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 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)

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MessageSujet: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptyJeu 30 Déc - 14:18

    John Lawrence sortait de son office. Il commençait à se faire tard car la nuit s'était abattue sur la ville. Ah, non. Pardon. Il n'était que 18h30. Mais nous étions en hiver alors la pénombre arrivait bien plus tôt... Ah vous vous demandez comment un homme au poste occupé par John pouvait sortir plus tôt ? Ne restait-il pas à son travail jusqu'à des heures déraisonnables ? Et bien si, habituellement. Mais ce soir il avait décidé de faire une sorte de pause et d'inviter sa chère Scarlett au restaurant. Lui sortir les mains du cambouis ne pouvait lui faire que du bien.

    Il passa chez lui rapidement pour prendre une douche et revêtir un autre costume. Il coiffa ses cheveux en arrière mais sans les gominer puis ajouta la touche finale : un chapeau -qui ressemblant fort à celui de Michaël Corleone-. Une fois prêts, il rejoignit son allemande. Je parlais de sa voiture, évidemment. Une Mercedes-Benz. Il en appréciait le confort, le cuir, et la tenue de route, entre autre. C'était rare d'en croiser à Lima, on y voyait principalement du General Motors... Logique !

    Quelques feux rouges et plusieurs virages plus tard il avait atteint le garage. Il se gara en vrac en faisant quand même attention de ne pas rayer son bébé. De toute façon il n'en avait pas pour longtemps. Il était juste là pour récupérer sa donzelle. Si avec ça elle se plaignait ! Elle était traitée comme une princesse ! John avait même prit soin de mettre un drap protecteur sur le siège en cuir de sa voiture pour éviter qu'il ne se tâche. Elle n'aurait pas à faire attention ni à nettoyer plus tard, quelle délicatesse ! Quelle prévenance ! Il était trop bon, je sais.

    *Cliclic*

    Voiture fermée il s'avança les mains dans les poches dans le garage à la recherche de sa mécano favorite.


    « Youhou, Scarleeeett ! Devine qui vient te sortir d'ici ? »


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MessageSujet: Re: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptySam 5 Fév - 2:28

En ce qui concernait Scarlett, qui était délicate comme la rosée du matin à chaque heure de la journée (Y compris la nuit, vers 4h, voui voui), nul besoin de préciser qu'elle savait demeurer sexy même avec les mains plongées dans le cambouis. Enfin, c'était peut-être cela qui avait attiré John Lawrence fin connaisseur de mécaniques. Ou de filles. Ou les deux. Bref. Et en parlant de mécanique, un air profondément atterré se peignit sur le visage de la jeune mécanicienne tandis que le ronronnement d'une propulsion arrière se portait à ses oreilles délicates.
Voilà Maitre Capello qui lui faisait grâce de sa présence et venait l'enlever dans sa Mercedes rutilante qu'il protégeait plus que sa belle. A coup sûr il avait déjà recouvert ses magnifiques sièges en cuir d'un drap immaculé histoire de lui rappeler qu'elle nageait dans l'huile de moteur du soir au matin et que c'était LUI la donzelle délicate qui avait le métier intellectuel. Mais passons.
« Youhou, Scarleeeett ! Devine qui vient te sortir d'ici ? » s'écria la douce voix du District Attorney.
Scarlett supposait que cette même voix pouvait être autrement plus sexy s'il hurlait "OBJECTION !" façon Phoenix Wright dans une salle d'audience (Oui, Scar a tendance à idéaliser les fonctions de ses boyfriends du moment...)
Pourtant, en entendant la voix masculine, elle ne put s'empêcher de lever les yeux vers le plafond, hésitant entre le ravissement de savoir qu'un mec puisse encore s'intéresser à sa petite personne et l'infinie déception de constater que ce n'était autre qu'un macho tel que Lawrence. Quoi qu'il en soit, la détermination de la brunette vacilla un instant. Partir en courant avant qu'il n'ait pu la repérer ou vociférer que "OUIIII, elle était là juste..."
« DERRIÈRE LA MUSTAAANG ! » fit-elle finalement en agitant à bout de bras son chiffon taché d'un cambouis peu engageant.

