en faire. Pour cette simple et bonne raison. Mais surement pire encore... Il avait fait l'inverse. Il avait toujours fait en sorte de le faire enrager. De le faire péter des cables, comme maintenant... Oui... Mais là, il avait juste voulu faire plaisir... Et c'était surement ca le pire dans l'histoire.

Puis il avait fuit. Il laissa tout le monde derrière lui. Son père, ses professeurs, ses amis. Il s'était mis à courir loin de l'école, voulant se terrer dans un coin de Lima. Qu'on ne le retrouve jamais et surtout qu'on ne le retrouve surtout pas en train de craquer comme il le faisait. Il avait éteint son téléphone. Non... Il ne voulait pas être dérangé. Surtout pas. Il s'était mis à courir... Encore et encore... Jusqu'au parc... Il s'était alors laissé tombé derrière un buisson à l'abris des regards. Il avait enfouit sa tête dans ses bras et se permis enfin de craquer pour de bon. A l'abris de tous. Il détestait ca. Celà lui avait valu des ennuies quand il était plus petit et quand il se laissait encore aller. Mais il avait toujours été comme ca. Frappé toujours à vif, à fleur de peau... Pourquoi ne pouvait il pas continuer à faire le dur en toutes circonstances ? Surement parce que justement, cette affaire le touchait bien plus qu'il ne voulait l'admettre. Que ca soit à Lima, à New-York ou ailleurs... La situation ne changera jamais...

Il crut alors entendre un bruit et releva la tête. On le regardait. L'instant de surprise passé, il se frotta rapidement le visage. Il reconnu immédiatement la fille en face de lui. Devon Van De Roy. Surement la Cheerleader la plus populaire du lycée. Et elle l'avait vu pleurer. Ch*er... Ca risquait de barder pour lui. Lui, le rebelle de McKinley. Il se redressa alors d'un seul coup et la fixa des yeux. Il lui dit de façon particulièrement sèche.

« Qu'est ce que tu regarde Devon ? Vas y dépêches toi ! Envoies des textos à tes copines, comme ca demain, je serais noyée sous des litres de Slushies ! De toute manière, pour ce que ma vie vaut aujourd'hui... »

Le garçon ne sait vraiment pas comment la blondinette allait réagir et aussi si elle était là lors de l'altercation avec son père dans le couloir. Du moins, elle devait surement être au courant du remue-ménage.

La jeune fille assise sur le coin droit le plus haut de l'estrade de la salle de chant, admirait la petite Ariel en pleine chanson. La copie de la petite sirène de Disney avait un talent énorme, tellement énorme que Devon frissonna. A la fin de l'interprétation de la jolie demoiselle, les membres des New Directions ainsi que Monsieur Schuester applaudissaient. Ce dernier se tourna alors vers Devon, son regard se lisait facilement. Il signifiait « A ton tour. ». En effet, depuis son entrée au Glee Club, Devon avait usée de toutes les ressources possibles pour éviter de chanter, elle avait prétendu qu'elle était malade (6 fois en deux semaines), sa grand-mère était morte 4 fois et ses parents étaient à l'hôpital,... Ces mensonges allaient faire d'elle une orpheline! Mais les membres du New Directions n'étaient pas idiot, ils savaient tous que la jolie blonde avait une frousse incroyable de se montrer devant eux! Elle qui imposait la loi était en réalité une peureuse envers le regard des autres. Après tout, elle savait exactement que le regard des autres était un bonheur et à la fois une malédiction, car tout le monde n'appréciait pas forcément la chef des cheerios... Demander à Cissy, si vous ne me croyez pas.

