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 04. Sh*t up baby !

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MessageSujet: 04. Sh*t up baby !   04. Sh*t up baby ! EmptyJeu 7 Juin - 15:44

    Sue Sylvester respira un grand coup lorsqu’elle franchît la porte du gymnase du lycée pour ploucs. Que de souvenirs s’emballaient dans son esprit ! Sa notoriété internationale s’était créée dans ce lieu qu’elle avait érigé durant ses nombreuses années de coaching en temple de l’effort et de la sueur. Les baleines qui foulaient le sol de cet endroit mythique savaient à quoi s’en tenir : rigueur, souffrance, travail, travail et encore travail ! On en pouvait être sûr, chacune des cheerleaders, à la fin de l’entraînement, pouvait s’inscrire à un concours de T-shirt mouillé tellement elles avaient transpiré comme des geysers en furie. Tout avait un début ; ses sept titres consécutifs, obtenus grâce à son génie et son talent légendaires, avaient vu le jour ici ! On lui demandait partout quel était le secret de sa réussite, et elle répondait avec modestie que c’était l’entraînement. Foutaise ! Elle en était sûr à présent ; la gloire, c’était sa propre personne qui l’avait provoquée ! Comme tous les grands de ce monde !

    Un brin nostalgique, elle s’avança dans l’immense salle et hurla, quoiqu’elle fût en tailleur sombre et non dans ses confortables survêtements de couleurs acidulées : « Allez les lardons ! frappant dans ses mains avec force. Bougez-moi votre postérieur dantesque ! Mieux que ça ! C’est d’un minable, d’un MINABLE ! C’est quoi cette bouse ? Une reprise ratée de la chorégraphie de Follow the Yellow Brick Road faite par des malades de Parkinson ? » Elle s’arrêta, pensive. Ça lui manquait légèrement de gueuler sur des filles incapables de faire la roue sans poser les mains au sol, de se montrer totalement cruelle avec des gamines immatures qui n’égaleront jamais, quoiqu’elles eussent fait, la virtuosité de leur ancienne coach. Les pousser au-delà de leurs limites de larves pré-pubères, leur balancer du slushy dans leur trogne bourgeonnant d’acné lorsque le pèse-personne couinait sous leur poids, c’étaient les raisons pour lesquelles Sue avait tant aimé son métier d’enseignant ; un rapport privilégié en quelque sorte entre des demeurés boutonneux et une pédagogue phénoménale. Mais depuis que l’indigeste Schuecroute avait relancé cette ignominie de groupe de ménestrels où le maître mot était de chanter le plus faux possible des chansons à faire bander les mouches, la coach avait perdu ce goût du partage qui la caractérisait si bien. Elle avait quitté sans trop de regret le navire, avant que celui-ci sombre inexorablement dans les abîmes de piètres mélomanes ayant pour chef de fil Mammouth Laineux et son gang des New Direction.

    Bien qu’elle eût aimée faire un crochet par la salle de répétitions de ces deux principaux ennemis pour la retapisser de papier-Q, elle se rappela que le motif de sa présence était tout autre. Un sourire au coin des lèvres, Sue s’approcha de l’énorme estrade installée pour l’occasion où se situait, au centre de celle-ci, un pupitre à son magnifique effigie. Elle était heureuse, ses exigences avaient été respectées — du moins dans la mesure du possible. Deux immenses affiches, présentant le plus beau profil de la mairesse, entouraient la tribune. Au plafond, des ballons aux couleurs du parti républicain attendaient dans un grand filet la fin de son discours pour tomber comme une pluie de confettis caoutchouteux. Près des portes d’entrée, tenue par un employé de l’hôtel de ville qu’elle avait réquisitionné, étaient disposés une petite boutique de produits dérivés à l’image de Sue Sylvester : des mugs, des boissons énergisantes, ainsi qu’un espace photographique où pour la modique somme de 35 $ n’importe qui pouvait immortaliser sa losertitude au côté de l’ancienne coach. Les cinquante projecteurs de flamme, qui devaient entourer l’estrade et illuminer son arrivée, avaient a priori été refusé par Figgins, et remplacé par une machine délabrée dont elle ignorait la fonction. Le show sans cage des tigres du Bengale devait être tombé à l’eau dans ce cas...

