"Vous n'êtes que des déchets de la société et vous me méritez pas de vivre ! HORS DE MA VUE !!!" s'écriait le coach Sylvester à sa fidèle équipe de cheerios.

Joyce ne s'offusqua même pas et se dirigea vers les bancs du gymnase pour récupérer son sac. Bon … C'était peut être un compliment de la part du coach Sylvester, elle n'avait poussé personne cette fois-ci et elle ne les avait obligé qu'à recommencer la chorégraphie QUE cinq fois. Et pas vingt-cinq comme la dernière fois. Donc pour Joyce oui, elles avaient toutes fait de gros progrès. La brune s'empara de sa bouteille d'eau et but avidement au goulot, regardant les autres cheerios se diriger vers les vestiaires. Kourtney lui lança un regard de travers qu'elle lui rendit bien et ignora superbement ses autres camarades. Tout le monde savait qu'il ne fallait pas trop traîner avec Joyce Allen, la cheerio était désormais connue pour son franc parler et sa sale manie à apprécier les slushy.
De toute façon, elle n'était pas là pour se faire des amies, c'était ce que vous aurait répondu Joyce. Elle savait bien que si elle voulait parvenir à ses fins, ce n'était certainement pas en étant gentille avec tout le monde comme certaines le faisaient, ou bien en étant connue pour être passée dans le lit de toute l'équipe de football du lycée. Non, si la brune voulait être connue c'était pour qu'on la craigne et qu'on la respecte et juste pour cela. Plus personne n'allait se moquer d'elle, elle y mettait un point d'honneur.

Et la brune ne se dirigea pas vers les vestiaires pour converser avec ses autres camarades, elle détestait se changer avec les autres … Si c'était pour entendre des conversations toutes plus niaises les unes que les autres … Elle pouvait toujours ouvrir un magasine pour cela. Et puis, Joyce avait quelque chose d'urgent à faire alors … Lorsque la cheerio se retrouva enfin dans l'enceinte du lycée, les cours venaient de se terminer, les élèves se dirigeaient rapidement vers la sortie. Fort heureusement, son uniforme la sauvait de la cohue générale et les gens avaient tendance à s'écarter sur son passage. Tant mieux parce que l'adolescente n'était pas d'humeur à plaisanter.

Elle entra dans les toilettes de l'aile droite du lycée avec une expression plutôt déterminée sur le visage et s'installa dans la cabine la plus proche de la porte d'entrée. Et c'est toujours avec la même expression froide que la jeune cheerio s'assit sur le carrelage froid des toilettes et releva la cuvette des toilettes. Cela ne l'enchantait guère mais il fallait qu'elle le fasse, Joyce ne pouvait rester avec ce genre de poids sur l'estomac et sur la conscience.
Parce que oui, elle avait fini par craquer, elle qui imposait à son corps un régime des plus strictes et qui parfois ne pouvait rien manger pendant des jours avait craqué. Après sa dispute avec Savannah, ou plutôt sa mise au point avec la blonde qui s'était soldée par une coupure totale entre les deux jeunes filles, la brune avait craqué. S'en prendre à Erin Sullivan n'avait pas été suffisant, Joyce avait craqué et lorsqu'elle était rentrée chez elle ce soir là, elle s'était ruée sur les paquets de gâteau, chips et autres confiseries que contenait les placard de la cuisine des Allen et les avait littéralement englouti, des larmes de joies sur son visage. Mais elle ne s'était pas arrêtée là non, tous les soirs depuis ce jour, elle s'était réfugiée dans sa chambre pour manger des cochonneries.

Et maintenant qu'elle se retrouvait assise ainsi par terre, Joyce avait terriblement honte. Peu importe les répliques acerbes de Sue, les regards des autres cheerios, le pire juge de Joyce c'était elle-même. Et il n'y avait rien qu'elle puisse faire pour y échapper. La cheerio n'avait pas autant d'amies que cela, les seules pom pom qui osaient l'approcher, c'était uniquement par crainte, et le reste, elle les méprisait totalement. Alors qu'est-ce qui lui restait comme option ? Lisser les pans rouge de son uniforme, s'enfoncer les deux doigts dans la gorge et faire ce qu'elle avait à faire. Parce qu'il fallait que Joyce soit absolument parfaite.

Mercedes regardait fixement la pendule accrochée au dessus de la tête de son professeur. Ce dernier déversé un flot de paroles continuel depuis le début de l’heure. La jeune fille n’attendait qu’une chose que la cloche sonne et qu’elle puisse enfin quitter cette classe. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle et a en voir la tête de ses camarades, ils pensaient tous comme elle. Son regard se posa à nouveau sur l’horloge, la grande aiguille bougeait à une lenteur folle, pensa Mercedes. Elle soupira et enfonça sa tête dans ses mains quelques minutes. Elle sentit ses camarades s’agiter et regarda à nouveau l’horloge qui indiquait cette fois qu’il ne restait qu’une minute. Lorsque que la cloche sonna enfin, la classe s’emplit d’un brouhaha immense qui recouvrit la voix monotone du professeur. Mercedes ramassa ses affaires et sortit hors de la salle de classe.

