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 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]

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MessageSujet: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyMer 1 Aoû - 0:38

04. There's no way to describe what you do to me.
Ft Peyton R. Sloane

Face au miroir, il regardait son reflet. Qu'est-ce qu'il se passait ? Que lui arrivait-il ? Il n'avait jamais douté, enfin... presque jamais du moins. Ça vie professionnelle était parfaite, il n'y avait rien à redire. Célèbre, talentueux, et en plus il vivait de sa passion. Mais il était là, devant son reflet qui paraissait bien moins sûr de lui que d'habitude. C'était à croire qu'il n'était finalement plus que l'ombre de lui même, ou bien non... Peut-être qu'en fait, durant toutes ces années, il avait été que cet ombre, prétendant être le vrai Jordan Avery, le don juan, le magnifique, mais que finalement, ce que reflétait son miroir à ce moment précis était le vrai Jordan. Pourquoi tant de doutes ? Pourquoi tant de frayeurs ? Pourquoi tant de questions ? Une fille, voilà le pourquoi du comment. Et là, vous vous dites « Quoi, le Jordan Avery doute à cause d'une fille ? Lui ? » - allez avouez-le, c'est ce que vous pensez ! - mais oui, c'est bien ça, une demoiselle. Même si il avait lui-même du mal à le croire, et surtout à l'avouer, c'était le cas.

Un mois auparavant, le photographe avait retrouvé une amie – enfin si on veut – de l'époque du lycée. Une petite boutique d'optique, et Jordan avait encore joué les malins, prétextant avoir besoin de lunettes. Il avait eu une deuxième chance avec la jeune femme, qui l'avait au départ oublié, et qui à l'époque l'avait planté au milieu d'un couloir. Mais, au grand désespoir du brun, elle avait finit par retrouvé la mémoire. Mais malgré tout, elle avait accepté de prendre un verre avec lui, et ils avaient parlé durant cette soirée, pendant quelques heures, de tout, de leur vies, de la vielle époque où ils étaient tout deux à McKinley, et du reste. Mais pourquoi tout ça avait mit le photographe dans cet état ? Parce qu'il s'était rendu compte d'une chose : C'était une fille bien. D'ailleurs, comme les trois quarts des filles avec qui il avait couché et qu'il n'avait jamais rappelé. Il avait donc pris conscience de qui il était, de ce qu'il faisait. C'était mal, et il ne devait pas le reproduire Peyton.

Pendant un mois, depuis qu'ils s'étaient vue, il avait cogité sur tout ça. Au départ, il ne savait pas que faire. Il avait dit à la brune qu'il l'a rappellerait, qu'ils se reverraient pour boire une autre verre – qu'il payerait cette fois. Mais il ne l'avait pas fait, il n'avait pas touché à son téléphone dans le but de la joindre, et résultat des courses, un mois plus tard, rien ne s'était passé, il n'avait pas plus avancé. Au final, la veille, il lui avait envoyé un sms, l'invitant maladroitement à venir dîner chez lui. Il avait d'ailleurs venté ses talents de cuisinier, plus ou moins vrai, mais il avait décidé de faire de son mieux. Il était resté collé à son portable toute la soirée, attendant de savoir si elle acceptait ou non. Elle avait pourtant toutes les raisons de le faire dans un sens, un mois pour se manifester, c'est long. Mais pourquoi avait-il douté ? Ça ne lui arrivait pas, il n'était pas ainsi ! Finalement la demoiselle avait répondu, positivement en plus.

Et donc, toute la journée, il avait passé son temps à cuisiner, à faire griller ses plats, à recommencer, à réfléchir, pour finalement se retrouver là, devant son miroir, à terminer de se préparer. Il était lavé, habillé, coiffé, en bref, il était prêt. Mais il restait coincé dans sa salle de bain, les mains bloquées de chaque côtés du lavabo, à se contempler, le regard vide, et les pensées ailleurs. Il ne doutait de rien d'autre que de son comportement envers les femmes. Son physique ? Il faut pas exagérer, il était canon, et il le savait très bien – d'ailleurs ce jeans et ce tee-shirt lui allait divinement bien. Son caractère ? Non plus, il ne doutait pas de lui, ni de son culot hors paires. Juste ses relations. Avait-il été en couple une fois ? Non, jamais. Avait-il songé aux sentiments de celles avec qui il avait eu ses relations ? Non, pas une seule fois, jusqu'au mois précédents. Il devait se bouger, il devait se rattraper, il devait changer. C'était bizarre, tout cette situation été étrange, et surtout il n'y était pas habitué.

Il finit par détacher son regard de son propre reflet, et jeta un coup d'œil à sa montre. Elle affichait neuf heures moins cinq. Elle allait arrivé, d'un moment à un autre. Il allait diner un peu tard, mais c'était sur demande de Peyton. En fait, elle ne pouvait pas avant à cause de son travail, c'était ce qu'elle lui avait dit dans son sms du moins. Il se redressa, inspira un grand coup, puis souffla. Ce n'était rien qu'un diner après tout, il n'y avait pas de quoi stresser, et puis il était Jordan Avery, le seul et l'unique. Il attrapa sa veste de smoking, qu'il enfila sur son tee-shirt blanc, réajusta son jeans, et se décida enfin à sortir de la salle de bain. Il descendit rapidement les escaliers, se motivant mentalement tel Rocky Balboa. Faisant son entrée dans la salle à mangé, il vérifia que tout été bien à sa place, la table parfaitement mise, et il se dirigea ensuite vers la cuisine histoire voir si les plats ne s'étaient pas envolés. Il n'avait rien à faire, tout était en ordre. Adossé au mur qui faisait fasse à la table, il secoua lentement la tête se demandant se qu'il était en train de faire, et surtout pourquoi. Mais il n'eut pas le loisir de répondre à cette question car la sonnette d'entrée retentit dans tout le loft. Sortit brutalement de ses pensées, il jeta un dernier coup d'œil à la table, tout en se dirigeant vers la porte. Une dernière inspiration, préparation mental d'un beau sourire, et il tourna enfin la poignée. Elle était là, celle qui l'avait mis dans le doute un mois auparavant. Elle était vraiment jolie d'ailleurs, et Jordan se surprit à s'être perdu dans sa contemplation, et pour une fois pas du décolleté de la jeune femme, car son regard était porté sur son visage. Soudain il revint à la réalité. Sourit ! Il étira ses lèvres en un mince sourire. « Salut ! » déclara t-il finalement avant de l'inviter à entrer « Je t'en pris, entre dans mon humble demeure. » dit-il avec un geste de main. Il ferma la porte derrière elle, et s'injuria intérieurement. Mais qu'est-ce qu'il était en train de faire au juste ?! Il avait l'air d'un parfait abrutit, comme ceux qu'il avait pu croiser tout au long de sa vie, ces gens qu'il trouvait si pathétique. Mais n'était-ce pas parce qu'il ne les comprenait pas finalement … ?
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptySam 18 Aoû - 1:39



L’infirmerie s’était transformée en un vrai champ de bataille le temps de l’après midi. Qu’elle idée la jeune médecin avait-elle eu de demander de l’aide à Madeleine Wild ? Non, plutôt qu’elle idée avait-elle eu d’accepter d’aller dîner avec Jordan ? Aussitôt lui avait-elle envoyé une réponse, qu’elle s’était mise à paniquer. Ca lui arrivait de plus en plus fréquemment d’ailleurs si on y réfléchissait : sa crise de spasmophilie lors de la sortie avec le lycée, sa presque crise lorsqu’elle était restée enfermée avec Robbie dans l’arrière salle du magasin d’optique… Et la veille au soir. Il allait falloir qu'elle surveille et ménage son corps un peu sinon elle n'allait pas faire long feux. Elle n’avait pas vraiment réfléchi en répondant au message, étant habituée à faire ce genre de sortie avec d’autres amis garçons, mais en pensant à ce qu’elle pourrait amener en dessert, le message lui paru légèrement plus ambigu qu’un message qu’elle pourrait recevoir de Logan par exemple. Bien qu'elle ne connaisse pas vraiment Jordan, oui, une soirée ne suffit pas à connaître quelqu'un, Peyton se souvenait de ce que les gens racontaient à son sujet au lycée et surtout, il lui semblait bien que ces histoires étaient vraies. Elle savait que Jordan était plutôt du genre à avoir des histoires très courtes avec des filles et c'était pour ça notamment qu'elle l'avait brillament évité au lycée. Néanmoins, les courtes discutions qu'ils avaient eu lors de cette soirée avaient un peu baissé la garde de la demoiselle qui en avait oublié ce côté coureur de jupons. Mais maintenant qu'elle était face à la réalité, elle devait faire au mieux pour garder la tête haute et ne pas se dégonfler pendant le repas quoi qu'il arrive.

