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 08. That's what friends are for

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MessageSujet: 08. That's what friends are for   08. That's what friends are for EmptyDim 21 Aoû - 18:47

Santana arpentait les couloirs de McKinley savourant les regards d’envie que tous posaient sur elle. Elle était plutôt de bonne humeur aujourd’hui, et cela mêlé au magnifique soleil, dont les rayons illuminaient le hall du lycée, lui donnait presque envie de faire une bonne action, comme par exemple aider cette pauvre seconde qui s’apprêtait à recevoir une douche glacée goût orange de l’une de ses comparses cheerleader. Pourtant, elle ne s’arrêta pas et continua sa route. Tout d’abord parce qu’elle n’était pas mère Teresa, et que cette jeune fille avait probablement mérité d’une façon ou d’une autre son nouveau statut de victime, mais également parce que d’autres amies cheerios l’attendaient au self pour discuter de la compétition à venir, tout en critiquant de façon éhontée les autres lycéens. Elle n’avait pas vraiment faim, et se contenterait, probablement comme ses coéquipières, d’une pomme ou d’une assiette de laitue.

Tout en se dirigeant d’un pas léger vers le réfectoire, elle songea à tout ce qu’elle avait de prévu pour les semaines à venir. Le championnat de cheerleaders promettait d’être éreintant et elle savait déjà qu’elle et les autres cheerios allaient souffrir. Elle devait d’ailleurs penser à acheter cette crème miracle qui atténuait considérablement les courbatures, et devait également appeler son médecin pour s’assurer que son poignet avait retrouvé toute sa mobilité. Si le coach n’avait pas, encore, changé d’avis, elle serait en haut de la pyramide, et rien ni personne ne devait se mettre en travers de son chemin. Elles allaient gagner cette compétition, et elle serait l’une des pièces maîtresses de cette victoire. Et ce même si elle allait devoir mener de front cette compétition et celle des chorales. Pour rien au monde elle ne mettrait l’une ou l’autre de côté, et elle donnerait le meilleure d’elle-même, comme elle l’avait toujours fait, pour gagner ces deux concours, qui à eux deux représentaient l’accomplissement de toute une année d’efforts et de sacrifices. Les New Directions allait couvrir les losers de l’autre chorale de honte, et McKinley verrait combien ils étaient doués et talentueux. Elle savait qu’elle allait finir sur les rotules, et que plusieurs semaines seraient nécessaires pour retrouver un semblant de bonne santé, mais elle n’avait qu’une hâte : rentrer tête baissée dans les deux compétitions, et tout détruire sur son passage.

Au détour d’un couloir, Santana croisa Ashley, la blonde sulfureuse au corps affriolant, et la cheerio ne put d’empêcher de lui adresser un clin d’œil faisant rougir l’intéressée qui s’empressa de rentrer dans les toilettes les plus proches. La jeune fille tentatrice faisait tout pour l’éviter depuis leur petit tête à tête lors de la soirée qu’elle avait elle-même organisé, comme pour s’empêcher de faire une bêtise et d’ainsi montrer au grand jour ses préférences sexuelles. Santana avait réalisé au fil des jours qui avaient suivi la soirée que Ashley n’assumait pas son homosexualité, et faisait de son mieux pour s’afficher avec des garçons pour éviter de se faire démasquer. La brune trouvait ça ridicule, mais même si elle ne se cachait pas, elle-même évitait de crier sur les toits sa bisexualité. Après tout, tout le monde ne pouvait pas avoir le cran de Hummel, et Santana ne se sentait pas prête à embrasser à pleine bouche la première jolie fille venue au beau milieu de McKinley. Elle n’avait pas besoin de cela, et ce qu’elle faisait dans l’intimité, du moins en ce qui concernait la gente féminine, n’était le problème de personne.