Les couloirs étaient bondés. La plupart des élèves n’avaient qu’une envie : quitter l’enceinte du lycée William McKinley. Mercedes quand elle, se dirigeait vers son casier afin de récupérer quelques unes de ses affaires. Elle se déplaçait parmi ses camarades en prenant soin d’éviter les footballeurs et les pom-poms girls. Une fois, arrivait a son casier, Mercedes fit sa combinaison et ouvrit la porte. Ensuite, elle récupéra un classeur et deux livres, elle fourra le tout dans son sac. Elle claqua la porte de son casier et repartie en direction de la sortie principale du lycée. Alors qu’elle passait devant la porte des toilettes, elle décida de s’y arrêter afin de vérifier sa tenue. En fan de mode qui se respecte elle vérifiait sa tenue quasiment cinquante fois par jour, si ce n’était plus. Elle poussa la porte des toilettes féminine, qui était vide. La Diva s’arrêta devant le miroir et regarda son reflet sous tous les angles. Alors qu’elle s’apprêtait à quitter les toilettes elle entendit un bruit. Mercedes s’arrêta net, fronça les sourcils et t’entendit l’oreille pour définir l’origine de ce bruit étrange. Elle ne mit pas longtemps à comprendre que c’était une fille qui se faisait vomir. Elle voulut s’approcher discrètement de la porte mais la chasse d’eau s’enclencha et la porte s’ouvrit a la volée.

Mercedes reconnu immédiatement Joyce Allen, son ancienne amie. Oui, ancienne car depuis que Joyce était revenue de sa cure d’amincissement, la jeune afro-américaine ne savait plus quoi pensait du comportement de la jeune fille. Tout d’abord elle était devenue cheerio mais surtout elle «était devenue détestable avec les « loosers » de McKinley, c'est-à-dire avec Mercedes et ses amis. Joyce la regarda de haut en bas et d’un air méchant. Mercedes s’écarta pour laisser passer la cheerio. Cette dernière se plaça devant les lavabos et se rinça la bouge. La jeune Diva, voulait engageait la conversation mais ne savait comment faire. Elle savait que Joyce l’enverrais surement bouler. Mercedes observa son ancienne amie du coin de l’œil durant quelques secondes. Avant finalement de se lancer.

- « Pourquoi tu te fais vomir ? Tu ne trouves pas que tu es assez mince comme ça ? », demanda directement, et avec tout le tact qu’on lui connait, la jeune Diva.

Pense à autre chose et tout ira bien. C'était ce que se répétait inlassablement Joyce alors qu'elle faisait l'une des choses les plus répugnantes de sa vie. Mais c'était le seul moyen d'avoir la paix, ou plutôt d'entre paix avec-elle et de ne pas sentir le poids de la culpabilité le soir en allant se coucher. Et lorsque la jeune fille eut finit de se faire vomir, elle tira enfin la chasse et ouvrit la porte à la volée. Pour tomber sur Mercedes Jones. Merde, se dit immédiatement Joyce. Pourquoi fallait-elle qu'elle tombe sur elle ? Hein, pourquoi ? Joyce connaissait bien Mercedes et son caractère bien trempé, elle la connaissait bien parce qu'ils n'étaient pas rare de les voir ensembles. Avant. Avant que Joy ne change. Mais elle avait déjà donné avec Savannah, okay ? La jeune cheerio n'avait plus vraiment envie d'affronter les monstres de son passé. Aussi, elle dépassa Mercedes en lui jetant un regard noir et alla se rincer la bouche au lavabo, histoire d'effacer le goût immonde qu'elle avait dans la bouche. Surtout que Mercedes la ferme, Joyce n'était pas d'humeur à avoir une conversation polie et elle n'hésiterait certainement pas à remettre la choriste, qui se disait Diva, à sa place s'il le fallait. Et évidemment, Joyce n'y échappa pas, aussitôt que Mercedes fit sa remarque, elle se tourna vers elle, un regard assassin sur le visage.

"Excuse moi mais est-ce qu'on est amies toi et moi ? Non … Alors mes problèmes ne te concerne absolument pas. Et entre nous … Peut être que toi aussi tu devrais t'y mettre."

C'était méchant, Joyce le savait parfaitement mais c'était le moyen de repousser Mercedes et surtout de ne pas se laisser atteindre. Elle n'allait tout de même pas éclater en sanglots devant cette pathétique looseuse ... Non, elle était une cheerio bon sang de bonsoir, et elle avait une réputation à garder. Et personne n'allait changer ceci. La brune sortit son gloss et son crayon à lèvres de son sac et se remit à se maquiller. Mais malgré cela, elle sentait toujours le regard de Mercedes sur son dos, probablement en train de la juger et très certainement en train de se dire que Joyce avait fait une grossière erreur.
Et la cheerio en avait vraiment assez des regards, et des jugements, c'était son corps et elle seule devait et avoir le contrôle. Elle posa donc son gloss d'un geste rageur et fixa le reflet de Mercedes dans le miroir, cette dernière ne valait même pas la peine qu'elle se retourne.