C'est alors que l'ex de Devon, Emile, fusilla du regard son ennemie. « Et quoi Devon ? Tu ne nous montres pas ton talent ? C'est vrai qu'à part te pavaner, secouer tes cheveux et tes fesses... Tu ne sais rien faire d'autres. » Dit-il de manière piquante. Monsieur Schuester remit alors Emile à sa place « Devon, il va bien falloir un jour que tu nous montres ce que tu sais faire... Nous ne sommes pas ici pour juger qui que ce soit. » Devon se sentit bouleversée par la réaction d'Emile, ce qui provoqua le regard de tous les autres membres du Glee Club, tous la regardait. Devon n'aimait pas ça. Celle-ci se leva et prit son sac en main « Vous savez quoi ? Allez tous vous faire voir ! » Elle sortit alors en vitesse de la salle de chant. Sa voiture en réparation, elle sortit son portable de son sac pour sonner à sa mère. Elle n'avait aucune envie d'entendre sa voix ni de la voir. Devon imagina très bien la discussion qu'elle aurait avec sa maternelle dans la voiture. " Alors ? Tu as quitté ta chorale ? Pense un peu à ta réputation ! " Cheryl Van de Roy n'appréciait pas que sa fille unique intègre une chorale, car elle savait très bien que cela ruinerait à sa réputation de reine du lycée. Devon décida donc d'ignorer sa mère et de faire le chemin à pied.

Ces dernières semaines la chamboulaient de plus en plus... Avec le Glee Club, Cissy Clark, sa mère, son ex Emile, le beau Elijah et on en passe... Devon allait finir par devenir complètement folle! Son morale changeait, on pouvait lire sur son visage que son regard hautain avait changé en un regard inquiet. Combien de temps allait-elle encore rester chef des cheerios ? Elle arriva au parc, son attention se porta sur de légers bruits semblables à des pleurs. En cherchant bien, elle trouva une des racailles du lycée assise par terre dans un état d'apparence malheureuse. Il s'agissait de Mutt Witwicky, ce dernier se leva en vitesse et s'adressa à Devon si sèchement que la jeune fille en resta bouche bée, elle dont personne n'osait lui dire ses quatre vérités.

Lorsque le garçon avait terminé. Devon reprit ses esprits, son moral en plus de la réaction de Mutt la mit en colère. « Pardon? C'est à moi que tu oses parler? Pour qui tu te... » Toute à coup, Devon se réfléchir. Pourquoi s'énerver ainsi? Le pauvre garçon était mal, elle aussi, d'ailleurs elle aurait réagit pareil si quelqu'un la voyait en état de faiblesse, personne ne voudrait voir notre réputation changé d'un coup pour un simple coup de déprime. La chef des cheerios reprit son calme, ravala sa fierté et s'adressa à son interlocuteur d'une façon très posée. « Excuse-moi. Je ne voulais pas te déranger. »

Devon Ҩ Mutt

« Life isn't fair »

Il avait été pris en flagrant délit de crise de larmes et celà pouvait se jouer maintenant... Sachant que sa vie était déjà un enfers... Là, il savait qu'il pouvait toucher le fond. Il réagit d'abord très mal face à Devon. En même temps, elle était capitaine de Cheerios et elle avait sa réputation qui la précédait. Et Mutt était du genre à démarrer au quart de tour. Bien qu'il tentait de se calmer un peu. Il aurait été devant quelqu'un d'autre, peut être aurait-il devenir un peu plus violent. Il ne voulait pas que Devon aille tout raconter, donc la provoquer ne servait à rien.

Elle commença à lui répondre en premier lieu. En même temps, il lui avait très mal parlé. Mais en vu de la mine de papier mâché qu'avait Mutt et des larmes qu'il ne pouvait pas dissimuler sur ses joues. On pouvait facilement comprendre sa réaction. A vrai dire, notre lycéen connaissait peu Devon. Juste par des paroles qui traînaient à droite et à gauche et pas mal par Cissy qui comptait bien prendre sa place un jour. Mutt était un mec et il ne se souciait guère des petits accrochages entre filles. Elles pouvaient bien se crêper le chignon, il s'en fichait. Tant qu'il ne faisait pas parti de leurs petites mascarades... Ca allait.

