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 01. Les "il parait que" sont souvent faux mais quand ils deviennent vrais, les ennuis commencent

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MessageSujet: 01. Les "il parait que" sont souvent faux mais quand ils deviennent vrais, les ennuis commencent   01. Les "il parait que" sont souvent faux mais quand ils deviennent vrais, les ennuis commencent EmptyVen 16 Déc - 20:17

Il faisait gris. Ce fut la première chose que Crystal remarqua quand elle sortit du lycée pour aller s'appuyer contre un mur du bâtiment. Il faisait gris. Conséquence ? Elle ne pouvait pas porter ses lunettes de soleil Dior qu'elle aimait tant exhibées. C'était un cadeau qu'elle avait eu pour ses seize ans et qu'elle adorait porter. A ses yeux, c'était l'accessoire indémodable qui la rendait un peu plus parfaite. Elle pinça les lèvres alors que son irritation augmentait un peu plus. C'était une sale journée, pensa la jeune femme en passant une main dans ses cheveux pour s'assurer que sa queue de cheval était toujours en place. Heureusement, il ne faisait pas trop froid aujourd'hui et rester dehors en étant seulement vêtue de son uniforme de Cheerios était supportable. Elle aurait détesté devoir attendre dans le froid. Il est vrai qu'elle aurait pu prendre une veste ce matin en partant mais il n'était pas prévu qu'elle passe dix minutes à poireauter sur le parking.

Crystal Clark était une personne qui pouvait se vanter d'être organisée. Elle prévoyait à l'avance ses journées pour que rien n'échappe à son contrôle ce qui lui permettait d'avoir une popularité que n'importe qui aurait désiré. Le programme de la journée avait été assez simple à établir. Se lever, supplier sa mère de lui prêter sa magnifique Porsh, aller en cours, faire impression, rentrer chez elle aussitôt et ensuite se changer pour aller faire un tour avec un ou plusieurs amis. Rien n'incluait l'idée d'attendre un certain temps dehors pour attendre une fille qu'elle ne connaissait que vaguement pour confirmer quelque chose qui ne lui plaisait pas du tout. Malheureusement, elle était en train d’attendre une fille qu’elle ne connaissait que vaguement qui allait sûrement lui confirmer ce qu’elle voulait entendre. Pourtant tout avait commencé normalement. Le matin, Cissy s'était levée comme d'habitude à 6h30 pour se préparer convenablement avant d'aller en cours. Elle avait mangé sur le bout des doigts quelques fruits avant de faire son regard de chien battu à sa mère pour avoir les clés de sa voiture. En route, elle s'était arrêtée pour acheter son chocolat blanc au lait demi-écrémé aec deux sucrettes et était arrivée en conquérante dans le hall du lycée dans sa tenue de Cheerios, son gobelet à la main, ses amis de l'autre côté d'elle qui ne s’'intéressaient à rien sauf à elle. La vie était toujours parfaite dans ces moments là.

Cissy, réglée comme une pendule, avait son petit rituel d'arriver dix minutes avant le début du cours (tout comme ses amis qui s'étaient calqués sur elle) pour humilier un quelconque étudiant et discuter des rumeurs qui couraient dans le lycée. Ce moment-là était sans doute un des meilleurs de sa journée. Excepté ce matin là. Cece était la fille d'une des plus grosses si ce n'était pas de la plus grosse commère de Lima. Les ragots, elle savait comment ça marchait et les maitriser sur le bout du doigt. Aussi, toutes les rumeurs étaient habituellement lancées par ses soins ou ses amis qui répétaient bêtement ce qu'elle disait. Des jours plus tard, les rumeurs étaient totalement différentes de ce qu'elle avait dit, bien pire que la formule de base ce qui amusait grandement la rousse (qui remarquait avec intérêt à quel point les gens avaient dû mal à répéter une information sans la déformer). C'était une sorte de téléphone arabe et tous les matins, Cissy décryptait les rumeurs qui couraient pour reconnaître le message qu'elle avait elle-même lancé. Sauf que ce matin...

