19H00 chez les Da Silva ;

La journée fut longue et périlleuse. Kourtney avait eut biologie aujourd’hui, le cours qu’elle déteste plus que tout. Elle ne comprenait rien à ces foutus chromosomes ainsi qu’à la reproduction sexuée. Elle prenait déjà des cours particuliers avec un garçon qu’elle commençait à apprécier, Samuel, mais les deux passaient plus de temps à rire (enfin c’est surtout Kourtney qui rigolait toute seule) qu’à travailler. Elle ne pouvait pas, la présence de ton téléphone, de l’ordinateur, ainsi que de fashion tv à moins d’un mètre était insupportable, c’était tout simplement trop tentant pour réussir à rester concentrer et à travailler.

Kourtney s’était jetée sur son lit, avait prit un coussin qu’elle mit sous sa tête, et alluma la télévision. Cette fois-ci ce n’est pas fashion tv qu’elle mit mais la chaîne E ! Kourt aimait les émissions de téléréalité, et c’est donc tout naturellement qu’elle regarda l’épisode entier des Kardashians.

Sa mère l’appela ensuite pour le dîner, que Dorota avait préparé bien entendu, et c’est en famille, ou bien presque car le père de Kourtney était actuellement au Brésil, que les deux femmes se mirent à manger. Elles parlèrent de mode, de sac à main et de chaussures. En tant normal c’est avec Savannah ou Ashley que miss Da Silva parlait de ces choses, mais maintenant qu’elles n’étaient plus là, elle devait se trouver d’autres oreilles attentives et âmes charitable qui allaient l’écouter.

Le repas finit, Kourtney monta dans sa chambre ou elle continua à regarder E ! (cette fois ci c’était Fashion Police) tout en réfléchissant à ce qu’elle allait mettre le lendemain. Mais elle revint à la réalité, et c’est bien son simple uniforme de cheerio qu’elle allait porter, rien d’autre. Etre cheerleader c’était cool. On était populaire, tout le monde nous aime, on est belle, mince, les gens se poussent pour nous laisser passer… Mais la chose qui manquait à Kourtney s’était le fait qu’on devait toujours porter cet horrible uniforme rouge, qui n’allait pas du tout avec le teint clair de notre Brésilienne.

Elle alla par la suite dans la salle de bain dans le but de s’attacher les cheveux. C’est alors qu’elle entendit l’interphone du portail électrique sonner, quelqu’un venait. Sans y prêter grande attention, K. continua à peaufiner sa coiffure, quand quelques secondes plus tard la voix de Dorota, la femme de ménage, se fit entendre :

Dorota ; « Miss Kourtney a de la visite, c’est mademoiselle Ashley Sinclair qui a sonné. »

Une énorme stupéfaction apparue sur le visage de la jeune fille devant le miroir de sa salle de bain. Elle courut dans les escaliers, et s’écria :

« Il ne faut pas laisser ce porc dégoûtant m'approcher une fois de plus, ne comprends tu pas que tout ce qu'elle veut c'est m'achever? Que j'ai des rides avant mes 20 ans à cause d'elle? Envoie un chien la mordre, fais la kidnapper, coupe l’électricité, fait croire que je ne suis pas là bon sang ! Je ne veux pas voir cette trainée ! »

En effet, il fallait un peu moins de 30 secondes pour aller du portail électrique à la porte d’entrée principale. Les coups sur la porte se firent entendre, Kourtney était piégée. Elle ne voulait pas voir Ashley car cette ancienne meilleure amie avait couché avec son mec ! Vous imaginez, tromper KDS ? Dorota ne savait pas quoi faire, elle chuchota alors quelques mots en polonais, et Kourtney la fusilla du regard tout en descendant les quelques marches de l’escalier qui lui restaient.

« Laisse moi faire espèce d’incompétente, va plutôt sur la page de Gossip Glee pour voir si elle n’a pas dit un truc sur moi. » Dorota ne bougea point pendant deux secondes et Kourtney s’écria alors « Tout de suite ! » et à ce moment, la femme de ménage partie en courant vers l’ordinateur de la jeune fille.

