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 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue

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MessageSujet: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyJeu 27 Mar - 18:42

Esme éteignit le contact et enclencha le frein à main. Elle resta un moment assise sur le siège du chauffeur, admirant le paysage à travers le pare-brise. Le coin qu’elle avait choisi était PAR-FAIT. Il y avait de la verdure. Enfin, il y en aurait eu si elle n’était pas recouverte par une fine couche de neige. Mais c’était pareil après tout, on voyait toujours les arbres. Bon, ça manquait un peu d’écureuils, mais tant pis, s’il ne pouvait pas voir ses amis rongeurs, Unnamed resterait bien au chaud à l’intérieur. Après tout, il s’en fichait lui, des quelques saucisses qui allaient griller. Ou peut-être bien qu’il était carnivore. La jeune femme n’avait jamais vraiment essayé de lui proposer d’autres aliments que ses graines et ses graines de tournesol. Il semblait aimer le jus de fruit, donc pourquoi pas les chipolatas ? Elle se décida à faire le test lorsque son barbecue serait fin prêt. Mais si elle restait à l’intérieur de son véhicule, cela n’arriverait jamais.

Elle ouvrit la portière et se glissa dehors. Le temps était étonnamment doux, elle n’aurait pas froid en s’installant à l’extérieur.  Se dirigeant sur le côté du van, elle ouvrit la porte latérale, et monta à l’intérieur pour aller chercher sa table de camping et une de ses chaises pliantes. Elle les installa à l’extérieur du van et extirpa ensuite son mini-barbecue du placard. Il restait encore un peu de charbon, ce qui voudrait dire qu’elle n’avait pas besoin d’en racheter. C’aurait été bête d’arriver jusqu’ici et de devoir faire demi-tour. Installant tranquillement la machine, elle s’amusa de voir deux chiens qu’une vieille dame promenait, jouer dans la neige. Elle analysa la population du parc, il y avait quelques personnes, mais ce n’était pas trop peuplé. Elle ne put s’empêcher de pousser un soupir d’irritation en voyant deux enfants faire une bataille de boule de neige non loin de son habitation. Si jamais un de ces satanés projectiles, qui auraient pu être beaux si les mômes n’avaient pas choisi de prendre la neige à l’endroit où elle devenait boueuse, atteignait son barbecue, ou pire, son repas lui-même, qu’elle n’allait pas tarder à mettre à griller, elle risquait de faire un massacre.

Ce serait comme le Ku Klux Klan, version enfant, au lieu de la population hâlée. Elle prendrait les enfants, et au lieu de griller ses saucisses, ce serait eux qu’elle grillerait. Bien entendu, il faudrait d’abord qu’elle les découpe en morceaux, ce qui serait tout de même un peu compliqué étant donné qu’elle n’avait pas de hache. Mais, il y avait toujours des solutions. Elle leur baisserait le pantalon et le caleçon, et les mettrait, fesses les premières, sur les grilles brûlantes. Ou peut-être même directement sur les charbons. Ensuite, elle les obligerait à s’asseoir dans la neige, pour le choc thermique. Enfin, elle leur prêterait gentiment une corde à sauter, en espérant qu’ils s’étranglent mutuellement. Elle éradiquerait ces satanés mioches jusqu’au dernier si ils s’en prenaient à sa nourriture. Jamais personne dans ce monde ne devrait s’attaquer à sa nourriture, ou même la toucher sans son autorisation. Elle partageait toujours de bon cœur, mais c’était son choix. Et quand, pour une fois, elle décidait de faire à manger, il ne fallait surtout pas que quelqu’un vienne gâcher sa motivation culinaire. C’était déjà bien assez compliqué de cuire de la viande, sans avoir en plus des voisins indésirables qui risquaient d’anéantir la cuisson.

Essayant d’oublier les bruits enfantins et le fait qu’ils soient en train de gâcher son beau paysage en le transformant en champ de bataille, elle retourna chercher sa boîte d’allumette. Il n’en restait que deux, elle n’avait plus qu’à prier pour les approcher assez vite des charbons pour allumer les braises.  Elle posa son paquet d’allumette sur une étagère et attrapa son bonzaï qu’elle posa sur le barbecue éteint. Elle s’assit en position du lotus devant, et posa ses mains, paumes vers le haut, sur ses genoux. « Ô, Dieu de la nature. Viens sans crainte, et aide-moi à créer un brasier. Notre air, qui est gracieux, que tes poumons soient purifiés, que ton souffle vienne, sur la terre comme au ciel. Allume aujourd’hui mes charbons de ce jour. Pardonne à mes allumettes leur inexistence, comme je me pardonne aussi, pour les saucisses qui vont griller. Ne me soumets pas à la dénutrition, et délivre ces enfants du mal. Aloha.»

Toute enthousiaste, la brunette ramassa délicatement son bonzaï pour le remettre à l’intérieur, puis attrapa son paquet d’allumettes. Elle approcha les délicats petits objets fins des charbons, et en frotta un vigoureusement sur le bord de la petite boîte en carton. Ce qui eut pour seul effet de le casser. Mince, il n’en restait qu’un. Mais Esme avait la foi, le Dieu des arbres avait entendu sa prière et le petit objet en bois allait prendre feu. Elle attrapa le dernier bâtonnet du bout des doigts, et lui souffla dessus, afin de lui insuffler un peu de la bonté divine qu’elle ressentait depuis la fin de sa prière. Un léger frottement sur la boîte, et une flamme jaillit. Elle jeta immédiatement l’allumette au milieu des charbons. Un sembla commencer à prendre feu. Un miracle. Elle avait accompli un miracle. Enfin, ce n’était pas le moment de se réjouir, il fallait encore mettre la grille et les saucisses au-dessus. Elle se rua à l’intérieur de son véhicule pour ouvrir le paquet de knackis, qu’elle vida joyeusement sur son barbecue. Elle sépara vivement les saucisses et s’installa sur sa chaise pliante, le temps que son repas cuise. Elle avait sans doute le temps de faire une petite sieste.

