SAPHIRA & MADISON

Let's fun !

La vie de Madison avait littéralement changé depuis ses derniers mois ! Personne n’avait prédit que celle qui était l’une des filles les plus populaires du lycée avait fait sa rébellion ! Envoyé balader Summer Davis, il fallait avoir du cran ! Mais le ras le bol générale de la jeune femme lui avait donné le courage de changer de vie ! Si on lui demandait si elle regrettait, elle répondait que « non ». Elle aimait sa nouvelle vie, même si les ragots et les jugements qu’on lui porte sont blessants … elle ne voulait pas revenir en arrière. Au jour d’aujourd’hui, Madison pouvait enfin être elle-même sans se cacher derrière cette façade de fille populaire ! Elle aimait trainer avec des personnes comme Zack, ou encore Rachel alors qu’ils faisaient partit d’une chorale. De plus, ses ennemis d’hier sont en phase de devenir des amis ! Bref, la jolie blonde se sentait bien dans sa nouvelle vie … et même qu’elle avait envie de se lâcher !

Il était environ 16h, les cours n’allaient pas tarder à finir pour tous les élèves, mais pour Madison, ils étaient déjà terminés. La jeune femme aurait pu très bien rentrer chez elle, mais quelque chose l’attirait vers le foyer. Elle avait ce sentiment que là-bas elle trouverait quelqu’un avec qui elle pourrait partager son humeur actuelle ! Elle avança vers le foyer, son uniforme des Cheerios sur le dos, et son i-pod sur les oreilles. Mais plus elle se rapprochait, plus elle entendait une musique qui couvrait la chanson qui défilait sur son baladeur ! Elle appuya sur le bouton « off » et accéléra le pas. Mais qui pouvait bien chanter par-dessus cette chanson des Pussycat Dolls, « when I grow up ». Madison aimait beaucoup cette chanson, elle donnait envie de bouger et de chanter.

La jolie blonde poussa les portes du foyer, et tomba sur Saphira ! Quelle surprise pour la jeune femme ! L’histoire entre les deux jeunes femmes était longue, longtemps en conflit, aujourd’hui les tensions se dissipaient peu à peu. Madison a été longuement jalouse de la vie de Saphira, elle était belle, avait une voix divine et surtout Duncan. Mais maintenant que les choses avaient changé pour la miss Sullivan, Saphira n’était plus une ennemi ou concurrente, non elle pourrait devenir une véritable amie !

« Saphira ? Et bien je ne te savais si « pussycat » » dit-elle avec le sourire.

Il est vrai que Saphira avait toujours ce coté lisse et semblait être une fille sage. Même Duncan semblait adoucit à ses cotés, c’est pour dire ! Mais comme tout le monde le sait, chacun à son jardin secret ! Madison était persuadé que même ses collègues de la chorale ne la connaissaient pas ainsi !

« Je peux me joindre à toi ? J’ai envie de m’amuser un peu ! »

&
Madison & Saphira

Au départ elle n’avait eu l’intention de rien, juste envie de s’isoler dans son uniforme de cherrios, histoire de ne plus voir ces regards dévorants des hommes, ses sourires sadiques ou/et sarcastiques de certaines cherrios qui lui promettaient bien des misères, ou des expressions déçues de celles qui n’avaient pas la chance d’être sur le devant de la scène et qui avaient imaginé, le temps de son deuil, qu’il pouvait y en aller de même pour elle et que finalement, Saph n’était peut-être pas aussi différente d’elles qu’elles le pensaient. La cherrios avait oublié ce que c’était que de porter cet uniforme, oublier la rudesse des entraînements. Elle se souvenait juste de la danse, des éclats de rire et des matchs. Elle avait gardé le plaisir et laissé de côté le reste. Mais aujourd’hui alors qu’elle reportait pour la première fois son uniforme, tout lui était revenu au visage et fragile comme elle l’était encore, la tension s’en était trouvée palpable.