Kourtney avança alors vers l’entrée principale. Elle savait que Ash était juste derrière la porte, elle ne voulait pas l’affronter. Elle savait que si elle la voyait une fois de plus, elle la tuerait. Quelle garce tout de même ; comment à t elle put faire ça ? Da Silva se mit alors juste derrière la porte, sans l’ouvrir, et dit :

« Désolée personne n’a appelé de call girls, veuillez vérifier l’adresse avant de venir perturber les gens dans leur sommeil, bien qu’il n’est que 21h ! »

Une peste, oui c’était comment on pouvait décrire Kourtney. Elle voulait la baisser, lui faire du mal. Elle savait que Ashley était fragile tout de même, et que de tels mots l’atteindrait sûrement.

Mais quel culot ! Comment osait-elle se montrer dans la demeure de Kourtney ? Cette petite garce qui lui avait piquée son mec quelques temps auparavant ! Non, elle un problème mental persistait , comme quoi être blonde et stupide n’était pas stéréotype. Kourtney ne savait pas vraiment quoi faire à ce moment, elle ne voulait pas la voir, elle en avait marre de cette Ashley, la plus belle, la plus grande, la mieux habillée. C’est limite si elle lui faisait de l’ombre, heureusement qu’elle n’était pas une Cheerio.

Elle savait pertinemment que les paroles qu’elle avait lancées à l’égard de Barbie-Sunshine allaient lui faire mal. Et c’est ce qu’elle voulait, faire mal, parce qu’elle aussi avait souffert. Non pas qu’elle était amoureuse de ce fameux type qui l’a trompée avec cette dinde, mais le fait que tout le monde était mit au courant, que GG en parle sur son twitter, c’est bel et bien ça qui fait mal.

Ashley ; « Oh oui c’est vrai, j’oubliais que les sorcières devaient se coucher tôt pour avoir l’air à peu prêt humaine le lendemain matin. Sans oublier tout les préparatifs à faire pour cacher leur gros cul digne d’un continent. »

A ces mots, Kourtney était horrifiée. Elle ne savait même pas quoi répondre à l’instant même, tout ce qu’elle voulait c’est ouvrir la porte, et lui arracher toute sa tignasse blonde qui lui donnait la nausée. Notre brésilienne allait alors répliquer, mais cette bimbo blonde en rajouta une couche, puis une seconde avec un petit temps d’arrêt entre les deux, comme pour faire durer le suspens. Ces mots, ces phrases... Elles étaient blessantes, cruelles. Tout comme celles que Kourtney avait dit un peu plus tôt. Elle l’avait cherché en un sens, mais c’est Ashley qui était la sorcière ici, pas Da Silva ! Elle ouvrit la porte d’un geste sec, et regarda Ashley droit dans les yeux.

« Ecoute moi pute, j’avais instauré un périmètre de sécurité de 10 km autour de moi, et tu viens de le franchir. Je dois faire quoi, te bannir de Lima ? Tu devras te trouver un autre lycée, et t’inscrire au cursus spécial salope ! Je suis sûre que tu seras la meilleure. Piquer le mec des autres tu sais faire, et je t’en félicite.»

Un sourire ironique se dessina sur son visage. Elle revint alors sur les insultes que son ex meilleure amie lui avait lancée et leva les yeux au ciel pour montrer son ennuie profond.

« J’adore ta tenue ! Dans ce noir elle te rend presque invisible, si tu pouvais le devenir ça ne serait que parfait. Summer n’a rien à faire la dedans, mon cul n’a rien de plus gros que le tien crois moi !»

