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 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you

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MessageSujet: 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you   03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you EmptyVen 6 Avr - 8:27

Aujourd'hui Declan était parti un peu plus tôt du boulot, avec l'accord de Dorian bien sûr. Puis ce n'était pas comme s'il laissait le magasin vide, il y avait d'autres vendeurs que lui tout de même. Il avait une fâcheuse envie de café avant d'aller répéter un peu, il enfila donc l'étui de sa guitare sur son épaule et prit la direction du café le plus proche, histoire d'étancher cette sale envie de caféine. Une fois le seuil du Gramophone franchit, il regarda son portable, à la fois pour consulter les éventuels messages qu'il aurait pu recevoir mais surtout pour voir l'heure. Oui, il avait une montre, mais par la température régnant dehors en ce moment, il l'avouait, il était trop fainéant pour remonter sa manche et regarder sa montre. Avisant du chemin le plus court jusqu'au coffeshop le plus proche, il se mit en route, glissant son visage jusqu'à son nez derrière son écharpe. Au moins, avec son timbre de voix si spécial, il ne craignait pas comme certains de tomber malade et de voir sa voix modifiée. Lui, quoi qu'il arrive ou presque, gardait cette voix rauque si particulière. Celle-là même qui l'avait fait entrer dans la chorale, sous la nette influence de Dorian bien entendu. Ce n'était pas réellement dans son caractère autrement de se retrouver entouré d'autant de gens en temps normal, lui le loup solitaire.
Déambulant donc dans le froid ambiant, il marchait le plus vite possible, parce que son envie de café devenait oppressante mais aussi parce qu'il espérait se chauffer un peu le temps de le commander une fois dans le coffeshop. Quand il aperçut la boutique, il pressa le pas, manquant de se mettre à courir ce qu'il évita de faire, histoire de ne pas se vautrer à terre s'il venait à déraper sur la neige ou pire. Il pensait à sa guitare non mais, celle de son grand-père en plus... Elle n'avait pas de valeur à ses yeux et personne à part lui ne pouvait la toucher, pas même Dorian. C'est dire. Une fois à l'intérieur, il délia un peu son écharpe car il faisait bien chaud à présent. Il patienta quelques minutes pour obtenir son double café bien noir avec un petit nuage de lait. Surtout pas de sucre. Armé pour affronter le froid jusqu'au QG, il pouvait donc marcher tranquillement même si bien sûr, moins il resterait dans ce froid mieux ce serait.

Une fois arrivé à destination, il s'essuya les pieds, histoire de ne pas coller de neige fondue partout -non il n'était pas maniaque mais s'il pouvait éviter de saloper le sol, autant le faire-. Il retira son étui de l'épaule et étant pour une fois le premier arrivé, il s'empressa d'aller allumer les lumières, mettre le chauffage pour les suivants. Oui, il lui arrivait d'être "gentil" quand même à notre petit Declan, mais n'allez surtout pas faire de commentaire là-dessus. Il nierait tout en bloc. Une fois ça terminé, il alla se poser sur un coin de la scène, posant son gobelet de café juste à côté et sortit sa guitare de son étui. Être seul ne le dérangeait pas, bien au contraire. Il pouvait donc répéter sa chanson tranquillement, sans avoir les autres qui l'observent ou qui marmonnent entre eux. Qu'on parle de lui, il s'en fichait ça, mais que certains viennent lui donner leurs avis sur la chanson qu'il jouait ou comment il devait interpréter un passage ou un autre, ça, oui, ça le rendait fou. Mais dieu merci, maintenant que chacun connaissait son caractère, ce genre de choses n'arrivaient plus. Il s'éclaircit un peu la voix tout en vérifiant les accords de sa guitare. Tout était ok. Il attrapa son médiator et entama les premières notes de la chanson qu'il avait choisit. Une chanson bien particulière pour lui, de par ses paroles et du timbre de voix du chanteur très similaire au sien.

