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 07. Hell of a bad day, isn't it?

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MessageSujet: 07. Hell of a bad day, isn't it?   07. Hell of a bad day, isn't it? EmptyMer 10 Aoû - 22:33

Soleil radieux et petits oiseaux gazouillant n’y pouvaient rien. Pas plus que le rire des adolescents enthousiasmés par une météo clémente pour le mois de mars. Non, rien ne ranimait en lui cette petite étincelle, cette joie matinale. Il avait été heureux en ouvrant les yeux dans son lit. Une nouvelle journée, c’était une infinité de possibilités toutes plus intéressantes et prometteuses les unes que les autres. Y’a de quoi être heureux le matin. C’était d’ailleurs pour cela que Josh ne gueulait jamais sur son réveille-matin. Certains sont heureux d’aller se coucher, le soir. Seule une personne normale peut se contenter de si peu. Dès qu’on atteint le niveau supérieur, comme par exemple vedette internationale, on sait que le sommeil, ce n’est que huit heures de moins dans notre vie. Huit heures de perdues. Huit heures pendant lesquelles le monde ne peut pas profiter de nous et de nos bienfaits envers la société. C’est pratiquement criminel de dormir, quand on y pense. Toutes ces choses qu’on ne fait pas parce qu’on est assoupi, c’est à pleurer. Sourire aux lèvres, Josh avait entamé sa journée avec un café et le journal, la routine. Bien éveillé, il était prêt pour sa journée au lycée de Lima, encore. Il y était tellement souvent, plus souvent même qu’il avait été présent dans sa propre école, étant adolescent.

Comme prévu, la journée avait été éprouvante. Bien que les jeunes fans en délire puissent réconforter le cœur des stars, ils tirent toute l’énergie de leurs idoles. Exténué, il se dirigeait piteusement vers sa voiture qui se trouvait dans le stationnement de l’école. La voix enrouée d’avoir tant chanté et les jambes morte d’avoir été debout toute la journée, il priait pour atteindre sa voiture en un seul morceau. Il imaginait déjà sa soirée. Un bon bain chaud et la télévision. Il se réécouterait l’épisode de sa téléréalité dans lequel il se faisait battre littéralement par Sue «Le monstre assoiffé de sang» Sylvester. Cette altercation avait marqué le pauvre chanteur bien peu armé face à ce typhon destructeur. Il avait un bleu de la grosseur du Texas sur l'épaule. Ça faisait horriblement mal, surtout pour un homme qui n’est pas un habitué de ce genre d’agression. Il avait même pris des photos de ladite blessure sur son bras, question de pouvoir prouver ses dires si jamais il y avait des poursuites. Il était bien trop tôt pour parler de poursuites, surtout que c’était délirant de voir la haine de cette femme odieuse et cruelle et la simple idée de devoir trainer en justice cette folle dingue l’horripilait. Cependant, il en toucherait sûrement un mot à ses avocats. On ne sait jamais, il aurait peut-être droit à une injonction du tribunal, comme ça, la femme Adidas ne pourrait plus l’approcher. Ça serait peut-être galère pour le lycée, mais il fallait qu’il se protège. Josh Groban avait tellement d’avenir et de projets qu’il ne pouvait pas se laisser massacrer par la tempête Cheerios qui s’abattait sur son bateau du succès fulgurant qu’était la téléréalité MTV qu’il tournait dans les couloirs et les locaux de l’école de Lima.

