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 04. No more coffee, sorry !

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MessageSujet: 04. No more coffee, sorry !   04. No more coffee, sorry ! EmptySam 11 Déc - 14:48

04. No more coffee, sorry ! Calviniconrp 04. No more coffee, sorry ! Portercalvin

    Encore une journée de travail bien chargé pour Porter, qui ne savait plus où donner de la tête. Heureusement, il n’était pas seul à servir, sinon il aurait certainement fait un malaise depuis le début de son travail. Il n’était pas habitué à ces horaires car il remplaçait un de ses collègues et ami qui avait attrapé une mauvaise grippe. Jamais il n’aurait imaginé qu’un mercredi après midi, même en période de noël, le Starbucks Coffee puisse être aussi bondé. Les gens qui faisaient leurs achats de noël devaient certainement être tentés, sur leur chemin, par une bonne boisson chaude. En tout cas, Porter ne voyait que cette explication, car pour le moment, il n’avait même plus l’impression d’arriver à respirer, au milieu de tous ces latte, cafés ou autres thés.

    Heureusement, ce ne semblait être que passager, car au bout d’un moment il put enfin respirer. Il eut enfin l’occasion de se laver les mains, qui étaient collantes à cause de la chantilly depuis un moment déjà. Il n’était pas maladroit habituellement, mais quand le stress arrivait, cela changeait la donne. Le jeune homme soupira, et s’autorisa un petit coup d’œil vers la fenêtre. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’il se rendit compte qu’il neigeait à gros flocons. Il adorait ce temps ! Tout à coup requinqué, d’une humeur joyeuse, il eut presque envie de pousser la chansonnette, ce qui était vraiment étonnant de la part de Porter… Quoi que, on pouvait s’attendre à tout avec lui, surtout quand il avait les nerfs à vifs comme en ce moment… Hé oui, même un footballeur à l’apparence solide avait parfois des problèmes de cœur. Lucy Jenkins, celle dont il était amoureux depuis des mois déjà, l’évitait depuis quelques temps, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Leur première rencontre s’était pourtant bien passée, il ne lui semblait pas avoir fait quelque chose de mal. Du coup, il était quelque peu perturbé, et se mit vraiment à chanter pour se détendre, en faisant le mariol pour amuser sa collègue qu’il aimait bien.

    « Oh the weather outside is frightful, but the fire is so delightful, and since we've no place to go… » commença-t-il en se déhanchant légèrement, pour la faire rire, avant de continuer d’un ton encore plus enthousiaste « Let it snow, let it snow, let it snow! »

    Il remarqua que son petit manège fonctionnait bien, sa collègue qu’il connaissait depuis un moment déjà avait l’air épuisée quelques secondes auparavant, et maintenant elle se joignait à lui dans son délire, sur ce vieil air de Sinatra. Porter ne pouvait s’empêcher de rire, sans porter attention aux clients qui commençaient à les dévisager d’un air interrogateur.

    « It doesn't show signs of stopping, and I brought some corn for popping. The lights are turned way down low… » continua-t-il, sourire aux lèvres, « Let it snow, let it snow, let it snow! »

    La jeune femme, shaker en main et sourire aux lèvres, entonna la suite, tandis qu’il encaissait l’argent qu’un client venait de lui donner. Il reconnut ce dernier comme étant élève au même lycée que lui, d’ailleurs. Il ne lui avait jamais adressé la parole, mais il lui semblait bien qu’il faisait partie d’une chorale. D’après ses souvenirs, jamais il ne l’avait slushé non plus. Au moins il n’était pas hostile. Il lui rendit la monnaie dans un sourire aimable, avant de regarder sa collègue avec amusement, elle n’était toujours pas sortie de Sinatra. Porter étouffa un rire en la voyant se dandiner tout en servant sa boisson au jeune homme. Il se mordit les lèvres pour ne pas laisser son fou rire s’échapper, et se rendit compte que le Starbucks allait déjà bientôt fermer. Incessamment sous peu, en réalité. Le temps était passé vite, au final ! Il observa sa collègue et lui dit d’un ton las :

    « Moui, tu peux y aller si tu veux, je fais la fermeture. »

    D’un sourire étonné, elle le remercia, lança un dernier « Let it snow, let it snow have a nice week-end snow ! » avant de s’en aller d’un pas guilleret. Secouant la tête de droite à gauche, comme s’il se demandait pourquoi cette chanson l’avait à ce point mise de bonne humeur, Porter commença alors à nettoyer le bazar que tout deux avaient fait lors du moment « les-gens-veulent-tous-des-cafés-en-même-temps ». La chanson lui trottant toujours dans la tête, il ne fit pas vraiment attention à ce qui se passait autour de lui : les consommateurs commençaient à s’en aller, sauf le dernier client, celui de son lycée. Il n’y prêta pas grande attention, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il ne restait plus qu’eux deux dans la pièce. Il lui lança un regard quelque peu surpris.

