Choriste du mois


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 02. The Proposal.

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MessageSujet: 02. The Proposal.   02. The Proposal. EmptyMar 27 Aoû - 2:48

The Proposal.

Mieux vaut prévenir que guérir. C’était la devise de la police municipale de Lima. Et c’était, en partie, la raison pour laquelle ils avaient envoyé l’un de leurs agents sur le lieu de l’action, Lauriane en l’occurrence. La jeune blonde avait été chargée de se rendre au Lycée McKinley le temps d’une journée pour pouvoir faire un travail assez délicat qui nécessitait une aisance toute particulière parmi les jeunes : intervenir dans les classes afin de faire passer un message par rapport à la consommation illicite de stupéfiants et à leurs dangers. C’était une lutte que la police de Lima s’engageait tout particulièrement à poursuivre de jour en jour dans le but de réduire les accidents de la route et d’assurer une sécurité fiable à cette ville et tout ça commençait par l’éducation. S’immiscer dans les plus noires entrailles d’une jeunesse dépotoir et en découvrir les secrets les plus affreux, Lauriane connaissait. Elle connaissait ce milieu délinquant et elle n’en avait pas perdu une miette durant son adolescence. La blonde n’en avait parlé à personne à Lima et elle faisait en sorte que personne ne soit au courant, plus spécialement ses collègues. Son passé restait, aux yeux de tous ceux qu’elle connaissait, tout particulièrement mystérieux. Et même si ce n’était pas vraiment de la prévention, vu que le lycée avait déjà tiré la sonnette d’alarme, c’était de toute façon le seul moyen qu’il restait à la police en matière de prévention. Par contre, si la situation ne venait pas à s’améliorer, la police emploierait les grands moyens, c’est-à-dire des fouilles qui s’ensuivraient de contrôles, d’interrogatoires et d’autres méthodes plus ou moins effectives. Le meilleur moyen était tout de même d’établir une confiance entre les jeunes et les adultes et de commencer les choses en douceur et en sérénité, histoire de ne pas traumatiser les élèves en fouillant sauvagement leur casier. Dans le passé, Lauriane avait déjà été l’acteur d’une telle scène dans son lycée de Philadelphie. Elle se rappelait parfaitement de ce jour, comme s’il s’agissait d’un événement important : à l’époque, elle n’était pas totalement blanche comme neige et ses fréquentations laissaient fortement à désirer. Cette histoire avait justement attiré pas mal d’ennuis à son petit copain de l’époque, qui s’était finalement sorti d’affaire grâce à son père. Du coup, plus de peur que de mal pour Laurian e qui voyait déjà son petit-ami en taule et elle au commissariat. Bien entendu, cette histoire n’avait jamais été racontée, que ce soit à ses parents ou à ses collègues. La blonde préférait laisser le passé où il était et ne surtout plus y toucher.

Lauriane avait donc passé toute la matinée, de 8H tapante à 12H, à passer de classe en classe pour prêcher bonne conduite. Elle venait de sortir de la dernière classe de Terminale, dans laquelle elle avait eu beaucoup de mal à garder le calme. Elle se rappela de son année de Terminale : elle n’avait jamais été aussi turbulente et excitée que ses élèves, pour ne pas dire animaux, qui braillaient dès qu’ils en avaient l’occasion.

