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 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]

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MessageSujet: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptySam 21 Mai - 22:44


Porter se laissa choir au sol, exténué. Sa tête bourdonnait et il ne sentait plus ses jambes. Le sportif tourna lentement la tête derrière lui, observant la longue piste de course qui bordait le terrain de sport. La distance qu'il venait de parcourir en courant était prodigieusement longue. Jamais il n'avait cru pouvoir réussir à parcourir une telle distance, et surtout en si peu de temps. Ses performances sportives s'étaient nettement améliorées depuis le début de l'année, et sa musculature elle aussi. Le problème, c'est que Porter ne savait plus que faire. Il savait qu'il aurait été plus raisonnable de quitter le club de football mais il était la seule chose à laquelle Porter pouvait se raccrocher. Le sport était la seule chose dans laquelle il se dépensait entièrement, la seule chose qui lui permettait jusqu'à maintenant d'être en totale harmonie avec son corps. Mais la seule chose qui lui prenait autant de temps libre. Au lieu de courir sur ce terrain, il pourrait être chez lui à s'occuper de sa mère, ou au starbuck coffee pour gagner suffisamment d'argent pour lui seul et ne pas avoir à en prendre du compte de son père pour aller faire les courses. Il ne savait trop que penser de tout cela. Je peux contre je dois, le choix était extrêmement dur. Il savait que s'il arrêtait le sport, il ne prendrait plus de temps pour aller courir par exemple. Il savait que s'il stoppait tout, sa carrière en tant que sportif professionnel était ruiné. Ainsi que sa réputation, par la même occasion. Pas que le fait de quitter le footballclub, mais il savait que beaucoup de personnes lui demanderaient pourquoi. Et là, il n'avait pas d'excuse valable, ce serait la fin. Tant de choix se présentaient à lui, tant de choix pour lesquels il était trop jeune, trop peu expérimenté. Quel supplice. Porter se redressa légèrement, gardant tout de même le dos légèrement courbé. Il savait pertinemment que s'il souhaitait avoir un poste important en attaque dans l'équipe il devait se donner à fond à chaque fois. Repousser ses limites entres autre. Il savait très bien que les résultats n'étaient pas tout de suites visibles et qu'il faudrait énormément s'entraîner, faire attention à son régime alimentaire et avoir des séances de musculation régulières mais si c'était le pris à payer, Porter savait que tout ses efforts le valaient amplement. Surtout qu'il pratiquait cet entraînement quotidien depuis environ trois semaines voir plus. Depuis qu'il avait sut que l'équipe entière de football serait remodelée et que tous les rôles seraient à pourvoir. Evidemment, Porter savait qu'il ne pourrait pas être Quaterback, personne ne le pourrait à part Finn Hudson. Il devait être l'une des personnes les plus motivées de cette équipe avec Porter. Après, il ne le connaissait que trop peu pour pouvoir en juger. Est-ce que le chant était un moyen de faire évacuer tous les sentiments néfastes? Même si c'était le cas, Porter ne s'engagerait pas dans le chant. Cela ne l'avait jamais vraiment passionné autant que le football américain. Rien ne le passionnait autant que ce sport.

Porter se releva alors avec difficulté mais avec conviction, il allait courir. Il allait devenir brillant et il ferait tout pour le devenir. Il attrapa alors sa bouteille d'eau qui trainait dans les tribunes et en but quelques gorgées avant de revenir sur la piste, envisageant la longue distance qu'il avait encore à executer. Il courrait déjà a fond depuis bien une demie heure et cela était une exploit pour lui, mais il savait que s'il continuait à s'entraîner de cette manière, ce serait naturel. Il ferma alors les yeux lentement, sentant le vent caresser doucement son visage, venir se confronter à sa courte chevelure et soulever les quelques mèches qui s'immisçaient devant ses yeux où qui étaient bien à lur place sur son front où glissés derrière ses oreilles. Puis, subitement et sans réfléchir, il démarra à toute vitesse sa course effrénée et se mit en tête de ne s'arrêter que lorsque ses jambes ne pourraient plus le soutenir, manque de force. Où que quelqu'un viendrait lui parler. l'heure n'était de toutes façons pas un problème, il ne travaillait pas aujourd'hui et sa journée de cours était finie. Il décida alors de changer de piste et d'emprunter celle sur laquelle il avait disposé des obstacles. Obstacles par dessus lesquels il devait sauter sans toucher la barre. Il se rapprocha alors rapidement de l'un d'entres eux sauta... et atterrit de l'autre côté sans encombres. Il enchaîna plusieurs obstacles de cette manière mais petit a petit, il se fatiguait et lorsqu'il arriva au dernier obstacle, il sauta par dessus mais son pied emporta la barre et Porter se ramassa douloureusement au sol. Il eut d'ailleurs juste le temps de pivoter pour se ramasser sur l'épaule et ne pas trop se faire mal. Il se releva alors et soupira, c'était loupé. Mais sans perdre espoir et, exténué, il se remit alors a courir mais de manière moins rapide.

[HRP : S'cuse, c'est pas terrible =/]
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyLun 23 Mai - 21:32

Journée de fou, enfin Antoine y était habitué maintenant car cela faisait bien longtemps qu’il faisait partis des populaires du lycée et assumer une responsabilité pareille était bien plus compliqué qu’on pouvait le penser. Des fois, le jeune homme se demandait ce que cela faisait d’être un lycéen passant inaperçu mais il oubliait vite cette idée quand il se rendait compte de la chance qu’il avait. Enfin, il ne se voilait pas la face, il savait très bien que s’il voulait garder cette popularité plus tard, il devrait entrer dans un équipe universitaire pour continuer à vivre son rêve et s’il y arrivait, il y avait des chances pour qu’il ne soit jamais un garçon comme les autres. Cependant il faisait attention car il savait qu’une seule blessure pouvait lui être fatale. Le football c’était sa vie comme la plupart des gars de l’équipe même si certains le faisaient simplement pour avoir un loisir en dehors des cours, pour la plupart c’était très sérieux et cela pouvait se sentir lors des matchs et des entraînements certaines fois. Bien entendu, les joueurs ne s’entendaient pas tous bien, ils étaient trop nombreux pour qu’un miracle pareil arrive mais sur le terrain, cela n’avait plus d’importance, c’était l’équipe avant tout et cette magie du terrain avait toujours chamboulé Antoine. Il n’en parlait pas trop mais pour lui c’était un miracle du football. Les cours terminé, il était resté parler un peu avec le prof de maths car autant dire qu’il ramait dans cette classe et il risquait fort de ne pas passer au niveau supérieur l’année prochaine s’il ne se bougeait pas un peu. Heureusement pour lui, Saphira sa tutrice serait là pour l’aider. En plus d’être la meilleure des profs, elle était la meilleure des amies toujours prête à l’écouter et à l’aider mais il savait lui rendre la pareille surtout qu’en ce moment elle en avait réellement besoin la demoiselle. Mais il l’appellerait plus tard pour lui parler de ses problèmes en maths. L’entraînement n’était pas prévu aujourd’hui mais le lendemain. Ce n’était pas un problème pour Antoine qui irait s’entraîner un peu tout seul. Il ferait un peu de salle avant de descendre sur le terrain faire un peu de course pour être sûr de ne pas perdre sa vitesse tout de même car en attaque, il en avait réellement besoin. Se dirigeant vers le gymnase, il croisa quelques connaissances et l’entraînement des cheerios. Il en profita pour faire un petit coucou à Madison qu’il déconcentra un moment avant qu’elle ne se remette au travail, Sue n’aimait vraiment pas que ses cheerios soient déconcentrées alors Antoine fila directement aux vestiaires pour ne pas se prendre les foudres de la coach qui ne l’avait pas vu. Enfilant une tenue de sport simple, survêtement et t-shirt, Antoine se rendit à la salle de musculation qui était pratiquement vide et il en profita pour mettre sa musique qui en général le motivait beaucoup plus. Au bout d’une bonne heure, il en avait un peu marre et avait drôlement besoin d’air. Récupérant son Ipod, il poussa les portes du gymnase pour se retrouver à surplomber le terrain qui était vide. Cependant, le circuit de course autour de celui-ci était occupé par une personne qu’Antoine n’aurait jamais cru aussi bien connaître.

Antoine décida de ne pas de suite descendre le rejoindre, en l’occurrence, il avait l’air d’avoir besoin de se défouler tout seul pour l’instant. Mettant de la musique dans ses oreilles, le jeune homme se coupa du monde en repensant à ce qu’il avait découvert en cherchant à mieux connaître Porter. Comme quoi, un simple devoir de groupe peut se transformer en quelque chose de beaucoup plus fort … Jamais Antoine n’aurait imaginé une seule seconde que le jeune homme qui passait son temps à martyriser les chorales vivait quelque chose d’aussi terrible chez lui. Par principe, Antoine ne s’attaquait pas directement aux personnes des chorales tout simplement parce qu’avoir la musique comme passion ce n’est pas pire que d’avoir le sport surtout quand on est doué. Mais ce n’était pas le point de vue de tout le monde et il n’avait pas fallu longtemps au jeune homme pour s’en rendre compte. Mais Porter, ce qu’il vivait chez lui c’était inimaginable. Le jeune homme avait fait part à Antoine de ses idées sur le fait de quitter l’équipe pour se concentrer uniquement sur son boulot après les cours et sur sa mère. Mais ils savaient tous les deux que ce n’était pas une bonne idée. Même si c’était celle qui était la plus censée, elle ne rendrait pas Porter heureux loin de là ! Il avait le droit de réaliser son rêve et de tenter sa chance dans les équipes universitaires lui aussi. Mais Antoine savait que cette décision était difficile pour lui et il ne savait d’ailleurs toujours pas s’il avait pris sa décision. Porter semblait maintenant passé au saut d’obstacle et c’est sous les yeux d’Antoine qui ne pouvait rien faire, il tomba. Enlevant les écouteurs de ses oreilles, le jeune brun éteignit sa musique et commença à descendre les gradins pour se retrouver sur la piste de course. Porter avait déjà recommencé à courir ce qui fit lever les yeux au ciel à Antoine. Le jeune homme le rattrapa bien vite et lui dit : « Non mais tu vas pas bien ou quoi ! Tu veux te faire mal ou quoi ? Allez, stoppe un peu cet entraînement effréné, je pense que ça peut te faire du bien. » Lui dit-il alors qu’ils arrêtaient tous les deux de courir. Allez, une petite pause lui permettrait aussi d’éviter de se faire très mal même si ça n’avait pas l’air grave, ça pouvait toujours s’aggraver. « Ca fait un moment que je te regarde Porter. Qu’est-ce qui se passe pour que tu t’infliges un entraînement pareil ? » Même Antoine qui voulait à tout pris réussir était un peu plus raisonnable sur ses entraînements, même personnels.
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyMer 25 Mai - 15:40


Alors que Porter dévalait les distances et enjambait moins aisément les obstacles, il entendit un autre bruit de course derrière lui. Bruit qu'il avait déjà entendu lorsqu'il était tombé mais il avait seulement crut que la chute violente qu'il avait faite l'avait légèrement fait halluciner. Mais, dès à présent, il était totalement persuadé qu'il avait encore gardé tous ses esprits et que quelqu'un le suivait. Il ne se retourna pourtant pas, ce devait être quelqu'un qui souhaitait l'empêcher de s'entraîner aussi intensivement. Quoique le doute reste un peu présent, il s'évapora entièrement lorsqu'un main se posa sur son épaule, le faisait se retourner vivement et éviter la collision de peu. Antoine. Que lui voulait-il? Porter fut très rapidement fixé lorsque son ami lui demande ce qui lui prenait de s'entraîner aussi durement. La raison était pourtant évidente, Antoine était l'un des mieux placé pour comprendre le pourquoi du comment. Il savait parfaitement que Porter tenait absolument à faire ses preuves en football, tout particulièrement dans le domaine de l'attaque dans lequel il n'avait jamais cherché à se faire repérer. Sa réponse fut simple, il évita même toute parole et se contenta de se retourner en direction des gradins et de ramasser sa serviette qui trainait sur un des siège puis se retourna vers Antoine, l'observant en soupirant.