"Tu vas rester là à me fixer ou bien est-ce que tu vas partir ? Tu veux dire quelque chose ? Toi aussi tu veux m'infliger ta psychologie à deux balles ? Vas y … fais donc Mercedes, je me ferai un plaisir de t'envoyer un slushy à toi et à tous les autres bouffons de ta chorale. "

Si c'était l'heure du sermon, Joyce ne voulait vraiment pas l'entendre. Cela faisait plus d'un mois qu'elle vivait dans un déni total, se disant qu'elle était devenue absolument parfaite … Mais elle aurait dû savoir que la réalité finissait toujours pas vous rattraper.

Comme Mercedes l’avait prédis, Joyce l’avait envoyé bouler. La cheerio lui avait lancé un regard assassin et lui avait lancé d’un ton amer :

« - Excuse moi mais est ce qu’on est amies toi et moi ? Non … Alors mes problèmes ne te concernent absolument pas. Et entre nous … Peut être que toi aussi tu devrais t’y mettre. »

Mercedes serra les dents. Elle savait que Joyce avait changé mais pas a ce point. Elle n’imaginait pas a quel point elle était devenue méchante et mauvaise. Comment pouvait-elle se permettre de lui parler ainsi et surtout de dire cela. Elle, elle avait qui Mercedes trainait la plupart de son temps. Mais ça c’était avant. La Diva lançait des regards accusateurs à la brune. Alors que cette dernière avait sorti son gloss et son crayon à lèvres pour se maquiller. Mercedes ne pouvait s’empêcher de juger son ancienne amie. Comment une cure d’amincissement pouvait il changer une personne radicalement ? Joyce posa rageusement son gloss a coté du lavabo et fixa Mercedes a travers le miroir. Elle ne prenait même pas la peine de se retourner et de regarder Mercedes dans les yeux. La cheerio lança une nouvelle réplique cinglante.

Pour Mercedes s’en était vraiment trop. Elle se prenait pour qui pour lui parler sur ce ton. Elle se croyait supérieur à elle sous prétexte d’être sous les ordres de ce tyran de Coach Sylvester. C’était vraiment un comble. Le sang de la Diva ne fit qu’un tour et elle répliqua immédiatement. Après tout, elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds.

« - Tu te crois mieux que moi peut être ? Parce que tu es une cheerio tu te crois tout permit. Tu crois vraiment que tu m’impressionne avec tes menaces. Ce n’est pas un slushy de plus ou de moins qui m’effrayait. Tu as changée Joyce. Tu n’es plus la même. Je ne te reconnais plus. Tu te crois supérieur au monde mais regarde toi. Regarde à quoi tu en es réduis. Tu es obligée de te faire vomir pour rester en haut de l’échelle sociale. C’est ridicule. Tu es ridicule Joyce ! »

Mercedes avait parlé d’une traite en regardant fixement le reflet de Joyce dans le miroir. Elle en avait assez que la cheerio la prenne de haut, comme si elle n’était personne et qu’elle n’avait jamais était personne. Elle lui jeta un regard noir pour bien lui faire comprendre qu’elle ne la laisserait pas la rabaisser.

Face au discours de Mercedes, Joyce laissa tomber son gloss par terre et se tourna enfin. Elle avait vraiment envie de gifler la Diva voir même pire, mais elle n'était pas aussi stupide, Joyce savait très bien que Mercedes était plus forte qu'elle physiquement. Et pourtant, Mercedes n'employait pas la force physique, elle lui parlait tout simplement en lui disant tout ce que la jeune fille refusait d'entendre et de voir. Non, Joyce n'était pas la même, non personne ne pouvait la reconnaître, en même temps, la jeune fille ne se reconnaissait plus elle-même. Où était donc passé l'adolescente qui aimait les films en noirs et blanc et qui adorait acheter des timbres de collection pour faire plaisir à son père ? Cette fille -là avait complètement disparu, Joyce n'adressait plus la parole à personne et la dernière fois que ses parents avaient voulu rentrer dans sa chambre, elle leur avait claqués la porte au nez.
Okay, elle se renfermait sur elle-même, mais c'était pour la bonne cause, non ? Non ? L'échelle sociale de McKinley High c'était important, non ? Joyce resta un instant à fixer Mercedes, sans trop savoir quoi dire. Important au point de jouer avec son corps, important au point de ne plus dormir la nuit parce qu'une faim dévorante rongeant ses entrailles, important au point de se faire vomir ?