Ne sachant pas vers qui se tourner d'autre, Peyton avait pensé que Madeleine pouvait être d'une grande aide. Elle qui cherchait toujours à la caser avec le premier venu - quitte à que ce soit les profs du lycée, peut importait -, elle allait bien pouvoir lui trouver une solution hors de ce guettapant. Qu'elle ne fut pas son étonnement lorsque Madeleine - au lieu de lui donner des conseils contre ce rendez-vous - lui rapporta une pile de vêtement aussi grande que tout le dressing qu'elle même pouvait avoir chez elle. « MAAAADOUCHKA. C'est quoi tout ça ? » Devant son air attêrée, Madeleine n'avait pas attendu son approuval pour lui trouver une tenue. Pour elle, c'était hors de question que Peyton se défile. « Non non non Peyton, tu vas y ALLER ! Tiens essaie ça. » « Maaais non. Je... » « Hey oh, hein. Pas de discutions. Tu vas pas attendre toute ta vie après quelqu'un qui ne t'attends pas, alors ZOU. » Le regard de tueuse de son amie réussit à la convaincre. Bon, après tout elle pouvait survivre à un diner non ? Et puis... Jordan était plutôt gentil au final...

Ayant du courrir au magasin après le lycée, elle avait oublié la robe choisie à l'infirmerie. Heureusement Mad était encore là et elle lui avait déposé un sac dans l'après midi. Après avoir fermé le magasin, Peyton se rendit dans l'arrière boutique pour se changer. C'est alors qu'elle ouvrit le sac... « OH BOY. Je vais l'étrangler ! ». A la place de la robe qu'elle avait choisi, Mad avait glissé dans le sac une robe avec un décolleté plutôt grand et la robe était plutot courte. Allant de paire avec, des chaussures à talons bien entendu. Avisant l'horloge dans la salle, Pey' se rendit compte qu'elle était déjà presque en retard et qu'elle n'avait pas le temps d'aller régler ses comptes avant d'aller chez Jordan. Elle s'habilla, attrapa la tarte aux fraises qu'elle était allée chercher avant que ça ne ferme et elle prit la direction indiquée par Jordan dans son message pour le rejoindre. Arrivée devant la porte d'entrée, elle se sentait un peu vacillante mais elle devait se reprendre ! Tout allait bien se passer. Et puis finalement, Mad avait raison. Elle ne pouvait attendre toute sa vie quelque chose qui n'arriverait surement jamais. Elle ferma les yeux et se mordit la lèvre lorsqu'elle appuya sur la sonnette. Plus question de reculer maintenant. Elle tenta de redescendre un peu la robe pour cacher un peu plus de ses cuisses mais le résultat ne fit qu'aggrandir son décolleté. Elle nota dans un coin de sa tête de ne pas oublier Mad avant de voir la porte s'ouvrir.

Elle afficha un sourire en tendant la boite contenant la tarte devant elle. « Hey. » Elle le trouva bien chiquement habillé ce soir mais n'osa pas faire de remarque. Elle le remercia de son invitation à entrer et tenta de se déstresser en parlant pour ne rien dire (ou presque). « Merci de m'avoir invitée... J'ai apporté le dessert comme promis. » Elle lui tendit la boite à défaut d'un manteau. Elle avait tout laissé dans sa voiture avec laquelle était venue (enfin sa voiture, on lui en avait prêté une). Elle jeta un coup d'oeil circulaire à la pièce et son regard se posa sur la table, impéccablement dressée. Elle avait un peu chaud quand même - ne se sentant pas très à l'aise - malgré sa courte tenue. « J'espère que ça aura tenu le voyage, j'ai du aller le chercher dans l'après midi avant que la boulangerie ne ferme ». Oui, elle parlait toujours du dessert !



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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptySam 25 Aoû - 22:02

Il s'écarta pour laisser passer la jolie brune, et la suivit du regard avant de refermer la porte. Elle était vêtue d'une superbe robe, dont Jordan n'aurait jamais pensé la voir habillé. Le photographe ne savait absolument pas comment allait se passer cette soirée. Allaient-ils juste parler des photos que Jordan avait prit au cours de sa carrière et qui ornaient les murs de son loft ? Ou encore de la météo qu'il allait faire le lendemain? Allaient-ils aller un peu plus loin que de simples bavardages ? Le brun était si embrouillé dans sa tête qu'il n'arrivait même plus à être logique. Il n'avait pas pour habitude de ces soirées, d'habitude il allait droit au but, enfin droit dans son lit plutôt. Il n'était pas habitué aux longues conversations, à se montrer attentionné, à l'écoute. Parce que oui, il fallait bien l'avoué, Jordan était loin d'être doué en tant que petit-ami. En tant normal, une fille était égale à une soirée, tout au plus une journée si il était d'humeur charitable. Il était ainsi, il draguait tout ce qui bougeaient et qui portaient des soutient-gorges. Mais romantique, amoureux, et une relation qui dure plus de vingt-quatre heures, tout cela il ne connaissait pas. Il n'était pas comme ça, mais pourtant, ce soir-là il allait devoir se montrer galant, poli, et un peu moins engageant qu'à son habitude, autant dire qu'il allait devoir faire un effort sur-humain.

Elle le remercia de l'avoir invité et dit avoir amené le dessert comme ils avaient convenu la veille par message. Jordan prit délicatement la boite que la jeune femme lui tendait, un large sourire en lèvre. « Merci à toi d'avoir accepté, et pour le dessert également bien entendu ! » répondit-il en montrant la boite. Elle s'inquiéta de savoir si le dit dessert avait tenu le coup au cours du voyage. Elle semblait assez nerveuse, et à vrai dire, le jeune photographe ne savait absolument pas comment si prendre pour la mettre en confiance sans qu'elle ne s'en aille en courant comme à l'époque du lycée. « Je suis sûr qu'il sera très bien, ne t'en fais pas ! Je vais le mettre dans le frigo, bouges pas. » il esquissa un léger sourire, et se détourna en direction de la cuisine. Il se débrouilla comme il le pouvait, car la boite était assez grande, et son frigidaire bien rempli. Mais comme il ne voulait pas faire attendre son invité, il se débattit comme il le pouvait avec toutes ses affaires, et sortit quelques plats et mit la boite à la place.

Il repartit en direction de la salle à mangé, où l'attendait Peyton. Il écarta les bras comme un vainqueur, et afficha un grand sourire « Me revoilà ! ». Il s'approcha de la brune, et posa sa main dans le dos de la demoiselle – Pas trop bas bien entendu – et la mena au salon. « On sera mieux installé là-bas pour boire un verre. » dit-il. D'habitude, c'était plus une excuse qu'autre chose, mais pour ce soir, il allait réellement devoir rester assit gentiment à faire la discussion. Quelques pas suffirent, et ils arrivèrent dans la pièce, très spacieuse et bien illuminée. Il avait le plaisir de posséder un très grand loft situé dans le centre ville de Lima, très agréable, du moins s'était son avis. La plupart des murs de son appartement étaient agrémentés de clichés que Jordan avait lui-même prit, à Londres pour la plupart, mais également dans d'autres villes d'Angleterre et ou d'Amérique. Tout l'appartement était meublé avec des meubles modernes. Son salon n'était pas très chargé, un grand canapé d'angle blanc, ainsi qu'un fauteuil du même style, le tout installé autour d'une table basse, ainsi qu'un large écran plat installé sur un petit meuble blanc, et un piano à queue noir installé dans un coin. «  Installes-toi, je t'en pris. » lui dit-il en lui montrant le canapé. Il se tourna vers la petite commode qui renfermait les divers boissons que possédait Jordan – presque tout le rayon de boisson du supermarché de Lima en fait. « Que veut-tu boire ? J'ai absolument tout. » dit-il en rigolant.