• PORTER - Je pensais que tu aurais deviné Antoine... Porter passa sa serviette sur son épaule, la laissant pendre dans le vide. Il se retourna alors pour ranger sa bouteille dans son sac, tournant le dos à Antoine. Enfin bref, tu as raison... J'en ait un peu trop fait mais... j'aimerais tellement être un vrai Dieu en football, tout serait tellement plus simple.

Le lycéen referma son sac en tirant sur la fermeture éclair et s'avachit alors sur l'un des sièges, totalement vidé du peu de forces qui lui restaient tout d'un coup. Il se savait endurant mais rien qu'a penser au lendemain, il perdait tout espoir. Il ne savait même pas s'il pourrait avoir une place dans l'équipe où s'il devrait rester à moisir sur le banc de touche pendant toute la saison. Il ne savait même pas s'il serrait en état de jouer correctement même. Tout était si dur, pourquoi n'avait-il pas put avoir un père normal et une mère en bon état ? Pourquoi n'était-il pas aussi doué en stratégie et en jeu que Finn? Pourquoi... pourquoi était-il là à s'entrainer alors qu'il aurait mieux fait d'aller travailler? Porter soupira et ferma les yeux pendant un petit instant. Il avait tellement peur de son avenir, tellement peur d'entrer dans le monde des adultes trop tôt et de ne pas assez s'occuper de sa mère... Trop peur de ne pas être qui il devrait être, le vrai Porter mais partout. Il enviait tellement la plupart des joueurs qui menaient une vie normale et paisible à qui l'avenir sourirait certainement. Il ne savait même pas si ses capacités en football dépassaient la barre du bon. Le seul moyen qu'il avait pour s'en assurer était de s'entraîner jusqu'à l'épuisement. Et encore, il n'avait pas encore fait de séance de musculation aujourd'hui et il comptait la faire juste après avoir couru une bonne vingtaine de kilomètres, le problème étant qu'il n'avait certainement pas atteint son but premier. Et il était déçu de ses résultats qu'il pensait beaucoup plus positifs. Il redressa alors la tête et se mit à observer Antoine un instant puis il se releva lentement, arrivant plutôt rapidement à la hauteur de son ami.

• PORTER - Excuse moi si je t'ai semblé... agressif. Mais, tu venais ici pour t'entraîner aussi, je suppose? Quel poste tu convoites exactement?

Porter déposa son sac à terre et s'appuya sur la rambarde pour avoir un appui stable et être dans une position confortable. Et puis, rester debout ne le bottait pas vraiment, disons qu'il était réellement exténué et que s'asseoir lui plaisait mieux. Enfin, il ne souhaitait pas que son ami se rende compte à quel point Porter se sentait accablé par la fatigue.
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyVen 27 Mai - 19:12

Chaque personne sur terre a une histoire différente et certaines sont plus belles à raconter que d’autres. Celle de Porter avait énormément touché Antoine sans parler de celle de Madison qui l’avait complètement retournée. En voyant le jeune homme s’entraîner sur le terrain et sachant pertinemment que les sélections étaient dans quelques jours, il savait pourquoi Porter s’entraînait mais il ne comprenait pas pourquoi il y allait si fort ! Même s’il ne le croyait pas, le jeune homme était un bon joueur et pourrait facilement entrer dans une équipe universitaire s’il jouait bien cette saison. Avec Finn comme quater-back, ils avaient pas mal de chance d’avoir une bonne saison devant eux et même si ce dernier serait celui qui accaparerait l’attention, les autres ne devaient pas oublier que sans eux, il ne serait pas là. Antoine n’avait jamais cherché à être quater-back. Il avait vite compris qu’à McKinley, il n’y aurait pas sa place. Tout ce qu’il avait toujours cherché c’était de jouer au football et tant qu’il le faisait, il était super content alors que demander de plus qu’une place dans l’équipe et non sur le banc ? De ce côté là, Antoine ne se faisait pas de soucis. Il savait qu’il avait la vitesse, l’endurance et la force nécessaire surtout qu’il avait déjà fait ses preuves durant les deux dernières années et il se voyait mal ne pas avoir un poste en attaque. Ce n’était pas non plus une raison de ne pas s’entraîner et se donner à fond bien entendu. Cependant, peut-être que Porter était en train d’en faire un peu trop car il n’avait pas besoin de tout cela pour être un bon footballeur. Ils étaient retournés vers les gradins où Porter finit par dire : « Je pensais que tu aurais deviné Antoine... Enfin bref, tu as raison... J'en ait un peu trop fait mais... j'aimerais tellement être un vrai Dieu en football, tout serait tellement plus simple. » Antoine ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Pourquoi tout le monde cherchait toujours à être encore meilleur sans se rendre compte de la chance qu’ils avaient d’avoir ce qu’ils possédaient déjà ? En l’occurrence, Porter avait un don pour le football et même s’il avait l’impression de beaucoup s’entraîner pour peu de résultats, il ne s’entraînait pas moins que les autres. Même avec un don pour le foot, on ne peut pas se planter sur un terrain deux heures pas semaine sans rien faire à côté. Alors tout le monde s’entraînait mais il fallait avoir un petit peu confiance en soie et en ses talents. Personne dans cette école n’était un Dieu du football. Tout le monde croyait que Finn l’était mais était-ce vraiment le joueur qui jouait le mieux dans l’équipe ? On s’interroge peu sur les joueurs qui l’entourent alors qu’ils sont tout aussi importants. De toute manière, ce qui comptait c’était l’implication et tout le monde pouvait voir à quel point Porter s’investissait dans ce sport. « Oui, je sais, les sélections … Mais tu n’as pas besoin d’y aller aussi fort. Nous ne sommes peut-être pas les Dieux de l’équipe mais je pense que nous sommes loin d’être nuls et que nous avons l’expérience derrière nous ce qui nous fait deux gros atouts pour rester dans l’équipe lors de cette nouvelle saison. » Toujours rester positif, c’était quelque chose qu’Antoine essayait le plus possible. Seulement voilà, tout le monde ne marchait pas sur la même longueur d’onde que lui.

Porter était devant des choix assez cruciaux et vue la situation qu’il gérait, il avait la plus grande admiration d’Antoine. Ce n’est jamais facile le lycée mais quand en plus on a une situation familiale difficile, cela le rend que plus complexe. Mais s’il y avait une chose sûre et certaine, c’était que Porter ne devait pas arrêter de jouer dans l’équipe. S’était son seul plaisir entre le lycée et le travail et il ne pouvait pas l’arrêter, ce n’était pas possible. Surtout que lui aussi cherchait certainement comme la plupart des gars de l’équipe à s’ouvrir des portes sur des équipes universitaires. Il avait ses chances comme les autres et Antoine savait qu’il ne se croyait pas bon. Aux yeux du jeune homme, c’était bizarre car Antoine et la modestie cela ne faisait pas un. Il savait ce qu’il valait et ce qu’il était et même s’il essayait de ne pas en rajouter, il ne préférait se surestimer que l’inverse. A part au football où il restait assez modeste, à côté il avait du mal. Mais bon, fils unique, il n’avait jamais été question d’autre chose que de lui dans l’enceinte familiale. Alors qu’il pensait à tout cela, Porter revint vers lui et dit : « Excuse moi si je t'ai semblé... agressif. Mais, tu venais ici pour t'entraîner aussi, je suppose? Quel poste tu convoites exactement? » Effectivement, Antoine venait bel et bien s’entraîner à la base et il comptait bien courir un peu et se faire quelques sprints avant de partir chez lui après une bonne douche. Il n’allait faire aucun devoir comme à peu près tout le temps ce qui n’était pas spécialement une bonne chose et il savait que Saphira ne tarderait pas à l’appeler vu qu’elle recevait tous ses résultats … Il avait intérêt de faire attention, ses notes au lycée comptait autant que ses capacités de sportif pour une bourse. Il répondit à Porter : « Oui, j’était venu courir un peu, j’en ai bien besoin après une journée assis à prendre des notes. Pour ce qui est de l’équipe, je convoite n’importe quel poste de l’attaque. Je n’ai jamais joué en défense car je déteste ça mais je ne me fais pas trop de soucis, je pense que ça ira. » Dit-il confiant. Antoine avait du mal à se voir recalé maintenant mais on n’est jamais sûr de rien alors il donnerait son maximum et puis adviendrait ce qu’il adviendrait mais il n’allait pas rester dans l’équipe pour être sur le banc, c’était hors de question. « Je t'excuse t’en fais pas … Prêt pour le bal ? » Demanda Antoine presque en riant. C’était un événement si important pour les footballeurs et les cheerios qu’on ne pouvait pas passer à côté. Le jeune homme était sûr que Porter avait déjà trouvé une fille avec qui s’éclater toute la soirée ce qui n’était pas le cas d’Antoine d’ailleurs …
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyMer 1 Juin - 21:36