    Elle ajusta sa montre, profitant par la même occasion de regarder l’heure. Les lycéens étaient sur le point d’arriver ! La mairesse leur avait concocté une petite surprise qu’ils n’étaient pas près d’oublier, surtout pour l’heureux élu ! Afin de faire une entrée très remarquée digne d’une star hollywoodienne, elle se précipita dans les vestiaires des femmes ; celles des hommes devaient être occupées par les membres de la fanfare. N’avait-elle pas refermé la porte qu’une tohu-bohu à faire réveiller les zombies du conseil municipal résonna dans tout le gymnase. Ça allait être la fête... plutôt leur fête ! Depuis le temps qu'il n'y en avait pas eu d'aussi mémorable !


Dernière édition par Sue Sylvester le Dim 3 Fév - 14:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 04. Sh*t up baby !   04. Sh*t up baby ! EmptyVen 8 Juin - 17:28

Voilà plusieurs heures que les élèves de McKinley venaient d'apprendre que la Mairesse Sue Sylvester leur avait donné rendez-vous dans le gymnase du lycée. Willow entendait un peu partout des lycéens discuter entre eux de ça, pourquoi ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Tout le monde connaissait la réputation de la Mairesse de Lima. Qu'est ce qu'elle faisait endurer aux anciens élèves de McKinley et plus particulièrement ce qu'elle faisait endurer aux New Direction il y a à peu près cinq ans, bien sûr que la jeune lycéenne le savait et les élèves de William McKinley High School avaient l'air de le savoir aussi. Mais ce que Madame Sylvester préparait ne rendaient les élèves que inquiet. Certains eurent déjà l'occasion d'avoir discuté avec la Mairesse, d'autres entendaient des rumeurs et certains ne connaissaient tout simplement pas vraiment cette dame ayant la cinquantaine. Enfin, tout le monde la connaissait, certains ne connaissaient juste pas la personnalité de McKinley, et il valait mieux pour eux que ça continue. Willy n'était pas inquiète, de toute façon ça ne servait à rien du tout. Mais c'est vrai que voir débarquer la Mairesse au lycée, et dans le gymnase alors que celle-ci avait sûrement d'autres choses à faire, oui c'était assez bizarre. Continuant de marcher dans le couloir, souriante comme toujours, elle entra en salle de classe en compagnie de ses camarades, après avoir fait un petit détour à son casier en sortant de son ancien cours. Il était 14h et les lycéens qui voulaient voir la surprise que concoctait la blonde sadique devaient se présenter au gymnase à 15h afin de prendre place. Bien sûr ce n'était pas obligé, mais d'après tout ce qui se disait dans les couloirs, il risquerait d'avoir beaucoup de monde dans le gymnase, c'est même certain.

