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 05. Meeting at an unlikely place

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MessageSujet: 05. Meeting at an unlikely place   05. Meeting at an unlikely place EmptyMar 2 Oct - 21:57

P-A-N-I-Q-U-E !!! Glenn nageait en pleine panique. Il était au bord de l'hyperventilation, de la syncope et de la crise cardiaque, tout ça à la fois. Deux mecs en scooter venaient de lui voler son portable. Son portable ! Il y avait TOUTE sa vie dessus ! Littéralement. Ses contacts de travail, ses clients, ses amis, ses rendez-vous etc, tout était sur son téléphone. Le styliste dépendait complètement de son portable et n'en décrochait jamais. Le plus longtemps qu'il était resté sans téléphone s'élevait exactement à dix minutes, cinquante sept secondes et huit centièmes, et il avait faillit mourir étouffer sous la panique. Heureusement qu'il avait pensé à sauvegarder sa carte SIM et sa carte mémoire sinon il aurait été dans les emmerdes jusqu'au cou. Une fois la panique initiale estompée, ce fut la colère qui envahit Glenn. Si ces &é »'(-@ de voleurs n'avaient pas été en scooter il les aurait poursuivit; Sans blague, on vivait dans un pays civilisé et chacun avait le droit de téléphoner dans la rue sans se faire cambrioler ! En tout cas, son jour de repos venait de s'écrouler magnifiquement. Le blond allait devoir déposer plainte et il savait déjà que ça prendrait des heures et des heures. Et il devait prévenir Santana qu'il avait un empêchement. Avec un soupir, il se mit à la recherche d'une cabine téléphonique encore en état de marche puisqu'apparemment il était obligé d'utiliser les moyens de l'ancien temps pour joindre quelqu'un. Oh, s'il retrouvait ces mecs, il leur ferait payer ! Après une demi heure il trouva enfin ce qu'il cherchait. Se sentant comme un homme préhistorique, Glenn entra dans la cabine et grimaça en voyant le combiné maculé de tâches accroché à l'appareil. Qui savait quel genre de miasmes que l'on croyait disparut depuis longtemps devaient subsister ici ? Le blond, soucieux de sa santé, sortit un mouchoir puis saisit le téléphone pour passer son appel. Il expliqua son problème à son amie avant de raccrocher et de se diriger, la mort dans l'âme, jusqu'au commissariat.

Arrivé à destination, Glenn ne put retenir un juron. Visiblement, ça allait prendre encore plus de temps que prévu s'il en croyait le spectacle devant ses yeux. L'endroit était en plein chaos avec des flics qui allaient et venaient, parfois chargés de piles de paperasse, s'agitant dans tous les sens comme une bande de poulets décérébrés. Il prit une profonde inspiration et s'avança d'un pas décidé jusqu'à l'accueil, conscient des regards qui se fixaient sur lui, ou plutôt sur sa tenue. Habitué à ce genre de réaction, Glenn haussa mentalement les épaules avant de s'adresser au type derrière le comptoir. Au moins, ce n'était pas celui qui l'avait fait flipper pendant sa garde à vue.

-Bonjour Monsieur l'agent, j'aimerai déposer une plainte.