Bien qu’elle la détestait, Kourtney ne pouvait pas la faire rester dehors, si elle était venue jusque ici il devait bien y avoir une raison, et cette raison, si elle ne contenait pas les mots « Je m’excuse » ne valait même pas la peine d’être entendue. Elle fit signe à Ashley de rentrer, et les deux jeunes filles allèrent s’installer dans le salon. Une fois assises ; Kourtney posa son regard sur Ash en lui disant :

« S’il te plaît dis-moi que tu n’es pas venue pour ramper, rien que le fait de te voir me donne une fâcheuse envie de ta sauter au coup et de t’étrangler. Tu as de la chance que j’aurais bientôt 18 ans et que par conséquent je risquerais d’être jugée tel une personne majeure au procès. Je m’abstiendrais donc à te ridiculiser et à t’abaisser comme je le fais si bien. »

Un nouveau sourire ironique passa sur ses lèvres. Kourtney était hors d’elle, elle voulait vraiment la tuer, elle ne méritait même pas d’être assise dans la même pièce qu’elle, c’était un honneur.
A peine eut-elle finie sa phrase, que Dorota fut revenue. Elle fit alors savoir qu’aucun nouvel article n’était posté sur le site, et demanda si miss Kourtney et miss Ashley voulaient boire quelque chose.

« Je prendrais bien un verre de wisky, j’ai besoin de forces pour rester lucide en la présence d’une dinde écervelée guidée par son clitoris. Quand à toi, dit-elle en s’adressant à la blonde, un thé avec un peu d’aconit napel t’irait ? »

L’aconit napel, pour ceux qui ne le sauraient pas, est une fleur très toxique qui peut entrainer la mort d’individu si elle est utilisée comme poison.

Dorota n’avait pas bougée, la pauvre était stupéfaite. Ashley n’avait pas dit un mot depuis qu’elle était rentrée. C’était maintenant donc à son tour de parler, et Kourtney attendait ses répliques habiles, à moins que, ce qu’elle veuille lui dire lui fasse brutalement changer d’avis.

Ashley était calme, du moins pour l’instant. Après le flot de remarques intempestives que lui avait infligé Kourtney, elle n’avait rien dit. Pas un train ne s’était dessiné sur son visage. Son attitude, aussi remarquable soit elle, énervait Kourtney au plus haut point. Comment pouvait-elle rester de marbre face à tant d’insultes, tant de méchanceté venant d’une de ses meilleures amies, de l’une de ses anciennes meilleures amies.

Ashley sortit alors enfin de son silence, mais pour ce qu’elle dit, elle aurait du y rester. Préférant l’arsenic cul sec, ce qui fit assez rire Kourtney, car si elle en voulait vraiment, notre jeune brésilienne ne se priverais pas de lui en enfoncer par les narines s’il le faut, mais le sujet n’étais pas là. Ash s’inquiétait de la sobriété de la jeune cheerio ?

« Oh dieu, s’il te plait ! Épargne-moi tes phrases qui ne veulent rien dire. Etre saoule ou ne pas être, ça revient au même avec toi. Vu la profondeur des tes phrases. »

Elle l’avait dit d’une voix basse, fébrile. Elle se demanda alors si Ashley l’avait entendue, car la blonde n’avait pas réagit. Kourtney leva alors les yeux au ciel, puis son regard s’attarda sur Ashley. Elle n’avait pas la même expression que d’habitude, elle était comme… figée. Elle était froide, son regard glacial et déterminé, ce regard que Kourtney n’était pas habituée à voir… ce regard faisait froid dans le dos.

Tout à coup, Ashley fit savoir à Kourtney qu’elle devait arrêter son jeu tout de suite. Ces mots lui étaient familiers, combien de fois les gens l’avaient supplié d’arrêter de leur détruire la vie, combien de personnes étaient déjà venus ramper aux pieds de Kourtney pour un simple pardon. Ces jeux, qu’elle aimait entreprendre contre les gens qu’elles n’appréciaient pas, étaient cruels, impardonnables et surtout… sales. Et bien que ça soit son passe temps favoris, elle n’avait rien fait de tel à Ashley.