Tout en frottant son gigantesque bleu, le chanteur essayait maladroitement d’attraper ses clés au fond de la poche de son manteau de printemps. Il y était presque. Plus que quelques centimètres. Encore un petit effort. Ça y est. ÇA Y EST! Ça y est plus. En sortant de leurs étaux de tissu les clés de sa voiture, il les laissa tomber sur le sol. Malheureusement pour lui, le sol n’était pas très clément en cette saison-ci, couvert de neige fondante et de quelques plaques de glace. Les clés avaient patiné jusque sous sa voiture. Que de chance, direz-vous? Oui, très chanceux puis qu’elles étaient bien loin de lui, qui aurait sûrement de la difficulté à les rattraper. Couché de tout son long à côté de sa voiture, il rageait. Il grommelait lourdement quelques insultes maladroites à l’égard des petits bouts de métal sataniques qui s’étaient mis hors de son atteinte. Il aurait besoin d’aide. Le destin aurait bien pu frapper plus fort en ne laissant personne dans le stationnement. Il aurait du prendre son téléphone et appeler une dépanneuse ou bien Dieu ou on ne sait pas qui, mais comble de la malchance, il n’y aurait pas eu de signale, parce que Lima, c’est un trou perdu, voilà tout. Cependant, la chance lui avait souri. De nouveau sur ses deux pieds, il pu entrevoir une chevelure blonde dans les parages. Elle semblait familière. Sûrement une fan, ou bien une quelconque personne qu’il avait croisée dans les couloirs de McKinley. Elle l’aiderait. Il le fallait bien, il était tellement magnifique et célèbre. Elle voudrait l’aider, il en était sûr. De toute façon, si elle ne voulait pas sur le champ, il la paierait, voilà tout. L’argent mène le monde. Tout en se dirigeant vers le belle blonde du stationnement, il louait le ciel d’avoir donné une envie de pipi pas possible au caméraman le plus lourd de la Terre – il ne le quittait jamais d’une semelle – et d’être enfin seul, loin de MTV alors qu’il devrait encore se pencher sur le sol pour attraper les clés de Satan.

Bonjour! Mes clés sont tombées sous ma voiture. Je ne sais pas si vous pouvez m’aider. Enfin, c’est un peu cavalier de ma part de vous demander cela, mais vous êtes la seule ici.

Josh lui adressait un sourire timide et rieur. Elle était vraiment magnifique.
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MessageSujet: Re: 07. Hell of a bad day, isn't it?   07. Hell of a bad day, isn't it? EmptyMar 16 Aoû - 18:30

    Pour une fois, le soleil avait réussi à percer quelque peu et Lima semblait bien plus joyeuse comme ceci. Ce matin-là - comme beaucoup d'autre – je m'étais levée d'excellente humeur, malgré l'heure matinale. Lorsque j'avais ouvert les volets et vue ce superbe temps, ma bonne humeur c'était décuplé. J'avais pris ma douche, m'étais habillée et avais déjeuné, le tout en chantonnant et en arborant un léger sourire. Tout semblait parfait, rectification, tout était parfait. Lorsque je suis sortie, la légère brise souffla et souleva mes cheveux blonds pendant que je regardais les alentours. Tout apparaissait comme dans l'une de ces séries où tout est toujours parfaits. J'avais donc pris ma voiture pour me dirigeai vers le lycée. J'adorais mon métiers et encore plus en ce jours radieux. Une fois au lycée, je marchais fièrement et d'un pas assuré en saluant les élèves, les professeurs et même des gens que je ne connaissais absolument pas. La journée c'était passé, doucement, mais agréablement. A la pause déjeuné, j'avais retrouvé quelques collègues avec lesquels j'avais mangé en discutant. Le reste de la journée c'est passé comme le début, à merveille !

    Lorsque l'heure de rentrer chez moi arriva, je traversai à nouveau les couloirs en direction du parking, afin de rejoindre ma voiture. Une fois dehors, je marquai un temps d'arrêt dans l'encadrement de la porte pour admirer ce superbe temps, il y avait bien longtemps que le soleil n'avait pas percé au-dessus de Lima, c'était sûrement pour cette raison que j'étais encore de meilleure humeur. Je détestais le mauvais temps, presque autant que les hypocrites. Je me remis en route vers ma voiture, chantonnant quelques paroles que j'avais en tête à ce moment là.

