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 02. No limits, no worries between us [Bāndô]

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Brittany S. Pierce
Brittany S. Pierce
MODO ; Don't worry, be happy !
Age : 26 ans
Occupation : Gérante et professeur de Duo Dance
Humeur : Excitée
Statut : Célibataire
Etoiles : 7835

Piece of Me
Chanson préférée du moment : Happy - Pharrell Williams
Glee club favori : Urban Hymns
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MessageSujet: 02. No limits, no worries between us [Bāndô]   02. No limits, no worries between us [Bāndô] EmptyMer 6 Oct - 12:39

Concentrée sur ses chaussettes, Brittany remarqua à peine les dernières cheerleaders quittant les vestiaires. Elles n'avaient été que quelques unes à participer à l'entrainement de cet après-midi. Il s'agissait d'heures sup' pour elles à vrai dire, objectif : réviser une figure particulièrement complexe pour être au point au prochain entrainement collectif. Pour la Coach, aucun sacrifice n'était de trop. Mais pour les chaussettes de Brit', c'était le coup de grâce. Glissant un doigt dans l'énorme trou qui s'était créé au bout de sa chaussette gauche, Brittany fit une rapide prière pour qu'elle atteigne le paradis des chaussettes.

Elle enfouit d'un geste négligé ces cadavres de chaussettes au fin fond de son sac de sport, et se leva du banc qu'elle avait investi. Elle sautilla jusqu'à son casier où elle gardait nombre de petites choses en réserve, paire de chaussettes propre y compris. En retirant le noeud de tissu, elle fit tomber... oooh, son lecteur MP3 perdu depuis une semaine ! Le miracle de la dimension des chaussettes perdues... ou quelque chose dans ce genre. Soudainement beaucoup plus guillerette - au moins une bonne chose au compteur aujourd'hui - elle l'alluma et glissa les écouteurs dans ses oreilles.

Aussitôt, les premières notes de I don't want to be résonnèrent, occupant tout l'espace de ses tympans. Simplement vêtue de ses sous-vêtements, sortant tout juste de la douche, les cheveux encore humides et relâchés sur ses épaules, Brittany esquissa quelques pas de danse sur le carrelage rutilent. Murmurant tout d'abord les paroles, elle se laissa emporter par le rythme et le fait qu'elle était seule et commença à chuter à tue tête tout en virevoltant entre casiers et bancs, douches et cabinets.
    I'm surrounded by liars everywhere I turn
    I'm surrounded by imposters everywhere I turn
    I'm surrounded by deadly crisis everywhere I turn
    Am I the only one who noticed ?
    I can't be the only one who's learned !
Menteurs, imposteurs, crises de nerfs... le quotidien de Brittany ces derniers temps semblait-il. Les cheerios mentaient plus facilement qu'un arracheur de dents, les Awesome Voices s'étaient trompés de chorale, et ses meilleures amies faisaient de sa vie une crise mortelle permanente. Elle avait besoin d'une pause, un instant volé loin de ce monde de folie ! Écartant les bras et levant la tête au ciel, elle rêva un instant de s'élever dans le ciel, sans soucis, simplement portée par la musique, libre de ses mouvements, des pirouettes les plus folles entre deux nuages moutonneux.
    I don't wanna be
    Anything other than what I've been trying to be lately
    All I have to do
    Is think of me and I have peace of mind
    I'm tired of looking 'round rooms
    Wondering what I've got to do
    Or who I'm supposed to be
    I don't want to be anything other than me
Frappant du talon sur le carrelage, elle fit claquer ses doigts répétitivement, agitant les bras de haut en bas. Elle ne voulait pas faire de choix, elle voulait pouvoir faire ce qui lui plait, avec qui lui plaisait, et toutes ces histoires prise de tête la lassaient profondément. Elle monta sur le banc et s'agita de droite à gauche, ses cheveux voltigeant autour de son visage las.
    Can I have everyone's attention please ?
    If you're not like this and that, you're gonna have to leave
    I came from the mountain
    The crust of creation
    My whole situation-made from clay dust stone
    And now I'm telling everybody
Elle répétait encore et encore "I don't wanna be", ce qui venait du fond du coeur (il y a avait tant de choses qu'elle ne voulait pas être en ce moment...), lorsqu'elle réalisa qu'elle n'était plus seule. Elle s'arrêta de chanter le temps d'identifier la nouvelle venue mais ses pieds continuèrent à danser jusqu'à la dernière note, et lorsqu'elle réalisa qu'il s'agissait de Bāndô, elle reprit la dernière réplique. Après avoir crié une dernière fois "I don't wanna be", elle fit un tour sur elle-même, sauta à bas du banc et retira les écouteurs. Elle laissa tomber le lecteur MP3 dans son sac et sourit à son amante, nullement gênée par sa semi-nudité. La miss avait déjà vu bien plus de sa personne.
    « Hey ! Tu es en retard, Summer est déjà partie... et Santana n'était pas là ce soir. » lança-t-elle en attrapant ses chaussettes de rechange.