Il allait répondre, mais étrangement Devon se radoucit et vint à s'excuser. A la vue de sa tête, elle ne semblait pas au courant de ses affaires, mais surtout semblait avoir elle aussi son lot de problèmes. Le garçon baissa les yeux et se frotta la joue, tentant de se reprendre. Il lui dit « Ouais... » Il s'avança vers elle, les mains dans les poches et ajouta « Moi qui pensait que tu serai au courant de ce qui se passe au lycée... » Il parlait de son coup de théâtre avec son père, mais à vrai dire chacun avait ses problèmes et la jeune fille ne semblait pas du tout au courant. Tant mieux ? Il ne savait pas trop. A vrai dire, il avait tenu tête à son père et celà pouvait être un plus ou un moins à sa réputation... Il pourrait facilement être traité de fils à papa qui se fait engueuler devant tout le monde, comme le rebelle sans limites qui n'a pas peur de répondre à son père. Bien entendu, l'épisode crise de larmes auraient dû rester pour lui seul. Il verrait bien ce que ca donnera demain. Il vint s'asseoir sur un banc juste là. Il avait un peu reprit contenance, mais il faisait toujours mauvaise mine. « On peut se tromper facilement sur les gens, hein ? Un masque c'est si facile à porter... »

Il eut un sourire ironique, tout en levant ses yeux mordorés vers elle. « Tu vas le répéter à tout le monde demain ? Une réputation de foutu. Une de plus ou une de moins tu vas me dire... Je passe mon temps à me planter de toute manière. Après, je peux venir à m'assurer que tu n'en fasses rien... Bien que je sois un p'tit branleur, je ne suis quand même pas une de ces racailles qui aiment terroriser les autres élèves. » Il voulait quand même s'assurer de ses plans. Partir comme ca ou la laisser partir comme ca, ne serait pas préférable pour lui. Autant qu'il le sache tout de suite et qu'il se prépare au pire pour le lendemain. C'est à dire, une entrée avec un verre de Slushie en pleine figure. De quoi vous réveiller et de vous mettre de bonne humeur pour toute la journée !

Mutt s'avança vers la jeune fille, les mains dans les poches. Devon commença à se tracasser, elle ne le connaissait pas et ne savait pas ses intentions. Et s'il la frappait ? La violait ? Devon se mit un peu en retrait, en position légèrement défensive. Jusqu'à ce qu'il lui dise une phrase qui troubla la cheerios. « Moi qui pensait que tu serais au courant de ce qui se passe au lycée... » Cette phrase se bouscula dans le crâne de Devon. Sa réputation était-elle tombée si bas, au point de ne plus savoir les ragots du lycée ? Il y avait à peine deux semaines, elle était au courant de tout comme si elle était la bouche et les oreilles de McKinley. Sa curiosité se posa à présent sur son interlocuteur. Que c'était-il passé et surtout comment se fait-il qu'il se retrouve dans un état pareil ? Une chose est sûre, il y avait anguille sous roche. Jamais Devon n'avait vu une racaille dans un état pareil.

Soudain, le portable de Devon se mit à vibrer. Regardant en vitesse, elle vit sur l'écran "Chéryl", c'était sa mère qui l'appelait. Devon n'avait même pas mit le nom "maman" dans son répertoire tellement sa mère lui cassait les pieds. Mutt s'assit sur un banc non loin des deux personnages, il avait un peu reprit ses esprits, mais sa mine restait de tristesse. Devon, elle, était toujours debout et avait déclinée l'appel de sa mère. Elle regarda le triste garçon et se posa à côté de lui sans être très proche mais simplement pour lui montrer qu'il n'était pas seul. Derrière les allures prétentieuses et égoïste de Devon se cachait une sensibilité qui lui jouait beaucoup de mauvais tours, mais là elle tenta malgré tout de se rapprocher de Mutt.

« On peut se tromper facilement sur les gens, hein ? Un masque c'est si facile à porter... » Mutt avait parfaitement raison. Devon en avait vu des masques et même plusieurs et chaque jour il en tombait des nouveaux. Armé d'un sourire ironique, il regarda la belle blonde. « Tu vas le répéter à tout le monde demain ? Une réputation de foutu. Une de plus ou une de moins tu vas me dire... Je passe mon temps à me planter de toute manière. Après, je peux venir à m'assurer que tu n'en fasses rien... Bien que je sois un p'tit branleur, je ne suis quand même pas une de ces racailles qui aiment terroriser les autres élèves. »