Il se servit un petit verre de whisky – il valait mieux ne pas trop boire pour éviter les catastrophes de sa part -, et apporta sa boisson à Miss Sloane. Il leva son verre et bu une gorgé. « Alors, les affaires marches à la boutique ? ». Oui, bon ce n'était peut-être pas le meilleur sujet de conversation, mais dans le feu de l'action, il n'avait rien trouvé d'autre. Il était plutôt mauvais pour tenir une conversation qui ne tournait pas autour de lui. En même temps, c'était le sujet qu'il connaissait le mieux ! Mais, il voulait juste que Peyton arrive à l'apprécier, en évitant tout les préjugés sur les dires des autres habitants de Lima au sujet du photographe. Il n'avait pas la meilleure réputation qu'il soit, certes, mais il cherchait à présent à rattraper certaines de ses erreurs commises au cours de ces dernières années, et ça, il était persuadé que Peyton pouvait le comprendre, mais si ça risquait de prendre plus de temps qu'il ne l'espérait.
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyMar 18 Sep - 21:31

Alors que Peyton attendait que Jordan ne revienne de la cuisine, elle jeta un coup d'oeil plus précis pour regarder la décoration du loft du jeune homme. Alors qu'elle aurait imaginé une déco sobre voir innexistante, elle s'étonna du nombre de cadres avec photos sur les murs. Elle s'approcha lentement de l'un d'eux et se rendit compte que la signature tout en bas du cadre laissait comprendre que les photos étaient de Jordan. Mais oui, qu'elle tête en l'air. Le jeune homme lui avait dit qu'il était photographe maintenant. Elle ne s'était pas rendue compte que ses photos étaient aussi jolies. Elle resta fixée sur un portrait en noir et blanc d'un couple qui changeait des photos de paysages. Elle semblait prise à l'occasion d'un mariage, la femme portant un voile blanc devant les yeux (qui ressemblait à une traine) et on pouvait voir le haut d'une robe blanche. L'homme quand à lui était en costume à noeud papillon. On ne pouvait voir d'où était prise la photo puisque le fond était noir mais on aurait dit une photo de photoshoot d'un magasine. Peyton détacha son attention du cadre lorsque Jordan réapparu. Elle lui fit un sourire en retour et avant qu'elle ne puisse lui commenter la photo, elle se fit embarquer dans le salon.

Elle senti la faible pression de la main de Jordan dans son dos et à vrai dire, elle frissonna légèrement au contact, ne s'y attendant pas. Il ne fallait pas qu'elle pense à ce qu'il pouvai se passer parce que sinon elle allait paniquer et partir en courant. Mhmmm réflexion faite, peut être que c'était la chose à faire ? Elle secoua discrètement la tête pour chasser cette idée. Jordan lui avait montré la dernière fois qu'il pouvait se montrer tout à fait intéressant, drole et gentil. N'était-ce pas la preuve qu'on pouvait changer ? Enfin, soit dit en passant, Peyton ne connaissait pas non plus beaucoup le garçon à l'époque du lycée... Ayant tout fait pour l'éviter, elle ne connaissait de lui que ce que l'on disait. « D'accord, allons y ». Peyton souffla discrètement un bon coup et se dit qu'elle aurait besoin d'un ou deux verres pour se détendre un peu. La jeune femme n'était pas du genre à boire beaucoup au point de faire un coma éthylique mais elle appréciait quand même l'alcool - elle n'avait pas un ami barman pour rien ! Elle le remercia en s'asseyant timidement sur le canapé blanc. Elle avait presque peur de le tacher tellement il rendait bien dans la pièce. Elle sourit lorsqu'il avoua avoir tout à boire. « Un martini blanc ferrait l'affaire si tu as, s'il te plait ? ». Elle fit une pause en continuant de découvrir la salle avant de reprendre. « C'est toi qui a fait la déco ? J'aime beaucoup le canapé, ça rend bien en blanc. »

Elle attrapa le verre que Jordan lui tendit. « Merci. ». Elle le leva comme lui et bu une longue gorgée, si bien qu'elle eu presque bu la moitié en une fois. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle cacha le contenu avec sa main en répondant à la question. « A la boutique ? Oui on s'en sort bien je pense. Max - mon patron - a pris un stagiaire qui est arrivé cette semaine pour nous aider. Il n'est pas très bavard pour le moment mais il semble gentil. D'ailleurs on est restés coincés tous les deux dans l'arrière boutique la dernière fois… Ohlala. La panique. Je n'aime pas être enfermée dans des petits espaces… Ca a duré toute l'après midi cette histoire, jusqu'à ce qu'un ami à moi vienne me déposer Jack - qui est mon chien - et qu'il se rende compte qu'un truc ne tournait pas rond. ». Peyton s'arrêta trouvant qu'elle avait été brouillon et en avait trop dit. Elle reprit la conversation comme si l'aparté sur l'enfermement n'avait pas existé. « Mais bon, c'est vrai que la clientèle est plutôt basée sur des gens fidèles que des nouvelles têtes... Des personnes agées je veux dire.» Elle s'arrêta, se rendant compte encore une fois de son débit de bétises. Il allait croire qu'elle n'aimait pas les personnes âgées mais pas du tout. « C'est pas que je ne les aime pas hein. J'ai pas dit ça. C'est juste que notre clientèle met beaucoup de temps à s'aggrandir parce que les jeunes préfèrent des lunettes fashion ces derniers temps et j'ai du mal à convaincre mon patron à s'adapter... La seule chose qui pourrait jouer en notre faveur en ce moment sont les lunettes de soleil. ». Elle bu une nouvelle gorgée en espérant que ça effacerait ce qu'elle venait de dire. Elle tenta alors de détourner la conversation vers lui - tout ce qu'il essayait d'éviter. « Et toi alors ? Tes photos sont pas mal du tout. C'est de l'argentique ou du numérique ? Tu es plutot paysages que portrait d'après ce que j'ai pu voir sur les murs. Pourtant il y a un très joli portrait en noir et blanc dans l'entrée. » Peyton ne connaissait que les bases de la photo mais elle savait quand même qu'il y avait eu un grand changement ces dernières années. Elle savait aussi que certains photographes étaient encore pro argentique malgré que les appareils pro se soient transformés en numériques eux aussi.
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyLun 1 Oct - 21:25

Il regarda la jeune femme s'installer timidement sur le canapé, avant de se tourner vers le bar pour lui servir le martini blanc qu'elle avait demandé. Dos à la jeune femme, il prépara les deux verres, puis retourna vers elle alors qu'elle lui demandait si le photographe avait lui même fait la décoration de la pièce. Il tendit le verre à la jeune femme, et contourna le canapé pour s'installer à ses côtés. Il jeta un regard circulaire à la pièce. Il était vrai que cette pièce était particulièrement jolie. Agrémentée avec goût, et surtout décoré par ses plus grand soin. Jordan portait un soin tout particulier à l'entretien de son appartement, presque autant qu'à celui de son corps. Il avait d'ailleurs une femme de ménage qui venait tout les jours pour nettoyer chacune des pièces du logement Avery. Il bu une gorgé de sa boisson avant de répondre « Oui, ça m'a demandé pas mal de boulot, mais je suis plutôt fier du résultat. » dit-il en souriant. Il y avait beaucoup de chose dont Jordan était fier : tout d'abord sa carrière, puis lui-même, sa réussite, son appartement et ses cheveux. Certaines personnes diront que c'est du narcissisme ou de l'égocentrisme, lui il leur répondra que ce n'est que de la logique. Il s'était battu pendant tellement d'années, que pour lui, c'était la moindre des choses. Pourquoi faire les choses, si c'est pour ne pas en être fier ?

Le brun demanda à la jeune femme comment-allait les affaires à la boutique. La demoiselle lui répondit. Elle lui fit même une très longue réponse. Il n'avait pourtant pas l'habitude qu'elle soit si bavarde, peut-être commençait-elle à avoir confiance en lui finalement ? Dans tout les cas, il l'écoutait attentivement, accoudé au dossier du canapé, la tête posé sur son poing, il acquiesçait à tout ce que disait la brune. Bizarrement, il était captivé par ses paroles, peut-être dût à un malaise en fait, mais il n'avait que faire, il l'écoutait raconter ses malheurs à la boutique, cette histoire rocambolesque dans l'arrière-boutique. La voir ainsi expliquer toutes ses péripéties, l'observer, avec toutes ses petites manies, cette façon qu'elle avait de s'emballer dans ses explications parfois, Jordan se surprenait à la détailler, à l'écouter comme si sa vie en dépendait. Il ne décrocha pas un mot jusqu'à la fin du récit de la jeune opticienne. Puis, il bu une seconde gorgé de whisky avant commenter toute cette petite histoire. « C'est que ça à l'air palpitant comme métier opticien, je devrais peut-être penser à me reconvertir. » répondit-il un air faussement sérieux sur le visage. Finalement, il lâcha un petit rire avant de reprendre « Nan, plus sérieusement, tu as bien du courage de faire ce métier. ».