" I've been roaming around Always looking down at all I see Painted faces, fill the places I cant reach
You know that I could use somebody You know that I could use somebody
Someone like you, And all you know, And how you speak Countless lovers under cover of the street
You know that I could use somebody You know that I could use somebody Someone like you
Off in the night, while you live it up, I'm off to sleep Waging wars to shape the poet and the beat
I hope it's gonna make you notice I hope it's gonna make you notice
Someone like me Someone like me Someone like me, somebody...
"

Il s'interrompit quand en rouvrant les yeux il s'aperçut qu'il n'était plus seul dans la pièce. Il avait été rejoint entre temps par Brittany. Ou Blondie comme il aimait à l'appelé. Entre ces deux là, comment vous expliquer clairement leur relation ? Complexe et tordue en un sens. Aux yeux de tous, ils ne se supportent pas, les piques fusent à l'encontre de la jeune femme, mais pourtant ils commencent à s'apprécier car récemment, depuis que Dorian est devenu le comptable attirée de la jeune femme, Declan a pu voir une autre facette de Brittany qui le pousse à ne plus la considérer totalement comme une poupée décérébrée. Tout comme elle avait pu voir qu'il pouvait se montrer délicat et moins véhément qu'à l'accoutumée. Mais pour le moment, on était encore assez loin de l'entente parfaite entre eux.
« Salut Blondie. », voila tout ce qu'il lui adressa comme salutation, il n'allait pas non plus l'accueillir à bras ouverts et sauter de joie en la voyant. On parlait bien de Declan Dupree là. Pas d'une boule de poils prêt à faire sa fête à n'importe qui. Il reporta son attention vers son gobelet de café, le portant à ses lèvres, mais ce dernier entre temps bien sûr était devenu froid. Il grimaça donc, prenant le gobelet en main, quittant son coin d'estrade pour aller le jeter et en préparer pour les suivants qui en voudrait. Et tandis qu'il s'affairait, il détourna la tête vers le jeune blonde. « Tu vas restée muette jusqu'à ce que les autres arrivent ou... ». Pas qu'il tenait spécialement à discuter et tailler la bavette avec elle comme deux potes le feraient. Mais bon, maintenant qu'elle était là, il ne pouvait plus vraiment l'ignorer non ? Alors autant faire semblant d'être civilisé et essayer de parler sur un ton plus...neutre que d'habitude. Après tout, pour l'instant aucun témoin, il pouvait donc arrêter temporairement les hostilités...
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Brittany S. Pierce
Brittany S. Pierce
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Occupation : Gérante et professeur de Duo Dance
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MessageSujet: Re: 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you   03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you EmptyVen 6 Avr - 16:18

L’après-midi était bien avancé lorsque Brittany atteignit le QG des Urban Hymns. Une fois n’est pas coutume, elle était venue à pieds : il avait tant neigé les jours précédents qu’elle ne se faisait pas confiance pour conduire et se garer sans finir sur le trottoir… ou dans une autre voiture. Au final, elle avait mis quatre fois plus de temps à faire le trajet : non seulement elle s’était perdue plusieurs fois, mais elle n’avait pas pu s’empêcher de faire des glissades dès qu’elle apercevait une plaque de verglas, ou de s’arrêter dès qu’elle voyait des enfants en train de faire des bonhommes de neige ou, encore mieux, des batailles de boules de neige ! Ah la neige… cette poudre immaculée qui lui faisait perdre dix ans d’âge mental !

Lorsqu’elle poussa finalement la large porte du local désaffecté, Brittany était gelée, malgré ses multiples couches. Les boules de neige qu’elle avait ‘récoltée’ sur son chemin fondaient sur ses vêtements et elle dégoutta longuement sur le paillasson du palier. Elle accueillit la chaleur des lieux avec un soupir soulagé et retira quelques épaisseurs. C’est alors qu’elle l’entendit… cette voix rauque.

A cette heure, elle ne pensait pas trouver grand monde, mais quelqu’un s’entraînait apparemment au chant et à la guitare. Elle pencha la tête, tendant l’oreille pour mieux apprécier la musique. Cette voix envoûtante lui rappelait celle de Dorian. Curieuse et enthousiaste à l’idée de voir son comptable, elle essuya vivement ses bottes, et s’avança pour apercevoir le chanteur. Declan. C’était Declan.