En temps normal, Devon aurait tout dit, elle aurait commencé par le dire d'abord à Cissy Clark pour ensuite faire courir la rumeur telle une lettre à la poste. De plus, cette nouvelle pouvait vraiment l'aider à remonter sa côte au lycée, mais elle préféra oubliée cette idée. Vue l'état du jeune homme, elle savait ce que ça faisait de se sentir seule et au plus bas niveau moral. Elle le regarda à son tour et lui dit d'une voix douce. « Ne t'en fais pas. Je ne dirais rien... Mais... »

Devon mourrait tout de même d'envie de savoir le comment du pourquoi. Elle ne pouvait s'empêcher de vouloir savoir ce qu'il s'était passé au lycée pour le mettre dans un état pareil ! « Tu veux que l'on en parle ? Si c'est quelqu'un qui t'a fais du mal, je peux essayer de m'en charger ce n'est pas parce que je suis une "Reine Déchue" que je n'ai plus de pouvoir au sein du lycée ! » Dit-elle ironiquement, elle accompagna la fin de sa phrase par un petit rire. En effet, si Mutt était triste à cause de quelqu'un, Devon n'aurait juste à lancer une rumeur piquante sur cette personne en question pour lui mener un enfer. Pourtant, Devon sentit par instinct qu'il ne s'agissait pas d'un étudiant qui était la cause de l'état de Mutt.

« Allez, crache ta pilule. Je te promet que je ne dirais rien. Si tu veux, nous allons faire un pacte. Tu me dis ton secret et moi, je t'en dis un également ainsi si tu as peur que je te trahisse tu pourras te venger en raconter mon secret à tout le monde. » Dit-elle en souriant, montrant ses dents blanches parfaitement alignées.

Devon Ҩ Mutt

« Life isn't fair »

Devon vint à s'asseoir près de lui. Simplement. Comme une amie aurait fait. Mutt se demanda alors à quoi elle jouait... Pourquoi elle faisait ca ? Oui, il avait parlé de masques et là c'était surement un moment propice pour que ces masques là tombent. Il ne savait pourtant pas quoi penser d'elle à l'instant. Il la voyait sous un autre jour, son masque d'arrogance du lycée faisant place à une autre beaucoup moins hautain. Il fallait avouer qu'en dehors des murs du lycée, tout pouvait prendre une autre image. Lui était d'ailleurs un parfait exemple. Elle vint à lui dire qu'elle ne dirait rien... Elle n'avait pourtant pas terminé sa phrase. Il tourna le visage vers elle et attendit qu'elle termine tout ca.

Étrangement, elle lui proposa son aide. Un piège ? Mutt y pensa l'espace d'une seconde. Celà aurait pu l'être. C'était étrange. Il la fixa, un air perplexe sur le visage. A croire qu'on ne connaissait jamais vraiment les gens. D'ailleurs, il préférait bien mieux cet aspect là de Devon plutôt que celui qu'il voyait au lycée. Quand elle lui dit qu'elle lui raconterait aussi un secret en retour, Mutt haussa d'abord les épaules. Il ne répondit pas tout de suite, son regard s'était perdu un peu vers le sol. « Ce n'est pas des ennuies avec quelqu'un au lycée. Non... Je ne me mettrai pas dans un état pareil pour ca, je serai surement en train de lui casser la gueule. Ou du moins, régler mes comptes. » Il fit une légère pause et ajouta « Disons que j'ai eu pas mal d'embrouilles aujourd'hui. Pour une fois, j'ai voulu bosser pour une interro et y'a un prof qui a cru que j'avais triché parce que je suis passé d'une note abyssale à un 17. Il l'a dit à Figgins qui a convoqué mon père. Il est venu me choper dans un des couloirs du lycée pour me foutre une sacré rouste devant tout le monde. Voilà mon problème. » Il soupira longuement. « Le truc c'est que quoi que je fasse et même quand je fais des efforts pour être un type bien, ca me retombe toujours sur la gueule. Avec mon père ca a toujours été comme ca, et ca le sera toujours de toute manière... Il ne m'écoute pas. Préférant prendre le parti des adultes... Ca a commencé comme ca et ca finira surement un jour comme ca. C'est toujours de ma faute. Il a raison, j'ai tord. Un point c'est tout. Je ne sais même pas si il s'est rendu compte de ce qu'il a fait au lycée... Je sais de toute manière que... Soit ca va m'aider pour ma cote d'avoir tenu tête à mon père devant tout le monde, soit... que ca va me retomber dessus parce que j'ai un père sacrément envahissant. »

