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 06. Me and my Jack Daniels. [ft Matthew S. Avery]

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MessageSujet: 06. Me and my Jack Daniels. [ft Matthew S. Avery]   06. Me and my Jack Daniels. [ft Matthew S. Avery] EmptyDim 19 Oct - 19:53


Un jour ? Une semaine ? Un mois ? Plus ? Combien de temps cela faisait-il qu'il était dans un état de passivité totale ? Il n'était plus lui. Il était hors de son corps. Il n'était même plus l'acteur de sa propre vie. Il occultait chaque minute minute de chaque heure, passant ses journées tel un mort-vivant, errant sans but. Il était au bureau sans y être réellement, il faisait son boulot sans réellement le faire. Il n'avait plus touché à un appareil photo depuis de longues semaines, ce dernier restant au fond d'un tiroir, à l’abri des regards. Il n'avait même plus la volonté d'être insupportable envers Charlie. Il ressemblait d'ailleurs plus à la jeune femme qu'il avait retrouvé dans la rue en octobre qu'au jeune homme qui l'avait aidé. Que s'était-il passé ? Où était-il ? Il en avait aucune idée, son esprit était bien trop embrouillé. Il se détestait, se haïssait à un point inimaginable. Il s'était fait avoir, une nouvelle fois. Lui qui avait fait la promesse de ne plus tomber dans le panneau, il y avait foncé tête baissée, aveuglé par des sentiments qui n'avaient aucun sens, contrairement à ce qu'il avait cru à l'époque. Quel idiot. Il ne savait pas si il la détestait plus qu'il se détestait lui-même. Elle l'avait laissé, comme ça, du jour au lendemain, et lui il était resté là, comme un de ces abrutis transits d'amour. Une voix lui murmurait sans cesse « Jordan Benjamin Avery, je te l'avais dit, bien fait pour toi. ». Il s'était enfuit à Londres pour ces mêmes raisons quelques années auparavant, et il aurait très bien pu se sauver de nouveau. Non, il ne le pouvait pas. Il n'avait pas la foi, l'envie, le courage. Tout de Jordan avait disparu, laissant place à un être mort de l'intérieur et complètement amorphe. Il n'était plus qu'un vaste mélange d'alcool, de nourritures chinoises et de regrets. Si quelqu'un l'avait vu ainsi, il n'aurait pas pu penser un instant que ce soit vraiment le cadet Avery, ils auraient sûrement été plus à même de penser que c'était un jumeau caché à la manière des feux de l'amour. Car il était méconnaissable, et encore, le mot était faible. Il était devenu un cliché post-rupture.

C'était pourtant le début de l'été, un très bel été en perspective d'ailleurs, mais pour lui tout était gris et noir. Il n'avait aucune envie d'aller sur cette satanée plage artificielle où tous les adolescents aux hormones en ébullitions passaient leur journée, ou encore d'aller se balader dans le parc, il préférait de loin se terrer dans son bureau, dans son appartement, dans un bar ou encore une vielle bibliothèque. Ça aurait fait un an tout pile qu'ils étaient ensembles, autant dire que c'était une bien drôle de façon que de fêter cela.