it's my life
PV ANTOINE


Au fond, Porter ne regrettait pas de s'être infligé cet entraînement. Et pour la première fois, il avait apprécié courir. Le fait qu'il ne prenne pas de point de côté jouant aussi grandement. Il avait toujours détesté les cours d'endurance au collège, il était certes plutôt doué, mais à l'arrivée il était souvent dans un piteux état. Evidemment, dès le lycée il avait bien vite compris que l'apparence était importance et qu'un corp parfait et musclé était primordial pour se démarquer des autres. Evidemment, la plupart des footballers possédaient une bonne musculature tels que Sam, mais pas tous. Il lui avait alors suffit de se trouver un look de bad-guy et de se fondre une bonne popularité et le tour était joué. Mais, pour sa vie privée, tout n'était malheureusement pas aussi simple. A son grand regret. Le football était alors devenu plus qu'important dans sa vie, il avait aussi pris de la place dans sa vie privée, dans ses préférences et ce sport était un excellent moyen de garder la forme. Il avait donc des entraînements quotidiens, il venait en courant, repartait en courant et passait la plupart de ses heures libres où il n'était pas collé dans la salle de musculation. Pour lui, on ne pouvait être un bon joueur défensif sans avoir une musculature importante pour pouvoir stopper les adversaires. Evidemment, il fallait aussi être musclé en poste attaquant, pour réussir à percer la ligne défensive adverse. Porter correspondait parfaitement au profil pour être un parfait joueur de football en attaque aussi bien qu'en défense. Malgré tout, il savait qu'il fallait impérativement qu'il passe en attaque quitte à commencer à un stade bas d'attaquant. Evidemment, il serait beaucoup plus à l'aise avec ses compétences s'il réussissait à obtenir un bon poste tel que celui de full back qu'il convoitait ardemment. Une autre chose sur laquelle il avait des doutes était le fait qu'il soit plus fait pour la défense et que la coach le laisse en défense, où pire, ne le prenne pas dans l'équipe. Il s'était immiscé sur un terrain dangereux mais il savait très bien qu'il avait bien agit, si Beiste ne lui accordait pas une place dans l'équipe, il serait au moins fixé. Il devrait arrêter le football. Bien qu'il se vante souvent avec les footballers de son talent et de ses atouts physique, il était loin de se surestimer, bien au contraire, Porter doutait toujours de la qualité de ses faits et gestes. Comme la plupart des personnes à qui il arrivait des choses peu amusantes, dans le cas de Porter il s'agissait bien évidemment de sa situation. Au fond, il ne comprenait pas pourquoi, en général, seul les attaquants étaient les plus admirés et convoités. Il est certes vrai que chaque équipe à absolument besoin de bons attaquants pour marquer des points et gagner le match, mais en attendant, qui empêche l'ennemi de marquer des points? Les défenseurs, ils exercent aussi un rôle très important. Ce doit bien être l'une des choses pour laquelle Porter à toujours aimé ce sport, pour la multiplicité des rôles de chaque joueur mais aussi parce que chaque joueur est très important. Tous les joueurs sont les piliers de la réussite d'un équipe, malheureusement il faut bien un joueur pour être au milieu de cette pyramide : le quaterback. C'est sur ce raisonnement que Porter avait décrété qu'il devrait à tout prix passer en attaque s'il souhaitait devenir un joueur émérite car, il le savait, il s'infligerait beaucoup plus d'heures d'entraînements et serait très pointilleux sur tous ce qu'il faisait, sur sa manière de jouer. Toutes ces choses feraient de lui un si bon joueur, mais il avait encore du chemin à faire avant de pouvoir enfin obtenir un niveau suffisant afin de pouvoir faire du football professionnel. Mais il devait persévérer, il le savait. Et rien que cette simple pensée lui donnait le courage de continuer, de repousser ses limites. « Oui, je sais, les sélections … Mais tu n’as pas besoin d’y aller aussi fort. Nous ne sommes peut-être pas les Dieux de l’équipe mais je pense que nous sommes loin d’être nuls et que nous avons l’expérience derrière nous ce qui nous fait deux gros atouts pour rester dans l’équipe lors de cette nouvelle saison. » Antoine avait raison, mais Porter ne souhaitait pas seulement rester dans l'équipe pour cette nouvelle saison. Lui était si ambitieux, et pourtant il se mettait des battons dans les roues tout seul. A se rabaisser, au moins, il savait qu'il s'entraînait assez. Il lui arrivait même de prendre un plaisir fou à s'entraîner en pensant que, bientôt il pourrait se glisser sous une douche glacée. Ce devait bien être l'une de ses premières motivations, la récompense qu'il avait après chaque entraînement. D'ailleurs, il serait bien allé se rincer de toute cette transpiration si Antoine ne l'avait pas stoppé dans son élan. Heureusement que son ami avait été là, il savait bien qu'il n'aurait pas tenu encore très longtemps. « Je sais, mais c'est un peu un moyen de m'assurer d'avoir fait de mon mieux, pour ne pas avoir de remords après. » Porter sourit doucement à son ami, pensant qu'il comprendrait de telles paroles.

Antoine, Porter lui devait tellement de choses. Il voyait en lui la personne qu'il aimerait tellement être, être soi même et être apprécié. Il savait cependant qu'il devait avoir quelques problèmes avec les joueurs, étant donné qu'il n'était pas exactement comme eux. Mais depuis que tous deux se fréquentaient, Porter se sentait mieux, comme libéré. Au moins, il savait qu'il avait une personne à qui se confier pour discuter de sa famille et surtout, de ses besoins de quitter l'équipe. Antoine l'aidait à faire sa décision et il n'était pas rare qu'ils s'entraînent ensemble. Porter était au fond rassuré d'avoir un ami comme lui si jamais il quittait l'équipe car il savait qu'il perdrait beaucoup d'amis. Mais que Antoine serait toujours là comme il l'avait déjà fait avec d'autres lycéens où lycéennes surtout. Pour ce qui était des filles, il espérait par dessus tout que Antoine puisse renouer avec Madison et qu'il soit enfin heureux. Pas qu'il ne le soit pas déjà, Antoine étant un professionnel de la positive attitude, mais qu'il puisse enfin trouver une vraie compagne qu'il aime vraiment. Quand à Porter, sa vie amoureuse aussi était quelques peu complexe. Disons qu'il n'était pas vraiment partagé entres deux filles, il aimait Lucy et ça il en était sûr, mais c'est qu'ici aussi, cela jouerait certainement sur sa popularité. Il devrait certainement sortir avec une cheerleader où une personne de très populaire, ce qui n'était pas le cas de Lucy. Une autre raison pour laquelle Porter songeait quitter le clan des 'populaires', histoire de redevenir celui qu'il était avant pour toujours. Mais, il ne savait pas si elle l'aimait aussi. C'était un dilemme très contraignant. Pour l'instant il se contentait de l'observer, sans aller la voir. Mais il faudrait bien qu'il aille lui parler un jour, au starbuck coffee par exemple, cela éviterait les regards indiscrets. « Oui, j’était venu courir un peu, j’en ai bien besoin après une journée assis à prendre des notes. Pour ce qui est de l’équipe, je convoite n’importe quel poste de l’attaque. Je n’ai jamais joué en défense car je déteste ça mais je ne me fais pas trop de soucis, je pense que ça ira. » Et il l'enviait quelque peu pour sa confiance en lui. En bref, son ami était heureux tant qu'il avait un poste en attaque. Pas en défense. C'est fou ce que les personnes qui souhaitaient être en défense de leur plein grés sont peu nombreuses. Porter aimait bien être en défense, pourtant. Il se sentait puissant et il adorait les encouragements des spectateurs lorsqu'il stoppait un joueur. Porter se contenta d'un sourire franc. « Je t'excuse t’en fais pas … Prêt pour le bal ? » Le bal, une autre source de problèmes pour Porter. Oh bien sûr, il avait bien une adorable cavalière mais il était quelque peu... peu confiant. En faite, il était mort d'angoisse. Il ne savait pas si sa tenue lui allait bien, si il avait bien compris l'heure, tout pleins de choses de ce genre. Mais Antoine, lui, n'avait pas de cavalière et Porter préférait ne pas trop le lui rappeler. Une fois de plus, il hocha la tête sans lui répondre, pensif. Porter s'assied alors et s'avachit légèrement, buvant une nouvelle fois une gorgée d'eau. Il releva alors la tête vers Antoine. « Hmn, oui. Enfaite, j'suis un peu stressé mais ça va. Et toi, tout va bien de ton côté? Pas d'embrouilles? »
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyMar 7 Juin - 17:12

Porter et Antoine, c’était une relation qui à la base était super mal partie. Ils se détestaient simplement parce qu’Antoine ne prenait pas part à l’humiliation des chorales et des lycéens. Il ne les défendait pas mais au moins, il ne les attaquait pas ce qui avait toujours suffit à soulager sa conscience. Il savait que ce n’était pas bien mais bon, on ne peut pas tout avoir dans la vie. La popularité à McKinley se paye de différentes manières et les valeurs que l’on défend ne sont pas toujours celles qui sont adoptées par les autres et comme tout le monde le sait, il faut être dans la norme … Mais cela était quelque chose qu’Antoine avait compris et il avait réussis à sortir son épingle de jeu. On ne le détestait pas parce qu’il était sympa et qu’il jouait bien mais beaucoup ne l’appréciaient pas énormément non plus car il ne voulait pas se livrer aux actes des footballeurs. Pourquoi arroser de liquide dégoûtant des gens qui ont choisis comme passion la musique ? Tout le monde est bien content d’avoir les chansons de Britney Spears ou de Lady Gaga sur son Ipod sans se poser la question de savoir si elles n’appartenaient pas à un groupe de chant au lycée. Mais tout cela était un débat dans lequel Antoine pouvait entrer fort volontiers si on le lançait sur le sujet mais il doutait fort que beaucoup de footballeurs s’étendent sur ce genre de sujet. Voilà pourquoi lui et Porter n’avaient pas été de grands amis au début mais tout avait changé maintenant, tout était différent. Antoine et le jeune homme étaient maintenant de très bons amis et Porter pouvait compter sur lui, il le savait. Peu importe pourquoi, c’était l’intention qui comptait. N’étant pas mesquin, Antoine savait que si Porter quittait l’équipe, il ne le laisserait pas de côté. Sinon à quoi serviraient les amis s’ils vous tournent le dos dès que les choses dérapent ? Non, cela ne se passerait pas de cette manière. Porter était devant des choix difficiles et Antoine essayait de l’aider mais il avait l’impression d’être inutile. Par contre, il savait très bien que si le jeune homme n’était pas pris dans l’équipe, ce qu’il n’espérait pas, il tirerait un trait sur ce sport et c’était dommage car de belles opportunités universitaires étaient possibles pour lui. Voilà certainement pourquoi il s’entraînait aussi fort, pour s’assurer d’avoir sa place. Antoine avait toujours eu confiance en ses qualités de sportif, voilà quelque chose dont il n’avait jamais eu peur. C’est quelque chose de complètement fou quand il y pensait parce que cela le rendait des fois peu modeste mais il s’en fichait, il était certain d’être pris dans l’équipe mais beaucoup moins certain de pouvoir avoir une bourse vu que toute l’équipe en voulait une, ce serait une rude compétition qu’il allait devoir mené et cela ne lui plaisait pas trop. Antoine préférait de loin jouer en équipe plutôt que de croire que tout le monde soit son adversaire. Les postes allaient être chers cette année et ceux qui feraient partis de l’équipe allaient devoir se donner à fond mais il n’y avait pas non plus que le sport dans la vie et il ne fallait pas l’oublier. Antoine espérait que Porter resterait dans l’équipe et qu’ils pourraient continuer à s’entraîner ensemble entre potes de temps en temps car cela changeait d’être un petit peu seul. « Je sais, mais c'est un peu un moyen de m'assurer d'avoir fait de mon mieux, pour ne pas avoir de remords après. » Il ferait toujours de son mieux, le jeune homme étant un perfectionniste. Jamais il ne devait se présenter à un examen ou à un test sans s’être préparé à fond, ce n’était pas possible. Il cherchait à améliorer ses compétences physiques qui étaient déjà bonnes mais il ne s’en rendait pas très bien compte. Le problème c’était qu’il risquait de s’épuiser à continuer ainsi et il aurait besoin d’énergie avec le coach Beiste sur le dos. Antoine la connaissait car elle avait déjà coaché l’équipe et il pouvait dire qu’elle n’était pas de tout repos comme l’avait pensé tous les gars de l’équipe à son arrivée. Il faut toujours se méfier des filles dans des sports de mecs, elles sont pires en général … Mais pourquoi se plaindre s’ils finissaient par gagner au final ? C’était le plus important … Gagner. « Tu fais toujours de ton mieux et vu ce que j’ai vu ce soir, tu n’auras aucun mal à passer les test physiques. Mais je me propose, si tu veux on s’entraîne aux passes et choses de ce genre. » Dit Antoine en se rendant tout de même compte qu’il n’avait pas de ballon. Cela pourrait vite s’arranger de toute manière car il y en avait dans le gymnase à disposition des joueurs cherchant à pousser un peu plus l’entraînement. Il allait monter le chercher mais pour l’instant , ils semblaient plutôt enclin à la conversation …