Il haussa les épaules, s'appuyant contre le dossier du banc, s'affalant presque dessus. « C'est p'tet idiot, mais c'est pour ca que je... » Il ne termina pas sa phrase. Il était bien trop honteux d'avouer qu'il venait de pleurer. Mais cette histoire lui tenait vraiment à coeur. Parce qu'au fond et malgré toutes les misères qu'il faisait à son père, il l'aimait, comme un fils aime son père. A une époque, il avait tout fait pour qu'il soit fier de lui et au final, quand celui-ci vint à décevoir Mutt. Il finit par devenir le jeune rebelle qu'il est devenu aujourd'hui. Il leva les yeux vers Devon et lui dit « Tu me dois une histoire toi aussi. » Oui, il ne laisserai pas Devon partir sans qu'elle ait raconté ce qu'elle a à dire. Il se contenta de la regarder et attendait ce qu'elle allait dire.

Mutt haussa les épaules. Devon se sentit mal à l'aise, elle crut un instant que le jeune garçon se fichait complètement de la jeune fille. Il répondit peu après, son regard s'était absenté l'espace de quelques secondes vers le sol du parc. Il expliqua alors qu'il n'avait pas de soucis en particulier avec une personne, sinon il aura déjà arrangé les choses avec ses poings. Mutt était-il si violent physiquement ? Devon ne le connaissait pas beaucoup, mais étant les oreilles de Mckinley, elle avait entendu plusieurs fois qu'un certain lycéen, c'était battu pour la mainte reprises. Sa réputation de bagarreur était donc vraie. Réputation que ne doit pas être simple tous les jours mais bon, il n'était pas à plaindre au moins personnes n'osait l'emmerder.

Il commença ensuite à lui parler d'une note, Devon prit un air perdu. Elle s'interrogea une seconde fois, faisait-il tant de cinéma pour une simple note... Enfin, d'accord ça doit pas mal faire chier de travailler pour rien avoir en retour, mais tout de même, Devon regarda alors Mutt d'un autre genre. Il venait d'aborder le sujet de son père. Sujet que Devon connaissait bien. Ce dernier serait venu à l'école, informé par le professeur de Mutt, il serait venu rejoindre son fils dans le couloir pour lui mettre les idées en place. " Ouch. " Devon connaissait sur le bout des doigts les actions et leurs conséquences en rapport avec leurs réputations... Et un parent qui engueule son enfant devant tous les lycéens, la cheerios savait vous dire qu'un slushi vous attendait le lendemain.

Devon se pinça la bouche, ne savant que dire. Il lui aurait bien dit que ça ne jouerai en rien sur sa réputation et que tout le monde aura très vite oublié cet incident, mais non. Elle préféra ne rien lui dire, ainsi elle ne serait ni une menteuse, ni une "casseuse de moral". Mutt abordait toujours le sujet de son père qui était trop envahissant. Devon subissait la même chose, du côté de sa mère. Cheryl Van de Roy était à l'époque de sa jeunesse une fille pas très populaire et pas très jolie, donc voir sa fille unique être tout l'inverse à fais d'elle une amie plus qu'une mère pour Devon. De plus, Cheryl ne cesse de se mêler de la vie privée de la cheerios. « Si tu rejoins la chorale, tu signes ton arrêt de mort. », « Comment as-tu pu quitter Emile? Il était si beau, si sportif, ... », « Cette année, la Reine de Bal, c'est toi ! » Oui. Devon savait ce qu'était un parent envahissant.