    I turn the music up, I got my records on
    I shut the world outside until the lights come on
    Maybe the streets alight, maybe the trees are gone
    I feel my heart start beating to my favourite song

    Je ne savais pas vraiment d'où elle me venait, mais ça m'importait. Je traversai le parking en chantant gaiement. Je ralentis en voyant un homme – plutôt beau gosse – s'avancer vers moi. Je ne le reconnu pas sur le coup, mais son visage me disait quelque chose. Il me fallu à peine quelque seconde pour mettre un nom sur cette tête : Josh Groban. Je le croisais de temps à autres, il était là pour sa télé-réalité, ou un truc du genre. Il était encore plus séduisant de près que de loin. Je me demandais bien ce qu'il me voulait, la vedette qui vient parler à la remplaçante du lycée. Sûrement une broutille ou alors un peigne pour coiffer ses bouclettes. Ce fût sa voix qui me tira de mes supposition.

    Josh - Bonjour! Mes clés sont tombées sous ma voiture. Je ne sais pas si vous pouvez m’aider. Enfin, c’est un peu cavalier de ma part de vous demander cela, mais vous êtes la seule ici.

    Voilà quelque chose à quoi je ne m'attendais pas ! La stars internationale à besoin d'aide parce-que ses clés son tombées sous sa voiture. C'est peu commun à vrais dire. Je savais pas comment réagir sur le coup, un peu – beaucoup – surprise par la situation. Il avait un sourire un peu timidie. Je lui souris à mon tour. Je regardai autour de moi et effectivement j'étais bel et bien la seule sur le parking.

    Moi – Salut ! Je ne m'attendais pas ça ! Bien sûr, je me ferais un plaisir de vous aidez.

    D'habitude, il était toujours accompagné par un gars qui trimballait une caméra. Je regardai au alentours, mais personne. Cela m'arrangeai bien, je n'avais aucune envie de passé dans un show de télé-réalité, surtout pour aider la star de ce show.

    Moi – Où se trouve votre voiture ?

    Je continuais de lui sourire en attendant sa réponse. Je remettais en place une mèche de cheveu rebelle derrière mon oreille droite. Plutôt mignon une vedette de télé-réalité, je devais bien l'avouer.
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MessageSujet: Re: 07. Hell of a bad day, isn't it?   07. Hell of a bad day, isn't it? EmptyLun 5 Sep - 18:31

Il avait un peu honte de lui demander ça. Avouons-le, demander à une sombre inconnue de nous aider à attraper nos clés qui sont tombées sous notre voiture, ce n’est pas ce qu’il y a de plus galant. Qu’est-ce qu’elle pourrait bien faire pour l’aider, si ce n’était que se pencher pour aller chercher elle-même le fameux trousseau de clés récalcitrant sous la machine roulante? Elle lui tiendrait la main ou bien sortirait des pompons et lui chanterait des encouragements adorateurs? C’était totalement ridicule. Ça crevait les yeux, il la dérangeait. Elle était prête à partir chez elle après une longue – et sûrement très éprouvante journée compte tenu du niveau de maturité des monstres démoniaques qu’hébergeait le lycée de McKinley – et lui, il venait la chercher pour accomplir une sale tâche qu’il ne voulait pas faire lui-même. Les gentlemen sont morts. Il ne reste que les trouillards et les paresseux. De toute façon, il avait les bras bien plus longs qu’elle. Elle ne lui était d’aucune utilité. Pourtant, elle avait un sourire qui ferait jalouser les déesses hollywoodiennes surfaites d’aujourd’hui. Une simple enseignante avait cet effet bœuf sur la star. Sans mensonge ni masque, la demoiselle devenue superman attirait carrément le chanteur. Pour dire en clair, Josh Groban le magnifique devait mettre son regard sexy et enfilé son sourire de séducteur parce que la proie était face à lui et semblait mordre à l’hameçon avant même qu’il ne soit lancé. Repoussant derrière son oreille une mèche de cheveux, sa victime, car oui, c’était bien ce qu’elle était, venait d’allumer le feu vert. C’était comme un gros écriteau qui disait « Oui, je suis libre et disponible pour toute tentative de séduction. » On ne lui dirait pas deux fois. Sourire aux lèvres, il agrippa gentiment l’épaule de la demoiselle et pointa sa voiture.

