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 04. Tell me how you...

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MessageSujet: 04. Tell me how you...   04. Tell me how you... EmptyJeu 7 Juin - 18:00

La fenêtre de son étude grande ouverte, Larry inspira une grande bouffée d’air en laissant ses paupières closes, accoudé sur la rambarde du balcon qui donnait sur la place. Le soleil du début d’après-midi caressait son visage, le froid mordait le bout de son nez, mais de temps à autre il prenait une gorgée de thé qui réchauffait sa gorge et ses mains enserrant la tasse de liquide brûlant. Il n’avait rien à faire pour au moins quatre heures encore, avant que sa femme ne revienne du travail. Dieu qu’il se sentait vide et insipide... Il avait déjeuné seul et tardivement, Robin était trop occupée au lycée pour se permettre de rentrer tous les jours lui tenir compagnie. La femme de ménage ne passerait que le vendredi, pas d’atelier d’écriture aujourd’hui et il avait déjà rendu visite à la librairie lundi et mercredi, et il n’avait pas la moindre envie d’aller se mêler à la communauté religieuse aujourd’hui. Soupirant d’ennui, l’écrivain s’écarta finalement du balcon pour retourner s’asseoir à sa table de travail. Par habitude la porte dans son dos était tirée, bien que la maison fût parfaitement silencieuse, renforçant un peu plus cette impression de solitude. Cette fois-ci il avait promis à son éditeur une nouvelle policière qui serait publiée dans un recueil collectif. Après avoir longuement hésité, son choix s’était porté sur un meurtre plutôt qu’un vol. La disparition mystérieuse d’une chanteuse lyrique et de son chat sur le chemin les menant de leur chambre d’hôtel à la salle de spectacle. L’intrigue de départ n’était pas fameuse et le meurtrier devrait encore passer par plusieurs étapes de raffinement avant de véritablement prendre forme sous sa plume, mais Larry avait déjà jeté sur ses carnets plusieurs croquis de la scène de la révélation qui montrait l’intérêt qu’il pourrait essayer de donner à l’histoire. Si ses premiers écrits avaient été inspirés en grande partie de sa propre vie, il avait rapidement décidé de séparer biographie et fiction pour ne pas prendre le risque de se trahir, malgré la protection que lui offrait le paravent du faux nom de Hilton Surray. La maison d’édition était certes au courant de son passé et de son changement de nom, puisqu’ils étaient venus jusque dans sa geôle pour récupérer les premiers manuscrits qu’il avait publiés, mais nul ne savait rien du renouveau de ses vices passés et cette fois-ci personne ne le reprendrait à faire une erreur de jugement aussi grossière que celle qui l’avait fait tomber une dizaine d’année auparavant. Appuyant son dos large sur le dossier confortable du fauteuil en cuir de style ancien, il déposa précautionneusement sa tasse encore à moitié pleine à côté du clavier de son ordinateur qui était enfin réparé et passa ses doigts dans sa barbe soigneusement taillée. Il s’était fixé l’objectif d’écrire une dizaine de pages au moins pour aujourd’hui, de tracer le schéma des relations entre l’enquêteur et le veuf, et de se décider enfin sur l’arme utilisée. Seulement depuis le réveil il n’avait pas été capable de rester assis à sa table de travail plus de cinq minutes d’affilées. Fixant la page d’accueil de son bureau informatique d’un air contrit, il sentait déjà ses jambes le démanger n’ayant pas même ouvert une page de traitement de texte. L’idée était tentante de quitter l’appartement pour aller se promener en ville malgré tout, mais la culpabilité de l’auteur indiscipliné le rongeait de l’intérieur tant et si bien qu’il préférait rester là à se morfondre dans la plus totale immobilité.