***

En se réveillant, Esme ouvrit ses yeux sur un paysage merveilleux, les enfants avaient disparu, plus aucun risque alimentaire. Se rappelant soudainement que ses saucisses étaient sur le grill, elle se leva d’un bond pour aller vérifier qu’elles n’étaient pas grillées. Elle avait sans doute dormi pendant un bon moment, et elle craignait que son repas ne soit ruiné. Mais, les saucisses n’avaient pas cuit du tout. Elles en étaient toujours au même stade. « Argh c’est pas vrai ! J’ai pourtant dormi plus de 5 minutes.  Elles devraient être un minimum cuites » grommela-t-elle en les retournant une par une avec une fourchette en plastique.
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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyDim 20 Avr - 20:53

Le temps était clair ce jour là, un temps idéal pour le jogging hebdomadaire que s'était imposé Jillian depuis quelques temps. La neige avait cessée de tomber depuis peu et la fine couche qu'elle avait laissé sur le sol n'était pas un problème. Non pas que la jeune femme ne se soit mise au régime, ce qui aurait été absurde vu ses courbes qui étaient loin d'êtres disgracieuses. Elle profitait seulement de cet instant pour garder la forme et méditer de temps en temps. C'était aussi l'occasion de rencontrer d'autres personnes que celles qu'elle avait l'habitude de croiser au travail ou dans son quotidien.
Alors que la semaine avait prit fin, laissant place à un week-end bien mérité, elle avait entamé sa journée non par une grasse mâtiné, mais par un cour particulier chez un certain Aidan Weatherly ; un adolescent dont l'un des professeurs l'avait  fortement encouragé à fournir des efforts plus intense en biologie, Jill s'était donc portée volontaire malgré les fortes réticences du jeune homme face au travail qui l'attendait... Aux alentours de midi, elle avait prit un bon repas dans un des restaurants du centre commercial et avait profité d'un peu de temps libre pour s'adonner à sa grande passion, la lecture.
Quelle vie intrépide me direz-vous. Il est vrai que Jillian n'était pas du genre à partir en virée du jour au lendemain, même si son retour à Lima était totalement improvisé, elle aimait les choses prévues et sans surprises. Car quand la jeune femmes sentait qu'elle perdait le contrôle de la situation, sa nervosité refaisait surface ainsi que son bégaiement qu'elle avait du mal à gérer en situation de stress.

Vêtue de son plus beau vêtement de sport, aussi beau et sexy qu'un jogging puisse l'être ; Jillian était fin prête à quitter son appartement. Milkshake, sa chienne, attendait sagement sa maîtresse devant la porte d'entrée. Celle-ci avait l'habitude de participer à cette sortie quotidienne durant laquelle elle s'amusait à épuiser Jillian jusqu'à qu'elles ne rentrent toutes deux à la maison. L'animal avait ensuite droit à quelques friandises avant d'aller se coucher dans son panier laissant Jill vaguer à d'autres occupations... Les deux femelles furent donc fin prête alors que Jillian vérifiait une dernière fois que sa queue de cheval était bien ficelée, laisse en main et écouteurs dans les oreilles la jeune femme commença son jogging habituel ne comptant pas rentrer avant deux bonnes heures.

Les première minutes furent calmes comme presque chaque fois que Jill empruntait ce chemin. Non loin d'un lac, elle pouvait voir la nature comme elle l'aimait, belle et majestueuse. Lorsqu'elle était enfant, la jeune rousse avait l'habitude de passer par ici en compagnie de sa sœur aînée allant parfois ce baigner ne respectant pas les consignes de leurs parents, elle s'en souvenait comme si c'était hier et s'en souviendrait sûrement encore longtemps... C'est dans ce même lac, que quelques années plus tard, Scarlett se noya alors qu'elle s'amusait avec des amis, cela non plus, Jillian ne pouvait pas l'oublier. C'est pour cela que chaque fois qu'elle passait ici, la jeune femme en profitait pour se recueillir, en l'honneur de sa grande sœur dont la disparition a touché tant de monde.

Plus tard, alors qu'elle arrivait dan la banlieue de Lima, Jillian sentait déjà que ses forces s'étaient beaucoup amoindries depuis son départ de la maison. Une pause s'imposait alors, de toute façon Milkshake avait aussi besoin de se poser quelques instant avant qu'elles rentrent chez elles. Jillian choisissait donc le parc Lincoln dont elles n'étaient plus très loin et qui disposait de bancs pour qu'elle s’assoie quelques secondes.
Une fois sur place, la jeune femme fût étonnée de voir qu'un énorme camping car était garé en centre de la pelouse. Le auvent déplié et un barbecue sur le côté, Jill se demanda vite qui avait put oser installer son campement en plein milieu d'un parc publique mais malgré le fait que ceci soit illégal, la documentaliste parut amusée par la situation. Prenant place sur un banc face au véhicule, elle libéra ensuite son animal en lui retirant sa laisse et attendit que quelque chose ne se passe.
Elle n'eut pas à attendre longtemps avant qu'une jeune femme dont les traits lui semblaient familiers ne sorte de l'habitacle. Celle-ci avait les cheveux en pagaille et une mine dépitée en regardant vers son barbecue. Jillian ne put s’empêcher d'échapper un rire devant la scène que lui offrait la jolie brune qui semblait bien embêtée... Mais alors que Jill, avec l'intention d'offrir son aide à la jeune femme, se levait enfin, elle vit sa chienne accourir dans la même direction. Attirée par l'odeur des saucisses fraîches, l'animal termina sa course devant le barbecue avant de le faire tomber et de s'enfuir avec toute la viande dans la gueule. Jillian était confuse, sa chienne qui était si bien élevée d'habitude venait de la mettre dans l’embarras le plus total. Qu'allait-elle pouvoir faire pour se racheter après de la femme à qui Milkchake venait de dérober le repas.
« Je suis sincèrement désolée ! » s'excusa alors la jeune femme quand elle arriva auprès de l'inconnue. Elle espérait que celle-ci serait indulgente envers elle, car de toute façon il n'était pas possible de revenir en arrière... Ne sachant quoi dire d'autre, Jill prit une posture qui traduisait tout son malaise et dit « Je vous assure qu'elle ne m'avait jamais fait un coup pareil auparavant ! Si elle à cédé à la tentation, c'est sûrement parce que nous sommes en plein exercice physique et qu'elle n'a pas eut le courage d'attendre que l'on retourne à la maison... » elle baissa ensuite les yeux, réfléchissant à un moyen de se racheter envers cette inconnue qui ne semblait pas si farouche même si l’expression qu'elle arborait sur son visage exprimait bien son mécontentement face à ce qui venait de ce produire. C'est alors que Jillian eut une idée, libre à la jeune femme d’accepter ou de décliner mais au moins la documentaliste allait essayer. « Que diriez de venir dîner chez moi, je vous invites. Je ne suis pas une grande cuisinière mais je me débrouille, j'ai d'ailleurs un plat de lasagne qui attend bien sagement dans le four. » elle tenta ensuite son plus beau sourire, celui avec lequel elle avait obtenu bien des choses, quoi que l'on puisse dire, un sourire angélique a toujours un effet sur les gens et ce n'est pas une mauvaise chose que de savoir s'en servir. « Au faite, je m'appelle Jillian. »