Enfin libérée de cette tâche particulièrement pénible et éprouvante (si si), elle se dirigea vers la salle des professeurs pour l’heure du déjeuner. La salle dans laquelle les profs s’accordaient une pause était spacieuse, lumineuse et …bondée. C’était l’heure du déjeuner. Evidemment. Lauriane avança, d’un pas hésitant, dans la grande salle, son sandwich poulet-curry et sa bouteille d’eau en main, sous les regards curieux de l’équipe pédagogique. Les places étant quelque peu limitées, elle fouina du regard une place de libre jusqu’à ce que son regard se posa sur une blonde d’une quarantaine d’année déjeunant, à priori seule, près de la baie vitrée. « Bonjour ! », lança la policière, sourire amical à l’appui. La quadragénaire leva la tête de son roman et la gratifia d’un regard arrogant puis se replongea dans son livre. L’accueil n’était certes pas l’un des plus joyeux mais Lauriane n’abandonna pas pour autant. Cette femme lisait un roman que Lauriane ne connaissait absolument pas ; un roman appelé « Cent ans de Solitude ». Le temps d’une seconde, elle avait réussi à choper le titre. Un bon moyen de pouvoir engager la conversation. «  Ce roman est une perle ! Je l’ai lu en un week-end ! Enfin… trois jours plus précisément. », S’amusa Lauriane, seule dans son délire apparemment. La femme n’esquissa même pas un seul sourire. Décidément, cette femme était coriace ; il était donc tant d’arrêter les chipotages et l’opération fayotage. « La place est prise ? », demanda la policière, en essayant de ne pas paraître trop collante. « Oui. », répondit sèchement la quadragénaire en déposant son sac brutalement sur la chaise en question. La réponse était claire au moins. Mais si elle ne trouvait personne avec qui sympathisait et donc avec qui mangeait, elle allait sérieusement finir dans le coma tellement que son ventre criait famine. Son sandwich poulet/curry lui faisait les gros yeux tandis que son entre ne cessait de gargouiller. Et même si ce sandwich n’était pas ce qu’on pouvait appeler un déjeuner équilibrée, ça devrait faire l’affaire. Lauriane avait veillé tard afin de réfléchir à un speech convenable et convaincant pour sa mission d’aujourd’hui, et donc elle n’avait pas vraiment eu le temps de passer du temps derrière les fourneaux. Quoique ses talents de cuisinière ne dépassaient pas souvent l’œuf au plat. En plus, elle mourait de faim ; elle n’avait pas pris la peine de petit-déjeuner ce matin, trop stressée pour avaler quoique ce soit. Elle savait très bien que c’était ridicule, voire carrément pathétique, ce n’était pas comme si elle repassait son diplôme après tout, mais cette intervention l’angoissait quand même. Elle avait même flippé un max lorsqu’un des élèves lui avait demandé d’un ton moqueur si elle n’avait jamais vraiment fumé un joint au lycée. Evidemment qu’elle en avait fumé, et pas qu’un. Mais c’était exactement ce genre de situation qui la stressait un max ; les questions déstabilisantes, inattendues et mal placées d’élèves un peu trop curieux et carrément chiants. Il y en avait eu un paquet de ce genre de questions indiscrètes et aussi des remarques de … mauvais goûts. Mais de toute façon, Lauriane n’en avait retenu que du bon d’être venue ; non seulement, ces jeunes allaient dormir moins bête ce soir mais elle avait aussi l’intention de se faire des amies. Même si c’était assez mal parti de ce côté-ci.

Deuxième tentative. La policière passa alors à la table d’à côté qui accueillait une jeune brune cette fois, qui gloussait encore face à la scène qu’elle venait de voir. « Bonjour ! Vous accueillez les âmes solitaires ? ». En vérité, elle avait plus envie de dire « vous me laissez m’asseoir ou est-ce que je suis obligée de bouffer par terre ? ». Mais aujourd’hui, elle allait se contenter d’être polie.
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MessageSujet: Re: 02. The Proposal.   02. The Proposal. EmptyMer 8 Jan - 0:51

Peyton avait hate que la cloche sonne pour que les vacances scolaires commencent. Du moins ce qu'elle avait de vacances parce qu'elle était obligée de se rendre à l'hopital tous les jours pour travailler, avec une garde dans les deux semaines. Elle était bien contente de travailler à l'école pour payer la suite de ses études mais fiu, c'était dur d'enchainer les deux. Quand elle n'était pas à l'école, elle était à l'hopital. C'était d'ailleurs pour ça qu'elle était souvent de garde. En général elle s'arrangeait pour prendre la relève du matin 3h jusqu'à 10h pour ensuite enchainer à l'école. Ou alors elle faisait l'inverse, le matin à l'école puis de 15h à 23h à l'hopital. C'était fatiguant mais beaucoup de jeunes devaient avoir des jobs en plus de leurs études pour pouvoir survivre. Peyton avait toujours refusé l'aide de ses parents qui n'avaient pas énormément d'argent mais étaient dans la moyenne. La miss préférait l'indépendance pour ne pas qu'ils aient de soucis en plus à se faire avec l'argent. Toujours était-il qu'elle attendait la fin des cours avec impatience.. Mais la journée ne faisait que de commencer.