C’est la rouge là-bas. Un peu tape à l’œil, mais tellement performante.

Il avait insisté sur son dernier mot, comme s’il faisait allusion à autre chose. Un sous-entendu flagrant à sa propre performance. La voiture, c’est la matérialisation de l’intérieur de l’homme. Groban, flamboyant et compétitif, allait de paire avec sa rutilante bagnole bien cirée. Il lui attrapa le bras doucement et mis sa main sur la sienne. Une belle main gantée de femme qu’il s’amusait déjà à déshabiller du regard.

Attention à la glace, c’est traître, ce genre de truc!

Commençant à avancer doucement vers ladite voiture, il se perdit en remerciements de toutes sortes et avances assurées. Vous savez, c’est très gentil de votre part. Ce n’est pas tout le monde qui ferait ce genre de chose pour un illustre inconnu comme moi. Je vous dois une fière chandelle! Si vous voulez, nous pourrions régler cela autour d’un diner ou d’un café, à votre guise. Ayant un petit rire nerveux, il se racla la gorge bruyamment. Hésitant, il continua tout de même son manège bien huilé. J’espère que je ne suis pas trop déplacé. Une si belle femme a sûrement déjà trouvé chaussure à son pied… Vilain comme tout, il faisait glisser la conversation sur la situation amoureuse de la professeure. Josh ne s'embarrassait pas de femmes mariées ou en couple, non, il préférait être au centre de leur univers. C'est ça aussi, être une star, avoir droit à toute l'attention de ses fans, mais celles qui vont dans son lit.

Le chemin vers son automobile fut sinueux à cause de cette satanée glace qui lui faisait perdre pied. Loin d’être habile sur l’eau glacée, il se retenait lâchement à la blondinette, cherchant un support plus solide que ses propres pieds. Le pire gentleman du monde, c’était bien lui. Il n’était d’aucune utilité. Incapable d’aller chercher ses clés sous sa voiture et impotent sur le plancher givré, il faisait peine à voir. Un sourire toujours fendu jusqu’aux oreilles, il la regardait marcher et tenir son bras. Il aimait bien l’idée de manger accompagné ce soir. En plus, avec un tel brin de fille, il ferait des jaloux et les têtes tourneraient. Ah! Le bonheur d’être fabuleux jusque dans son choix de compagne.

Vous les voyez, au fond, là-bas? Il va falloir se pencher et aller chercher ses petites clés loin, loin, loin.

Un regard niais sur son petit visage angélique bouclait la scène ridicule. Tel un gamin haut comme trois pommes, il quémandait l’aide d’une adulte pour réparer ses bêtises. Le piège se refermait lentement sur la victime de Josh. Pauvre Holly, savait-elle dans quoi elle avait bien pu mettre le pied?
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MessageSujet: Re: 07. Hell of a bad day, isn't it?   07. Hell of a bad day, isn't it? EmptyMer 7 Sep - 22:04

    Je regardai le jeune homme qui semblait quelques peu confu, comme si c'était une honte de demander à une personne extérieur de l'aide. La situation était certes, un peu bizarre. Je me demandai bien comment lui, la superstar avait put faire tombait ses clés de voiture sous celle-ci. La situation en était presque comique, la grande star Josh Groban qui monte sur scène devant des milliers de fan, qui à son propre show à la télévision, se retrouve contraint de demander l'aide d'une professeur pour attraper ses clés. Cette pensée m'arracha un nouveau sourire. Il remit l'une de ses bouclettes derrière son oreille et affichait maintenant un – mangnifique – sourire. Il posa sa main sur mon épaule, pour répondre à ma question et m'indiquait la dite voiture.

    Josh - C’est la rouge là-bas. Un peu tape à l’œil, mais tellement performante.

