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 05. And you know, we're on each other's team.

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Grace Hamilton
Grace Hamilton
We don't own our heavens now.
We only own our hell.
Age : 23 Ans
Occupation : Bénévole à la LPA - Cantinière à l'OSU Lima - - Bloggeuse culinaire de bas étages
Humeur : You can be Alice I'll be the Mad Hatter
Statut : Vestale
Etoiles : 7393

Piece of Me
Chanson préférée du moment : Marina and the Diamonds - Lies
Glee club favori : Second Chances
Vos relations:
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MessageSujet: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyMer 7 Mai - 22:26

Les joues gonflées rougissant par l’effort, Grace laissa s’échapper un lourd soupir de soulagement d’entre ses dents alignées en un sourire radieux. Enfin. Elle arracha de sa crinière dorée le troisième élastique qui avait cassé dans le feu des répétitions, dommage collatéraux des entraînements relativement intensifs que l’ambition bien connue de Joanna avaient instaurés, et réunis ses cheveux d’un geste rapide en un chignon volontairement lâche, de façon à ce que jamais ont ne puisse lui trouver une quelconque ressemblance avec l’emblème capillaire démoniaque des Cheerios. Certes, Grace n’était plus une lycéenne de McKinley, mais l’ombre à pompoms de ses démons adolescents rodaient tout autour d’elle. Littéralement, quand on songeait à la présence absurdement tolérée par tous de Lexie Preston parmi les choristes de la paroisse.

Étirant ses épaules, les bras tendus au-dessus de la tête, le dos arqué, elle chouina doucement et attrapa la bouteille de jus d’orange, biologique, elle avait renoncé à l’eau depuis qu’elle avait découvert que les compagnies y ajoutait des exhausteurs de goût et en faisait la douzième cause d’inflammation des nodules sur cordes vocales, qu’elle avait laissé dans coin. Elle en dévissa le bouchon et renifla son contenu, ses yeux roulant, dubitatifs. Aucune odeur particulière. Certes, elle l’avait plus ou moins fixé pendant tous les exercices de la séance, dans la paranoïa relativement absolue vis-à-vis de ses coéquipières, mais elle ne pouvait pas être parfaitement sûre que le contenu n’ait pas été interchangé à l’instant précis où elle avait cligné des yeux. Trop de rousseur dans ce Glee Club pour ne pas redouter les pouvoirs maléfiques des farfadets. Elle hocha lentement la tête et lâcha la bouteille encore pleine dans la poubelle un peu plus loin, l’air intransigeant sur le visage. C’était pour le Mieux. Elle compterait sur ses capacités salivaires pour éviter l’inanition par déshydratation. Elle avait Foi, malgré le petit frisson de dégoût qui la parcouru à l’idée des glandes qui s’activaient dans sa bouche.

Poussant la porte qui s’était matérialisée à ses côtés, elle sortit dans le couloir, appréciant l’air frais qui chassant la pellicule de sueur accumulée sur son front. Elle s’adossa au mur et respira longuement. Elle avait tout chronométré, tout anticipé. Trois. Elle avait calculé la moyenne des mouvements faits et établit des statistiques auxquelles elle croyait à peu près autant qu’aux Évangiles. Sa tête toucha le mur et la lança un peu. Deux. Elle allait y arriver. Sans aucun problème. Elle avait tout prévu. Sourire. Un. Le chemin vers son succès commençait…

Maintenant.

La poignée qu’elle avait à peine osé toucher du bout des doigts tourna brutalement. Une silhouette se dessina. Révélant un homme, d’abord. Puis un lutteur. Puis un colosse. Puis un géant. Puis…

-Warren.

Grace s’était avancée, une main sur chaque battant de la porte, bloquant totalement le passage malgré son corps gracile et le faciès de lutin malicieux qu’elle arborait comme à chaque fois qu’elle prétendait tomber parfaitement au hasard sur quelqu’un alors qu’elle planifiait la rencontre une quinzaine de jours à l’avance en prenant note des faits et gestes habituels de la cible de sa discussion. Et, étonnamment, cette expression lui était plus que familière à porter ces-derniers temps.

Elle se rendit compte que des yeux clairs l’observaient en silence depuis un peu trop longtemps.

Mais la pianiste ne s’en formalisa pas. Le shérif de Lima faisait partie de ces gens avec qui vous pouvez rester face à face, les yeux dans le nombril, pendant un long moment sans qu’aucune atmosphère étrange ne s’installe autours de vous. Ou, tout du moins, Grace faisait partie de ces gens qui pouvaient s’en convaincre. Ses pupilles ultra-dilatées levées vers le visage d’un Rubeus Hagrid albinos, elle finit par se décider à briser le silence. Il lui fallait trouver quelque chose à dire, cependant. Un thème léger et tranquille, quelque chose d’anodin, mais qui soit néanmoins proche de Warren. Que ça le touche, qu’il se sente impliqué.

-Warren Delacroix, je connais ton secret !

Elle avait à moitié chantonné sa phrase, ce qui en soit n’aurait pas été profondément gênant si les cinquante autres pourcents de son vibrato n’avaient pas été concentrés en une espèce de murmure rocailleux gargarisé sensé entretenir un suspense sympathique au-dessus de leurs têtes blondes. Pointant toujours son index satisfait et impérieux vers la masse colossale présentée devant elle, son bras formant un angle de septante étonnants degrés avec son épaule pour viser le front du viking, elle envisagea un instant d’escalader la montagne de muscles pour accéder à son oreille, puis se résigna à se mettre à l’extrême pointe de ses orteils pour glisser près de son lobe, douceâtre :

-Allez, Warren, on a tous nos pratiques… « personnelles »…

Sa voix baissa de trois tons.

-Nous sommes beaucoup plus nombreux chez les Second Chances que tu ne dois le croire…

Clin d’œil. Elle s’éloigna doucement, un sourire sucré aux lèvres.

-Moi-même…


Ses sourcils se froncèrent, son regard se fit méfiant tout autour d’elle.

-…Moi aussi, je…

Elle déglutit. Les mots coulèrent d’un seul coup, visiblement indépendants de toute nécessité physiologique de respirer de l’organe qui les produisaient.

-J’utilise aussi des masques parce que j’ai des pointes sèches…

Sans attendre, elle plaqua son index droit sur ses lèvres et écrasa le gauche sur celles du shérif. Son regard perdit progressivement sa lueur paniquée et son corps figé se détendit un peu, derrière sa phalange tendue, elle se permit un petit rire clair.

-Ca fait tellement du bien de pouvoir être honnête…

Sourire radieux.

-Alors ? Miel d’Acacia ? Camomille ? Grillons écrasés ? Qu’est-ce qui les fait briller comme… Ca ?
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyJeu 15 Mai - 4:32

Récemment, il n'y avait qu'une seule et unique chose qui le permettait de tenir lors des répétitions des Second Chances.

Non pas que les répétitions soient particulièrement éprouvantes, là encore il aurait fallu que Warren y prête un peu plus attention plutôt que de se demander pour la énième fois s'il avait bien fermé la porte de son garage correctement. (Non parce que ce n'était pas du tout l'endroit où il cachait toutes ses armes... Pas du tout, cela aurait été vraiment bête que tout ce "matériel" dira t-on finisse entre les mauvaises mains). Donc non, les répétitions en elles-mêmes ne le dérangeaient pas plus que cela, au moins il en apprenait plus sur le merveilleux monde de la musique (lui sarcastique? Absolument pas) et il découvrait ce que les gens étaient prêt à faire pour gagner. Ce qui était... marrant tout simplement, faute de meilleur terme, il utiliserait celui-ci, il ne s'était pas encore fait une opinion sur tout le monde dans cette chorale et peut être que son si célèbre haussement d'épaules était peut être derrière tout ça.