Le bal état le sujet de conversation que l’on pouvait lire sur toutes les lèvres ces derniers temps mais c’était certainement la chose la moins importante dans l’esprit d’Antoine. Avec cette histoire de restructuration de l’équipe, le bal devenait bien secondaire … Et pourtant, ils étaient les rois et reines de la fête avec les cheerios et le jeune homme ne savait que trop bien que ses camarades avaient déjà leur cavalière et leur costume. Ce n’était pas le cas d’Antoine qui n’avait pas eu le courage d’inviter Madison et qui se retrouvait donc seul à la regarder danser avec un autre, un ami en plus. Mais il essayait de relativiser, ce n’était pas la peine de se prendre la tête pour si peu car il se pouvait que Madison ait définitivement tournée la page après tout ? Du côté de Porter, Antoine ne savait pas ce qu’il en était mais il espérait qu’il aurait trouvé une cavalière sinon au pire, ils iraient tous les deux et en trouveraient sur place. Cela ressemblerait plus à une soirée entre potes qu’à un bal mais quelle importance ? Antoine n’aimait pas ces évènements de toute manière. La seule chose qui aurait pu lui donner envie de supporter tout cela c’était d’y aller avec Maddy mais encore une fois, c’était de sa faute. « Hmn, oui. Enfaite, j'suis un peu stressé mais ça va. Et toi, tout va bien de ton côté? Pas d'embrouilles? » Finalement, Antoine finit par s’asseoir sur les gradins pour pouvoir continuer la conversation. Non, il n’avait pas eu d’embrouilles particulière si on excluait cette avec Isaac, il avait réussis à rester calme ces derniers mois et puis il ne pouvait pas dire qu’il allait mal car les entraînements le ravissait énormément et puis le reste, ça n’avait pas d’importance. Pour lui sortir le nez d’un match, il fallait être fort. Le soir, il allumait la télé et étudiait les stratégies des grandes équipes, c’était un peu comme des devoirs pour lui. Finalement il dit : « Non, pas trop d’embrouilles, juste une petite avec Isaac qui a invité Madison au bal mais sinon tout va bien ! L’équipe va se retrouver bien reformée pour nous emmener vers la victoire et c’est tout ce qui compte pour moi en ce moment. Oui, gagner ça peut aider à avoir une bourse accessoirement. » Dit-il le sourire aux lèvres. Il ajouta : « Pourquoi t’es stressé ? Pour les sélections ou pour le bal ? Parce que pour l’un c’est obligé que tu sois pris et pour l’autre, toutes les filles sont toujours à nos pieds. » Dit Antoine en riant. C’était de l’orgueil mas gentil car c’était un peu la vérité quand même.
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyVen 17 Juin - 21:19


Le bal, quelle embrouille. Mais qui avait donc inventé ce stupide bal, cette pseudo fête censée renforcer la complicité des élèves. Ce type s'était planté, tout ne faisait qu'empirer entres les élèves. Et encore, Porter avait bien de la chance, lui avait une cavalière et il n'avait pas à s'en plaindre. Enfin si, il aurait préféré y aller avec Lucy, mais quel peureux. Il n'en avait pas eut le courage. De plus, elle l'aurait certainement mal vu de sa part, être invitée par un footballer aussi populaire que Porter était assez surprenant. Peut-être qu'elle aurait crut qu'il aurait fait un stupide pari avec ses "amis' footballers et qu'aller au bal avec Lucy aurait été un moyen de parvenir à remporter le pari et surtout, à empocher la somme qu'avaient pariés les autres. Quel stupide jeu, jouer ainsi avec les sentiments des filles était tout à fait impardonnable. Et pourtant, tout le monde leur pardonnaient tout, étrange n'est-ce pas? Enfin, pas exactement, tout le monde sauf les personnes visées, les victimes en quelques sortes. Au fond, la loi à McKinley n'est pas si différente que celle de la jungle, le plus fort et le plus beau l'emporte sur le plus faible. La loi du plus fort. Quelle injustice, et l'on oublie trop souvent que eux, les artistes, sont les vecteurs du progrès. Après tout, n'est-ce pas eux qui si souvent on redonnés la joie de vivre en biais de leurs chansons gaies et revigorantes? Si, bien sûr que si. Alors pourquoi tant de haine? Parce qu'ils sont différents, parce qu'ils ont des joies et des peines plus fortes, parce que, eux, sont bien supérieurs. Parce que eux n'ont pas peur d'exposer leurs sentiments les plus intimes. Sentiments avec lesquelles se plaisaient certaines personnes à jouer avec, à coup de glace pilée où d'autres crasses paraissants toujours habituelles ici. Porter se sentait bien à McKinley, il n'avait pas la moindres embrouilles où alors elles se réglaient très vites, les membres des chorales eux, ne devaient pas se sentir en sécurité ici. Toujours avec une épée de damoclès au dessus de la tête, toujours avec des vautours qui n'attendent qu'une minute d'inattention pour s'attaquer à eux, les humilier. Compassion? Oui, en quelques sortes. Après tout, personnes n'a la faculté de deviner ses pensées, personne ne peut savoir qu'au fond, Porter ne déteste pas les gleek. Non, il s'agit juste d'une étiquette qu'il se donne pour mieux s'intégrer. Et il a bien réussi son coup, à vrai dire, plus que de s'intégrer, Porter a toujours été populaire depuis son entrée à McKinley. Et il tentait à tout prix que personne ne le soit aussi à son entrée. Des personnes comme Antoine. Alors oui, tout n'a pas toujours été aussi positif entres les deux footballers. Il y a eut une longue période où Porter tentait tout pour ridiculiser Antoine, comme la plupart des nouveaux qui tentaient de s'incruster dans McKinley. Au moins, ils avaient une douche quotidienne, une douche sucrée, certes, mais une douche quand même. En bref, dès le début Porter n'a pas été très fairplay avec Antoine. Mais tout à changé le jour où les deux lycéens se sont retrouvés ensemble pour un travail de duo. Travail qui nécessitait que l'un aille chez l'autre, et vice versa... Porter était persuadé que si Antoine découvrait ce qui se tramait chez lui, il allait en profiter pour se venger de toutes les crasses que lui avait fait Porter. Mais non, Porter s'était totalement trompé. Trompé sur le compte d'Antoine. Contrairement à ce qu'il pensait, Antoine l'a tout de suite pardonné et l'a aidé, soutenu. Chose que n'aurait jamais fait quelqu'un d'autre de l'équipe. Et tout deux étaient vite devenus très bons amis. Il faut dire qu'au fond, le hasard avait bien fait les choses. Antoine et lui avaient sympathisé au bon moment, plus exactement au moment où Porter avait le plus besoin de réconfort et de véritables amis qui le connaissent vraiment. Evidemment, il y avait toujours Eleanor mais il ne se voyait pas trop parler de ses problèmes vis à vis du football avec une fille, Antoine semblait être le confident parfait pour ce domaine. Et bien entendu, il avait fait part de son envie de quitter l'équipe à Antoine puis à Erwan, et tout deux lui avaient répondus la meme chose : Qu'il serait dommage de se priver de la seule chose que Porter faisait par pur plaisir. Oui mais en ce moment, Porter faisait plutôt les choses en fonction de leur utilité vis à vis de sa famille, pas en fonction de ce qu'il aimait faire et ce dont il avait besoin. En bref, il trouvait plus que nécessaire d'arrêter le football. Ce qui ne lui ferait que du mal, et il en était persuadé mais cela aiderait sa mère. Il aurait plus d'heures de travail et pourrait s'occuper tranquillement de sa famille sans se soucier des selections qui auraient lieu demain. Mais ce dont il pourrait bien se soucier, ce serait de son avenir. Car oui, à part le football, Porter n'envisageait pour l'instant aucune carrière bien spécifique. Ce qui était fort dommage car il fallait toujours envisager une échappatoire. Un couloir de repli entres autres. Evidemment, il n'avait pas assez d'argent pour se payer une université pour devenir footballer professionnel, la seule manière possible et envisageable était d'obtenir une bourse de football. Ou de se faire remarquer par un recruteur pendant un match, et c'était vrai, les recruteurs ne venaient que quand l'équipe enchaînait les victoires, ce qui pour l'instant n'était pas le cas. Et encore une fois, il lui fallait impérativement un poste en attaque, il commençait sérieusement à être lassé de la défense où tout n'était que muscle. Il voulait un peu plus de vitesses, de passes, et de victoire. Enfin bon, il fallait encore qu'il s'entraîne un peu pour les passes, ce qui, d'après lui, était encore l'un de ses points faibles. Ou la chose qu'il avait le moins travaillé. Il est vrai qu'il s'était surtout focalisé sur la course, il fallait qu'il travaille peut-être plus les passes, étant un éternel insatisfait et surtout, un perfectionniste. Mais ce dernier trait de caractère s'était révélé assez avantageux, vu ce qu'il était arrivé à tirer de son jeu en si peu de temps. Enfin bref, dans sa tête, son entraînement n'était pas encore fini et il n'avait pas abouti à ce qu'il espérait. Oui, c'est ça, un éternel insatisfait.En attendant, les sélections se déroulaient demain et Porter ressentait encore l'envie de s'entraîner bien que le corps ne suive pas trop l'idée. « Tu fais toujours de ton mieux et vu ce que j’ai vu ce soir, tu n’auras aucun mal à passer les test physiques. Mais je me propose, si tu veux on s’entraîne aux passes et choses de ce genre. » Un sourire étira les lèvres de Porter, pas vraiment sur le fait qu'il puisse aisément passer les test physiques, mais surtout sur le fait qu'Antoine lui propose de s'entraîner aux passes où "choses de ce genre". Pile poil ce qu'il espérait entendre. Il sauta alors sur l'occasion et hocha simplement la tête, disons qu'il allait encore se dévaloriser en disant qu'il manquait d'entrainement au niveau des passes. Porter se releva alors et sourit à Antoine une fois de plus, se mettant alors à observer le terrain, à la recherche d'un ballon qui traînerait. Mais évidemment, il n'y en avait pas, comme par pur hasard. Décontenancé, Porter se rassit sur le banc. « J'en serait ravi, mais il nous faudrait peut-être un ballon, je me trompe? A moins que tu n'en ais un dans ton sac, il va falloir aller en chercher un. Il me semble qu'il y en a souvent dans le gymnase.»