Enfin bref, Willow commença à observer les élèves pendant quelques secondes, avant de se replonger dans l'exercice que le professeur d'histoire venait de donner. Il restait deux minutes avant de le corriger et elle aurait sûrement fini bien avant. Certains parlaient discrètement, d'autres faisaient les bons élèves en faisant leur exercice comme la jeune surdouée - enfin presque - et certains ne faisaient rien. Enfin si, parler et envoyer des sms comme d'habitude. Willy ne comprenait pas ces gens là.. voulaient-ils gâcher leur vie ? Ils ne s'en rendaient pas compte mais c'est bien plus tard, en devant adulte qu'ils allaient regretter de ne pas avoir choisi le bon chemin. C'était leur problème, pas celui de l'afro-américaine, c'est sûr. Tournant la tête vers le tableau, où le professeur avait écrit l'exercice, Willow attrapa son stylo bleu et commença à écrire les questions pour ensuite répondre, comme elle le faisait d'habitude. Rappelons-nous que jeune adolescente âgée de seulement 14 ans avait déménagé à Lima il y a pas loin de trois mois, et ce changement radical de vie ne l'avait pas déstabilisé. Elle était plutôt heureuse d'avoir une nouvelle famille même si sa belle-mère n'était pas la mère parfaite.. Loin de là et même pas le genre de personne que Willow espérait avoir comme mère, mais ce n'était pas son choix. Tant que son père était heureux avec cette Dracy, elle se devait d'être heureuse pour son père aussi et de respecter son choix. Au moins, elle avait gagné une demi-soeur et un demi-frère, qu'elle considérait tout simplement comme ses vrais frère et soeur. Après avoir fini son exercice, la lycéenne pût enfin s'adosser contre sa chaise, après avoir poser son stylo et poussa un petit soupire discret. Elle repensa de nouveau à sa nouvelle famille et se disait non pas pour la première fois qu'avant, elle habitait seule avec son père dans une petite ville de Lafayette, elle n'avait pas de mère, ou du moins elle était morte et Willow n'avait aucun souvenir d'elle, elle n'avait ni soeur ni frère et se retrouve à Lima, une ville voisine, habitant avec son père, sa belle-mère et ses nouveaux frères et soeurs dans une belle maison dans la banlieue de Lima.. Sacré changement tout de même. Ce petit moment de solitude fut de courte durée puisque le professeur commença à corriger l'exercice.

A l'heure habituelle, la cloche sonna laissant le professeur immobile avec le feutre qu'il utilisait pour le tableau. Il n'avait pas eu le temps de marquer la correction complète et en se tournant quelques secondes plus tard, il vit que tout le monde était debout, certains étaient déjà partis en vitesse et ces personnes-là étaient bien évidemment les "cancres". Elle attrapa donc son sac qui était posé par terre et commença à ranger ses affaires tranquillement, pour enfin sortir après une dizaine d'élèves. Elle jeta ensuite un petit coup d'oeil à sa montre. Elle indiquait 15h moins cinq. Elle plaça son sac sur ses épaules et partit en direction du gymnase, en marchant tranquillement. Quelques amis à Willy la rejoignirent et ils prirent ensemble le chemin du gymnase. En entrant, elle vit déjà une dizaine de personnes installés dans les premiers rangs pour ne rien rater, bien évidemment. Elle s'installa à son tour avec ses amis dans le deuxième rang. Une petite comme Willow ne verrait rien si elle se mettait vers le fond, il fallait être honnête. Puis quelques minutes plus tard, bien plus de personnes arrivèrent, remplissant la salle entière, ce qui étonna un peu la lycéenne. Sue devait être contente, elle venait d'attirer du monde dans le gymnase de McKinley. Elle tourna sa tête en regardant droit devant elle, la Mairesse allait bientôt faire son entrée.
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MessageSujet: Re: 04. Sh*t up baby !   04. Sh*t up baby ! EmptyDim 10 Juin - 18:52

    Sue ne pouvait pas espérer meilleur auditoire pour son extraordinaire entrée. A entendre le capharnaüm qui régnait dans l’immense gymnase, ce dernier devait être plein à craquer ma parole ! Que leurs yeux de cafards soient grands ouverts car en moins de secondes qu’il fallait le dire, ceux-ci, mazoutés par des émissions merdiques, allaient être décrottés en profondeur ! A coup sûr, certains deviendraient aveugles à l’arrivée de leur bien-aimée mairesse, encensée par tant de beauté et de réussite. Mais au fond elle s’en foutait car ces pauvres limaces boutonneuses auraient vu l’être humain le plus génial et le plus splendide que la Terre ait vu naître ; c’était en soi une énorme compensation. Son sensationnel discours devait commencer à 15 heures, mais après mûres réflexions, elle avait finalement pensé qu’une brève attente de 30 minutes augmenterait encore plus le suspense et l’émotion parmi ses fans en folie. Les divas avaient pour habitude recours à ces techniques et elle se demandait pourquoi elle n’y avait pas songer beaucoup plus tôt. Mariah Carey n’était même pas préconçue que Sylvester était déjà une star adulée et respectée ! Il fallait croire que les jeunes inexpérimentés étaient beaucoup plus capricieux qu’il y a 50 ans...