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MessageSujet: Re: 02. No limits, no worries between us [Bāndô]   02. No limits, no worries between us [Bāndô] EmptyMer 6 Oct - 20:02

Récapitulons.

Quinn et Santana sont les meilleures amies de Brittany. Bāndô et Summer, ses ex. Mais Santana et Bāndô sont les nouvelles ennemies de Quinn qui ne trouve grâce qu’aux yeux de Summer. Cette dernière et Santana font fantasmer Bāndô, qui se retrouvera tôt ou tard à la botte de Summer mais qui pour le moment, a succombé aux charmes d’Oxanna, mais refuse de l’admettre, et se montre odieuse avec la nouvelle élève de Brittany. Sue Ellen, JR et Bobby pouvaient se rhabiller : la vie de Brittany ressemblait à un mauvais épisode de Dallas. Et son univers impitoyable commençait sérieusement à l’agacer. D’autant plus que la jeune fille ne possédait pas une grande estime d’elle ; Brittany se voyait vite dévorée par cette guerre intestine dans laquelle elle jouait le rôle de médiatrice. L’égoïsme de chaque personne qui gravitait autour d’elle était probant : entre deux crêpages de chignons, on oubliait la douce Brittany, qui, malgré ses écarts envers Taleen, possédait réellement un bon fond et une générosité naturelle qui manquait cruellement à cette génération de jeunes, intéressés et imbus de leurs personnes.
Bāndô n’était pas meilleure qu’une autre à ce petit jeu : elle était tout aussi individualiste que ces dames… Car son seul souci pour le moment, était de se rincer l’œil sur les Cheerios. On ne refaisait pas une obsédée de sa trempe. Mais si le duo Summer/Santana la faisait fantasmer, elle se refusait encore à poser les yeux sur Brittany ; elle ne pouvait lui offrir que des regards fuyants depuis l’incident, ressentant encore une once de culpabilité envers celle qu’elle avait laissé sur le bas côté de la route. Avec le temps, elle s’était montrée moins distante, et même protectrice, pour le plus grand plaisir de Brittany. Mais cette dernière savait lui rendre la pareille : à la vue de son ex dans le plus simple apparat, Bāndô manqua de tomber de son promontoire, caméra à la main, rattrapant de justesse son appareil. Soulagée d’avoir éviter la chute du Graal qui lui ouvrait les portes du Paradis des pom'poms en tenue d'Eve, la japonaise soupira, heureuse de ne pas avoir à tenir la compagnie à la défunte chaussette de Brittany. Puis, lorsqu’elle se retourna, elle manqua de tomber à nouveau, frappée par l'image de la créature à moitié nue qui venait de se découvrir à elle. Elle ne reconnut pas immédiatement son amante, complètement omnibulée par ce corps svelte qui semblait lui lancer une invitation. Dans un manga, Bāndô serait déjà tombée à la renverse, un litre de sang jaillissant de ses narines. Mais la réalité ne lui accorda qu’un bref mouvement de recul ainsi qu’un regard insistant qui dévorait la taille de Brittany. Après une bonne minute d’immersion dans la sextape qui défilait dans sa tête creuse, Bāndô leva enfin les yeux vers le visage de sa protégée.