Ce soir-là, il s'était une nouvelle fois réfugié dans l'un des fameux bars de Lima, priant pour ne rencontrer personne. Il avait gardé ses ray-ban teintées, bien que cela le faisait passer pour un excentrique – ce dont il se fichait comme de sa première paire de chaussettes. Il était déjà presque une heure de matin, et il n'y avait presque plus personne dans l'établissement. Le barman le regardait avec insistance, attendant certainement le moment où il quitterait enfin le bar, mais Jordan n'y prêtait aucune attention, préférant se faire entrechoquer ses glaçons dans un bruit aussi régulier qu'agaçant. Il ne manquait plus qu'une vielle chanson de Taylor Swift pour que cette scène tourne au pathétique.
Une demi heure plus tard, il était toujours assit sur son tabouret, qui devait avoir imprimé l'emprunte de son postérieur à la longue. Le barman se décida à l'aborder pour lui dire qu'ils allaient fermer. Jordan réagit après coup, et releva la tête. Il baissa ses lunettes de soleil sur le bout de son nez avec nonchalance, dévoilant ses yeux fatigués et devenu rouge par la fatigue et l'alcool. Il avait un peu l'impression de loucher, mais il ne savait pas si c'était vraiment le cas. Pour une fois, il ne rechigna pas. « Bien. Je pourrais avoir une bouteille de Jack ? ». Le barman haussa un sourcil mais dit rien. Il apporta ce qu'il lui avait demandé, et Jordan le paya. « Vous auriez un gobelet aussi ? ». Le jeune homme de l'autre côté du comptoir le regard incrédule. « Bah quoi ? Je vais pas le boire à la bouteille ? Je suis pas un pecnot quand même. ». Il attrapa sa bouteille tandis que le jeune garçon lui tendit un gobelet en plastique rouge. « Merci bien. Au revoir. ». Il se leva tant bien que mal, et prit une seconde afin de retrouver un équilibre décent. Il avait un peu – beaucoup – la tête qui tournait. Il avait bu plus d'habitude, mais peu importe.

Il sortit du bar tant bien que mal. Sa voiture était garée juste devant, heureusement pour lui. Il s'assit maladroitement sur le capot en poussant un long soupir. Il se débattit pendant presque dix minutes avec le bouchon de la sa bouteille de whisky avant de pouvoir enfin verser un peu du liquide qu'elle contenait dans son verre de fortune. Un mal de crâne était à prévoir pour le lendemain. Malgré son taux d'alcoolémie très élevé, il songea qu'il n'était peut-être pas sage de prendre le volant. Il se laissa glisser du capot avec autant de grâce qu'un hippopotame. Son verre dans un main, la bouteille dans l'autre il prit le chemin de la maison, enfin c'était ce qui lui semblait. Sa démarche semblait presque assurée, à quelques exceptions près. Il se débrouillait jusqu'à ce qu'il ait la drôle d'idée de se servir un verre en marchant. Il se déporta d'abord vers la droite, puis redressa, avant d'être entraîner vers la gauche où il rencontra une poubelle. Ni une, ni deux, il se retrouva face contre terre, étalé de tout son long. Un nombre incalculable et incompréhensible d'insultes sortirent de sa bouche en l'espace de cinq secondes. Il tenta en vain de se relever, ce qui d'extérieur devait être plutôt drôle à vrai dire. Il sentit deux se poser sur lui et le remettre sur pied. « Ca va Monsieur ? » Jordan secoua la tête pour se remettre les idées en place. « Ma bouteille ? » il écarquilla les yeux et chercha autour de lui inquiet. « Monsieur, vôtre tête... Je crois que je devrais vous emmenez aux urgences. » Jordan ne prêta aucune attention au parole de l'étranger, cherchant son bien dans largeur du trottoir. Soudain, il l'aperçu au loin – d'après sa vision très altérée. Il se précipita pour la récupérer. Heureusement, elle était intacte. « Monsieur, ma voiture est juste là, vous saignez, je vous emmène. ». Jordan le toisa « Je ne monte pas en voiture avec des étrangers, en plus je ne saigne pas.[/bi] » il s'examina les mains et les jambes et ne remarque que quelques éraflures superficielles. L'homme montra sa tête, afin de l'inviter à faire de même. Jordan passa une main sur son front, qui rentra en contact avec un liquide chaud. Il regarda sa main qui était à présent parsemée de rouge. «[b] C'est rien, si je mets ma main dessus, on y voit que du feu. » il plaqua de nouveau sa main sur la blessure, et se remit en route. L'homme ne lui laissa pas le temps de faire trois pas et l'attrapa par le bras pour l’entraîner vers son véhicule. « Je vous laisse pas dans cet état. » déclara t-il. Le journaliste avait tellement de volonté qu'il se laissa traîner comme la vielle loque qu'il était. Il fut installé côté passager, et rapidement le chauffeur regagna sa place et démarra. « Vous allez me tuer et me jeter dans un lac ? » demanda Jordan à mi-chemin de l'hôpital, le regard vitreux, et serrant tout contre lui sa bouteille adorée. L'homme ne répondit pas, mais cela sembla l'amuser.