Dépité de tant d’indécision, Larry se leva enfin en laissant son carnet de notes ouvert derrière lui, emportant la tasse qu’il vida d’un trait pour la remplir à nouveau dans la cuisine. Tandis que l’eau chauffait, il traînait dans pieds dans l’appartement ne sachant quoi faire de son squelette. Il stationna quelques secondes devant le tourne-disque, mit en route une étude de Chopin sans même regarder le nom du pianiste et retourna fixer la bouilloire qui commençait à faire du bruit sur le plan de travail en marbre gris. Se balançant d’un pied sur l’autre comme un enfant impatient, l’homme aux traits fatigués aurait volontiers fait usage d’un peu de compagnie à cet instant précis pour lui changer les idées et relancer, qui sait, la machine de son inspiration bredouillante de la journée. Qui pouvait-il bien inviter à passer ? Ses amis n’étaient pas si nombreux, et ceux qu’il appréciait sincèrement l’étaient encore moins... Or il n’avait pas envie de jouer la comédie aujourd’hui. La petite Robertson n’avait pas l’air au meilleur de sa forme ces temps-ci, peut-être qu’une tasse de thé et un petit remontant lui ferait du bien ? Seulement elle travaillait sûrement à cette heure de la journée... Qui d’autre ? Eh bien sa co-auteur ! N’avait-elle pas mentionné un jour de congé ? Avec un peu de chance elle serait libre et disposée à venir échanger quelques mots avec lui ! Retournant précipitamment dans le bureau, il fouilla dans le désordre de papiers en tous genres pour retrouver le téléphone portable qu’il n’utilisait que rarement comparé à celui qui lui servait à entretenir ses contacts avec les fournisseurs et traînait toujours dans une poche. Lynn Sawyer. Jetant un coup d’œil à l’heure en haut de l’écran, il se résolut à l’appeler, quitte à la déranger au travail. Le garage de la ville n’était tout de même pas occupé au point de l’empêcher de répondre au téléphone. «Allô ? Lynn ? Larry Faithorn à l’appareil. Je suis navré de te déranger, est-ce que j’interromps ton travail ?» lança-t-il enjoué en entendant la voix fluette de la jeune fille à l’autre bout du fil. «Je me demandais si tu avais du temps cet après-midi ? Tu te souviens ce livre dont je vous avais parlé la dernière fois ? Oui, c’est ça, je l’ai retrouvé par hasard dans ma bibliothèque. J’ai des petit gâteaux en mal d’attention au frais, si tu es intéressée nous pourrions nous faire un goûter littéraire ?» Bien sûr cette histoire de gâteau était un pur mensonge, et le livre n’avait pas même été cherché mais ne devrait pas être bien difficile à trouver dans une bibliothèque rigoureusement rangée par ordre alphabétique, mais il lui fallait des arguments vendeurs pour détourner cette jeune fille du droit chemin de ses activités du jour ! «Merveilleux ! Je t’attends de pied ferme.»

À peine eut-il raccroché que Larry enfilait son manteau noir pour descendre acheter les gâteaux promis sans prendre le temps de tirer le livre de sa cachette. Sifflotant dans la rue, les soucis de la page blanche s’étaient envolé à la seconde où elle avait accepté et il était désormais guilleret et enthousiaste à l’idée de parler encore à cette petite brune discrète mais résolue. La paire qu’elles formaient avec Ecaterina était aussi improbable qu’harmonieuse. Elle n’avaient pas le moindre air de famille mais il lui semblait avoir entendu au passage une histoire de mariage qui ne leur aurait pas donné une goutte de sang en commun... Peu lui importait au fond. Il était simplement satisfait d’avoir rencontré les deux apprenti écrivaines que l’on pouvait sans doute compter parmi les seules véritables amies qu’il ait en ville. Il n’avait rien à leur prendre et tout à leur donner, ce qui le changeait de ses éternels complots et constituait une véritable bouffée d’air frais dans le quotidien parfois pesant des secrets bien gardés de son couple. Déposant les clefs de l’appartement dans le grand vide poche en verre coloré, il quitta son manteau et remit en marche la bouilloire qui contenait encore l’eau devenue tiède de sa tentative précédente. Défaisant avec précaution le nœud de la boîte contenant quatre gâteaux miniatures, il les tira du carton pour les disposer sur une assiette. Il ne manquait plus que le livre et il serait fin près à recevoir son invitée du jour. Seulement la sonnerie de la porte d’entrée retentit à peine eut-il fait trois pas dans le couloir. Tant pis pour lui. Il improviserait. Rebroussant chemin, il ouvrit la porte avec un grand sourire. «Ma chère Lynn ! Entre, entre je t’en prie.» dit-il en lui attrapant les épaules pour l’attirer à l’intérieur. «Je m’excuse de l’invitation de dernière minute, j’espère que tu n’avais rien de prévu ?»
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Lynn S. Sawyer
Lynn S. Sawyer
Staring at the bottom of your glass hoping one day you'll make a dream last
Age : vingt-quatre ans • née le vingt-et-un décembre.
Occupation : a travaillé pendant cinq ans au hummel's garage. vient de demander des congés d'un ans pour aller étudier à new york la littérature. elle vient juste de passer son 'bac' en candidat libre. a étudié deux ans à new york. vient de se faire transférer à l'université de lima pour terminer son cursus. littérature, option cinéma. elle a fait quelques stages dans un journal en tant que pigiste.
Humeur : motivée pour avancer et prendre un nouveau départ (encore). in the end everything will be okay; if it's not okay, it's not the end.
Statut : célibataire depuis peu.
Etoiles : 1070

Piece of Me
Chanson préférée du moment : astronaut • simple plan
Glee club favori : New Directions
Vos relations:
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MessageSujet: Re: 04. Tell me how you...   04. Tell me how you... EmptyVen 22 Juin - 21:42