Tout en râlant, Scarlett finit par redresser sa longue silhouette, laissant ses yeux anthracite effleurer la carlingue de la mustang, entrevoyant par la même occasion ce charmant John. Un sourire ravi acheva de se planter sur ses lèvres rosée.
« Mon Johnnyyyyy ! » s'était-elle écriée d'une voix entre la poule effarouchée hurlant au viol et la groupie de Robert Pattinson devant le dernier Twilight tout en s'accrochant au cou de son Prince du soir avec la vigueur d'un poulpe (Ca fait beaucoup de comparaisons animales tout de même...)
Papillotant des yeux un instant, l'irlandais se redressa et planta son regard dans celui de son hum... Comment s'appelle le mec dans Pretty Woman déjà ?... Bref, Richard Gere.
Donc Richard Gere qui lui semblait par ailleurs plutôt beau gosse (Réflexion qu'elle ne cessait de se faire depuis leur premier rendez-vous) et qu'elle aurait bien croqué s'il n'avait pas été si... Si masculin. Véritable bulldozer de la féminité. Et même bulldozer tout court... Dire qu'après tout ce temps passé ensemble, il ne la laissait toujours pas glisser un doigt sous le capot de son allemande (La voiture oui, pervers !).
D'un revers de la main, Scarlett effaça cette petite contrariété. Ce soir, c'était Rock'n'roll \o/. (Pour le Sex & Drug, elle verrait plus tard... Peut-être.). La jeune femme passa un index langoureux sous le menton de Lawrence et émit un rire léger.
« Où va-t-on ce soir, grand fou ? » Demanda-t-elle à mi-voix en tapotant le capot de la Mercedes.

Généralement, ils allaient quelque part. Par "Quelque part", Scarlett entendait un lieu confortable, sentant la fleur et où on servait autre chose que des tacos ou des Magic Box. Peut-être que c'était ça qui plaisait à la Scarlett cruche chez John. Un peu son argent, un peu sa voiture, un peu ses goûts vestimentaires et gastronomiques... Tandis que le darkside appréciait simplement la compagnie de l'homme, si peu délicat soit-il à l'égard des femmes. Puis... C'était drôle, de ne pas s'engager... De ne pas faire de plans, finalement.

hj; faut m'excuser du retard, de la médiocrité et du manque d'ouverture que je te laisse mais j'ai une excuse, j'étais au cinéma *pan* anyway, si t'as besoin d'un changement, n'hésite pas =)

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MessageSujet: Re: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptySam 12 Fév - 22:48

Le problème entre John et Scarlett, c'était que leur relation était fondée sur un malentendu. En effet, John n'était pas, et je le souligne, Phoenix Wright. Ce homme en bleu de travail à la coiffure de hérisson... Pas du tout son style ! En effet, Mr Lawrence était plus du genre costard prune-bordeaux sur mesure, mocassins en cuir et grand bureau en bois. Et même s'il n'avait pas les cheveux gris, il se sentait bien plus proche de Miles Edgeworth (Benjamin Hunter). D'ailleurs, s'il était aujourd'hui district attorney (ou procureur) et non avocat de la défense, c'était bien pour une raison...

Ceci dit, n'allez pas faire de corrélation entre la voiture allemande de John et un éventuel lien avec la famille Von Karma, que ce soit le père ou la fille. Il n'était pas utilisateur de leurs méthodes, bien qu'il ait une partie de leur suffisance. Il fallait croire que c'était une des caractéristiques des procureurs... En même temps, comment accuser au nom de la nation sans avoir un minimum de confiance en soi ? Bref. Nous n'étions pas là pour parler des tâches professionnelles de John mais plutôt de sa vie personnelle.

La jeune femme
he was dating, comme disaient les américains, agita un bout de chiffon tout sale en disant qu'elle était derrière une voiture appelée Mustang. Il aurait presque envie de se prendre pour Gainsbourg...

On s’ fait des langues
En Ford Mustang
Et bang !
On embrasse
Les platanes
« Mus » à gauche
« Tang » à droite
Et à gauche, à droite
Serge Gainsbourg- Ford Mustang

... Oui, mais voilà, ce n'était pas un sous-vêtement qu'elle agitait mais un tissu plein de cambouis. Tout sauf sexy. Ah !! S'il avait été une rock-star les femmes lui auraient jeté autre chose que des regards noirs, c'est moi qui vous le dit ! Il avait raté sa vocation... En attendant, il avait un compte en banque tout à fait respectable et certainement moins volatile que celui d'un toxico à la merci de son public. Et toc.