Dès que le bal était le sujet de conversation, Porter sentait une boule lui contracter le ventre sous le coup du stress, certainement. Ou il devait avoir un sérieux problème de ventre, ce qui au fond serait assez surprenant vu qu'il faisait très attention à tout ce qu'il mangeait. Il n'était pas question qu'il gagne des kilos en trop à cause d'un hamburger de trop, il serait encore obligé de s'entraîner encore plus et les séances de musculation seraient d'autant plus habituelles. Chose qu'il n'apprécierait pas le moins du monde, après tout, nager dans la sueur n'était jamais une sensation très agréable. Etre en nage entres autres. Evidemment, il y avait bien des personnes qui aiment ça, se sentir viril et dégouliner de sueur. Est-ce seulement parce qu'ils peuvent se pavaner dans les couloirs avec une serviette sur l'épaule, en tenue de sport et dégoulinant de sueur en disant à tout le monde qu'ils venaient de faire une séance de musculation, est-ce vraiment nécéssaire de crâner sur ce genre de choses? Non, pas vraiment. On peut crâner lorsque les muscles sont bien visibles et que l'on parrait au top de la forme avec de beaux muscles ni trop gros ni trop minces. Lorsqu'on a une musculature parfaite. Et Porter étant un perfectionniste, vous n'imaginez pas qu'il a laissé le domaine muscle sans rien y faire. Lui peut bien crâner aves ses muscles, ce qui apparemment semble plaire à la plupart des filles. Et les tout pâles, minces, grands et aux cheveux en bataille, leurs plaisent moins apparemment. Pourtant la plupart de ces filles sont folles des beaux vampires ténébreux. Pourtant des bruns ténébreux il y en à beaucoup ici. Mais apparemment pas assez musclés parce que brun ténébreux, c'est bien, brun ténébreux musclé, c'est mieux. Plus il y a, mieux c'est. C'ets tout de même étrange, à partir d'un certain âge, on dit que les garçons sont sexy et après, on dit qu'ils sont beaux. Beau me semble tout de même plus sympathique. Enfin bon, d'un côté ce n'est pas exactement la même chose. Tout ceci pour dire que Porter aurait bien put aller au bal avec n'importe qu'elle fille, bien que la concurrence masculine soit rude. Enfin Porter n'avait pas à se plaindre de son physique avantageux, et disons qu'en plus de ça, il faisait tout pour le mettre en avance. Un garçon qui prend soin de son corps mais qui garde tout de même un aspect "bad boy" qu'apprécient souvent les filles. Oui mais lui allait au bal avec une vraie amie, une personne étant au courant pour sa dure situation familiale qui plus est. Et surtout, elle plait à sa mère et elle vient s'en occuper assez souvent, ce qui enlève déjà du poids des épaules de Porter. Bien qu'il ne sache pas trop s'il doit empêcher Abby de s'occuper de sa mère, après tout, il devrait se préparer à l'éventuelle option qu'il se retrouve seul avec sa mère et qu'il doive s'occuper d'elle tout seul, tous les jours sans une âme charitable qui vienne lui prêter main forte. Si seulement son père n'avait pas prit la voiture en ayant trop bu, tout serait plus simple. Enfin il pouvait s'estimer heureux, après tout, sa mère était encore en vie et n'était pas devenue méchante comme la plupart des malades graves. Il n'avait donc pas à s'occuper de personnes malades et désagréables avec lui. A vrai dire, il pourrait bien en faire son gagne-pain, de s'occuper de personnes malades. C'est peut-être sa vocation au fond. Enfin bon, Porter préfèrerait certainement devenir footballer que de s'occuper de personnes dont le cas est désespéré d'avance. « Non, pas trop d’embrouilles, juste une petite avec Isaac qui a invité Madison au bal mais sinon tout va bien ! L’équipe va se retrouver bien reformée pour nous emmener vers la victoire et c’est tout ce qui compte pour moi en ce moment. Oui, gagner ça peut aider à avoir une bourse accessoirement. Pourquoi t’es stressé ? Pour les sélections ou pour le bal ? Parce que pour l’un c’est obligé que tu sois pris et pour l’autre, toutes les filles sont toujours à nos pieds. » Porter lui sourit, il avait bien raison, il ne fallait pas se stresser ni pour l'un, ni pour l'autre. Il avait une belle vie au fond, il n'avait pas de problèmes au lycée contrairement à la plupart des lycéens. Certes il avait des problèmes avec son père, et alors. Ces problèmes lui avaient permis de mieux connaître sa mère et de nouer une relation encore plus solide et profonde avec elle. Il n'avait pas vraiment à se plaindre au fond, non, il n'avait pas à se plaindre. Et puis il ne se plaignait pas, en général c'était plutôt de la souffrance interne pour être profond. En bref, il se faisait du mal pour rien. Il se releva d'un geste vif et débordant d'énergie tout d'un coup. « T'inquiète, j'ai pas de raisons de stresser, t'a raisons. Bon, c'est pas tout mais quelques passes me tentent bien et le ballon ne va pas venir à nos pieds tout seul, tu me suis?»
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyLun 20 Juin - 22:26

Les gleeks au lycée McKinley c’était une histoire qui remontait très très loin. A son entrée dans l’équipe, Antoine ne comprenait pas cette haine pour des personnes qui ne faisaient rien à part chanter. Voyant cette question sur son visage à chaque nouvelle attaque, un des grands de l’équipe l’avait amené à la bibliothèque. Là, il avait pris le plus ancien yearbook qu’il avait trouvé puis celui de cinq ans après et cinq ans après jusqu’à arriver à l’année en cours. Et cela ne manquait jamais, chaque photo des Glee Club avait été taguée au feutre noir pour les ridiculiser dans la mémoire des autres. D’après ce que le gars lui avait expliqué, c’était quelque chose qui se passait de génération en génération et peu lui importait vraiment ces personnes qui étaient pour lui comme des loosers. Seulement, pour Antoine, cette hérédité de la haine n’était pas du tout une bonne raison. Venant d’une famille de musicien du côté de sa mère, le jeune homme avait grandis dans un environnement remplis de mélodies à en faire rêver plus d’un et même si lui n’avait jamais été un prodige en musique, il appréciait énormément quand sa mère se mettait derrière le bel instrument du salon. Peu importait ce qu’elle chantait, seul la sensation ressentie restait et c’étai toujours celle qu’elle ressentait. La musique sert à faire passer ses émotions et c’était quelque chose d’assez difficile pour les garçons et surtout pour les footballeurs qui s’enfermaient dans une boîte construite de leur main et qu’ils n’arriveraient jamais à briser s’ils ne le voulaient pas vraiment. La popularité après tout cela apportait quoi ? Certainement pas le bonheur … Cela permettait de côtoyer des gens importants au sein du lycée mais demain, quand tout le monde sera dehors, en dehors des murs de McKinley, qui sera le plus heureux ? Qui sera le plus fort ? Tout peut s’écrouler très vite dans la vie … Au départ, Antoine était entré dans l’équipe pour l’amour du sport et pour rien d’autre. A l’époque, il connaissait très peu les niveaux de popularité de l’établissement mais devenir footballeur, ce n’était pas seulement taper dans une balle et il ne fallut pas longtemps au jeune homme pour le comprendre. Très vite, lui qui n’avait rien contre les non populaire se retrouva mêlé à de histoires de règlement de compte. Antoine était bagarreur mais quand on le cherchait, pas pour de la violence gratuite. En général, il était plutôt agréable à vivre avec tout le monde et il essayait de ne pas juger sans connaître même si des fois cela était inévitable. A quoi bon de toute manière ? Il était footballeur et à ce titre, il n’était pas mieux que les autres. Jamais il n’a lancé un slushy et jamais il n’a vraiment agressé quelqu’un mais il était derrière, bien contraint de suivre le mouvement. Mais cette retraite infime lui avait valu pas mal de problèmes au sein de l’équipe. S’il n’était pas un bon élément, tout le monde se serait lié pour le jeter. Mais heureusement pour lui, ce n’était pas arrivé parce qu’il ne se voyait pas faire autre chose dans la vie. Seulement, il avait dû se prendre en pleine figure les remarques des gars de l’équipe ainsi que quelques petites manœuvres de bizutage. C’est d’ailleurs de cet à priori qu’est partis la relation entre Antoine et Porter. Même si le jeune homme est rancunier, il n’est pas méchant et jamais il n’aurait pu laisser tomber Porter quand il a découvert ce qu’il vivait au quotidien chez lui et de l’y voir plongé rendait la chose encore plus poignante car il se trouvait transformé. Ce n’était plus le gars qui jetait des gleeks dans les poubelles, c’était le gars qui trimait pour y arriver. Antoine qui a toujours eu tout ce qu’il voulait depuis qu’il était petit ne pouvait que l’admirer et lui proposer son aide parce qu’il en avait besoin c’était évident. Le jeune homme aimait être là pour les autres et au final, Porter s’était avéré tout le contraire de ce qu’il avait imaginé même si Antoine devait reconnaître qu’au début il s’était un peu méfier. Apprendre que son ami avait un boulot en plus du lycée et des entraînements, il avait trouvé ça extraordinaire et il se demandait comment cela pouvait être imaginable ! Mais il avait compris que cette vie était celle de son ami depuis longtemps ou du moins depuis qu’il avait l’âge de travailler légalement. Et bien entendu, il voulait arrêter le football pour pouvoir se concentre à gagner plus d’argent. Antoine avait de suite voulu le dissuader et à ce qu’il avait compris, il n’était pas le seul à aller dans ce sens. Même s’il ne s’en rendait pas compte, Porter était un excellent footballeur et il avait un potentiel fou ! S’il croyait un peu en lui, il arriverait à faire des miracles et aurait sa bourse sans problèmes. Tellement de gars en voulaient dans l’équipe, ils allaient de toute manière devoir se faire une raison, tous n’en auraient pas mais dans le cas d’Antoine, c’était plus pour le mérite qu’il le faisait que pour l’argent car ses études n’auraient aucun mal à être financées. « J'en serait ravi, mais il nous faudrait peut-être un ballon, je me trompe? A moins que tu n'en ais un dans ton sac, il va falloir aller en chercher un. Il me semble qu'il y en a souvent dans le gymnase. » Et non, Antoine n’avait pas de ballon dans son sac malheureusement mais il y en avait toujours au gymnase, c’était obligé. C’est comme une pâtisserie sans gâteau, pas possible ! Ils allaient devoir aller en chercher un mais ce ne serait que pou le meilleur car c’était ce qu’Anoine préférait, les jeux de ballon. L’entraînement physique, c’est pour garder la forme, survivre lors des entraînements et plaire aux filles mais c’est les actions de balles qui comptent le plus au football et c’est de cette manière que l’on reconnaît un bon joueur. « Non, j’en ai pas mais il y en a toujours au gymnase sinon on serait bien embêté. » Dit-il en souriant.