On aurait dit que Joyce ne prenait que maintenant la mesure de tous ses actes. Elle fronça les sourcils et se prit la tête entre les mains. Non, non, non, tout allait bien il y a de ça quelques minutes, tout allait bien avant que Mercedes ne chamboule son univers parfait. Joyce se redressa et jaugea la choriste d'un air mauvais, la garce était de retour, mais pour combien de temps cette fois-ci ?

"Tais toi Mercedes. Tais toi ! Tu penses que tu sais absolument tout sur tout et que ça te donne le droit de me critiquer, non ! Non ! Tu ne sais absolument rien, tu ne sais pas par quoi je suis passée, tu ne sais pas à quel point j'en ai bavé l'année dernière quand tout le monde se moquait de moi. Toi tu avais tes amies, tu avais ta chorale, tu as ta voix, tu as quelque chose à quoi te raccrocher. Mais moi ? Moi ? Je n'étais absolument rien Mercedes, je n'étais absolument rien."

Joyce lançait-elle des reproches à Mercedes ou à elle-même ? La cheerio n'en savait rien mais au moins cela faisait du bien d'hurler sur quelqu'un … De dire enfin ce qu'elle avait sur le coeur. Et au fur et à mesure qu'elle laissait tomber le masque, les mains de Joy se mirent à trembler et des larmes quittèrent ses yeux pour rouler sur ses joues. Mais contre qui était-elle en colère, hein ? En voulait-elle vraiment à Mercedes ? Ce n'était pas Mercedes qui avait décidé de tout abandonner, mais elle, ce n'était pas Mercedes qui était parti en cure d'amaigrissement, mais elle.

"Alors tu veux savoir un truc ? Peut être que je ne suis toujours rien … Peut être que je suis complètement pathétique, mais au moins quand je sortirai de cette pièce, ce n'est pas moi qui vais me faire lyncher."

Le maquillage de Joyce était complètement fichu à présent, elle se tourna et s'empara du papier qui servit à s'essuyer les mains. Elle balaya ses larmes d'un geste rageur, faisant de nouveau dos à Mercedes. Merde, merde, pensait l'adolescente, qu'est-ce qui lui arrivait, un instant elle avait la situation parfaitement sous contrôle, et la minute d'après, elle était en train d'imploser.

Après le discours que Mercedes venait de lui tenir, le gloss de Joyce tomba violemment au sol et la cheerio se retourna enfin pour regarder directement la choriste. Joyce ne parlait pas. Mercedes pouvait lire dans les yeux de la brune, toutes les interrogations aux quelles elle ne savait répondre. Elle voyait que son discours avait touché son ancienne amie, qu’elle prenait conscience de son changement.

D’un coup Joyce fronça les sourcils et enfonça son visage dans ses mains. Mercedes fronça elle aussi les sourcils. Elle voyait très bien que la cheerio était tourmentée, mais qu’est ce qu’elle pouvait bien faire ? Joyce s’était forgée une carapace pour ne plus être touchée par ce que disent et pensent les autres. Ca l’avait rendue froide et distante. Depuis son retour de cure d’amincissement, c’était la première fois que la Diva voyait une fissure dans cette carapace. Subitement, la cheerio se redressa, regarda Mercedes d’un air dédaigneux et hurla un nouveau flot de paroles.

Mercedes avait écouté attentivement les paroles de la brune. Sortant de la bouche de la nouvelle Joyce c’était un reproche. Certes la choriste avait toujours pu compter sur les New Directions mais Joyce pouvait compter sur elle et sur sa famille. La Diva trouvait sa gonfler de la part de la cheerio de sortir cela, mais Mercedes ne pouvait lui en vouloir elle savait très bien que la haine dictait les paroles de la jeune fille. Alors que la jeune afro-américaine s’apprêtait à répondre, Joyce déversa de nouveau toute sa haine sur Mercedes. Puis elle prit un morceau de papier pour essuyer ses mains, qui tremblaient, essuya du revers de la main les larmes qui trempaient ses joues puis se retourna de nouveau face à miroir.

« - Tu sais quoi je me ferais certainement lyncher comme tu dis en sortant de cette pièce. Mais je préfère me faire lyncher et être honnête avec moi-même plutôt qu’au contraire lyncher et me mentir à moi-même. Tu es ta propre ennemie Joyce. C’est toi qui te fais souffrir. Cette fille qui se laisse crever de faim et qui prend un malin plaisir à torturer les autres ce n’est pas toi. Tu es entrain de te détruire tout ça pourquoi ? Etre en haut d’une stupide pyramide de brindilles en jupes ? »

Joyce baissa la tête, encore une fois Mercedes avait touché juste. Même si ca devait être dur a entendre pour la cheerio, la choriste se devait de le lui dire. Elle n’aimait pas ce qu’était devenue Joyce et elle ne la laisserait pas devenir une personne sans cœur comme ça. Meme si elle doit rester dans ces toilettes pendant les deux prochaines heures, elle le ferait. Elle était décidée.