« Hey… »

Elle allait repartir dans ses rêveries érotiques quand elle secoua la tête, faisant disparaître les paillettes X qui lui couvrait les yeux. Sa concentration retrouvée, Bāndô redescendit enfin sur terre : c’était donc la petite blonde étourdie qu'elle avait entendu chanter ? La nippone avait déjà eu l’occasion d’écouter la danseuse lorsqu'elle se servait de ses cordes vocales. Sa voix aiguë mais néanmoins maitrisée, était un atout qu’elle ne semblait pas prendre en considération, éclipsée par les têtes de proues comme Rachel ou Mercedes. Bāndô hocha la tête en soupirant à nouveau ; le potentiel de l'ovni Brittany était totalement écrasé par sa timidité maladive. Pourtant elle n'avait aucun mal à aller au-devant des problèmes, mais elle ne se mettait jamais en avant. Un manque de confiance qui ne ravissait pas sa partenaire, toujours nichée sur sa chaise, comme si elle se refusait à descendre pour rejoindre Brittany, de peur de lui sauter dessus, probablement. Si seulement elle avait pu s’enfiler des gants de boxes pour éviter à ses mains baladeuses de commettre un quelconque crime... À défaut de ne pas avoir le nécessaire, elle se reposa sur sa maîtrise de soi et son absence de morale. Mais les mots de Brittany eurent raison de sa patience ; mécontente, Bāndô la regarda d’un air embarrassé, avant de reposer la caméra au-dessus des casiers.

« Toujours aussi confiante, toi »

Ne préférant pas l’accabler, elle jeta un coup d’œil aux nouvelles chaussettes de Brittany avant de reprendre la parole, d’un ton plus enjoué.

« Je t’en rachèterais, t’avais kiffé celles avec des chats d’ssus, ils ressemblent à ta conne de bestiole »

Enfin, « racheter », Bāndô s’entendait. « Voler » était plus dans ses cordes. Trêve de plaisanteries, Brittany n’était pas au mieux de sa forme : sa petite mine, mais surtout ce titre éloquent qu’elle venait de chanter, annonçaient clairement la couleur. Elle n’aimait vraiment pas la voir dans cet état, il fallait réagir : Bāndô eut une idée pour lui redonner le sourire, confiance en elle mais aussi de quoi se distraire pour que la japonaise ne cède pas à la tentation.

Sautant enfin de son piédestal, Bāndô fit glisser la chaise vers Brittany une fois sur ses deux pattes, avant de s’avancer vers elle. L'adolescente prit place face à elle, s’asseyant sur ce trône improvisé avant de lui livrer un regard teinté d’envie, tout en se pinçant les lèvres ; elle observa un instant le corps désirable de cette enfant naïve qu’elle avait perverti. Sa crinière platine serpentait sa poitrine engoncée dans un sous-vêtement que sa compagne lui aurait volontiers ôté. Brittany n’imaginait pas la torture qu’elle infligeait à la nippone en s’exhibant ainsi. Elle devait bien en avoir une idée, et même en jouer. Bāndô allait lui en laisser l’occasion. Une vengeance offerte sur un plateau d’argent ! Mais en attendant, elle continuait sa contemplation silencieuse, du nombril jusqu’au bas ventre : s’en était trop, la tension était à son comble, il fallait mettre fin à ce jeu dangereux avant que Bāndô ne se brûle les doigts.


ON AIR /// Mariah Carey feat. Jay-Z - HEARTBREAKER


Une musique retentit alors au fond des vestiaires ; sorti de nulle part, comme ce pianiste des New Directions qui avait la fâcheuse tendance d’apparaître au bon vouloir des solistes de la chorale, une troupe de danseurs s’invita -Mike Chang étant de la partie-, ghetto blaster sous le coude, tout en exécutant une chorégraphie similaire à celui du clip d’une certaine diva. Bāndô s’adressa alors à son ex, un sourire complice aux lèvres.

« Yeah… aight. Let's go ! Jigga ! »

Brittany put reconnaître HEARTBREAKER, qui s’accordait alors parfaitement au contexte de leur relation tumultueuse, gâchée par Bāndô et ses frasques peu honorables. Elle lui offrait là une occasion d’exorciser toutes ses angoisses du moment à travers cet exutoire. La chanson relatait clairement leur première expérience. La chanteuse demandait au rappeur, naïvement, si elle faisait tout ce qu’il désirait, la laisserait-elle, partirait-il ? Le refrain le dénonçait en bourreau des cœurs, qui a obtenu le meilleur de sa partenaire, mais celle-ci revient malgré le fait qu’il se joue d’elle et, citons « J'aurais dû savoir, dès le début, que tu partirais et me briserais le cœur ». Mais Bāndô cherchait surtout à ce que Brittany se révèle à elle-même en se frottant à une chanteuse qui maitrisait 5 octaves. La nippone mettait la barre haut, mais elle avait une entière confiance en son élève. Cette chanson lui permettrait non seulement de montrer son talent de soliste, mais aussi d’affirmer son statut de danseuse émérite qui excellait au point de faire concurrence à toutes les Cheerios de McKinley. L’objectif final était de faire en sorte que la blonde trop souvent méprisée, se défoule une fois pour toute. Oui, on ne faisait pas assez attention à Brittany, en croyant bêtement qu’elle ne ressentait pas les affres des trahisons et autres coups bas, comme toutes les autres, sous prétexte qu’elle était sur une autre planète. Bāndô continua l’introduction de HEARTBREAKER, prenant en toute aisance, la place de Jay-Z avec un flow maitrisé. Si elle avait baigné dans le rock, le rap était son second foyer. Marier ces deux univers faisait parti de ses exercices favoris.