Warren il faudrait que tu prennes des cours de danse avec Norah?
Le Shrug.
Et si tu faisais un duo avec Larry?
Another shrug.


Bref, ce n'était pas ça le plus important, non, le plus important c'était après les répétitions, une fois les partitions mises de côté et les choristes enfin libre de quitter les lieux et qu'il pouvait récupérer ses affaires, la plupart du temps sa veste et bien entendu son téléphone portable qui n'avait pas arrêté de sonner lors des premières répétitions auxquelles il avait participé. Chose qu'il avait réglé en expliquant à sa grande soeur que oui, pour une fois, il y aurait une toute petite heure dans la journée où ils ne seraient pas en train de s'envoyer des messages.
"What if I discover something great... Like Jesus on an actual tortilla?" avait aussitôt répliqué Amélia.
"Dis lui d'attendre." s'était contenté de répondre Warren, se retenant de rire à la blague au combien cliché de l'autre Delacroix.

Quoi qu'il en soit, son arme secrète se trouvait dans une des poches de sa veste: un chewing gum. Oui c'était aussi simple que cela, c'était bourré de chlorophylle et il mâchait probablement avec autant de grâce qu'un... Qu'un type d'1m94 qui venait du sud et qui mâchait son chewing gum, indiquant clairement qu'il n'était plus disponible et qu'il rentrait chez lui. Probablement pour s'effondrer sur son canapé ou sur Glenn... He wasn't that picky.

Mais aujourd'hui était un jour particulier, c'était le dernier chewing gum du paquet de Warren et en sortant de la salle de répétition il fut stoppé par... Grace Hamilton. Grace qui venait de prononcer son prénom et qui était de le fixer lui, avec cet air qu'adoptait souvent les chats quand on les surprenait en train de faire une bêtise. Warren leva un sourcil, mâchant toujours, attendant qu'elle poursuive. Ce qu'elle ne fit pas. Elle le dévisagea pendant une longue minute, Warren la fixant aussi, ne bougeant pas d'un cil, hormis pour sa mâchoire. Et, il était sur le point de demander à Grace si c'était juste sa manière à elle de lui dire au revoir (étrange certes... mais ce n'était pas son genre de juger qui que ce soit) quand elle se manifesta de nouveau.

"Warren Delacroix, je connais ton secret !"

...
...
Et là, il s'arrêta un instant de mâcher, quelques secondes tout au plus, la fixant d'un air interdit. Était-ce le ton? Le fait qu'elle semblait chanter ces mots là ou juste le contenu de la phrase? "Euh je..." Il quoi? Il quoi au juste? Grace Hamilton connaissait son secret, sauf qu'elle ignorait probablement que Warren n'était pas le genre d'homme à avoir un seul secret. Mais plutôt des tas. Des montagnes même qui allaient finir par ressurgir tout ou tard et lui exploser en pleine figure. Il était dans le déni pour un tas de choses mais il y avait peu de choses que Grace pouvait avoir découvert. Peut être qu'elle avait enfin réalisé que non, Glenn n'étaient pas juste son ami ou même juste son très bon ami. Chose qui était plutôt facile à déduire vu qu Glenn et lui n'étaient ... pas du tout discret. Et là, Warren avait des témoins pour le prouver. Bref Grace reprit la parole, se rapprochant de lui et mettant fin à ses doutes et à ses mots il éclate de rire, oui, franchement et simplement, respirant enfin. (Quoi que là encore tout était relatif, selon lui, il n'avait rien à se reprocher). Il avait visiblement eu raison de croire que Grace Hamilton vivait sur... une autre planète, ce n'était que des cheveux avait-il envie de lui dire, certes les siens étaient magnifiques mais... vraiment, à l'entendre, il s'agissait de l'information du siècle, le genre d'information sur laquelle pouvait se baser une nouvelle religion.

"God you got me scared for a minute or two, I thought you were talking about me and Glenn ... Anyway... " laissa échapper Warren, passant une main dans ses fameuses mèches blondes. Il ria une seconde fois avant de recommencer à mâcher son chewing gum. "Je ne peux pas révéler ce secret-là, c'est un peu un secret de famille, et tu es peut être blonde ... but it's not Delacroix blond so..." Il haussa les épaules, se disant certainement que la discussion était terminée. Parce que oui, il était totalement hors de question qu'il révèle ses secrets de beauté, même Glenn ne savait rien, et ça c'était principalement parce qu'il s'était moqué de Warren et du temps incroyable qu'il passait dans la salle de bain à s'occuper uniquement de ses cheveux... Et, Warren fit un pas en avant, déjà prêt à s'asseoir au volant de sa mustang, mais il manqua de littéralement rentrer dans Grace, aussi il ajouta:

"You do know you're in the way right?"

Tact? Zéro. Mais bon il avait déjà les cheveux, il ne pouvait pas tout avoir.
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Grace Hamilton
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyVen 16 Mai - 22:46

Grace leva un sourcil blond, ses grands yeux ronds ayant apparemment momentanément décidés qu’il ne leur était absolument plus nécessaire de battre des paupières pour rester actifs. Hibou jaunâtre à l’air vaguement stupide, elle avança légèrement sa bouche pour parler :

-Toi et Glenn ? Ton…

Petite pause.



Longue petite pause.

Grace réalisa qu’elle ne s’était jamais foncièrement interrogée sur les rapports visiblement proches qui unissaient le shérif gargantuesque et la petite chose blonde délicate avec lequel il passait manifestement le plus clair de son temps. Proximité inhabituelle qui en soit excluait les hypothèses d’une simple amitié virile, si on en croyait les références de l’énorme base de données anthropologique extraites des téléfilms romantiques que Grace avait accumulée au cours des années deux milles. Froncement de sourcils. Elle le avait à l’origine supposé frères, mais dans la mesure où il n’aurait absolument pas paru improbable que Warren soit capable d’avaler Glenn sans même devoir prendre la peine de mâcher, que son transit intestinal ne s’en verrait certainement pas incommodé, et que les gènes de Warren ne devaient pas être de ceux qui ne s’expriment qu’à moitié, elle devait reconnaître que la thèse de l’ADN commun ne collait pas exactement avec la réalité. Et probablement une large partie des mondes parallèles qui devaient border leur univers… Soyons sérieux, les pourcentages de chance que êtres comme Warren et Glenn partage la moindre fibre cellulaire commune plongeaient dans l’infini négatif. Mais alors. Qu’est-ce qui pouvait bien unir deux hommes que tous semblaient cosmiquement opposer à vivre dans un même espace relativement confiné dans l’Amérique du XXIème siècle ?

Excepté un quelconque club de scrabble-party ?

-…colocataire ?

Regard soupçonneux. Warren avait l’air… à l’aise. Un peu trop même. Bien trop de décontraction dans sa posture après ce silence religieux. C’était bien trop suspect pour que baby Hamilton ne s’y attarde pas quelques secondes. Après tout, trop d’aise signifiait malaise. Or. Le concept de malaise chez le shérif, aussi infime et masqué par un mouvement bovin de la mâchoire soit-il, lui paraissait déjà être un aberrant oxymore alors qu’elle avait passé à peine quelques heures de répétitions en sa compagnie, à le toiser dans avec le mélange d’affection et de méfiance qu’elle administrait à toute nouvelle personne pénétrant le Cercle des Second Chances.