Peyton changea de sujet, parlant alors des œuvres exposer dans tout l'appartement, les clichés de Jordan. Le photographe eut le plaisir de constater que la jeune femme si connaissait un peu en photographie. Même si certains auraient pu dire que c'était très peu de chose, savoir la différence entre l'argentique et le numérique, se sont quand même de bonnes bases ! « Je suis un grand fan de l'argentique, ça apporte un tout autre charme à la photographie, néanmoins, j'utilise en grande partie le numérique, c'est pour cette raison que la plupart de ces clichés sont du numérique d'ailleurs. » répondit-il en jetant un coup d'œil aux nombreuses photographies accrochées aux murs. Il esquissa un sourire lorsque la brune évoqua un portrait qui se trouvait dans l'entrée. « En général, je fais plus des paysages, c'est un peu une passion. J'adore ce qu'un paysage peut exprimer sur une photographie, selon l'angle, la couleur, le temps, ou encore l'heure du jour ou de la nuit. Londres m'a offert beaucoup de possibilités à ce niveau-là. » continua le jeune photographe. Voyant le verre de la demoiselle presque vide, il se pencha pour l'attraper « Tu permets, je te resserre. Léger bien sûr ! ». Il prit le le verre, et se dirigea de nouveau vers le bar. « Oh, ce portrait ! En fait, celui-là c'est ma toute première photo. J'avais quatre ans lorsque je l'ai prise avec l'appareil de mon grand-père. ». Il termina de remplir les verres, et retourna prendre sa place sur le canapé, un petit peu plus près de Peyton, et lui tendit son martini. « Tu vois l'appareil photo là-bas ? » il montrait du bout de son verre, un très bel appareil, qui était également assez vieux, mais très bien conservé. Il était posé à côté de la grande télé, bien à son avantage. « C'est l'appareil qui a prit cette photo, mon premier appareil, offert par mon grand-père. Et le couple sur la photo, ce sont mes parents. Une photo argentique, bien entendu. » il dit ses cinq derniers mots d'un ton magistral, puis ses lèvres s'étirèrent en un large sourire. Il aimait beaucoup parler de ses photos, sa passion, la seule et unique chose qui lui tenait à cœur... enfin peut-être plus pour longtemps !
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptySam 13 Oct - 0:59

Peyton fixait Jordan d'un air perplexe. Elle ne pouvait dire si il plaisantait ou s'il était sérieux. Elle avait comme le sentiment qu'il se moquait d'elle mais elle ne pouvait le certifier. Peut être qu'à son habitude elle avait encore trop parlé ? Oui c'était certainement ça vu son rire. Elle esquissa un mince sourire en baissant la tête pour regarder son verre. « Oui enfin... ». Elle n'avait pas eu assez de temps pour en parler avec lui mais il se trouvait qu'opticien n'était pas vraiment ce qu'elle voulait faire de sa vie. Elle avait pris le job parce qu'elle avait besoin d'argent en plus de son internat qu'elle faisait à WMHS. Mais ni l'un ni l'autre n'était sa vocation. Elle voulait faire de la nutrition. Oui, rien a voir avec le métier d'opticien n'est-ce pas ? « Tu as le droit de dire que c'est un métier ennuyeux. Ce.. Ce n'est pas vraiment ça que je veux faire de ma vie. Mon poste à la boutique c'est juste pour payer le loyer. Ce n'est pas avec ce qu'on gagne en internat qu'on peut survivre bien longtemps ». Elle releva les yeux vers lui avant de boire une gorgée et d'ajouter. « Mais heureusement, avec un peu de chance dans un an c'est terminé. »

La miss hocha la tête lorsqu'il dit préférer l'argentique. Il était vrai que le rendu était différent mais de ce temps il fallait avouer que le numérique avait quand même rattrapé son retard. Alors qu'à une époque les meilleurs appareils numériques possédaient au maximum trois millions de pixels, aujourd'hui certains allaient jusqu'à cinquante. De plus, avec les retouches possibles que l'on pouvait faire avec des logiciels comme photoshop, lightroom ou autre... On pouvait faire plus d'effets qu'avec un simple appareil argentique. Mais en même temps, tous les effets reproduits sur les logiciels provenaient d'effets d'argentiques alors peut être que le temps de l'argentique n'était pas terminé. Le progrès qu'il y avait eu dans le domaine de la photographie ces dernières années était assez impressionant rien que pour un amateur. - Oui, Peyton lisait beaucoup de journaux avec les news technologiques -. Alors Peyton voulait bien croire que pour les pro, ce l'était encore plus. « J'imagine que maintenant que le numérique s'est pas mal développé, le matériel est équivalent à celui argentique de l'époque non ? Je veux dire.. C'est assez dingue ce qu'on peut faire avec un bon appareil de nos jours. » Elle fit une pause en vidant son verre. « C'est peut être pour ça d'ailleurs que certains se prennent pour des photographes alors qu'ils arrivent à avoir un cliché bon sur les cinq cent qu'ils ont pris... » Peyton ne disait pas ça pour Jordan parce que visiblement, il était doué avec un argentique mais elle parlait plutôt pour des anciens amis à elle de Los Angeles qui n'arrêtaient pas avec leur super appareil « réflex » - comme ils n'arrêtaient pas de dire - mais pourtant, dès qu'il s'agissait de mettre des photos sur internet pour les voir... Plus personne n'avait pris de photos ou alors elles étaient toutes floues. Tsss à quoi bon avoir un appareil si c'est pour ne pas savoir s'en servir ? Son frère aussi c'était pareil. Ca l'avait énervée quand il avait demandé un appareil photo et qu'au final... Il ne savait pas prendre une photo. La miss se rendit compte que Jordan pourrait mal prendre ses paroles alors elle expliqua d'un air un peu embarassé. « Je ne parle pas pour toi hein. Plutôt pour mon frère qui se croit photographe alors que la seule photo correcte qu'il est faite est de la pluie sur une vitre... Et encore, il avait pas fait exprès. ». Elle rit légèrement quelques secondes avant de titurer le pied du verre nerveusement. Mais elle racontait vraiment des trucs qui n'interessaient personne à part elle. Damn it. Elle secoua la tête en se disant intérieurement qu'il allait falloir qu'elle se reprenne. Elle le regarda avant de répondre. « Tes paysages sont très réussis. ». Pey' le regarda impressionnée lorsqu'il dit qu'il était parti à Londres. A croire que les jeunes après le lycée se dispersaient vraiment. Elle n'avait jamais pensé aux endroits où ses "camarades" de lycée avaient pu aller. Elle n'avait pas gardé contact avec beaucoup de monde à vrai dire. Avec la médecine et le travail qu'elle avait à faire pour rester au niveau et passer les années, elle avait peu de temps pour le reste. « C'était à Londres ? Ouah. J'aimerais bien visiter un jour. Je me souviens les J.O. 2012. C'était là bas si je me souviens bien. Ils montraient des vidéos de la ville. Ca avait l'air beau. Qu'est-ce que t'as vu là bas ? » Elle lui tendit son verre. Oui, elle avait encore besoin d'un verre... « Volontiers merci. ».