Santana secoua la tête et reprit son chemin. Elle avait autre chose à penser que les états d’âme de Miss Sinclair. Mais alors qu’elle s’apprêtait à rejoindre le couloir la menant au self, sa route fut barrée par trois footballeurs, qui la plaquèrent gentiment mais sûrement contre les casiers. Une fois le choc, et l’effet de surprise, passés, Santana leva les yeux vers eux. Les trois garçons faisaient partie des nouveaux arrivants, ceux-là même qui tentaient de grappiller un peu plus de popularité en agissant comme des brutes sans cervelle à longueur de journée, humiliant les plus faibles. Santana avait dû repousser leurs avances grossières un nombre incalculable de fois. Les footballeurs étaient peut-être les garçons qui l’attiraient le plus, mais elle avait suffisamment d’amour propre pour ne pas s’acoquiner à ceux dont le QI flirtait dangereusement avec celui d’un mollusque.
Relevant la tête, Santana leur offrit son regard le plus méprisant avant de prendre la parole, son ton froid résonnant dans le couloir pratiquement vide.

“Combien de fois devrais-je vous répéter que vous ne représentez aucun intérêt pour moi ? J’ai beau avoir la réputation d’être une fille facile, j’ai cependant certains critères précis auxquels vous ne répondez pas, loin de là. Alors avant que je me transforme en furie, vous feriez mieux de me laisser partir. J’ai mieux à faire que de perdre mon temps avec des imbéciles comme vous.”

Posant ses mains sur le torse de celui qui lui faisait face, Santana le repoussa de toutes ses forces, sans succès. Le footballeur agrippa ses épaules, la plaquant de nouveau contre les casiers, et Santana retint une grimace. S’il avait laissé des marques sur sa peau, elle allait lui couper ce qui lui servait de virilité.

“Tututut Miss Lopez, on en a pas fini avec toi.”
dit soudainement le garçon à sa droite, le moins repoussant des trois. “Nous avons longuement réfléchi, mes potes et moi, et nous avons conclu que ce qui nous manquait pour finir dans le lit de la traînée de McKinley, c’était une paire de nichons.”

Santana ouvrit la bouche mais le garçon posa sans douceur son doigt sur ses lèvres, lui intimant le silence, avant de reprendre :
“On a bien observé ton petit jeu avec Sinclair, et les autres filles, et on a réalisé, qu’en fait, tu avais changé de bord. Que tu préférais les minous, quoi. Et on s’est dit qu’on devait avoir une petite conversation avec la première gou*ne assumée de McKinley. Et voir si on ne pouvait pas te faire changer d’avis.”

Santana sentit un sentiment de panique prendre possession de son corps, remplaçant la colère. Elle tenta une nouvelle fois de se frayer un chemin pour pouvoir enfin partir, mais la poigne sur son épaule se fit plus intense.
“Je n’ai aucun compte à vous rendre, bande de losers. Maintenant laissez moi tranquille !”

Sa voix ne tremblait pas, et elle se sentit assez fière d’elle, même si intérieurement elle était totalement paniquée, et qu’elle ne voyait pas comment elle allait pouvoir se sortir de cette situation qu’elle ne contrôlait plus.
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Dylan Brentwood
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ADMIN ; when things don't go right, go left.
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MessageSujet: Re: 08. That's what friends are for   08. That's what friends are for EmptyMer 24 Aoû - 3:10

Plantée face au miroir, elle observa son reflet, une fois encore. Elle était parvenue à éliminer toute trace visible du slushy à la myrtille, que Santana lui avait jeté à la figure, après l’entraînement. Ses longs cheveux blonds, bien que toujours mouillés, ne collaient presque plus, tandis qu’elle enfilait des vêtements propres. Quinn était prévoyante, elle avait toujours une tenue de rechange dans son casier. Etre capitaine des Cheerios n’était pas suffisant pour la préserver des attaques à la glace pilée. Extérieurement, plus rien ne laissait supposer qu’elle venait d’en essuyer une ; mais à l’intérieur, une blessure plus profonde lui entaillait la poitrine… Car ce slushy lui était tombé dessus au mauvais moment.