Soudainement, une question plus importante s’imposa.

Qu’est-ce qui avait pu amener Glenn dans cette conversation ?

-Oh !

Ses lèvres s’arrondirent de surprise. Secret.

-Vous êtes… partenaires, c’est ça ?

Un large sourire s’étendit progressivement sur ses lèvres pâles.

-Vous avez une affaire ? Ensemble ?

C’était évident. Tout prenait sens. Tout. Son volume sonore sembla baisser, bien que les pépiements qu’elle hululait montaient de plus en plus dans les aigus.

-Vous allez produire une ligne de produits pour les cheveux, c’est ça ? Oh. Mon. Dieu. Vous m’inviterez au lancement de la marque ? Hein ? Hein ? Hein ? Je pourrais avoir des échantillons gratuits, Warren ? Pour mes…

Ton plus bas.

-…mes tu-sais-quoi.

Sujet capillaire tabou. Hochement grave de la tête.

-C’est pour ça que tu refuses de me donner ton secret ? Pour le business ? Tu sais, je suis une personne de confiance. Cara Tatler m’a confié son béguin secret pour Bernie the Dinosaur, et quinze ans que j’ai gardé le secret, annonça-t-elle fièrement, bombant son torse, ce qui, connaissant son volume corporel dans cette zone très précise, revenait à molester Warren avec deux pamplemousses gorgés d’eau en pleine saison estivale. Sans le moindre signe de gêne.

Elle passa une main pensive dans ses cheveux, la perplexité ridant son front. L’élastique roula sur son poignet.

-Et puis, je suis Hamilton blond, Delacroix.

Elle plaça sa tête un peu en arrière et, amorçant un mouvement ample et rotatif des cervicales, Grace rejeta ses cheveux en arrière avec un sens du dramatisme parfaitement dispensable. L’explosion dorée suscitée cala sa trajectoire à quelques centimètres du visage de Warren. Une façon comme une autre de marquer diplomatiquement son territoire.  Elle revendiquait en toute simplicité la place prépondérante dans la blond Supremacy que les sœurs avaient établies tacitement à Lima depuis une époque où Warren devait encore en être à se poser maladroitement des extensions bon marché « recommandées par Britney Spears »… post-période tête rasée, bien évidemment.

-Tu es sûr que tes racines peuvent tenir le niveau ?

Petit sourire candide. Elle baissa la tête d’un coup et fixa ses doigts pensivement.

-Tu as passé beaucoup de temps avec Norah dernièrement...

Elle toussota un peu puis releva des yeux humides.

-Je suis sûre que, à elle, tu le lui as dit, ton Secret…

Une pointe de reproche fendillait les syllabes qu’elle chuintait en cadence. Comme dans le râle d’une personne particulièrement âgée, ses paroles semblaient affaiblies par des milliers de déceptions et de souvenirs douloureux qui hantaient son âme fourbue.

-Et elle n’est même pas Pur Blond tout court…

Elle détourna la tête, comme incapable de faire face à l’ouragan de ses émotions, prenant la posture approximative d’un animal blessé. D’un tout petit animal blessé. Chétif. Et adorable.

-You do know you're in the way right ?

Elle revint droit vers lui, tout sourire. Sans hésitation, elle attrapa le flanc du cow-boy et le pinça fermement entre l’index et son pouce.

-You do know you should really slow down on steaks for a while right ?

Et avec ça, la Logique du dialogue lui semblait assurée. Elle releva le menton et fixa celui du Warren avec fascination. Même ses résidus de barbe avaient l’air soyeux.

-What are you gonna do about that, Shrugy ?
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyMer 21 Mai - 2:26

En tant qu’ancien membre de l’armée (major en plus de cela… Oui, il tenait au titre, ce n’était pas rien tout de même), on l’avait formé à garder son calme dans un bon nombre de situations. Non, corrigez ça, on avait reprogrammé son matériel génétique pour faire en sorte qu’il soit en mesure de réfléchir vite et d’agir vite. Que ce soit face à une grenade ou un autre sniper, la possibilité de commettre une erreur était tout simplement exclue, tout simplement parce qu’une erreur signifiait sa propre mort, ce qui était quand même quelque chose d’assez motivant pour rester en permanence en état d’alerte. Mais certainement pas ici, certainement pas à Lima, et certainement pas face à Grace Hamilton. Ou peut être que si, se dit Warren après quinze secondes de brève réflexion, peut être que là tout de suite, c’était précisément la situation pour repasser en mode alerte. Non, elle n’était pas aussi … allumée qu’elle en avait l’air, et là encore, Warren était poli, parce qu’il y avait des tas de mots et d’expression qui lui étaient passées par la tête alors que Grace se faisait des plans sur la comète, toute seule comme une grande, évoquant la possible alliance de Glenn et Warren pour révolutionner l’industrie du monde capillaire. Okay, c’était peut être une bonne idée qu’il garderait dans l’éventuelle possibilité d’une éventuelle reconversion (non, il n’allait pas être policier toute sa vie et il était hors de question qu’il meure au nom de son pays ou même au nom de la ville de Lima… Non.) mais là tout de suite, plus Grace parlait, plus il se demandait s’il existait une méthode efficace pour qu’elle se … taise tout simplement.

Si, Warren était un homme patient, plus que patient quand on savait qu’il était du genre à appliquer la méthode « shoot first, ask questions later » dans sa vie de tous les jours (et avec une véritable arme… et pas le pistolet à eau qu’il avait donné à Glenn il y a deux semaines de cela pour que le styliste arrête de faire des bêtises avec ses vraies armes), il devait bien avouer que là tout de suite, il était à court de joker et d’excuses. Il était fatigué, il avait dû faire face à des idiots toute la journée au boulot et répondre à des coups de fils qui concernaient le système d’évacuation d’eau de la ville, des chats coincés dans des arbres et enfin Sue Sylvester en personne qui voulait qu’il le tienne au courant des plans ô combien secrets des Second Chances. Il n’avait pas besoin de ça, et en plus, son arme secrète, alias son chewing gum, commençait à perdre de son goût. Non, rectification complète et totale, le dit bâtonnet de chlorophylle avait perdu tout son attrait à présent et si Warren n’avait pas été aussi bien élevé, il aura craché son chewing gum sur le sol, juste là sous le nez de Grace. Ou peut être qu’il aurait dû le faire, rien que pour voir sa réaction et voir un air de choc mêlé à du dégoût se former sur son visage. Peut être que là elle saurait qu’il ne fallait pas déranger sa sainteté Warren Delacroix. Peut être.

Et il fut contrait d’avouer qu’il fut passablement impressionné par sa tentative de pub Loréal. Okay, Grace avait du potentiel, peut être même que dans une autre vie Warren lui aurait proposé d’aller s’enfermer dans un placard, rien qu’eux deux, et de regarder ce qui se passe. Et non, dans un tel scénario, il n’était aucunement responsable si des vêtements finissaient sur le sol et qu’il lui prenait l’envie de soulever Grace. Absolument pas.
Mon dieu il devait arrêter de penser comme un homme qui n’était pas déjà heureux et en couple.
De toute façon se dit le policier, ce n’est pas du tout mon type.