Peyton s'appuya sur le dossier du canapé pour se reposer le dos. Elle regarda son hôte avec stupéfaction. Quatre ans ? Comment ça quatre ans ? Elle avait du mal entendre. Elle se décida à poser la question. « Quatre ans ? Mais c'est super jeune ! ». Elle prit le verre plein que lui tendit Jordan alors qu'il s'asseyait à ses côtés. Elle sentit qu'il s'était rapproché mais bien qu'elle n'était pas très à l'aise, elle ne dit rien, essayant d'être un peu moins stressée. Elle regarda l'endroit indiqué et ses yeux se posèrent sur l'appareil en question. Il parraissait vieux en effet et Peyton était persuadée qu'elle ne saurait même pas s'en servir. « Oui oui je vois. ». Elle bu une gorgée de sa boisson. « Oh... » Elle tourna les yeux vers lui, ne sachant pas trop si elle avait (encore) parlé d'un sujet sensible ou non. Elle se décida sur une phrase plutot neutre. « Ils vont bien ensemble en tout cas, et la photo est très réussie. ». Elle repris une gorgée avant de demander. « T'as beaucoup voyagé sinon ? Hormis Londres ? ». Peyton préférait de loin faire parler les gens que de parler elle même lorsqu'elle avait un peu peur, de cette façon, elle ne laissait pas entre voir son stress et tout allait - plus ou moins - bien.
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptySam 27 Oct - 16:09

Jordan se rendit compte qu'il avait peut-être dit quelque chose qui pouvait être mal interprété, ce qui n'était pas son intention. Il avait dit ça par rapport à l'opticienne en rigolant, mais ce n'était pas pour ce moquer d'elle, mais à priori la demoiselle l'avait pas forcément très bien prit. Elle baissa les yeux vers son verre, et le photographe s'en voulait énormément. Elle lui expliqua que ce n'était pas ce qu'elle voulait faire de sa vie, que c'était pour payer le loyer, parce que son internat ne suffisait pas. Le brun se sentit mal d'avoir dit ça, même si c'était pour rire au départ, il se maudit intérieurement d'avoir dit ça, et il priait pour qu'elle lui pardonne. Il l'a regarda avec un air qui trahissait son malaise. « Je suis désolé, je ne voulais pas te vexer, je ne disais pas ça pour te vexer. », il baissa les yeux à son tour, puis voulu que la jeune femme se sente un peu plus à l'aise. « Tu veux faire quoi après ton internat alors ? », il était vrai qu'elle ne lui avait jamais parlé de ce qu'elle voulait faire après, ses rêves, et sa future carrière.

Jordan était épaté de voir combien la jeune femme s'y connaissait en photo. Il pouvait avoir une conversation telle avec très peu de gens. Elle parla du matériel qui s'était énormément amélioré et qui pouvait donner le rendu d'un argentique. C'était vrai bien entendu, maintenant avec les logiciels, les appareils de plus en plus perfectionné, l'argentique était devenue bien futile. Néanmoins, le photographe aimait ces appareils qui avaient un charme fou d'après lui. C'était peut-être plus sentimental que par véritable utilité. Il acquiesça aux paroles de Peyton, sans dire un mot en attendant la suite. Elle déclara que c'était d'ailleurs pour cette raison que certains se prenaient pour de grands photographes alors qu'ils arrivent à peine à avoir un bon cliché sur des centaines qu'ils ont prit. D'abord il ne sût quoi dire, peut-être que cette phrase le concerné. Ce n'était bien entendu pas la vérité, Jordan le savait, il était des plus doué dans son domaine, sinon il ne serait jamais devenu célèbre. Mais si c'était ce qu'elle pensait de lui, cela le désolé. Il baissa les yeux et bu une finit son verre. Mais elle continua en disant qu'elle ne parlait pas de lui, mais plutôt de son frère qui se croyait photographe et notamment de sa seule photo correcte qu'il avait prit par accident. Elle rigola, et Jordan l'accompagna soulagé. Au moins il avait eut la réponse à la question qu'il se posait. « Malheureusement, c'est les inconvénients de l'avancé technologique ! » dit-il rigolant légèrement. C'était la vérité, maintenant la devise s'était la technologie à la portée de tous, sauf que ce n'était pas toujours une affaire.

Elle lui dit que ses paysages étaient très réussis. Il la remercia et lui sourit. Elle lui dit qu'elle aimerait beaucoup visiter Londres. Elle parla des Jeux Olympiques de 2012. C'était la bonne époque ! Il avait couvert l'événement, il avait même pu rencontrer pas mal de champion, notamment les médaillés d'or Américains et Anglais, il avait pu assister aux cérémonies d'ouverture et de clôture fait par le grand Dany Boyle, il avait vécu un rêve éveillé. C'était juste avant qu'il ne rentre au bercail, et c'était certainement l'un de ses meilleures souvenirs, cette événement lui en avait mit plein les yeux. « Et bien, j'ai vu tellement de choses à vrai dire. C'est une ville merveilleuse ! J'espère que tu pourras visiter cette ville, je suis sûr que tu aimerais. » déclara t-il tout sourire « Et d'ailleurs les J.O c'était absolument génial. On m'avait demandé d'être sur le coup, et bien entendu j'ai accepté. Et ça valait le coup ! ». C'était l'une des meilleure période de sa vie, et c'était en partie grâce à toute ce sport de masse. Il prit son verre et celui de Peyton pour aller les remplir de nouveau.

Elle aborda le sujet du portrait dans l'entrée. C'était sa première photographie, et il en était très fier. C'était une photo qui datait du jour où ses parents s'étaient marié. Oui, il était un enfant hors mariage, mais ça ne l'avait jamais traumatisé, au contraire, il avait pu être témoins du plus beau jour de la vie de ses parents, après sa naissance bien entendu. Ce jour-là, son grand-père lui avait tendu son appareil, et lui avait dit, vas-y, prend une photo de tes parents ! Et après, il lui avait même dit qu'il lui offrait cet appareil. Il avait beau être jeune, il se souvenait parfaitement de ce jour. Il retourna s'asseoir – un peu plus près – de Peyton, et lui tendit son verre, tandis qu'elle semblait surprise par l'âge auquel il avait pris cette photo. « En effet, mais bon, on ne sait jamais quand débute une passion. » répondit-il gentiment. Il montra l'appareil qui avait prit la photo du bout de son verre. Elle y jeta un coup d'œil, avant de dire que les parents du photographe allaient très bien ensemble, et que la photo était très réussit. « Merci, c'est gentil pour eux. ». Il ne s'attarda pas sur le sujet, et la brune lui demanda si il avait beaucoup voyagé ailleurs, en dehors de Londres. Il réfléchit un instant, et au final, il avait pas mal voyagé oui. « Et bien, j'ai généralement passé une semaine par-ci, par-là, j'ai été en Écosse, en Irlande, en Allemagne, en France, et j'ai passé trois semaine au Brésil et en Argentine. Se sont tous de très beau pays. ». Il se souvint soudain de son dernier voyage. « Ah oui, et j'ai passé un week-end au Canada il y a deux semaines. ». Il se leva et partit fouiller dans un tiroir à la recherche de son appareil numérique. Il revint et se posa à côté de l'opticienne tandis qu'il allumait son appareil. Il chercha quelques secondes une photos, et lui montra « Regarde, c'est moi et une marmotte ! ». Il afficha un grand sourire, il adorait cette dernière photo, dans la neige, en compagnie d'une marmotte. En réalité, ça n'avait pas grand intérêt, et elle devait vraiment le prendre pour un idiot maintenant.

Il éteignit l'appareil photo, et le posa sur la table basse. Il but une gorgé de son whisky, et détourna son regard vers la brune. « Je suis content que t'ai accepté de venir ce soir. » dit-il en tentant de rester confiant. En réalité, il n'avait qu'une envie, c'était de lui parler de ce qu'il croyait ressentir. Mais au lieu de ça, il s'approcha doucement de Peyton et l'embrassa. Il ne se rendait pas vraiment compte de ce qu'il faisait, mais au départ, ça lui semblait être une bonne idée. Et en fait, il en crevait d'envie. Et contrairement à toutes ces fois où il avait embrassé des filles juste pour les mettre dans son lit, cette fois-ci, ça semblait avoir un sens. Pour le moment du moins.
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyMar 30 Oct - 0:08

« Non, non, ne t'en fais pas. Je.. Il en faut plus que ça pour me vexer. » Elle posa son verre sur la table avant de poser ses deux mains de chaque côté de ses genoux sur le canapé. Un peu comme une petite fille qui serait assise sur une chaise trop grande et qui voudrait balancer ses jambes dans le vide. Certes, dans ce cas précis Peyton touchait le sol, mais c'était dans l'esprit. Elle repoussa une mèche de ses cheveux pour que celle ci passe dans son dos plutôt que ne tombe devant. C'est alors qu'elle se rendit compte que la robe que Madeleine lui avait choisie était vraiment trop décoletée. Elle reprit sa mèche et la remit en place, expérant que ça cache un peu mais ce n'était pas vraiment le cas. Elle n'avait pas les cheveux assez longs encore ! Et pourtant elle les avait très longs selon elle. Un peu surprise par la question de Jordan qui la sorti de ses pensées, la jeune femme manqua de beguayer en répondant. Il allait falloir qu'elle soit un peu plus attentive que ça. « Euh. Je. » Elle s'éclaircit la gorge pour reprendre un peu de consistance en regardant son hôte. « J'aimerais me spécialiser dans la nutrition plutôt que dans le soin des yeux. » Elle hocha positivement la tête pour appuyer ses dires. « Je trouve que ce qui touche à la nutrition - que ce soit obésité ou anorexie - est plus dramatique que ce qui touche à la vue. Après, c'est vrai que perdre la vue est un handicap aussi... Mais en mon sens, ça ne nuit pas autant à la santé qu'un problème de poids. ». Elle essaya de deviner s'il avait suivi ce qu'elle venait de raconter et surtout si elle ne l'avait pas encore soulé avec ses blabla.