Alors, elle avait attendu de se retrouver seule dans les vestiaires, pour se laisser choir sur le sol et mêler ses larmes à l’eau de la douche, qui ruisselait sur son visage. Quinn devait faire face à bien des problèmes. Pour commencer, Sue Sylvester lui mettait une pression énorme, proche du harcèlement moral, en vue de défendre leur titre au championnat national. La jeune fille devait tout autant s’investir dans la compétition, qui opposerait les New Directions à la chorale rivale très prochainement. Mais ce qui la tracassait plus encore, c’était l’imminence du départ de Sam, et l’approche du premier anniversaire de Beth. Quinn déployait de nombreux efforts pour dissimuler toutes ces émotions à son entourage. Si elle parvenait à duper tout le monde, une personne faisait exception à la règle : Santana Lopez. Cette dernière décelait toujours sans grande difficulté les moments de faiblesse de la blonde, et ne perdait pas la moindre occasion pour enfoncer le clou. Peut-être parce qu’elle était celle qui la connaissait le mieux finalement ; leur amitié remontait à l’enfance, même si leurs chemins s’étaient séparés aujourd’hui.

Un ultime coup d’œil en direction du miroir, et la capitaine des Cheerios quitta les vestiaires à son tour, une bonne demi-heure après ses co-équipières. C’était la pause déjeuner et par chance, les couloirs du lycée étaient pratiquement déserts. La tête baissée, Quinn se dirigeait vers son casier, priant pour ne pas croiser l’une de ses connaissance sur son passage. Ses yeux étaient encore tuméfiés, et elle n’avait aucune envie d’avoir à s’en justifier. Elle ouvrit la porte métallique sur laquelle était gravé son nom, et sortit le livre de géographie dont elle aurait besoin pour assister à son prochain cours. Alors qu’elle s’apprêtait à la refermer, elle sentit une violente secousse ébranler toute la rangée de casiers. Elle tourna la tête, et étouffa un ricanement sardonique. Comme à son habitude, Santana se trouvait au milieu de trois footballeurs. Quinn posa son regard pendant un court instant sur celle qui jadis, fut son amie. Elle en venait à se demander ce qui avait bien pu les rapprocher, un jour. Elles étaient tellement différentes, et n’avaient plus grand-chose en commun à présent.

La jeune fille s’éloigna de quelques pas, en serrant son livre de géographie contre sa poitrine. Elle avait capté quelques bribes de la conversation que Santana échangeait avec les hommes de Cro-magnon, malgré elle, et estimait en avoir assez entendu. Mais quelque chose la contraignit à s’arrêter, et à lancer un regard par-dessus son épaule. Si la brune pouvait se vanter de bien connaître la blonde, cette dernière pouvait en dire tout autant, à son sujet. Santana venait de sommer les footballeurs de la laisser tranquille, et Quinn décela une once de panique dans sa voix. Elle se retourna complètement, et avec dégoût, elle vit l’un des gorilles poser sa main sur la cuisse de la Cheerio encerclée. Sa capitaine reste coite un moment, incapable de réagir sous le choc. Santana avait beau lui en faire voir de toutes les couleurs, depuis des mois, elle n’en restait pas moins une personne qui comptait pour Quinn et qui lui manquait, bien qu’elle avait du mal à l’admettre.

Cette dernière sentit une force invisible la pousser à revenir sur ses pas, et à venir en aide à son amie d’enfance. Ni une, ni deux. Quinn se servit de ce qu’elle avait dans les mains – à savoir son manuel de géographie – pour taper sur le footballeur qui retenait Santana prisonnière. « T’as pas encore compris, connard, qu’elle n’était pas intéressée par toi ? Ni par les deux autres d’ailleurs ! Alors ôtes tes sales pattes de là, et fichez lui la paix ! » s’écria-t-elle en observant les trois garçons, tour à tour, avec une rage non dissimulée dans le regard.
La riposte ne se fit pas attendre, puisque l’un des gorilles l’empoigna par les épaules et la projeta sans ménagement contre les casiers, tout près de Santana.
L’impact fut douloureux pour Quinn, qui écoperait sûrement d’un hématome dans le dos. Puis, elle sentit une main se refermer autour de sa gorge, et la maintenir fermement contre le métal froid. La jeune fille avait du mal à respirer, et essayait de se débattre, mais en vain. Complètement livrée à la merci de son assaillant, ce dernier pressa son corps contre le sien. « Qu’est ce qui t’arrive, Sainte Fabray ? Tu es en manque ? Ta t*fiole n’est pas capable de te satisfaire ? Il te faut un homme, un vrai ! Ca peut s’arranger, tu sais… ».