Le bal faisait peur à tout le monde et même au footballeur qui ne le montrait pas. Pour la plupart, ils avaient invité une fille qu’ils aimaient bien et avec qui ils voudraient tenter quelque chose ou alors simplement finir la soirée en beauté. Dans les deux cas, il fallait faire preuve d’une certaine élégance, d’une certaine surprise dans la soirée et de trouver le juste milieu pour faire passer la soirée de ses rêves à la demoiselle en question ou alors lui donner envi d’aller plus loin pour l’autre cas. Antoine lui ne stressait pas, il n’avait aucun souci là dessus. Il continuait tranquillement son petit train de vie tranquille car puisque Madison était prise, il ne désirait y aller avec personne d’autre car il allait finir passer la soirée à se plaindre de tout et de rien et il doutait fort que ce soir quelque chose qu’une jeune fille cherche. Et puis au pire il n’y allait pas, il n’allait pas en mourir. Ce n’était pas un événement qu’il chérissait mais il espérait certainement pas se faire jeter dans des poubelles pour avoir loupé l’événement. De toute manière, maintenant Antoine n’était plus le première année de lycée mais plutôt le dernière année et il avait quand même réussis à acquérir un peu de respect pour être resté quatre ans dans l’équipe et pour ne pas être un salop. Du coup, il passait maintenant entre les filets et c’était pour le mieux ! Il n’allait pas s’en plaindre loin de là. Etre grand quand on domine les petits c’est assez agréable car des droits y sont rattachés. Ils sont toujours aussi peu équitables que la répartition de la popularité au lycée mais qu’importe ! Tout le monde s’en est toujours contenté. Les problèmes de lycéens aujourd’hui étaient multiples et bien différent de ce qu’avaient pu vivre les parents. Quand Antoine leur racontait certaines choses, ils avaient du mal à croire que de telles choses étaient possibles et encore plus que cela était entré dans la norme. Chacun avait ses problèmes et il n’y en avait pas deux pareil comme il n’y avait pas deux personnes pareilles non plus sur cette terre. En fait, le problème de Porter c’était qu’il doutait de tout et ainsi se torturait l’esprit pour un rien. Antoine des fois se félicitait d’avoir sa philosophie qui mine de rien lui facilitait la tâche. Madison était l’exception à la règle pour changer … « T'inquiète, j'ai pas de raisons de stresser, t'a raisons. Bon, c'est pas tout mais quelques passes me tentent bien et le ballon ne va pas venir à nos pieds tout seul, tu me suis ? » Effectivement, le ballon n’allait pas rappliquer tout seul. Porter se leva et Antoine le suivit sans aucun problème. Ils montèrent au gymnase où ils trouvèrent la femme qui avait les clés pour leur ouvrir le débarras avec les ballons de foot. Une fois qu’ils en eurent pris un, ils refermèrent et Antoine envoya les clés à la pauvre femme qui n’eut pas le reflexe. La vieillesse alors, cela ne l’arrangeait pas à elle malheureusement … Enfin ce n’était pas grave, elle s’en remettrait si elle ne se cassait pas la hanche en rattrapant les clés bien entendu. Là, Antoine serait mal barré mais il lui faisait confiance pour faire ramasser à un élève passant par là. Ils redescendirent sur le terrain toujours vide et c’était tant mieux. C’était Porter qui avait le ballon mais à un moment où il ne s’y attendait pas, Antoine l’attrapa et se mit à courir. Au bout de quelques mètres, il dit à son ami : « Allez, on va commencer par des passes, c’est la base de l’attaque mon cher. » Dit-il en souriant. Il avait bien entendu deviner que Porter voulait un poste en attaque et pas autre part.
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptySam 25 Juin - 19:37

    Porter ne déteste pas les gleeks, et pourtant il a toujours été sur la ligne de front des opérations « slushy ». Et encore, s’il ne s’arrêtait qu’au slushy... En ce moment, il était plus enfermement dans les cabines de toilettes. Quoiqu’il lui arrivait encore d’en jeter quelques uns dans la poubelle. En même temps, il agissait un peu contre son gré d’ailleurs, forcé par la popularité naissante qu’il l’obligeait à ces actes. Evidemment, il pouvait faire sans ce genre de coups bas, mais disons que c’était de plus dur et que, à présent, il ne pouvait plus reculer. Pourtant, il y avait tout de moins quelques bons points positifs, tels que la popularité qu’à Porter, contrairement à la plupart de ses victimes. Mais pour garder une telle popularité, il est bien évidemment forcé d’obtenir une place dans l’équipe de football bien qu’il soit quasiment sûr de sa réussite aux tests physique. Mais il savait très bien que ceux que les filles apprécient le plus, c’est ceux qui, à la mi-temps, reviennent glorieux du terrain après avoir grandement contribué à avoir marqué un point, ou en ayant marqué ce point. Il est vrai qu’il y a attaquant et attaquant, mais rien que le fait de se présenter sur le front d’attaque est plus valorisant que de rester à l’arrière du terrain à défendre l’embut. Ce qui a totalement persuadé Porter de changer de front, un moyen sûr de savoir s’il a les capacités nécessaires pour être un joueur de légende, où au moins d’obtenir une bourse de football. Ce qui pourrait lui rendre beaucoup de services et empêcher de perdre beaucoup d’argent pour un projet qui pourrait n’aboutir à rien. Et pourtant, Antoine, son ami, en à toujours été persuadé. Mais lui n’a jamais eut à s’en faire pour obtenir une bourse, disons qu’il n’a pas de problèmes d’une telle envergure dans l’envers du décor et que ses parents sont possesseurs de beaucoup d’argent, où pas moins du double de ce qu’a la famille Rhett. C’est d’ailleurs Porter qui ramène le plus d’argent au foyer, pour essayer de combler le trou que fait son père avec ses dépenses inutiles. Et bien sûr, il est hors de question que son père tente d’avoir une promotion pour épauler Porter dans sa dure besogne. Au moins, si jamais l’adolescent devient père plus tard, il saura ce qu’il faudra faire et ce qu’il ne faudra surtout pas faire, il saura qu’il faut éviter d’emmener sa femme en voiture alors qu’on est à moitié ivre. Enfin ça ne risque pas, puisque depuis l’incident pour rejette tout ce qui s’apparente à de l’alcool. Ce qui est d’ailleurs assez dur à cacher à ses camarades lors de soirées assez bien arrosées. Il y a toujours un moyen, comme le fait que c’est toujours lui qui conduit à la fin des soirées. Ce qui en soit est un « alibi » totalement plausible. Et personne n’a jamais soupçonné le fait que Porter ne boive jamais. A part peut-être ses amis proches qui sont au courant pour son père et qui doivent avoir bien compris que Porter ne compte pas toucher une bouteille d’alcool de sa vie. Le problème est que, si un jour il ne trouve pas d’excuse, comment fera-t-il pour éviter d’être reconnu comme personne n’aimant pas boire ? Pour le prédateur premier des loosers, c’est assez insolite de ne pas boire et c’est assez « honteux » d’avouer qu’il ne boit pas. Comme le fait de dire qu’on ne fume pas si la totalité des personnes présentes sont tous fumeurs, où touchent tous au tabac. Au moins, son père ne fume pas trop, disons qu’en général il lui prend rarement de fumer lorsque Porter est là. Son père est certes assez stupide mais il aura au moins compris que fumer devant lui risque de le faire sortir de ses gonds. Ou est-ce seulement parce qu’il ne fume pas à la maison de peur d’encore plus aggraver le cas de sa femme. Parce qu’au fond, son père aime sa femme, ce qui calme un peu la colère qu’éprouve Porter à l’égard de son père. Peut-être qu’au fond, ce n’est seulement que parce qu’il souhaite se faire pardonner de sa femme, et parce qu’il culpabilise de l’avoir mise dans cet état. Mais il ne doit pas bien la connaître, Madame Rhett l’a évidemment pardonné, elle est une femme gentille contrairement à lui. Porter s’est toujours posé la question de pourquoi deux êtres aussi différents on put se retrouvés mariés et ayant un fils. La est le mystère, mais l’amour est imprévisible et il peut concerner deux personnes totalement différentes, et ça, Porter le sait. Puisque c’est la première chose qui le tourmente en ce moment. Pourquoi donc est-il tombé amoureux d’une membre de Awesome Voice, cheerleader aussi, mais contrairement à Santana, elle ne déborde pas de popularité. Lucy Jenkins, pourquoi est-il donc tombé sur elle ? Aucune idée mais ce doit être l’une des rares filles qu’il n’aura pas aussi facilement, ou qu’il n’aura pas du tout.

    Après tout, il ne pouvait pas choisir sur qui tomberait le coup de foudre, mais ce n’était pas vraiment ce qu’il redoutait. Non, il espérait que ces sentiments soient réciproque, et qu’il ne se sente pas stupide face à elle. Démuni alors qu’il venait de s’ouvrir à elle, de prononcer les deux mots magiques. Mais bien évidemment, Porter avait beau être courageux dans le couloir, sur le terrain, dans la rue, il était encore quelque peu hésitant dans le domaine de l’amour. Hésitant où tout simplement réticent à s’engager dans une telle relation où de découvrir qu’une relation avec la femme de sa vie sera impossible. Une relation purement amicale le laisserait horriblement sur sa faim, et ce serait d’autant plus dur pour lui. Mais, peut-on être amis sans que de l’amour s’immisce un peu dans tout le fatras ? Si l’on compte le nombre important d’amis féminins qu’a Porter, cette théorie risque d’être légèrement bancale. Trop pour qu’il puisse se rengorger légèrement et avoir plus confiance en ses capacités de séduction. Mais la chose dont il doutait, c’est que Lucy se laisse draguer aussi facilement. Il avait toujours eut confiance en lui dans le domaine de la drague mais dès qu’il souhaitait que ce soit sérieux, il doutait. La nature est tellement mal faite de ce côté là, où alors c’est seulement Porter qui a un problème important au niveau de la confiance en soi, ce qui était assez probable d’ailleurs. Il se replongerait dans sa cure absolue de football en attendant une autre probable âme sœur, mais pour l’instant il n’en envisageait pas de passer plus de temps avec une femme tout autre que Lucy. Il aurait néanmoins préféré que ce coup de foudre tombe un peu plus tard, disons assez tard pour que tous ses problèmes soient résolus et qu’il puisse mieux s’occuper de Lucy. Evidemment, il aurait fallu qu’il la rencontre bien plus tard, mais la plupart de ses problèmes menaçaient de n’être résolus qu’après le lycée et d’ici là il aurait certainement perdu la jeune femme de vue. Il fallait qu’il fasse au moins en sorte de garder le contact avec elle, cela lui faciliterait grandement la tâche et il n’aurait plus à se triturer la masse grise pour de petits problèmes futiles tels qu’un simple numéro de téléphone. Les filles et l’amour après les grandes responsabilités. Et puis, il avait encore son temps si Lucy continuait d’aller au starbucks café régulièrement. Il n’avait donc pas à s’en faire, il réussirait probablement à garder le contact avec elle, à moins qu’il se fasse licencier par son patron, mais vu l’énergie avec laquelle il se tuait à la tâche, il constituait une pièce maîtresse du café et le perdre n’avantagerait certainement pas du tout le café. En bref, il n'avait qu'à plus se concentrer sur le football et par dessus tout à ses études, aussi longues et fastidieuses soient-elles. Evidemment, il faut aussi penser à sa famille, pas qu'il passe devant tout le reste. En parlant de se consacrer uniquement au football, Porter bien tout en pratique aujourd'hui. Exténué, il venait de s'infliger un entraînement de course à pied titanesque mais tant que les résultats étaient là, plus rien qu'importait. Et le plus positif, Porter n'était pas seul, il était aujourd'hui épaulé d'Antoine qui s'était gentiment proposé pour qu'ils exécutent tout deux quelques passes afin que Porter ne s'en veuille pas d'avoir failli à sa tâche en passes. Encore fallait-t-il qu'ils mettent la main sur un ballon. « Non, j’en ai pas mais il y en a toujours au gymnase sinon on serait bien embêté. » Evidemment, sans les ballons vétérans du gymnase, que feraient-ils? C'est bien simple, aucun membre de l'équipe ne pourrait s'entraîner avec un ballon mis à part s'ils possèdent eux-mêmes un ballon. Ce qui en général n'est pas rare puisque la tradition à Lima veux que tout les hommes de la famille soient footballers, il est donc souvent très probable de trouver un ballon dans un grenier poussiéreux. Encore faut-il que le père en question accepte que l'on joue avec son antiquité datant d'un ancien championnat que McKinley aurait gagné. Porter acquiesça de la tête d'un geste vif, ses lèvres s'étirant en formant un mince sourire. Ce bon vieux gymnase, que feraient-ils sans lui... Pas grand chose d'ailleurs, les cheerios elles même n'auraient pas de lieu où s'entraîner. Enfin bon, Sue Sylvester aurait déjà fait un scandale au principal Figgins pour obtenir un lieu décent où entraîner ses filles. Porter sourit légèrement en essayant d'imaginer l'altercation entres les deux, il retint d'ailleurs de justesse un gloussement.