« So I don’t wanna be let down, I don’t want to live that life again. Don’t wanna be lead down the same old road.. » Lynn tentait d’élucider le mystère des nuages tout en écoutant l’une de ses chansons préférés ces derniers temps lorsque son portable vibra dans son sac. Une chance que ce dernier ait été juste à côté d’elle et qu’elle l’ait senti. En même temps, vu l’âge avancé de son téléphone, il n’était guère étonnant que le vibreur soit presque plus bruyant que la sonnerie. Elle mit la chanson « Let Down » de Dead by Sunrise en pause sur son iPod et tendit le bras pour attraper son sac et y chercher son antiquité. Elle mit la main dessus juste à temps pour décrocher avant que son appelant ne tombe sur la messagerie. Messagerie qu’elle n’avait jamais personnalisée puisqu’elle ne l’écoutait même pas, ou que rarement et qu’à chaque fois qu’elle le faisait, elle perdait un peu plus de crédit. Sans regarder qui venait de l’appeler, elle répondit d’une voix fluette. « Lynn Sawyer à l’appareil ». Larry ? Lynn décolla son téléphone de son oreille pour s’assurer qu’elle avait bien entendu. En effet, le nom de Larry était bien noté sur l’écran. Un peu surprise – mais d’une bonne manière, elle mit quelques secondes à répondre, se redressant pour s'asseoir, se tenant avec une main posée au sol. Et bien, pour regarder les nuages, Lynn avait du s'allonger dans l'herbe du Lincoln Park. Il ne faisait pas encore très chaud vu la période mais avec ses quatre couches sur elle, c'était comme si l'été était arrivé plus tôt que prévu. « Oui Larry. Non non, vous ne me dérangez pas, je ne travaille pas cet après midi. ». Lynn s'était entêtée à vouvoyer Larry même si ce dernier la tutoyait. Lorsqu'Ecaterina lui avait présenté Larry, Lynn était très septique à l'idée que quelqu'un les "aide". Non pas parce qu'elle pensait que l'homme était un incompétent, au contraire, c'était juste qu'elle trouvait que leur projet n'était pas assez avancé pour qu'elles demandent de l'aide. Puis, au fur et à mesure, elle commença à apprécier les conseils de Larry. De plus, il avait une conversation très intéressante - de toute façon un écrivain était forcément intéressant ! Elle était maintenant ravie quand il se joignait à elles dans leurs réflexions mais elle n'arrivait pas encore à le tutoyer. Lynn écarquilla les yeux lorsqu'il lui proposa de venir faire un "gouter littéraire". Elle ne s'attendait pas vraiment à ce coup de téléphone. Si on lui avait prédit ça au début de sa journée, elle aurait dit: "Biensuuuur. Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu". Elle se racla discrètement la gorge car elle avait la voix un peu enrouée avant de lui répondre. « Oh super pour le livre. Et bien euh... Oui pourquoi pas. Un goûter littéraire. C'est une bonne idée! ». Elle fit une pause avant d'ajouter: « Je peux être là dans une trentaine de minutes je pense. ». Lynn raccrocha et mit quelques secondes à réaliser. Elle haussa ensuite les épaules comme si elle communiquait avec quelqu'un en face d'elle et qu'elle justifiait son choix par un "Ecoute, je ne sais pas pourquoi il veut faire un gouter littéraire, ça ne sert à rien de me regarder comme ça".