Elle s’était avancée dans la pièce, vers la stéréo et avait trouvé ce CD posé dessus, oublié par un élève sans nul doute. En découvrant la pochette elle avait souri avant de l’insérer dans le lecteur. Elle avait écouté une, deux puis trois chansons avant de tomber sur une qu’elle connaissait très bien et qui à chaque fois, lorsqu’elle était seule dans sa chambre évidemment, lui donnait une irrépressible envie de danser. Elle avait regardé autour d’elle, pour être sûre que personne ne soit entrée durant sa petite écoute puis elle avait monté le son. Elle avait bien besoin de se défouler, d’oublier le quotidien, pour perdre les pieds ne serait-ce qu’un instant. Et puis, que risquait-elle de toute façon. Elle était seule, non ?

Alors elle avait pri la queue du billard et avait entreprit de s’en servir à la fois comme micro et barre de danse. Il fallait être sexy hein ? Et bien soit, ha bas les préjugés, ha bas la gentille petite fille sage et intelligente trop douce pour s’éclater… Mais alors que son corps prenait possession de la salle, que sa voix aurait fait hurler mister R pour son absence de technique et qu’elle se laissait complètement aller, une voix surgit derrière elle, la stoppant net dans son délire. Elle se retourna pour se retrouver face à son ancienne rivale visiblement surprise et pleine d’énergie.

*Outch !*

Sur le moment elle ne sut trop que dire.

-Madison !

Lui avait-elle dit simplement mal à l’aise avant que celle-ci ne lui demande si elle pouvait se joindre à elle. S. avait souri, plissant les yeux comme pour savoir si elle se moquait où si elle était sérieuse. Et finalement, après de longues secondes où elle réfléchit aux conséquences de ce que cette petite découverte pourrait avoir sur le lycée, elle lui avait dit en lui tendant la queue.

-Bien, de toute façon cette chanson c’est mieux à deux ! Mais ne crois pas que tu saches tout sur moi, peut-être même suis-je plus sexy que toi.

Son sourire s’élargie alors que son regard et son ton se faisaient provocateur…

-Mais évidemment si le bruit circule je serais dans l’obligation de te tuer !

Un petit rire lui échappa alors qu’elle se précipitait pour prendre la seconde queue et remettre la chanson à zéro tout en montant une nouvelle fois le son. Les élèves devaient être tous partis, ou presque maintenant.

-Allez Mady, montre-moi un peu de quoi tu es capable !

La provoqua-t-elle à nouveau tout en recommençant à se déhancher avec une sensualité troublante et exacerbée par ses années de façades de petite fille sage, qu’elle redeviendrait, bien sûr, bien trop vite au gout de certains.

Pure provocation de sa part que de la défier sur le thème de la sensualité, même si elle ne lui avait encore jamais dit et si quelques semaines plus tôt elle était persuadée qu’elle ne le lui dirait jamais, Saphira voyait en Madison une sensualité, une légèreté qu’elle lui enviait. Tout semblait si naturel à Madison quand elle dansait, on avait l’impression en la regardant que c’était instinctif. Elle était tellement belle, tellement douée que la brune se disait parfois que sensualité devait être son second prénom. Saphira aurait tant aimé avoir ne serait-ce que la moitié de sa décontraction, de sa liberté d’action, la moitié de cette assurance qui faisait d’elle, en cet instant une « pussicat » affirmée.

Pourtant, peu importait la synchronisation que requerrait l’entraînement des Cherrios en ce moment. Peu importait également que leur voix soient placées ou non, qu’elles soient même en accord avec le tempo de la chanson. Cela ressemblait plus à deux fofolles surmenées – ou ébréchées – en train de péter une durite qu’à deux danseuses et/ou chanteuses en pleine action. Un vrai massacre pour autant ? Non pas vraiment, car même si elles ne se connaissaient pas autant que l’une et l’autre avaient pu si longtemps le penser, elles avaient plus ou moins l’habitude de travailler ensemble. D’un simple regard elles parvenaient par moment à profiler une pseudo chorée sans queue ni tête mais suffisamment perfectionnée pour être digne d’intérêt. Une chorée perdue entre chants, éclats de rire et danses... Elles n’auraient probablement pas gagné un concours de chant ou de danse avec une telle performance, mais le but n’était pas là. Et à les entendre rire, à les voir s’agiter comme deux démentes il était évident qu’elles avaient atteins leur objectif, pire, on aurait même pu croire qu’ils s’agissaient de deux amies de longues dates. Elles dansaient pour oublier un instant les ennuis et le quotidien. Elles profitaient seulement du moment présent et laissaient retomber toute la pression que pesait sur leur si jeunes épaules.