Le mec, Agent Barbrady si on en croyait son badge, semblait être un débutant et surtout, il avait l'air de s'ennuyer ferme. Il se contenta de lui explique d'une voix morne qu'il devait patienter, le temps que quelqu'un puisse prendre sa place. Exactement ce que le styliste redoutait. C'était comme aux urgences ici, il allait devoir attendre des heures sur une chaise inconfortable pour un truc assez banale en fin de compte. En attendant, son pauvre portable était quelque part, entre les mains d'inconnus, prêt à être revendu sans vergogne. Rien qu'à cette idée, il avait envie de pleurer. Il obéi néanmoins sans rechigner et alla s'assoir entre une belle femme blonde et une (ou un, c'était difficile à dire) prostituée qui patientait en regardant ses ongles tout en massacrant bruyamment un chewing-gum. Glenn s'efforça de ne pas trop s'attarder sur la mini, mini jupe léopard, le top zébré et la veste en faux lézard qu'elle/il portait avec un leggins effet mouillé, déchiré de partout, et une paire d'escarpins rose fushia. Quelque part dans le monde, un chien mourut et des chatons pleuraient sous la pluie après avoir été abandonné. Voulant se concentrer sur autre chose, et n'ayant plus de téléphone pour se distraire en jouant à Angry Birds, il regarda les avis de recherches placardés sur le mur tout en s'imaginant leur vie. Ceci l'occupa pendant au moins vingt secondes avant qu'il ne s'ennuie à nouveau. Gigotant un peu, il sortit le livre de Stephen King qu'il lisait de sa sacoche et reprit là où il en était. A peu près une heure passa sans aucun signe d'un quelconque agent disponible. Glenn avait abandonné sa lecture depuis une vingtaine de minutes, préférant observer les alentours, et peut-être apercevoir Warren entre deux portes mais rien. Finalement, ni tenant plus, il adressa la parole à la femme blonde.

-Franchement, c'est incroyable le temps qu'il faut pour porter plainte ! Vous êtes là depuis longtemps ?

Glenn parlait à voix basse et s'était un peu rapprocher de l'inconnu afin de se faire entendre. Maintenant qu'il la voyait de plus près, il se rendait compte qu'elle était vraiment belle. Beaucoup plus belle que la plupart des mannequins. D'ailleurs, il aurait été hétéro il aurait sérieusement songé à la draguer. Ce qui voulait tout dire pour quelqu'un qui côtoyait autant de belles femmes que lui. Il se rappela subitement ses bonnes manières.

-Cet endroit me transforme en troglodyte, j'en oublie la politesse. Bonjour, moi c'est Glenn. Je suis là parce que deux salo … satanés mecs m'ont volé mon portable. Et vous ?
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MessageSujet: Re: 05. Meeting at an unlikely place   05. Meeting at an unlikely place EmptySam 27 Oct - 11:14

Quelle angoisse. Le bout de ses escarpins tapotait frénétiquement le seul alors qu'elle balayait la pièce agitée d'un regard hagard. Une biche au pays des loups, alors même qu'elle avait été un loup autrefois... Il était inhabituel de voir Robin dans cet état, de la voir objectivement inquiète, car dans d'autres circonstances, d'autres lieux, elle aurait simuler la désinvolture.
Le fait est qu'elle se trouait au commissariat de police. Là, au cœur même du siège de l'ordre et de la justice, le centre névralgique d’activité des pires ennemis des Faithorn. Ces lieux avaient une signification toute particulière pour elle, il lui rappelait des souvenirs. Elle n'avait jamais été mise devant la justice en tant que coupable mais elle avait observé Larry, de loin, emmené dans les salles d'interrogatoire, traîné dans les cellules, devant le tribunal. Dans ces épreuves, elle avait été avec lui et les avait vécu à la même intensité se disait elle, dans ces épreuves elle avait été la coupable également car pour Robin c'était clair, il ne faisait qu'un depuis longtemps et durant toute la procédure qui avait précédé l'incarcération de son époux, elle s'était battue bec et ongles, s'était débattu aussi, moralement, pour leur donner une chance à tout les deux.
Voilà pourquoi, le commissariat revêtait une symbolique toute particulière. Plus simplement également, Robin était au bord de l'hyper-ventilation, puisqu'elle avait en effet commis un larcin et que le moindre petit délit reconnu pouvait leur coûter cher.

Comment cela s'était passé ? Dans une bijouterie, alors que Robin léchait les présentoirs des yeux à l'intérieur. Elle avait demandé plusieurs fois à essayer une bague différente, de si nombreuses fois qu'elle était parvenue à embrouiller le vendeur et à en garder une sur le doigt. Elle attribuait tout le mérite à son regard, qu'il n'avait pu lâcher une seconde.
Mais à la seconde même où Robin se réjouissait de ce tour de passe passe en admirant cette bague massive et épaisse, trois homme entrèrent dans la boutique, firent coucher tout les clients (ils étaient deux...) et les deux vendeurs. Ils embarquèrent tout, les vitrines comme la caisse. Le pire c'est qu'alors que Robin avait le nez face contre terre, elle maudissait terriblement ces guignols. Premièrement, c'était des amateurs, et deuxièmement, ils allaient lui attirer des ennuis, elles ne voulaient pas être mêlées à ça et savait déjà qu'il lui faudrait aller au commissariat, à cause d'amateurs de la sorte !