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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyLun 28 Avr - 16:56

Les saucisses ne cuisaient toujours pas, et la fourchette en plastique oubliée sur le barbecue commençait à se plier toute seule, fondant à cause de la chaleur. Evidemment, pendant ce temps, Esme était retournée à ses occupations, c’est-à-dire la correction de copies du devoir de maths des seniors, tournant le dos à son barbecue. Pestant sur certaines copies, rayant des mauvaises réponses au crayon rouge, mettant des petits commentaires à sa sauce personnelle un peu partout, elle ne se rendait compte de rien de ce qui ne se passait autour d’elle. La copie d’Harper Pritchard fit apparaître un grand sourire sur son visage. Sourire qu’elle dessina immédiatement sur la copie à côté du A+. Dessiner un smiley aurait été trop simple, et trop rapide. L’adolescente elle, s’était appliquée pour obtenir une note parfaite, et la professeur jugea plus juste de dessiner son visage entier, et même ses cheveux soyeux, se donnant un grand sourire, et améliorant les contours par deux fois. Elle ajouta une petite annotation « Va falloir qu’on parle » à côté. Il fallait absolument que cette jeune fille la remplace au sein de McKinley High. Enfin, plus tard, bien sûr, mais il était du devoir d’Esme de lui montrer que les mathématiques étaient la voie qu’elle devrait suivre pour réussir sa vie. La feuille d’Aidan Weatherly, elle, lui arracha un soupir. Malgré toutes ses explications personnalisées et ses longs discours, le jeune homme ne comprenait toujours rien. Ou ne faisait pas d’efforts. La probabilité de ces deux possibilités était encore indéterminée. Dans tous les cas, il était essentiel qu’elle ne relâche pas ses efforts, un jour ce garçon aimerait les maths. Mais peut-être que les problèmes  venaient d’ailleurs, et qu’il faudrait envisager des solutions différentes. Elle aurait tout le temps d’y réfléchir plus tard. Elle dessina un petit diable à côté de la note, puis décida que c’était le moment opportun pour vérifier la cuisson de son repas. La fourchette dont elle s’était servie pour retourner les saucisses était dans un état plus que lamentable, et la viande, elle, n’avait pas cuit du tout, malgré la chaleur. Il devait y avoir un problème quelque part, c’était obligé.

Elle retira le petit objet plastifié fondu du barbecue, et se retourna pour aller le jeter à la poubelle. A peine le sac plastique ouvert et la fourchette tombée au fond, elle entendit un bruit de fracas, et passa immédiatement la tête par la porte de son van. Son grill était par terre et un chien gambadait joyeusement avec son festin dans la bouche. « Hé ! reviens-la toi ! Elles sont à moi ces saucisses ! » Enfin, elles étaient à elle, puisque ce n’était visiblement plus le cas. Elle aurait aimé récupérer ses saucisses, mais en y réfléchissant bien, elle n’avait pas envie de partager la bave du labrador. « Bon ok, elles sont à toi ! Garde-les ! J’en veux plus ! » s’écria-t-elle finalement. Heureusement pour cet animal carnivore qu’il n’avait pas conscience de ce qu’il faisait. Un enfant aurait mérité la pendaison, pour ce vol inopiné. Mais c’était une douce peluche vivante, et, bien qu’agacée par la perte de sa nourriture, la jeune femme ne pouvait pas lui en vouloir, c’était trop dur.  Elle s’efforça tout de même d’adopter une mine agacée lorsque la propriétaire de la boule de poils vint la voir. On lui avait appris qu’il fallait toujours montrer son mécontentement lorsque quelque chose lui déplaisait. Et la disparition de son repas lui déplaisait, mais elle n’en voulait pas à l’animal sportif qui méritait bien une petite récompense après son effort. Elle laissa la jeune femme s’excuser, parce que c’était important de demander pardon, le Dieu des saucisses serait sans doute d’accord avec elle. L’invitation à manger était d’autant plus intéressante que les excuses, puisqu’il ne restait absolument rien de solide dans le mini-réfrigérateur.

« D’accord. De toute façon, je n’aurais sans doute jamais réussi à les manger. Et puis, si vous avez couru, vous méritez bien de manger quelque chose » assura-t-elle, laissant enfin un sourire éclairer son visage. « Et ça vaut pour vous deux ! » lança-t-elle d’un ton impérieux avant de placer derrière la rouquine et de lui poser les mains sur les épaules pour la guider vers une chaise. Elle recula la chaise et pressa délicatement les épaules de la jeune femme pour qu’elle s’y assoie. « Avant d’aller manger vos lasagnes, nous allons prendre un apéritif » annonça-t-elle en repartant à l’intérieur de son van chercher quelque chose à servir à sa nouvelle invitée. Elle sortit une bouteille de téquila de son placard, ainsi que le dernier paquet de cacahuètes qui lui restait. Une fois un petit récipient extirpé d’un autre placard avec la main qui lui restait. « Désolée, j’ai oublié de remplir mes placards, il ne me reste que ça. Enfin, j’ai aussi des graines de tournesol, mais si je les mange maintenant, Unnamed n’aura plus rien pour son petit déjeuner » déclara-t-elle en remplissant le petit ramequin de cacahuètes, tout en hochant la tête pour appuyer ses propos. Elle saisit ensuite la bouteille de tequila, qu’elle déboucha, s’apprêtant à servir chacun. « Mince, j’ai oublié les verres ! ». Elle pourrait oublier de s’habiller qu’elle ne se rendrait pas compte. Elle sprinta presque jusqu’à l’intérieur, comme si les deux pas qui la séparaient de la porte nécessitaient d’être parcourus à une vitesse phénoménale. Une fois les verres attrapés, elle se rua en sens inverse. Elle les posa rapidement sur la table et se saisit délicatement la bouteille. « Tequila » annonça-t-elle, pour clarifier l’identité du liquide à présent contenu par leurs deux verres. Elle s’assit, attrapa le sien et le leva dans les airs. « Cheers ! Au régal des sportifs affamés ». Elle sourit. « Maintenant, Jillian, il va falloir que vous m’expliquiez pourquoi vous venez courir ici. Vous faites un régime ou un truc dans le genre ? Vous n’en avez pas franchement besoin. » affirma-t-elle tout en observant la silhouette de son acolyte. Elle l’avait vue quelque part, elle le sentait, même si elle ne savait pas où. « Où votre travail est stressant, peut-être ? déduit-elle pour réussir à obtenir plus d’informations sur le lieu dans lequel elle aurait pu la croiser. Elle se rappela soudainement qu'elle-même ne s'était pas présentée. « Esme Forman, professeur de mathématiques à McKinley High, je ne sais pas ce qu’est le stress. C’est un truc pour mes élèves ça. ». Elle tendit sa main dans le vide pour que Jillian s’en saisisse.
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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyJeu 8 Mai - 17:07