    Soudain prise d’un frisson de panique, elle se dirigea à toute allure vers la porte donnant sur le terrain de sport. Non, elle n’avait pas le trac ni besoin de prendre un petit bol d’air frais, il fallait juste qu’elle accède au vestiaire des garçons sans que les énergumènes sur les gradins puissent la voir. L’ex-coach sortit de la poche de son tailleur une petit clef qu’elle inséra dans la fente appropriée. Dans un souci de précaution, elle s’était permis de réquisitionner les membres de la fanfare du lycée et les avait soigneusement enfermés dans les vestiaires depuis le matin même. Telle une furie, elle entra dans la petite pièce où se mêlait une puanteur de transpiration de mâles, de linges sales et humides ainsi que d’agressives odeurs de gels douches chimiques, et bloqua l’accès, historie qu’aucun d’entre ne puisse s’enfuir avant d’avoir honorer la part de leur contrat. Des contestations fusèrent de toute part. « Mme Sylvester, vous savez que vous n’avez pas le droit de faire ça ? » dit un garçon qui ressemblait étrangement à une mutation ratée de scarabée. « J’ai tous les droits, et si t’es pas content, je peux toujours faire en sorte que tu joues de la trompette avec ton orifice anal... » Un silence de mort envahit la pièce. « Alors, vous êtes prêt pour mettre le feu à la salle ! Bon, je vous explique une énième fois au cas où certains auraient oublié d’apporter leur cerveau. Vous jouez la partition que je vous ai envoyé la semaine dernière et dès que vous avez terminé, vous déguerpissez sur le champ ! C’est clair ? » La mairesse planta son regard dans ceux de quelques lycéens. « Maintenant faîtes le tour, passez par la porte principale et quand vous serez en place, jouez ! Mais si j’en vois un seul qui manque à l’appel... » Elle s’arrêta, un doigt en l’air, les yeux gonflés de colère. « S’il y en manque un, vous pouvez être sûr qu’il passera une sale semaine avec moi !!! » Elle s’écarta de la sortie, laissant les musiciens quitter cet endroit infesté de microbes — paradis rêvé de Miss J'ai-un-problème-avec-la-propreté. Avant qu’ils eussent disparus entièrement de sa vue, elle cria à tue-tête : « Mais n’oubliez pas, souriez et soyez décontractés ! »

    Elle retourna dans les vestiaires des femmes, attendant le début de la musique. Les secondes paraissaient comme des heures, et Sue crut réellement que ces petits morveux s’étaient tous enfuis. Elle aurait franchement mieux fait d’embaucher un gorille musclé en costard pour qu’il suive ces petits trouillards parce que si à cause d’eux elle ne pouvait faire son discours, l'ancienne coach était prête à raser le lycée en entier sous motif de haute trahison ! Au loin, une porte grinça, le brouhaha incessant depuis 15 heures se transforma en murmures. Aux sons des cuivres de la fanfare, une légère musique envoutante débuta. C’était l’ouverture du film Robin Hood, Prince of thieves de Michael Kamen, un thème plutôt épique qui donnait sur le champ le ton du meeting et de la playlist concoctée par le bon goût de la mairesse. Ils enchaînèrent immédiatement par une version acoustique de Barbra Streisand de Duck Sauce puis Hung up et Give me all your Lovin’ de Madonna. A l’entendre, il manquait vraiment quelque chose. Elle avait pensé faire abstraction de chanteurs, mais là, c’était à gerber ! La prochaine fois, elle inviterait la Madone, voilà tout ! La seule chose qu’elle espérait, c’était que les bébés pré-pubères de l’autre côté du mur fussent sidérés d’une ambiance aussi festive ! Un troisième titre de la déesse de la pop — Superstar — retentit, c’était le signal de son arrivée — un tube à l'image de la mairesse. Sous les tonnerres d’applaudissements d’élèves qu’elle avait gracieusement soudoyés, elle grimpa les quelques marches de l’estrade bleue. De mémoire, transformant légèrement les paroles comme à son habitude, elle chanta de sa voix exquise :