Elle cru que la matinée ne se terminerait jamais. Les élèves avaient afflués dans son bureau avec toutes sortes de maux afin de quitter l'école plus tôt. La miss s'était sentie d'une humeur de grâce cependant car elle avait signé la plupart des certificats médicaux et autorisation de sortie. Elle comprenait que tout le monde puisse être à bout, et surtout, elle n'avait pas la force de tous les contre-dire. Le premier qui était venu dans son bureau s'était éclipsé d'une session sur la drogue - de ce qu'elle avait compris - et était sorti fier du bureau, annoncant à tout le monde qu'il avait dragué "l'infirmière" pour avoir son papier. Oui oui, ne pas croire que Peyton était sourde ! Elle entendait ce qu'il se passait juste devant son bureau. Ahlalala, quels naïfs ces petits lycéens. Peyton ne demanda pas son reste en entendant la cloche du déjeuner retentir et elle ferma l'infirmerie pour se rendre à grands pas dans la salle des professeurs.

Elle se dirigea vers le frigidaire pour attraper son tuperoir avec sa salade puis elle lança un regard circulaire à la salle pour repérer des têtes sympathiques - du genre Madeleine Wild, graaande amie autoproclamée de Peyton -. A croire qu'elle était arrivée très en avance car il n'y avait pas grand monde si ce n'était une autre professeur à qui Peyton elle même n'avait jamais vraiment parlé plus de cinq minutes. Elle la salua cependant avant d'aller s'asseoir plus loin. Cela faisait maintenant un an qu'elle était à McKinley et elle avait compris qui il ne fallait pas embêter à l'heure du déjeuner. Certaines personnes aimaient juste être tranquilles pour décompresser, d'autres aimaient parler... Et Peyton était plutôt dans la deuxième catégorie, c'était peut être pour ça qu'elle était si amie avec Madeleine qui n'hésitait pas à blablater sur tout le monde au lycée. Entre les deux filles, vous étiez sûrs d'avoir tous les potins de McKinley ! Bon, Peyton n'avait jamais trahi le secret médical - même pour Maddie et ses grands yeux.

Alors que la brunette ouvrait son déjeuner, son oeil fut attiré par une scène plutôt rigolotte. Une nouvelle - oui elle ne l'avait jamais vue ici avant - avait tenté sa chance pour s'asseoir mais ce fut un grand échec. Souriant en coin mais en se disant qu'on aurait pu la prévenir avant, Peyton acquiessa quand la nouvelle lui demanda si elle pouvait s'asseoir avec elle. “Bien sur, vas y ! Je suis désolée pour elle. On aurait du te prévenir avant, elle préfère manger seule le midi. Ne prend pas ça comme une attaque personnelle !” Peyton lui sourit. “Je m'appelle Peyton, je suis infirmière ici.” Clairement elle attendait une réponse où la jeune femme en face d'elle lui dirait qui elle était et surtout pourquoi elle était là ! Après tout c'était le dernier jour de cours, pourquoi y aurait-il une nouvelle ? A moins que ce soit une sorte d'assistante ? Ou consultante ? Mhmmm Etait-ce elle qui faisait l'éducation sexuelle aux jeunes ?
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MessageSujet: Re: 02. The Proposal.   02. The Proposal. EmptyVen 18 Avr - 13:21

La cantine empestait un mélange étrange d’odeurs de plats minceurs réchauffées et d’eau de Javel. Rien de très dérangeant en soi mais cette odeur commençait à monter à la tête de la blonde. Ça lui rappelait aussi vaguement son adolescence. Décidément l’ambiance lycéenne lui ravivait des souvenirs qu’elle avait depuis longtemps volontairement mis de côté. Son ancien lycée de Philadelphie ressemblait plus ou moins à celui de Lima mais en deux fois plus grand et donc avec deux fois plus d’élèves. A chaque heure, pendant l’interclasse, Lauriane passait à son casier qui n’était pas si loin de celui de son bien-aimé. Entre eux deux, se rappela-t-elle, c’était l’amour fou. Le genre d’âme sœur qu’on trouve que dans les chick-lit. Avec toutes formes de dépravations possibles, bien entendu. La blonde se rappelait très bien de son quotidien d’adolescente. Un quotidien qu’elle préférait parfois laissé là où il était : dans le passé. Depuis elle avait fait de la route. Un changement radicale qui lui avait valu d’intégrer la police de Lima. Elle n’était pas fière de son passé, c’était irrévocable, mais elle était consciente que c’était tout de même grâce à celui-ci qu’elle en était là. Jamais, il y a cinq ans, Lauriane aurait imaginé vivre à Lima et encore moins faire partie de la police. L’ironie du sort a fait qu’aujourd’hui c’était elle qui était chargée de prévenir les adolescents contre les drogues. En y repensant, la blonde ne put s’empêcher d’esquisser un sourire. C’est vrai, c’était drôle. Elle adolescente qui en prenait régulièrement devait maintenant faire la morale à ceux qui en prenaient régulièrement. Si elle le pouvait, elle serait tordue de rire. Si seulement ces enfants savaient à qui ils avaient affaire, une pro en la matière. Non elle n’était pas fière de ça mais ça l’avait construit. C’était une partie d’elle à présent et elle ne pouvait s’en détacher alors il fallait apprendre à vivre avec. Un point c’est tout.