Ensuite, Mutt était vraiment mal à l'aise ce qui lui donna un air très attachant. Il se mit au fond du banc et scruta Devon du regard. Il lui demanda à son tour, son précieux secret. Crotte. Devon avait complètement oubliée son pacte débile. Si elle lui dit à son tour que sa mère est un peu pareil que son père, sa réputation serait terminée. Pas que ce soit la honte, mais si cela venait aux oreilles de Cissy Clark, la rouquine trouverait un moyen pour que cette information devienne une véritable bombe à retardement, prêt à exploser le piédestal que Devon c'était créé dans le but de gouverner le lycée. Il fallait réfléchir vite, dire quelque chose sans... « Je ne sais pas rouler à vélo. »

Quelle blonde! Pourquoi avait-elle dit cela? En effet, Devon n'avait jamais réussi à rouler sur un vélo, mais sous le coup du stress elle n'avait que ça à dire. La jolie blonde laissa échappée un léger rire embarrassé. Quelle cruche! Ne pas savoir rouler à vélo était bien pire que d'avoir un parent envahissant! Elle se sauva très vite. « Je plaisante... Rire En faites, je compatis un peu à ton problème. J'ai le même cas avec ma mère, elle se comporte plus comme une amie que comme une figure maternelle... Sans cesse à se mêler de ma vie privée, savoir avec qui je sors, s'il est beau, populaire, musclé,... Elle me saoule tellement ! » Devon se mit à son tour à regarder le sol, jouant avec ses pieds. Il eut un silence durant quelques secondes, jusqu'à ce que la chef des cheerios reprit le sujet. « Quant à mon père, il n'est jamais là. Il est médecin de star, il soigne les peoples 24/24h et est toujours à l'affut du moindre appel. En gros, il n'est jamais à la maison. Ma mère se sent seule, c'est pour ça qu'elle veut sans cesse être avec moi et m'accompagnée à chaque sortie. Du moins, je crois. J'aimerais qu'elle sache que j'ai besoin d'une mère, d'un repère... Je n'ai déjà pas d'amis... Alors... J'aim... »

Devon avait lâchée le morceau. Elle ! La chef des cheerios ! La Reine du Lycée ! La plus belle des lycéenne ! Devon avait osée dire à un simple lycéen qu'elle n'avait pas d'amis. Devon se leva du banc en vitesse extrême, gênée jusqu'à l'os, elle regarda Mutt avec des joues rouges remplies d'embarras. « Tu... Tu... Tu n'as rien entendu ! Si j'entends au lycée que tu as osée dire ça, tu me le paieras ! » Des larmes commencèrent à couler sur les joues rouges de Devon. Prise de colère elle venait de s'énerver sans raison sur le pauvre Mutt. En réalité, elle ne lui en voulait pas pour le moindre du monde, elle était juste énervée de voir la vérité en face, le faite qu'elle n'avait aucun amis.

Devon Ҩ Mutt

« Life isn't fair »

Mutt parla rapidement de ses problèmes à Devon. De toute manière, elle viendrait rapidement à être au courant ce qu'il s'est passé dans les couloirs du lycée. Et celà éviterait les pourquoi de la question que poserait la belle blonde. Il lui expliqua ses problèmes et peut être il alla un peu loin. Plus loin qu'il n'aurait dû. Il ne la connaissait pas et elle pouvait risquer de dire et faire quelque chose que Mutt pourrait le regretter par la suite. Mais il savait qu'il ne la laisserait pas partir sans qu'elle ait tenu sa promesse mais la tiendrait elle ?

Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne lui dise qu'elle ne sait pas faire de velo. Mutt haussa les sourcils à celà. Etait-ce une blague ou était-ce la vérité. Quoi que la révélation puisse devenir une information incroyablement difficile à gérer si elle venait à être divulguer et un peu grotesque. Mutt ne se permit pas de se moquer. Elle se reprit pourtant et dit qu'elle rigolait. Mutt eut un sourire en coin à celà. Comme si les premières tensions de la discussion venait à disparaître et que le fossé Leader/Loser venait à disparaître. Elle lui parla à son tour de ses propres problèmes. Elle lui expliqua que sa mère était particulièrement envahissante. Un peu comme son père mais contrairement au parent de Mutt, elle semblait être plus une amie qu'un parent. Celà ne devait pas être facile à gérer dans un sens et malgré tout, Mutt semblait envier ce trait là de sa mère. Si son père pouvait être un peu plus proche de lui et moins à dresser ces foutus barrières de l'autorité. Celà irait beaucoup mieux. Mais dans un sens, ca devait aussi être un réel problème.