    I’m like Ceasar
    Stepping onto the throne
    I’m like Abe Lincoln
    Cuz I fight for what’s right
    I’m your angel
    Bringing peace to your life

    Ooh la la, I’m your superstar
    Ooh la la, hate loser that you are 
    Les acclamations — toujours les mêmes hypocrites — redoublèrent d’intensité, les autres ne savaient pas trop à quoi s’en tenir. Et pour terminer ce prélude musicale en beauté, rien de tel que de finir par l’hymne national, The Star Spangled Banner. La main sur le cœur, une fausse larmichette au coin des yeux, elle porta son regard vers le ciel. « Sue saves the United States of America ! » affirma-t-elle quand un énorme retentissement fit retomber la super ambiance. C’était l’immonde machine carrée et pourrie qui venait de projeter une nuée de confettis pailletés. C’était donc ça qui avait remplacé les méga projecteurs de flamme qu'elle avait prévus ?!? Minable ! Ridicule ! Un nouveau lâchage fut effectué, puis un autre, et encore un. Trop c’était trop ! Il fallait arrêter tout de suite cette machine infernale ! Mais à peine avait-elle songé à une solution que l’engin s’étouffa avec son propre papier et commença à cracher d’innombrables fumées noires. Oh que non ! Son arrivée n’allait pas tourner en barbecue collectif ! Saisissant le tuba d’un membre de la fanfare contre sa volonté, elle descendit, s’approcha du machin mécanique et frappa à grands coups, comme elle avait appris lors de ses leçons de combats rapprochés. C’était un fight de la mort, entre l’homme et la machine. Mais qui des deux allait gagner ? Après plusieurs intenses secondes, cette stupide machine rendit l’âme, naturellement. Remontant la tribune, elle signala d’un ton très calme : « Je prendrais vos nom à la fin du meeting. Je viens de vous sauver la vie. Vous avez donc tous une dette envers moi ! » Elle ajusta sa veste et d’un large sourire déclara, en laissant un bref silence entre chaque question : « Quelqu’un s’est fait dessus ? Quelqu’un s’est évanoui ? Peut-être que quelqu’un est mort ? » Ne voyant aucune réponse elle continua : « Bonjour McKinley ! Est-ce que vos postérieurs mollassons sont bien installés ? » Des cris hystériques furent donnés en guise de réponse. « Je tiens d’abord à préciser qu’un Sylvester’s Shop se trouve à l’entrée du gymnase. N’hésitez surtout pas à claquer votre argent de poche dans des objets dérivés car ne sait-on jamais, dans 2 ans, ils pourraient sans doute valoir une fortune ! » Elle marqua un temps de pause. « Je vous ai réunis ici, dans cet endroit mythique qui a vu naître et grandir la gloire de Sue Sylvester, pour partager avec vous une nouvelle extraordinaire. » C’était bon, les lycéens qui s’attendaient à un discours fantasque furent vite déçus mais l’intérêt général du public avait très vite décuplé à l’annonce de l’information. « Vous qui surfez sur ces ignobles réseaux sociaux, vous savez qu’un immense festival de musique va très prochainement se dérouler dans cette ville. C’est une idée originale et sensationnelle, qui vient forcément de moi, et qui permettra je l’espère de dissocier Lima du mot plouc ! J’ai donc ici avec moi 5 Pass à accès spécial et dans mon extrême générosité, ils seront distribués aujourd’hui. » Une excitation monta des gradins. « Cependant, pour que cette attribution soit tout à fait honnête, je vais procéder à la façon d’une loterie. Rodney ! » L’homme de la boutique courut jusqu’à la mairesse, un immense trophée en forme de bol à la main. « Le nom de chacun des morveux de cet établissement est écrit sur un morceau de papier, déposé à l’intérieur de cette coupe, symbole de victoire et d’écrasement de l’adversaire. Je ne peux malheureusement pas tirer moi-même les morceaux de papier, puisque je suis à la fois organisateur de cette tombola et huissier. C’est pour cette raison que je vais faire appel à une main innocente et pure — soi-disant parce que les enfants dissent toujours la vérité... Je vous avoue que je vais quant même piocher un nom, pour débuter sinon on en serait encore là demain ; mais au regard de la loi, je suis clean ! » Elle remua lentement cette masse de feuillets et en tira un qu’elle déplia minutieusement. « Et le bourreau est... Je rappelle que je ne serai en aucun cas responsable si vous perdez ! Si vous voulez frapper quelqu’un à la sortie de la tombola, ce sera... Willow Green ! » C’était qui celle-là ? Encore une de ces limaces baveuses qui préféraient raser les murs ? Elle replia le billet et le déposa de nouveau dans la coupe. Voyant que personne ne se manifestait, Sue, impatiente, aboya : « Bon, c’est qui cette Milo Crenn ? Elle est là au moins ? Parce que sinon je peux faire le boulot moi-même hein ! Tant pis ! Mais ce sera elle la responsable si je suis dans l'illégalité ! » Finalement, une petite fille descendit des gradins. Et se rappelant que quelques journalistes locaux étaient présents, elle se corrigea : « Viens donc me rejoindre sur la tribune. Une photo sur la une du journal du lycée, ça te dis ? Je te rassures, ce n'est pas parce que tu tires au sort que tu ne pourras pas être l'heureuse gagnante d'un de ces merveilleux billet. Ce serait tellement injuste sinon ! »
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MessageSujet: Re: 04. Sh*t up baby !   04. Sh*t up baby ! EmptyMer 13 Juin - 17:46