« Non arrête. Tout le monde sait que cette fille est anorexique, c’est une nouveauté pour personne. C’est plutôt cette blonde qui va attirer tous les regards aujourd’hui. Sunny quelque chose. Il parait qu’elle a des dossiers sur tout le monde. Une vraie petite fouine… »

Imperceptiblement, la main de Crystal s'était un peu crispée sur son gobelet sans que ses amis ne s'en aperçoivent. Elle avait toujours ce sourire made in elle qui voulait dire : c'est amusant mais les pauvres, on ne devrait pas colporter des rumeurs comme cela. Cissy aimait jouer la fille innocente, le démon cachait dans l'ange, c'était sa signature. Cette rumeur sur cette Sunny, elle n'était pas d'elle. Donc ce qui n'était pas d'elle n'était pas contrôlable et donc potentiellement dangereux. La sonnerie avait résonné à ce moment là et Cissy avait rejoint son cours d'arithmétiques tout en gardant un arrière goût amer dans la bouche. Elle avait finalement passé ses deux heures de littérature a surfé sur Facebook pour trouver qui était cette fille. Elle avait fini par la localiser dans sa liste d'amis. Il lui avait fallu un moment pour mettre un doigt dessus. Cette blonde trainait avec Nina, une Cheerios et amie à elle, grande amie même. D'ailleurs quand elle y repensait, à chaque fois qu'elle les avait surprises ensemble, Nina n'avait jamais paru à l'aise.

La connexion s'était faite pendant le déjeuner au self où Cissy s'était tenue silencieuse. Elle avait fixé la porte durant toute l'heure comme un prédateur en attendant de voir Sunny entrer afin de pouvoir déterminer si cette rumeur était vraie ou si c'était une énorme bêtise qui l'avait affolée pour rien (dans ce cas, elle se ferait un plaisir de retrouver l'auteur de cette blague et de lui faire payer). Mais quand elle était rentrée, Cece avait su qu'il y avait de grandes chances que ce soit vrai. Parce que quand la lycéenne avait franchi la porte, elle était au côté d'une Cheerios. Une Cheerios qui la faisait chanter parce qu'elle savait des choses que même ses amis ignoraient. Et qui aurait pu la renseigner ? La réponse lui avait sauté aux yeux. Et comme prévu, Cissy n’avait pas apprécié.

L’après-midi, elle n’avait que deux heures de cours et ensuite, toute sa journée était libre. Elle avait donc décidé qu’elle mettrait ce temps libre à interroger Sunny pour découvrir la vérité. Elle avait fini sa salade en vitesse avant d’abandonner ses amis pour se rendre au secrétariat. En arrivant, la femme la regarda un instant, hésitant entre lui sourire et la toiser du regard. Crystal afficha un sourire engagea avant de commencer avec une voix studieuse.

« Bonjour Madame. Je suis désolée de vous déranger maintenant, je suis consciente que vous avez sûrement plein de travail mais j’aurais besoin d’un renseignement. Je suis dans en Français avec Sunny Palmer et elle a été absente récemment. Le professeur m’a chargée de lui remettre ses devoirs mais je n’ai aucun autre cours en commun avec elle et j’aurais voulu savoir à quelle heure elle finissait. Vous comprenez que je ne veux pas que ma camarade soit pénalisée à cause d’une faute de ma part ? »

Son discours mielleux et son sourire totalement hypocrite (elle ne savait même pas si cette fille étudiait le français) eurent raison de la secrétaire qui s’activa tout de suite à rechercher les horaires de sa « camarade ». Quand elle les eut trouvées, elle les lui communiqua et Cissy la remercia poliment avant de partir avec un sourire.

Et voilà. Maintenant, elle attendait dehors, dans le parking, adossé contre un mur que la sonnerie retentisse et que Sunny sorte du bâtiment puisque ses cours seraient terminés. Cece espérait sincèrement qu’elle ne ferait pas autre chose entre temps et qu’elle sortirait vite. Elle n’avait pas envie de s’attarder plus que nécessaire. Il fallait juste qu’elle découvre la vérité et ensuite elle aviserait. Finalement la sonnerie résonna et les élèves commencèrent à affluer. Crystal les observa jusqu’à apercevoir Sunny. Elle se redressa, resserra ses bras autour des livres qu’elle tenait contre sa poitrine et avança dans sa direction, tête baissée. Elle lui rentra directement dedans et ne dut son salut qu’au fait qu’elle avait prévu le choc. Elle mit quelques secondes pour accuser le choc et entendit vaguement les livres tomber par terre.