Quinn et Santana étaient prises au piège. Seules face à trois garçons, beaucoup plus forts qu’elles, et pour ne rien arranger, dans un couloir désertique. La blonde déglutit avec difficulté tout en soutenant le regard de son interlocuteur. Bien évidemment, elle était terrorisée, mais elle ne voulait le laisser paraître. Elle ne savait pas comment elles allaient pourvoir se sortir de cette situation. Mais cette altercation avait du faire suffisamment de bruit pour attirer l’attention de Sue Sylvester, dont le bureau était situé à proximité.
Le tyran en survêtement sortit de son fief, et la colère déforma les traits de son visage. « Les trois gros tas de merde, dans mon bureau, tout de suite ! Je vais vous apprendre moi, à emmerder mes Cheerios ! » Face à l’autorité, les trois crétins s’exécutèrent, et rejoignirent le bureau de Sylvester, non sans promettre aux deux pompom girls qu'ils venaient de libérer de leur emprise, de leur faire la peau un peu plus tard.
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MessageSujet: Re: 08. That's what friends are for   08. That's what friends are for EmptyMar 30 Aoû - 12:39

Tout se passa très vite. L’un des footballeur, le plus volubile des trois depuis le début de cette charmante conversation, posa sa main sur la cuisse de Santana. La jeune fille tenta de le repousser, en vain. La panique qu’elle ressentait s’intensifiait et elle n’arrivait plus à réfléchir à un moyen d’échapper à leur emprise. Soudain, sortie de nulle part, Quinn Fabray, sa meilleure ennemie, se jeta sur le footballeur avant de le frapper avec un livre de cours. Santana, toujours acculée, resta un instant interdite devant l’attitude et les mots de celle qu’elle s’amusait à tyranniser ces derniers mois. Mais avant qu’elle-même n’ait le temps de répliquer, Quinn se retrouva à ses côtés, brutalement plaquée contre les casiers froids. La main de l’imbécile entoura le cou gracile de son ancienne amie tandis que les insultes fusèrent de nouveau. Dans la tête de Santana, des dizaines de pensées se bousculaient, mais la panique l’empêchait de réfléchir clairement. La situation était devenue, en l’espace de quelques minutes, si irréaliste que la jeune fille se demanda si tout cela n’était pas juste qu’un affreux cauchemar duquel elle n’allait pas tarder à se réveiller. Près d’elle, Quinn soutenait le regard du footballeur sans broncher, et aucun signe de peur ne pouvait se lire sur son visage. Mais Santana la connaissait bien, peut-être mieux que quiconque d’ailleurs, et le léger tremblement de sa main qui touchait légèrement celle de la brune était la preuve de son inquiétude grandissante.

Toutes les deux prises au piège dans un couloir maintenant entièrement vide, Santana sentit ses forces et son envie de se débattre s'amenuiser sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle était sur le point de rendre les armes lorsque la voix de Sue Sylvester s’éleva comme par magie. La cheerio se sentit submerger par un brusque soulagement, et elle se retint de justesse de ne pas glisser au sol tandis que les trois garçons s’éloignaient non sans proférer quelques dernières menaces.
Santana ferma un instant les yeux et respira profondément, tentant de calmer les battements effrénés de son coeur. Lorsqu’elle ouvrit de nouveau les paupières, Quinn était toujours à ses côtés. Un sentiment de colère balaya alors la panique et la peur, et elle se redressa avant de faire face à son ennemie.