La jeune femme hurla alors un sonore « mon Joooohnny ! » . Un cri de folle passionnée qui ne mit pas la puce à l'oreille dudit Johnny du foutage de gueule qu'il subissait. Il répondit même, certain de son succès, en se regardant les ongles de la main droite :
« Et oui, c’est moi en personne ! ». Le seul, l'unique, l'irremplaçable John Lawrence. A côté de lui, Depp et Halliday n'étaient personne. Il était THE Johnny. Mouwahaha.

Oui, mais voilà, la demoiselle lui avait sauté au coup. Lui qui était tout beau tout propre !! HORREUR !! Bon, prenons-nous sur nous... Il fallait faire des concessions lorsque nous étions en couple. Supporter un peu l'autre, le laisser vivre... Faire des efforts... Alors il ne dirait rien, là. Ce n'était que son costume qui souffrait, pour l'instant. Un bon coup (coût surtout !!!! ) de pressing et le tour serait joué. Sa tenue sera de nouveau presque neuve.

Par contre son idex sur son visage fut un coup de grâce ! Si ce geste aurait pu être ultra-sexy dans un autre contexte il trouvait cela juste répugnant de penser qu'elle le touchait alors que juste avant elle avait... les mains... enfouie en plein dans la mécanique, sous le capot d'un autre (je parle AUSSI des voitures). BEURK ! Lui qui s'était préparé avec soin !! Et encore, il n'était pas maquillé, sa conquête ne venait pas de gâcher des heures d'application savante et experte de différents produits : crèmes et poudre, visant à lui faire un teint parfait. Il avait de la chance dans son malheur.

« Aaaah ! Me touche pas avec tes doigts plein de cambouis… tu vas me dégueulasser ! », S’écria-t-il en se reculant vivement, agitant les mains en l'air comme une chochotte. La jeune femme quant à elle tapotait désormais la Mercedes. God damned !! Ne pouvait-elle pas s'empêcher de littéralement mettre ses sales pattes partout ? C'en était trop !! John fronça les sourcils, furieux !

« Pour l'instant on va chez toi, pour que tu prennes une douche et que tu te mettes une tenue décente... Et que je me lave le visage... Ensuite on verra ! »

Oh, il avait déjà sa petite idée. Un restaurant français chic et cher pour qu'elle se rende compte à quel point il était gentil et généreux. Un homme en or. Il ne fallait pas qu'elle le laisse filer entre ses doigts. Pourtant, à tout toujours tout vouloir recouvrir de cambouis, elle était mal partie !


« Aller, dépêche-toi...! » indiqua-t-il en ouvrant la portière du passager avant de sa voiture. Oh, un geste de gentleman... Une petite lueur dans cette obscurité d'égoïsme et de machisme ? Non !! Il tenait juste à protéger sa poignée d'une éventuelle souillure. Ne croyez pas aux miracles !

« Et essaie de ne pas mettre de saleté partout ! »

Ralalala, qui c'est qui lui avait donné une quiche pareille ? Mais au moins elle était canon !! Et puis, elle pouvait être très intéressante intellectuellement parlant lorsqu'elle ne faisait pas sa cruche.






Spoiler:
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MessageSujet: Re: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptyLun 14 Mar - 1:57