    Porter emboîta alors le pas à Antoine et ils quittèrent tout deux rapidement le terrain de Sport pour rentrer dans l'enceinte de McKinley. Bien que le terrain fasse aussi parti de l'établissement, ce devait l'un des seuls lieu à ne pas être couvert d'un toit, le parking mis à part. Evidemment, il fallait passer brièvement dans les vestiaires masculins. Endroit que Porter n'appréciait pas franchement des masses vut l'odeur nauséabonde qui y régnait, et encore, aujourd'hui il n'y avait pas énormément de mauvais odeur vu qu'aucun match ne s'était déroulé aujourd'hui. Qui dit match, dit fête en cas de victoire et qui di fête, dit vestiaires absolument dégoutants. Porter se retint de faire une quelconque remarque sur les vestiaires, de toutes façon Antoine devait certainement entretenir la même pensée que lui vis à vis de ce vestiaire, c'est indéniable. Il pressa alors un peu plus le pas dès qu'il poussa la porter du vestiaire et fut assez stupéfait de voir qu'aucun uniforme où casque ne traînait sur les bancs et une odeur de désinfectant régnait dans l'air, une odeur assez malsaine tout de même. Mais c'était déjà une sorte de progrès, les femmes de ménage prenait peut-être plus soin de leurs vestiaires que d'habitude. Peut-être que des élèves étaient allés parler de leur trouble vis à vis des vestiaires à la conseillère d'orientation, Mlle. Pillsbury. Et peut-être que pour une fois elle ne s'était pas contenté de donner un dépliant et de parler à l'élève, en même temps elle qui était traumatisé de la saleté, elle avait dut agir tout de suite. Ce n'était pas un mal d'avoir une conseillère maniaque dans ces cas-là, c'était même très pratique et par dessus tout, très efficace. Ils arrivèrent alors assez rapidement au gymnase, assez rapidement pour pouvoir réussir à voir la concierge qui s'occupait des clés et de lui demander la clef du local à ballons. De ce côté là, Porter n'eut rien a faire, Antoine s'occupa de tout. Une fois le ballon choisit, il le tendit à Porter qui le prit sous son bras et le serrant assez fort, évitant ainsi de le faire bêtement tomber. Et puis, il pourrait le serrer encore plus en repassant par la case vestiaire. Le ballon agirait comme un anti-stress. Le lycéen attendit sagement qu'Antoine rende les clés à la concierge pour partir. Il tourna le dos assez rapidement et ne vit pas qu'Antoine avait mal rendu les clefs et que la vieille dame les avaient laissés tomber par-terre.Sinon il les auraient ramassés pour elle, pure habitude d'entraide envers les personnes en dificulté. Ils arrivèrent rapidement sur le terrain et Porter lâcha un bouffée d'air qu'il avait retenu en passant par les vestiaires. Il tourna alors la tête vers Antoine et baissa sa garde, ne sachant pas qu'Antoine serait aussi réactif. Porter se mit alors à lui courir après en oubliant la douleur qu'il ressentait aux jambes. « Allez, on va commencer par des passes, c’est la base de l’attaque mon cher. » Porter lui sourit alors et se stoppa dans sa course à son grand contentement, attendant qu'Antoine lui envoie la passe. Mais étant un peu trop impatient, il se remit à courir et se rapprocha de plus en plus d'Antoine avant de lui prendre le ballon des mains et parti à l'opposé d'Antoine. Il lança alors le ballon vers son ami en lui faisant une passe gracile et droite, sachant très bien que son ami la réceptionnerait sans problèmes. « Et bien allez-y, je vous attend, mon cher. » Dit-il en accentuant grossièrement ses deux derniers mots.

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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyDim 3 Juil - 19:15

En fait, Antoine s’était vite rendu compte au cours de sa vie que celle-ci était une vie parfaite. Effectivement, que demander de plus que ce qu’il avait maintenant ? Il faisait partis de l’équipe de football du lycée et voyait mal comment il pouvait en être viré après déjà trois ans et demi de loyaux services et d’investissement complet. Il avait des notes moyennes mais avait une super tutrice pour l’aider avec ça. Il avait réussis à récupérer la fille qu’il aimait. Ses parents étaient toujours ensemble et malgré les nombreux déplacements de son père, ils étaient toujours aussi unis. Aucun problème d’argent ou autre ne se faisait voir à l’horizon et Antoine devait reconnaître qu’il vivait vraiment sans problèmes majeurs. Bien entendu, il se disputait avec ses parents, il se rebellait mais rien comparé à la situation de Porter ou encore à celle de Madison. Eux à leur âge avaient déjà vécu des choses que des personnes de quarante ans ne vivront jamais et ce n’est pas juste. Tout le monde a le droit d’être heureux mais malheureusement, il n’y a pas toujours les bons ingrédients pour que la recette marche. Des fois, quand on n’avait pas le bon ingrédient, on en prend un autre et ce n’est pas la même chose qui sort du four à la fin de la cuisson. Mais il ne fallait pas s’en formaliser, durant toutes les années que les gens avaient à vivre, ils avaient le temps de trouver comment être heureux car souvent, de nombreuses portes s’ouvrent mais souvent, elles sont invisibles, il faut aller les chercher. Madison avait finis par aller habiter avec Grégory et maintenant elle avait une vie à peu près normale. Elle n’était plus battue et elle pouvait reprendre goût à la vie, du moins c’est ce qu’Antoine essayait de faire avec elle. Cependant, Porter n’avait pas cette chance et il était responsable de ses parents alors que les choses devraient être inversées. Sa seule chance de s’en sortir, c’était de continuer dans la voie du football parce qu’il était doué et il la décrocherait cette bourse pour partir à la fac. Il en avait besoin parce que jouer à ce sport lui permettait d’oublier tout le reste et d’éliminer tous les mauvais côtés qu’il voyait. Antoine avait toujours joué dans le seul but de jouer mais quand Madison l’avait lâché pour un autre, il avait commencé à passer sa haine dans le sport et le football étant quelque chose de physique, il avait largement de quoi faire. Chaque être humain trouve un moyen de s’échapper de sa vie. Pour certains c’est la danse, pour d’autre c’est le sport et pour d’autre c’est la musique. Pourquoi dans ce lycée les gens n’arrivaient pas à comprendre que la musique ce n’était pas nul ? Que les gens des Glee Clubs étaient des jeunes comme eux avec les mêmes envies et les même besoins mais ils avaient juste choisis d’aimer chanter et de se donner à fond dans ce domaine. Il était clair que prendre une telle décision leur coutait aujourd’hui extrêmement cher mais Antoine voulait vraiment voir qui serait le plus intelligent à la sortie du lycée et qui serait celui que l’on prendrait en considération. Bien sûr que les footballeurs resteraient populaires mais s’ils tombent dans une université qui favorise les arts, ils ne seront qu’au deuxième plan et la plupart ne le supporteraient pas. Enfin, les histoires de popularité ça ne dure qu’au lycée et limite à l’université mais une fois dans la vie, ce sera à celui qui aura le meilleur travail ou à celui qui sera au sommet de la gloire, tout dépend ce que l’on appelle popularité. Mais le bonheur vient-il toujours avec la popularité ? Antoine n’en était vraiment pas convaincu. Bon, à vraie dire, il trouvait que cette popularité était plus pesante qu’autre chose car il devait faire attention à ses gestes pour ne pas passer pour un looser. Il y avait des lignes de conduite dans chaque groupe du lycée et il ne fallait surtout pas que ces lignes bougent. Alors tout le monde se retrouvait à respecter des règles débiles qui pourraient très bien changer si quelqu’un faisait le premier pas. Le jeune homme essayait d’en détourner quelques une comme par exemple de fait d’humilier des membres des chorales parce qu’il détestait cela et qu’il respectait leur talent. Après tout, eux respectaient leur jeu sur le terrain alors pourquoi Antoine ne respecterait-il pas le talent de chacun ? Question dont il connaissait déjà la réponse de toute manière … Mais le jeune homme n’avait pas la force de s’opposer à l’équipe parce qu’il savait qu’ils trouveraient un moyen de l’évacuer et ça, il en était hors de question. L’amour du jeu était plus fort que le reste.