Blond and psychotic? Oh Warren, I think she is totally your type. Murmura une voix qui étrangement ressemblait à celle de son grand frère.

Non, non, il n’y avait aucun « pattern », non, de Jolene, à Glenn jusqu’à Grace, ils n’étaient pas tous blonds et complètement… tarés.
Dear Lord, I do have a type.
Il eut un battement de cil, quelque part sonné par cette réalisation, avant de reporter son attention sur Grace. Qui n’avait pas bougé. Et qui remettait en cause son régime alimentaire.
Oh she did not.

Un sourire hypocrite sur les lèvres, Warren se pencha en avant, à hauteur de Grace, de sorte que leur visage ne soient séparés que de quelques centimètres avant de lancer:  « First of all Missy, you take back what you said about the steaks, me and my stomach are just fine.  I mean…. » Warren se recula alors, soulevant un pan de sa chemise, révélant ainsi son torse et ses abdos. Là tout de suite, il en était plutôt fier, et ça, ce n’était pas grâce à un régime 100% végétarien.« Yep. Fine. » déclara t-il dans un haussement d’épaules, laissant retomber sa chemise. « Ensuite, je pense que tu te méprends sur le type de partenariat qu’il y entre Glenn et moi, et si c’était mon colocataire, on dormirait dans le même lit, non en fait, on ne dormirait pas. Du tout. » Haussement de sourcils plus que suggestif et même Grace pouvait déceler toute la perversion dans ses yeux bleus là. Même elle.  « Et enfin, ce n’est pas que ça me dérange d’avoir cette charmante conversation avec toi mais mon canapé plus que très confortable attend mon royal fessier donc… » Il laissa échapper un rire avant que ses mains ne trouvent les hanches de Mademoiselle Hamilton. Warren la souleva très facilement du sol, pour la reposer quelques secondes plus tard, mais bien loin du chemin qui le séparait de lui et sa voiture et définitivement bien devant la porte de sortie de leur sale de répétition.

« … Bonne chance avec tes problèmes de cheveux. » lâcha t-il enfin, avec ce sourire qu’il indiquait qu’il était fier de lui.  « Enfin, si tu veux vraiment un conseil Grace, tu devrais vérifier qu’il n’y ait pas de trop de calcaire dans ton eau, ça fait ça parfois, et aussi faire attention au shampoing que tu utilises et… J’avais pas dit que je partais moi? Si. » Le blond ponctua le dernier mot en pressant son index contre le bout du nez de Grace avant de s’éloigner enfin, se dirigeant vers sa mustang.
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyJeu 22 Mai - 18:31

-You are not fine. At all. I mean. I’m so sorry, and actually a little surprise cause, I mean, you are obviously such like a sport junkie and you’re the sheriff and you shake weirdly your legs like everytime even when you don’t seem to notice but… You… kinda… Fatty…

Bouche en cœur. Froncement de sourcils. Voix plus aigue. Elle n’avait pas exactement compris l’enchaînement d’action qui venait de mener les abdominaux de Warren à jaillir de dessous sa chemise, mais elle devait admettre qu’elle ne les avait pas vu venir.

Seigneur.

-Owh… So… no free sample ? And… Hum… So you’re sharing your room ? That’s… that’s generous of you…

Ses yeux ne semblaient pas decides à bouger.  

- I suppose you have to have a big bed…

Regard toujours fixe.

-A very big one. So… That’s nice of you… I wish I could but my bed is tiny, so I can’t really help homeless but… I… I bring them food and…

La chemise était retombée. La chemise. Etait. Retombée.

Okay. Okay. Okay.

-…mon canapé plus que très confortable attend mon royal fessier donc…

Clignement de paupières.

-Royal ? ROYAL ? Who are you ? Pippa Middleton ?

Visage décontenancé.

- And… And never ever Missy me again, Warren ! You…

La fin de la phrase de Grace fut interrompue. Ca aurait pu être triste. Ca aurait pu être terrible. Une perte. Immense. Déchirante. Inapaisable. C’était l’avortement de ce qui aurait certainement été un nouvel éclat littéraire dans la grande et belle tradition des monologues que l’Humanité avait célébré depuis les premières phrases, éructées à partir de mots primitifs, adressés à la terre et au soleil jusqu’au plus grande Tragédie de l’Antiquité, une histoire linguistique riche et symbolique qui atteignait chaque jours de nouveaux sommets relatifs depuis que baby Hamilton avait appris à bloquer ses poumons façon dauphin pour babiller deux fois plus longtemps que les êtres humains normaux. Elle aurait pu, elle aurait du, fondre en larmes rien qu’en pensant à la sublime tirade qui venait de se perdre à jamais dans les abîmes de sa mémoire tortueuse.  Mais Grace ne le faisait pas.

Parce que Grace volait.

Son estomac s’éleva d’un coup jusqu’à sa gorge et redescendit à l’instant précis où elle sentait la légère pression de mains sur sa taille. Elle cligna des yeux. Et réprima un sourire émerveillé. Et un rire ravi. Et un applaudissement enthousiaste. Et une petite danse d’excitation. Elle avait volé.

Elle avait volé. Vraiment. Volé. Lévitation. Oiseau. Ange. Magie. Sans moteur. Ecologie.

Elle contint d’un toussotement distingué, pour autant que l’évocation sonore de glaires coincées dans une trachée pouvait l’être, l’explosion euphorique que ce simple concept avait déclenché dans sa petite âme proprette. Elle rejeta quelques mèches en arrière.

Il mit son doigt sur le bout de son nez s’en alla. Comme-ça. En toute simplicité.

- Don’t. You. Dare.

Elle secoua la tête. Et observa le dos du blond qui s’éloignait, tignasse au vent. Avant même de s’en rendre compte, Grace courrait. Evitant une étreinte un peu trop étroite avec une imposante Mustang après son dérapage, fait qu’elle ne voyait pas comme autre chose qu’un miracle, essoufflée de son sprint, maudissant la longueur insensée des jambes du Delacroix, elle se posta une nouvelle fois face à lui, bloquant la portière, avec la vague impression de rescaper tout juste du marathon de New York.

-STOP. NOW.  I… I…

Pause. Silence. Index enfoncé sur son torse. Sourcil soulevé.

Elle repensa  à la rumeur qui avait couru quant aux possibles implants pectoraux du cowboy.

Ses yeux restèrent fixé un peu trop longtemps au niveau des mamelons du sheriff.

Il était vrai que Grace n’avait pas une expérience particulièrement riche en matière de tâtonnement de poitrines. Mais. Elle devait bien avouer qu’il y avait de quoi se poser des questions. Ca ne semblait tout simplement pas… possible. Elle plissa ses yeux. Elle dégaina son index gauche et appuya sur le jumeau bombé de l’autre côté du sternum particulièrement large du géant. Comme si c’était tout à fait normal, elle alterna les pressions digitales sur les muscles de la poitrine du viking.

-Mmh…

Et si elle essayait d’appuyer par-dessous, peut-être que…

Elle releva les yeux et se rappela qu’elle était au milieu d’une phrase. Petit sourire.

Non.

Pas de sourire.

Mine sérieuse. Elle appuya avec ses deux doigts simultanément, pour renforcer la position d’autorité qu’elle s’imaginait exercer.

-You will stay here.

Ce n’était pas un ordre. C’était un fait.