Jillian fût heureuse de recevoir la réponse qu'elle attendait de la part de la jeune femme qui au même moment empoignait la main qu'elle lui tendait avec plus de force qu'elle ne semblait en posséder. Soulagée que celle-ci n'ai pas l'intention de la découper elle et sa chienne en morceau pour en faire son dîné elle accepta à son tour l'invitation de la brune. Comment refuser une telle hospitalité après le tort que venait de lui causer son animal, d'ailleurs où était-elle ? Tout en s’assaillant sur la chaise que lui poussait son hôte, Jill jeta un coup d’œil en espérant trouver Milkshake sagement couchée dans un coin, savourant son festin. Ne voyant rien, elle se remit vite sur ses deux pieds alors que la jeune femme venait de rentrer dans son van à la recherche sans doute de boissons et de nourriture. Lorsqu'elle la vit sortir de l'habitacle, la rouquine fît mine d'admirer le paysage, il n'y avait pas de quoi alarmer tout le parc, son berger allemand ne tarderai sûrement pas à refaire surface. Jill prêta donc attention aux paroles de la jeune femme qui avoua son manque d'accompagnement pour leur apéritif tout en mentionnant le nom de ce qui devait être son animal de compagnie. La jeune documentaliste aurait même put parier qu'il s'agissait d'un rongeur. Réalisant cela, Jillian sentit l’expression sur son visage passer de sa gaieté habituelle à un mélange de peur et d'hésitation. Et si ce qui s'était produit plusieurs minutes auparavant n'était qu'une mise en bouche pour sa chienne, ce qu'elle avait fait ne lui ressemblait tellement pas que Jillian eut d'un coup peur pour l'animal de celle qui aurait put devenir une amie. Elle voyait déjà sa chienne engloutissant Unnamed, aspirant sa queue comme on aspire des spaghettis... Quelle horreur ! Il fallait qu'elle réagisse avant que sa fidèle Milkshake ne porte le coup fatal sur ce pauvre rongeur. « Non !! » s'écria-t-elle alors que la propriétaire du van venait de lui annoncer le nom de la boisson qu'elle allait lui servir. C'est alors que derrière la jeune femme qui lui faisait face, elle aperçut sa chienne, jouant dans la neige avec des enfants. Quel soulagement, ce fût de constater que sa chienne n'était pas sur le point de les envoyer toutes deux, ainsi que Unnamed, à la morgue...

Reprenant ses esprit, Jillian s'excusa envers celle qui aurait bien put la découper en morceaux. « Je suis désolée... Dit-elle. J'avais crus comprendre Pékinois et... » Mince de mince, comment avait-elle encore réussit à se faire passer pour une folle. Il fallait qu'elle apprenne à gérer son imagination et à la garder pour ses livres, pour le moment il fallait qu'elle trouve quelque chose. « Et je dois avouer que ces chiens me terrorisent depuis l'enfance... Je crois que mon cerveau manque un peu d’oxygène après la course que ma chienne et moi venons de faire, à moins que ce ne soit mon estomac... » Jill savait qu'elle aurait put trouver mieux mais le stresse avait rendu une réflexion plus profonde impossible, elle avait essayer de faire un peu d'humour afin que la situation paraisse normale. Elle espérait juste que son hôte ne la prenne pas pour une folle. Misant encore une fois sur son sourire d'ange, elle se rassit là où elle avait été installé et se contenta d'imiter le geste de celle dont elle ne connaissait toujours pas l'identité en levant son verre rempli de Tequila. Boisson à laquelle Jillian n'était pas très habituée, ce qui se vit sur son visage quand elle but sa première gorgée.

La conversation entre les deux femmes repris alors son cour comme si rien ne s'était passé. De toute façon rien ne s'était Vraiment passé... « Non rien de tout cela, c'est juste pour le plaisir de courir et de me vider la tête. Et puis vous savez, les chiens comme le mien ont besoin d'exercice donc je prend soin de nous deux. » Jill se sentait si vide à côté de cette femme qui semblait avoir une vie intrépide et pleine de rebondissement, la rouquine était même certaine que l'incident des saucisses ne pouvait arriver que parce que c'était cette jeune femme qui cherchait à se faire à manger à ce moment précis, elle devait vivre tellement de choses amusantes. Jillian ne se souvenait pas avoir déjà rencontré une personne pareille, avec un tel entrain et une telle joie de vivre, pourtant lorsqu'enfin elle se présenta à elle, la documentaliste eut l'impression d'avoir déjà entendu cet appellation quelque part et elle comprit vite pourquoi quand Esme eut terminé sa phrase. Empoignant la main que lui tendait sa collègue, Jill laissa échapper un rire. « Mais oui bien sûr ! Vous êtes madame Forman, la professeure de math qui vit dans un camping car. Je travail moi aussi à McKinley, je suis documentaliste. » Lui dit-elle toute contente d'être face à celle dont ses collègues parlent plus ou moins bien selon leur critères. Certains lui avaient dit de s'éloigner le plus rapidement possible d'elle et de sa folie tant dis que d'autres disait qu'elle avait le pouvoir de te redonner le sourire rien qu'en entrant dans une pièce, communiquant sa joie de vivre à toute la pièce. Mais de tout ce qu'elle avait pût entendre sur la jeune femme, une seule chose restait source de question pour l’innocente documentaliste. « Mais alors, c'est comment d'habiter dans un van ? Et de pouvoir visiter le pays à bord de sa maison ? » La jeune femme ne savais même pas si elle aurait été capable de prendre une telle décision...

Jillian venait alors de terminer son troisième verre et sentait déjà la température augmenter malgré la neige à leurs pieds et la brise qui soufflait. Non elle ne tenait pas l'alcool mais elle appréciait le goût et la sensation que lui procurait cette boisson elle n'avait plus l’impression d'être cette petite fille qu'elle était en quittant Lima plusieurs années auparavant, elle se sentait forte mais elle n'était pas encore saoule. Enfournant une poignée de cacahuète avec laquelle elle manqua de s'étouffer, elle posa une nouvelle question à Esme. « Cela ne vous manque pas de ne pas vivre avec quelqu'un, une famille ? Mais peut-être avez-vous déjà des enfants ? » Jillian baissa ensuite son regard vers sa chienne, car cet animal représentait pour elle un semblant de famille. N'ayant ici que Jordan avec qui venait tout juste de reprendre contact, elle donnait tout son amour à celle qui était à présent,  sagement couchée aux pieds de sa maîtresse.