Elle l'écouta ensuite raconter son voyage à Londres tandis qu'elle s'était rassise dans le fond du canapé, croisant ses bras sous sa poitrine. Partir à Londres pour couvrir un évènement tel que les J.O. devait être simplement une expérience qu'on ne pouvait pas manquer. D'ailleurs, peut importe où étaient les J.O., depuis quelques années la cérémonie d'ouverture et celle de fermeture étaient devenues des vrais show. Et ce, même au Brésil où tout avait été orchestré presque comme à Londres. « J'imagine que tu ne pouvais pas dire non en effet. Tu étais V.I.P alors là bas. T'es allé aux J.O du Brésil aussi cet été ? ». La miss n'était pas une grande sportive elle même mais il y avait certains sports qu'elle adorait regarder. Le patinage artistique, la gym, l'équitation ou encore la natation et l'athlétisme. Elle n'aimait pas trop le Kayak par contre ou la lutte. Mais ce qu'elle aimait par dessus tout dans les J.O, c'était l'élan patriotique que ça pouvait déclancher. Tous unis derrière un drapeau. On oubliait alors tous les petits soucis pour endosser les couleurs du pays.

Elle récupéra le verre que Jordan lui tendit alors que ce dernier s'assit encore plus près d'elle. Ils pouvaient presque se toucher, et si ça continuait comme ça, c'était ce qui allait se passer. Bien trop polie pour se décaller d'un air "Va t'en plus loin oui" et ne sachant pas vraiment si elle avait envie qu'il s'éloigne ou pas, la brunette se contenta de respirer lentement en buvant une longue gorgée. Elle l'écouta ensuite lui raconter ses voyages. « T'es beaucoup allé en Europe on dirait. ». Elle le regarda se lever pour aller chercher son appareil photo et elle en profita pour poser son deuxième verre. Lorsqu'il se rassit d'un air très fier et souriant et qu'il lui montra la photo, elle ne put s'empêcher un large sourire. « On ne saurait dire qui a le plus peur entre la marmotte et toi sur la photo. ». Elle croisa ses jambes et coinça ses mains au milieu - comme pour les réchauffer.

Peyton se senti rougir - alors qu'il n'aurait pas du y avoir de raisons - quand il lui avoua être content qu'elle soit venue. Elle n'osait pas le dire, mais il était vrai qu'elle avait quand même hésité. Après tout, elle ne connaissait pas bien Jordan - si ce n'était ce qu'on disait de lui au lycée et ce qu'elle avait pu entrevoir lors de leur verre pris ensemble la dernière fois. Elle n'était pas le genre de fille à accepter les rendez vous comme ça. Si Madeleine ne l'avait pas un peu poussée, elle aurait refusé. Sa non confiance en elle même lorsqu'il s'agissait des garçons était trop grande pour qu'elle accepte ce genre de rendez vous. Et puis en plus de ça - il ne fallait pas se voiler la face n'est-ce pas - elle avait déjà quelqu'un qui occupait ses pensées. Seulement, après avoir attendu depuis qu'elle le connaissait presque, elle commençait à se dire que rien ne serait possible avec lui. Il aurait déjà fait quelque chose si lui aussi l'aimait bien comme elle l'aimait bien. Maddie avait raison, il allait bien falloir qu'elle mette les pieds dans le plat un jour n'est-ce pas ? Pey' ne s'était pas encore fixée sur ce qu'elle pensait vraiment de Jordan. Elle le trouvait juste gentil pour le moment et très différent de ses apprioris de lycée. Après, c'était peut être juste un jeu qu'il jouait. Pourquoi est-ce qu'il s'intéresserait à elle hein ? C'était pas comme si elle était très expérimentée... Enfin, ça il ne le savait peut être pas. Même il ne le savait surement pas parce qu'elle n'avait rien dit et elle ne voyait pas comment il aurait pu le savoir.

Lorsqu'elle tourna son regard vers lui, son coeur se mit à accélérer anormalement. Le jeune homme la fixait d'un air étrange et il était soudainement plus proche que quelques instants avant. A mesure où son coeur continuait d'accélérer, il lui sembla que le temps s'était mis à ralentir. Elle vit Jordan se rapprocher d'elle mais les battements cognants dans sa poitrine avaient comme un effet paralysant et elle ne bougea pas. Elle avait perdu le contrôle de ses membres, de ses pensées et même de ses réflexes. Elle n'avait jamais imaginé que son premier baiser se passerait ainsi, et surtout pas avec Jordan. Ce serait mentir que de dire qu'elle n'y avait pas un tout petit peu réfléchi alors que Madeleine lui dressait le tableau mais au fond d'elle, ou peut être était-ce juste un voile, elle n'avait pas cru qu'il aurait voulu l'embrasser maintenant. Elle réfléchissait trop comme elle et pas assez comme les autres. Pour elle, il faudrait une vie entière à se connaitre avant de s'embrasser. Mais pour les autres, c'était trop long d'attendre une vie. Bip bip bip bip bip bip. Elle sentait son coeur s'emballer de plus en plus vite alors qu'il se rapprochait d'elle. Peyton décida qu'il devait être mieux de fermer les yeux plutôt que de loucher sur le jeune homme. Son coeur s'arrêta le temps de quelques secondes qui lui parurrent une éternité alors que les lèvres de Jordan venaient de se refermer sur les siennes. Elle du rompre le baiser pour reprendre son souffle et remettre en ordre ses idées. Leurs nez et leurs fronts se touchaient encore, elle pouvait sentir son odeur. Son coeur battait encore plus rapidement que la normale et elle respirait un peu vite mais elle ne pu empêcher de souffler un sourire, les yeux toujours fermés. Elle avala sa salive le plus discrètement possible avant d'abandonner d'essayer de réfléchir. Sur le coup, c'était plus fort qu'elle, comme une montée d'adrénaline. Elle enleva ses mains qui étaient toujours coincées sous son genoux et elle décroisa les jambes. Elle posa sa main droite sur la base du coup de Jordan et supprima l'espace qu'elle avait mis entre eux pour reposer ses lèvres sur les siennes. Ses craintes de ne pas savoir embrasser s'envolèrent en même temps que son côté rationnel qu'elle essayait bien souvent de garder.
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyMar 30 Oct - 18:05

La jeune femme semblait ailleurs, comme préoccupée, et elle mit quelques secondes avant de répondre à la question concernant son avenir professionnelle. Elle joua avec une de ses mèches de cheveux puis elle lui répondit. Elle dit alors qu'elle souhaitait se spécialisé dans la nutrition. Jordan l'écouta attentivement en hochant la tête de ci, de là, au propos de la brune. Il n'avait jamais vu les choses comme cela, il devait bien l'avoué. Lui-même prenait très soin de son corps, mangeait équilibré, et faisait du sport, mais dans son milieu, il avait connu et vu des personnes qui connaissaient des troubles alimentaires, dans un sens ou dans l'autre. Il avait souvent été témoins de scènes tragiques, notamment lors de défilés de mode ou ce genre de manifestation. Il se souvenait d'ailleurs d'une jeune femme, à peine plus âgée que lui, qui s'était écroulé dans les vestiaires devant ses yeux, alors qu'il faisait un interview d'une de ses collègues. Les médecins avait alors parlé d'une crise d'hypoglycémie, ce qui n'avait étonné personne, étant donné qu'elle ne mangeait presque rien. « Je comprend tout à fait ce que tu veux dire... » dit-il d'un ton pensif. Il imagina un instant Peyton en dans ce domaine qu'est la nutrition. C'est une branche dont on entendait peu parlé, mais il était persuadé que la jeune femme pouvait sauver des vies à sa manière. « Je suis sûr que tu feras de grande chose dans ce domaine. » répondit-il avec un sourire amical.

