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 02. battle without honor or humanity

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Eanwen
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MessageSujet: 02. battle without honor or humanity   02. battle without honor or humanity EmptyDim 3 Oct - 16:56

Citation :
Cher journal,

Les insomnies peuvent être très productives. Mardi dernier, je ne parvenais pas à trouver le sommeil. Allongée sur le canapé, télécommande à la main, je zappais sur les chaînes câblées à une heure très avancée de la nuit, jusqu’à ce que je tombe une chaîne musicale tchétchène. Sur le coup, j’ai cru qu’il s’agissait d’un film de boules ! En effet, une femme toute de rose vêtue, copie conforme d’une Barbie Pétasse se trémoussait à l’écran, au milieu d’une horde de males en rut.
Et puis j’ai réalisé qu’il s’agissait d’un vieux tube de la décennie passée. Intriguée par le message misogyne et sexiste de cette vidéo, je me suis précipitée sur mon laptop, et j’ai fait des recherches sur Youtube. Aqua ! c’était le nom de ce groupe danois, apparemment pas très connu outre Atlantique. Amusée par cette daube musicale, j’ai regardé le clip en boucle jusqu’au petit matin, hilare, et j’ai même téléchargé illégalement la chanson sur mon lecteur. J’avais une idée dans la tête, et je m’en délectais d’avance…

Sue Sylvester, October 10, 2010

« Vous transpirez la médiocrité ! Ce n’est pas comme ça que vous allez défendre notre titre l’année prochaine, bandes de dindes écervelées ! Dégagez ! HORS DE MA VUE ! » m’écriais-je à travers un mégaphone, à l’encontre de mes Cheerios. « Non, toi tu restes ici, Brittany ! Tu vas épurer le gymnase de la vile crasse de tes acolytes ! Tu as quatre heures et je veux que ça brille ! Ca t’apprendra à ne pas te montrer à mes cours ! »
D’un geste violent, je poussais Brittany en direction du placard à balais, lui adressant un regard qui se passait de commentaire. Puis, je prenais la direction de mon bureau d’une démarche conquérante. Si j’avais demandé à la blondasse de mettre de l’ordre sur notre lieu d’entraînement, ce n’était pas uniquement dans le but de la punir pour son absentéisme. C’était également pour une autre raison : j’avais besoin que le gymnase soit niquel du sol au plafond, dès ce soir ! Mais nous étions mercredi, et le ménage de l’aile droite du lycée était prévu pour le vendredi. Je ne pouvais pas me permettre d’attendre deux jours supplémentaires ! J’avais déjà bien du mal à contenir mon impatience ! J’y avais pensé toute la journée, longue et interminable journée ! Plus que quatre petites heures, et j’allais enfin pouvoir passer aux choses sérieuses !
Les minutes s’égrainèrent lentement, et au fur et à mesure, mon excitation atteignit des sommets. Lorsque la pendule de mon bureau afficha enfin vingt-et-une heures, je regagnais le gymnase, avec mon sac de sport sur l’épaule. Comme je l’avais prévu, le lycée était complètement désert à cette heure de la soirée. C’est avec un sourire satisfait que je retrouvais mon fief propre comme un sous neuf. Brittany avait vraiment fait du bon travail, mais je n’avais pas l’intention de l’en féliciter, car j’étais sure que quelqu’un l’avait aidée. Je lui adressais un regard suspicieux, puis haussais les épaules : finalement seul le résultat m’importait.

« C’est bon, tu peux rentrer chez toi ! Mais n’oublies pas de te doucher avant d’aller te coucher. Tu refoules tellement que tu pourrais mourir asphyxiée dans ton sommeil ! »
J’attendis qu’elle rassemble ses affaires en essayant de lui cacher mon excitation. De toute façon, il s’agissait de Brittany Pierce, je n’avais aucun soucis à me faire. Jamais elle ne pourrait deviner que je préparais quelque chose. J’étais vraiment la meilleure : non seulement mon gymnase était rutilant, mais en plus j’avais donné une leçon mémorable à la plus stupide de mes Cheerios. Une personne qui était incapable de me démaquer. J’avais fait d’une pierre… trois coups ! Si je n’avais pas été moi, je crois que je me serais demandé en mariage !

Une fois Brittany partie, je sortais de mon sac de sport toute l’artillerie nécessaire. Je me débarrassais de mon vieux jogging rouge pour enfiler une combinaison en cuir jaune, digne de Catwoman. Je plaçais ensuite une longue perruque blonde au dessus de mon crane, et m’approchais du miroir afin de me maquiller un peu. Distinguer mon reflet avec de magnifiques cheveux longs et épais, et admirer mes formes de déesse moulées dans ce cuir… était si délectable.
J’étais fin prête. Il ne manquait plus que la musique. Et la vidéo ! Je sortais la clé USB contenant le titre de ce groupe européen, ainsi que mon caméscope numérique. Et…

Hi Barbie
Hi Ken!
Do you wanna go for a ride?
Sure Ken!
Jump In...