Les paroles de Mercedes résonnaient aux oreilles de Joyce, maintenant il fallait savoir si la jeune fille allait entendre raison ou pas. Etre en haut d'une stupide pyramide de brindilles en jupe ? C'était beaucoup plus important que ça, enfin pour Joyce cela l'était. C'était sa manière à elle de prendre sa revanche sur une vie qui l'avait trop souvent malmenée … Ils avaient été absolument immondes et affreux avec elle … Alors franchement, pourquoi ne pas répliquer avec la même vigueur ? Qu'est-ce qui l'en empêchait ? Absolument rien. Pourquoi pas, elle aussi, se livrer à toutes cette méchanceté gratuite ? Pourquoi ne pas le faire ? A cause de la morale ? Parce que c'était mal … La jeune fille s'en fichait royalement, elle s'en fichait royalement parce qu'elle avait dix-sept ans et tout ce qui importait c'était le regard des autres et sa popularité. Parce que c'était ça le problème dans le fond, peut importe comment elle se percevait elle, c'était toujours l'avis des autres qui importaient à la fin. Les sermons sur la vraie beauté intérieur et sur la personnalité, tout ça ce n'était que de belles bêtises, personne ne tombait amoureux de votre personnalité au premier coup d'oeil. Personne. C'était toujours le physique qui attirait. Et pour tout les films à l'eau de rose que la jeune fille avait vu le vendredi soir, elle était mieux placé que quiconque. Et ça, Joyce était totalement fatiguée d'avoir à le répéter, c'était son corps, son image, ses choix, c'était elle qui devait décider comment se vendre et ce, peut importe les conséquences. Peut importe ce que Mercedes en pensait. Aussi, la brune essuya ses larmes, pourquoi est-ce qu'elle pleurait d'abord ? Et releva la tête vers Mercedes.

"Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon, hein ? Comme tu l'as dit, c'est ma vie, c'est mon corps … Je ne vois pas ce que ça peut te faire Mercedes. Je ne suis plus comme toi maintenant, je n'ai jamais pu me contenter de ce que j'avais avant et maintenant je vais le chercher … Alors dis moi … Est-ce que c'est mal de vouloir autant quelque chose. Toi tu veux devenir une diva, n'est-ce pas ? En quoi est-ce que mon rêve est différent du tient ?"

Ce qu'elle voulait vraiment, c'est voir tous ses anciens bourreaux à ses pieds. Mais elle n'était pas stupide, elle savait bien que cela n'arriverait jamais. Elle n'était pas comme les autres, Joyce n'allait pas foncer tête baissée pour s'attaquer à elles, cela c'était déjà mal fini avec Kourtney alors … Joyce avait retenu la leçon et elle ne comptait pas se faire avoir une deuxième fois. Oui, peut être que son rêve était complètement fou et qu'elle n'y arriverait pas, mais elle s'en fichait complètement.

"Et puis je ne suis pas totalement une égoïste tu sais. Il est vraiment temps que les choses changent. Quand j'aurais réussi mon coup, et je l'espère, il n'y aura plus personne pour insulter les choristes. Alors franchement … ce n'est pas bien mieux comme ça ?"

La brune ne comptait pas tout dire à Mercedes, pas la peine de faire des confidences à quelqu'un qui ne comprenait visiblement pas comment marchait ce lycée. Et puis, autant garder le secret, ici, les yeux avaient des murs et des oreilles et Joyce préférait garder ce genre de petit secret pour elle. Aussi, l'adolescente se redressa et se tourna de nouveau face au miroir. Pour regarder ce qu'elle était devenue. C'était peut être tordu, mais Joyce aimait ce reflet, elle était belle et mince, elle avait l'uniforme. Peut importe ce qui se passait à l'intérieur, il n'y avait que le paraître qui importait.

"Qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon, hein ? Comme tu l'as dit, c'est ma vie, c'est mon corps … Je ne vois pas ce que ça peut te faire Mercedes. Je ne suis plus comme toi maintenant, je n'ai jamais pu me contenter de ce que j'avais avant et maintenant je vais le chercher … Alors dis moi … Est-ce que c'est mal de vouloir autant quelque chose. Toi tu veux devenir une diva, n'est-ce pas ? En quoi est-ce que mon rêve est différent du tient ?"

Joyce ne comprenait pas que cette "leçon de morale" n'était pas destinée à l'énerver au contraire c'était pour lui montrer a quel point son attitude ne servait a rien. Elle se faisait souffrir pour plaire aux autres pour ne plus subir leurs moqueries. Et contrairement à ce que la cheerio pensait, Mercedes savait très bien ce qu'elle avait pu ressentir à cause de toutes ces moqueries. Mais a l'inverse de Joyce, la choriste en avait fait une force. Elle ne s'était pas laissée abattre comme cela et elle était restée elle-même. Certes cela avait été dur, de nombreuse fois Mercedes avait eu envie de faire comme Joyce, mais elle ne l'avait pas fait. Se faire vomir, se faire souffrir pour plaire aux autres ce n'était pas elle.