« …Aight ! You gotta bounce to this like this, you almost kinda watching this… Aha, whooo… Escape ! »

C’était au tour de Brittany d’entrer en scène et de succéder à la « grande » Mariah Carey. Icône respectable avant qu’elle ne sombre dans la débauche la plus totale, croyant bon de refaire sa plastique ou encore d’apparaître complètement ivre lors d’une remise de prix en riant comme une rascasse. Bāndô situait sa mort professionnelle à 1998, année de la sortie de son premier best-of intitulé Number 1’s ou Ones. L’année suivante, Mariah se fait harakiri avec un remix clinquant, inaudible, vulgaire, informe, en clair, juste à chier, de son tube qui allait suivre et qui signe la mort du petit cheval.

Elle la laissa enchaîner pour mieux reprendre sa suite plus tard. Brittany avait de la voix, Brittany était une danseuse hors-pair, Brittany était charmante, Brittany était gentille alors Brittany devait se ressaisir. Et comme Bāndô n’était pas douée pour les démonstrations d’affections et les mots tendres, sa maladresse l'amenant à commettre des bourdes irréparables, elle choisit ce mode d'expression dans lequel elle était plus à l’aise, en préférant un registre pop qui correspondait davantage à sa petite blonde décervelée.



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MessageSujet: Re: 02. No limits, no worries between us [Bāndô]   02. No limits, no worries between us [Bāndô] EmptySam 16 Oct - 17:41

Nullement perturbée par le fait que Bāndô se promenait avec une caméra dans les vestiaires des cheerios, Brittany déplia ses chaussettes de rechange. Notre cheerio serait-elle blasée ou imperméable à l'esprit tordu de certains ? Il y a en tout cas bien longtemps qu'elle avait décidé d'arrêter de poser des questions inutiles. Généralement, la réponse n'était jamais en sa faveur... quand elle y comprenait quelque chose. Elle avait rapidement appris à ne s'occuper que de ses affaires (en tout cas ce qu'elle incluait dedans, ce qui pouvait parfois être assez... varié), ça limitait les dégâts et les risques de s'en prendre plein la figure.

Elle ne releva pas non plus le commentaire de son ex. Sa confiance en elle n'avait aucune limite... dans le seul domaine de la danse. Sortie de ce point fort que nul ne lui retirera... il n'y avait plus rien. C'est généralement ce qui arrive lorsque vos bulletins scolaires n'ont jamais ramené qu'un éternel "Passable" tandis que ceux de votre petite soeur d'une dizaine d'années votre cadette ne jurent que par des "Excellent" ; que vos parents se désespèrent à tous les dîners de famille de votre bêtise en se rejetant l'origine génétique du problème ; que vos meilleures amies ont toujours été trois fois plus belles, intelligentes, charmantes, drôles, et j'en passe que vous, et que vos parents murmurent dans votre dos, en pensant qu'en plus vous êtes sourde, qu'ils auraient bien aimé Quinn Fabray pour fille (bon, ce dernier point n'était plus tellement valable après sa grossesse, mais quand même) ; sans oublier également le sempiternelle "mais t'es vraiment bête, laisse-moi faire !" de votre soeur cadette lorsque vous osez toucher l'ordinateur qui vous explosera de toute manière entre les mains. Bref, passons le manque de confiance en soi, cela nécessiterait toute une vie de thérapie.

Le commentaire sur ses chaussettes, lui, en revanche, ne passa pas inaperçu. Brittany eut un petit sourire nostalgique en se remémorant ses chaussettes à motifs de chats. Elle les avait mis une semaine entière d'affilée lorsqu'on les lui avait offert, en les lavant tous les soirs, les renfilant tous les matins, et en les montrant avec fierté à son chat Toupie en passant. Au bout d'une semaine, il lui avait griffé le mollet et devant ses chaussettes tâchées de sang, elle avait bien été obligée d'appeler sa mère à la rescousse, qui l'avait alors forcée à porter enfin d'autres chaussettes...
    « J'adorerais. » répondit-elle donc avec un petit sourire rêveur.