Il parla plus précisément de ses voyages, ses fiertés en quelque sorte. Il en parlait comme si il avait quitté tout ces pays la veille, notamment quand il évoqua les Jeux Olympique de Londres, en 2012. Elle confirma qu'il ne pouvait pas manquer un événement pareil, et souligna qu'il devait être V.I.P. C'était vrai, il avait participé à de grands repas, il avait été convié à des conférences de presse du C.I.O, il avait interviewé de grand champion, et bien entendu il avait vu chacune des cérémonies. Elle lui demanda alors si il avait été au J.O du Brésil de l'été dernier. « Oui, c'était à cette occasion que je suis parti pour le Brésil. Tout aussi spectaculaire par ailleurs. J'ai couvert tout les jeux olympique, et les premiers jours des paralympiques également. J'ai eu beaucoup de chance de pouvoir y participer. » dit-il tout sourire. Touts ces évènements étaient particulièrement magnifique, on retrouvait ses couleurs le temps de quelques semaines, les gens se plongeaient à corps perdu dans cet esprit sportif, et oubliaient ainsi les tracas du quotidien. Ces derniers jeux avaient eu un succès fous. Il se revoyait courir d'épreuve en épreuve, passer du kayak à l'équitation, de l'escrime au basket, du judo à la natation. Il suait presque autant que les athlètes ! Mais il adorait l'ambiance, il donnerait n'importe quoi pour y retourner, et revivre ne serait-ce qu'une journée.

Il se rassit après avoir donner son verre à la demoiselle, et ils continuèrent de parler de ses périples. Ils étaient un peu plus près l'un de l'autre – il s'était rassit un peu plus près volontairement. Elle remarqua qu'il était beaucoup allé en Europe, et c'était vrai. De Londres, tout est toujours plus près, l'Allemagne est à moins d'une demi-heure en avion, pareil pour la France, l'Espagne et la plupart des pays environnant. Ça avait été une opportunité qu'il avait su saisir. Plus journaliste à mi-temps, il suivait les grands évènements, et le reste du temps, il était un photographe de renommé mondial, travaillant pour les grands magazines, et proposant également ses propres expositions. C'était vrai, il avait un grand passé professionnel derrière lui. « Oui, c'était ce qu'il y avait le plus à porter de main pendant un an, j'en ai profité ! » répondit-il alors qu'il se levait pour chercher son appareil photo. Il lui montra une photo du Canada, sur laquelle on pouvait le voir accompagné d'une marmotte – vivante bien entendu. Elle dit ne pas savoir lequel de la marmotte ou du photographe semblait avoir le plus peur. Jordan rigola de bon cœur avant de répondre « Pour ma part, j'étais gelé, et l'homme qui prenait la photo n'avait pas l'air des plus commode. » termina t-il.

Il aurait pu parier de la voir rougir quand il lui dit qu'il était content de qu'elle soit venu. Il était vraiment sincère, et ça faisait plusieurs années qu'il ne l'avait pas été envers une fille, en dehors de Ruby. Il devait l'avouer, il avait eu peur qu'elle refuse son invitation, mais finalement elle était là. Ne sachant que dire, il décida de prendre son courage à deux mains, et s'approcha peu à peu d'elle. Il hésita un instant, redoutant qu'au moment fatidique elle ne s'en aille, ou disparaisse comme par magie. Lorsque leurs lèvres se touchèrent enfin, c'était comme si tout s'était arrêté, que plus rien ne comptais vraiment. Ses lèvres avaient un goût fruité, il ne sût même pas pourquoi il avait remarqué ça. Elle brisa le baiser, et Jordan préféra fixait le cuir du canapé ayant peur de lire dans les yeux de la jeune femme une certaine déception, ou une gêne. Leur fronts étaient toujours en contact, appuyé l'un l'autre. Il sentait le souffle saccadé de la brune, et à présent, il ne savait plus quoi faire. Il ferma les yeux l'espace d'un instant, priant le ciel qu'il n'ait pas fait une erreur. Soudain, il sentit la main de la jeune femme se poser sur sa nuc, il rouvrit les yeux, et vit la brune se rapprocher de lui, jusqu'à sentir ses lèvres sur les siennes. Il posa ses mains sur ses hanches, elle la rapprocha d'autant plus de lui. Cette réaction le rassura d'autant plus, il avait beaucoup moins l'impression d'avoir fait une erreur. Il l'embrassa, longuement, peut-être comme il avait jamais embrasser quelqu'un. Il passa une main dans les cheveux de la jeune femme, puis il la fit glisser dans son dos, jusqu'à atteindre une nouvelle fois sa hanche. A bout de souffle, il reprit une brève respiration, puis déposa un nouveau baiser sur sa bouche... puis sa joue... puis sur son cou... puis...
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyJeu 1 Nov - 23:46

Peyton frissonna légèrement lorsqu'elle senti les mains du jeune homme se poser sur ses hanches puis dans ses cheveux. Elle avait l'impression que leur baiser n'allait jamais se rompre... Et elle avait besoin d'air. Elle tentait de respirer par le nez en même temps mais ça lui semblait bien difficile tout à coup. Est-ce qu'il fallait de l'entrainement pour respirer en embrassant ? Ou alors est-ce que les gens ne respiraient simplement pas du tout ? Mhmm elle mit la question dans un coin de sa tête pour la poser dès le lendemain. Jordan brisa le baiser, permettant à la jeune femme de respirer puis entreprit quelque chose de nouveau qui la surpris. (Pensées) » Oh boy. Qu'est-ce qu'il fait ? Oh boy oh boy oh boy, il descent trop bas là. ... ... stop stop stop. CRAP. J'aurais du me douter qu'il voudrait plus. Qu'elle idiote. Non non non non non. Peyton, va-t'en. Dehors. Allez, arrête ça. « La jeune brune était littéralement en panique. Est-ce que Madeleine l'avait vu venir et ne lui avait rien dit ? Peyton avait rouvert les yeux et fixait le plafond en faisant des grimaces bizarres tandis que Jordan embrassait son cou. Il devait sentir son poux et sa respiration rapides. Elle n'aurait peut être pas repris autant ses esprits si une crise de fou rire ne lui était pas montée au nez. S'il y avait un truc à savoir sur la brunette, c'est qu'elle était très chatouilleuse. La sentation seule du souffle du jeune homme sur son cou lui donnait l'envie de rire. A la réflexion, elle aurait aussi pu voir ça comme quelque chose qu'un vampire ferait et pour le coup ça aurait été plutôt effrayant. Elle se mordit les lèvres et l'intérieur des joues pour ne pas rire, elle n'était pas certaine que Jordan ne le prenne bien si elle se mettait à rire maintenant. Toujours était-il que ses mains étaient descendues un peu bas et ses baisers aussi. La miss n'était pas sure d'être préparée à ce genre de relation pour le moment. Elle savait qu'elle avait un peu de retard niveau expérience dans les relations mais elle ne pensait pas que cela obligeait à faire plus qu'embrasser à un premier rendez vous.

Elle ne voulait pas être méchante avec Jordan parce qu'au final, il n'était pas si mauvais qu'elle aurait pu le penser, mais elle ne voulait pas non plus faire quelque chose qu'elle ne voulait pas. Elle commença par le pousser gentillement en essayant de s'en sortir « Attends, attends. » haleta-t-elle d'une voix pas très assurée. Comme son avertissement ne sembla pas fonctionner puisque Jordan commençait à descendre encore plus bas que son cou, elle le poussa un peu plus fort jusqu'à ce qu'il ne puisse pu atteindre sa peau. « Je crois que j'ai entendu mon téléphone sonner. Tu n'as rien entendu ? ». Oui, piètre excuse mais c'était la seule chose à laquelle Peyton avait pensé sur le moment. Il ne fallait pas trop lui en demander parce qu'elle avait les idées un peu partout. Elle douta que Jordan ne l'ai crue puisqu'il la retenait toujours contre lui avec sa main posée au niveau de ses hanches. « Je devrais aller voir ce que c'est, ça peut être important. » Elle parvint a se relever, échapant ainsi à l'étreinte de Jordan et elle se dépécha à l'entrée de la pièce où elle avait laissé son sac au sol. Elle s'accroupi et chercha son téléphone. Elle paniqua un peu plus encore lorsqu'elle n'arriva pas à mettre la main dessus. Elle fini enfin par le trouver et elle se releva en slidant son iPhone pour le déverrouiller. Evidemment, l'écran était vide de notifications. « C'était bien mon téléphone. Et... Il semblerait que... que... Jack ait un problème. Je suis désolée, je dois y aller. » Son air paniqué ne fut pas feint vu son état et elle ne prit pas le temps de réfléchir si elle avait déjà parlé de son chien - Jack - à Jordan. Elle retourna près de son sac et l'attrapa pour le mettre sur son épaule. Elle passa ensuite la porte mais se retourna pour regarder encore une fois Jordan d'un air désolée. Elle ne voulait pas être méchante mais elle ne pouvait ni rester de peur de ce qui se passerait, ni parler parce qu'elle n'avait pas les idées claires. Elle baissa les yeux en posant sa main sur le côté du mur puis elle les releva pour fixer Jordan. « Merci.. Pour ce soir » souffla-t-elle avant de tourner les talons et de se diriger d'un pas rapide vers la sortie.

