Choriste du mois

Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez | 
 

 02. Más allá de las apariencias

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
02. Más allá de las apariencias Empty
MessageSujet: 02. Más allá de las apariencias   02. Más allá de las apariencias EmptyMar 19 Oct - 18:37

Entrer dans une classe de lycée sonnait extrêmement étrange à Mélina Lexie Watson. Elle n’avait jamais été assise de l’autre côté de la salle. Elle n’avait jamais étudié dans un lycée. À l’époque où les jeunes de son âge étaient collés de force à des bancs d’école, elle avait suivi son père aux quatre coins du monde. De semaine de la mode en semaine de la mode, de séances photo en séances photo. Son adolescence, elle l’avait passé dans des valises avec des tuteurs. L’ironie était qu’aujourd’hui elle était une enseignante. Sans une tonne de pédagogie, avec des idées farfelues plein la tête, la jeune enseignante ressemblait étrangement à son défunt époux malgré tout.

Mais avant tout, pourquoi Mélina avait-elle accepté un poste d’enseignante au Lycée de Lima alors qu’elle n’avait que son doctorat en études hispanique pour la seconder? La raison était la même qui l’avait forcé à vendre la maison après le décès de son époux, qui l’avait fait acheté une caravane, qui l’avait fait écrire des livres pour enfants, qui l’avait forcé à s’arrêter dans une petite ville. Tout ça était des rêves que son époux avait voulu qu’elle réalise. Il en parlait souvent quand il se mourait lentement du cancer. Comment il aurait aimé partir avec elle loin, comme pour leur lune de miel, seuls comme deux amants jeunes et en santé. Comment elle aurait fait une maman exemplaire. Comment il s’en voulait d’être malade. Comment elle ferait une excellente enseignante car elle avait été formée par le meilleur.

Et voilà que Mélina avait acheté un terrain à Lima en Ohio, premier pas vers les autres. Ne plus dormir dans un camping, ne plus migrer en continuel à l’intérieur du pays. Se fixer et attendre que quelqu’un lui tende la main. Elle n’avait pas encore touché à l’héritage de son mari. Elle n’en était pas encore là. Mais elle s’était installé dans la ville et avait pris un boulot qui demandait qu’elle communique avec plus que son éditeur. La jeune veuve n’avait toujours pas fait construire de maison. Toujours pas installé un pied à terre stable. Elle le ferait quand elle se sentirait prête. Même si cela prendrait du temps. Du temps et de la patience.

Elle se sentait bizarre dans les classes. Bizarre comme si elle pourrait communiquer avec son mari. Connecté avec lui comme s’il n’était pas mort dans ces bras après une trop longue agonie. Elle se sentait bien, ironiquement dans une école. Elle avait toujours pensé qu’elle trouverait une école angoissante, effrayante, terrifiante. Mais elle se trouvait aussi à l’aise qu’elle l’avait été à l’université.

Aujourd’hui, la jeune enseignante était dans sa classe en train de préparer un cours. Elle n’avait simplement pas envie d’aller voir dans la salle des profs. C’était une de ces journées ou elle ne se sentait pas la force de socialiser. Elle s’était regardé de bas en haut très longtemps dans le miroir et s’était dit un tas d’horreur. Elle regrettait amèrement. Elle avait beau savoir qu’elle était belle, elle n’avait plus son Manuel qui la suivait pas à pas en lui disant qu’elle était belle. Il y avait donc des jours qui étaient plus dur que d’autres. Des jours où son apparence et son poids la complexait d’avantage que d’autre. C’était l’un des nombreux impacts que le monde de la mode avait eu sur la vie de la jeune femme. Elle avait fini par s’habiller d’un tailleur féminin noir aux lignes droites et sévères. Sous le veston, elle portait une chemise rose pâle. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en une toque serrée. Ses talons hauts noirs se cognaient sur le sol alors qu’elle déplaçait ses bureaux en îlots de quatre. Son téléphone cellulaire sonna sur son bureau. D’un geste machinal, elle répondit.