    Je haussai l'un de mes sourcils à la suite de cette déclaration. Je le regardai d'un air, à la fois interrogateur et amusé. Le sous-entendu de cette phrase était bel et bien flagrant. Je voyais dans cette phrase une sorte d'avance, plus ou moins discrète de sa part. Je regardai la voiture, et effectivement celle-ci était plutôt jolie. Je détournai mon regard vers le propriétaire de celle-ci et le détaillai de la tête au pied avant de plongé mon regard dans le sien en souriant.

    Moi – Rien que d'extérieur, elle est plaisante, reste à savoir ce qu'elle a vraiment sous le capot !

    Oui, ma phrase était, elle aussi, pleine de sous-entendus, mais à ce petit jeu j'étais une pro. Je le regardai, amusé, mais j'en profitais également pour le déshabillait – discrètement – du regard, autant en profité, des gars sexy, y'en a pas à tout coins de rue dans Lima ! Soudain celui-ci me prit le bras, pour ensuite poser sa main sur la mienne. A ce rythmes là, j'étais nu dans son lit dans moins de cinq minutes. Je n'irais pas dire que l'idée m'étais déplaisante, mais disons que c'était tout de même un peu rapide. Je jetais un coup d'œil sur nos mains et je revins sur son visage quand il repris la parole.

    Josh - Attention à la glace, c’est traître, ce genre de truc !

    Oui, malgré les quelques rayons de soleil, la glace persistait et quelques plaque de verglas se trouvaient sur le chemin menant à la voiture et un faux pas pouvait très vite amenait à une chute. Je lui souris, comme pour le remercier de cette attention. Je regardais de temps à autre la glace, mais je n'avais aucun mal à avancer, malgré mes bottes noires à talons, j'avançai d'un pas assuré, contrairement à mon compagnon de route qui semblait galérer quelques peut et se retenait comme il pouvait à moi.

    Josh - Vous savez, c’est très gentil de votre part. Ce n’est pas tout le monde qui ferait ce genre de chose pour un illustre inconnu comme moi. Je vous dois une fière chandelle ! Si vous voulez, nous pourrions régler cela autour d’un diner ou d’un café, à votre guise.

    Tout ces remerciements, de trop même je dirais ! Mais bon, c'est plutôt plaisant de se faire passé de la pommade dans le dos de temps en temps. Il était direct, c'était sûr et certain, j'aimais ça, au moins j'étais vite fixée.

    Moi – Ce n'est rien, c'est un plaisir de vous aidez. Pourquoi pas un diner, un de ces jours, ça pourrait être sympas.

    Il eut un léger rire, et fit un bruit digne d'un hélicoptère, mais je ne voulais pas le dévisager pour ça. Il continua sur sa lancé.

    Josh - J’espère que je ne suis pas trop déplacé. Une si belle femme a sûrement déjà trouvé chaussure à son pied…

    Malin, je devais bien l'avoué, terriblement malin. Est-ce le fait qu'il cotoyé bon nombre de femme au quotidien, son statut de super star, ou son charisme naturel, mais il savait y faire. Je ne savais pas exactement ou il voulait mener tout ça, jusqu'à un diner ? une nuit ? une vie ? Je rayais directement la dernière hypothèse de ma tête, car c'était la moins plausible, pour lui, comme pour moi. Dans le meilleur des cas, un diner est peut-être le choix le plus judicieux. Nous arrivions devant la voiture le temps que je lui réponde.

    Moi – Même si vous l'étiez, ce qui est fait, est fait et ne vous inquiètez pas, je marche encore pied nue actuellement, contrairement à vous, qui devait bien être chaussé !

    Oui, l'image n'était pas des mieux, mais après tout ! Nous nous trouvions devant la fameuse voiture rouge, qui brillait sous les quelques rayons de soleil. Je détachai nos mains toujours collés et enlevé délicatement son bras du miens, afin d'analysé la situation. Comme toute voiture de sport, elle était vraiment basse, ce qui n'arrangeait pas la situation. Je regardai aux alentours, surveillant que le caméraman ne sois pas de retour, car je n'avais aucune envie de passé à la télé, affalé sur le sol à cherché les clés de la stars.

