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 05. Call me mummy ! | Terminé

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MessageSujet: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyLun 19 Nov - 18:52

Le pouvoir lui montait à la tête. Sue Sylvester le savait, mais elle en passait outre. A quoi bon résister ? Ce qu'elle désirait, tôt ou tard elle le posséderait, mairesse de Lima, présidente des États-Unis, ou simple citoyenne américaine. Tel un énorme bulldozer, elle défoncerait, écraserait et éliminerait tous les misérables obstacles qui se mettraient en travers de l'objet si convoité. Intimement, l'ancienne coach espérait juste qu'aujourd'hui elle s'abstiendrait de donner un trop gros coup de force, histoire d'éviter un trop grand nombre de blessés, voire pire... Le téléphone sonna, et machinalement elle décrocha, bien que peu enthousiaste d'entendre à chaque fois la ridicule voix de lutine de sa secrétaire. « Euh... Madame le Maire ? » Comme si son bureau n'était pas suffisamment protégé pour qu'un intrus puisse s'introduire en douce et décrocher le combiné... Quelle gourde incapable... Encore une lettre de licenciement à rédiger au plus vite qui sera déposée bien en évidence entre la tasse à café à moitié pleine et l'affreux presse-papier, horrible cadeau pour la fête des mères. « Mr Morgan est arrivé. Je vous l'envoie. » « Encore heureux ! C'est votre boulot non ? » Plus pour très longtemps aurait-elle aimé ajouter, mais déjà elle avait raccroché violemment le téléphone.

La mairesse s'installa confortablement dans son fauteuil, ayant accessoirement appartenu au président William MacKinley — tout un symbole n'est-ce pas ! — qu'elle avait acheté les yeux de la tête avec les sous des Faithorns. Après tout, pour bien gouverner, du bon matériel s'impose !!! Un dossier fort épais en main, précédemment attrapé sur l'étagère la plus proche, elle glissa sa main sur son écran tactile pour visionner la descente aux Enfers de Bobbie. Car oui ! La géniale Sylvester avait eu l'exceptionnelle idée d'installer secrètement dans tout le bâtiment — hormis les salles connues de sa seule personne — des caméras dernier cri pour espionner le personnel. Une sombre affaire de vol de papier-toilettes l'avait en effet poussé, à l'encontre de ses valeurs, à équiper l'hôtel de ville de matériel de surveillance, si bien que l'ex coach avait autorisé au réalisateur du futur James Bond à y tourner son prochain film — avec en James Bond girl la guest-star Sue Sylvester évidemment ! En veux-tu, en voilà des gadgets ruineux à gogo : des mouchards dans le café, des caméras infrarouges dans les cuvettes des toilettes, des micros dans les téléphones, sans compter qu'en plus du bureau de la mairesse, les informations pouvaient également lui être transmis dans sa voiture bourrée d'électronique ! Et grâce aux sou-sous de qui ? Pas besoin de faire un dessin, si ? Bref. Sous tous les angles possibles, elle voyait approcher une sorte de grunge, mi défringué, mi coiffé à la Sylvester, d'un pas plutôt assuré. S'il savait ce qui l'attendait derrière la porte... Il ne tarda pas à frapper ; sans doute avait-il eu trop peur d'admirer les magnifiques trophées d'animaux qui tapissaient les murs menant au très respectable bureau de l'intransigeante Perséphone. Quel dommage, lui qui paraît d'une personnalité si... comment dire... décalé.

Ce qu'elle était sur le point de faire, cela ne lui plaisait guère ; néanmoins tout le monde savait qu'il faut combler un manque au plus vite, sinon on risquait de devenir comme une certaine Mygale Gorman, accro à la drogue et aux sous-entendus déplacés. La mairesse de Lima accueillit son hôte de la manière la plus courtoise et gentille qu'il soit, ou du moins de la meilleure façon qu'elle le put. « On peut pas dire que tu passes inaperçu dans la rue ! Bon, en tout cas, tu m'as l'air propre sur toi. C'est pas comme c'est dreadeux et leurs cheveux range-tout... Un peu comme Schuester en fait ! » Et quelques pensées machiavéliques lui effleurèrent l'esprit, se rejoignant sur un point : le plouc des New Directions rasé comme un gros bouc au début du printemps. « Je t'en prie Bonnie, installes-toi dans mes nouveaux fauteuils design dessinés spécialement par G.C. Paquissay. Dans quelques années, ça coutera une fortune ! Alors, t'en pense quoi, toi qui à l'air d'être... pas comme les autres ? » Elle fixa le blondinet du regard, attendant une réaction ; il semblait cependant être plus occupé par le motif de sa visite que par le nouvel aménagement du bureau de la mairesse. L'ex-coach le savait, le décorateur n'avait pas prévu assez clinquant, elle allait devoir tout jeter et réaménager avec des meubles plus tendance encore. C'était le couple de gros bourgeois pratiquant qui n'allait pas être très content...