Figée, entre frayeur et fascination, elle s'avança discrètement. Le jeune homme irascible et cynique qui ne lui adressait la parole que pour l’attaquer ou la railler semblait bien différent lorsqu’il n’était concentré que sur la musique. Elle se laissa aller à l’observer. Si seulement il paraissait aussi abordable le reste du temps. Elle ne savait même pas ce qu’elle avait pu faire pour mériter son sarcasme… apparemment, il ne l’aimait pas, tout simplement. Résignée, Brittany s’était toujours contentée de subir. Mais depuis qu’elle le croisait au Gramophone Record, en allant voir Dorian, elle avait tenté de dépasser ses réticences. A plusieurs reprises, il l'avait étonné en lui paraissant moins... agressif. Elle craignait néanmoins que cette attitude ne soit valable qu'en présence de Dorian et redoutait quelque peu de lui adresser la parole seule à seul.

Perdue dans ses pensées, Brittany n’avait pas réalisé que Declan s’était tu. Ce n’est que lorsque leurs regards se croisèrent qu'elle s'empourpra. Elle se sentait soudainement idiote, figée comme elle l'était, dans la tenue qu'elle portait. Elle avait un air de bibendum avec son énorme doudoune. Un bibendum version berlingot, avec son bonnet en laine multicolore et son écharpe rayée, loin, très loin, de ses tenues plus recherchées habituelles. Le sarcasme de Declan ­(aussi léger soit-il en comparaison de ce qu'il avait pu lui dire par le passé) n'arrangea pas la couleur de ses joues.

« Bonjour. » lui répondit-elle finalement, en rassemblant son courage.  « Désolée de... Je ne voulais pas... t'interrompre. » bafouilla-t-elle. Elle tritura les bords de son écharpe et ne put s’empêcher de rajouter : « J’aime bien… ce que tu as chanté… » Elle retint de justesse un ‘tu avais l’air moins méchant comme ça‘. Ce n’était probablement pas la bonne chose à dire. « … même si je n'ai aucune idée de ce que c'est. »

Et, parce que c'était bien la seule chose qu'elle puisse faire pour regagner contenance, elle déboutonna sa doudoune et alla l'accrocher à un porte-manteau, dans un coin de la pièce. Elle y ajouta son bonnet mais garda son écharpe. En gros pull, jean et bottes, elle avait l'air un peu moins risible.
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MessageSujet: Re: 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you   03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you EmptyDim 8 Avr - 9:15