Il l'écouta simplement. Son père ? Il n'était jamais là. Ca, Mutt ne pouvait pas comprendre. Sachant qu'il ne lui restait plus qu'un seul parent. Il ne savait pas ce que c'était d'avoir deux parents à la maison. Ce qui l'étonna, c'est quand elle lui avoua qu'elle n'avait pas d'amis. Elle ? Devon ? Pas d'amis ? C'était la fille la plus populaire du lycée ! Dans une moue, il lui dit « Tu m'fais marcher ? Toi ? Devon Van De Roy ? La fille la plus populaire du lycée, sans... ? » Il ne termina pas alors qu'il vit la honte sur son visage. Elle se leva et prit de la distance. Peut être avait-elle trop parlé. Mutt ne dit alors plus rien.

Quand elle reprit la parole, ce fut des menaces qui sortit de sa bouche. Mais Mutt crut entendre qu'elle n'était pas non plus au meilleur de sa forme. Ok... Il avait toujours du mal avec des situations comme celle-ci. Il resta quelques secondes silencieux avant de se lever et de s'approcher d'elle. Il soupira un instant avant de dire « Devon... On se connait à peine... mais je sais qu'on a tous des problèmes et je suis loin d'être un connard fini comme la plupart des types du lycée. Je vois pas pourquoi je te foutrais la honte sans raisons. Et puis, on est quitte de toute manière... » En s'approchant un peu plus, il remarqua qu'elle était vraiment en train de pleurer. Surpris mais en même temps pas tellement que ca, il finit par poser une main maladroite sur l'épaule de la jeune demoiselle. « Pour tout te dire, moi mon truc, c'est de tout faire foirer. Je choisis rarement les bonnes personnes à fréquenter et souvent ca dégénère. » Il laissa retomber sa main lourdement. « Je ne sais pas si je suis le meilleur type dans cette situation là et je pense que je ne vais que t'attirer des emmerdes au final. Je ne suis pas bien populaire, mais je peux te proposer une amitié. On peut essayer... Si tu veux... » Il se rendait à peine compte de ce qu'il faisait. Proposer une amitié à Devon ? Lui qui était ami avec Cissy. Lui qui soutenait Lisbeth. C'était le monde à l'envers. Mais en même temps, il voyait bien que Devon n'était pas, au fond d'elle, ce genre de fille incroyablement sournoise qu'on a voulut lui dépeindre.

Quelle idiote. Qu'allait penser Mutt de Devon à présent? C'était clair, la jeune fille pouvait oublier sa réputation. Dès demain tout le monde saura que Devon Van de Roy est seule sans amis. Mutt soupira légèrement pour ensuite s'approcher de Devon, cette dernière regardais le sol, morte de honte et de peine elle n'osait pas regarder son interlocuteur dans les yeux tellement elle avait peur d'être jugée.

Quelques secondes plus tard, il lui expliqua qu'ils se connaissaient à peine et qu'il n'était pas un connard comme certain le pensait. Ce qui la changea pour Devon, car pour le moment tous les garçons qu'elle rencontrait était des pourritures finies. Mutt finit par poser une main réconfortante sur l'épaule de la jeune cheerleader. Un geste que celle-ci avait oubliée depuis longtemps. Elle était embarrasser, ses joues virent aux rouges, un léger sourire s'aperçut au coin de ses lèvres pulpeuses.