    « Ah, désolé mais on va fermer… Mais pas d’angoisse, demain, ça repart ! » fit-il avec humour, sa bonne humeur ne l’ayant pas quitté.

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MessageSujet: Re: 04. No more coffee, sorry !   04. No more coffee, sorry ! EmptySam 11 Déc - 17:35

Décembre et ses flocons, décembre et ses Celsius négatifs, décembre et sa poésie. Si Calvin aimait une période dans l’année et si cette dernière devait la représenter, se serait sans doute l'hiver et son joli manteau blanc. Bien sur, il existait des inconvénients cette période, comme les nez qui coulent, les chutes sur les trottoirs ou les pertes de contrôle sur les routes. Mais ce mois avait le don pour permettre au jeune Collins de se sentir en vie. Sentir le froid sur sa peau lui donnait des sensations qu’il ne connaissait pas en temps plus clément. Alors pourquoi il aimait les fins d’années, tout comme ce qu’elle représentait ? La magie qui émanait dans les rues grâce à un conte inventé par une célèbre marque pour faire vendre, rendait heureux les enfants, mais éblouissaient également les adultes. Oui, et pourtant, ce conte apporta, à de nombreuses familles, des moments inoubliables. Ces fêtes éveillaient la générosité de chacun. Le jeune lycéen n’avait pourtant pas besoin de ça pour se montrer très à l’écoute et aussi dévoué aux autres en tant normal. Mais il appréciait voir les gens sourire alors que leur problème n’avait pourtant pas disparu. Non, Noël donnait le sourire sans aucun raison si ce n’est le bonheur, la chaleur au cœur que cette période inspire.

Le jeune homme avait passé son après midi à l’hôpital, durant son temps libre, pour émettre une idée au directeur de cet établissement. Ce dernier avait accepté. Calvin n’en avait pas douté, c’était un homme bon. Durant son passage, il avait été divertir quelques enfants de ses pas de danse et joué à un jeu de société avec d’autres. Voir leurs sourires, leurs personnalités leur appartenant à chacun, était un plus pour lui qui s’émerveillait de ses contacts alors que lui-même avait peu d’amis. Dans les couloirs, Il avait croisé une femme qui l’avait félicité pour sa générosité quelques mois plus tôt. Depuis, cette dernière avait été amené à se confier à lui parfois pendant leur bonjour habituel, lorsqu’elle venait pour une visite de routine. Aujourd’hui pourtant, il en sut plus que d’habitude. Madame Rhett lui avait donné le prénom de son fils et l’image du footballeur lui était venue en tête tout de suite. Elle lui raconta le dévouement de son fils envers elle. Elle le compara à Calvin, lui annonçant qu’il était un bon jeune homme comme lui et qu’elle était fière de l’avoir pour fils. Il avait souri tout le long de cette révélation, pas un sourire malsain d'un garçon apprenant un secret savoureux, non, un sourire chaleureux, heureux de voir qu'il y avait du bon chez ceux dont on en doutait. Car il était très étonné en voyant certains souvenirs du jeune Rhett maltraitant des élèves des chorales. Une image qu’il connaissait si bien, plus que lui aussi se cachait au lycée de certains de ses talents.

Attendant pour prendre commande au starbuck coffee qu’il fréquentait habituellement, il y vit le jeune homme qui avait occupé toutes ses pensées lorsqu’il se rendit ici, il y était un employé. Ce dernier était entrain de chantonner « let it snow ! let it snow ! let it snow » et semblait y prendre beaucoup de plaisir, accompagné par sa collègue. Légèrement amusé, Calvin avait souri en tendant la main pour prendre sa monnaie. Il s’était ensuite assis à une table à proximité du comptoir, avec son café, et avait sorti un bloc note où y était inscrit : « porte ouverte McKinley ». Écoutant les serveurs s’amuser d’une oreille, il plancha sur cette idée afin de la présenter au proviseur. Dehors, les flocons tombaient, repeignant le paysage de blanc. Les minutes s’écoulaient et les clients quittaient l’endroit. Certains ruminaient en se demandant comment il allait rentrer chez eux, d’autres étaient excités en voyant toute cette neige. Le jeune homme appréciant la chaleur de l’endroit et son café bien chaud ne désirait par retrouver sa maison vide.