    Josh - Vous les voyez, au fond, là-bas ? Il va falloir se pencher et aller chercher ses petites clés loin, loin, loin.

    Je m'agenouillai sur l'un des seuls endroits dénué de glace et penché la tête sous la voiture. Bingo ! Elles étaient là-bas. Il n'était vraiment pas très doué, je me demandai même si il ne l'avait pas fait exprès. Mais au final, elles étaient bien plus près de l'autre bord de la voiture.

    Moi – C'est bon, je les vois !

    Je me relevai d'un bond, et partie en direction du côté passager de la voiture. Je me remis sur mes genoux, et j'avais raison, elles étaient bien plus près. Je tendis le bras le plus possible sous la voiture. Allez, allez, encore un effort ! J'y étais presque ! HOURA ! Je les avaient, ainsi qu'une jolie trace noir sur le dos de la main. Je remontai, et m'accoudai d'un bras sur le toit de la voiture, brandissant de l'autre main les clés maudites.

    Moi – C'est bien ça que vous cherchiez ?

    Je souriais, d'un air victorieux. Lui avait juste regardai la scène, et à ce moment me regardais moi. Je resterais dans la mémoire de monsieur Josh Groban, peut-être plus qu'une fraction de seconde, comme toutes les groupies qu'il croisait tout les jours. J'hésitai un instant à lui lancer ses clés par dessus la voiture, mais vue la situation, je ne préférai pas tenter le diable. Je passais donc par l'arrière de la voiture, rejoignis le beau brun, et lui mis son trousseau dans les mains.

    Moi – Et voilà ! Au plaisir de vous aider Monsieur Groban.

    Je lui fis un clin d'œil amical, et me retournai pour partir en direction de ma voiture, quand je repensai soudain à sa proposition. Le diner ! Je fis un demi tour sur place, et retournai vers la star. Je sorti un stylo noir de mon sac, lui pris le bras droit et y inscrivis mon numéro de téléphone portable. Il s'en servirait si il en avait envie, si un soir la solitude le dérangeait.
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MessageSujet: Re: 07. Hell of a bad day, isn't it?   07. Hell of a bad day, isn't it? EmptyMar 4 Oct - 0:44

La tournure des évènements le faisait sourire, non, mieux que cela, il jouissait littéralement sur place. Au beau milieu d’un stationnement couvert de neige, il bouillonnait à l’intérieur, malgré la bise ambiante. Cette blancheur immaculée n’avait rien de plus contrastant que la noirceur obscène des idées du chanteur. Mal intentionné ou bien déterminé, à vous de choisir, il avait manipulé sa victime, la pauvre petite remplaçante blondinette de Lima-Trou perdu. Sans défense, elle aidait son prochain, le grand méchant loup, et en perdrait peut-être son innocence. La scène, bien que triste à mourir aux premiers abords, s’allégeait lors d’une inspection plus rigoureuse. Les propos de la demoiselle n’avaient rien d’innocent et ses sourires rieurs quant à eux témoignaient bel et bien d’une complicité malicieuse au plan de Josh. Les deux adultes, bons joueurs, s’adonnaient à une séduction plutôt banale. Jeu de mains et de regards, mais aussi de mots à double sens et aux sous-entendus mal camouflés. Elle le voulait dans son lit et dans sa vie, ça crevait les yeux.