L'homme se présenta à l'accueil et laissa Jordan qui ne pensa pas une seconde à le remercier. Il s'en alla comme il était arrivé : sans que Jordan s'en rendre compte. On le fit asseoir dans la salle d'attente en attendant que quelqu'un s'occupe de lui. Une infirmière tenta de lui enlever sa bouteille, ce fut la seule, on ne réitéra pas l'expérience. Une secrétaire lui donna un formulaire à remplir, à la place de quoi il dessina un chat coursé par un tyrannosaure, très bien fait si on passe outre l'anachronisme. Il fallu évidemment qu'il embête ses voisins – la personnalité du Avery n'avait quand même pas toute disparue. Il était d'ailleurs persuadé que le vieux barbu assit en face de lui était en train de faire un conspiration contre lui afin de lui voler sa bouteille. Il remit correctement ses lunettes de soleil, sans penser une seconde qu'elles n'étaient peut-être pas indispensables, et qu'elles étaient sûrement à l'origine de sa difficulté à voir clairement. Le sang continuait de couler sans qu'il n'y prête attention. Il attendit ainsi pendant un certain temps, jusqu'à ce que finalement, un médecin ne vienne à sa rencontre...
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MessageSujet: Re: 06. Me and my Jack Daniels. [ft Matthew S. Avery]   06. Me and my Jack Daniels. [ft Matthew S. Avery] EmptyJeu 30 Oct - 1:28

Une minute ? Une heure ? Un quart d'heure ? Une demi-heure ? Pire .. Une heure ? Combien de temps cela faisait-il qu'il regardait cette patiente déblatérant sur ses soucis d'intestins et ce pourquoi elle avait décidé de se rendre aux urgences après cette malencontreuse indigestion de pudding ? Depuis combien de temps avait-il quitté la situation actuelle pour s'évader dans son canapé, loin de ce service propre à lui-même, loin de cet hôpital rempli à craquer, loin de cette patiente racontant encore plus d'histoire que dans un film de Woody Allen ? Il était dans l'incapacité la plus totale de le dire. Pour l'instant, il se contentait de maintenir sa tête assez haute et relevée pour pouvoir faire bonne figure face à tant de paroles en l'air. Pour le coup, il y avait vraiment matière à faire un meurtre mais fort heureusement pour cette dame, il n'avait aucun couteau sous la main et n'était certainement pas de nature psychopathe. Lui qui a toujours prôné la liberté des perroquets en Amazonie du Sud, lui qui a toujours été pour la promotion du métier de bonzaïste en pépinière aurait des penchant de meurtrier en herbe ? Jamais Ô grand jamais ! En revanche, il avait un léger doute quand au fait de prescrire à cette dame, pour éviter à ces prochains confrères une migraine affreuse d'une demi-journée au moins, une belle boite de somnifères accompagné d'une belle boite de laxatif.. A défaut d'avoir un laxatif oratoire, il fallait bien compenser, mais en attendant de pouvoir lui refiler tous ces objets de tortures médicamenteux, il fallait trouver un moyen de l'à faire taire sans entacher son professionnalisme et par la même occasion, son stage dans l'établissement.Depuis deux jours, une voix lui murmurait sans cesse : « Matthew Skylar Avery, je te l'avais bien dit , bien fait pour toi » Et oui, il aurait dû aller le chercher un peu plus loin ce stage, il aurait du tenter n'importe quel hôpital dans le coin, il aurait dû demander conseil à Jillian avant de se lancer, mais non ! Pour une fois dans sa vie, il avait décidé de n'en faire qu'à sa tête et voilà ce qui était arrivé. A présent, il avait plus l'impression de faire office de médecin généraliste d'un patelin perdu au milieu de la campagne plutôt qu'un urgentiste dans un hôpital en plein centre d'une assez grande ville bien peuplé. Et alors qu'une de ses paupières commençait doucement à fermer boutique, la patiente décida de sortir Matthew de son demi-sommeil. « [...] et c'est donc comme ça que je me retrouve devant vous aujourd'hui. Vous comprenez ? » Cette phrase déclencha un petit rictus nerveux sur le visage du jeune chirurgien qui se retint du mieux qu'il pu de sortir un sarcasme. « Je comprends bien madame... Davis, mais ce que je ne comprends pas, c'est ce pourquoi vous venez aux urgences pour une simple morsure de chihuahua ? Qu'il soit maltais ou pas. Loin de moi l'idée de vous offenser, mais ce n'est qu'un chihuahua et vous ne saignez même pas, je ne vois pas l'intérêt de vous ausculter ? » Pour tout dire, il ne voyait même pas l'intérêt de sa venue aux urgences mais bon. « Mais non enfin ! Je vous dis que c'est un chihuahua hollandais, pas maltais. Il a les crocs légèrement plus fin que les autres. Vous savez, là-bas les [...] »

