feat Nina P. Lytton & Burberry H. Coughlin

Autant parfois se levé est un véritable plaisir, surtout pour essayer une nouvelle voiture, autant d’autre fois c’est un véritable calvaire, comme aujourd’hui… Quand le réveil sonna Burberry ne put s’empêcher de laisser échapper une espèce de grognement animal avant de serrer son cousin contre elle imaginant qu’il s’agissait d’un homme, beau, brun et musclé , l’homme idéal en somme, mais ce n’était qu’un rêve et elle s’en rendit bien vite compte. Car si ça avait été un homme vrai il aurait réagit au filet de bave qui coulait avec classe sur le côté de sa bouche. Comme on pouvait s’y attendre c’est avec une bonne demi-heure de retard que Burberry arriva au lycée, mais tant pis, le principale était qu’elle soit présentable, plutôt mourir que sortir avec des cheveux ébouriffés ou un maquillage à moitié terminé et puis personne ne remarque jamais une secrétaire en retard, ce n’est pas comme un prof. Bref, durant un petit moment elle se contenta de répondre au téléphone, agacé par les glandus du dimanche qui se trompait de numéro, il faut dire que le lycée n’avait pas de chance, il n’avait qu’un numéro de différence avec la pizzeria du centre et c’est Burberry qui devait se taper les commandes de pizza double fromage.

Une fois sa petite paperasse terminé la jeune demoiselle décida de faire sa ronde du jour pour choper quelques informations intéressante, un prof qui couche avec un élève, une élève enceinte jusqu’au cou ou encore un footballeur ayant un penchant lugubre pour l’un de ses collègues de jeu, tout était bon à prendre. Malheureusement aujourd’hui aucun bottin ne semblait vouloir sortir de son trou, Burberry avait beau se cacher au détour des couloirs ou derrière les portes rien n’y faisait, personne ne parlait de quoi que ce soit d’intéressant et ça commençait sincèrement à l’agacer. Finalement c’est dans son hall d’accueil qu’elle se retrouva, répondant encore au téléphone et remplissant des documents sans aucun intérêt, en somme elle bossait et elle en était presque arriver à espérer la venue de la pire des boulets… Et son vœux fut exaucer, alors qu’elle venait de raccrocher le téléphone la petite Nina alias Je déborde d’énergie et j’en suis fière, arriva en trombe devant elle, toujours aussi souriante et dynamique, ce qui ne faisait qu’agacer réellement Burberry. Pire encore, elle était là pour lui poser une question et ça elle savait bien que c’était le début de la fin, car cette petite brunette était du genre à jacasser comme une pie et à insister comme une sangsue sur un cadavre, jolie métaphore je sais. Laissant échapper un petit soupire de désolation avant de répondre.

♣ « J’ai comme l’impression que même si je dis non tu vas me poser ta question… » Affichant un sourire faussement joyeux elle enchaina ; « Allez, vas y pose là ta question princesse »

Pour être honnête Burberry s’attendait vraiment au pire, mais d’un côté peut-être qu’elle pourrait jouer un peu avec sa chère Nina, donner de fausses informations étaient toujours agréable et assez amusant bien qu’un peu mesquin.

Spoiler:

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feat Nina P. Lytton & Burberry H. Coughlin

Cette gamine était vraiment bizarre, une espèce d’aliens lycéenne, surexcitée et parfois exaspérante mais au fond tellement mignonne, en fin au fond, vraiment au fond, tous au fond, derrière une barrière immense et très épaisse, recouvert de bêton en claire Burberry ne voyait cette « mignonité » que très légèrement voir pas du tout, trop agacé par les questions parfois incessante de la demoiselle. Bref, cette dernière prit place de façon plutôt confortable sur le comptoir de Burberry, empiétant carrément sur son espace vitale qui commençait sérieusement à se rétrécir a vus d’œil, surtout que Berry était du genre à avoir besoin de deux mètres d’espace autour d’elle pour se sentir totalement bien alors autant vous dire qu’elle ne voyait pas vraiment d’un très bon œil l’arrivé de Nina. Pire, l’adolescente se mit à la fixer avec une intensité rare, comme si elle cherchait à déchiffrer un code secret implanter sur le visage de Burberry, la jeune femme se mit légèrement à grimacer en remarquant ça , faisant une moue d’incompréhension et surtout de méfiance, elle s’attendait à la voir se jeter sur elle telle une lionne déchainer , en clair elle délirait complètement et laisser son imagination prendre le dessus, comme d’habitude.