A bien y réfléchir, la musique était sans doute ce qui avait empêché Declan de mal tourner. Il n’avait jamais été un mauvais bougre, mais sans sa passion pour la musique et le chant, il y aurait eu des chances qu’il finisse par réellement se couper des autres et bascule dans la délinquance. Ça aurait probablement fendu le cœur de sa grand-mère au passage, mais heureusement, il n’en était jamais arrivé là. Initié assez jeune à l’apprentissage de la guitare, il n’avait cependant jamais suivit le moindre cours de solfège –tout comme son grand-père qui lui-même avait appris de son père, sans leçons- et c’était donc au feeling qu’il jouait la plupart du temps. Il avait simplement l’avantage de reconnaître les notes et de pouvoir reproduire une mélodie à l’oreille. Bon, et admettons-le, il avait un peu de talent aussi. Même si en général peu étaient ceux à qui il en faisait profiter. Pas surprenant quand on y pense car sa réputation de type solitaire ne s’était pas battit sur du vent, vous pensez bien. Quant à savoir si cette dernière était pleinement assumée, revendiquée ou subite avec plus ou moins de facilité…
Et dire qu’il aurait pu être tout à fait différent. Si les circonstances de sa venue au monde avaient étaient différentes, si la maladie l’avait épargné, si son grand-père n’avait pas quitté ce monde… Oui, avec des si, on pourra toujours refaire le monde. Mais ce qui est fait est fait, ça c’est une réalité, implacable. Ce sont les railleries des autres, l’incompréhension de l’être humain à comprendre ce qui diffère de lui-même qui avaient provoqué tout ça. Le jugement des autres. On devrait toujours penser à l’impact de nos paroles et de nos actes sur la vie des autres. Qui sait ce qui pourrait parfois être évité juste comme ça ? En gardant pour soi ses a priori stupides basés sur du vent la plupart du temps. Declan s’était refermé sur lui, parce qu’on ne lui avait tout simplement pas laissé le choix d’être lui-même. On l’avait catalogué dès l’instant où après sa maladie, sa voix s’était muée en celle d’un adulte. Alors il avait résumé ça ainsi à l’époque : tu m’aimes pas comme je suis, alors pourquoi je devrais être sympa avec toi ? Et voilà comment on en était arrivé là aujourd’hui. Le roi du cynisme en personne. Pas étonnant alors qu’il ait toujours tant aimé les écrits de Wilde, connu pour son acerbe vision du monde qui l’entourait. Comme quoi, le temps passe, mais les mentalités restent toujours les mêmes…
Alors bien sûr c’était en grande partie pour faire plaisir à Dorian qu’il était rentré dans cette chorale, mais il ne l’avouerait pas devant témoins, c’était aussi un plaisir, de venir ici, de bosser quelques chansons avec d’autres, même si pour l’instant les relations avec les autres membres de la chorale n’étaient pas vraiment au beau fixe. On ne change pas ses habitudes si facilement. Même avec la meilleure volonté du monde. Chasser le naturel et il reviendra toujours au galop. Passer plus de dix années à vous endurcir, ça ne peut pas s’effacer en un claquement de doigt. Ça serait bien trop simple. Quoi qu’il pourrait jouer les faux-culs, mais à quoi ça l’avancerait en fin de compte ? Pas à grand-chose en tout cas, alors autant rester fidèle à l’image qu’on avait de lui. Ca il savait faire. Laisser glisser les remarques des autres à son égard. Il savait que même si chacun le pensait être un crétin fini, ils étaient au moins d’accord sur le fait qu’il savait chanter et que sa voix, tout comme celle de Dorian, était unique en son genre et de ce fait, un avantage certain pour la chorale. C’était un peu un mal pour un bien, ce partenariat musical. Et au final, même s’il ne s’en rendait pas compte, il s’ouvrait déjà un peu plus vers les autres, mais à petite dose bien sûr. Car auparavant, jamais il n’aurait pensé à mettre le chauffage pour qu’à l’arrivée des autres ils ne meurent pas de froid. Mais qui le remarquerait après tout ?
Mais bref, une fois installé, il pouvait tranquillement commencer à répéter sa chanson. Use Somebody des Kings Of Leon, un groupe de rock alternatif qu’il appréciait pour la qualité de ses textes et aussi un peu parce qu’il se reconnaissait dans la voix du chanteur, elle aussi assez spéciale. Sa récente discussion avec Rainbow au Gramophone l’avait guidé dans le choix de cette chanson en particulier. Une sorte de petit clin d’œil à sa façon. Même si la principale intéressée ne l’entendra probablement pas comme il n’était en rien certain de présenter cette chanson là pour une prochaine compétition. Mais ça ne faisait rien, au moins il se sentait plus léger en la chantant, presque souriant… Presque. Il était donc là, les yeux clos, s’entraînant avec sa guitare quand il s’arrêta net en voyant qu’il n’était plus seul et surtout que c’était Brittany qui venait d’arriver. Il prit même le parti de ne pas y aller trop fort avec elle, ce qui changeait assez du comportement qu’il avait envers elle avant. Mais puisqu’elle semblait bien s’entendre avec Dorian, il pouvait y arriver lui aussi ? Non pas sans effort, ça c’est certain, mais bon, il avait pu voir un autre visage de la jeune femme, moins caricatural, ce qui laissait présager qu’un jour peut-être, ils deviendraient des amis… Après tout, rien n’est impossible non ?