« Bonjour … Oui, papa… je vais bien… toi? … Pas encore ca… combien de fois il va falloir que je te le disse? … Non, je t’ai dit… plus jamais je ne ferais de séances photo, ni de défilé, ni rien qui inclut de la mode. … Même pas pour une bonne cause… Pourquoi on a encore cette discussion? … Respecte moi papa… je ne peux pas refaire ça… J’en ai plus la force … Et j’ai trente ans maintenant… je ne suis plus cette petite fille de 18 ans… et j’ai le droit de choisir … Je suis désolé papa… Je sais que je te déçois … Bonne journée à toi aussi. »

Elle raccrocha d’un geste sec. Mécaniquement, elle fit tombé ses souliers sur le sol et s’assit en indien sur le bureau. Elle accota sa tête sur sa main gauche. Ce qu’elle aurait aimé qu’il comprenne et qu’il arrête de lui proposer des contrats. Elle comprenait qu’elle était la fierté de son père il y a douze ans. Et malgré le fait qu’elle s’était presque tué pour la mode, il continuait de croire qu’elle aimait encore ca et qu’elle s’ennuyait des défilés et de l’énergie que l’on avait dans les fêtes de lancements. D’une petite voix basse elle chantonna :

« I don't need to be anything other than a prison guard's son
I don't need to be anything other than a specialist's son
I don't have to be anyone other than a birth of two souls in one
Part of where I'm going is knowing where I'm coming from

I don't want to be anything other than what I've been trying to be lately
All I have to do is think of me and have peace of mind
I'm tired of looking 'round rooms wondering what I gotta do
Or who I'm supposed to be
I don't want to be anything other than me »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
02. Más allá de las apariencias Empty
MessageSujet: Re: 02. Más allá de las apariencias   02. Más allá de las apariencias EmptyMer 20 Oct - 13:29

.

      02. Más allá de las apariencias Melida10 02. Más allá de las apariencias 211a0l10
        Más allá de las apariencias
.



Les cours, les activités, les "clans" plus ou moins instaurés, le rythme scolaire, c'est quelques choses d'assez banale et fréquent dans les lycées. Et bien, même si ce n'était rien d'anormal, il était dur pour Lexa Carpenter de reprendre tout cela. C'était un programme assez.. chargée. Malgré le faîte que ce ne soit pas sa première année, elle eût du mal à démarrer. Assez étranges, pas vrai ? Surtout que pour la jeune fille, la reprise des cours n'avaient jamais était une corvée ou une source d'angoisse comme cela pouvait l'être pour certain adolescent. Non, pour elle, c'était justement le signe d'une nouvelle année et donc, d'une nouvelle aventure. Mais malgré tout.. la jeune Carpenter n'avait pas vraiment la tête à cela. Il est vrai que ce rythme de vie n'avait rien à voir avec celui qu'on menait en Afrique. La-bas, tout était calme et simple, sans prise de tête. Les habitants ne faisaient pas une fixation sur leurs emploie du temps, leurs avenirs ou tout simplement leurs taux de richesse. En effet, cela n'avait rien à voir avec la vie que Lexa menait ici, à Lima. Non pas qu'elle n'aimait pas sa vie. Non, bien au contraire. Elle avait tout pour être heureuse ; elle est riche, elle est pompom girl, elle est l'une des plus populaires du lycée et à des rêves pleins la tête. Pour tout dire, la jeune fille ne peut se plaindre. N'importe qui rêverait d'être à sa place. Mais, elle ne pourrait s'empêcher d'imaginé ce qu'elle ferait sans sa popularité, son argent.. Serrait-elle rejeter par les autres ? La jeune Carpenter a beau réfléchir à cette question, elle n'y avait trouvée aucune réponse. La vérité, c'est qu'il n'y en avait pas puisque cette situation n'aurait certainement jamais lieue. Lexa avait déjà observer les étudiants qualifiés de "geek" dans le lycée, et, elle n'avait eu aucun mal à remarquer un certain mal l'être pour certain. Elle fut elle-même surprise qu'elle ne le remarque que maintenant. Il est vrai que lorsqu'elle les rabaissés, ça ne les aidait pas. Bien au contraire. Pour la jeune fille, le monde avait toujours était tout rose. Tout ce qu'elle voulait, elle l'obtenait. Mais, elle allait très vite apprendre que l'argent ne pouvait acheté tout. Et si elle finissait toute seule, comme une vieille millionnaire dans sa grande villa pour elle seule ? A vrai dire, cela ne l'enchantait vraiment pas. Bien sûr, Lexa avait toujours ses nombreuses passions qui risqueraient d'être son futur métier. Du moins, pour certaine. Mais, si elle n'y arrivait pas ? Si elle n'arrivait pas à accomplir la carrière qu'elle aurait voulut ? Lexa ne s'était jamais posé la question auparavant, elle prenait la vie comme elle venait sans ce soucier de tout cela mais, il fallait bien ce poser la question un jour.. En effet, c'est à cela que pensée la jeune fille en plein cour de mathématique. Une chose était sûr, elle n'arriverait jamais à faire ces fichus exercices du professeur. Mais pour cela, ce n'était sans grande surprise. Lexa avait pris l'habitude d'être une vraie tête en l'air pendant les cours de mathématiques. Son prof avait beau lui reprochée, c'était plus fort que elle ; la jeune fille avait tout simplement la tête ailleurs. Et ce n'était certainement pas tout ces chiffres qui allait l'occuper.. C'est la sonnerie annonçant la fin de son cour qui l'a fit enfin sortir de ses pensées.