Certes, John se rapprochait bien plus d'un Benjamin Hunter que d'un Phoenix, seulement voilà, Scarlett n'avait jamais vraiment aimé les rôles de méchants, que ce soit dans les films ou les jeux vidéos. Et bien qu'ils soient assez sexy pour la plupart, elle avait tendance à leur préférer le gentil héros qui n'avait rien demandé à personne. Il fallait bien la laisser rêver de temps à autres. James aurait sans aucun doute levé un regard agacé vers le plafond, excédé par tant de cruchitude. Peut-être qu'il lui aurait même asséné une tape sur le front, histoire de vérifier s'il pouvait toujours connecter les derniers neurones de Scarlett en lui secouant la boite crânienne. Mais James n'était pas là, ou du moins pas de ce côté de la planète et certainement pas assez proche d'elle pour l'inonder de ses bonnes ondes réparatrices. Ou de son sourire rassurant. Et cela changeait beaucoup de choses. A commencer par l'attitude de la jeune femme. Avec des si, on mettrait bien Paris en bouteille, mais s'il avait été là, et non parti guerroyer ailleurs, Scarlett aurait peut-être repris sa vie en main.
Et c'est avec ce plaisir masochiste de l'auto-destruction que la jeune mécanicienne plongeait tête la première vers John Lawrence. Oui, elle aurait pu en choisir un autre, un de ceux qui ne hurlent pas quand on agite un chiffon sous leur nez, un de ceux qui ne méprisait pas les femmes... Un comme ce heu.. Shuester c'est ça ? Mais non, Scarlett n'avait jamais aimé se faciliter la vie. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Tandis qu'elle tapotait le capot de la Mercedes d'un air entendu, l'interrogeant d'un voix suave sur leur destination, que Miss Chochotte-Stéphanie-De-Monaco s'indignait pour sa tenue toute "dégueulassée" comme il disait, Scar ne put s'empêcher de hausser un sourcil profondément agacé. Personne ne disait de mot aussi débile de "Dégueulasser" quand même... Si ? Mr Beans, peut-être, quand il n'avait pas la tête fourrée dans les fesses d'une dinde, m'enfin...
« Pour l'instant on va chez toi, pour que tu prennes une douche et que tu te mettes une tenue décente... Et que je me lave le visage... Ensuite on verra ! » Répondit finalement John de cette voix qu'elle trouvait si chaude et sexy... (Oui, parfois elle l'appelait sur son portable quand elle était certaine qu'il ne pouvait répondre, juste pour le plaisir sadique de l'agacer et d'entendre sa belle voix... Graouh !)

Et là, arrêt sur image, voulez vous ? Qui est déjà sorti avec un mec qui, venant vous chercher à bord de sa sublime Ferrari vous disait un truc aussi débile ? Du genre "Je t'invite, je t'aime, mais lave-toi et après on se fera des bisous." On nageait en plein délire.
Est-ce que le Prince Charmant avait dit à Blanche Neige de se laver les mains avant de monter sur son cheval blanc, des fois qu'elle lui foutes des tâches sur la croupe ? Non mais n'importe quoi ! Scar s'était déjà plus ou moins accommodée de ce genre d'excentricités féminines de la part de son boysexfriend. D'ailleurs pour un macho, il avait tendance à faire sa chochotte un peu trop souvent. Si y'avait pas anguille sous roche...
Les sourcils froncés, elle suivit l'homme du regard et l'observa ouvrir la porte. Ce geste de pure galanterie lui arracha finalement un sourire en coin. Tout n'était peut-être pas perdu, l'esprit chevaleresque n'avait pas l'air si moribond.
« Et essaie de ne pas mettre de saleté partout ! »
Ha ouais ben non. Fallait pas rêver non plus. Djizeusse, qu'elle enviait parfois les femmes capables de vivre sans attache. Non pas qu'elle en soit incapable, mais voyez donc le résultat quand elle n'avait plus de pilier pour la soutenir >.< Pitoyable. Son regard anthracite navigua de John à la portière en passant par ses sièges en cuir soigneusement recouverts d'un drap blanc. Elle s'étonna de ne pas y voir de couleur plus sombre. Bah oui, nettement moins salissant le noir, on n'y décelait aucune tâche de cambouis, au moins. Mais passons. Peut-être que si elle avait jeté son dévolu sur le beau badboy motard qu'elle avait croisé au super marché, elle aurait été plus Brigitte Bardot-like que Mireille Mathieu part en balade...

Je n'ai besoin de personne
En Harley Davidson
Je n'reconnais plus personne
En Harley Davidson
J'appuie sur le starter,
Et voici que je quitte la terre,
J'irai p't'être au Paradis,
Mais dans un train d'enfer.
Harley Davidson - Brigitte Bardot
Bah, de toute façon, Scarlett n'avait nulle intention de passer le restant de sa vie avec Sir Lawrence. Trop rasoir. Comme elle avait déjà largué ce basketteur trois ans plus tôt, trop fatiguant. Le pseudo-rockeur de la fac, trop bruyant et trop dépressif.