Pourtant, Le fils de Keelin l’avertit qu’il fermait, incitant alors Calvin à finir son café rapidement et rejoindre la fraiche réalité. Répondant tout d’abord par un sourire chaleureux, il prit sa tasse et la finit alors d’une traite. Observant alors Porter un instant, il vit en lui ce qu’il n’avait jamais remarqué auparavant ! Une certaine gentillesse marquée sur son visage alors qu’il l’avait toujours vu comme un footballeur écervelé voulant toujours prouver sa force. Mais, après les dires de madame Rhett, il était évident qu’il se cachait. Alors dans un élan, il se lança, pensant qu’il en serait touché comme il l’avait été lorsque la mère l’avait fait pour lui :

« Je trouve que tu as beaucoup de courage Porter et de modestie pour faire ce que tu fais sans le dire. C’est assez décousu dit ainsi, mais c’est fou comme on juge les gens trop vite lorsqu’on ne connait pas certains détails de leur vie. » Dit-il en observant la réaction du jeune homme. « Je suis d’ailleurs désolé de t’avoir jugé sur ce que tu laisses paraitre. »

Il n’avait pas été très explicite. Pourtant, il avait passé le message qu’il voulait passer. Calvin avait beaucoup de respect pour les personnes qui se préoccupaient des autres avant eux. Porter était l’un d’eux. Bien qu’il aurait du tenir sa langue, son besoin de lui faire comprendre que ce qu’il cachait été bon, était maladroit. Mais il s’était obligé à débuter cette conversation. Il ne se doutait pas de ce qu’elle impliquait.
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MessageSujet: Re: 04. No more coffee, sorry !   04. No more coffee, sorry ! EmptySam 8 Jan - 21:51

    Porter ne faisait jamais trop attention aux derniers clients du café, car il savait bien qu’ils finiraient par s’en aller. Il les gardait parfois dans son angle de vue pour savoir s’ils avaient vraiment compris que le Starbucks fermait, parce qu’il fallait avouer que certains étaient quelque peu… durs d’oreille. Malgré tout, il s’énervait rarement pendant ses heures de travail, il était parfois agacé quand un client renversait son latte alors qu’il venait de nettoyer le sol, ou encore quand il y avait une file d’attente impressionnante et qu’un indécis bloquait sans savoir quoi prendre, mais généralement, il n’avait pas de problème à réagir avec humour, ce qui était bien plus agréable autant pour lui que pour les autres.

    Sauf que là, c’était un peu différent. Il voyait que le garçon de son lycée ne s’en allait pas, qu’il semblait presque attendre pour lui dire quelque chose. Intrigué par ce comportement qui sortait de l’ordinaire, Porter arrêta un instant de nettoyer le comptoir. Il leva les yeux vers lui, il ne se rappelait plus vraiment de son prénom. Quelque chose avec un C ou un K lui semblait-il, mais comme il n’avait jamais cherché à créer un contact avec lui, il ne s’en souvenait plus. Quant il se mit à parler, Porter lâcha, de surprise, le chiffon qu’il avait entre les mains. Qu’est-ce qu’il racontait ? Que savait-il sur lui ? Les yeux écarquillés, effrayé qu’il en connaisse trop à son sujet, le footballeur observa le jeune homme.

    « Tu… quoi ? » fit-il par réflexe, sans avoir réfléchi outre mesure à ce qu’il disait.

    Perturbé, il resta quelques secondes dans un état d’hébétude qui ne lui allait pas, avant de se baisser, lentement, pour ramasser le chiffon. Il le posa sur le comptoir, une imperceptible montée de stress s’élevant en lui. Il ne sut tout d’abord pas comment réagir face à ce qu’il venait de dire. En réalité, il était effrayé que quelqu’un semble en savoir plus sur lui qu’il ne le devrait. Jamais encore il n’avait eu à faire face à cette situation, car personne ne connaissait sa vie hormis des amis très proches qui se comptaient sur les doigts d’une main. Il ne bougea pas et fronça les sourcils, faisant de son mieux pour garder son calme et paraître impassible, ce qui n’était pas simple.

    « Hm, excuse-moi, j’ai du mal à te suivre… De quoi tu parles ? » fit-il avec un sourire innocent plutôt bien imité.

    Il saisit son chiffon une nouvelle fois, plus pour s’occuper les mains que par une réelle volonté de nettoyer le comptoir qui était déjà propre. Il passa tout de même le morceau de tissu sur le meuble, en feignant de porter toute son attention sur cette tâche inutile. Dans sa tête, ses pensées se bousculaient. Il tentait de se persuader que ce gars ne savait rien, qu’il parlait juste de son attitude bien plus amicale au café qu’au lycée. Il n’avait pas besoin de s’inquiéter pour si peu, c’était stupide. Un mince sourire soulagé apparut sur ses lèvres. Il fallait qu’il cesse de devenir paranoïaque dès que quelqu’un prononçait une parole suspecte, il avait le don de toujours tout exagérer, il devenait extrémiste et il savait que cela ne présageait rien de bon.

    Le jeune homme jeta alors un coup d’œil aux tables pour s’assurer qu’il laissait son lieu de travail dans un état potable pour le lendemain, et que son chef ne puisse rien lui en redire. Il n’était toujours pas à l’aise, perturbé par les paroles de son camarade de classe. Il passa sa main dans ses cheveux, grand signe de stress pour lui. Malgré tout, il avait réussi à reprendre une contenance. Il ne voulait pas se montrer faible, jamais. Malheureusement, exposer la réalité de sa vie était pour lui un signe de faiblesse.
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