Après s’être fait modestement remballé par une grincheuse, Lauriane avait finalement trouvé sa place. Aux côtés d’une charmante jeune femme du nom de …Peyton. Une petite brune à l’allure plutôt sympathique. « Enfin quelqu’un qui n’a pas l’air de vouloir ma mort ! », se dit Lauriane, soulagée d’enfin croiser une âme sympathique dans ce lycée. Elle s’installa, toujours autant affamée, puis déballa à une vitesse surhumaine son déjeuner. « Merci et ne t’inquiète pas, j’ai déjà vu bien pire ! », lui répondit la blonde avant de croquer dans son sandwich. Bien sûr, la référence ici était évidente. Lauriane se rappelait parfaitement de la fois où Sue Sylvester était venue péter son câble au poste. Une vraie diva pour ne pas dire un dictateur en devenir. Elle croqua une deuxième fois dans son sandwich qu’elle jugea trop chargé en curry et oublia cette histoire. « Moi c’est agent Duncan. », annonça-t-elle d’un naturel presque instinctif. Agent Duncan ? Peyton n’allait certainement l’appeler comme ça. Lauriane se corrigea aussitôt. « Ou Lauriane si tu préfères. », ajouta-t-elle en lui offrant un sourire amicale. Elle voulut en savoir plus sur Peyton qui, elle, avait l’air beaucoup plus aimable. Elle était donc infirmière à McKinley ce qui était un bon moyen de commencer. La brunette devait certainement bien s’y connaitre concernant les produits illicites fréquemment consommés par les jeunes. Lauriane avait une vague idée des drogues les plus courantes mais elle préférait tout de même en être sûre. « Comme tu as pu le deviner, je fais partie de la police. ». La blonde lui montra distinctement le badge accroché à son t-shirt en le tapotant des doigts. « Je suis venue pour une journée seulement. Dans le cadre d’une lutte contre les stupéfiants. On vise particulièrement les jeunes donc c’est pour ça que je suis là. » Conclut-elle en souriant chaleureusement. Heureusement qu’elle n’était là que pour une seule journée. Tous ces gosses lui tapaient sur le système. Ils étaient turbulents et incapables de tenir en place pendant plus d’une minute. Cette matinée avait été particulièrement éprouvante pour la blonde qui avait oublié à quel point les lycéens pouvaient parfois être immatures. Et les lycéennes, être pestes. « Vu que tu es infirmière, Pey… », commenca-t-elle en fronçant les sourcils en signe de réflexion. Oui elle avait une mémoire de poisson rouge, et non dans la police ce n’était pas très utile. « …ton, Peyton. Tu pourrais peut-être m’éclairer un peu sur les comportements de ces gamins ? Les lycéens ne sont pas tous blancs comme neige. Tout le monde le sait. », affirma-t-elle avec assurance. Lauriane pouvait comprendre si Peyton était un peu dubitative sur le fait de partager des informations. Plus jeune, jamais elle n’aurait apprécié qu’on dévoile un de ses secrets à la police. Personne n’apprécierait. Mais pour le bien collectif, il fallait faire des choix. Lauriane observa Peyton réfléchir puis haussa les sourcils en signe d’insistance. Elle ne voulait pas paraître trop insistante mais elle n’était pas psy et ça faisait maintenant un bon bout de temps qu’elle ne trainait plus avec des lycéens alors Peyton pouvait lui être utile. D’autant plus qu’elle ne lui avait rien demander de dévoiler explicitement. La blonde souhaitait simplement que la brune lui partage ses observations quotidiennes sans pour autant me dévoiler des noms. Lauriane connaissait ce sentiment d’hésitation. Elle aussi n’aimait pas donner des procès-verbaux mais comme disaient ses collègues… « Mieux vaut prévenir que guérir », la rassura-t-elle en la regardant droit dans les yeux.
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MessageSujet: Re: 02. The Proposal.   02. The Proposal. EmptyDim 11 Mai - 0:53