Et ce fut ainsi pendant une bonne partie de la journée. Matthew était surchargé de boulot. Mais pire que ça, il avait l'impression d'être pris pour le dernier des imbéciles. Oui, il aimait beaucoup son boulot et se donnait à fond pour chaque cas, aussi tordu qu'ils pouvaient être, mais il avait beaucoup de mal à croire son patron quand il lui avait sorti le jour de l'entretien : « Monsieur Avery, avant de vous proposer un contrat en chirurgie, j'ai besoin de vous voir sur des cas plus rapides, parfois plus douloureux et qui doivent être pris en charge le plus rapidement possible. Avec cela, on évaluera vos capacités à pouvoir prendre en charge des cas plus graves et surtout, votre stress dans des moments importants de la vie d'un médecin. Vous comprenez ? » Oh ça oui, il avait compris ! Il avait très bien compris qu'à ce moment précis, il venait de se faire entuber comme un suppositoire dans .. Bref ! Son prof lui avait bien dit de faire attention à bien se faire envoyer au bloc opératoire. Il avait mis tout un cours à les mettre en garde, lui et sa promo, contre certains dirigeants d'hôpitaux se servant des stagiaires pour combler leurs manques d'effectifs aux urgences. « Ne les laissez pas surtout pas vous utilisez ! » avait-il dit. Raté ! Le premier mois, passé la frustration d'être placé aux urgences, il s'était résigné à faire bonne figure et à impressionner le personnel pour pouvoir rapidement passer aux choses sérieuses en chirurgie, mais c'était sans compter sur son superviseur. Bizarrement, depuis ce jour où le médecin opérateur avait décidé de lui assigner l'aîné des Avery, le médecin avait des horaires beaucoup plus flexibles. A croire qu'il avait un don de divination pour deviner les horaires les plus insupportables dans le service. Résultat des courses, c'est pour qui les patients les plus désagréables ? C'est pour Matthew, forcément !
C'est donc avec un bonheur particulièrement intense que le jeune chirurgien prenait tout son temps durant ses pauses pour boire son café. Café, qui plus est, vraiment écoeurant, te faisant perdre espoir de l'existence d'un dernier signe de bonheur dans un hôpital. Mais même au fond du trou, il vous faut bien une chose à laquelle vous raccrocher non ? Le jeune Avery buvait donc son café tranquillement appuyé contre le mur de l'hôpital, scrutant chaque détail pouvant lui permettre de s'évader un court instant de sa journée particulièrement pourrie, quand un bruit strident lui parvint à l'oreille. Il venait de la poche de sa blouse, c'était son téléphone de service. « Docteur Avery, on vous attend en salle quatre, on a une patiente atteinte semble t-il, d'une... enfin de.. En tout cas, elle a l'orteil tout jaune. On vous attend ! » Comme si une divinité là-haut voulait lui rappeler que sa journée était bien pourrie en lui posant un post-it sur le front avec comme intitulé '' Hey n'oublie pas, tu bosses jusqu'à vingt et une heure mon coco alors gardes la pêche ! '' Après un long moment d'hésitation, il finit par faire signe qu'il arrivait à l'infirmière au bout du fil. Comme s'il avait le choix de toutes façons...