"Et puis je ne suis pas totalement une égoïste tu sais. Il est vraiment temps que les choses changent. Quand j'aurais réussi mon coup, et je l'espère, il n'y aura plus personne pour insulter les choristes. Alors franchement … ce n'est pas bien mieux comme ça ?"

Joyce se retourna pour regarder son reflet dans le miroir. Mercedes la regarda quelques secondes. Un léger sourire apparut sur le visage de la cheerio. La Diva savait que Joyce aimait son nouveau corps. Sauf que ce qu'elle ne comprenait pas ce n'était pas son corps que Mercedes critiquait, mais plutôt sa personnalité. La Diva n'appreciait pas du tout ce qu'etait devenue la brune. La cheerio prenait un malin plaisir à lancer des slushies sur les choristes et surtout à se moquer d'eux. Et ça Mercedes n'arrivait pas à le comprendre, car Joyce avait tellement souffert des moqueries des autres. Mais depuis son changement ce n'etait plus elle qui souffrait mais elle qui faisait souffrir. Que croyait elle pouvoir faire avec cette attitude ?

" - Tu crois vraiment que c'est en te faisant vomir et en devenant une peste que tu vas réussir à révolutionner l'échelle sociale de ce lycée ? Réveille toi Joyce, c'est comme ça depuis des années les sportifs persécuteront toujours les "loosers" comme tu aimes tant nous appeler. Ca ne changera pas parce que te fais souffrir. Tu n'es plus la même, tu as changé et tout ça pourquoi ? Pour que les choses changent ? Mais les choses ne changeront jamais Joyce. Jamais !"

Mercedes avait haussé la voix et avait détaché chaque syllabe du dernier mot. Comme si elle voulait que le mot entre dans la tête de la cheerio et qu'elle entende enfin raison. La Diva serait les poings, elle se retenait d'exploser. Elle savait très bien que si elle s'énervait contre Joyce, elle n'aurait certainement pas de seconde chance pour lui faire comprendre.

" - Joyce arrête ces conneries. Tout le monde fait des erreurs, tout le monde peut se tromper et se blesser, mais la ... Tu es en train de te détruire. De détruire ce que tu es vraiment. Si tu te sens bien comme tu es maintenant c'est parfait, c'est génial que tu te sentes bien dans ton corps mais est-ceque tout cela est vraiment nécessaire ? Devenir froide et distante avec ton passé n'est pas une solution Joyce."

Réveille toi Joyce, réveille toi. C'était ce que Mercedes venait de lui dire. Est-ce que la jeune fille était en plein rêves ? Ou alors dans un rêve bien trop beau qui s'était transformé en cauchemar et qu'on l'avait forcée à se réveiller ? Non … La réalité elle-même était un cauchemar, sa réalité en tout cas était un beau cauchemar éveillé. La brune ne se souvenait plus du début et il n'y avait très certainement pas de belle fin pour elle mais tant pis, c'était trop tard, elle ne pouvait plus rien y faire, il était trop tard pour faire marche arrière. Quitte à faire les choses, autant les faire bien et aller jusqu'au bout. Pas de demi-mesure avec Joyce. Et puis elle était une bonne chrétienne, la Bible disait bien si ton bras droit te fait mal, arrache l'autre car il vaut mieux rentrer dans le jardin de dieu sans bras qu'avec un bras qui a commis le pêché. Alors parfait, la brune comptait bien aller jusqu'au bout de ses idées et elle se fichait totalement qu'on la comprenne ou pas. C'était la voie qu'elle avait choisi et ce, peut importe les conséquences. Elle fixa son reflet, silencieuse. C'était comme ça qu'elle était devenue un point c'est tout. La brune plaqua un sourire parfait sur son visage avant de répondre à Mercedes .

"Je me sens bien. Ce n'était qu'un petit moment de faiblesse et ça n'arrivera plus jamais, okay ? Alors maintenant arrête de me donner des conseils parce qu'au cas où tu ne t'en souviendrais pas Mercedes, toi et moi … Nous ne sommes pas amies."

Et il n'y avait pas une seule once de tristesse dans la voix de Joyce lorsqu'elle prononça ces mots. Elle avait déjà dit au revoir à Savannah alors pourquoi pas à Mercedes ? C'était plus facile comme ça, il la verrait toute comme la méchante de l'histoire et personne ne serait blessé inutilement. Sauf elle … Sauf Joyce bien sûr, mais ça, c'était encore son problème et elle apprendrait à vivre avec. Mais du moment qu'elle avait son uniforme … Tout irait bien non ?

"Je vais bien. Et je vais continuer d'aller bien. Alors un conseil, laisse moi tranquille Mercedes."