D'un pas leste, après avoir récupéré son sac, elle se dirigea vers la berline. Ses yeux croisèrent ceux de John et finirent par s'y accrocher juste avant qu'elle ne s'engouffre dans l'habitacle.
« Et après, on va où chouchou ? » demanda-t-elle, posant résolument son doigt noirci sur la vitre arrière, dessinant même un petit coeur amoureux. Bah quoi ?
Elle posa un index décidé sur l'épaule de son amant et remonta en douceur jusqu'à ses lèvres pour y poser un baiser.
« J'ai tout dégueulassé ta voiture... Mais c'est pour la bonne cause. Tu m'en veux ? » puis, passant du coq à l'âne, « Et si pour une fois on faisait quelque chose d'original, d'un peu... d'un peu moins pépère. Non ? On a pas encore 40 ans. Y'a pas un cinéma ? Un Drive-in ? Ou alors on pourrait rester dans le garage...»
Elle avait déjà attrapé la cravate de son homme et l'attirait à l'arrière de la voiture avec force regards langoureux. Un peu d'originalité que diable ! Il fallait bien bousculer les codes. Certes, Cendrillon n'avait jamais fait de cochonneries dans le carrosse avec le Prince, mais qui avait dit que c'était immuable ? Puis elle avait toujours rêvé de faire un remake de la scène d'amour du Titanic. Avec la buée, la main, toussah...
D'un geste doux, elle commença à retirer le drap blanc recouvrant les sièges, le contact du cuir lui ayant toujours été plus agréable

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MessageSujet: Re: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptyLun 21 Mar - 7:28

Voyez-vous, John ne pouvait pas supporter les gentils et leur naïve innocence. Ils regardaient le monde avec les yeux brillants, ne pouvant s’empêcher de s’esbaudir devant la nature tout en condamnant moralement les « méchants ». Mais où cela menait-il ? Nulle part. Il pouvait en témoigner, niveau condamnation il était expert. Très peu de niaiserie pour lui, donc. Merci. Nous ne vivions pas au pays des bisounours. On ne glissait pas le long des arcs-en-ciel, les pets ne sentaient pas la fleur. L’être humain avait atteint un tel état de perversion qu’il ne rimait à rien de croire en sa bonne nature profonde. C’était impossible lorsqu’on voyait certains crimes. Rien ne servait donc de nier les horreurs du monde. La politique de l’autruche n’avait jamais mené personne nulle part.

Revenons à la situation actuelle… Le district attorney était en train de regarder avec frayeur le doigt de sa dulcinée s’approcher dangereusement de la vitre. Tout était au ralenti. Gros plan sur l’index… Contact. Aussitôt la bouche de brun se tordit tandis que son nez se retroussait et ses sourcils se fronçaient. Scarlett venait de commettre une infamie ! Ce geste que certains auraient trouvé « chou », « adorable » voire même « sexy » n’était pour John que pure injure envers lui-même et sa voiture. Un blasphème. Ne lui avait-il pas dit de se faire la moins salissante possible ? Pourquoi les femmes ne tenaient-elles jamais compte de l’avis des hommes ? Pourquoi étaient-elles toujours là à n’en faire qu’à leur tête ?! Il ne trouvait pas ça attirant du tout. Pour une fois l’une d’elle pouvait-elle arrêter de vouloir faire la maligne –ou la cruche- ? C’était é-pui-sant !

Puis elle en vint à poser ce même doigt sur lui. Sur ses vêtements, sur sa peau. Surpris par ce geste auquel il ne s’était pas préparé il n’eut pas le temps de reculer. Il subit donc cet assaut non désiré non sans un certain dégoût. Lorsque Scarlett vint l’embrasser il ne répondit pas. Et dès lors que le baiser fut interrompu il se recula d’un pas, fulminant.


« Non mais qu’est-ce qui t’as pris ?! Je croyais avoir été clair ! »

Et là la demoiselle proposa de faire « quelque-chose d’original ». Il n’avait absolument rien contre, au contraire. Mais voilà, pas aujourd’hui. Pas ce soir. Impossible. La soirée était verrouillée et si elle avait voulu faire autre chose elle n’avait qu’à s’être manifestée avant.

« Oui et bien, on fera ça un autre jour. Ce soir, je t’emmène au Marmiton. » lui annonça-t-il fièrement, certain que cette nouvelle allait ravir la demoiselle. Comment ne pas se délecter par avance des plats qu’ils allaient tout deux déguster ? Elle aurait une excellente raison de le remercier ensuite, si vous voyez ce que je veux dire.