La journée de cour de la jeune fille était enfin terminé, pour son plus grand bonheur. Elle n'aurait sûrement pas pu survivre à une autre heure de cour où elle aurait été, encore une fois, totalement perdue dans ses pensées. En effet, sa longue réflexion de l'heure passé lui avait rapporté un mal de tête assez douloureux. C'est pour cela qu'elle avait décidé d'arrêter tout simplement de réfléchir. Après tout, a quoi ça lui servirait ? Elle allait savoir ce qu'elle devait savoir au temps voulut. Rien ne sert de se torturer pour cela.. Avant d'aller rejoindre son entraînement de pompom girl, Lexa avait pris le temps de faire un détour par la salle d'espagnol afin de rendre son devoir de la veille. Oui, parce que si la jeune fille aimait particulièrement une matière, c'était bien celle-ci. Selon certaine source, il y avait un nouveau prof cette année. Autant lui faire bonne impression ! C'est lorsque la jeune Carpenter s'apprêtait à frapper à la salle d'espagnol qu'elle attendit des bruits venants de cette salle. Machinalement, Lexa approchait son oreille de la porte.

" Bonjour … Oui, papa… je vais bien… toi? … Pas encore ca… combien de fois il va falloir que je te le disse? … Non, je t’ai dit… plus jamais je ne ferais de séances photo, ni de défilé, ni rien qui inclut de la mode. … Même pas pour une bonne cause… Pourquoi on a encore cette discussion? … Respecte moi papa… je ne peux pas refaire ça… J’en ai plus la force … Et j’ai trente ans maintenant… je ne suis plus cette petite fille de 18 ans… et j’ai le droit de choisir … Je suis désolé papa… Je sais que je te déçois … Bonne journée à toi aussi. "

Tout à coup déboussolé, elle reculait quelques peu son oreille. Séance photo, défilé ? La nouvelle avait vraiment était mannequin ? Enfin, la conversation avait était resté assez flou mais s'en était déjà assez pour intriguée la jeune fille. Elle voulait déjà en savoir plus. Et si cette jeune femme pouvait lui apporté des réponses à ses questions ? Elle y était déjà passé, apparemment. C'est toujours aussi curieuse que la jeune Carpenter s'apprêtait à ouvrir la porte une seconde fois avant d'être interrompue par de léger chuchotement provenant encore une fois de la même salle. La nouvelle savait aussi chanté ? Elle avait un excellent timbre de voix, avait d'ailleurs passé Lexa. Et puis, la chanson l'intriguée d'avantage. C'est alors bien déterminée que la jeune Carpenter frappés légèrement à la porte avant d'entrée et d'apercevoir une jeune femme qui devait certainement être la fameuse nouvelle prof d'espagnol assise sur son bureau.

" Bonjour Madame. Je passais par là et.. je voulais seulement vous apporter un devoir mais.. euh.. Vous avez une très belle voix !" avait-elle finit par dire bêtement Lexa tout à coup mal à l'aise.