Il reprit alors, annonçant que son talent était de tout faire foirer et que ses fréquentations étaient loin d'être positive. Mais sa phrase suivante rendit Devon heureuse. Mutt lui proposa son amitié. Bon, c'est vrai que Devon se sentait un peu comme une SDF en manque d'affection mais l'attention lui chauffa le coeur. Elle leva enfin son regard en direction de Mutt pour ensuite détourner ses yeux ailleurs, comme si elle réfléchissait. A vraie dire, elle ne savait pas ce qui lui arrivait. En moins de 20 minutes, tellement de choses venaient de se dérouler. « Se serait avec plaisir. » Elle aspira une grande bouffée d'air. « Entre nous... Je t'avoue sincèrement que tu ne fou pas tout en l'air... » Dit-elle en laissant échapper un léger rire.

Mais une amitié entre eux deux était-elle réellement possible? Lui qui était ami avec la peste, la mauvaise, l'hypocrite absolue... Cissy Clark. Si cette dernière venait à l'apprendre, elle irait illico déblatérer Devon auprès de Mutt et connaissant les atouts de Cissy en ce dont il s'agit de mensonge Devon prendrait surement chère. Il fallait absolument prendre les devants avant la rouquine. « Ecoute, es-tu sûr de vouloir une... "amitié" avec moi? Après tout... Je fais partie du Glee Club et il me reste que quelques jours où semaines de gloire avant que ma popularité ne s'effondre à cause de Cissy Clark. »


P.s : Je suis vraiment désolée, c'est très court. Comme je l'ai dit dans les absences, je n'ai pas trop d'imagination pour le moment, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Bisou!

Devon Ҩ Mutt

« Life isn't fair »

Mutt n'avait pas l'intention de pourrir Devon... Sauf si elle le faisait. Disons qu'il voyait celà comme un deal. Et puis... en fin de compte la blondinette n'était pas si désagréable que l'on pourrait le croire. Il faut dire aussi que Mutt venait d'arriver ici, donc, par conséquent, il ne connaissait pas bien tout le monde totalement. Mais il avait bien vu que Devon était en détresse dans un sens et Mutt n'était pas un méchant type au fond. Juste un peu casse pied et rebelle... Ouais on peut le résumer comme celà. Elle accepta sa demande d'amitié -dis comme ca, ca fait Facebook xD- le garçon sourit à celà. Elle ajouta quelque chose qui fit rire Mutt. En même temps elle ne le connaissait pas encore très bien. Il fit de grands yeux ironiques et lui répondit:

« En même temps... Tu ne me connais réellement que depuis quelques minutes. Si ca se trouve dans quelques jours, tu ne voudras même plus me voir, parce que je suis au fond un connard prétentieux et tout le blahblah qui va avec. »

Il se secoua la tête. Bon oui il était prétentieux... Mais peut être s'entendraient-ils bien tous les deux. Mais Devon souleva un problème dont il n'y avait pas pensé... Enfin il s'en fichait un peu dans un sens, mais celà risquait de lui attirer quelques embrouilles. Il fronça d'abord les sourcils et finit par hausser les épaules. Dans un soupir, il répondit:

« Écoutes. Je ne suis pas un rebelle pour rien. Je choisis moi même mes amis. J'en ai rien à péter des autres. Populaire ou pas... Si t'es cool avec moi, je suis cool avec toi et si tu ne l'es pas et bien... Imagines la suite. Enfin ce n'est qu'une histoire de popularité. Je ne suis pas très populaire moi non plus, mais je m'en sors. Ce qui n'est déjà pas mal au final. »

Ce qui le chagrina était qu'elle semblait faire la guerre à Cissy. Et le problème de Mutt, c'est que Cissy et lui sont amis. Très bons amis même. Il connaissait le caractère de Cissy, mais avec lui, elle était sympa. Etait-ce à double tranchant ? Il fronça les sourcils et lui demanda:

« Comment ca Cissy, te fais la misère ? Je suis désolé, je suis pas tout sur tout ce qu'il se passe dans le lycée. Cissy me dit que c'est toi qui lui fait la misère... »

Il remarqua en disant celà que c'était encore des histoires de filles populaires qui se disputaient le territoire. Il leva les mains et ajouta:

« C'est bon, j'ai compris. Histoires de filles. Je ne veux pas m'en mêler. Déjà qu'Hayley me fait la misère parce que je parle à Cissy. Je me demande ce que vous avez toutes contre elle au final... »

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