La blonde balança alors ces fameuses lettres, dont Kourtney était accusées comme auteur, sur la table qui les séparait. Kourtney prit alors possession des petits bouts de papiers. Elles étaient toutes adressée à Ash, et était postée anonymement. Sur les deux phrases qu’elle réussit à lire, elle vit la référence « Boucle d’or », nom que les gens lui donnaient seulement dans l’Upper East Side, ainsi que le mot « Diamant » qui faisait référence au film, vu un nombre incalculable de fois par nos deux jeunes filles, « Diamants sur canapé ». Le visage de Kourtney resta sans expression. Elle ne savait que dire. Elle comprit alors qu’elle faisait la couple excellente, qu’elle seule savait ces petits détails sur la vie de Barbie-Sunshine, mais le fait est, que ce n’était pas elle. Elle posa alors les lettres sur la table, et fut troublée, dans sa démarche, par la voie d’Ash.

Ashley ; « Si je reçois encore une lettre de ce style, je t’enterrais. Je rejoindrais les Cheerios s’il le faut, prendrais ta place partout, ferais en sorte de rafler tes « amis » et tout ce qui pourrait être susceptible de t’intéresser. Je t’ai déjà piqué ton mec sans rien faire, alors le reste de ta vie ne devrait pas être si compliqué que ça. »

Miss Da Silva n’en revenait pas. Elle venait de se faire parler comme à un chien, comme à une de ces sous espèces qu’elle attaque au lycée. Elle se faire enterrer par la petite (bon plus grand qu’elle quand même) Ashley Sinclair ? Aucune chance. Elle lui avait déjà piqué son mec, et ce n’est pas parce qu’elle recevait des lettres, qu’elle devait s’écrire elle-même pour ensuite aller enfoncer le couteau dans la plaie chez Kourtney, qu’elle allait l’adoucir.

C’est sur un simple « Bye Kourt » que miss Sinclair se dirigea vers la sortie, laissant derrière elle ses lettres, mais surtout Kourtney, pleine de rage, mais surtout qui ne comprenait pas ce qui se passait. Ce n’était pas elle l’auteur de ses lettres, elle n’avait rien fait de tel, elle ne l’aurait jamais fait. Car même si Ashley était morte à ses yeux, se fut tout de même sa meilleure amie, celle avec qui elle avait rigolé tant de fois, avec qui elle faisait des canulars téléphoniques, avec qui elle volait dans les magasins quand elles étaient plus jeune, alors qu’elle pouvait s’acheter ce qu’elle voulait, non, jamais elle n’aurait fait ça.

Voyant Ashley partir, elle se leva et s’écria « Ashley attends » pour que la jeune fille se retourne. Elle avança, d’un pas sûr et calme, tenant les lettres dans sa main, jusqu’à arriver au même niveau que la blonde.

« Ce n’est pas parce qu’un petit scélérat asexué, a trouvé la bonne idée de t’envoyer des lettres du style, que tu dois m’accuser. On sait toutes les deux que j’ai mon style bien propre, et que je n’aurais pas posté anonymement, puis… ; elle marqua alors une petit pause puis rajouta ; je t’aurais insulté à chaque phrase, sinon à quoi cela servirait-il ? »

Elle lui tendit alors les lettres, comme pour lui montrer qu’elle n’en voulait pas. Elle savait que Ashley l’a croirait, car tout le monde connaissait Kourtney. Elle pouvait peut être envisagé de faire des coups aussi bas, mais signer anonymement ? Ca non. Elle voulait que tout le monde sache d’où le mal venait, qui était la plus grande peste à McKinley, et même dans tous les Etats-Unis.

Quand les lettres furent dans les mains de leur propriétaire, Kourtney sentit son cœur se serrer. Elle ressentait toujours quelque chose pour Ash, cette fille qui était sa meilleure amie, cette fille qu’elle aimait tant.