Elle entendit la porte claquer derrière elle alors qu'elle était déjà arrivée presque sur le trottoir. Elle tourna sur la droite et se mit à courir à l'abri d'une haie qui devait cacher la vue de la fenêtre de Jordan. Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle se retrouva à un arrêt de bus. Elle ne voulait pas laisser une petite chance à Jordan de la rattraper. A bout de souffle, elle se laissa tomber le dos contre le poteau du bus. Elle tenta de reprendre son souffle et se rendit alors compte qu'elle tremblait. Elle croisa ses doigts et serra ses mains pour essayer de controler son tremblement avant d'appuyer sa tête en arrière et de regarder vers le ciel. Elle se senti bien ridicule d'un coup. Elle émit un petit rire en essuyant une larme qui avait coulé par nervosité. Elle sorti son téléphone et fixa l'écran de ses contacts téléphoniques. Elle le scrolla sans but vraiment parce qu'elle ne savait pas trop si elle devait raconter ce qu'il venait juste de se passer ou mijoter toute la nuit toute seule, mais c'est là qu'elle arriva au nom de Logan et elle senti un léger pincement au coeur. Elle savait bien que lui ne pensait pas forcément à ce qu'elle pensait de toutes les filles qu'il ramenait chez lui le soir mais elle avait tout de même peur d'entailler sa relation avec lui si elle lui racontait. Déjà qu'elle lui avait caché le rendez vous, enfin caché, elle avait juste évité d'aller au bar et ne lui avait pas envoyé de message - ce qui n'avait pas eu l'air de le déranger - depuis quelques jours. A peine eu-t-elle pensé ça que son téléphone vibra. A croire qu'il avait lu dans ses pensées, le nom de Logan apparu à son écran. « Hey. Tu passes ce soir ? ». Elle trouva le timing très étrange. Dans la vie, tout était une question de timing. On pouvait préparer quelque chose depuis très longtemps et une variable inconnue arrivait subitement dans l'équation et chamboulait tous les plans. C'est alors que la miss entendit un bruit de véhicule. Elle se leva et tenta de se remettre un peu d'ordre (dans les cheveux, s'essuyant les joues) en faisant un signe au chauffeur du bus. Le temps que celui ci s'arrête, elle répondit au message. « Rain check? » Elle entra dans le bus, se sentant soudainement bien trop peu habillée vu le regard qu'une vieille dame lui lança. Elle s'assit dans le fond près d'une fenêtre et posa sa tête dessus. Il lui sembla alors que la nuit allait être longue en réflexions.
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MessageSujet: Re: 04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane]   04. There's no way to describe what you do to me [Ft Peyton R. Sloane] EmptyVen 2 Nov - 14:34

Puis il descendait le long de son cou, plus il sentait les pulsations de son cœur. Ses mains glissaient les longs de ses hanches, la serrant ainsi un peu plus dans son étreinte. Rien ne semblait pouvoir les séparer. Enfin, c'était ce qu'il pensait. Il sentit les mains de la jeune femme se poser sur son torse, mais n'en teint pas compte. Finalement, elle le repoussa, et le photographe se décala alors un peu. Elle prétendit avoir entendu son portable sonner, puis lui demanda si il n'avait rien entendu. Il secoua négativement la tête en guise de réponse. Il se doutait que ce n'était qu'une excuse. Au vue de l'expression de la jeune femme, et de sa hâte à vouloir se séparer, il ne voyait que ça. Elle dit qu'elle devait aller vérifier, au cas ou ça aurait été important. Une urgence imaginaire importante, Jordan soupira légèrement avant de retirer ses mains des hanches de Peyton. Cette dernière se leva en direction de l'entrée, où elle avait laissé son sac à main. Il entendit les talons de la jeune femme claquer contre le carrelage alors qu'il s'affalait dans le canapé et fixait un instant le plafond. Il passa une main lasse sur son visage avant de se lever. Il rejoignit la brune dans l'entrée. Il s'appuya contre le mur et la regarda se relever en vérifiant son portable. Elle déclara que c'était bien son téléphone. « Je présume que c'est important. » dit-il un peu septique, évitant le regard de la brune. Elle parla d'un certain Jack qui aurait un problème. Il n'avait aucune idée de qui était ce Jack, et encore moins d'où il sortait, mais elle dit qu'elle devait y aller. Évidemment, pourquoi est-ce que ça l'étonnait ? Il ne dit pas un mot, il hocha juste la tête et la suivit du regard. Elle prit son sac avant de se retourner vers le photographe. Il ne savait pas trop bien si il pouvait lire de la pitié ou de la désolation sur le visage de la jeune femme. Elle le remercia pour la soirée « Et bien, de rien... ». Il la regarda se diriger vers la sortie.

Il aurait voulu la retenir, il aurait voulu s'excuser. Il avait dû faire quelque chose de mal, de déplacer, mais jusqu'à maintenant, c'était rare que les filles le repoussent ainsi. Enfin, il aurait peut-être pu s'en douter en même temps, c'était la même fille qui au lycée l'avait planté au milieu d'un couloir. Au final, il s'en voulait peut-être plus à lui, qu'il ne lui en voulait à elle, même si il avait pu laisser paraître le contraire. Il avait envie de se taper la tête contre les murs. Maintenant il se retrouvait comme un gland, avec un repas pour deux et un dessert, sauf qu'il n'avait pas, ou du moins plus faim. Il restait là, à fixer la porte encore ouverte, puis se décida à aller la fermer. Cette dernière claqua plus fort qu'il ne l'aurait pensé, il avait peut-être réveillé un des gosses de ses voisins qui piaillaient sans cesse à toutes heures du jours et de la nuit. Il décida de tout laisser tel quel : Les verres à moitié vide sur la table, les restes qu'il avait sorti sur le plan de travail pour faire de la place dans le frigo, le bar encore ouvert, il laissa tout. Il ferma à clef la porte, et se rendit en trainant les pieds dans sa chambre. Il claqua derrière lui la porte de sa chambre, jeta sa veste sur une chaise, enleva son tee-shirt et fit de même. Il alla dans sa salle de bain, se passa un peu d'eau sur le visage, et attrapa l'un de ses vieux tee-shirt gris dont il se sert comme pyjama. Il attrapa son portable dans la poche de son jean, et y jeta un regard espérant un message, un appel de Peyton, mais malgré ces espoirs, rien n'apparut. Il déposa son téléphone sur la table de nuit, retira son jean qu'il laissa tel quel sur le sol, et se glissa dans ses draps.

Il éteignit la lumière, et il resta de longues minutes à fixer le plafond, dans le noir, comme si une réponse quelconque allait apparaître comme par magie. Le fiasco de cette soirée prouvait à quel point il n'était pas un petit-copain idéal, et peut-être qu'il ne serait jamais. Peut-être que ce changement radical n'était pas une si bonne idée. Il était tellement nul dans les relations amoureuses que c'était en partit de sa faute si il avait tout foirer. Il fallait peut-être qu'il regarde plus de comédie romantique, peut-être que ça aurait pu l'aider. Non, ce qu'il fallait, c'est qu'il retourne voir Peyton, qu'il s'excuse, et peut-être même qu'il lui explique tout, du début, jusqu'à la fin. Peut-être qu'elle lui pardonnerait ? Si elle avait du mal, il ferait sa tête de chiot battu, elle ne pourrait très certainement pas résister plus longtemps. Il pouvait le faire, il pouvait la convaincre, peu importe le temps que ça prendrait, elle lui pardonnerait. Peut-être que ça allait mener à une amitié, peut-être à plus, peut-être pas. La fatigue commençait à l'emporter sur sa réflexion, il avait de plus en plus de mal à être cohérent. Ses paupières se fermèrent d'elles-mêmes sans qu'il ne s'en rende compte, et il fût plongé dans un profond sommeil, bien qu'agité. Il allait faire son possible, se battre comme il le pouvait. Peyton était peut-être que le début de ce qui annonçait un changement pour Jordan.

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