« Et pas d’objection ! », ajouta-t-il. Déformation professionnelle. Non mais sans rire, il avait réservé dans le meilleur restaurant français de la ville ! Les habitants d’outre-Atlantique étaient connus pour leur gastronomie. Et avec raison. John adorait la cuisine française. Particulièrement tout ce qui était à base de foie gras. Quant au vin… ah ! Le vin français ! Un délice. Bien que les vins californiens aient eux aussi une sorte de … disons de charme bien à eux.

Sauf que voilà, elle ne l’écoutait pas, comme d’habitude… d’ailleurs elle l’avait même prit par la cravate pour l’attirer contre elle. Il était en plein fantasme. Depuis le temps qu’il attendait ça ! Finalement ils allaient peut-être rester au garage, hmmm… Enfin une initiative de la jeune femme qui lui plaisait ! Mais alors qu’il sentait la fièvre du désir monter, que ses sens se préparaient à s’exalter, une sonnette d’alarme retentit dans sa tête. Ce fut la douche froide. La garagiste était en train de retirer le drap protecteur !! S’il pouvait concevoir lui faire un câlin osé alors qu’elle était encore sale, il ne pouvait en revanche pas accepter que sa voiture dusse en subir les conséquences. Il se redressa, plus en colère que jamais.


« Mais qu’essaies-tu donc de faire ?! Ma patience a des limites… Pourquoi joues-tu ainsi avec mes nerfs ? Est-ce trop te demander que de ne rien salir ? »

Pour être en colère, il était en colère. Son visage s’était nettement fermé et ses yeux lançaient des éclairs. Son air était limite menaçant tellement ses sourcils étaient froncés. Décidemment cette femme ne respectait rien. [
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MessageSujet: Re: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptyVen 8 Avr - 20:17



Ayant toujours eut une vision plus ou moins manichéenne de ce qu'était la vie de couple, Scarlett fronça le nez aux derniers propos de John, tandis que le District Attorney continuait à déblatérer tout un discours positivement tue-l'amour. Le Marmiton... N'importe quoi. Déjà, la jeune femme se demandait où ils pouvaient bien piocher des noms aussi pourris. A la bonne fourchette, Chez Luigi, Miam-land... Enfin ils s'agissaient là de restaurants français. On ne pouvait décemment pas tout contrôler. Pas d'objection avait ajouté son homme, ce à quoi elle avait répondu par un haussement d'épaules blasé. Comme si elle avait le pouvoir de protester. Ou du moins, comme si la Scarlett que John connaissait pouvait faire quoi que ce soit d'autre que de lui coller aux baskets en gloussant bêtement. De toute façon, entre la bouffe française et l'américaine, c'était un peu choisir entre la peste et le choléra, d'un point de vue purement personnel. D'un côté, on vous faisait avaler des tas de choses gluantes et indéterminées comme des escargots, des huîtres ou des langues d'on-ne-savait-trop-quoi mais que bon, il était tout bonnement interdit de se plaindre parce que c'était de la haute gastronomie outre-atlantique. Pas étonnant que les french camemberts soient aussi coincés pour ne pas dire constipés, après ça... Et de l'autre, tout baignait dans la graisse, le beurre de cacahuète et le sucre ou comment devenir obèse en dix leçons. Mais comme c'était ça, le rêve américain...

Tout ça pour dire que Scar était une fille difficile, finalement. Du moins en matière gastronomique. Pour ce qui était du reste, il n'y avait qu'à voir John Lawrence pour se dire que franchement... Elle n'était pas très sélective dans ce domaine précis. Ne vous méprenez pas là, bien sûr qu'il était bel homme et que sa situation financière dépassait toutes ses espérances mais qu'il était chiant et vieux jeu... A l'image de ce qu'il venait de vociférer avec cet air de lémurien en colère, les yeux écarquillés au bord de la sortie orbitale.
« Mais qu’essaies-tu donc de faire ?! Ma patience a des limites… » Si seulement il n'y avait que ça de limité, chez toi, mon pauvre Lawrence...
« Pourquoi joues-tu ainsi avec mes nerfs ? Est-ce trop te demander que de ne rien salir ? »
Malgré tout, cet air colérique affiché par le district attorney avait réussi à refroidir Scar qui, après avoir eut un léger mouvement de recul, se relevait désormais en fronçant résolument les sourcils. D'un geste purement puéril, elle fit sauter le drap blanc dans son intégralité et s'essuya soigneusement les mains sur les banquettes en cuir.