« - Oh mon Dieu ! Je suis sincèrement désolée, je ne t’avais pas vue. J’étais perdue dans mes pensées. Qu’est-ce que je suis maladroite ? Vraiment désolée. Tu n’as rien ? Je ne t’ai pas faite mal ? »

Sourire bien hypocrite en place, Cissy la regarda droit dans les yeux, prenant un air coupable. Il fallait juste que le poisson morde à l’hameçon et le tour serait joué.

[Hrp= Je me suis un peu laissée emporter désolée ^^"]
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Sunny Palmer
Sunny Palmer
MODO ; We are young
So let's set the world on fire
Age : 18 ans
Occupation : Modératrice à mes heures perdues
Humeur : Curieuse
Statut : Aussi célibataire qu'un surimi perdu dans l'océan
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MessageSujet: Re: 01. Les "il parait que" sont souvent faux mais quand ils deviennent vrais, les ennuis commencent   01. Les "il parait que" sont souvent faux mais quand ils deviennent vrais, les ennuis commencent EmptyDim 18 Déc - 14:32

Avec un sourire victorieux, Sunny franchit la porte de la salle consacrée au club de journalisme, et esquissa un petit pas de danse. Le journal du lycée serait publié demain, et le président du club avait adoré son papier sur les Cheerleaders. Encore heureux, d’ailleurs, parce qu’elle avait passé la journée à se geler les fesses dans un gymnase non chauffé, à subir une bande de pintades surexcitées. Mais c’était la mission qu’il lui avait confié, et elle s’en était acquittée, mettant de côté son aversion naturelle pour les chauffeuses de terrain, pour pondre un papier qu’elle jugeait vraiment bon. Ce qu’elle n’avait en revanche pas dit au président, c’est qu’elle avait une seconde version de ce fameux article, une version plus proche de la réalité. Dans l’article qu’elle avait donné pour le journal du lycée, elle avait été dans l’obligation d’omettre un certain nombre de choses auxquelles elle avait assisté durant les Sectionals. Mais elle avait un autre moyen de révéler ce qu’elle avait vu. Ce soir, lorsqu’elle se connecterait sur le blog que Jonah et elle tenaient, elle pourrait exposer aux yeux de tous les secrets des Cheerios pour remporter la victoire. Le sourire satisfait qu’elles arboraient toutes depuis, allait vite disparaitre une fois que Sunny aurait publié son article. En somme, c’était une belle journée, et ce malgré le temps gris et couvert. Il ne faisait pas froid, mais par précaution, Sunny avait ressorti son blouson en cuir usé préféré, celui dans lequel elle se sentait si bien et qui semblait accentuer son apparente fragilité. Consciente que sa petite taille, son visage d’ange et sa peau de porcelaine constituaient un atout majeur, elle en usait et abusait sans vergogne lorsqu’il s’agissait d’obtenir des informations sans éveiller de soupçons. C’est d’ailleurs avec cette aura angélique qu’elle avait réussi à tirer les petits secrets de certaines cheerleaders. Fière d’elle-même, et ravie, l’adolescente remonta le couloir jusqu’à son casier, afin d’y récupérer ses affaires. La journée était terminée pour elle –enfin- et il lui tardait de rentrer.
Tout en composant la combinaison de son casier, elle se repassa mentalement ce qu’elle avait à faire cette semaine : elle devait encore terminer son devoir d’histoire, mais cela ne devrait pas lui prendre plus d’une soirée. Elle avait une soirée prévue avec Hayley, Ariel et Mutt, mais il fallait espérer que un : Hayley soit revenue de New-York, où elle avait dû se rendre précipitamment, deux : que les choses se soient améliorées entre elle et Mutt, ce qui aux dernières nouvelles n’étaient pas le cas, et trois : que sa punition soit levée, car elle était encore interdite de sortie pour être rentrée après l’heure prévue. Cette pensée la fit soupirer, alors qu’elle récupérait ses manuels. Heureusement, elle comptait sur cette soirée pour cuisiner Ariel au sujet de la chorale de Mr Shuester, et cela l’amena justement à se demander si Nina n’essayait pas de l’éviter. Voilà qui serait très fâcheux, dans la mesure où Nina représentait l’une de ses meilleures sources au lycée, mais également parce qu’elle avait de quoi faire chanter la Cheerios, et même si elle n’hésitait pas à user de ce stratagème, elle aurait aimé ne pas y avoir recours systématiquement. Si Nina voulait bien faire un effort et simplement lui dire ce qu’elle voulait, ce serait plus simple. Consciente que ce n’était pas très humain d’agir ainsi, Sunny referma doucement la porte de son casier, et médita un instant sur le problème. Nina était certes dans une situation fâcheuse, dans la mesure où Sunny avait de quoi faire pression, cette dernière n’était pas forcément mieux lotie. Si Nina décidait d’aller se plaindre, Sunny risquait de se faire coller jusqu’à la fin de l’année. Certes, cela en valait la peine, comme elle se le persuada en repensant à ce qu’elle avait appris sur Cissy, par exemple. Mais tout de même… Nina ne méritait pas forcément ça. Enfin, presque pas.