Ce n'était pas vraiment du genre de la jeune fille d'être gênée. D'autant plus devant un adulte. Elle aimait montré qu'elle était sûr d'elle et n'avait peur de rien. Mais, à cet instant, Lexa ne savait tout simplement pas comment lui avouer qu'elle avait involontairement entendue une conversation assez.. intimes. Ou encore, comment lui demander plus ou moins ce qu'elle avait vécut. D'autant plus que la jeune nouvelle avait apparemment tracés un trait sur son passé. Mais ce n'était certainement pas sa gêne qui allait arrêter Lexa, elle était bien décider à avoir des réponses à ses questions. Ou à en savoir plus sur le passé de la jeune dame qui avait l'air bien intéressant.

" Je ne vous déranges pas, j'espère.. Je ne sais pas si vous aviez cour.. "
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
02. Más allá de las apariencias Empty
MessageSujet: Re: 02. Más allá de las apariencias   02. Más allá de las apariencias EmptyMer 20 Oct - 21:36

Revenons à la semaine de la mode new-yorkaise de 1998. À cet âge, Mélina poussait son corps à la limite de l'indécence. Mannequin depuis quatre ans, elle était du nombre des mannequins attendus de cette grande scène de la mode qui accotait quasiment le prestige des défilés de Milan. Malgré tout ce que l'on en disait, Mélina trouvait qu'il y avait quelque chose qui clochait à New York. L'illustre grande pomme n'était pas égale à l'image qu'elle projetait. Les femmes qui représentait la mode y étaient grande et mince. Face à elles, Mélina se sentait jalouse, petite (bien qu'elle était parmi les plus grandes) et grosse (bien qu'elle pesait parmi les plus légères). La pression était immense. Il ne fallait pas être moyenne, belle... Non, la semaine de la mode nous poussait à être belle, parfaite, idéalisable. L'erreur n'était pas possible. C'était pour cette raison qu'avant New York, Mélina s'était fait subir un long jeûne en augmentant l'exercice physique. Elle avait besoin qu'on la remarque, qu'elle soit celle qui fasse tourner les têtes sur le podium. Elle avait besoin des applaudissements, des regards qui s'accrochait sur ces formes qu'elle détestait, des sourires d'émerveillement des enfants présent dans la salle. Le jour du défilé de fermeture, elle était si faible que Mélina avait effleurer l'idée qu'elle s'était peut-être bien pousser trop loin. Qu'elle avait peut-être eu tord. Pourtant, les autres lui semblait si mince, si belle... Pourquoi ne pouvait-elle pas être à la bonne hauteur? Elle avait toute fois trouver la force de lever de son lit dans une chambre d'hôtel. Son père la regarda un bref instant alors qu'elle s'assit sur le bord du lit. Dans sa tête, il pensa à combien elle avait l'air fragile et faible. D'une voix gentille, il lui proposa un bon petit déjeuner comme lorsqu'elle était petite. Gentillement, Mélina déclina l'offre insistant sur le fait qu'une grappe de raisin et un café noir ferait son affaire. Il fallait se dépàcher de toute facon, ils étaient déjà en retard pour les coiffures et le maquillage. Elle se leva et s'habilla doucement. Pas besoin de s'arranger pour aller se préparer à un défilé de mode. Elle laissa son père la conduire du cinq étoile au podium et aux loges. La jeune femme s'assit doucement sur un banc en laissant les autres s'occuper de son apparence. Une fois vêtue, maquillée et coiffée, la jeune femme se releva pour enfiler elle-même ses talons hauts. La pièce tournait réalisa-t-elle. Elle grignotta deux petits biscuits soda volé sur un des nombreux plateaux de nourriture mis à la disposition des mannequins. Malgré ce petit entremet, la jeune femme avait hâte que la journée se finisse au plus vite. Mélina marcha sur le défilé en avant dernier. La pièce tanguait et sous le poids des nombreux flashs, elle sentit ses jambes devenir aussi molle que de la guenille. Quelque chose clochait. En se tournant, elle sentit le sol se dérober de sous ces pieds. Son corps entier heurta le sol.