Elle le salua donc à son tour, même si elle semblait quelque peu déstabilisée par quelque chose qui échappait à Declan. Il n’avait pas vu qu’elle s’était limite changée en statut en constatant que c’était lui et non Dorian qui chantait. Il mettait ça sur le compte de la surprise de son comportement, habituellement bien plus tranchant. Là, il était presque amical. De quoi en déstabiliser plus d’un c’est vrai. Il cherchait des yeux de quoi préparer du café quand il se retourna vers elle après qu’elle lui ai dit qu’elle avait aimé ce qu’il chantait. « Merci. C’est du Kings Of Leon, Use Somebody. », répondit-il alors. Tout simplement, sans faire de remarque sur le fait qu’elle ne connaissait pas le groupe ou quoi que ce soit d’autre. Ne trouvant pas ce qu’il cherchait, il se retourna à nouveau vers elle après qu’elle ait accroché sa veste et ne ressemble plus à une fille emmitouflée de trois couches. « Dis, par hasard, tu sais pas où ils rangent le café ici ? ». La scène pouvait paraître surréaliste, surtout si elle avait eu lieu devant témoins. Declan, poli –ou presque- et prévenant. Une nouveauté en somme, enfin au moins pour la jeune Brittany. Ses amis proches eux savaient bien que dans le fond, Declan n’était pas un salop comme certains le pensaient.
« Ne restes pas là, vient près du radiateur te réchauffer, ça serait idiot d’attraper un rhume alors qu’on a le chauffage. » lui lança-t-il alors qu’il prononçait un grand Ah victorieux en mettant la main sur le café. Il voyait bien qu’elle était encore loin d’avoir bien chaud –surtout après avoir perdu deux épaisseurs au passage- et puis il n’allait pas la manger. Et pragmatique comme il était, oui, la voir tombée malade alors qu’il avait fait en sorte que la pièce soit chauffée pour tous, ça l’aurait bien emmerdé. Mais bon, à elle de voir, il n’allait pas la forcer non plus, elle était assez grande pour se bouger les fesses elle-même si elle ne voulait pas attraper un rhume. En tout cas on ne pouvait pas cette fois lui reprocher d’être véhément envers elle.
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Brittany S. Pierce
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MessageSujet: Re: 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you   03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you EmptySam 14 Avr - 17:49

Tirant sur ses manches pour couvrir ses mains, gelées malgré les gants qu’elle portait au dehors, Brittany se retourna lentement. Elle hocha la tête lorsque Declan lui annonça quel morceau il jouait, se gardant bien de souligner qu’elle n’avait pas idée de qui pouvait être ces rois en question (Leon c’était au Royaume-Uni ?). L’expérience lui avait enseigné que mieux valait, le plus souvent, cacher son ignorance : cela évitait les regards méprisants et les remarques condescendantes. Par ailleurs, même lorsqu’on se donnait la peine de lui expliquer, elle mettait tellement de temps à comprendre que les gens se lassaient et bâclaient leur réponse, ce qui la perturbait ou ne faisait pas avancer les choses. C’était l’une des raisons pour laquelle elle appréciait autant Dorian : lorsqu’il lui expliquait quelque chose, sa patience semblait infinie.

« Euh, oui. » bafouilla-t-elle lorsque Declan la questionna sur l’emplacement du café. « L’étagère du dessus, à droite. » Elle accompagna sa réponse de quelques gestes mais n’osa faire que deux pas en avant pour mieux voir le meuble, derrière lui. Brittany était bien placée pour connaître l’emplacement de chaque fourniture dans la pièce : elle se chargeait de l’approvisionnement pour la chorale. Etant donné qu’elle avait beaucoup de temps libre, elle s’était d’elle-même proposée pour cette tâche, bien que d’autres la relayaient occasionnellement. Lorsqu’elle faisait les courses, elle avait tendance à acheter quelques extras, sur sa propre fortune. Elle se voulait discrète, mais ils étaient probablement nombreux à être au courant, d’où le fait qu’ils insistent parfois pour la remplacer. Après tout, s’ils la laissaient faire, elle les gâterait jusqu’à la moelle.

Elle rougit lorsque Declan l’invita à se rapprocher. Sans surprise, elle avait été loin d’être subtile en gardant ses distances. Malheureusement, il était dur de combattre des années d’instinct de préservation : le jeune homme avait beau semblé agréable pour le moment, mieux valait rester prudente. Elle ne se fit pourtant pas prier et s’avança à petits pas. Ses doigts étaient rougis par le froid et elle les agita au-dessus du chauffage afin de les détendre. Elle jeta un coup d’œil à Declan et abandonna finalement son avant-poste pour fouiller à sa place dans le placard. Gentiment, elle lui fit comprendre de la laisser faire. En deux temps, trois mouvements, elle avait étalé sucre, tasses, cuillères, thé et petits gâteaux sur la table. L’instant d’après, elle attrapa la bouilloire et la machine à café, qu’elle chargea en eau, avant de les mettre en marche.