Dernière édition par Jillian S. Avery le Mar 22 Juil - 21:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyVen 16 Mai - 19:30

Esme ne comprit pas vraiment la réaction de Jillian à l'entente du mot "tequila". Qui pouvait bien refuser un verre de tequila si brusquement ? Elle se pencha un peu pour regarder le ventre de la jeune femme. Elle n’était pas enceinte. La brunette fronça les sourcils. Pourquoi tant de haine envers la tequila ? Si elle existait, c’était bien que le Dieu de l’alcool l’avait voulu. Mais elle ne dit absolument rien. « Vous voulez boire de l’eau ? J’ai donné tout le jus d’orange à mon hamster, pour les vitamines C, donc je n’en ai plus. Mais j’ai toujours de l’eau » commença-t-elle avant d’être interrompue dans sa tirade par une réflexion sur les Pékinois. Quelle idée d’être effrayée par des chinois. Esme avait une fois rencontré un hippie jaune à Chinatown, mais elle ne voyait pas en quoi ces gens pouvaient être effrayants. Evidemment, le fait que les pékinois étaient une race de chien ne lui avait pas traversé l’esprit une seconde. « Vous savez, les Pékinois sont des gens très sympa ! J’ai partagé des sushis avec un homme dans la rue une fois, et il les avait super bien cuisinés ». Bien sûr, ils avaient été forcément mieux cuisinés par un asiatique que par la professeur de mathématiques qui était incapable de cuire des saucisses au barbecue. Elle entendit ensuite la femme argumenter qu’elle devait sans doute manquer d’oxygène après sa course. « Oh attendez ! » s’exclama-t-elle avant de retourner dans son van, puis de revenir, un éventail à la main. « Tenez ! voilà qui devrait vous aider à retrouver une respiration tout à fait normale. Je m’en suis servie dans le Grand Canyon, c’est vachement utile comme truc ». Les bidons d’eau aussi, l’avaient été. La jeune femme avait tout d’abord cru si fort en ses capacités de survivor qu’elle n’avait pas pris le nécessaire en nourriture pour s’aventurer dans l’endroit le plus aride des States. Elle s’était trouvée obligée de faire demi-tour arrivée à mi-chemin pour aller faire le plein de provisions.

Elle eut enfin la réponse à sa question concernant la raison pour laquelle Jillian faisait du jogging avec son chien. Il était étrange qu’elle considère comme prendre soin d’elle le fait de se retrouver à bout de souffle, ou d’avoir des courbatures le lendemain-même, mais c’était une perspective acceptable. Peut-être que si c’était ce que le commun des mortels appelait prendre soin d’elle, ce serait quelque chose de bien à faire pour tenter de se rapprocher de son crush du moment. Enfin, moment qui durait depuis le début de l’année scolaire. En parlant d’année scolaire, elle se rendit enfin compte que son interlocutrice était la documentaliste de McKinley. « Ahh, je ne vous ai jamais vue parce que je ne vais jamais à la bibliothèque. C’est joli comme endroit ? Peut-être que je devrais passer y faire un tour » ajouta-t-elle, pensive. Elle avait pourtant l’habitude de lire, mais elle n’avait jamais songé à emprunter des livres au lycée. « Et donc vous subissez les élèves comme moi ? Ma pauvre, ça doit être pire pour vous. Ils doivent considérer votre lieu de travail comme la cours de récréation, ces énergumènes ». Les lycéens pouvaient être parfois de nature particulièrement irritante, mais ils ne le seraient jamais autant que les enfants. Jamais. Rien n’était pire que les enfants, et rien ne le serait jamais. Ces petits animaux étaient trop contraignants pour la vie qu’elle voulait mener. « Ben écoutez, je ne me rappelle même-plus du temps où j’habitais dans une vraie maison, et j’aime bien vivre là-dedans. Jackie… mon van, » précisa-t-elle devant un regard intrigué de son interlocutrice. « a été mon plus fidèle compagnon depuis que j’ai mon permis ». Commença-t-elle. « Bon, évidemment, il n’y a pas de douches et je suis obligée de squatter celles des vestiaires du lycée le soir, mais ce n’est qu’un moindre inconvénient ».

La rouquine en face d’elle commença ensuite à parler du sujet qui posait le plus problème à Esme pour le moment. Elle vivait seule, oui. Mais ce n’était pas un choix. Trouver des femmes qui aimaient d’autres femmes s’avérait parfois être une tâche ardue, et elle n’avait pour l’instant jamais eu de relations longues. Et même si elle s’était plus dans sa vie instable, emplie de changement jusqu’ici, elle n’aurait sans doute pas dit non à quelqu’un pour lui tenir compagnie. Elle se raidit à l’évocation des enfants. Ca, c’était bien la chose dont elle ne voulait pas. « Je peux vous faire confiance ? » demanda-t-elle sur le ton du secret, soudain plus calme. « On peut se tutoyer, d’ailleurs ? On est collègues, après tout ». Scrutant le visage de la jeune femme, elle décida que celle-ci était digne de confiance. « Bon, alors pour commencer, j’aime les femmes, et celles qui sont comme moi ne courent pas les rues. Enfin il y en a sans doute un tas qui ne le savent pas encore ou ne l’assument pas. Coming-out difficiles, etc… ». Ce n’était peut-être pas le bon moyen de commencer ses explications, mais tous les chemins mènent à Rome. « En fait, vous voyez la surveillante Wild ? ». Elle ne laissa pas vraiment à Jillian le temps de réfléchir, persuadée qu’elle la connaissait. « Et bien, j’ai un petit faible pour elle. Et c’est là que j’ai confiance pour que vous, enfin tu, peu importe, ne le répète pas. Ce n’est pas que je n’assume pas hein, mais je préfère dire les choses moi-même aux personnes concernées. Mais elle et moi on ne se connait pas trop, donc je vais attendre un peu, c’est tout ». Ou alors elle ne le dirait jamais, et ce n’était pas bien grave. Elle se hâta de changer de sujet avant d’avoir à développer plus. « Les enfants, je déteste ça. Une fois plus grands, ça va, sinon je ne serais pas devenue professeur, mais avant, beurk » déclara-t-elle. « Vous avez une famille, vous ? Enfin un compagnon, des marmots, etc… » demanda-t-elle gentiment. « En plus de votre chienne, je veux dire. Elle s’appelle comment d’ailleurs ? »
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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyJeu 24 Juil - 23:46