« Bonjour Madame. Je passais par là et.. je voulais seulement vous apporter un devoir mais.. euh.. Vous avez une très belle voix !»

La voix fit sursauté Mélina en la tirant de sa rêverie. Intérieurement, elle remercia la présence de l'étudiante qui poussa sa tête dans le cadre de la porte. Elle était aigrie, elle en voulait à son père d'être aussi idiot, de ne savoir aussi peu la respecter. Elle regarda la présence de l'étudiante comme étant quelque chose qui l'aiderait. Il ne fallait pas qu'elle soit seule à cet instant, à ce moment. Elle avait peur, elle avait peur de ce qu'elle pouvait se faire. Elle avait peur des conséquences que cela pourrait avoir sur les autres mais surtout sur elle-même. Mélina déplia ses longues jambes le long du bureau. Elle descendit du bureau et se ramassa ses talons hauts noirs. D'un geste machinal, elle essuya les coins de ces yeux ou perlaient deux petites larmes qui refusaient de couler. Elle regarda longuement l'étudiante, grande, jolie, portant l'uniforme des pompoms girls. Elle avait encore de la misère à identifier les étudiantes qui étaient dans ces cours et les autres. Un petit sourire de la part de l'enseignante et elle murmura d'une petite voix calme.

«Je vais le ramasser... et... merci... Lexa, c'est ca?»

Mélina était mal à l'aise par rapport au fait que la jeune femme l'avait entendu chanter. Elle ne souleva rien. Mais quelque chose à l'intérieur d'elle était particulièrement mal à l'aise face à la présence de la jeune femme pendant qu'elle avait été prise en flagrant délit de chansonette. Il fallait comprendre que Mélina Lexie Watson ne chantait plus en publique depuis que son mari était décédé. Mélina avait chanté à l'enterrement, parce que c'était dans les voeux de son époux. Mais depuis, elle n'avait plus jamais eu le courage de chanter à tue-tête. Elle n'avait plus eu la force de chanter devant les autres parce qu'elle associait en elle la perte qu'elle avait ressentie en mettant en terre son mari au fait de chanter. Gentillement, elle tendit la main vers le devoir en ouvrant son cartable et en sortant son cahier ou elle concervait l'ensemble des travaux non corrigés de ces étudiants. Distraite, elle fouilla dans le classeur à la recherche de la liste de classe ou elle pourrait trouver dans quel section classé la jeune femme.

« Je ne vous déranges pas, j'espère.. Je ne sais pas si vous aviez cour...»

La jeune femme ressemblait énormément à Mélina alors que cette dernière était adolescente. Polie et droite. Elle sourit doucement en regardant l'étudiante. Si elle avait cours, Mélina n'aurait jamais répondu à son cellulaire et elle ne sentirait pas la colère bouillir dans ces trippes. Elle aurait été droite et fière. Mais non. Mélina fouillait en vain dans son cartable. Elle soupira. Il faudrait définitivement qu'elle trouve un système de classement plus simple. Elle n'avait pas encore perdu de travaux d'élèves mais avec un désordre comme celui qui regnait dans son cartable cela ne saurait tarder. La jeune enseignante exaspérée finit par fouiller dans son cartable. Son téléphone cellulaire vibra sur la table marquant l'entrée d'un message texte mais Mélina ignora le cellulaire volontairement. Savait-elle que le message provenait de son père? Bien sur qu'elle s'en doutait. Elle s'était habituer. Avant que l'étudiante ne voit le cellulaire vibrer avec insistance, elle le mit dans un étui qui s'attachait à la taille. Déçue, voilà ce qu'elle était.

« Non. Je préparais un cours... Antes que mi estúpido de padre me falta de respeto... désolé... »

Entre l'anglais et l'espagnol de l'enseignante, il n'y avait qu'une différence de rythme. Elle avait commencé sa phrase d'un ton gentil. Mais la section en espagnol avait été fâchée et seche. Elle était en train de perdre le contrôle et elle le savait. Elle détacha sa tignasse blonde, passa une main rapide à l'intérieur et recommenca à ratacher ces cheveux. Gentillement, elle s'excusa à l'étudiante avec un petit sourire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
02. Más allá de las apariencias Empty
MessageSujet: Re: 02. Más allá de las apariencias   02. Más allá de las apariencias EmptyJeu 28 Oct - 14:12

.