Alors que la bombe sexuelle internationale se trimbalait dans le stationnement avec minette blondinette, il pensait à tout ce qu’ils pourraient faire du reste de la journée. Collé à elle par le bras, il ressentait sa chaleur et chacune de ses respirations, même les plus sourdes, les plus faibles. Ses beaux grands yeux, sa bouche exquise, ses mains délicatement enroulées autour de son avant bras, tout de la professeure lui donnait envie de glousser. Pas de bonheur ni encore moins d’amour, mais de simplicité. Cette ville, Lima Loser, elle lui avait offert une nouvelle paire de lunettes : les lunettes de la vie de tous les jours, celle de la réalité. Loin des flashes et des fans clubs, il pouvait respirer la douce odeur de la vie rustique. Bien que Lima ne soit pas réellement rurale, pour Josh, tout ce qui n’était pas fait de béton et de gratte-ciel était champêtre. L’air de la campagne désertique, les plaisirs simples et le travail manuel, voilà ce qui s’offrait à lui l’espace d’une saison de téléréalité. Une petite femme, de la marmaille et un ragoût sur le feu : le rêve! En fait, ce n’était pas à cet extrême, mais presque! Sa supériorité royale l’empêchait de rester simple. Amour, famille et petit boulot à la supérette du coin lui étaient des concepts totalement inconnus. Comme toutes les vedettes, cette découverte l’excitait au plus haut point, le désir de la vie moyenne étant tellement fort chez eux. Holly Holliday, professeure ordinaire, salaire moyen à médiocre, blonde fol-dingue et sans petit ami. Elle représentait l’américaine typique de la décennie. Une solitude ordinaire, simple et délaissée, qui ne demande qu’à être aimée pour ce qu’elle est et – si possible – devenir célèbre. Elle aspirait à tout ce dont il avait; la conclusion était simple, tribale même. Tous les deux, souper et cafés inclus.

Quelle ne fut pas la déception de notre tombeur lorsque sa belle usa d’astuce pour déjouer ses grands yeux coquins! Il ne verrait rien, rien du tout. Ni sa position plus que compromettante, ni même ses petits mouvements de va-et-vient sous sa voiture. Raison de plus pour l’inviter à souper. Ses clés en main, elle se préparait déjà à lui dire au revoir, lui qui ne s’était toujours pas remis de sa déception. Ses espoirs réduits à néants et la demoiselle déjà partie, il ne lui restait plus rien que son appartement et un resto tout seul. C’était l’histoire de sa vie, la solitude. Les fans remplissent bien les journées, mais c’est au soir que l’humain souffre de sa solitude. Les nuits froides de l’hiver lui laissait un amer goût d’isolement dans la bouche au petit matin. Dos à lui, elle se dirigeait vers un avenir peut-être plus lumineux que dans ses bras. Il avait perdu la main, c’était évident! Il n’avait pas été assez subtil. Attaque agressive et coins ronds, il n’avait pas du tout été gentleman.

Alors que tout espoir était perdu, elle s’était retournée. Elle, sa belle blonde suppléante de lycée médiocre. Stylo en main, elle lui filait déjà son numéro de téléphone, souhaitant donc le revoir prochainement. Frigorifié et en manque de chaleur humaine, il décida de ne pas remettre à plus tard ce qu’il pouvait faire maintenant. La procrastination est un bien vilain défaut! En fait, si vous êtes libre ce soir, il me ferait plaisir de vous revoir! Un resto à 20h, ça vous dit? Sans manière, il lui avait offert la soirée de sa vie. Elle serait aux anges. Il fait si froid, mes doigts sont glacés. Peut-être serait-il plus sage d’aller se réchauffer maintenant? Ma voiture a une chaufferette asse puissante. Vous voulez l’essayer? Les yeux plongés dans son regard, il se voulait séduisant. Cependant, les vents froids l’empêchaient d’être sexy. Il avait le nez et les joues rouges comme le derrière du Père Noël et ses lèvres tremblotaient. Valait mieux qu’elle réponde rapidement sinon, la pauvre vedette mourrait gelée en plein stationnement!
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MessageSujet: Re: 07. Hell of a bad day, isn't it?   07. Hell of a bad day, isn't it? EmptySam 15 Oct - 20:19

    Aux yeux d'une personne qui passerait par là, j'étais sûrement la blonde, cruche, qui tombait sous le charme du chanteur canon. Seulement, il y a des fois où les apparences sont trompeuse, et s'était le cas. Je n'étais en aucun cas sous le charme Monsieur Télé-réalité, bien loin de là ! C'était plus le genre de gars avec qui je passe la soirée, au mieux la nuit et dont je ne me souviens rarement le nom deux jours plus tard. A oui, c'était sûr, il était craquant, certes, mais de là à faire un remake d'High School Musical ! Si je pouvais passer un peu de temps en charmante compagnie, autant en profiter. Ce que se passait entre nous, n'était rien de plus banal que deux personnes qui se trouvaient au beau milieu d'un parking gelé, à la recherche de clés perdues.