« Tu me saoules… Avec ta... Voiture de... MERDE ! Voilà ! Content ?! Tu voulais savoir pourquoi je jouais avec tes nerfs. Ben je vais te le dire... Parce que tu n'es qu'un macho de premier ordre et que tu ne t'en rends même pas compte ! Parce que cette caisse pourrie, qui risque d'avoir un fuite d'huile soit dit en passant, compte plus que moi à tes yeux ! »
Elle avait fait quelques pas pour se sortir de l'habitacle et faisait désormais le tour du bijou allemand de John en martelant la carrosserie du poing. Si ça n'avait tenu qu'à elle, l'irlandaise aurait probablement déjà éclaté deux ou trois pneus histoire de faire bonne mesure, voire même explosé son pare-brise. Et comme Carglass était fermé à cette heure, le Lawrence aurait bien été forcé de laisser l'amour de sa vie au garage.
« Comment faut-il te dire que nous avons besoin d'attention ! Plus que ta foutue merde ! Si c'était K2000 encore... Pourquoi pas ? Mais tu n'es pas si matérialiste, John. Prouve moi donc le contraire ! Quoi que... En fait... Tu es peut-être l'incarnation de tout ce qu'une femme abhorre chez un homme. Narcissique, matérialiste, insensible... »
Scarlett s'arrêta, fixant Lawrence avec un air de poisson hors de l'eau. A vrai dire, elle ne s'était pas exprimé avec autant de verve depuis bien longtemps. Et ce simple constat l'avait à la fois perturbé et étrangement soulagé.
Car croyez-le ou non, jouer la cruche était exténuant. Toujours faire croire qu'on ne comprenais jamais rien. Accepter de se faire arnaquer de 3 dollars à la supérette du coin quand le caissier vous rendait la monnaie avec un sourire hypocrite.
Mais John l'avait fatigué. Il avait réussi à atteindre les limites de la cruchitude qu'avait savamment élaboré l'irlandaise. Cela ne l'enchantait guère mais finalement, dans un certain sens, il l'avait un tant soit peu libérée.

Bien qu'il demeure un parfait crétin. Ce que Scar lui fit d'ailleurs remarquer en lui balançant un chiffon tâché de cambouis en plein visage.
« Crétin ! Et maintenant, si tu tiens à ta voiture... Tu en prends soin. Mais tu ne l'aseptise pas comme un gros kéké (mrgreen pas pu résister) de base »
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MessageSujet: Re: 04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway)   04. Is that the end ? (PV Scarlett A. Calloway) EmptyMer 27 Avr - 18:16

Alors comme ça sa « caisse pourrie » comptait plus pour John que sa copine… Et ben ! On en apprenait de bonnes tous les jours ! Pourtant le procureur ne faisait que prendre soin de sa voiture, meilleur moyen pour transporter sa dulcinée. Logique qu’il veillât à ce qu’elle fut irréprochable. Il voulait le top du top pour sa compagne. Mais celle-ci semblait lui en tenir rigueur ! Ce qu’il ne fallait pas entendre… En jetant son dévolu sur une garagiste, il avait pensé trouver le bonheur absolu. Avoir une nana qui chérirait autant que lui sa voiture, et avec laquelle il pourrait partager sa passion, de toutes les façons possibles. Mais il s’était royalement trompé. Les femmes étaient trop complexes. Elles s’énervaient toujours pour un rien. Il en avait encore un parfait exemple. Alors il déconnecta. Même pas dur. Lalala, je n’entends rien. Il ne réagit même pas lorsqu’elle lui annonça qu’il risquait la fuite d’huile. Il n’y avait pas plus menteur et manipulateur qu’une femme, surtout quand elle était d’humeur vengeresse
Toutefois la blonde n’en resta pas là. Les mots passaient encore mais… elle décida de s’en prendre à un être sans défense. La voiture de John qui, immobile, n’avait de choix que d’endurer les coups, de se faire réduire en bouillie sans broncher. C’était lamentable. D’habitude le district attorney savait garder son calme mais là… c’était comme si elle s’attaquait directement à lui. Non, c’était même pire !! Il en avait les larmes aux yeux.
« HEY ! hurla-t-il, Tu… NON ! Arrête ! Tu n’as pas le droit de faire ça ! »
Il mit ses mains au-dessus de sa tête, comme toutes les personnes invoquant la fatalité.
« Non mais t’as tes règles ou quoi ? Tu es folle ? Mais arrête ! Tu cherches à faire quoi là ? »
Il essayait pas les mots de la faire stopper son vandalisme, mais il était bien loin de son éloquence habituelle. La situation était bien plus tendue que dans un tribunal. Il connaissait mal son terrain et surtout c’était un imprévu total. Impossible de préparer des contre-arguments sans avoir auparavant envisagé les réponses du parti adverse. Mordant ses lèvres et retenant un sanglot il observa sa voiture se faire tabasser, totalement impuissant. C’était bien la première fois qu’une femme le rendait impuissant. Et il n’aimait pas ça du tout. Mais alors pas du tout du tout !! Cela le mit tellement en rogne qu’il croisa les bras pour essayer de reprendre ses esprits. Inutile de s’énerver, ce serait jouer son jeu. Elle n’attendait que cela, qu’il pète les plombs.