En parlant de chaussettes, celles qu'elle avait entre les mains en cet instant furent rapidement oubliés lorsque Bāndô s'avança vers elle, chaise en mains. Perplexe quant à ce que l'asiatique avait en tête, Brittany ne manqua pas pour autant le regard rempli de désir qui lui fut adressé. Ce genre de signaux, elle captait : le sexe était probablement le deuxième point pour lequel sa confiance en elle restait... acceptable disons. Enfin si on oubliait certains évènements qui auraient pu remettre cela en cause et dont ne nous nommerons pas les responsables tels que Duncan ou Bāndô pour préserver leur anonymat...

Les premières notes de musique résonnèrent et Brittany tourna la tête de droite à gauche, surprise. Lorsque des danseurs apparurent entre les rangées de casier, elle se demanda soudainement si elle ne s'était pas endormie dans la douche comme cela lui arrivait de temps en temps. Eh bien, si c'était le cas, ma foi, elle avait déjà rêvé de pire. Comme la fois où elle avait rétréci comme une souris et que son chat la poursuivit dans toute sa maison, jusqu'à la piscine où elle s'était noyée (c'est le problème lorsque vous vous endormez dans la douche, et oui). Une voix bien connue lui fit reprendre ses esprits et elle revint à Bāndô, qui commençait à chanter sur cette "musique sortie de nulle part". Elle mit un court instant avant de reconnaitre la chanson, et encore plus pour saisir son sens. Lorsque ce fut le cas, les coins de ses lèvres se rehaussèrent. Elle n'était jamais contre une bonne distraction.

Jetant ses chaussettes par dessus son épaule, elle frappa des mains en rythme, agita pieds, épaules et tête lascivement. Sa voix se joignit à celle de Bāndô pour jouer les chœurs puis prendre la suite, remplaçant Mariah Carey sans aucune gêne. Lorsque l'asiatique se tut, les paroles lui vinrent naturellement :
    ...your love's so good
    I don't wanna let go
    And although I know I should
    I can't leave you alone
    'Cause you're so disarming
    I'm caught up in the midst of you
    And I can not resist
    And oh..
Elle se pencha en avant, sans aucune pitié pour les pauvres yeux de son ex. Elle dansait assise avec aisance et tout autant de facilité que si elle ne venait pas de terminer un entrainement des pom-pom girls pendant laquelle elles n'avaient cessé d'enchainer les pyramides.
    ... I can do
    The things you want me to
    The way I used to do
    Could you love me, baby
    Hold me, feeling now
    Go and break my heart
Elle glissa sur le banc, passa par dessus, attrapa une serviette au passage, et se releva de l'autre côté. D'un mouvement de la tête, ses longs cheveux blonds voltigèrent autour de son visage. Elle enroula la serviette autour de sa silhouette, la serrant contre elle sur les deux derniers vers. Les danseurs se regroupèrent derrière elle pour le refrain et elle se retourna vers Bāndô, tendant le bras vers elle sur le premier mot tandis qu'elle enchainait les pas de côtés. Après une puis deux pirouettes, ses bras s'étendirent autour d'elle, tandis qu'elle chantait de la pleine possibilité de ses poumons.
    Heartbreaker, you got the best of me
    But I just keep on coming back incessantly
    Oh why, did you have to run your game on me
    I should have known right from the start
    You'd go and break my heart
Les danseurs passèrent devant elle, la couvrant aux regards tandis qu'elle arrangeait désormais sa serviette autour de ses hanches, tel un paréo sur le bord de plage. Elle revint vers le devant de la scène, murmurant encore et encore, soutenue par les choristes : Give me your love. Elle détourna la tête, baissa les yeux, et se laissa entrainer dans une danse à deux lorsque la suite vint.
    It's a shame to be so euphoric and weak
    When you smile at me
    And you tell me the things that you know
    Understatement to relinquish my love to you
    But I can not resist at all

Ses pieds glissaient avec aise sur le carrelage des vestiaires. Nullement gênée par l'environnement se prêtant peu à peu à une telle démonstration improvisée de danse, elle se laissa porter par le flot...
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