    Toutes la bizarrerie se trouvait dans nos façons d'être respective, on jouait une sorte de jeu, un jeu de séduction. Un jeu puéril, peut-être même malsain qui ne mènerait jamais nul part. Mais comme à mon habitude tout cela m'amusais au plus haut point. Par contre, le jeune chanteur semblait quelque peu déçu lorsque je me contournais la voiture pour attraper ses clés, son sourire disparu instantanément. Je compris rapidement les intentions perverses que celui-ci avait eu en tête l'espace d'un instant. J'étais fière de moi d'avoir inconsciemment déjoué ses plans, le dessous de ma jupe reste hors de porter des regards mal placé voyons ! Finalement j'étais plus maligne que le chanteur et j'avais réussi à récupérer le trousseau de clés maudit. Je me dirigeai vers la vedette, frottant la jolie trace de cambouis que j'avais sur le dos de la main , je lui déposer dans la main ses clés. Il ne semblait pas aussi réjouis qu'il aurait du l'être , peut-être attendait-il plus, mais pour moi les voitures de sport, ce n'était pas mon fort !

    Je repartais en direction de ma petite voiture quand la proposition du beau jeune homme m revînt à l'esprit : Le repas. Je fis alors demi-tour et me dirigeai de nouveau vers Josh. Stylo en main, je lui écris mon numéro sur le bras droit au cas où un jour il aurait besoin d'une blonde à son bras pour l'aider. Au moment où je m'apprêtai à repartir pour de bon, Il prit la parole, alors je me retournai pour lui faire face.

    Josh - En fait, si vous êtes libre ce soir, il me ferait plaisir de vous revoir! Un resto à 20h, ça vous dit ?

    La proposition me surpris quelque peu. Ce soir ? Mais il croyait peut-être que j'étais à son service ! Ce n' était pas parce qu'il était une star que je dirais forcément oui, j'ai une vie aussi et c'était juste une vedette de télé-réalité que je venais de rencontrer quelques minutes plus tôt qui allait décider de mes plans ce soir. Mais malgré tout, je n'avais rien de prévu ce soir là, donc l'idée de pouvoir m'amuser un peu ce soir me tentait bien.

    Moi – Hum, ce soir ? Et bien, je ne sais pas... 20 heures ? Pourquoi pas écoutez !

    Josh - Il fait si froid, mes doigts sont glacés. Peut-être serait-il plus sage d’aller se réchauffer maintenant? Ma voiture a une chaufferette assez puissante. Vous voulez l’essayer ?

    J'eus un léger mouvement de recul à la suite de cette déclaration. Sous-entendus ou non, cela m'effrayer quelque peu. Il devait se sentir tellement seule qu'il en était réduit à demander à de simples inconnues de venir se réchauffer près de sa « chaufferette », non mais Holly Holliday n'est pas désespéré non plus ! Le regard plongé dans le sien, je me décidai à lui répondre.

    Moi – C'est assez tentant, mais disons qu'il faut que je passe chez moi pour me changer. On se retrouve aux Breadsticks à 20 heures donc ?

    Je saluai d'un signe de main, accompagné d'un large sourire. Il avait l'air quelque peu déçus de ma réponse négative, mais au moins il avait le diner ! Je me dirigeai pour de bon cette fois vers ma voiture, en reprenant l'air avec lequel j'étais arrivé.

    Maybe I’m in the black, maybe I’m on my knees
    Maybe I’m in the gap batween the two trapezes
    But my heart is beating and my pulses start
    Cathedrals in my hear
    t
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07. Hell of a bad day, isn't it?

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