Quinn Fabray. La jolie, trop jolie blonde qui, en l’espace d’un instant, avait gâché sa vie. Celle qu’elle pensait être son amie, une amitié que Santana croyait indestructible. Elles avaient vécu tant de choses ensemble, supportant sans broncher la mauvaise humeur de leur coach sans jamais arrêter de se serrer les coudes. Elles avaient partager les rires et les larmes, les bonnes nouvelles comme les catastrophes, se soutenant l’une et l’autre. Quinn, Brittany, Puck et elle, la bande des quatre, qui se connaissaient depuis tellement d’années qu’un geste suffisait pour se comprendre. Santana avait cru dur comme fer que leur amitié durerait éternellement, surmontant les épreuves, les laissant ensuite encore plus soudés qu’avant. Elle s’était trompée. Ils l’avaient tous les trois trompée en ruinant en un claquement de doigts des années d’une amitié sans faille. Du jour au lendemain, sans que Santana n’ait le temps de voir venir le naufrage qu’allait devenir sa vie, Quinn Fabray lui avait volé son petit copain et sa meilleure amie. Comme ça, sans un mot, d’une façon si perfide que Santana s’était dit qu’elle ne connaissait pas cette fille qui se prétendait être son amie. Quinn savait ce qu’elle ressentait pour Puck. Santana lui avait fait comprendre maintes et maintes fois qu’il était son roc, et que malgré son côté volage et sa désinvolture légendaire, la jeune fille aimait le garçon un peu plus que d’amitié. Mais visiblement, cela n’avait pas suffit. Sainte Fabray, qui n’avait de sainte que le surnom, lui avait prit les deux choses qui comptaient le plus dans sa vie : sa relation avec Noah Puckerman, et par extension son amitié avec Brittany. S’en était suivit une vengeance digne de la furie qu’elle était, qui eut pourtant l’effet inverse : en plus d’avoir perdu ce qui faisait sa force, Santana était passée pour la fille un peu trop jalouse, plaçant Fabray au rang de pauvre victime.

Elle plongea son regard dans celui de Quinn et, réfrénant l’envie de la plaquer contre les casiers, elle redressa la tête dans un signe défi.
“Qu’est-ce que tu fous ici, au juste, Fabray ? Tu viens encore jouer les héroïnes pour alimenter ta si parfaite réputation ?”

La colère qui l’habitait l’aveuglait, et elle n’espérait qu’une chose à présent, se venger enfin de cette trahison impardonnable.
“Je n’ai pas besoin de toi. Je n’ai jamais eu besoin de toi, alors la prochaine fois que l’envie te prend de jouer la meilleure amie idéale, abstiens-toi. Contente toi d'être la fille parfaite et de briser des liens vieux de 10 ans. Tu fais ça à la perfection après tout.”

Bien-sûr que Quinn lui manquait. La jeune fille était la seule qui la comprenait vraiment, et leur complicité perdue créait un vide béant dans le cœur de Santana. Chaque jour, lorsqu’elle la croisait dans les couloirs du lycée ou pendant un entraînement de cheerleading, la brune se remémorait ces souvenirs douloureux gravés en elle, ces éclats de rire et ces confidences, qu’elle chérissait autant qu’elle détestait. Elle avait envie d’oublier ce qui s’était passé ces derniers mois et que tout redevienne comme avant, mais elle savait que c’était impossible. Même si ses sentiments pour Puck avait fini par disparaître, la douleur de la trahison était toujours là, presque suffocante, et malgré elle Santana n’arrivait pas à l’oublier. Pourtant, aucun slushy lancé sur son ancienne amie, aucune insulte proférée à son encontre n’arrivait à la satisfaire, et même maintenant, alors que la colère lui serrait la gorge, elle avait envie de la supplier d’arrêter cette guerre stupide et stérile qui faisait ressortir cette partie d’elle qu’elle détestait.

Lasse et fatiguée, elle se détourna de Quinn avant d’attraper son sac qu’elle glissa sur son épaule endolorie.
“Au déplaisir de te reparler un jour, Fabray.”

Santana n’avait plus faim à présent. Elle allait se rendre dans son lieu favori, et ensuite tenter de repousser les larmes qui menaçaient de ruiner son maquillage parfait.
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