Après sa minute de contemplation psychotique Nina se mit à parler de rouge à lèvre de Burberry ou en l’occurrence du glose, hé oui, la secrétaire la plus sexy du pays était comme toutes les jeunes femmes de notre époque, elle boycottait fermement le rouge à lèvre et vouait un vrai culte au glose brillant et fruité qu’elle achetait une fortune afin de ne pas le voir baver dès le premier baiser. Même si, quand on y pense, elle n’embrassait pas tant de gens que ça, je dirais même que c’était le calme absolue dans sa vie sociale depuis un certains temps mais bon, ce n’est pas le sujet ici. La jeune femme aurait voulu répondre quelque chose, une phrase acerbe et sarcastique à point comme elle savait si bien le faire, mais Nina lui fit un signe de la main qui voulait clairement dire: « La ferme ». Autant vous dire que la brunette lui jeta un regard avec un sourire qui voulait presque dire « Tu joue clairement avec ta vie petite », c’est fou parfois se qu’on peut dire avec seulement un sourire et un regard. Cela étant dit, ce sourire presque effrayant se transforma vite en petit rire amusé presque silencieux lorsque son interlocutrice du moment tomba lamentablement au sol tel une serpillère tombant du rebord d’une fenêtre, oui je sais, mes métaphores sont toujours magnifiques et O combien percutante. Quoi qu’il en soit il y avait bel et bien une justice dans ce monde et désormais notre secrétaire d’accueil en était persuadé. Bref, il était tant d’en venir à la question première de la jeune lycéenne, cette dernière se mit à baisser le son de sa voix, chuchotant presque, surement de peur d’être entendu et en déchiffrant sa question Berry comprit pourquoi.

Un nouveau sourire presque mesquin apparut sur le doux visage de notre jeune brunette, cette question pouvait avoir tout un tas de débouché et il ne fallut pas longtemps pour en trouver une qui conviendrait parfaitement à la naïveté de cette chère Nina. Reprenant un visage aussi sérieux que possible la secrétaire se mit elle aussi à chuchoter, penchant le buste vers sa vis-à-vis pour lui répondre.

♣ « Monsieur Sylvester est une véritable légende à McKinley… Il est ici depuis des années, il entraine les Cheerleaders, mais c’est pas tout, il a une histoire impressionnante… En faite ça fait quelques années qu’il subit des opérations pour devenir un homme, c’est dingue mais à la base c’était une femme même si ça ne se voit pas au premier coup d’œil… Il lui reste encore quelques passages sur la table d’opération à subir pour que son rêve devienne réalité, mais en attendant il insiste pour qu’on l’appelle Monsieur Sylvester! » Burberry se pencha un peu plus avant de rajouter avec tout le sérieux du monde. « J’ai même entendu dire qu’il aurait fait renvoyer une élève parce qu’elle l’avait appelé Madame Sylvester… Il est cinglé je te jure, alors si tu le vois, baisse la tête et dit juste bonjour monsieur, croit moi c’est la meilleure chose à faire »

O grand dieu, que c’était jouissant de pouvoir profiter de crédulité d’une jeune fille comme Nina, presque aussi agréable que le sexe, enfin presque.

feat Nina P. Lytton & Burberry H. Coughlin

Crotte, Nina n’était donc pas aussi naïve qu’on pourrait le croire, la bougresse cachait bien son jeu et elle venait de détruire tout les espoirs de manipulation de notre Burberry, elle qui se faisait une joie d’être là quand la lycéenne appellerait Sue Sylvester « Monsieur » ! Ca aurait été une scène à marquer d’une pierre blanche, une scène qui resterait dans les anales du lycéen McKinley, il y’aurait eut de quoi faire un article dans le Times, imaginé les gros titres « Une lycéenne assassiné par une coach sportive hystérique » ou encore « Une quinquagénaire aux problèmes psychologiques graves tue une lycéenne », ça serait tellement jouissif, en quelques sortes, elle ne souhaitait pas non plus sa mort même si il faut admettre que cette jeune demoiselle était vraiment agaçante parfois. Bref, tant pis, après tout l’avantage avec ce genre de jeune fille c’est qu’elles nous offrent tout un tas d’autres opportunités. Voyant que son plan machiavélique n’avait pas marché Burberry reprit sa position initial sur sa chaise, l’air presque déçu mais pas totalement dépité, tout du moins au début, car dès que Nina reprit la parole le visage déçu de la jeune secrétaire se transforma vite en grimace perplexe voir embarrassé, tout du moins légèrement. Franchement, on n’a pas idée de poser ce genre de question à une femme adulte, c’était de la curiosité mal placé… Bon là c’est un peu l’hôpital qui se fou de la charité étant donné que l’exercice favoris de Berry était de s’immiscer dans la vie privée des autres, finalement c’était un peu l’arroseur arroser… Une sensation assez désagréable, mais peut-être qu’elle le méritait. Cela étant dit, la phrase « Vous auriez pu être mannequin » fit mouche, laissant afficher un sourire presque fière sur le visage de la jeune demoiselle, y’a pas à dire, Nina venait de marquer des points et au lieu de se prendre des phrases acerbes en pleine tronche elle allait avoir le droit à une réponse honnête et sincère, toujours avec une dose d’humour made in Burberry, comme toujours.