Sans attendre, comme rebondissant sur les pectoraux surdéveloppés, ses mains s’envolèrent jusqu’au cou musculeux du policier. Ses coudes s’arquèrent, un pas-si-petit bond propulsa son bassin contre le nombril du yéti blond, ses jambes s’enroulèrent autour de sa taille, ses bras s’agrippèrent fermement à son dos et elle coula sa tête sur l’épaule du Delacroix. Bébé koala surdimensionné, lovée en suspension, elle se colla plus étroitement contre le sudiste, s’installant plus confortablement, bien décidée à établir son campement pour un bon moment. Son nez calé sur sa nuque, elle respira doucement.

-You know… You really should put more deodorant after repetition… Really… Really.
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyMer 28 Mai - 2:38

Pour Warren, l'incident Hamilton était réglé.

Il s'éloignait déjà, en direction de sa très chère Mustang et de son chez lui. Non, le Delacroix n'était pas un animal social, loin de là, et il n'aimait pas trop rester dehors après son boulot, il avait tendance à rentrer chez lui... Pas pour hiberner, non, cette bête là était bien trop active pour un exercice comme l'hibernation. Un jour, il avait essayé de faire la grasse matinée, un jour, mais il avait fini par se trouver complètement stupide et il avait jeté ses couvertures sur le sol à 7heures du matin et il avait commencé à faire sa série de cinq cent pompes matinales. Sans son café s'il vous plaît. Bref, même si la vie de Warren ne ferait pas un bon documentaire pour National Geography, c'était quand même sa vie et c'était lui qui dictait les règles, pas Grace I think I'm cute but in fact I'm really not cause I'm actually super annoying Hamilton. Et c'était ça le plus important, et c'était pour cette raison qu'il se dirigeait vers sa Mustang, cette histoire bien loin derrière lui. Mais, oui, mais, il semblait avoir largement sous-estimé Miss Hamilton vu qu'elle ne semblait pas prête à lâcher le morceau. Le morceau était lui dans cette phrase. (Et oui, le narrateur de cette histoire s'excuse de cette analogie plus que douteuse). Warren fronça les sourcils, les yeux bleu posés sur Grace. Qu'est-ce qu'elle voulait? Non vraiment, que voulait-elle? Warren aurait bien voulu avoir la réponse là tout de suite. Non, en fait, à dire vrai, il aurait adoré grimper dans sa voiture pour pouvoir lui rouler dessus. Il était irrité à ce point, surtout que... Qui, mais vraiment qui, avait la présence d'esprit d'embêter le type qui faisait 1m94 et dont le tour de bras faisait au moins deux tours de cuisse d'une personne normalement constitué. Observation fait par son très cher colocataire... Euh pardon, petit ami de Glenn. Il n'y avait que Glenn pour faire ce genre d'observation après une de leur partie de... Monopoly bien évidemment.

Gee Warren, stop thinking about Glenn's legs for five seconds and actually focus. Please.

Oui, bref Grace et... Qu'est-ce qu'elle était en train de faire... Warren baissa la tête, observant l'index de la jeune femme pressé contre sa poitrine. Non. Elle n'était pas en train de... Warren releva la tête, haussant un sourcil, un milliers de choses sales et ô combien déplacées lui passant par l'esprit. Mais il ne dit rien, il conserva le silence, il n'avait pas particulièrement envie de se prendre une gifle aujourd'hui, Grace risquait certainement de se faire plus de mal que lui mais tout de même... Même lui avait un minimum de... d'estime de soi dira t-on. Ses yeux rencontrèrent enfin ceux de Grace, enfin, et Warren eut l'audace de sourire, oui, à croire que Grace n'avait jamais vu un homme de sa vie. Hmmm... Peut être que c'était ça le problème, oui, peut être que c'était ça dans le fond, les cheveux ce n'était qu'une excuse pour aborder Warren et pour lui donner envie de voir ce qu'il y avait sous sa très longue jupe. Ah... Dans une autre vie et en à peine cinq minutes, Warren aurait très certainement chamboulé son petit monde, mais pas là tout de suite. Là, il hésitait entre être franchement énervé et rire. Tout simplement.

"Or what? Between you and I, this been fun but I don't really think you..."

You. You what? Il ne pouvait pas finir sa phrase, pour la simple et bonne raison que Grace Hamilton en personne venait de se jeter sur lui. Oui, elle venait de passer d'ange psychotique à petite tornade blonde et elle avait noué ses bras autour de son cou et... Damn those reflexes. Évidemment que Warren l'avait attrapée et ses mains étaient à présent posés contre le bas du dos de la jeune femme, évidemment, il avait tellement l'habitude de se faire agresser de la sorte par Glenn ou même sa grande soeur, qu'il ne réfléchissait plus. Et de toute évidence, aujourd'hui, cela venait de se retourner contre lui.

"WHAT THE HELL?!"  lança t-il, son visage proche de celui de Grace. Ce n'était pas en train d'arriver, pas là tout de suite pas... La logique aurait voulu que Warren lâche prise le premier, mais non, par dessus tout, et malgré le fait qu'il était en colère (oui, fini l'indécision, il était vraiment énervé), il était un gentleman. Et il ne pouvait pas lâcher prise le premier, que se passerait-il si Grace heurtait le sol... Hmm? Qui passé pour le plus grand ingrat de tout la terre? Warren évidemment. "Let go... no but seriously Grace... Let go..." Mon dieu qu'il devait avoir l'air malin dans ce parking à s'agiter en essayer de la déloger de son cou et... génial, elle avait les jambes autour de sa taille, elle s'était évidemment mise à l'aise. "God this is the last time I let Ashandra talking into something... FINE!"  Peut être qu'il avait hurlé le dernier mot et peut être qu'il avait attiré l'attention de quelques passants. Peu importe, peu importe. Il poussa un soupir, jetant un regard meurtrier à Grace avant de jongler entre la jeune femme de ses bras et ses clés de voiture. Enfin, il ouvrit la porte du côté passager. Il fit un signe de tête plus que claire qui ne signifiait qu'une seule chose: monte dans cette voiture.

"Get inside the car..." Pause, leur regards qui se rencontre, Warren qui prend une profonde inspiration et sa poitrine qui entre peut être en contact avec celle de Grace... Peut être. "I'm fucking serious Grace, get inside the car, we'll go at my place and you can go look into my bathroom for whatever you need ..."  Visiblement, il avait dit les mots magiques car une nano seconde, oui nano secondes, Grace était déjà assise dans sa voiture, en train d'attacher sa ceinture. Nouveau soupir, il referma la portière de sa voiture le plus lentement possible et ce même s'il avait envie de claquer cette maudite portière mais non, sa Mustang, cette chère Sally, n'avait pas à payer le prix. Plus calme, il monta lui aussi dans la voiture, ne prenant pas la peine de boucler sa ceinture, il enclencha le moteur, avant de démarrer, il se tourna vers Grace.

"But here's the thing...  You don't get to talk on the way there, you're just gonna shut up and be pretty, understood?" 

Et sans un mot de plus, il alluma son auto radio, mettant le volume au maximum alors que les premiers accords d'une chanson d'Iron Butterlfy bien connueenvahissait la Mustang.

Ugh. It was going to be a long night...
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Grace Hamilton
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyVen 30 Mai - 23:20

-FINE.

-Do you know you got a Kardashian-bottom ?