La brise qui soufflait quelques instants plus tôt s'était intensifiée instants tous les autres promeneurs du arc à rentrer chez eux. Mais contrairement à eux, Jillian ne sentait qu'un léger courent d'air qu'elle aurait même qualifié d'agréable alors qu'elle bouillonnait de l'intérieur. L'alcool ne lui avait jamais fait un si grand bien et d'ailleurs, elle doutait en avoir déjà ingurgité un si grande quantité, elle se sentait capable de courir immédiatement le marathon de New-York en un temps record même si elle sentait son corps chavirer à chaque mouvements qu'elle faisait. Malgré tout, ses paroles restaient rationnelles et rien de ce qu'elle pouvait dire n'aurait put faire croire à Esme qu'elle n'était pas tout à fait dans son état normal. Enfin, elle le croyait.

La documentaliste ne fût pas surprise d'apprendre que son interlocutrice et collègue n'avait jamais mit les pieds dans la bibliothèque du lycée. Comme venait de lui dire la professeur de mathématiques, il n'y avait pas de hasard dans le fait que Jillian ne l'avais jamais vue auparavant. Elle qui restait presque toute la journée cloîtrée dans son antre de la connaissance mais aussi du fantastique et de l'imaginaire n'avait aucune chance d'améliorer ses rapports avec ses collègue si elles-mêmes ne venaient pas à sa rencontre, mais comment les blâmer? Lorsqu'Esme lui demanda si l'endroit où elle passait le plus claire de son temps était "joli", Jill voulut faire l'éloge de cet endroit où il est possible de retrouver toute sorte d'ouvrages d'époques, de styles et de qualités divergentes mais l'état dans lequel elle se trouvait ne lui permit pas d'être aussi gentille qu'à son habitude. « Hum... » Dit-elle lutant contre ce que lui disait son cerveau alcoolisé et sa raison qui semblait avoir gardé une trace de lucidité. « Je ne suis pas sûre que le mot joli soit le bon terme pour désigner cet endroit, vous voyez? » Continua t-elle de façon rhétorique. C'est à ce moment qu'elle même comprit que son ivrogne de cerveau venait de gagner la bataille. « Des mots comme "poussiéreux", "froids" ou encore "triste" seraient bien plus appropriés. » Le sourire qu'elle affichait à la fin de sa phrase trahissait toute la gêne dont elle était victime ou presque, car dans ce cas, c'est elle même qui venait de se discréditer. Comment avait-elle put dire autant de mal d'un endroit remplit d'autant de sagesse... Oui, pour elle même une petite bibliothèque de petit lycée d'une petite ville possédait de la sagesse car les livres sont la sagesse. Elle se mit ensuite à réfléchir, venait-elle de donner tout un tas de raisons pour lesquelles Esme ne mettrai finalement jamais les pieds sur la moquette bordeaux dont la bibliothèque était tapissée? Il fallait qu'elle rattrape le coup. « Mais si jamais vous vous y aventurez, je vous accueillerai avec mon plus beau sourire. » Elle n'avait rien trouvé de mieux à dire, tout ce qu'elle espérait c'était de ne pas avoir repoussé définitivement son interlocutrice...
Celle-ci changea d'ailleurs rapidement de sujet, impossible de savoir si c'était par compassion pour Jill qui risquait de déraper à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche ou si elle voulait juste parler d'autre chose. Dans tous les cas, la rouquine lui en fût reconnaissante. D'après ses paroles, la jeune femme n'avait pas l'air de trop apprécier la compagnie des adolescents avec qui les deux femmes passent beaucoup de leur temps. Et malgré le faite que Jillian ne comprenait pas vraiment le choix de profession qu'avait fait la brune dans ces circonstance, elle arrivait à comprendre son point de vue. « Je vois ce que vous voulez dire. Tenez hier encore j'ai dûs avertir un surveillant qu'une jeune fille était debout sur une table, elle gesticulait et faisait des bruits très gênants. » Ses amis lui avait appris plus tard que l'adolescente était juste en train de leur rejouer une scène de combat du dessin animé Kung Fu Panda... A croire que ces enfants n'avaient aucun respect pour la documentaliste qui se démenait pour faire en sorte que cet endroit soit calme tout en étant accueillant. C'est finalement à ses dépends que Jill avait appris qu'on ne pouvait pas se montrer "sympa" avec des jeunes de leurs âges car ils prennent vite une personne sympathique pour une idiote. Malheureusement, Miss Avery comme ils l'appellent, ne savait absolument pas être assez ferme pour qu'on la prenne au sérieux. C'était peut-être le moment pour elle d'apprendre de sa collègue dont la réputation n'était plus à faire dans l'établissement. « Dites-moi, comment faites vous pour vous faire respecter dans votre classe? Je ne sais pas si je serai moi-même capable de tenir toute la journée face à 30 individus aussi intéressées et irrespectueux que des lycéens. » Il était bien possible que les jeunes ressentent aussi la gaieté que communiquait cette femme et il y avait aussi le fait que sa maison soit une caravane, Jillian ne se souvenait d'aucun professeur, durant ses années au lycée, dont la vie paressait aussi intéressante. Elle n'avait pas non plus d'amis dont la principale résidence était une maison à quatre roues, c'est pour cela qu'elle voulut en savoir plus sur la vie de ce globe trotteur d'Esme Forman. La réponse que celle-ci lui fourni ne pouvait d'ailleurs être plus authentique, le simple fait qu'elle eut donné un nom à son habitacle montrait que son style de vie lui convenait amplement et même qu'elle y tenait. Jill supposa alors qu'une vraie maison n'était pas seulement quatre murs et un toit pour couvrir le tout, une vraie maison c'est là où l'on se sent bien et où il faut bon vivre. Mais lorsque son hôte évoqua le fait qu'elle devait utilisait le douches communes du lycée, elle ne pût s'empêcher de se sentir désolée et de lui proposer son aide. « Ce n'est pas très grand, mais l'eau y est chaude et comme je suis seule, la pièce est disponible presque à toute heure. Alors si jamais cette option vous semble plus plaisante n'hésitez pas, ma porte est ouverte. » Dit-elle en ajoutant un grand sourire à ses paroles. Il est vrai que l'idée d'avoir un peu de compagnie en plus de temps en temps ne déplaisait pas à la jeune femme qui était toujours prête à aider ceux qui l'entourent. C'est d'ailleurs en évoquant ce sujet "la solitude" qu'Esme finit par se confier. « Bien sûr. » Lui répondit alors Jillian aux questions possiblement rhétoriques que venait de lui poser sa collègue. Mais la jeune femme n'aurait jamais penser que la brune face à elle ne se confesse autant. Elle prêta alors autant d'attention qu'elle le pouvait à l'histoire qu'elle lui racontait, Son histoire et malgré l'alcool qui circulait toujours dans ses veines, elle parvint à se concentrer. Elle comprit alors quelle était la situation d'Esme après tout elle ne trouvait déjà pas simple de se trouver un homme alors elle imaginait ce que pouvait ressentir sa collègue qui préférait les femmes. Cet aveux fît alors comprendre à Jillian qu'elle s'était trompé sur celle qui lui avait gentiment ouvert la porte de  son van. Elle l'aurait facilement imaginé au bras d'un homme, un barbu, peut être un écrivain ou un musicien... Malgré tout, l'idée de la voir avec une autre femme ne la répugnait pas, nous étions dans une société moderne et il n'était pas rare de rencontrer des personnes homosexuelles. De plus Esme ne semblait pas être le genre de femme à s'apitoyer sur elle même en se plaignant de la direction prise par sa vie. Et même fidèle à ce qui semblait être un habitude pour la professeur, elle avait déjà un plan pour arriver à ses fins. Jillian fût ravie d'être dans la confidence ou du moins, elle fût ravie qu'Esme qui était encore une inconnue quelques heures auparavant la trouve digne de confiance à moins qu'elle ne doive cela à la tequila... « Ne t'en fais pas, je garderai ton secret tel le Cerbère gardant l'entrée des Enfers! » Et elle était très sérieuse car même si elle était d'habitude très bavarde, elle savait garder les secrets comme personne et en était fière.
Visiblement mal à l'aise avec ce sujet, Esme changea vite de conversation out en répondant à une question que Jillian trouvait finalement absurde. Elle ne fût d'ailleurs pas étonnée que la jeune femme n'ai pas d'enfants et n'en désire pas du moins, pas des petits et pourquoi pas? Et alors que la femme qui détestait les enfants lui demanda qu'elle était sa situation, elle ne sût finalement pas quoi répondre. « Moi? Oh vous, enfin tu sais, il n'y à rien d'intéressant à dire... » Mais voyant que la jeune femme ne se contenterai pas de ce petit bout le phrase elle comprit qu'il était temps de se confier à son tour. « Et bien je n'ai que mes parents qui son restés à la nouvelle-Orléans. C'est là-bas que nous avons déménagés après le décès de Scarlet, enfin, ma grande sœur. Sinon je viens d'ici. » Bien sûr en évoquant cela, elle évitait de parler du sujet qui intéressait sûrement plus celle qui s'apparentait de plus en plus à une copine. Et toute façon il n'y avait pas grand chose à dire et peut-être que changer de sujet, comme le faisaient les deux femmes chaque fois que cela devenait gênant ou compliqué, suffirait même si Esme semblait déterminer à en apprendre plus sur la vie amoureuse de la rouquine. « Elle s'appelle Milkshake. Oui je sais ça peut paraître stupide comme nom mais moi et sœur nous étions jurées d'avoir un jour un chien qui porterai ce nom, je ne fait que tenir ma part de la promesse... Et toi, tu aimes les milkshakes ?? » Lui demanda-t-elle sur un ton innocent..
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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyMar 9 Sep - 10:09