Est-ce que c'était vraiment un conseil ? Ou alors une demande d'une vieille amie à une autre ? Joyce ne savait vraiment plus et puis de toute manière, elle s'en fichait un peu. La brune voulait juste que Mercedes la laisse tranquille, parce qu'elle ne savait pas si elle aurait autant de force pour la repousser la prochaine fois. Aussi, elle se passa de l'eau sur le visage, s'essuya avec une serviette avant de se refaire une queue de cheval parfaite. Elle dépassa Mercedes comme si cette dernière n'existait pas pour prendre son sac de sport. Elle avait bien l'intention de sortir des toilettes en prétendant que cette conversation n'avait jamais eut lieu. Maintenant la grande question c'était : est-ce que Mercedes allait la laisser partir ou non ?

Pendant quelques instants Joyce observa son reflet dans le miroir. Elle ne disait pas un mot. Ca m’était légèrement Mercedes mal à l’aise. Elle ne savait comme la brune allait réagir, elle pouvait exploser à tout moment. D’un coup, Joyce se retourna vers la Diva, un sourire parfait aux lèvres, et lui répondit enfin.

Nous ne sommes pas amies … Ces mots résonnaient dans les oreilles de Mercedes. Ce n’était pas les mots qui avaient fait mal à la choriste mais plutôt la manière dont Joyce les avaient dit. Elle les avait dit sans sourcilier comme si elle voulait bien faire comprendre a Mercedes qu’il n’y avait plus rien qui les lier. La Diva était comme sonné.

Joyce venait de lui demander de la laisser tranquille. Puis elle se passa de l’eau sur le visage comme pour se laver de cette conversation. Ensuite elle s’essuya rapidement le visage a l’aide d’une serviette. La cheerio se regarda de nouveau dans le miroir et elle refit sa queue de cheval, bien haute et bien serrée : elle se devait d’être parfaite. La brune marcha d’un pas décidé vers son sac de sport tout en ignorant la jeune afro-américaine. Joyce ouvrit la porte, c’est alors que Mercedes reprit ses esprits. Si elle laissé partir Joyce, elle n’aurait plus de chance de retrouver son ancienne amie.

La choriste attrapa fermement le poignet de la cheerio. Cette dernière tourna juste la tête, regarda la main de Mercedes fermée sur son poignet puis foudroya la Diva du regard. La jeune fille frissonna. Dans le regard de Joyce elle lisait une sorte de dégoût. C’est vrai comment une simple looseuse comme elle pouvait toucher une cheerio de la popularité de Joyce. La choriste relâcha le poignet de son ancienne amie. Mercedes ne voulait surtout pas l’énerver et la pousser à partir. Elle finit enfin par ouvrit la bouche :

« - Joyce, je pense avoir compris que tu ne veux plus aucun contact avec moi. Mais est ce que c’est avec moi que tu ne veux plus de contact ou bien est-ce avec le fait que je représente ton passé, que tu veux tellement oublier ? Réfléchis a ça Joyce. Ce n’est pas en m’ignorant que ton passé va s’effacer. »

Mercedes regardait Joyce dans les yeux. Elle marqua une pause de quelques secondes, pour bien que Joyce prenne conscience des ses mots. La Diva reprit :

« - Tu auras beau utiliser tous les artifices que tu veux, ça ne marchera pas avec moi. Tu peux dire autant de fois que tu veux que je devrais t’imiter : je ne le ferrais jamais, je ne m’abaisserais pas a ton faible niveau. Contrairement à toi, je suis fière de ce que je suis et de mon corps. Je ne te laisserais pas devenir une garce sans cœur sans rien dire. C’est mal me connaitre. Arrête de te cacher derrière cette garce froide et assume ce que tu es. »

Joyce dévisageait la choriste. Néanmoins cette dernière ne flancha pas et en la regardent droit dans les yeux, elle finit par lui dire :

« - Mais la vraie question c’est est ce que tu auras le cran d’assumer ou est ce que tu vas encore fuir comme tu sais si bien le faire, Joyce !»

Mercedes posait exactement les bonnes questions et pressaient des boutons qui n'auraient jamais dû être pressé. Et pour ça, oui la cheerio lui en voulait beaucoup. Elle ne savait pas vraiment qu'elles étaient les intentions de Mercedes et cela ne lui était même pas venu à l'esprit que Mercy faisait cela pour l'aider, qu'elle n'attendait rien en retour et qu'elle cherchait encore une amie. Non. Ce n'était pas possible. Les choses ne se déroulaient plus ainsi dans le monde de Joyce. Les gens n'étaient pas juste gentils pour le plaisir, elle le savait très bien. Dans son monde les cheerios pelotaient les geek pour qu'ils fassent leur devoir, on lançait des slushy allègrement à la figure des loosers et toutes celles qui n'étaient pas à la hauteur se faisait détruire, physiquement et verbalement par la coach. Voilà dans quel genre d'univers Joyce avait décidé de vivre et il était absolument hors de question qu'elle laisse Mercedes tenter d'ouvrir des portes qu'elle avait difficilement scellées. Hors de question de ruiner sept mois de longs et pénibles efforts. Joyce ne voulait pas, elle ne voulait pas de sa psychologie lointaine et juste … Elle refusait tout en bloc. Fini les instants de faiblesses et à se lamenter sur son sort, elle n'allait arrivait à rien de cette manière. Absolument à rien. Aussi, pour calmer son rythme cardiaque, étrangement élevé vu le ton de la conversation, la jeune fille prit une profonde inspiration, les yeux dans ceux de Mercedes. Peut être qu'il y avait des démons qu'elle n'était pas prête à affronter, peut être … Mais elle avait, comme tout le monde et à juste titre besoin de répit, peut importe ce que Mercedes en pensait ou pas. "Je ne sais absolument pas de quoi tu parles. Je ne suis pas fausse, je suis parfaite."