Mais soudain la chanson prit fin et c’est à bout de souffle que Saphira se retourna vers sa partenaire et qu’elle reprit au bout de quelques secondes.

-Ca semble si naturelle quand c’est toi qui le fais. Tu es tellement sensuelle… ça à l’air tellement… simple quand c’est toi qui danse. Je t’envie cette capacité que tu as de t’exprimer sans tabou…

Un sourire sincère alors qu’elle ne savait comment lui exprimer sa gratitude et son sentiment de légèreté du moment. Elle se sentait bien, bien pour la première fois depuis longtemps et c’était en partit grâce à elle. Si elle n’était pas apparue dans cette pièce, il est probable qu’elle n’aurait jamais lâchée prise comme elle venait de le faire.

-On continue ?

Lui proposa-t-elle finalement en lui tendant la télécommande de la stéréo.

-Je m’incline pour ce premier round mais je n’ai pas dis mon dernier mot !

Ce faisant elle moulina d’un bras et inclina le buste en avant dans un geste théâtral mais manqua de perdre l’équilibre de la chaise sur laquelle elle se tenait debout et du se rattraper in extrémiste au bras de Madison pour ne pas chuter lourdement sur le sol. Saphira éclata une nouvelle fois de rire.

*Que de grâce !*

Songeait-elle en cet instant…

Bon sang depuis combien de temps ne s’était-elle pas autant amusée. Elle en oubliait tout en cet instant : Duncan, sa mère, sa demi-sœur, les prises de becs pour un oui et pour un non, l’absence de son père, sa solitude et ce vide qu’elle ressentait au fond du cœur et qu’elle ne parvenait vraiment à occulter malgré ses efforts. Elle avait encore, parfois, du mal à le penser quand elle disait à ses camarades et/ou amis qu’elle allait bien. Un rien, un détail parvenait encore à la bouleverser et à bousiller sa journée. Elle n’était pas aussi forte et assurée qu’elle voulait bien le laisser croire et pourtant en cet instant et pour la première fois depuis la mort de sa mère, elle allait, vraiment bien. Elle se sentait vivante, elle retrouvait le plaisir du jeu, de la vie, de la simplicité et tous cela, avec et grâce à une personne que quelques temps plus tôt elle s’était persuadée de détester pourtant.

Perdue dans des éclats de rire et ayant visiblement perdu par la même occasion l’équilibre légendaire des cherrios, elle ne put qu’accueillir la main de Madison avec toute la dignité dont elle était capable en cet instant, c'est-à-dire un jeu surfait où elle ne pouvait s’empêcher de sourire tout en se retenant de rire.

-Je crois que Sylvester me tuerait cette fois, elle vient tout juste d’accepter de me reprendre, si je lui fais faut bon, elle ne me donnera pas l’occasion de reporter l’uniforme je crois !

Seulement et alors que sa nouvelle amie allait s’éloigner pour le nouveau round elle l’a retint par la main…

-Non, non, non ! Ne t’éloigne pas ! Une valse ça ne se refuse pas !

Mon Dieu dans quoi s’était-elle lancée, si elle avait valsé enfant dans les bras de son père en lui montant sur les pieds elle ne connaissait encore aujourd’hui que grossièrement les pas. Et encore il fallait vite le dire. Mais ça ne l’empêchait pas de saisir en cet instant et brusquement Madison par la taille pour la coller contre elle avec une expression ridicule qui se voulait sérieuse et déterminée mais qui ne parvenait pas à l’être.