La plus grande force de Matt' résidait dans son self-control. Cette capacité à garder ses nerfs intact malgré toutes les intempéries de la vie, était une arme redoutable, surtout au service des urgences. Savoir gérer son calme en toutes circonstances, même quand une personne se met à vous insulter de tous les noms parce que vous n'êtes pas en mesure ou en capacité de traiter son herpès génital et qu'elle se met à vous balancer sa canne dans la figure en vous hurlant bien gentiment que vous n'êtes qu'un '' chieur de constipé de naissance '' incapable de s'occuper d'une personne dans le besoin. Si vous saviez le nombre de réponses virulentes qui passèrent dans la tête du garçon à ce moment-là. D'où le self-control ! Il était donc vingt-heures trente quand ce redoutable papy sortit des urgences ne laissant plus vraiment aucun espoir en Matthew pour la dernière demi-heure qui lui restait à tirer. Il sortit donc de sa salle, se dirigeant tout droit, comme à l'accoutumé, vers la salle des scanners pour faire le point avec un patient vu plus tôt dans la journée, quand son téléphone sonna une nouvelle fois. « Matt', on vient de nous ramener un pauvre gars qu'on a retrouvé dans la rue, il est complètement raide ! Un vrai déchet le pauvre.. Prend le en charge, je sais que t'adores les cas comme ça. Et puis, ça te changera des petits vieux comme ça. Je prends le relais pour Madame Patricks, t'en fais pas. Tu me remercieras plus tard. » Un rire nerveux sortit alors de sa bouche laissant s'échapper toute la fatigue et l'énervement accumulé dans la journée. C'était sûr, ce patient allait devoir avoir les nerfs solides.
D'un pas décidé et énervé, Matthew traversa le long couloir menant à la salle d'attente en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Armé de son calepin, de sa petite lampe et de son stylo, il s'avança vers une infirmière qui lui indiqua tout de suite à qui il allait avoir à faire. Le combat pouvait alors commencer. Il s'avança alors vers cet homme, qui au premier abords, était visiblement mal en point.
« Alors, qu'est ce qu'on a là ? Rien du tout à en juger par ce magnifique dinosaure, un poil trop petit à mon goût, mais passons. Ouvre grand la bouche s'il te plait et fait ''Ah ! '' » Il regretta tout de suite son geste. « Oui.. en effet ! Oh la vache, c'est pire que d'habitude. Bon je ne te demande pas ton nom, mais moi je m'appelle Matthew, je sais que tu t'en fiches un peu en fait mais figure-toi que j'ai passé une journée encore plus gonflante que l'hématome que tu as sur le crâne coco, donc tu vas être bien gentil et me suivre gentiment dans la salle où on va causer toi et moi et surtout te remettre sur pied. Et si tu ne veux pas, y'a pas de problème, je te raccompagne même à la sortie avec même une bouteille en bonus et un bon d'entrée pour une garde à vue de quarante-huit heures en cellule de dégrisement. Si c'est pas beau ça .. Oui je sais, je suis trop gentil. Bon allez, lève tes fesses et viens les poser dans la salle là-bas. Et ne me sort pas l'excuse du '' Je ne peux pas marcher parce que j'ai trop bu '' parce que sinon c'est moi qui vais te faire glisser jusqu'au bureau. T'es mon dernier patient de la journée, ça serait bête de gâcher encore plus une journée aussi pourri n'est-ce pas ? » Et sans un mot de plus, Matthew tourna le dos à son patient en avançant vers la salle où il comptait l'examiner. S'il allait le suivre ? Il en était certain. Choquer son patient pour mieux l'apprivoiser, une doctrine qu'il venait tout juste d'apprendre et il n'allait pas le regretter..
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