      02. Más allá de las apariencias Melida10 02. Más allá de las apariencias 211a0l10
        Más allá de las apariencias
.



Lexa avait toujours était le genre de fille à croire jusqu'au bout en ses rêves. Elle était ambitieuse et déterminée afin d'arriver à ses fins. Petite déjà, elle avait des idées bien précises pour son avenir. Et, elle se donnait déjà de grand objectif. A l'âge où les petites filles s'imaginent de différente carrière toutes les semaines, la jeune Carpenter était déjà bien décider à devenir mannequin. Rien d'étrange pour une petite fille à peine âgée de cinq quand. Ce monde de paillette, sucés et de reconnaissance à fait rêver tout le monde, un jour. Seulement, elle, elle était bien déterminée à concrétiser cela. Lexa ne s'était jamais contenter de rêvé ou encore d'espérer. Pour elle, il fallait du sûr. Après tout, il n'y a rien de plus vrai que cela ! A l'époque, ses parents ne pouvaient qu'être admiratif devant une telle détermination même si, de leurs côtés, ils n'y croyaient pas trop. Ce qui était toute à fait compréhensible ; leur fille n'avait que cinq ans seulement, elle avait encore suffisamment de temps devant elle pour envisager son futur métier. De plus, sa mère étant, elle-même, une ancienne mannequin, elle ne pouvait qu'être ravie d'avoir l'occasion de transmettre son savoir. Seulement, elle lui transmit que le côté "rose" de ce monde. En effet, quelques ans après, la jeune Carpenter savait tout ce qu'elle pouvait savoir sur les paillettes de ce monde si enviés. Mais, tout le monde le sait bien ; rien n'est que rose dans un monde comme celui-ci. Et bien, Lexa, elle, n'en savait rien sur cette face cachée. Pour elle, ce n'était pas plus compliqué que cela. Et c'est en grandissant qu'elle se posait de plus en plus de question. Après tout, Lexa le savait bien maintenant, le monde n'a rien de rose. Elle ne pouvait se contenter d'histoire pareil. Et ce n'est sûrement pas sa mère qui lui donnerait des réponses à ses questions. Cette dernière était bien sûr d'elle ; le mannequinat est un monde parfait.

Aujourd'hui, Lexa était maintenant loin de cette petite fille naïve qui gobait tout ce qu'on lui disait. Elle avait bien conscience de la vraie définition de la vie ; chose cruelle pleine de compétition et de trahison. De plus en plus de fait était révélée de ce monde ; les mannequins maigre à s'en tuer, refaites de la tête au pied.. Lexa devrait-elle, elle aussi, passait par là ? En effet, cela lui faisait maintenant plus peur que jamais. La désillusion avait était grande, pour la jeune Carpenter. Elle connaissait déjà les durs règles du lycée sur la popularité ; les plus connues sont privilégiés tandis que les moins connues souffres d'humiliation. Lexa savait parfaitement qu'elle faisait partie des lycéens dit de "populaire" mais, serait-ce pareil pour sa futur carrière ? Et si elle devenait les dindons de la farce, pourries pas ces autres mannequins plus populaires ? Elle ne le supportait certainement pas. Et puis, ce n'était que des suppositions. Mais, si une chose n'avait pas changé depuis son enfance, s'était bien son insatisfaction. Lorsqu'elle se posait des questions, Lexa attendait très vite des réponses. La jeune fille ne supporte de resté dans l'ignorance. Mais parfois, nous n'avons pas le choix et devons supporter cela, étant totalement impuissant. Et c'est cela que devait faire Lexa, à l'attente de ces réponses puisque personne n'était en la mesure de lui lui donnés. Enfin, c'est ce qu'elle pensait avant d'entendre par le plus grands des hasards une conversation téléphonique d'une nouvelle prof à elle. Enfin, le hasard, plus ou moins. Après tout, cela avait était involontaire.. mais elle l'avait tout de même espionné, en un sens.