« Ecoute Ash, bien que je te haïsse et que ma seule envie et de te voir écraser par des pneus Michelin garantis 4ans, si tu as besoin de mon aide, je suis là. Non pas que je veuille t’aider, mais il est évident que la personne qui a fait ça connait ta vie, donc la mienne entre autre. De plus, tu connais mes talents de détective. Elle marqua alors un temps d'arrêt et rajouta. « Mais je t’aime pas, et j’exige que tu restes assises à au moins deux sièges de moi ».

Cette dernière phrase, bien que peu polie, ne sonnait pas bien dans le discours de Kourtney. Sa voix était fébrile, comme hésitante. Elle espérait que Ashley l’avait comprit, et que cette guerre se devait d’être signée par un traité de paix, un traité dont seul Ashley avait la clé.

Kourtney ne savait pas comment allait réagir Ashley. Bien sûr elle venait de lui proposer son aide, chose qui n'était habituelle chez Kourtney, mais elle avait un franc parlé immense. Une sûreté dans la voix, qui ne laissait place à aucun doute… Elle en voulait encore à Ashley. C’est vrai que les deux jeunes filles étaient meilleures amies il fut un temps, c’est vrai qu’elle lui manquait mais les faits étaient accomplis, et elle se devait de les respecter.

J’ai dis quoi déjà ? Qu’elle était sûre d’elle ? Ah oui, du moins avant sa dernière réplique. Sa voix tremblait un peu, elle n’avait pas peur, mais elle en avait marre. Elle voulait enlever cette carapace, elle voulait s’écrouler en larmes et dire à Ashley qu’elle lui manquait énormément, qu’elle voulait que tout redevienne comme avant. Elle voulait vraiment effacer ce petit connard qui avait tout gâché entre elles, elle doutait bien que la blonde n’avouerait jamais d’être la principale coupable.

C’est alors qu’un frisson parcouru le corps de la jeune brésilienne. Et si…Non… Ce n’est pas possible… Elle ne voulait pas y croire… Et si Ashley n’avait dit que la vérité ? Et si elle n’y était rien dans cette histoire ? Que ce mec avait tout inventé ? Elle balaya d’un geste vif ces idées de son esprit, il ne fallait pas que le doute s’empare d’elle, sinon tout tomberait à l’eau.

Ashley baissa alors la tête, non pas pour faire une révérence à notre reine, mais pour regarder les lettres qu’elle venait de lui rendre. C’était comme si elle les voyait pour la première fois. Elle passa la main dans ses cheveux, et c’est un sourire qui se dessina sur son visage. Kourtney était persuadée que ce sourire voulait juste dire « Ah ouais ? Bah t’aurais du deviné alors, que c’est pas vrai, que je t’ai jamais piqué ton mec » mais elle refusait d’y croire, elle ne pouvait l’accepter.

La jeune blonde se dirigea alors vers la place qu’elle venait tout juste de quitter. Elle posa les lettres là ou elles se trouvèrent et expliqua qu’elle n’était pas là pour s’excuser, tout simplement parce qu’elle n’avait rien fait. Kourtney allait répliquer, mais ce n’était pas la peine, tout était dit, il ne fallait pas enfoncer le couteau dans la plaie, une fois de plus. Le plus dur pour elle, c’était que les soupçons sur la possibilité de son erreur se confirmaient. Qu’est ce que ça coûterait à Ashley d’avouer ? Leur amitié en était à un tel point qu’elle pouvait lui dire, ça n’aurait rien changé.

C’est alors que quelques mots sortirent de sa bouche. Kourtney ne put comprendre. Elle en fit abstraction, comme elle faisait de la simple présence de miss Sinclair dans sa demeure. Elle commença alors à s’avancer vers la table, tout en ayant son regard posé sur les lettres. Tout à coup, elle entendit encore quelques mots prononcés par Ashley, peu perceptibles, mais elle était sûre d’avoir entendu son prénom. Elle se retourna et regarda Ashley en fronçant les sourcils. Voulait-elle lui dire quelque chose ? Allait-elle avouer sa culpabilité ? A peine allait-elle lui demander que ce passait-il, que Dorota arriva, et posa leur verre sur la table.