En franchissant la porte principale, Sunny se retrouva sur le parking, très bruyant à cette heure de la journée puisqu’envahi par une horde d’adolescents qui se dirigeaient vers leur voiture en se saluant à grands renforts de cris. Pour sa part, Sunny s’était garée un peu plus loin, afin d’éviter les habituels embouteillages typiques de la fin des cours. Elle gratifia les élèves qui étaient coincés dans leur voiture, en file indienne, klaxonnant et pestant, d’un regard suffisant et moqueur, et en serrant ses livres contre elle, elle prit la direction de la sortie piétonne du parking. Du moins, c’était son intention, jusqu’à ce qu’on la percute de plein fouet. De surprise et sous le choc, elle en laissa tomber ses livres qui allèrent s’écraser par terre –Dieu merci, il n’avait pas plu récemment, et le goudron était sec- et recula de deux bons pas, manquant de perdre l’équilibre et de rejoindre ses manuels scolaires. Son regard chercha le ou la responsable, prête à lui demander des excuses mais surtout à lui enjoindre de regarder devant en marchant, quand elle reconnut l’uniforme, la queue de cheval caractéristique, la perfection mais également l’hypocrisie de celle qui se prenait pour une Reine, j’ai nommé Crystal Clark, plus communément appelée « Cissy », ou pour ceux qui la connaissent vraiment, « la garce » ou encore « la trainée ». Sachant à présent que cette petite rencontre n’avait rien d’un hasard, Sunny pinça les lèvres, et ne répondit pas. Après s’être baissée pour ramasser ses livres, elle chercha du regard les comparses Cheerios de Cissy, qui devaient normalement être dans les parages, prête à s’esclaffer dès que Cissy aurait accompli son méfait, quel qu’il puisse être. Et pourtant, la cheerleader était seule. Sunny comprit alors qu’il ne s’agissait pas d’une simple humiliation, mais plutôt d’un face à face, d’un avertissement sérieux ou bien encore d’une discussion qui, à n’en pas douter, risquait de prendre une tournure désagréable. Enfin, c’est peut-être ce qui se serait produit avec quelqu’un d’autre. Quelqu’un qui craignait Cissy. Or, Sunny était loin, très loin d’avoir peur de la Cheerios. Au contraire, outre le mépris qu’elle ressentait à l’égard d’une bonne majorité de pom pom girls, elle ressentait une sorte de pitié concernant Cissy. Mais sa curiosité naturelle l’empêcha de simplement contourner l’obstacle pour poursuivre son chemin.

« Ça va. » lâcha-t-elle simplement. « Je croyais qu’être adroite faisait partie intégrante des Cheerios, je me suis trompée. » ajouta-t-elle avec un sourire narquois. « Maintenant, si tu me disais pourquoi tu m’as ‘accidentellement’ percuté Cissy. Fais nous gagner du temps à toutes les deux, je suis sûre que tu as mieux à faire que de parler avec moi. » fit-elle en haussant les sourcils, peu impressionnée et surtout, peu désireuse de jouer le jeu de la cheerleader.
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