Grace rit doucement, enfouissant son visage dans le trapèze droit du Viking. Mais elle devait s’admettre interloquée. De son point de vue surélevé, l’anatomie remarquable du sudiste avait un côté encore plus surréaliste que lorsqu’elle le regardait d’en bas. Penchée par-dessus sa large épaule, et par large, chez le Delacroix, il fallait entendre digne du Guiness Book si elle n’y était déjà pas référencée, elle voyait s’étendre un dos surdéveloppé, véritable menhir fait d’os et de muscles, jusqu’à deux lobes si prépondérants qu’ils cachaient largement à la vue de baby Hamilton le reste des jambes, pourtant peu discrètes dans leur genre, du géant.

-…get inside the car, we'll go at my place and you can go look into my bathroom for whatever you need ...

Les fesses de Grace s’agitaient déjà sur son siège tandis qu’elle remettait quelques cheveux en pleine rébellion, s’observant attentive dans le rétroviseur alors que Warren finissait à peine de cligner des yeux. Lexie Preston n’était pas la seule à avoir quelques talents en terme de capacités de farfadet. Sa crinière blonde cachait elle-aussi quelques secrets.

"But here's the thing...  You don't get to talk on the way there, you're just gonna shut up and be pretty, understood?"  

Elle agita le menton, obéissante.

Doigts tapotés sur ses genoux. Cheville agitée dans tous les sens. Lèvre mordillée.

Trois secondes.

Craquage.

-Come on ! You liked the hug ! You’re too huggable to deny it… You’re in demand of hug, Warren Delacroix. I can feel it. I can see it. I could even smell it if you hadn’t sweat a pool during the rehearsal…

Elle renifla, dubitative.

-That’s smell like…

Pause. Regard sur la banquette arrière. Nouveau reniflement. Bruit étranglé.

-Bacon ?

Silence.

-Warren… Did you hide bacon in your car ?

La voix de Grace était blanche, très basse, pratiquement inaudible, conspiratrice et stupéfaite. Le bruit du moteur explosa avec dédain l’atmosphère épouvantée qu’elle avait instauré. Elle regarda la clef et les doigts épais de Warren qui s’agitaient en manœuvre. Révélation.

-You will really drive me ?

Elle cligna des paupières.

-Like… Really ?

Un immense sourire s’étendit sur son visage. Elle agrippa le bord de son siège, se redressant d’un coup, ravie. Ses chuintements se firent bien plus aigus.

-On the road ! We’re on the road ! Like in movies and everything ! In a Mustang ! Yeah ! Like for real ! I’m so excited ! Road Buddies !

Agitant ses épaules frénétiquement, les convulsions d’une joie enfantine parcourant son corps gracile incapable de contenir l’euphorie qui la gagnait. Elle leva sa main entre ses yeux et dressa son index perpendiculairement à son front.

-High unicorn !

Warren ne prit pas la peine de répondre à son Salut.

-No high unicorn ?

Grace laissa tomber sa main à l’instant où son ton timide se craquelait dans sa bouche. Elle frotta machinalement son coude, un peu blessée. Le shérif pouvait bien avoir toutes les excuses qu’il voulait, devoir garder les mains sur le volant, ses yeux sur la route et tous les dommages allant de la boîte aux lettres bosselée à la grand-mère somnambule assassinée que ces conditions entraîneraient si elles n’étaient pas respectées, il n’en restait pas moins que le signe de reconnaissance des licornes étaient Sacrés. Peinée du Sacrifice, elle se mordit l’intérieur des joues, prétendit ne pas sentir ses yeux picoter à l’extrême bordure de ses paupières. Elle fixait les numéros qui luisaient sur le cadran de l’autoradio.

Elle se pelotonna sur son siège, ses genoux remontèrent sous son menton, sa tête dans le creux du dossier particulièrement rembourré de la voiture. La ceinture tendue au maximum cinglait ses tibias sans qu’elle n’ait l’air le moins du monde gênée. Son regard brillant d’étoiles à la lueur tamisée dans la semi-obscurité du véhicule, s’agitant lentement, allant et venant sur le rythme des basses, elle finit par fixer Warren avec fascination.

-You know… I never took the road with someone who isn’t from my family before… You’re my first, Chubby…

Elle sourit avec douceur, comme déjà un peu perdue dans ces rêves qui dégoulinaient sans cesse sur sa raison. Elle détourna la tête et regarda à travers le pare-brise, comme si elle attendait que se présente à elle, sur le capot à moitié perdu dans la nuit, un concert de musique classique ou un numéro de prestidigitation qui lui donnerait l’occasion fort peu unique de s’émerveiller.

-Your chest was kind of comfortable… I’m impressed…

Elle hocha la tête avec force, prête à déboîter ses cervicales pour renforcer l’idée d’exception qu’elle avait mis dans le compliment. Son sourire fondit un peu. Elle se reconcentra sur la radio, sourcils froncés.

-I’m not the first who climbs on you, huh ?

Regard en coin.

-I mean…

Elle s’éclaircit rapidement la gorge.

-… with Norah and all your dance masterclass stuff… I suppose she would use you for acrobatic choreography, wouldn’t she ?

Ses lèvres s’étirèrent étrangement.

-… Does she make you practice hairography ?
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptySam 7 Juin - 22:39

Une seconde.
Musique. Le volant entre les mains, le moteur de Sally qui produisait ce ronronnement rassurant, que des objets familiers. C'était juste une journée normale, Warren rentrait chez lui après le boulot. Tout allait bien.
Deux secondes.
Warren venait juste de tourner à la première intersection, rencontrant un premier feu rouge. Typique. Juste quand il avait le plus envie de rentrer chez lui. Mais ça allait, il pouvait se détendre, ce n'était pas grave, il n'était qu'à une vingtaine de minutes de son canapé après tout.
Trois secondes.

"Come on ! You liked the hug !
Ugh. No.

Warren laissa échapper un grognement, oui un grognement, tandis que ses yeux s'écartaient quelques secondes de la route pour se poser sur Grace. Ça ce n'était définitivement pas normal et le blond avait beau se dire qu'il avait pris la meilleure des décisions, Grace continuait de remuer les lèvres et de parler. Trop, beaucoup trop, moulin à paroles devait très certainement être un euphémisme avec elle et... Non pas que Warren soit un expert lui-même, mais il avait juste besoin que cet instant entre lui et sa voiture, se passe dans le silence le plus complet. Même Glenn avait compris la règle et si au début il s'agitait toujours dans son siège, dernièrement il se contentait juste de mettre la radio à fond, de rouler des yeux en voyant que Warren ne dépassait pas la limite de vitesse autorisée.


    "Seriously, you're the sherif, you can totally drive faster it's okay."
    "Glenn we've talked about this... I'm supposed to set an example."
    "Yeah right... Whatever you say... Chicken."
    "..... Glenn McAllistair, did you just call me a chicken?"