L'attente devenait interminable. Voilà que les élèves du lycée McKinley attendaient depuis environ une quinzaine de minutes. Certains voulaient partir et d'autres attendaient encore patiemment, ce qui était le cas de la petite Willow. Cette dernière ne s'attendait pas à quelque chose d'extraordinaire, alors pourquoi avoir autant hâte que ça ? Elle se trompait, apparemment elle ne connaissait la démoniaque Mairesse de Lima, oh que non. Si elle se déplaçait spécialement au lycée de Lima, ce n'était sûrement pas pour son petit plaisir, en tant que Mairesse de Lima, elle avait d'autres choses à faire que venir rendre visites aux élèves de McKinley, car oui, elle les détestait sûrement. La jeune fille restait tranquillement assise dans les gradins sans dire un mot, sans se pleindre ni rien. Elle entendit plusieurs personne à côté, devant ou derrière elle entrain de pratiquement gueuler pour que la Mairesse se dépêche de venir. Voilà une façon de parler à Sue Sylvester. Certains menaçaient de partir, c'était vraiment du grand n'importe quoi. « Bon, elle va s'dépêcher cette vieille peau ou quoi ? Sérieux j'ai autre chose à faire, elle connait la ponctualité ou quoi ? C'était bien marqué 15h ou je rêve ? criait un jeune lycéen juste devant Willy. Non il ne rêvait pas et cette dernière se demandait pourquoi les gens s'énervaient comme ça. C'est vrai, peut-être qu'elle avait un problème à régler ou quelque chose comme ça. Avec un boulot comme Sue avait, elle ne pouvait pas être sûre de pouvoir assister à des rendez-vous de ce genre. Fort heureusement, un adulte arriva pour calmer tout ça et rassura à tout le monde que Sue Sylvester était bien là et qu'elle allait bientôt faire son apparition, il fallait juste faire preuve de patience, ce que certains n'avaient pas, on dirait. « Bordel, ça fait bientôt 30 minutes qu'on attend, c'est bon j'me casse, venez les gars elle se ramenera jamais, c'était juste un truc pour nous faire chier et nous faire venir pour rien. » répondit le même lycéen. Il commençait à avoir raison, environ deux ou trois personnes venaient de partir il y a plusieurs minutes. « Mec, calme toi. Moi j'bouge pas de là, fait ce que tu veux. » répondit un ami du lycéen en colère, tout en le fixant.