Disait-elle ses mots pour Mercedes ou bien pour elle-même ? Elle ne savait pas, mais il était grand temps de se réconcilier avec son nouveau corps … Et d'apprendre à vivre avec. Joyce n'était en rien une victime, elle l'avait été, maintenant elle était un bourreau et aussi horrible que cela était à admettre. Elle adorait ce qu'elle était devenue. Peut être qu'elle avait sérieusement besoin d'aide, qui pouvait affirmer être foncièrement mauvais avec un énorme sourire aux lèvres ? Elle, elle le pouvait. "Tu as raison sur un point. J'ai fuit avant et c'était peut être une grossière erreur mais … au cas où tu l'aurais remarqué, on ne peut pas encore remonter le temps, ma grande. Donc, je ne vais pas fuir, je vais accepter les conséquences avec les bras grands ouverts." La cheerio joignit le geste à la parole, un sourire un peu fou sur son visage. Peut être qu'elle était devenue complètement folle. Non pas peut être, Joy était devenue complètement folle : folle de cet uniforme, folle de ne plus avoir de kilos en trop … Et c'était peut être triste à dire mais il ne lui restait plus rien à l'intérieur alors … Elle ne voyait même pas pourquoi est-ce que Mercedes se battait alors !

"Je m'aime absolument comme je suis. Mon bon côté comme mon mauvais … Enfin, surtout le mauvais ces temps-ci. Et c'est la première fois que ça m'arrive depuis … Depuis toujours. On est peut être pas amies, mais fais au moins semblant !" Sur, la jeune fille amorça un mouvement pour véritablement sortir des toilettes. Selon elle, cette discussion était vraiment terminée et elle allait la ranger dans un coin de sa tête, avec tous ses autres démons. Et dans les moments où Joyce se mettrait à douter en se disant que tout ceci était un peu trop, même pour elle, elle se repasserait ce moment en boucle en se disant qu'elle pouvait être forte. Comme quoi … Mercedes avait pu en quelque sorte l'aider … Cela méritait bien quelque chose, non ? Un slushy peut être ?

Spoiler:

Joyce se prétendait parfaite mais Mercedes s’avait très bien qu’elle essayer de s’en persuader. La cheerio se cachait encore derrière sa soit disant perfection pour ne pas faire fasse a la dure réalité de la vie. Elle fuyait … encore.

La Diva regardait son ancienne amie gesticuler tout en débitant un flot de paroles. La choriste n’entendait plus vraiment ce que disait la brune. Ou du moins elle l’entendait au loin comme si peu à peu elle s’éloigner de son amie. Mercedes savait, en entendant les mots de la cheerio, qu’elle n’avait pas réussit à lui faire entendre raison. Elle n’avait réussit et Mercedes s’en voulait. Elle ne savait plus quoi dire pour que Joyce comprenne enfin que être une garce n’était pas une solution pour oublier son passé. La choriste était tout simplement à court d’arguments et maintenant il ne lui restait plus qu’a écouter son amie et la voir partir.

La Cheerio avait finit de parler et était simplement partie sans adresser un regard à Mercedes. La choriste resta pendant quelques minutes sans bouger à fixer l’endroit ou se trouver quelques temps auparavant son ancienne amie. Elle ne savait pas quoi faire. C’était maintenant officiel, Joyce se moquait de ce qui pouvait arriver à la Diva. Certes elle s’en était longtemps douter mais la, de l’entendre de la bouche de la cheerio ca avait fait mal. Très mal même. Elle avait fait bonne figure devant la brune parce que sinan de quoi elle aurait eu l’air. Quand, Mercedes reprit enfin ses esprits elle se rapproche des lavabos et s’observa dans le miroir avant de lâcher :

« - Et merde. Fais chier ! »

Ca l’énervait d’avoir échoué. Pour se calmer la choriste souffla quelques minutes tout en fixant son reflet. Quoi qu’il arrive, il fallait bien qu’elle se fasse à l’idée que son amitié avec Joyce était finie. Et puis ce n’était pas comme si la Diva se retrouvait toute seule, non il lui resterait toujours les New Directions. Elle savait qu’elle pouvait compter sur eux dans n’importe quelles circonstances.