Warren sourit au souvenir et redémarra sa voiture, pour constater que Grace parlait toujours. "Oh my god..." marmonna la policier. Peut être que c'était un mauvais rêve, il s'était peut être endormi pendant une des répétitions des Second Chances et oui, pour ceux qui se posaient la question, Warren pouvait dormir debout. Il pouvait dormir dans à peu près n'importe quelle position à dire vrai, merci l'armée au passage. Oui, c'était bien son genre de s'endormir pendant que les autres chantaient. Mon dieu, si c'est un rêve et que je dors de l'autre côté, j'espère que je ronfle... Ça leur fera les pieds et peut être qu'on pourra enfin me renvoyer de cette chorale. But no, no such luck, he was awake, obviously, parce que s'il devait rêver de sa voiture, lui et d'une jolie blonde... No talking would be involved. Or maybe a little talking just to... Nah, no talking. Bref Warren, les yeux sur la route et on se concentre.  Il roula des yeux à la dernière question de Miss Hamilton, un sourcil dressé, la regardant en biais. "You can't be for real Grace, you can't..." Et il était définitivement trop sobre pour faire face à... Miss Hamilton. Peut être qu'avec un peu de whisky... Non, mieux un peu d'absinthe, le blond était certain que Grace et la fée verte s'entendraient à merveille. Elles avaient déjà beaucoup de choses en commun, et surtout, ce même air un peu... fou sur le visage. Oui c'était ça, Warren n'avait pas d'autres mots pour le décrire.  Il tourna une nouvelle fois, s'éloignant du centre ville pour se diriger vers la banlieue.

À un stop, il en profita pour fixer de nouveau la jeune femme et lancer un bref: "First of all darling, you're so not the first one to climb Grace." Il avait prononcé cette phrase de la façon la moins vulgaire du monde (un exploit pour lui), son accent ressortant un peu plus à chaque mot. Oui, c'était la fin de la journée, il était légèrement (comprenez beaucoup) fatigué et il ne faisait plus autant d'effort pour cacher qu'il venait du Sud. "In fact I should be hugging only one blond at the moment, so this is why this is going to stay between us." Joignant le geste à la parole, son index passa entre Grace et lui avant que ses mains trouvent de nouveau le volant de Sally. Glenn allait le tuer, il en était certain, être ami avec Ashandra était une chose, mais ramener Grace Hamilton en était une autre et le policier connaissait la tendance que Glenn pouvait avoir à... disons... dramatiser. Oui, puis techniquement, Warren aurait dû faire quelque chose pour empêcher Grace de lui sauter dessus ou même de le... what was that word again? Palper, oui palper. Mais il avait tout simplement était pris par surprise, il ne pensait pas que ce petit bout de femme avait ce qu'il fallait en elle pour le déstabiliser lui... Il avait eu tort. Et plus la voiture se rapprochait de son domicile, plus il se disait que c'était une mauvaise idée.

Just turn this car around.
Pretend you forgot something back at the church or whatever.


C'était son instinct qui avait choisi de se manifester avec une voix alarmée, et Warren suivait toujours son instinct d'ordinaire... Toujours. Mais ce n'était définitivement pas une journée normale alors... "And don't tell anyone you came to my house either." Lança abruptement Warren, plus dans un mécanisme de survie qu'autre chose. "Because this is not a thing, you're just taking a quick look and you're out. Don't try to flatter me by telling me my house is nicely decorated because we both know it is not and no... We're not having choir barbecue or whatever stupid thing you might have in mind in my backyard...." Quoi que peut être que c'était une bonne idée, il voyait bien des tables et des chaises sur sa pelouse fraîchement tondue, et puis cela faisait longtemps qu'il n'avait pas allumé son grill et c'était toujours mieux de faire à manger pour plusieurs personnes et il pourrait même en profiter pour parler aux autres choristes qu'il n'abordait jamais comme Emma ou même Caitlin. Mais non, non...

"Not happening." murmura le blond, qui ne se laissait pas du tout gagner par cet esprit de chorale. Absolument pas.
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Grace Hamilton
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyVen 13 Juin - 17:56

-You can’t be for real Grace…

Elle écarquilla ses yeux bleutés.

-See ! You can speak in car ! Like really. Like humanspeaking way.

Et pas les grognements bovins qui avaient servis de bases à leur petit débat puis leur départ.

Un sourire béat s’étala sur ses lèvres à la perspective des jours heureux où le Warren-chauffeur sortirait de sa chrysalide de mutisme et deviendrait un petit papillon bavard. Chevelu. Et carnivore.

-Soon you will love to chat all the time on the road, I know that. That’s better when people speak, Warren… Like, it’s more practical… to become friends…

Elle se mordilla la lèvre inférieure et détourna la tête, trouvant un intérêt subit pour l’agonie de la mouche qui venait de s’écraser contre le rétroviseur lustré de la voiture. Etouffant un gémissement ému, elle sentit ses yeux s’humidifier alors qu’elle regardait le minuscule cadavre être emporté par le vent. Elle songea à demander à Warren de s’arrêter pour offrir une minute de silence à la victime de ses talents meurtriers de conducteur puis, se rappela que les petits bruits qu’il était capable d’émettre ressemblait à s’y méprendre à un grizzli. Et comme il s’agissait de Warren, par défaut un grizzli affamé. Elle évalua les probabilités pour qu’il la dévore sous l’impulsion de la faim et de l’énervement. Regard en coin sur le géant.

Hum.

La dépouille de l’insecte resterait donc là où elle était. Ses doigts fins pianotant le long de la ceinture de sécurité qu’elle s’amusait à tirer à son maximum puis à relâcher d’un coup, Grace adressa un sourire d’encouragement à l’homme alors qu’elle le voyait prêt à reprendre la conversation. Le blond faisait des progrès indubitables en matière de road-socialisation. Il fallait qu’il poursuive dans cette voie, et en l’absence de gommettes ou de cookies à lui offrir pour récompenser ses efforts, il devrait se contenter du panorama de ses dents mentholées.

-First of all darling, you're so not the first one to climb Grace.

Elle leva un sourcil intrigué. Ouvrit la bouche. La referma. L’ouvrit à nouveau. Puis la referma. Et c’était si évident qu’elle allait la rouvrir.

-You said darling.

Voix blanche.

Silence choqué.

Explosion suraiguë de ravissement.

-I love the darling ! That’s better ! So much better than the misssy ! You make progress Warren Delacroix, you got class since like… two seconds ? I’m impressed. Again.

Hochement de tête ressemblait étrangement à celui qu’une poupée de porcelaine à tendance psychotique ferait si jamais elle devait assassiner des enfants dans leur sommeil.

Le shérif continua de parler. Elle posa l’ongle de son pouce contre sa lèvre inférieure, pensive.

-A blond ?

D’aussi loin qu’elle pouvait se souvenir, Grace n’avait jamais vu, ou entendu des faits rapportés parmi les bancs de la paroisse, ce qui équivalait à peu près au même degré de crédibilité chez la Hamilton, le shérif au bras d’une blonde.

Intéressant.

-Hum… Okay…. Between us… By « us », you mean…

Regard du Hulk nordique.

-Okay. « Us » like us.

Silence.

-Pinky Promise ?

Son petit doigt s’était dressé au niveau de son visage extasié dans la semi-obscurité. Ne voyant pas de réaction digitale de l’armoire à glace,… bien que Warren arborait bien plus la carrure d’un bunker militaire que les standards d’Ikéa, elle tenta de glisser ses phalanges fines autour de l’annulaire du géant, qui devait faire l’équivalent en dimension du pouce de Grace. Agrippé au volant avec fermeté, l’appendice refusa l’accolade manuelle. Déçue, la blonde ramena ses paumes contre ses genoux et détailla avec attention ses pieds s’agitant au rythme de la musique.

-And don't tell anyone you came to my house either.

-But… Why ?

Elle fronça les sourcils, croisant les bras sur sa poitrine. Le volume de cette dernière donna à la position une allure plus grotesque que sévère mais l’intention que Grace y mettait, elle en était certaine, convaincrait le colosse de la menace qu’elle pouvait représenter.