« Veux-tu du lait dans ton café ? Il doit en rester. Oh, et il doit y avoir de la crème chantilly quelque part. » annonça-t-elle en s’agitant de droite et de gauche. Elle ressemblait à une parfaite maîtresse de maison, et pour cause : elle s’y était entrainée pendant presque deux ans. Ses premiers mois avaient été difficiles, surtout pour le matériel électroménager, mais lorsqu’elle n’avait pas à écrire ou à faire des calculs, rien ne lui résistait bien longtemps. Elle ne deviendrait pas chef étoilé, mais elle savait s’occuper d’une cuisine. Ses spécialités : les omelettes, la mousse au chocolat et le capuccino, tous les plats favoris de son défunt époux.

« Ah, et j’ai amené des donuts, j’espère qu’ils ne sont pas trop froids, je les ai pris à la boulangerie juste en bas de la rue. J’ai failli glisser sur une plaque de verglas et les écraser, ça aurait été vraiment dommage. » Elle fila dans le vestibule et récupéra le paquet qu’elle y avait déposé pour l’ouvrir sur la table. « D’après Mercedes, ce sont les meilleurs du quartier. Je lui fais confiance parce qu’elle a beaucoup de goût et… » Elle s’interrompit en croisant son regard. « Je parle trop. Désolée, c’est que, tu me rends nerveuse et… D’accord, je me tais. » souffla-t-elle en se tordant les mains, les yeux baissés. Une fois encore, sa langue filait plus vite que ses neurones. Selon un raisonnement basique, plus on parle et moins on laisse l’occasion à l’adversaire d’en placer une et donc de dire quelque chose de désobligeant. Le problème, c’est que cette équation ne prenait pas en compte l'irritation croissante de l’interlocuteur.
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MessageSujet: Re: 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you   03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you EmptyLun 16 Avr - 21:29

Declan avait des goûts assez éclectique en matière de musique et parfois un peu obscurs, surtout pour ceux ne s'intéressant pas forcément au même style de musique que lui. Il ne pouvait donc pas vraiment reprocher à qui que ce soit de ne pas connaître ce groupe -même s'il jouissait quand même d'une relative "célébrité" dans le monde de la musique-. Quant au nom du groupe, il avait une explication assez simple -pour une fois-: les deux grand-pères des membres du groupe s'appelaient Leon, le kings est venu plus tard mais sans prétention aucune. Mais après tout, qui s'intéressait réellement à ça, tant que la musique était bonne, le nom importait peu non ? Mais bref, visiblement de toute manière Brittany ne semblait pas être très en clin à papoter musique avec lui pour l'instant. Ça aussi il ne pouvait pas vraiment lui reprocher, car il avait à force de lui envoyer des piques et autres sobriquets en permanence, établit un vide entre eux. Alors qu'elle lui fasse causette, il ne s'y attendait pas. Mais à défaut de papoter comme deux amis, il voulait préparer un peu de café pour les suivants -et aussi un peu pour lui, il faut l'avouer- et demanda donc à la jeune femme si elle savait où se trouvait le café ici.
Elle répondit par la positive peu après, le guidant de signes de la main pour l'aider à mettre la main sur l'objet du délit. Il se doutait qu'elle savait mieux que personne où tout se trouvait ici, car en effet, loin d'être discrète -du moins autant qu'elle l'aurait souhaité-, il savait que la jeune blonde approvisionnait souvent la chorale en les gâtant. Certes elle avait les moyens, mais elle n'était pas obligée de le faire après tout. Il se doutait bien que c'était tout simplement dans sa nature. Oui, c'était une cible facile, il l'admettait bien mais il n'avait jamais attaqué autre chose que son côté blonde décérébrée. Il n'avait jamais fait la moindre attaque sur son veuvage précoce ou quoi que ce soit d'autre. Mais parfois quand même, à sa décharge, elle lui fournissait le bâton pour la frapper, sans le vouloir.