S’il avait aimé vraiment sa voiture en tant que telle, il en aurait toute une collection. Chaque modèle exprimait son caractère. Il en était bien conscient. Pourtant il ne conservait qu’une seule voiture. Et il en prenait particulièrement soin, comme si c’était la prunelle de ses yeux. Mais c’était surtout pour en garantir la perfection. Il voulait renvoyer l’image de quelqu’un de droit, de classe et de parfait. Pas de place pour la critique négative. Seuls les propos dithyrambiques l’intéressaient. Ainsi il se sentait puissant. Donc confiant. Et lorsqu’il était confiant, il était convaincant. N’était-ce pas le cœur de son métier ? Être capable d’énoncer une argumentation avec prestance pour contrebalancer le charisme et le charme fou du grand avocat quinqua aux cheveux poivre-et-sel et au sourire Colgate ? Pouvoir faire triompher la Justice face au crime. Oui, il fallait prouver à John qu’il était puissant si vous vouliez garantir le bon fonctionnement des tribunaux des Etats-Unis. Du moins à Lima, Ohio.

Tentant de durcir son regard embué en fronçant les sourcils, John répondit sèchement aux viles paroles de son ex-bon coup.

« C’est hors de question que je paye au garagiste les dégâts qu’un de ses employés a volontairement causé. Démerdes-toi avec ton boss. Je veux ma voiture au milieu de la semaine prochaine.»

Son ton était sans appel. Il eut le bon goût de ne pas proférer de menaces. A quoi bon utiliser un « sinon » ? Ils n’étaient pas stupides. C’était qui le district attorney du coin ? Hein, c’était qui ? Il continua cependant.

« Et cela ne sert à rien de s’époumoner. Vous les femmes vous croyez toutes qu’en nous criant dessus cela vous montrera que nous sommes nuls et que vous avez raison. Il faudra bien un jour que vous vous rendiez compte que vous êtes ridicules ! »

Mais ses yeux semblaient dire le contraire. Pourquoi ? Parce qu’il n’apparaissait plus tout puissant. Cela l’avait touché direct dans son égo. Il devrait se faire une nouvelle réputation après cela… Quoique, maintenant qu’il avait vécu cette expérience traumatisante, il avait gagné en maturité. La prochaine fois il saurait retrouver rapidement son sang-froid. Ce qui ne vous tuait pas vous rendait plus fort.

« Et juste avant de partir, sache bien que je ne t’ai jama… »

John fut coupé en plein dans sa phrase par un chiffon plein de cambouis qui l’atteignit en plein visage ! Il émit alors un cri suraigu.

« Kyaaaaa !! »

Avant d’ajouter…

« … C’est quoi cette HORREUR ?!! »

Il attrapa le chiffon du bout des doigts avant de le lâcher par terre avec dédain d’un geste souple. Sa bouche s’était tordue devant la répugnance du tissu imbibé.

« Beurk… c’est écœurant! »

Il en eu un frisson de dégoût. Il se tourna ensuite vers Scarlett en lui jetant un regard noir de chez noir. Plus noir que noir. Noir Mir Black Machine.

« J’ose espérer que tu peux m’indiquer où je peux me laver le visage dans ton foutu garage, parce-que j’ai la peau sensible. »

Il avait parlé les dents serrées et l’œil vif.
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