Lynn ne mit pas très longtemps à rejoindre l’habitation des Faithorn du parc. Elle fut plus rapide qu'elle ne l'avait prévu parce que pour une fois, elle ne s'était pas perdue. Son petit plan de Lima de poche avait fait effet (maintenant qu'elle savait s'en servir). Cela avait beau faire six ans qu'elle habitait là, son sens de l'orientation la perdait à chaque fois. Elle tira sur sa jupe pour défaire les plis qui avaient pu se former lors de sa marche, elle fit de même avec son manteau et elle retira son bonnet de sa tête. Elle inspira avant de sonner à la porte et d'attendre une réponse en enlevant ses gants. C'est alors que Larry ouvrit la porte mais Lynn n'eut pas le temps de dire quoique ce soit avant d'être tirée à l’intérieur. Elle ne se fit pas prier deux fois pour entrer et remercia son hôte. « Merci ». Lynn n’était jamais venue ici auparavant, en général, les rencontres avec Larry et Ecat’ se passaient à la librairie où ils avaient un grand nombre d’ouvrages à disposition. N’osant pas trop s’aventurer dans l’appartement et se trouvant soudainement un peu gênée d’être ici, la jeune fille lança un regard circulaire pour découvrir ce nouvel environnement. L’appartement était nettement plus grand que celui que Lynn occupait en ce moment. En même temps, elle ne devrait pas s’étonner, les Faithorn semblaient disposer d’une certaine quantité d’argent. Elle ne savait pas trop ce que faisait la femme de Larry dans la vie mais rien que le succès d’écrivain de Larry devait leur suffire. Lynn n’était pas dans la confidence du passé de Larry. A vrai dire, elle ne s’y était pas penchée plus que ça, ne connaissant de lui que la biographie écrite à la fin de son roman. Internet et Lynn faisaient cent, si ce n’était deux cent. La new yorkaise de vingt-deux ans pouvait sembler à bien des points complètement décalée de la société normale. A commencer par ses relations amoureuses inexistantes. En effet, avec ses problèmes familiaux et son changement de lycée à l’époque où elle aurait du avoir au moins une relation amoureuse, elle s’était toujours refusée de s’attacher à quelqu’un. Et maintenant qu’elle était émotionnellement libre et prête, la peur la stoppait à chaque fois. Et si elle passait pour ridicule ne sachant pas rien qu'embrasser ? Rien que d'y penser, cela la mettait extrêmement mal à l'aise. Lynn détacha son regard de la pièce où ils se trouvaient et le reposa sur Larry avant de lui demander : « Est-ce que Ecaterina nous rejoindra plus tard ? » Elle n’avait pas appelé sa cousine, pensant que Larry devait obligatoirement l’avoir appelée elle aussi. Après tout, il connaissait mieux Ecat' qu'elle.

Faisant quelques pas dans l'appartement, ils se retrouvèrent dans la bibliothèque qui visiblement devait faire office de bureau également. Lynn était en train d'enlever son écharpe mais elle se stoppa net en voyant la quantité de livres sur les étagères. Il devait y en avoir au moins autant que dans la librairie... Enfin non, peut être pas autant mais un millier ne serait pas loin de la vérité selon la jeune brune. Fiu. Quel paradis. Elle aimerait bien avoir une bibliothèque comme ça, autant remplie et aussi jolie. Si seulement elle en avait les moyens. Bon, plus tard, après son best seller elle se construirait une bibliothèque avec sa première paie ! Certes... Pour avoir la bibliothèque, il fallait avoir un appartement un peu plus grand que le sien. « Wao. ». Lynn enleva les boutons de son manteau sinon elle allait mourir de chaud. « Magnifique ». La jeune New Yorkaise n'était pas des plus bavarde au début des conversations. Il lui fallait le temps de se mettre à l'aise avec les gens. Le sociable n'était pas vraiment dans ses talents premiers, c'était peut être pour ça qu'elle n'avait pas non plus un très grand nombre d'amis. Mais ça ne lui importait pas trop, elle avait des amis sur qui elle pouvait compter, c'était le plus important. « Ca a du vous prendre une éternité à réunir tous ces ouvrages. ». Lynn se rapprocha de la bibliothèque pour regarder de plus près les titres.


(pardon pour le retard secache )
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MessageSujet: Re: 04. Tell me how you...   04. Tell me how you... EmptyJeu 28 Juin - 0:16