Sans surprise c'est ce qui se produisit. L'alarme de la bijouterie se déclencha, cette douce alarme qui vous provoque une décharge d'adrénaline incroyable (!), puis la police fit son apparition. Elle avait été reconnue comme témoin oculaire mais c'était déjà trop, puisqu'on l'emmenait au poste pour une déposition. Ce dont elle avait peur, c'est que ce hold up de gamin lui coûte plus cher que prévu. En prenant sa déposition, c'était la première fois que Robin pourrait savoir si oui ou non, sa nouvelle identité fonctionne auprès de l'administration juridique. Quand on leur avait fourni, on le leur avait assuré, mais bien évidemment ils avaient préféré ne pas en faire l'expérience pour vérifier, ils seraient assez prudents pour ne pas avoir à mettre les pieds chez les maîtres d'ordre se disaient ils... C'est en effet ce que Robin croyaient aussi. D'un côté, il était préférable que ce soit elle qui soient emmenée auprès d'un policer avec sa fausse carte, elle n'avait jamais été reconnue coupable de quoi que ce soit. Mais si l'on découvrait qu'elle était en vérité Robin Fosset, femme du bandit Larry Fosset, les ennuis n'allaient pas tarder à arriver de toute façon.

Robin tapait donc du pied un peu plus fort en attendant qu'on l'appelle pour sa déposition. Pour un peu elle se serait rongé les ongles.
Elle ne remarqua même pas le jeune homme qui s'était installé juste à ses côtés, et ne réagit pas non plus quand il lui adressa la parole, pas dans l'instant tout du moins. Dans un sursaut, quand elle se rendit compte qu'elle était presque muette, elle se tourna vers lui en se forçant à sourire.
« Oh je ne suis pas ici pour porter plainte, mais j'attend depuis un moment oui, deux bonnes heures peut être... » Sans plus d'attention elle se retourna distraite, en tapotant un peu plus fort son talon sur le carrelage. Alors qu'il lui tendait la main pour se présenter, elle sentit entre ses dents, la bague, la même qu'elle avait volé à la bijouterie. Dieu du ciel, non seulement elle allait se ronger les ongles mais en plus elle allait être reconnue complice du vol... Elle mit sa main sous sa cuisse puis serra celle de Glenn de sa main libre.
« Robin Faithorn, enchantée. J'ai moi même l'impression d'être autiste ici, il y a tellement d'activité, c'est... perturbant ! » Elle grimaça avec un sourire puis croisa les jambes en prenant un air un peu plus décontracté, son pied ne cessant jamais de marteler le sol pour autant.
« Je suis ici pour une déposition pour ma part, trois salopard ont fait un hold up dans la bijouterie dans laquelle je me trouvait... Sérieusement ? Un hold up ? À Lima ? Vous y croyez vous ? J'aurais du rester chez moi et laisser ma carte bleue tranquille... » En vérité sa carte bleue était restée ben tranquille, et ces mecs étaient de sacré salopard non pas parce qu'ils avaient empoché le pactole, mais parce qu'ils l'avaient bel et bien mise dans le pétrin.
« Je vous laisse tout de même le monopole de la colère, on vous a volé, moi j'ai assisté à un vol ! Mais j'imagine de toute façon que vous êtes coutumier de ce genre de chose... vous dénotez légèrement ici... » D'un geste du menton, elle désigna sa tenue avec un sourire complice. Ce mec était gay, c'était sûr, et Robin n'avait aucun soucis avec ça, mais à Lima... Les esprits devaient être aussi étriqués que la chemise d'Holly Happyday...
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