-Allez beauté ! Accorde-moi cette danse !

Il n’y avait pas de musique ? Et alors ? Au point où elles en étaient en avaient-elles véritablement besoin ?

Quelques instants plus tard, le sujet dériva vers une nouvelle chanson et vers la chorale. Saphira pensait sincèrement que la chorale était un bon moyen de s’exprimer, de se changer les idées. Même si y entrer en étant cherrios n’était pas une mince affaire ! Bien au contraire même. Sans compter que Madi semblait avoir suffisamment de problèmes comme cela. Mais elle ne pouvait que se réjouir de pouvoir très bientôt la compter parmi ses partenaires de chants. Car pour elle, il ne faisait aucun doute que ce test ne serait qu’une formalité et ce, même si Madi semblait penser le contraire. Saphira espérait seulement pouvoir être là pour la soutenir lorsque les premiers clashes et slushy aurait lieu car et même si elle avait été protégée par son deuil récent, elle savait combien cela pouvait être dégradant et douloureux.

-J’aurais bien aimé moi aussi Madi !

Sans compter que depuis leur récente discussion elle portait sur Madison un regard neuf qui la poussait à avoir envie de la découvrir encore davantage. Alors pourquoi ne pas tenter leurs chances ?

-Si tu veux, je peux essayer de lui en parler ? Ca risque de nous demander pas mal de travail mais… je suis prête à t’aider si tu le souhaites ?

Le calme était revenu pour un moment car Saphira ne prenait pas à la légère la proposition qu’elle venait de lui faire. Elle était sérieuse. Si elle voulait de son aide elle était prête à le faire elle était prête à en toucher un mot à Ryan comme à Sarah pour pouvoir travailler avec elle en l’aidant à rejoindre la chorale.

Seulement, un peu plus tard et pour ne pas laisser redescendre l’ambiance du moment, elle reprit en claquant dans les mains…

-Mariah Carrey hein ? Si je n’ai plus de voix à la répète de demain je vais en entendre parler un moment ! Mais que dirais-tu de « Hero » ?

Pas évident, pas évident du tout ce défi que voilà mais Madi avait raison, pourquoi s’embêter ? C’était l’heure du plaisir et des envies. Rien d’autres n’avait d’importance ni de partie pris. Et puis cette chanson était un espoir, un hymne à la volonté d’avancer, de se redresser face aux épreuves de la vie, n’était-ce pas justement ce que l’une comme l’autre essayait de faire depuis quelques temps?

-Je grimpais sur les pieds de mon père enfant, mais quand j’ai grandi il a abandonné l’idée de m’apprendre à valser. Il avait trop peur que je lui écrase les pieds !

C’était un demi-mensonge en fait, son père aimait danser, chanter et jouer de la guitare, c’était de lui qu’elle tenait cette passion et de sa mère sa folie. Sa mère chantait comme une casserole, ne savait pas aligner deux notes, mais c’était en chantant avec elle qu’elle avait appris à avoir de l’assurance et cette confiance en elle qui la poussait à avancer malgré les épreuves. C’était ainsi qu’elle avait grandi en petite fille privilégiée. Ainsi qu’elle avait eu ses premiers éclats de rire en dansant la valse en marchant sur les pieds de son père qui, avec des popom popopom popom popopom ryhtmait les pas. Alors non elle n’avait pas le niveau universitaire de son paternel en la matière, mais elle avait une certaine connaissance dans les danses de salons. Connaissances qu’elle ne se vanterait pas de connaître tout de suite. Il y avait suffisamment de révélation pour aujourd’hui entre les deux cherrios. Heureusement, le vent des confessions changea de cap et c’est Madison qui parla de son entrée dans un Glee club. Saphira était plus ou moins au courant mais jusqu’ici et au vu de l’affection qui les avaient liées l’une à l’autre, elle n’avait pas fait plus attention que cela à l’éventualité qu’elles puissent bientôt partager une nouvelle activité en commun. Surtout qu’elle était loin de se douter que Madison puisse posséder une telle voix !