Était-ce une mauvaise chose que d’inviter une jeune femme dans son appartement en profitant que sa femme soit absente ? Très clairement, non. Larry n’y avait pas même pensé avant de pousser la timide Lynn dans son appartement pour refermer la porte avant d’être tout à fait gelé par l’air froid de l’extérieur. À en croire ses œillades curieuses en tous sens, c’était peut-être bien la première fois qu’elle entrait. Les époux Faithorn avaient beau avoir bien des choses à cacher, ils n’étaient en général pas très précautionneux lorsqu’il s’agissait de faire entrer du monde dans leur demeure. Preuve s’il en était : cette réunion entre filles qui l’avait tenu éloigné de son bureau toute une après-midi alors qu’il n’avait pas la moindre envie d’aller écrire dans le petit Starbucks sur la place... Mais les mondanités de Robin ne souffraient pas d’être dérangées par une présence masculine et c’était bien le moins qu’il puisse faire tandis qu’elle s’échinait à introduire des mouchards dans l’appartement de la veuve Holcomb. Comment était-il même possible de songer tromper une femme aussi parfaite ? Elle tenait son rôle comme personne et malgré sa pointe d’arrogance piquante, il était facile de lui accorder sa confiance tant elle vous séduisait vite. Rares étaient ceux qui se méfiaient d’eux. Ils remplissaient à merveille leur rôle de chrétiens dévoués, pointaient leurs nez à l’office du dimanche avec assiduité, échangeaient courtoisement avec les autres paroissiens, donnaient de l’argent à la ville sans pour autant être associés à l’image de Sue Sylvester. Cassandra Hamilton et le reste de sa famille étaient enchantés par leur présence et il soupçonnait la directrice de chorale d’une admiration sans borne pour sa femme. Et que dire d’Adam Gallagher qui allait jusqu’à lui confier certains détails de ses enquêtes en cours ? Seule Joanna Ellingson, la coach vocale des Second Chances, se méfiait de leur tableau trop parfait pour être vrai. Mais là encore, la récente annonce de son partenariat avec Robin pour les duos préparants les premières compétitions devrait aider la situation à s’arranger. Tout allait merveilleusement bien. L’argent ne manquait pas, leurs affaires avançaient dans la bonne direction, sa femme semblait vouloir prendre davantage de responsabilités au sein du lycée pour leur bien autant sans doute que pour son ambition, et lui signait toujours des nouvelles auprès de son éditeur. Il n’avait rien à craindre tant que ses papiers et dossiers secrets restaient gentiment à l’abri des regards indiscrets. Il contrôlait tout. Sauf son envie d’écrire, qui avait décidé de le déserter pour la journée. Mais là encore, rien d’insoluble. Et il comptait sur sa petite discussion avec la jolie brunette pour faire s’envoler ces dernières barrières et écrire la suite d’une traite avant de se coucher. Souriant avec tendresse en voyant la manière dont la jeune fille dévorait le mobilier du regard, il avait l’impression d’avoir affaire à une petite fille dans un parc d’attraction. Si c’était un tour de manège qu’elle voulait, il avait sûrement de quoi lui faire tourner la tête en lui montrant la bibliothèque. «Ecaterina ?» répéta-t-il interloqué. «Eh bien non, je ne l’ai pas invitée aujourd’hui... Il me semble qu’elle travaillait de toute façon. C’est un problème ?» ajouta-t-il taquin en lui ouvrant la voie vers le couloir pour lui montrer sa caverne d’Ali Baba aux mille et un ouvrages. «Maintenant que tu le dis, c’est peut-être la première fois que nous nous voyons chez moi, non ? En plus, tu vas pouvoir me donner ton point de vue sans redouter le plissement d’yeux de ta cousine !»

Faisant demi-tour après avoir poussé la porte de la pièce, il saisit l’écharpe de la jeune fille et tendit son bras pour la débarrasser de son manteau qu’il déposa sur le dossier de sa chaise de bureau. Cette pièce n’était qu’à lui. L’appartement sur lequel il avait jeté son dévolu dès qu’il avait retrouvé un revenu décent et digne de lui était suffisamment grand pour que sa femme et lui ait chacun leur endroit privé. Il avait beau aimer Robin de tout son être, il avait tout de même besoin d’un recoin où elle ne chercherait pas à entrer. Et elle respectait en général cette règle, si l’on exceptait la fois où elle était allée fouiner du côté de ses dossiers pour le forcer à avouer la reprise des affaires. Ces derniers temps, la professeur de littérature était très occupée, trop occupée selon Larry qui lui avait déjà rempli son agenda avec tout ce qu’il pouvait trouver. Cette nouvelle lubie de campagne pour prendre le contrôle de McKinley, bien que tout à son honneur, l’avait rendu un peu bougon lorsqu’elle ne rentrait que tard le soir. Et c’était bien pire s’il apprenait qu’elle avait encore été abordée par cet idiot de prof de math qui chantait avec eux chez les Second Chances. S’il avait multiplié les rendez-vous à l’extérieur, avec les écrivaines en herbe, avec Damon Moon, avec ses élèves, ce n’était pas uniquement parce qu’il se sentait pousser des ailes dans sa nouvelle vie rétablie, mais aussi parce qu’il s’ennuyait ferme. Lynn était un remède tout trouvé à cette bouffée de solitude de milieu d’après-midi. «Oh... Pas tant que ça. J’ai dû laisser la plupart de mes affaires derrière quand j’ai déménagé.» S’asseyant sur la méridienne qui longeait le mur de livres, il passa le bout de ses doigts sur les couvertures aux reliefs différents d’un air las. Ils avaient quitté Seattle sans précipitation, mais leurs bagages avaient été réduits à la portion congrue. Impossible de recommencer une nouvelle vie en restant attachés au passé. En y repensant, il aurait pu garder sa collection de vieux volumes écornés aux pages qui se décollent, annotés en tous sens et souvent déjà d’occasion. Se plonger dans un livre, le lire dans une position invraisemblable qui jurait terriblement avec son allure apparemment adulte, griffonner dans la marge, souligner, plier, depuis combien de temps n’avait-il pas fait ça, tout simplement. Ses dernières lectures avaient toutes été studieuses pour nourrir le fil de son intrigue, et les quelques ouvrages qu’il avait acheté pour son plaisir à la librairie attendaient toujours sagement sur un coin du bureau. «Tu peux venir lire ici quand ça tu en as envie. Il suffit de m’appeler un peu avant, ma porte t’est toujours ouverte.» Souriant à Lynn, il la toisa de la tête aux pieds. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’était pas exactement mise en valeur par sa tenue. Et dans ses cheveux... Se redressant un peu sur son canapé, il étendit la main jusqu’à sa joue et ôta un brin d’herbe qui était venu se loger dans l’un de ses mèches brunes. «Est-ce que j’aurais interrompu une séance de galipettes dans l’herbe ?»
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Lynn S. Sawyer
Lynn S. Sawyer
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Age : vingt-quatre ans • née le vingt-et-un décembre.
Occupation : a travaillé pendant cinq ans au hummel's garage. vient de demander des congés d'un ans pour aller étudier à new york la littérature. elle vient juste de passer son 'bac' en candidat libre. a étudié deux ans à new york. vient de se faire transférer à l'université de lima pour terminer son cursus. littérature, option cinéma. elle a fait quelques stages dans un journal en tant que pigiste.
Humeur : motivée pour avancer et prendre un nouveau départ (encore). in the end everything will be okay; if it's not okay, it's not the end.
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MessageSujet: Re: 04. Tell me how you...   04. Tell me how you... EmptyJeu 2 Aoû - 0:05