Le problème majeur c’était que je n’avais pas de Ken pour m’accompagner ! Mais j’arrivais très bien à prendre une voix masculine pour chanter par-dessus ses paroles, et de toute façon, j’étais une Barbie beaucoup trop exquise pour jeter mon dévolu sur le premier venu. Je n’avais pas encore trouvé mon égal dans ce bas monde, et je ne le trouverais sans doute jamais. Quoi de plus normal ? J’étais si parfaite que personne ne pouvait arriver à ma hauteur. Oui, Sue Sylvester se suffisait à elle-même !
La chanson progressait, le caméscope ne perdait pas une seule miette de ma petite prestation. Cette vidéo irait bientôt compléter ma petite collection personnelle, qui contenait déjà ma collaboration avec Olivia Newton John, et mon imitation de Madonna. Chorégraphie, chant, théâtralité… toutes les qualités que la choucroute sur patte recherchait chez ses élèves. Des qualités que Sue Sylvester était la seule à posséder dans ce lycée de bouseux !

You can touch you can play, if you say I’m always yours
You can touch you can play, if you say I’m always yours

Cette phrase était ma préférée de toutes. Je la fredonnais d’une voix suave, tout en me caressant la poitrine et l’arrière train.
Mouvement de tête, rond de jambe, et demi tour sur moi-même… et là… L’HORREUR ! L’HORREUR avec un grand H ! La pire de toutes les HORREURS imaginables : l’arbre à lutins, adossé contre l’un des gradins du haut, qui m’observait avec ses petits yeux de mouche perverse. J’avais envie de hurler, d’hurler si fort que la puissance de mon cri en aurait brisé toutes les vitres de Lima. Au lieu de ça, je décidais de me contenir et je coupais la musique, un genou à terre, mais pas encore vaincue.

« Je suppose que tu es conscient que je suis dans l’obligation de te tuer maintenant, vile espion Schuestérien ? » me contentais-je de dire, sur un ton neutre, dépourvu du moindre sentiment. Mais qui faisait froid dans le dos.
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MessageSujet: Re: 02. battle without honor or humanity   02. battle without honor or humanity EmptyJeu 7 Oct - 22:35

    Les mots s’enchainaient sur ce papier, mais lié les uns aux autres, il n’avait aucun sens. Lorsque le professeur d’espagnol s’en rendait compte, il chiffonnait sa feuille et la posait, dans une délicatesse contrôlé, en face de lui. L’objet de ses écrits : un devoir d’espagnol à mettre en forme. L’objet de son incapacité... : Sue Sylverster. Rien qu’en entendant ce nom dans sa tête, ses dents se serrèrent, ainsi que ses poings. Encore une fois, elle allait trop loin. Cette dernière s’était mise dans l’idée de participer à sa manière à la flashmob. Comment ? En coachant les élèves y participants, c'est-à-dire les deux chorales. Elle les entrainerait pour leur chorégraphie comme elle le fait avec ses cheerleaders Et cela n’aurait pas posé de problème si cela avait été un autre professeur qui se serait dévoué pour cette tâche. Mais là, il s’agissait de Sue Sylverster, et tout le monde savait qu’elle avait une idée en tête…Et si les outils de torture étaient encore utilisé en ce vingt-et-unième siècle, il était certain qu’elle s’en serait servit. Will refusait que ses élèves soient les souffre douleurs de cette femmes qui les avait si souvent rabaissait au cours de l’année dernière. Passant ses doigts sur ses paupières closent, Will s’adossa sur sa chaise. Il n’arriverait à rien.

    Depuis plusieurs heures, les cours s’étaient achevés pour lui. Depuis plusieurs jours, il avait préféré travailler au bureau de son lycée plutôt que chez lui où la solitude était anormale après six ans de vie commune. Seulement, voir ce décor propre à sa profession lui faisait automatiquement penser à Sue et son égo surdimensionnés. Non, ce n’était plus possible, il ne pouvait plus être opérationnel pour l’élaboration d’un contrôle. Il lui fallait prendre l’air, bouger. Il se leva de sa chaise et éteignit sa lampe de bureau. Il posa un œil sur sa copie et soupira face au vide sidéral de cette dernière. Prenant sa veste sur le dossier de sa chaise qu’il posa sur son avant bras, il empoigna sa mallette et sortit de son bureau. D’un pas décidé, il tenta de calmer ses nerfs en parcourant le lycée. Seulement, il ralentit le pas lorsqu’il passa devant le bureau vitré d’Emma Pillsbury et marqua même un arrêt. Il eut un nouveau soupire face à la chaise vide qui la narguait sans retenu. Il imagina alors la belle dans les bras d’un inconnu. Baissant la tête, il commença à se sentir faible, vraiment trop faible.