Le bal de la Saint Valentin … Un thème comme un autre, une excuse comme un autre pour faire un bal. Les filles étaient en émois depuis que cette idée avait été lancée tout simplement parce que c’était aux garçons de faire la demande. Cependant, de nombreuses filles ne se gênaient pas pour leurs faire comprendre qu’elles attendaient une invitation. Des fois, en se baladant dans les couloirs, Antoine entendait des conversations qui lui faisaient peur. Des filles qui étaient amies et qui s’apprêtaient à se tirer les cheveux parce que l’une avait été invitée par celui que voulait l’autre. Bref, aux yeux d’Antoine, ce projet n’était décidément pas le meilleur que le lycée ait pu trouver c’était clair. Mais bon, ça occupait les esprits et même les professeurs semblaient jouer le jeu car ils étaient plus cool en ce moment. Bon, juste un tout petit peu parce qu’en même temps, la fin de l’année arrivait à grand pas mais c’était toujours mieux que rien et il fallait savoir l’apprécier. Et Dieu savait qu’Antoine appréciait grandement ce relâchement de l’équipe administrative parce que les cours, il n’en pouvait plus et quand il bossait chez lui il avait envi de jeter ses livres par la fenêtre. Enfin, ce bal était plutôt une bonne idée sinon car elle permettait à tout le monde de se détendre un peu ce qui n’était pas plus mal. Antoine devait passer le fait que Madison allait au bal avec un autre et il se demandait vraiment si cela valait la peine d’aller y faire un tour même si elle le lui avait demandé. Isaac lui avait très bien fait comprendre que sa présence ne serait pas la bienvenue et qu’il comptait courtiser Madison à son aise ce qui n’était pas pour rassurer Antoine connaissant le jeune homme. Enfin, il faisait confiance à la blondinette et elle saurait où s’arrêter si elle voulait rester avec lui. Tout ce qu’il se passerait dans cette soirée serait public le lendemain alors les petits secrets n’en seraient rapidement plus un. Surtout qu’ils faisaient tous les deux partis des populaires et Antoine était certain que les loosers trouveraient ça super de lui annoncer que sa copine avait fricoté avec un autre. Enfin, il ne fallait pas partir avec de telles idées sinon ce n’était même pas la peine de se lancer dans une relation avec la jeune fille. Mais Antoine était jaloux et ça, il ne pouvait rien y faire. Il n’hésiterait pas à aller caser la figure à Isaac si celui-ci osait toucher à la jeune fille même s’il devait se faire exclure une semaine, il s’en fichait, s’était le principe de toute manière. Surtout qu’il n’avait bien mis au courant de la situation. Déjà qu’Antoine n’aimait pas les bals, c’était à vraie dire assez difficile de les apprécier dans des situations pareilles. Cependant, il espérait que pour Porter, les choses se passeraient mieux que pour lui mais il ne devrait pas avoir de mal. Déjà, il devait avoir trouvé une cavalière ce qui n’était pas mal. Et puis même si elle ne finissait pas par être sa petite amie, ils pouvaient toujours passer une bonne soirée et ce serait ce qui compterait le plus. D’ailleurs, maintenant qu’il y pensait, Antoine n’avait pas vu Porter avec une fille depuis un très long moment et il se demandait pourquoi parce qu’il était certain que ce n’était pas les propositions qui lui manquaient loin de là. Enfin, il devait avoir une bonne raison mais le jeune homme ne lui demanderait pas aujourd’hui tout simplement parce que maintenant il fallait faire place au sport.

Antoine et Porter étaient de bons amis et ils savaient qu’ils pouvaient se parler mais ce qu’ils adoraient par dessus tout c’était de s’entraîner tous les deux. De bons joueurs qui s’entraînent pour le fun, dans la bonne humeur, c’est toujours beau à voir et surtout à vivre. La compétition se met toujours en place entre les membres d’une équipe et Antoine était bien content qu’avec Porter, cela ne se soit pas installé. Ils étaient tous les deux montés chercher un ballon au gymnase parce qu’Antoine n’en avait pas pris un pensant que de toute manière il allait s’entraîner tout seul en salle et aller courir après. Heureusement pour eux, le gymnase en avait en plus et s’ils le ramenaient ce qu’ils allaient faire de toute manière, ils pouvaient l’emprunter quand ils voulaient. Ce serait tout de même assez bête d’empêcher les joueurs de s’entraîner alors que le lycée compte avant tout sur leur victoire cette année. Une fois le ballon en main, ils redescendirent sur le terrain toujours vide. Ouais, ce soir les autres avaient du tous rentrer chez eux pour profiter de la chaleur du foyer plutôt que de venir se cailler sur le terrain. Antoine devait l’avouer, il était loin de faire chaud en ce mois de février mais il avait vu bien pire dans sa vie … Alors que Porter ne s’y attendait pas, il lui prit le ballon des mains et courut bien vite à l’opposé de son ami qui quelques secondes plus tard lui rendit la pareille en lui disant : « Et bien allez-y, je vous attend, mon cher. » Très bien, s’il le prenait comme ça … Antoine réceptionna sans aucun problème le ballon que Porter lui lançait et s’éloignant un peu, il lui fit une autre passe assez facile mais un peu plus forte. Ils allaient de toute manière commencer doucement, ils ne pouvaient pas se rentrer dedans d’un coup. Bon, Porter voulait jouer en attaque donc il fallait travailler les passes et les courses rapides. Antoine pourrait jouer le rôle du défenseur à la limite. Il finit par dire après quelques passes : « Bon, l’attaque le plus important ce sont les passes et les courses rapides pour aller marquer donc si tu veux je joue le rôle du défenseur qui lance le ballon à son coéquipier mais tu le récupères et j’essaye quand même de t’arrêter. Ca te dis ? » Lui demanda-t-il en souriant tout en continuant à lui passer le ballon. Courir leur ferait du bien, le froid leur serait fatal sinon.
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MessageSujet: Re: 06. It's my life [PV. Antoine Lockwood]   06. It's my life [PV. Antoine Lockwood] EmptyLun 4 Juil - 19:07

Porter, lui, était bien loin d'avoir une vie aussi parfaite que celle d'Antoine, mais au cours des années il avait bien vite fini par s'en accommoder. Il ne se plaignait pas, il savait qu'il y avait des vies beaucoup plus dures que la sienne, il était en bonne santé et ses deux parents étaient encore en vie, même s'ils étaient tous un peu amochés. De toutes façons, on a tous des blessures dont on ne se remet pas tout de suite et qui ne cicatriseront jamais, qui resteront dans notre esprit pendant toute notre vie, la difficulté et alors d'apprendre à vivre avec et à se faire à l'idée que cette blessure ne disparaître jamais entièrement. Mais ce sont ces blessures qui ont fait notre vie, et Porter savait très bien qu'il n'aurait pas aimé vivre une vie insipide, sans action ni rebondissements. Il aurait juste préféré que ce ne soit pas sa mère qui en bave autant, mais plutôt celui qui le méritait le plus. C'est à dire son père. Malheureusement, les meilleurs choses n'arrivent pas toujours au personnes qui le méritent, et vice-versa. Porter n'était pas un abruti comme le disait la plupart des gens, il savait parfaitement que se plaindre ne l'avancerait pas dans cette affaire. En parler aux gens par contre l'aidait, déballer tout ce qu'il pensait dans l'instant présent sans avoir peur de se faire repérer. Dire toute la douleur qu'il ressentait au fond de lui, lâcher toutes ses phrases qu'il avait tant envie d'hurler depuis bien longtemps. Toutes ces choses qui étaient enfermés au plus profond de lui et qu'il n'avait pas envie de dire. Mais il savait que cela le ferait avancer, il devait décharger un peu du poids qu'il avait sur les épaules et partager ce poids avec d'autres personnes qui sauraient comment faire en sorte d'alléger ce poids.

Bien évidemment, il savait que ce poids n'était pas partageable avec n'importe qui. Il avait choisi ses véritables amis consciencieusement et il ne regrettait rien. Tous ses amis étaient à ses yeux l'élite de McKinley. Il y avait bien certaines personnes qu'il n'arrivait pas à amadouer et à dompter aussi facilement. A vrai dire, son statut au sein du lycée lui rendait la tâche beaucoup plus facile. Mais il ne savait jamais si les gens l'appréciaient vraiment où s'il faisaient simplement les lèches bottes. Mais ce genre de personnes étaient assez simples à cerner, toujours les plus collants et ceux qui sont toujours gentils. Les véritables amis n'ont pas peur de vous dire ce qu'ils pensent réellement, d'être honnète avec vous. De vous conseiller vraiment et de manière réaliste. Mais ils n'étaient pas très nombreux à être aussi compréhensifs avec Porter. A vrai dire, le nombre de personnes au courant pour son problème étaient pratiquement le même que ceux que Porter comptait parmi ses véritables amis. Les autres ne voyaient que sa carapace et seulement le possible ennemi qu'il constituait. En général, les personnes étant au courant l'avaient appris contre le gré de Porter, ce qui prouvait entièrement que le sportif ne se confiait pas à tout vent et surtout, qu'il détestait se plaindre et entendre les autres se plaindre. Sauf lorsque c'est justifié.

Et contrairement à ce qu'il laissait paraître, les personnes qui se permettaient de le traiter ouvertement de con blessaient Porter. Bien évidement, il comprenait totalement. Lui aussi aurait réagi de cette manière face à un autre. Il suffisait de rembarrer ces personnes à coup de phrases assassines mais lorsque ces insultes visaient une face du vrai Porter, il ne bronchait pas. Trop vexé que l'on dévoile l'une des vraies facettes de sa personnalité et que l'on s'en moque, qu'on le traite d'abruti. Et pour toutes ces personnes qui le qualifiaient de sans-cœur, Porter avait justement envie de leur dire que si, il en avait un de cœur, mais qu'il le protégeait entièrement de peur que les autres ne l'abiment. Mais au fond, cette carapace le blessait aussi. Il se blessait intérieurement en se rendant compte des horreurs qu'il faisait aux autres, mais c'était le seul moyen possible de rester en position agréable et de défense à McKinley.

Porter avait un seul point commun avec sa carapace, le football. Ce sport que tout le monde trouvait violent et stupide. Un sport de brute qui servait de bouclier et de boosteur de popularité. Tout comme les cheerleaders. Mais Porter ne savait pas cela dès son arrivée, il ignorait que s'inscrire au football club lui assurerait une position de force comme celle-ci à McKinley. Mais il avait initialement fait ça parce qu'il aimait ça, il avait choisi de s'offrir au moins un petit plaisir et de garder un petit bout du Porter d'origine. Mais il ne savait pas que cela l'avait beaucoup plus desavantagé, qu'il était loin de s'apparenter au vrai Porter Rhett, pas à la brute épaisse qui terrorisait les losers. Pas celui que supportait les cheerleaders à la mi-temps, c'était en premier pour cela qu'il avait choisi de passer en attaque. Enfin, il ne savait pas si ce serait concluant mais il voulait passer en attaque. Pour ne plus être une vraie brute, être au moins lui-même sur le terrain. Mais pour cela, il fallait qu'il perfectionne son entraînement.

Plongé dans ses pensées, Porter failli manquer d'intercepter le ballon que lui lançait Antoine. Porter l'attrapa alors de manière un peu saccadée en le laissant percuter son torse. Une fois le ballon bloqué, Porter fit légèrement la moue, mécontent de la manière dont il avait rattrapé ce ballon. Il faudrait qu'il fasse bien attention à être sur ses gardes sur le terrain, pendant un match où pendant les sélections. Porter avait bien sentit qu'Antoine lui avait fait la passe doucement mais qu'il avait légèrement augmenté la force avec laquelle il avait fait la passe à Porter. Porter lâcha un soupir en sentant le soleil lui taper sur le crâne, pourquoi faisait-il son apparition lorsqu'on ne l'attendait pas? Trop tard et certainement trop tôt aussi. Porter savait bien qu'après s'être entraîner, il fallait qu'il garde son corps assez chaud pour ne pas attraper la crève. De toutes évidences, il ne pourrait rien lui arriver de plus pire que ça.

    « Bon, l’attaque le plus important ce sont les passes et les courses rapides pour aller marquer donc si tu veux je joue le rôle du défenseur qui lance le ballon à son coéquipier mais tu le récupères et j’essaye quand même de t’arrêter. Ca te dis ? » Porter lui renvoya la balle assez puissamment mais en ajustant parfaitement son tir. Passes et courses rapides hein? « La course rapide j'en ait assez mangé je pense, mais oui ça me dit. Quitte à bien faire les choses, j'ai pas encore essayé de combiner passes et courses rapides. Je t'attends. »


Porter se concentra, il n'avait dès lors plus qu'à espérer fortement que les résultats seraient concluants et qu'ils le satisfasse, même s'il n'était pas persuadé qu'il brille. Porter, perfectionniste à souhait et même plus encore.
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