(PARDON DU RETARD secache J'ai très honte…)

Pour Lynn, le couple formé par Robin et Larry était un couple modèle. Oh bien entendu, elle n'avait jamais rencontré Robin mais un seul coup d'oeil à leur appartement le laissait deviner. C'était comme si rien ne dépassait et que tout était à sa place. Mais Lynn savait que les apparences étaient parfois trompeuses. Pour en être surs, il suffisait d'observer ses parents. Alors qu'elle habitait encore New York avec eux, ces derniers avaient réussi à faire croire à tous leurs amis que tout allait bien lorsque ces derniers venaient à leur appartement. Et pourtant, dès que tout le monde avait passé la porte, les couverts et cadres volaient dans la pièce. Il y avait toujours une bonne raison pour une dispute mais il ne fallait surtout pas montrer aux autres que ça n'allait pas. L'apparence avait un pouvoir démesuré de nos jours. C'est pourquoi malgré le fait d'être impressionnée par Larry et maintenant la tenue de son appartement, Lynn ne s'y fiait pas. Et s'il avait des problèmes de couple ? Mhmmm non, il ne fallait pas y penser, c'était impensable et surtout, ce n'était pas sa place. Jamais elle n'oserait demander ce genre de choses. La jeune brune resta plantée dans le couloir en se rendant compte que sa remarque sur Ecaterina était en effet inutile vu que sa cousine travaillait aujourd'hui. Lynn se passa une main dans ses cheveux d'un air embarassée de ne pas s'en être souvenue. « Ah oui, en effet. Ecaterina travaillait aujourd'hui. Au temps pour moi. Non non non. Aucun problème » Ajouta Lynn dans un petit sourire pour rassurer Larry. Elle n'avait certainement pas cherché à le vexer avec sa remaque. Elle était juste un peu curieuse. Et puis, passer du temps avec Larry tout seul ne la dérangeait pas. Après tout, elle passait bien toutes ses journées entourée de garçons au garage...

Lynn suivit son "master" en faisant un timide rire. Maintenant que Larry le faisait remarquer, il était vrai qu'Ecaterina plissait souvent les yeux. Zut, maintenant elle n'allait plus pouvoir l'oublier ! Il y avait des manies comme ça où dès lors qu'on s'était rendu compte... On se focalisait dessus et là, il était impossible de s'en détacher. Prenez l'exemple de quelqu'un qui dit toujours le même mot. Le jour où vous vous en rendez compte, la seule chose que vous faites, c'est de compter le nombre de "TYPIQUEMENT" dans la phrase. Par exemple. Et c'était TYPIQUEMENT le genre de choses que Lynn ne supportait pas : se retrouvée bloquée sur une attitude ou sur un mot. Maudissant silencieusement (et pour blaguer hein, parce qu'elle ne maudirait jamais Larry) Larry, elle finit par lui répondre « Oui c'est la première fois que je viens ici. C'est... Incroyable. » Lynn ne parvint pas à détacher son regard du mobilier. Les livres alignés dans la bibliothèque semblaient accaparer toute son attention, si bien qu'elle ne remarqua que bien tard que l'hôte attendait son manteau. « Oh, pardon ». Elle l'enleva puis lui tendit. Elle s'approcha ensuite d'un des rayons pour observer les titres. « Oh.. Ca a du vous fendre le coeur. » Lynn se retourna un peu rapidement pour s'expliquer. « Enfin, je sais que lorsque je suis arrivée à Lima, j'ai voulu emporter le plus de livres possibles avec moi mais j'ai du en laisser bien plus derrière... Ce fut un choix cornélien ». Oui ok un choix cornélien était un choix entre deux issues possibles et là il y avait bien plus de deux livres que Lynn avait du laisser mais bon. « Je ne crois pas me souvenir de l'endroit d'où vous venez avec... votre femme c'est ça ? » Et tac. Elle avait finalement réussi à placer la femme en question de Larry.