Les deux filles prirent place dans leur siège, sièges qu’elles avaient quittés quelques minutes plus et Ashley prononça alors une phrase, une phrase accompagné de son sourire Miss America 2011. Son sourire, son arme fatale, qu’elle utilisait tout le temps pour se sortir des mauvaises situations, qu’elle maîtrisait avec habilité et finesse. Ce sourire, qui était si connu malheureusement, que Kourtney connaissait. Un sourire qui cachait quelque chose, mais quoi ? Un secret, la vérité sûrement.

La jeune brésilienne ne savait pas comment s’y prendre, elle ne savait pas comment tout faire avouer à Ashley… Elle devait être la coupable. Elle devait être cette fille que tout le monde traitait de pute. Kourtney ne pouvait s’imaginer qu’elle s’était trompée, ce sera fatale, fatale pour elle, et surtout pour l’innocence de la Barbie.

« Me débarrasser de toi, c’est ce que j’aurais du faire il y a bien longtemps. Enfin bon, tu es toujours bonne à ramasser mes restes, ce n’est pas si mal que ça. »

Dorota arriva une fois de plus, pour leur donner l’ordinateur portable. Kourtney alla alors tout de suite sur le twitter d'une de ses connaissance, et lui envoya un message pour demander si elle savait qui envoyait ses lettres anonymes. Cette fille était la pire fouineuse de toute les temps, c'était une gleek, elles recevraient sa réponse dans quelques minutes sûrement. Quelques minutes, qui allaient servir à déstabiliser son adversaire du jour.

Elle se leva et s’assit à côté d’Ashley. Le périmètre de « deux sièges » venait d’être franchit, mais peut importe, il lui fallait la vérité.

« Je t’en prie Ashley… Tu te ridiculise plus que d’habitude. J’en ai marre de tes mensonges, arrête ça avec moi. Le fait est, tu as couché avec mon mec, il m’a trompé, tu es devenue la risée de l’Upper East Side, bien que j’oubliais que tu n’y habitais même pas. » Elle se mit alors à regarder ses ongles, et fit un sourire ironique. «Enfin bon, je me suis fait abattre par une pauvre, j’assume. Mais maintenant, je veux que tu avoues, et que tu répètes après moi, « Je ne suis qu’une salle pute qui a piqué le mec de ma meilleure amie ».


Elle posa alors sa main sur son épaule, comme en signe de compassion. Kourtney voulait qu’Ashley lui avoue le fait qu’elle ait couché avec son ex.

« Ecoute Ashley, que tu sois une salope, je le savais, mais que es une menteuse, ça je viens juste de le découvrir. Dis moi la vérité maintenant, avoue que tu couché avec lui, ou alors, sors d’ici, et ne me reparle plus jamais, tu entends ? JAMAIS. »

Ce dernier mot résonna comme un coup de tonnerre dans la maison des Da Silva. Kourtney regarda la blonde doit dans les yeux, elle était sincère, sévère certes, mais elle ne pouvait être plus honnête. Si Ashley ne voulait pas lui dire, ne voulait pas lui avouer qu’elle a fait une erreur, que ça ne se reproduira plus, alors elle ne pouvait pas être amie. Après tout, ce n’était qu’un mec parmi tant d’autre. Un petit minable, guidé par son entre jambe. Mais le fait est que Kourtney devait l’entendre de la bouche de son ancienne meilleure amie, et non pas d’un autre. Des larmes commencèrent alors à couler sur les joues de la brésilienne, qu’elle s’empressa d’essuyer avec son haut de chez Burberry. Qu’importent les affaires, qu’importent les marques, quand la personne que vous aimez vous ment; et cela droit dans les yeux.

L’adresse mail de Kourtney résonna alors, son amie avait répondu au message, l’auteur allait être découvert.
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