-Please, we live in the same street and… I see you mowing your grass without a shirt from my house, Dandinou. It’s like… There is litterally no intimity to keep between us…

-Because this is not a thing, you're just taking a quick look and you're out.

Not a thing ? Essayait-il réellement de diminuer l’importance du road-buddying ? Elle agita la tête, navrée. Quelques kilomètres étaient largement suffisants. Un Lien s’était créé, qu’il le veuille ou non.

-So no selfie allowed ?

- Don't try to flatter me by telling me my house is nicely decorated because we both know it is not...

-I totally have the right to love your decoration ! Come on ! I’m pretty sure it’s Perfection… And… And I flatter you if I want, Warren, I love flattering people, I’m pretty good at that, I have social skills in making people feel better, so, don’t even try to keep me away from things that makes me and people happy, okay ?

Respiration.

-I said Okay, okay ?

Point barre.

-We're not having choir barbecue or whatever stupid thing you might have in mind in my backyard...

-What ? I have nothing in mind like… Ok, I actually thought about a glee club tea party… But…

Elle cligna des yeux. Puis explosa.

-Oh Warren ! This. Is. Such. The. Greatest. Idea. You. Could. Ever. Had. Like Gatsby’s Great, you know… Like… I so would love to ! Oh ! With all the Second Chances and everything ! That would be Perfect ! You could bring your blond, of course… You could make steaks, of course ! And the garden is big ! That’s so unicorn ! I could make salads… And potatoes ! And salads of potatoes ! And dessert, of course. Of. Course. We could sing too ! I would wear like a garden-party dress ! And you…

Regard rapide.

-You could wear boots, or cowboy’s hat… Like barbecue way…

Pause.

-That’s settled.

Elle aurait pu faire une prière à l’instant-même.

Elle se contenta d’applaudir. Littéralement. Longtemps. Très longtemps. Elle baissa soudainement la voix jusqu’à un ton conspirateur, posant une main sur l’avant-bras volumineux du sudiste.

-Think about that… A… Bunch… Of… Steaks.
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MessageSujet: Re: 05. And you know, we're on each other's team.   05. And you know, we're on each other's team. EmptyMer 18 Juin - 3:27

Grace et lui appartenaient à deux mondes totalement différents. Warren faisait cette simple constatation en tournant encore une fois, son regard bleuté une seconde sur la route (qu’il connaissait par coeur soit dit en passant) et une seconde après sur Grace. Grace qui… qui… qui était très contente de se retrouver sur le siège passager de sa Mustang visiblement. Oh c’était une première autant pour Sally que pour Warren, non pas que la voiture soit du genre innocente, non elle avait assisté aux pires folies de Warren dans sa jeunesse, que ce dernier soit sobre ou pas d’ailleurs. Pas de doute que Grace entrait définitivement dans la catégorie: « femme qu’on présente à ses parents le dimanche après midi avec toute la famille sur son trente et un, le tout sur un fond de limonade fraîche et les cloches de l’église qui sonnaient en fond. » Un cliché ô combien typique qui aurait pu faire vomir le shérif s’il y pensait trop mais fort heureusement, il n’y pensait pas. Oh bien sûr, sa mère aurait adoré avoir une belle fill comme Grace, enfin adoré, cela aurait été avant que Grace se mette à parler et que le reste du clan Delacroix se rende compte que ce cher Warren avait encore craqué.

« Tu les collectionnes pas vrai hein? » avait plaisanté une fois Peter alors que son petit frère lui avait présenté sa quatrième petite amie du mois.

Mais il n’avait que seize ans à l’époque, que personne ne lui jette la pierre. Ou peut être que Grace le pouvait, peut être qu’au delà des élans de folies et de toute cette bonne volonté (et il disait volonté à défaut d’un meilleur terme), se cachait une véritable sainte. Hmm eyes on the road Warren and stop speaking nonsense. Mais disait-il vraiment n’importe quoi? Hmm? En tant que bon fan de science fiction, et là on parlait tout de même de quelqu’un qui avait un set d’oreilles de Spock bien cachées chez lui (enfin jusqu’à ce que Glenn ne mette la main dessus et décrète que c’était absolument adorable. Ce qui n’était pas adorable, il était fan, voilà tout), le grand blond ne croyait absolument pas au hasard. Ajoutez à cela le fait qu’il avait vu la mort de trop près un trop grand nombre de fois à son goût et vous obteniez un Warren assez… parano. Enfin, assez, il y avait bien une raison qui faisait qu’il se baladait toujours avec une arme. Certes, il n’allait pas sortir son silencieux, caché au niveau de sa cheville aujourd’hui, pour tirer sur Grace mais tout de même. Tout cet acharnement… cela devait bien être la conséquence de quelque chose. Était-ce Dieu en personne qui se moquait de lui et qui lui faisait payer tous les services qu’il avait manqué parce qu’il avait préféré rester dormir, bien au chaud sous sa couette? Peut être, c’était peut être pour cela que Grace déblatérait sur ses social skills. Warren se retint de rire.

No sweety, you’ve got no social skills, I’m doing this because I’m way too nice.

Même si avant cette fameuse soirée, les deux blonds s’étaient adressés la paroles deux fois probablement (Warren avait sans doute haussé les épaules la première fois que Grace lui avait dit bonjour .. ou quelque chose comme ça), il ne fallait pas être un génie pour comprendre que Miss Hamilton avait un problème avec certains membres de la chorale. Que ce soit la façon dont elle scrutait la chevelure de Lexie ou même les regards désapprobateurs qu’elle adressait à Charlie de temps à autre… Pas de doute, Grace Hamilton était bien loin des clichés de la blonde en talons hauts qui passait sa vie accrochée à son téléphone portable pour organiser des soirées totalement débridées. Non, elle voulait organiser un barbecue dans son jardin. Seriously me and my big mouth, pensa Warren en se retenant de pousser un autre grognement. « No. » répondit aussitôt Warren alors qu’elle lui expliquait déjà le programme. Non, non, pas tous les choristes chez lui, et non pas Glenn au milieu tout ça et non pas de salade de patates, ce n’était pas les années 40.  « No way. No freaking way. » Voilà, plus de retour en arrière, c’était sa rue, leurrue, plus de retour en arrière possible. Cependant, il ne put s’empêcher de ralentir, là encore dans un mécanisme de défense.  « And I already have a hat and there might be enough space in my garden and… No way. I said no Grace and I mean it. » Que faisait-il? Gagner quelques précieuses minutes? C’était impossible, il avait envie de rentrer chez lui, Sally aussi, Grace ou pas. « God here we are… I can’t believe I’m doing this. » marmonna t-il tandis qu’il se garait enfin dans son allée. Warren poussa un autre soupir, le énième de la soirée semblait-il avant de se tourner vers Grace. Et son sourire. En réponse à son air blasé. Il était définitivement trop sobre pour tout ça.

« Please don’t touch anything, and I mean it, you’re like… Like… too good for my house and I mean it, I know I’m going to Hell but there’s not point of you getting there too right? » Sans attendre une réponse de la blonde, Warren sortit de la voiture et il vint lui ouvrir la porte. «…. After you. » Il semblait à moitié convaincu, certainement parce qu’il ne l’était pas. Mais bon, c’était quoi le dicton déjà? Qui vivra verra.

Affaire à suivre...
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