Lynnette se tourna à nouveau vers la bibliothèque et continua d'étudier les titres. Son regard fut attiré par l'un d'eux « Tiens c'est amusant. Le portrait de Dorian Gray. » Elle hésita à retirer le livre de la biblothèque mais finalement ne le fit pas, ne sachant pas si elle avait trop le droit. « J'ai assisté à un débat intéressant au sujet de la réédition du livre la semaine dernière. Les invités étaient persuadés que l'apparence physique comptait moins ces temps ci qu'à l'époque du roman... ». Elle s'arreta alors que Larry lui proposait de venir le voir plus souvent, enfin, de venir lire plus souvent. Elle se senti rougir légèrement. « Oh... C'est très gentil de proposer. Merci de l'invitation. ». Elle s'arrêta de marcher lorsqu'il s'approcha d'elle. Elle senti son coeur accélérer légèrement lorsqu'il tendit sa main vers sa joue. Crap, que lui voulait-il d'un coup ? Elle ne bougea néanmoins pas, trouvant la sensation non pas désagréable mais plutôt... Le contraire. Elle loucha presque sur sa main en oubliant de respirer. Lorsqu'elle se rendit compte que c'était de l'herbe, Lynn rougit cette fois jusqu'aux oreilles et passa une main rapidement dans le reste de ses cheveux pour s'assurer qu'elle n'en avait pas d'autre. Qu'elle honte ohlalala. Surtout la remarque qu'il lui fit en enlevant le brin. Elle tenta de sourire et rire pour éviter de montrer sa gêne. « Mhmm pas exactement galipettes... Disons que j'étais juste... Allongée dans le parc. Même s'il ne fait pas très chaud, avec le soleil c'est agréable. »
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MessageSujet: Re: 04. Tell me how you...   04. Tell me how you... EmptyJeu 10 Jan - 23:53

D’où ils venaient ? En voilà une question, apparemment simple, elle ne l’était pas le moins du monde pour Larry. Le passé était un sujet dangereux pour le trafiquant qui se méfiait comme de la peste des discussions mélancoliques. Sa mémoire avait beau être bonne, il n’était jamais vraiment certain de ce qu’il avait pu dire ou non, surtout lorsqu’il ne gardait pas ses défenses hautes comme avec Lynn, alors il évitait en général le sujet. Changer de vie n’avait pas été une mince affaire et il n’était pas question de se trahir maintenant après tous ces sacrifices. La prison l’avait frustré pendant de longues années de ses petites habitudes : acheter un croissant à l’angle sud-ouest du parc, juste en face du kiosque à journaux où il récupérait religieusement les informations du jour, s’asseoir sur le quatrième banc de la petite allée qui descendait à droite de l’entrée principale, juste au moment où le soleil donnait entre les arbres, retrouver sa femme sur le chemin de la sortie avec un enième sac d’une grande marque fraîchement acheté et une paire de lunettes de soleil démesurées qui lui donnaient une aura de vedette des années vingt. Encore aujourd’hui, l’écrivain gardait un souvenir précis de toutes ces choses qui avaient fait son quotidien pendant les années de faste où il volait de bijouterie en bijouterie. Dans le dépouillement de l’incarcération il avait cru que ce n’étaient que ces petits bonheurs qui lui manquaient, qu’il pouvait se passer du luxe et de l’adrénaline des casses tant qu’il aurait Robin. Il y avait sincèrement cru. Seulement à peine de retour dans la grande ville pluvieuse, il avait à nouveau dû les quitter et faire ses cartons direction l’autre bout du pays et ce trou de Lima pour se priver de toute tentation. Mais ça n’avait de toute évidence pas marché et il était sans doute plus matérialiste qu’il aurait voulu le croire. Tous ces souvenirs étaient autant de maux qui rongeaient l’auteur qui se mourrait d’ennui au point de devoir prétexter un goûter littéraire pour faire venir Lynn chez lui. Pour toutes ces raisons, il ne parlait jamais de sa vie à Seattle. Pas même avec Robin. Surtout pas avec Robin, qui avait la fâcheuse tendance à retrouver sa folie des grandeurs de l’époque alors qu’ils devaient faire profil bas dans cette petite ville. Il était hors de question qu’il retourne en prison. En réalité, il n’avait plus parlé de la ville de son enfance depuis qu’il était entré en prison et les seuls moments où il se laissait aller aux souvenirs rêveurs étaient ses moments de solitude. Souvent elle restait la ville modèle de ses écrits. Grise, pluvieuse, mystérieuse et délinquante, elle avait tout pour plaire à un auteur de récits policiers. Jamais Lima ne pourrait la remplacer, pas assez de prestance. Tout était ennuyeux dans cette bourgade. Et il était persuadé que c’était à cause de cela qu’il était retombé dans la criminalité. S’il était resté à Seattle peut-être qu’il aurait pu se recréer une nouvelle identité dans un nouveau quartier, entouré de la même population anonyme, surveillé par des policiers plus compétents que ceux de l’Ohio. Cela faisait déjà plusieurs mois qu’ils s’étaient installés en ville, mais il ne semblait pas réussir à s’habituer et il cherchait à retrouver ses habitudes d’antan dans ce nouveau paysage sans goût ni gouasse. Le regard dans le vide à cette pensée, il répondit presque distrait à la jeune fille : «Tu n’as pas idée... Mais on n’a pas toujours le choix pas vrai ?» Se redressant dans le dossier, il observait la garagiste s’intéresser aux titres qui défilaient sous ses yeux alors qu’elle faisait quelques pas. «De Seattle.» Réponse claire et nette qui figurait sur la quatrième de couverture de tous ses ouvrages, suivie d’un enchaînement habile pour noyer le poisson. «Et toi ? Je te croyais originaire d’ici pour tout te dire... Sinon pourquoi Lima ? Y aurait-il une concentration anormale de talent littéraire dans la région ?» ajouta-t-il sur le ton de la plaisanterie.