♣ « Ca en fait des questions… Je vais répondre dans l’ordre histoire de ne pas perdre le fil… Alors, toute la journée je réponds au téléphone, je remplis des papiers important bref ce genre de chose! J’ai pas mal d’amis ici, surtout des professeurs… Sauf les maris infidèles et stupide, comme ce Will machinchose, je suis très amie avec sa femme et il ne se rend pas compte de ce qu’il perd, boycotte le autant que tu peux… Sinon je préfère Twitter à facebook, je parlerais de toi dans mon prochain Tweet! » Elle lui fit un clin d’œil avant d’enchainer. « Après je n’ai pas vraiment décidé d’être secrétaire, je suis sortit du lycée et j’ai du trouver un travail pour payer mon appartement, je suis devenue secrétaire d’accueil dans une grande université à Londres et voilà! Et puis je voyage souvent! » Menteuse, elle aime autant être secrétaire qu’une poule aime qu’on lui coupe la tête, mais elle était tellement habitué à raconter ça qu’elle commençait elle-même à croire à ses propres mensonges. « J’aime travailler près des élèves, j’ai jamais aimé mes années de lycée, alors je me dis que je pourrais me faire de beau souvenir dans ce genre d’école en y travaillant! Cela dit j’ai déjà posé pour des photographes à Londres, c’était des étudiants en art donc ils avaient besoins de mannequin, c’était sympa! » Ca lui rappelait tout un tas de souvenirs ! Burberry se pencha sous son bureau pour récupérer son sac à main qu’elle posa sur son bureau, cherchant apparemment quelque chose. Après une bonne minute elle sortit fièrement un bâton de rouge à lèvres. « C’est le meilleur rouge du monde ! C’est le rouge à lèvre crème de gloss fait par Dior, couleur rouge satin vénitien! Hors de prix, mais terriblement efficace, ça hydrate, ça fait briller et ça tient toute la journée! C’est pas trop voyant en plus! Je te le conseil, c’est un très bon investissement! Cela dit, un rose gourmandise ou un nectar de pèche t’irait mieux, ça irait avec ton teint! »

Y’a pas à dire, ses deux là c’était bien trouvé, elles parlaient autant l’une que l’autre, de vrai pipelette quand elles s’y mettaient, mais que voulez vous, ce n’était que des femmes finalement, curieuse, excentrique et parfois assez chiante. Mais à présent c’était à son tour de poser des questions, prenant un sourire presque attendrissant, tout du moins pas aussi agressif que généralement, Burberry décida de jouer au même jeu, s’intéresser à la vie personnelle de sa vis-à-vis.

♣ « Et dit moi, toi… Comment ça se passe? Tu t’es fait des amis? T’a des vus sur un garçon du coin? A moins que tu préfère les filles, je fais pas de discrimination sur ça! »

C’était vrai en plus, être bi ou lesbienne n’était pas si extraordinaire que ça, alors franchement ça ne la gênerait pas le moins du monde, je dirais même qu’elle s’en moquerait royalement, comme toujours.

feat Nina P. Lytton & Burberry H. Coughlin

Hé oui, parfois Burberry savait se montrer douce et intéresser par la vie des autres, bien sur elle préférait clairement parler d’elle-même ou de chose plus intéressante que la vie sociale d’une adolescente, cela étant dit c’était tout de même « sympathique » à entendre. N’ayant pas eut une adolescence « normal » notre jeune secrétaire aimait pouvoir écouter les histoires des élèves de McKinley, ça lui permettait de les vivres par procuration en quelques sortes, peut-être un peu pathétique mais on s’amuse comme on peut nah? Bref, Berry écouta avec attention la réponse de Nina, buvant chacune de ses paroles avec un intérêt particulier et un petit sourire amusé car elle comprenait parfaitement que cette demoiselle bave littéralement devant les sportifs, même Burberry ne pouvait s’empêcher de le faire. Ils étaient si musclé, si beau gosse, si musclé, quoi je l’ai déjà dit? Ben oui, ils sont doublement musclé ses imbéciles, d’ailleurs la secrétaire se posait une question depuis fort longtemps : Fallait-il réellement être beau pour être footballeur ou était-ce un pure hasard si toute les recrues avaient une gueule d’ange? La question était pertinente et méritait une enquête approfondis, cela étant dit ce n’était pas le moment, ne perdant pas son sourire elle finit donc par répondre, toujours un peu amusé par sa vis-à-vis.