« Wow, tout le cinéma qu'il fait pour ça.. J'espère qu'ils font pas tous ça ici.  » disait-elle, avec un peu d'inquiétude. C'est vrai, le footballeur était vraiment un nerveux. Sans doute à cause d'un prochain match, ou quelque chose de ce genre. Les élèves parlaient entre eux et certains s'occupaient comme ils pouvaient en envoyant des sms, ou en appelant leur amis. Le gymnase se plongea dans un silence complet lorsque les élèves entendirent une musique. Robin Hood, Prince of thieves de Michael Kamen, quelques secondes passèrent mais toujours rien, Sue ne fit pas son apparition. A peine cette musique arrêtée, ça s'enchainait par une autre musique, pour ensuite passer à Hung Up et pour finir, Give me all your Lovin de Madonna. Une chanson bien familière pour les lycéens qui mettait ceux-ci dans l'ambiance, en oubliant presque que Sue n'était toujours pas là et qu'ils étaient dans un gymnase. Certaines lycéennes chantaient tandis que Willow était tranquillement assise sur sa chaise, sans bouger. Ils arrêtairent bien vite de chanter et s'empraissaient de s'asseoir lorsqu'ils entendirent une nouvelle chanson. Toujours de Madonna et c'était Superstar, c'est de là que Sue Sylvester fit son entrée, causant des cris de « fans » de joie, plutôt des hypocrites à les voir. A vrai dire, cette chanson allait plutôt bien à Sue Sylvester. Rien que le titre.. Car oui, elle était une superstar, ou du moins à Lima. Willow ne savait pas si elle était connue dans d'autres villes et elle n'avait pas forcément envie de le savoir, elle avait bien d'autres choses à faire. Comme étudier, au lieu de s'informer sur une personne qu'elle ne connaissait pas et qu'elle ne risquait pas d'apprécier après son entrée. A peine assis, que d'autres se levèrent, tout en applaudissant la Mairesse de Lima. Et cette dernière surprit tout le monde en commençant à chanter un petit bout du titre de The Queen Of Pop.

I’m like Ceasar
Stepping onto the throne
I’m like Abe Lincoln
Cuz I fight for what’s right
I’m your angel
Bringing peace to your life

Ooh la la, I’m your superstar
Ooh la la, hate loser that you are.

A la fin, la moitié des élèves commencèrent à l'applaudir. Quels bande d'hypocrites.. D'après ce que la jeune afro-américaine avait pu entendre et savoir, la dame blonde n'était pas appréciée au lycée, loin de là. Et que William Schuester, directeur des New Directions, était un peu plus tranquille après le départ de Sue Sylvester du lycée pour prendre le poste de Mairesse. Ce qui était sûr, c'est que celle-ci était dangereuse, très dangereuse et qu'il fallait vraiment se méfier d'elle. Un seul mauvais pas avec elle ou tenter de la contredire et de ne pas faire ce qu'elle veut était vraiment déconseillé. Dieu sait que cette femme avait des idées diaboliques dans la tête et qu'elle pouvait le faire payer à n'importe qui, qui était dans sa ligne de mire. Pour en revenir à ce qu'il se passait actuellement, pour finir en beauté, l'hymne national. Chaque élève se leva pour mettre la main sur le cœur. Madame Sylvester, en bonne comédienne, ne manqua pas de faire son petit cinéma avec sa fausse petite larme qui ne se voyait pas vraiment, avec beaucoup d'émotion. Oh non, on ne la faisait pas à Willow, cette dernière était peut-être naïve, mais loin d'être idiote, et elle ne manqua pas de l'appercevoir. Puis, en surprenant tout le monde car ceux-ci étaient encore dans leur pensées et silencieux, une machine balança des confettis pailletés. Sue avait vraiment tout préparé, à la perfection et il fallait avouer que c'était plutôt bien réussi, non ? Et puis la même chose se recommença plusieurs fois. Les élèves s'amusaient en essayant d'attraper les confettis pailletés. Etaient-ils retombés dans l'enfance ? Bien sûr que non, ils leur fallait juste leur petit moment de folie bien mérité après leur journée de cours. Mais ils s'arrêterent bien vite lorsque cette grosse machine commença à lacher des fumées noires. Oh oh, ça tournait mal et les élèves commençaient à s'inquiéter. Sue Sylvester, énervée, commença alors à devenir folle en faisant un peu n'importe quoi et en tapant sur la machine. Mais tout cela s'avéra bien utilise puisqu'elle réussit à stopper cette mauvaise machine.