Saisissant l’un des ouvrages qu’il avait récemment acheté à la librairie, il fut ramené à ses propres pages, désespérément blanches. Malgré la présence de Lynn il n’arrivait pas tout à fait à se débarrasser de la culpabilité de laisser son travail inaccompli. Son éditeur allait lui faire la peau avant s’il ne rendait pas la première version dans les temps cette fois-ci. Larry n’était pas homme à craindre qui que ce soit. À l’exception de sa femme, et de ce bourreau au sang froid qui n’hésiterait pas une seconde à venir le harceler en personne si jamais il ne se pressait pas de lui envoyer les nouvelles convenues. Il fallait donc qu’il concentre toute son attention à la charmante compagnie qu’il avait réussi à débusquer au dernier moment. «Débats littéraires et siestes au soleil, en voilà tout un programme. Voilà donc d’où te vient ce joli teint au cœur de l’hiver.» dit-il en un sourire alors qu’il se relevait tout près de Lynn pour récupérer le plateau pour le thé abandonné. «Thé ou café ?» lança-t-il dans son sillage. «Avec les gâteaux ? Ce n’était pas qu’une fausse excuse pour discuter ! Je compte sur toi pour m’aider à faire disparaître les preuves de ma gourmandise.» Passant par le salon en jetant un coup d’œil à l’imposante pendule le long du mur, il ne s’étaient pas même écoulées cinq minutes... Pourquoi diable le temps était-il si lent aujourd’hui ? Il n’avait bien sûr rien laissé en évidence dans son étude, mais il préférait être prudent et se hâta de disposer les petits gâteaux multicolores sur une assiette. «Est-ce qu’il existe quelque chose de mieux que de lire avec une de ces horreurs sucrées bien au chaud chez soi en hiver ?» L’écrivain déposa précautionneusement le plateau sur la desserte et indiqua la place à côté de lui sur la méridienne à Lynn en tapotant avec sa main. À la regarder de plus près, elle était vraiment jolie cette enfant, une version plus jeune de l’une de ses héroïnes. En beaucoup moins soignée. Était-ce parce qu’elle travaillait dans un garage qu’elle avait perdu l’habitude de se pomponner ? C’était tout de même dommage de gâcher un si joli minois avec de l’herbe et des vêtements sans forme. Il sentait bien que sa manière de la fixer la mettrait mal à l’aise, mais il ne pouvait s’en empêcher. Le quadragénaire détourna finalement le regard pour attraper sa tasse de thé et reprit d’un ton faussement désintéressé. «Alors ? Les apparences sont-elles si importantes à tes yeux ?» Portant la tasse à ses lèvres pour en siroter une gorgée encore trop chaude qui lui brûla le bout de la langue qu’il tira en signe de mécontentement. Voilà qui était fait pour son image d’homme mûr. S’il donnait bien le change lorsqu’il s’agissait d’affaires, Larry n’en restait pas moins un éternel adolescent dont sa femme aimait se moquer. «Méfiance, elles sont trompeuses, et ce thé est bien plus chaud qu’il n’y paraît...»
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