♣ « Je me souviens plus se qui était marqué dans ton dossier, t’habitais où avant d’arriver ici? » Hé oui, Burberry avait lu son dossier pour des raisons purement administratives -on y croit- . « Dakota Evans? … Haa oui je crois que je vois qui c’est, une petite brune toute mignonne, elle a tout le temps l’air un peu stressé d’ailleurs mais vous allez bien ensemble, vous ferez surement de très bonnes amies, j’ai le flaire pour ça! » La jeune secrétaire se mit à sourire face à la réponse de Nina, cette dernière ne connaissait apparemment pas le nom des footballeurs sur qui elle bavait, compréhensible, elle avait un caractère plutôt … Particulier. « T’inquiète pas, la moitié des filles de ce lycée ne connaissent pas les prénoms de ce genre de garçon mais si je dois te donner un conseil sur ça c’est de toujours foncer, n’hésite pas, montre leur que tu as confiance en toi, c’est se qui rend une femme super belle, les talons, les robes et le maquillage ça sert à rien, c’est un paquet cadeau! Les hommes aiment les femmes qui ont du caractère et qui ne font pas que pleurer devant les Feux de l’Amour! Tu veux un footballeur? Alors fonce sans te retourner et sans te soucier de personne…. » Elle lui fit un clin d’œil assuré avant d’enchainer. « Et t’inquiète pas pour tes préférences, encore une fois la moitié des élèves de McKinley ne savent pas encore si ils préfèrent les glaces au chocolat ou celle à la vanille. »

Métaphore pompeuse mais au moins explicite. Bref. Nina se mit à se secouer dans tous les sens comme un petit chien qui sortirait de l’eau ce qui était assez amusant à regarder. Cette gamine ne pouvait vraiment pas rester plus de cinq minute immobile, une véritable pile électrique, elle pourrait surement alimenter toute un village en électricité avec l’énergie qu’elle avait à revendre. M’enfin, la discussion se tourna rapidement vers un sujet tabou pour Burberry : Will Briseurdecoeur. Apparemment Nina voulait en savoir plus sur ce que Berry avait raconté quelques minutes auparavant et c’était compréhensible. Gigotant son stylo dans tout les sens la jeune femme finit par répondre avec un léger agacement, agacement qui ne visait pas Nina, bien au contraire, mais parler de Will c'était tellement chiant à ses yeux.

♣ « Ca ne m’embête pas, j’adore raconter des ragots! » Elle lui fit un sourire amusé, toujours un peu stressé diront nous, avant d’enchainer. «  Will avait une femme formidable, femme dont je suis une bonne amie depuis mon arrivé à Lima, et du jour au lendemain il la quitté pour une rouquine hystérique tout ça à cause de quelques erreurs, erreurs que sa femme avait commis dans seul but de le rendre heureux, mais ça il s’en fiche, le seul truc qui l’intéresse c’est de pouvoir se taper sa rouquine sans avoir une femme sur le dos. Peu importe que les gens le trouve super avec sa super chorale, sa super gentillesse, c’est un super enfo*** et c’et tout. » Elle fit un large sourire avant d’enchainer comme si de rien n’était. « J’ai un petit creux moi! Heureusement j’ai acheté des beignets avant d’arriver se matin. »

Burberry sortit alors une boite rose qui était caché dans une espèce de tiroir sous son bureau, elle déposa la boite face à elle avant de l’ouvrir, presque émerveillé devant toutes ses pâtisseries qu’elle rêvait de déguster depuis un petit moment. Elle attrapa un beignet à la framboise recouvert de pépite multicolore avant de tourner l’emballage vers Nina en prenant la parole.

♣ « Vas y sert toi, mais ne le dis pas aux autres, sinon ils vont tous venir me parler en espérant que je leur offre un beignet »

Comme si elle était une boulangerie ambulante! Là elle faisait une exception parce que mine de rien Nina pouvait être agréable, bien qu’exaspérante, mais elle ne le ferait pas tous les jours et surtout pas avec n’importe qui. Non mais ho.