Il lui fit alors remarquer qu'elle pouvait s'avancer, histoire de se réchauffer car il voyait bien qu'elle frissonnait encore. Elle semblait un peu méfiante mais fini tout de même par approcher et le voyant mettre un temps infini à mettre la main sur le café, elle lui fit comprendre qu'il ferait mieux de la laisser faire s'il espérait que le café soit prêt à l'arrivée des autres. Il ne protesta pas, se mettant de côté pour la regarder faire. En effet, il n'aurait jamais su où tout trouver aussi vite qu'elle. En deux coups de cuiller à pot, l'affaire était quasi réglée. Il ne fallait plus qu'attendre que le café coule. Elle le fit émerger de sa contemplation lorsqu'elle lui demanda s'il voulait du lait dans son café. « Non merci, noir ça ira pour cette fois tu sais... », mais il ne fut pas certain qu'elle ait entendu sa réponse car elle s'affairait déjà à chercher la fameuse crème chantilly. Elle lui faisait penser à sa grand-mère comme ça. Quand elle recevait ses amies pour jouer aux cartes dans leur caravane. A bouger dans tous les sens à la recherche de tout ce qu'il lui fallait pour accueillir dignement ses invités. Brittany était en plein préparatifs elle aussi... Une vraie maman poule.
Et peu de temps après, c'était le déluge. De paroles. Il l'écoutait parler sans rien dire, adosser au mur les bras croisés, l'observant toujours courir dans tous les sens. Des donuts. Une nouvelle gâterie pour l'équipe. Mais le moulin à parole continuait de tourner. Ça l'amusait de la voir comme ça, lui qui avait plutôt l'habitude de ne pas l'entendre piper mot face à lui. Mais visiblement son amusement eut un effet non escompté et elle s'excusa de trop parler auprès de lui, en précisant au passage qu'il était plus ou moins responsable de son état puisqu'il la rendait nerveuse. Il pouvait comprendre pourquoi. Il avait cet effet là sur pas mal de gens, entre son air cynique et sa réputation de solitaire. « Je n'ai rien fait jusqu'à présent pour que tu te sentes à l'aise quand je suis là, je l'avoue. Mais promis, je ne suis pas le nouvel Hannibal Lecter. », lui répondit-il. L'humour selon Declan Dupree. Pas forcément très fin. Mais lui, ça le fit sourire.

« Je sais que je t'en ai fais voir. Je m'excuse, c'est facile de s'attaquer à ceux qui ne se défendent pas. Mais on va dire que c'est devenu un réflexe chez moi depuis le temps. Attaquer plutôt que de se défendre sans arrêt, de se taire parce qu'on est pas comme les autres voudraient qu'on soit. Ça doit te parler ça non ? » demanda-t-il en l'observant du coin de l’œil. Après tout, l'un comme l'autre, à un niveau différent certes, étaient victimes des préjugés à leur égard. Peut-être avaient-ils en commun plus de choses qu'ils ne le pensaient ? L'ennemi de mon ennemi est mon ami pas vrai ? Et puis si Dorian appréciait la jeune femme, c'est qu'elle ne devait pas être totalement dénuée d'intérêt non ? Car il avait foi face au jugement de son meilleur ami pour jauger les gens. Et jusqu'à ce jour, ce baromètre là -bien que totalement subjectif- ne l'avait jamais trompé.
« En tout cas, ça sent bon. » lança-t-il pour rompre le silence qui s'était installé depuis ses dernières paroles, désignant d'un signe de tête les fameux donuts ramenés par Brittany. Déjà qu'il s'était excusé de son comportement -certes pas en public, mais c'était déjà énorme en soi quand on connaît le bestiau-, il n'allait pas s'éterniser sur le sujet. Si Dorian avait été là, lui en aurait fait des caisses, mais bon, les absents ont toujours tort à ce qu'on dit... De toute façon, ils seraient bientôt rejoints par les autres alors ce n'était pas si grave.
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MessageSujet: Re: 03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you   03. You know Blondie, there's a slight chance that i might like you EmptyMer 25 Avr - 14:41

Brittany pouvait être considérée comme une boule de nerfs, un moulin à paroles et/ou un petit pois cérébral. Tout cela était exact et donnait le mélange étrange d’un petit pois passé au moulin puis remodelé en une boule dont sortait un incessant flot de paroles aux nerfs visibles mais aux capacités cérébrales indisponibles. En résumé, elle était assez flippante pour qu’il faille choisir entre en rire ou en pleurer… Apparemment, Declan avait choisi la première solution. Bon choix.