C'est en entrant dans la salle de cour que Lexa avait pris son courage à demain afin de pouvoir mettre un nom, ou encore un visage, sur cette personne qui pouvait être une source de réponse pour la jeune fille. Cependant, comme devait-elle agir devant elle ? Elle ne pouvait pas lui avouer de but en blanc qu'elle avait surpris une conversation. Ce n'était juste pas polie. C'est la qu'elle découvert une jeune femme blonde, assise prés de son bureau. Lexa pouvait remarquer qu'elle l'observer de haut en bas, c'est à ce moment qu'elle aperçut qu'elle portait toujours son uniforme des Cheerios. C'était certainement mal partie pour avoir ses réponses. En effet, certains profs se font des préjugées sur les pompoms girls ou encore les footballeurs ; populaire et arrogant. La jeune Carpenter n'avait plus qu'a espérer que la jeune femme ne faisait pas partie de ces professeurs là. C'est en relevant la tête de son uniforme que Lexa avait pus remarquer que cette dernière avait les larmes au yeux. C'est alors quelques peu mal à l'aise que la jeune Cheerios l'observait descendre de son bureau pour attrapait ses talons avant de lui répondre, d'une petite voie.

« Je vais le ramasser... et... merci... Lexa, c'est ca? »

« Oui, oui c'est ça. Lexa. Et vous ? »

S'était-elle empressé de répondre en sortant son devoir de son sac, avant de le tendre à la jeune femme. Elle savait déjà son prénom, s'était peut-être bon signe ? Enfin, rien ne pouvait encore expliqué les larmes que Lexa avait aperçue. Avait-il un rapport avec la précédente conversation ? Certainement. Mais que devait-elle faire maintenant ? Une chose était sûr, elle était maintenant deux fois plus intriguée par cette jeune femme.

« Euh.. vous allez bien, Madame ? »

Question stupide poser par pure politesse, bien sûr. Lexa en savait maintenant déjà assez pour deviner que ça n'allait pas. Depuis toujours, la jeune Carpenter détestait savoir ses proches se sentir mal sans pouvoir les réconfortés. Et même si elle ne connaissait carrément rien de l'enseignante, elle se sentait déjà très proches d'elle. En apparence, elles avaient énormément de point commun ; toutes deux étaient passionnés par le mannequinat et aimaient la musique. Du moins, le chant d'après ce que Lexa avait pu entendre. La jeune fille se mit encore une fois à observer les faits et gestes de son enseignante qui paraissait aussi mal à l'aise qu'elle. Après qu'elle lui ait certifier qu'elle ne la dérangeait pas, Lexa était tout d'abord rester sur le ton employé par la jeune femme avant de se ressaisir.

« Vous apprendrez très vite que l'espagnol et moi, ça fait deux. Malgré le faîte que j'aime beaucoup cette langue. »

Avait-elle dit simplement suivit d'un léger rire afin de se détendre, elle-même. C'est après quelques secondes de silence que Lexa se décida à se lancer. Autrement dit, elle était enfin prête à avouer à son enseignante ce qu'elle avait eut l'occasion d'entendre. Lexa se rapprochait donc du bureau de la jeune femme et c'est donc plus à l'aise qu'elle poussait légèrement la chaise qui se trouvait à l'opposer du bureau où se trouvée l'enseignante avant d'y déposer son sac.

« Je peux ? bien évidement, elle n'allait pas s'arrêter ainsi sur sa lancée et s'installait donc. Pour tout vous dire, avant d'entré, j'ai involontairement surpris votre conversation.. J'espère que vous ne m'en voudrez pas mais j'ai aussi aperçu un air.. assez triste toute à l'heure. Je sais que ça ne me regarde pas mais vous.. vous êtes mannequin ? »

Lexa avait dit ces phrases tout en regardant la jeune femme afin de voir sa réaction, elle voulait en aucun cas l'offusqué. De plus, au fur et à mesure de la conversation, elle avait été de plus en plus intriguée par ce qu'elle disait. Au moins, s'était dit.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
02. Más allá de las apariencias Empty
MessageSujet: Re: 02. Más allá de las apariencias   02. Más allá de las apariencias Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

02. Más allá de las apariencias

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Glee RPG :: 
Archives
 :: Archives Saison 1 :: Episode 2
-