    C’est alors qu’une chaleur envahit tout son corps, en longeant son échine jusqu’à ressentir un désir irrésistible d’arrêter de s’apitoyé sur son sort. Il reprit son chemin avec un but précis : rejoindre le gymnase en espérant y trouver le démon de son incapacité à bosser. Il fallait qu’il empêche Sue de maltraiter ses élèves avec ses idées et ses pratiques douteuses. Il savait qu’elle les épuiserait jusqu’à plus de force. Ses élèves n’étaient pas tous des cheerleaders. Tous n’avaient pas leurs capacités. Mais William se doutait aussi qu’elle ne le laisserait pas expliquer sa pensée sur sa façon de faire et obéir comme s’il était copain comme cochon. Non, il allait devoir se battre. Un combat de coq se préparait. Qu’ils sortent les sabres avec une mélodie sifflante aurait même paru tout à fait normal…pour ses deux ennemies qui fêtaient presque leur un an de mésentente. Mais ce ne fut pas une mélodie sifflante que Mr Schue entendit en approchant du gymnase. Non… Il y démarrait une chanson vieille comme le monde. Niaise comme pas possible, annonçant étrangement la couleur de cheveux de celle qui occupait la grande salle. Cependant en entrant dedans, William était très loin de se douter de ce qu’il y trouverait.

    Pendant un instant, il pensa qu’il s’agissait d’une autre personne. Mais les courbes du coach des Cheerios étaient vraiment reconnaissables. Il n’y avait pas d’erreur possible. Il posa sa mallette lentement, croisa les bras et posa son épaule sur l’extrémité des gradins. Sa mauvaise humeur s’était envolée et son sourire n’était autre que celui de la moquerie. Il tenta tout de même de se retenir de rire, conscient qu’il serait vraiment audible malgré la musique. Voir Sue se dandiner et chanter une chanson aussi superficielle étaient une chose invraisemblable. Mais lorsque certains voyaient le plaisir malsain de se moquer, Will voyait un bon potentiel de chantage. Lorsque Sue fit un demi-tour, elle remarqua le professeur d’Espagnol, ce dernier, la tête légèrement baisser comme pour cacher son insolent sourire, ne put s’empêcher de l’applaudir. La coach éteignit la musique et le regarda un air sévère. Lui quitta son appui pour aller un peu plus à sa rencontre. Elle osait encore l’insulter alors qu’elle avait été une insulte envers elle-même et sans besoin de personne. Will ne put s’empêcher avoir un rictus :

    « Il ne fallait pas t’arrêter pour moi. Il va être difficile de te prendre au sérieux après ce que je viens de voir. » Lança-t-il dans une bonne humeur qu’il avait retrouvé grâce à Sue…il fallait l’avouer.

    Elle avait été la source de beaucoup de chose envers Will…et principalement de problèmes. Mais il elle venait de frapper fort. Malgré cela, Will n’avait pas perdu la raison de sa présence. Alors pourquoi avait-il ce sourire ? Tout simplement parce qu’en voyant Beatriz Sylverster dansant sur du Barbie Girl, Will avait trouvé un moyen de la faire chanter. Ainsi, il n’était plus possible qu’elle entraine les membres de sa chorale pour cette flashmob. Ce n’était pas vraiment fairplay, mais l’avait-elle était au cours de l’année passée ? Etait-ce pour autant une raison de lui infliger cela ? Bien sur que oui ! Face à une sans cœur, la meilleure arme est sans doute le ridicule.

    « Comment tu fais ton demi-tour ? Comme ça ? » Demanda-t-il en imitant grossièrement son mouvement. Il éclata ensuite de rire. Comment se retenir ? « Barbie Girl… » Souffla-t-il tout sourire en regarda le ciel comme pour remercier Dieu de ce spectacle. « Je ne savais pas que ca faisait partie de ton répertoire. Quand les autres vont savoir ça ! » La provoqua-t-il.

    Il savait que c’était une remarque qui la ferait réagir. Il l’avait utilisé méthodiquement à vrai dire. Il se préparait à son plus gros coup bas envers Sue Sylverster. Ira-t-il jusqu’au bout ? C’était une bonne question. Bien qu’elle lui ait fait de nombreux maux, il avait toujours cette conscience à ne vouloir voir souffrir personne…Avait-elle était trop loin ? Peut être que si elle lui baisait les pieds en le suppliant. L’image le fit sourire. Mais elle paraissait bien moins ridicule que ce qu’il venait de voir.

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