Si c'était pour avoir droit à un sourire et à de la bonne humeur, il était évident qu'Esme irait à la bibliothèque malgré la présence certaine des vampires qui s'y trouveraient. De toute façon, dans le pire des cas, elle se ferait mordre, et elle n'aurait même plus à penser à son bronzage parce qu'elle aurait le corps recouvert de paillettes au soleil. En plus, elle aurait une bonne raison pour tuer des enfants. Elle deviendrait sanguino-enfantivore. Ou peut-être que cela avait un nom plus scientifique, elle ferait bien de se renseigner sur la question. La bibliothèque lui semblait donc être un endroit parfait pour une visite. Elle y mettrait même volontiers un peu d'ambiance, une fois qu'elle serait passée du côté des morts-vivants. Y avait-il également des chauve-souris dans cet endroit ? Esme avait toujours rêvé d'en avoir une de compagnie. Il fallait vraiment qu'elle se rende sur place pour faire un état des lieux. Elle y referait même volontiers la décoration, comme elle faisait celle de son van si régulièrement. La brune pris très au sérieux l'histoire de la lycéenne sur la table. Elle afficha une mine concernée et fronça le sourcil droit. " Cette petite devait être possédée par le démon. Tu as pensé à faire appel à un exorciste ? Je suis sûre que ça pourrait l'aider" déclara-t-elle en hochant la tête alors qu'elle servait un énième verre à sa collègue. " Et si le dératiseur vient, mets-moi une chauve-souris de côté, s'il-te-plait ". Elle n'avait pas encore réfléchi aux conditions logistiques qu'impliquaient l'élevage et l'éducation de cet animal, mais elle était persuadée qu'un perchoir à oiseau ferait l'affaire.

Vint ensuite la fatidique question des méthodes éducatives d'Esme, qui avaient su faire leurs preuve dans Lima tout entier. Son autorité naturelle était autant responsable du respect des élèves envers que sa cool-attitude et sa bonne humeur permanente. Sans compter sur le fait qu'elle s'était parfaitement adaptée à l'évolution de la race humaine en 2018. Lorsqu'elle avait demandé les numéros de téléphone mobile de ses élèves en début d'année, ce n'était pas pour faire connaissance avec eux. C'était pour pouvoir leur envoyer des textos pendant les cours. Si un élève était distrait, plutôt que de lui mettre la honte devant ses amis avec un discours moralisateur, elle lui envoyait un sms pour l'avertir une première fois. Elle adorait regarder les expressions de surprise sur les visages des lycéens, la première fois qu'elle leur envoyait un texto. Mais cette façon de ne pas les fustiger en public et de leur prouver qu'elle aussi utilisait les technologies modernes, semblait lui attirer la sympathie des énergumènes à qui elle enseignait cette fabuleuse matière qu'étaient les mathématiques. " Je me mets à leur niveau pour qu'ils pensent que je suis leur amie. Et j'écris une partie de mes cours en langage SMS, pour les habituer à une utilisation des chiffres hors-contexte mathématiques pour qu'ils commencent à les aimer ". La bouteille était maintenant vide, mince. " Et je les invite à boire des slushies tous ensembles à la cafétéria, parce que je suis trop cooooooool". La façon dont elle avait insisté sur ce mot ne faisait que montrer qu'elle commençait légèrement à divaguer à cause de l'alcool. Ça, et la rotation hasardeuse qu'avait faite sa tête autour de sa nuque. Mais peu importe son était d'alcoolisation, elle était toujours capable d'énoncer ses méthodes d'enseignement, qui faisaient sa fierté depuis des années. Etre cool et se mettre au niveau d'intelligence des élèves avait toujours fait ses preuves.