Willow, étant soulagée, suivait de l'oeil la Mairesse, qui, celle-ci, remontant dans les tribunes commençait à parler. Voyant qu'il n'y avait aucune répondre, elle continua. Que voulait-elle faire avec les noms de chaque élève de McKinley ? Cela commençait à en inquiéter certains. C'était certain, elle préparait quelque chose de mauvais, de très mauvais et ça ne sentait pas bon. « Je me vois pas du tout acheter ses objets, il doit y avoir sa tête de partout et je voudrai pas avoir sa tête dans ma chambre.. » murmura la jeune fille, tout en rigolant discrètement avec son amie, sans que personne ne l'entende. Malheureusement, elle avait bien raison. Personne – ou du moins presque – n'allait acheter ses objets. A quoi ça servirait, de toute façon. Puis, les lycéens n'allaient sûrement pas claquer de l'argent pour acheter ses objets, il y avait un tas de choses plus intéressentes à acheter en ville. Tout d'un coup, ça devenait intéressent. Bien sûr que la jeune surdouée aimerait bien avoir un pass, mais tout le monde allait pouvoir aller à ce festival de musique, alors qu'allait-il avoir comme accès spécial ? Elle se posait un tas de questions, mais était toujours concentrée sur ce que la mairesse disait. « Pitié, faites que ce ne soit pas moi, pitié, pitié ! » murmurait de nouveau Willow, en croisant les doigts. Certes, il y avait beaucoup d'élèves dans ce gymnase, mais nous n'étions sûr de rien. Chanceuse comme elle était, ce fut sur cette pauvre petite Willow que ça tomba. Celle-ci resta d'abord immobile sans rien dire, puis elle prit son courage à deux mains, soupira et descendit des gradins pour rejoindre Sue Sylvester, en marchant tranquillement et en la fixant avec un peu de peur. « Et c'est Willow Green, pas.. Milo Crenn, madame ! » corrigea-t-elle, en montant sur la tribune. « Oh euh.. Oui, si vous voulez.. » Elle se plaça à côté de Sue en faisant un sourire forcé pour que les journalistes locaux puissent prendre la photo. Elle se tourna ensuite vers cette dingue. « Alors.. Euh... Je dois prendre combien de papiers dedans ?  » demanda-t-elle. Lorsque Madame Sylvester lui répondit quatre, elle leva les yeux en regardant les élèves, qui ces derniers, avaient les yeux rivés sur cette petite. Elle ne voulait pas se faire frapper à la sortie. Attrapant donc le première papier, elle le regarda avant de crier de sa petite voix. Jessica Woods, Emma Parker, Mike Adams et.. Winnie L'Ourson. sortit-elle de sa bouche, en riant ensuite. Sans doute une blague d'un élève qui ne voulait pas mettre son nom, ou qui voulait faire rire les élèves. Sauf que Sue n'avait pas l'air de trouver cette blague très drôle et Willow commença à la fixer de nouveau. « Et.. Maintenant je fais quoi? » demanda-t-elle.
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