Pourtant et malgré tout ce qui les avait séparé, Saphira venait de lui proposer de l’aider à faire son entrée chez les AV. Qui savait ? Peut-être qu’entre elles les chosent pourraient véritablement changer ? Peut-être étaient-elles déjà en train de changer ? La brune laissa la blonde insérer le disque dans le lecteur et commercer de chanter. Lui laissant les passages qui réveillaient les chauves-souris dans les bois. Et encore, elle avait pris une chanson où les notes ne devaient pas déranger l’au-delà. Non pas qu’elle n’aima pas et ne reconnu pas le talent de Maria Carey, non non elle méritait son appellation de diva. Mais elle devait avouer qu’elle était en général plus fan des chansons envoutante où il n’était pas forcément fais mention d’éclat de voix et de technique mais plus de sentimentalisme. Et oui, la belle était romantique ! Et c’est avec une mimique voulant dire « toi tu ne perds rien pour attendre » qu’elle s’essayait à des notes qu’elle n’oserait pas même tenir devant mister R.

Néanmoins, cette chanson rassemblait un certain nombre de bons points : elle était belle, les paroles parlaient à l’une comme à l’autre et plus que tout, elle leur faisait partager une nouvelle fois un moment magique. L’accord entre Madison et Saphira était quasi naturel, elles n’avaient pas parlé du découpage de la chanson, elles ne rivalisaient pas de techniques et les seules mimiques qui avaient cours n’étaient pas utilisés pour pousser leur voix mais uniquement pour les lier l’une à l’autre par un sourire, un geste, une grimace pour détendre l’autre. C’était ce qu’il s’était passé, au début en tout cas, juste avant que la musique ne gagne l’esprit et le cœur des jeunes femmes et que les paroles prennent un sens pour l’une comme pour l’autre (très probablement)… Si bien qu’à la fin de la chanson, elles se sourirent simplement, après quelques secondes, dans une petite expression de gêne. C’est un flash aveuglant qui les sortit du mutisme légèrement gêné et plein de réflexion qui les retenaient. Comme « un seul homme » elles tournèrent la tête vers la porte du réfectoire à la recherche de l’auteur de cette projection. Plusieurs têtes se détournèrent et s’empressèrent de regagner les couloirs, se bousculant dans un élan de contrariété des sens. Visiblement pour certain, la gauche et la droite n’était pas encore acquise !

-Là on est mal !

Songea-t-elle en passant une main dans ses cheveux ébouriffés par leur danse endiablée, leurs vêtements légèrement débraillés pour la plupart des gens, mais outrageusement débraillés pour toute cherrios soignant un minimum sa personne. Ca promettait de beaux bruits de couloirs songea-t-elle en tentant d’imaginer ce que ces gens avaient bien pu se mettre dans l’esprit au vu de la proximité dont elles faisaient preuve, l’une comme l’autre, encore à l’instant…

-Ca ne m’étonnerait pas que demain on nous prête un amour clandestin !

Lui dit-elle en riant.

-Finalement, tu n’auras peut-être pas à passer l’audition ! Si les curieux ne se sont pas satisfaits de photo, youtube aura peut-être une nouvelle vidéo ce soir à montrer à mister R. Quoique, on risquerait de lui faire peur ! Et imagine la tête de Sylvester ?

Lui dit-elle avec humour, tâchant d’ignorer le pétrin dans lequel l’une comme l’autre risquaient de s’être mise et les slushy qui risquaient de leur pendre au nez. Mais tant pis, elles avaient passé un trop bon moment pour donner du crédit à ces petits imbéciles. C’était du moins le cas pour Saphira.

-Sarah n’a qu’à bien se tenir ! Notre duo restera dans les mémoires !

*Dans la mienne en tout cas !*
Songea-t-elle sans le dire. Un sourire tendre sur les lèvres et les yeux rieurs.

Citation :

RP Terminé