A vrai dire, elle commença à ne plus vraiment suivre le fil de la conversation, et à balancer des sujets différents dans un ordre complètement aléatoire. Jamais elle ne se rappellerait avoir raconté son crush pour Madeleine Wild à qui que ce soit. Elle avait pourtant l'habitude de boire, il fallait bien le reconnaître. Mais rarement l'alcool avait eu cet effet soudain. Elle oublierait beaucoup de choses ce soir, elle pouvait déjà le sentir. En revanche, il faudrait qu'elle prenne sur elle pour se rappeler que la grande soeur de Jillian était décédée, histoire de ne pas faire de bévue par la suite. Voyant l'expression de gêne évidente de la rouquine, elle choisit de ne pas s'attarder sur ce sujet sans doute douloureux. Elle préféra relever les propos plus joyeux de sa collègue concernant son chien au nom appétissant. " Ouaaaaiiiis, j'adore les milkshaaaaake ! T'en as chez toi ? Je veux un milkshake maintenant, c'est malin. Fallait pas en parler hein". Elle se ressaisit, tout à coup sérieuse. " Tu penses que ton chien est comestible ?". Se rendant compte de l'absurdité de ce qu'elle venait de dire, elle explosa en fou rire. Elle tenta à plusieurs reprises de canaliser son hilarité, mais un simple coup d'oeil à l'animal la faisait repartir. " Je crois qu'il est temps de manger" hoqueta-t-elle entre deux éclats de rire.
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MessageSujet: Re: 04. I have never let my schooling interfere with my barbecue   04. I have never let my schooling interfere with my barbecue EmptyJeu 9 Oct - 13:47


Jillian vît alors les yeux de sa nouvelle amie briller à l'entente du mot "milkshake", une expression qu'elle ne tarda pas à traduire par une phrase : cette phrase que tous les salles gosses pourris gâtés par leur parents finissent par brailler à la vue de d'une de ces petites merveilles lactées. Voilà l'effet que semblait avoir l'alcool sur Esme, il l'a faisait redevenir une enfant avec des priorités toutes autres qu'une femme de son âge. Jill se demanda alors quel âge pouvait bien avoir la femme assise face à elle, lui avait-elle déjà dit plus tôt dans la soirée ? Elle n'en savait rien, tout était devenu... Flou. C'est alors qu'Esme vînt à envisager la possibilité de manger le Berger Allemand de la rouquine, une allusion au nom de l'animal que la jeune femme ne parvînt même pas à comprendre tant l'alcool présent dans son système faisait effet. D'ailleurs la tête avait commencé à lui tourner depuis un certain temps, mais continuant d'ignorer l'état dans lequel elle se trouvait, Jillian décida de se lever de sa chaise et de courir en direction de sa chienne. Le périple ne fût pas sans danger... Car même si l'animal ne se trouvait qu'à dix mètre du van, de nombreux piège s'étaient trouvés en travers de sa route. Ce fût d'abord une bordure de chemin dissimulée sous la neige qui manqua de  faire trébucher la jeune femme avant que celle-ci ne l'aperçoive on ne sait comment et ne l'évite en tentant une enjambée tout aussi ridicule que sa démarche, seul un trou invisible dans la nuit eut raison d'elle mais même si sa cheville semblait avoir prit un sacré coup elle ne senti rien et se rua sur Milkshake pour la câliner. Personne ne mangerai son chien ce soir ! Celle-ci d'ailleurs, heureuse de toute l'attention soudaine que lui portait sa maîtresse décida de se prendre au jeux et de se rouler dans la neige entraînant Jill avec elle.

Le rire d'Esme était audible dans tout le parc et n'importe qui passerai par là les aurait toutes deux prises pour des folles. Pourtant elles ne l'étaient pas, ou peut-être un chouilla mais leur plus gros soucis pour le moment était l'alcool présent en elles deux. S'interrompant alors un instant dans son hilarité la brune finit par décréter qu'il était temps d'aller manger et elle n'avait pas tort, seulement Jillian n'était plus très sure d'avoir faim. Malgré tout elle était prête à convier sa nouvelle copine dans son appartement pour déguster les fameuses lasagnes qu'elle avait évoqué quelques heures plus tôt. Car oui, plusieurs heures s'étaient déjà écoulées depuis leur rencontre et la disparition des saucisses d'Esme, la rouquine ne se souvenait d'ailleurs déjà plus des circonstances de cet incident. Ce serait une bonne idée d’enquêter la dessus une fois qu'elle aurait dessoûlé.

Pour le moment il fallait encore que la documentaliste retrouve le chemin de retour vers son appartement, ce qui n'allait pas être facile. Peut-être qu'avec un peu de chance Milkshake s'en souviendrai pour elle. Après s'être enfin remise debout avec encore une fois plus de mal qu'elle ne l'aurai pensé, Jill posa une main sur l'épaule de la professeure de mathématiques avant de s'exprimer sur un ton plus conquérant qu'elle ne l'aurait souhaité si seulement elle avait été dans son état normal. « En avant matelot !! Nous avons des lasagnes à dévorer ! » comme on dit l’appétit vient en mangeant.

Les jeunes femmes prirent alors à peine le temps de fermer le van de la professeur avant de partir en direction -ou du moins c'est ce qu'elles pensaient- de l'appartement de Jillian mais les lasagnes en guise de récompenses les remettraient vite sur le droit chemin. Il fallait juste espérer qu'elles ne croiseraient aucun de leurs élèves dans la nuit noire ou même un détraqué sexuel car même si Esme semblait être de taille à se frotter à presque n'importe qui, il n'est pas sure que son état lui permettrai de se battre correctement. Jill quant à elle se sentait plus forte que jamais, mais cela ne restait qu'une sensation à laquelle il serai bien dangereux de se fier.
Quoi qu'il en soit, les deux femmes avaient passé une bonne soirée et même si elle ne se rappelleraient probablement pas de la moitie de se qu'elles ont put se raconter il était certain qu'une certaine complicité venait de se former entre elles deux.


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