Peyton jeta un dernier regard à la dame qui avait refusé toute compagnie avant de sourire à la demoiselle en face d'elle et de piquer de la fourchette dans sa salade. « Dans tous les cas ce n'est pas une façon d'accueillir les inconnus ». La fourchette de Peyton se balada en l'air, la salade manquant de tomber plusieurs fois mais Peyton parvint à la mettre dans sa bouche avant que toute catastrophe n'arrive. La jeune brune regardait sa nouvelle camarade de cantine d'un oeil curieux. Elle semblait plutôt sympathique et assez ouverte. Elle manqua néanmoins de faire passer sa bouchée dans ses poumons plutôt que son estomac quand elle apprit que Lauriane était un agent. « Agent ? ». Elle fit une pause quelques secondes pour se reprendre en toussant légèrement une main devant la bouche. Depuis quand avaient-ils des agents à McKinley ? « Agent de quoi ? » Aussitôt la question posée, aussitôt elle se dit qu'elle venait de dire une bêtise. Ca ne pouvait pas être agent d'entretien, quel agent d'entretien dirait "Je suis l'agent Duncan" ? Tsss elle pouvait être idiote parfois. D'ailleurs Lauriane enchaina pour lui confirmer le fait qu'elle faisait bien partie de la police. Très suspicieuse et un peu paranoïaque sur les bords, l'infirmière jeta un regard circulaire à la recherche de personnes louches. Que pouvait-il bien se passer à McKinley ? Son regard se fixa sur un jeune nouveau assis dans son coin. Mmmm elle parirait sur lui. Elle le voyait bien avoir enlevé un élève - d'ailleurs ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas vu Eliot, ça expliquerait beaucoup ! - ou soudoyer le directeur pour obtenir son poste. Mhmmmm oui oui. Il était louche ce petit. Elle plissait les yeux au fur et à mesure que sa réflexion avançait.

Elle fut sortie de sa paranoïa quand Lauriane lui explica ce qu'elle faisait là. « Aaaaaaah. Bien sûr. bien sûr. » Une pointe de déception s'entendait dans sa voix mais elle avala une autre bouchée pour oublier. « Comment s'est passé la matinée ? ». Peyton se souvenait de sa première journée d'infirmière. Certes c'était un peu différent de donner un cours et être à l'infirmerie mais les élèves avaient aussi essayé de profiter de sa jeunesse et le fait qu'elle ne connaisse pas trop les règles de l'établissement pour abuser de sa gentillesse. Elle se mit à rire nerveusement à la remarque de Lauriane sur les lycéens. « Mhmmm c'est le moins qu'on puisse dire... Tu donnes un cours dans toutes les classes ? Parce qu'il faut savoir que les plus fourbes ne sont pas forcément les plus anciens. Bien au contraire même... Les jeunes sont très inventifs de nos jours. Il y a un petit roux en particulier - dont je ne me souviens jamais du nom - qui arrive à simuler des maux dans son corps pour être excusé de cours. Mais il se rend vraiment malade sans être malade. Il cache bien son jeu ! » Peyton regarda Lauriane en se demandant si elle avait compris quelque chose de ce qu'elle venait de dire. Elle ne lui en voudrait pas si ça n'était pas le cas. L'infirmière n'avait pas vraiment peur de parler avec les autres membres du corps enseignant. Elle leur faisait confiance - plus ou moins - et ne pensait pas que de parler des élèves soit à grand risque. Elle ne parlait pas des dossiers médicaux sérieux - mais pour les casses pieds qui faisaient semblant ça ne comptait pas !

« Mais sinon ils sont plutôt... profiteurs. Oui voilà le bon mot je dirais. Ah oui, et éloigne toi si tu vois quelqu'un passer dans le couloir avec un verre et des glaçons dedans. » Elle opina du chef d'un air très grave puis elle piqua dans une tomate. « Tu n'es pas là pour enquêter sur quoique ce soit alors ? Juste pour donner un cours ? » On ne savait jamais non ? Ca ne coutait rien de tenter. Peut être que ça pimenterait sa journée. Peyton aimait bien les ragots et pourtant au début elle détestait ça mais à force d'écouter Madeleine... Elle fut vite convertie.
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