Les joues en feu, Brittany l’observa entre ses cils, craignant le pire. C’est pourtant avec un certain humour qu’il répondit à sa tentative de submersion verbale. Rassurée à l’idée qu’il n’en prenne pas ombrage, pas pour le moment en tout cas, elle arrêta finalement de vouloir se déboiter les phalanges et ses épaules s’affaissèrent visiblement sous le coup du soulagement. Elle n’avait pas idée de qui pouvait être cet Hannibal, mais cela semblait être un nom inquiétant, il fallait donc supposer que c’était une bonne chose que Declan n’en soit pas un. Elle lui adressa un petit sourire reconnaissant.

Elle ne s’attendait pas à ce qu’il s’excuse, encore moins à ce qu’il s’explique. L’étonnement s’inscrivit sur ses traits, rapidement remplacé par une certaine compréhension. Lentement, elle hocha la tête. En effet, elle pouvait comprendre. Ils semblaient simplement avoir choisi deux manières différentes de répondre à un problème similaire : le regard des autres. Elle s’appuya contre la table, paumes contre le bois rassurant. Incertaine de la façon dont elle devait répondre à ce retournement de situation, à ce changement dans les habitudes bien rodées de leur relation bancale, elle ne se décida que lorsque Declan fit l’effort de rompre le silence. Elle sourit à sa remarque et approuva :

« Oui, c’est vrai… Je devrais peut-être en mettre de côté, au cas où Mercedes arriverait tôt et qu’il y ait des retardataires. » Elle respectait beaucoup la diva mais il fallait le reconnaître : en sa présence, la nourriture avait tendance à disparaitre rapidement. C’était une simple mesure de précaution. Sortant une assiette, elle s’affaira donc à y disposer la majorité des donuts. Intérieurement, elle usa de cette distraction pour décider de la manière dont elle devait répondre à Declan.

« Je comprends ce que tu veux dire. » se lança-t-elle finalement. « Parfois les gens sont méchants pour se protéger de la méchanceté des autres… enfin, c’est ce qu’on m’a expliqué. Moi, je ne peux pas. Je veux dire… je sais mordre quand il le faut, mais contre des personnes que je vois aussi souvent et avec qui j’aimerai m’entendre, je ne peux pas. » Elle releva les yeux de sa tâche et osa, pour la première fois, regarder Declan dans les yeux. « Le glee club compte beaucoup pour moi, et même si je sais que la plupart des membres me trouvent stupide et ne m’aiment pas vraiment pour ça, j’aimerai être amie avec tout le monde. Parce que, même si les slushies et les sifflements ne sont pas vraiment plus agréables en groupe que tout seul, ça ne parait pas si important… quand on fait ce qu’on aime, avec des gens qu’on aime. »

La bouilloire se mit à siffler et Brittany apprécia son timing : emportée par son élan, elle ne savait même plus où cela la menait au final. Elle fit donc le tour de la table pour arrêter l’appareil et vérifier où en était la cafetière. « Tout ça pour dire, » reprit-elle en réalisant que le café serait bientôt prêt. « que je suis contente qu’on en parle. Maintenant, même si tu m’insultes, je saurais que tu n’es pas si méchant que ça ! » Et vraiment, c’était là tout ce qui comptait : elle pouvait supporter les remarques désobligeantes, elle en avait eu plus que sa part ces vingt dernières années. Tant qu’elle était sûre qu’il ne s’agissait pas d’une attaque personnelle, qu’on ne la haïssait pas, elle pouvait faire le dos rond.

Elle arrêta la cafetière, sortit délicatement le récipient et le déposa sur la table pour que Declan puisse se servir. Son sourire semblait désormais chargé sur une ligne haute tension tant elle était soulagée.
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