« Je suis d'humeur joyeuse aujourd'hui ! » enchaîna-t-elle malgré son bide (Nobody n'était qu'un mauvais public voilà tout !) « Dis moi juste pourquoi tu es là ? T'as bien une idée derrière la tête non ? C'est pas tous les jours qu'on peut être seul avec la mairesse ! »


Dernière édition par Sue Sylvester le Lun 1 Avr - 0:07, édité 3 fois
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Robbie Shane Morgan
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyVen 23 Nov - 13:29

Robbie n’avait pas dormi de la nuit, partiellement à cause du canapé trop inconfortable sur lequel il s’était couché, mais surtout à cause de ce qui l’attendait aujourd’hui. Quelques jours plus tôt, il avait reçu une lettre plus qu’inattendue. Il l’ouvrit rapidement, et fut interloqué de voir l’emblème de Lima dans le coin en haut à droite de sa convocation. Qu’avait-il bien pu faire pour être convoqué à la mairie ? Pris d’une panique sans précédent, il avait appelé sa cousine dans la seconde qui suivait, et elle l’avait rassuré en lui disant que la mairesse lui demanderait surement de faire valoir des arguments auprès de Megan au sujet des Awesome Voice. Elle avait ensuite ajouté, et Robbie avait été d’accord avec elle, que madame Sylvester allait surement reléguer cette tâche à quelqu’un d’autre, et que Robbie n’allait très certainement à peine l’entrevoir. Il n’était pas assez important pour qu’elle perde son précieux temps en le recevant. Il fut soudain plus calme. Servir d’intermédiaire était dans ses compétences, et même s’il savait qu’il comptait aux yeux de Megan (assez pour qu’elle vienne vivre à Lima), il n’était pourtant pas sûr d’arriver à lui faire changer d’avis si elle n’allait pas dans le sens de la mairesse.

La veille de cet entretien, se préparant ce qui allait surement être un des derniers repas qu’il se préparait dans cette cuisine, il passa devant la convocation qu’il avait aimanté au frigo, et tout de suite, la panique l’envahi de nouveau, le menant donc à cette nuit blanche. Il se redressa sur le canapé, poussa la couverture rapidement, avant de regretter ce geste légèrement trop vif. L’air froid de la pièce vint se plaquer sur ses cuisses et son torse. Il voulut se recoucher et retrouver la chaleur de la couverture, mais réprima vite cette idée, se rendant compte que cela le mettrait en retard. Il se leva, et parti mettre la machine à café en marche, le temps de se faufiler dans sa chambre, sans faire de bruit pour ne pas réveiller Eleonor qui dormait confortablement dans son lit, prendre des vêtements, et filer sous la douche. Il lui fallait une tenue assez classe, mais il n’avait rien d’assez bien à part un smoking. Sue Sylvester avait beau être la mairesse de la ville, Robbie ne mettrait pas son costume. Il regarda ses vêtements à la lumière de la salle de bain, et se rendit compte qu’ils étaient à peu près coordonnés. A croire qu’il s’habillait mieux dans le noir qu’en essayant de faire un minimum d’effort. Il se sécha rapidement, si bien qu’il dû se tortiller dans tous les sens afin de pouvoir rentrer ses jambes encore humides dans son pantalon. Il appliqua un soin capillaire, et retourna chercher sa tasse de café. Il la but lentement, mettant son iPod en marche afin de se relaxer à l’idée de ce qui l’attendait. Ce fut bientôt l’heure pour lui de se rendre à l’hôtel de ville. Il passa devant un miroir, évidemment, et se coiffa en passant une main dans ses cheveux. Ils étaient actuellement assez courts pour que ce simple geste les mette en place. Il attrapa la convocation qu’il glissa dans sa poche arrière, et enfin, il se mit en route.

Il se retrouva à la place Bellefontaine, plus rapidement que prévu, et se remémorant les paroles de Megan, il avança d’un pas assuré vers l’hôtel de ville. Ou presque. Il s’annonça rapidement à la secrétaire qui attendait derrière son bureau. Si tout se passait comme prévu, elle lui remettrait quelque chose rapidement, à l’attention de Megan, et tout serait fini. « Bonjour. Robbie Morgan. » Il sortit la convocation et la tendit sans ajouter un mot, à la dame qui le dévisageait, comme si elle s’attendait à la chute à la fin d’une blague. Elle lut rapidement les quelque lignes, et à ce moment, Robbie se rendit vite compte que tout n’allait pas se passer comme prévu. La secrétaire écarquilla les yeux, jetant un rapide coup d’œil à Robbie avant de composer un numéro sur son téléphone. D’après ce qu’il put entendre, c’était bel et bien madame Sylvester qui allait le recevoir. Au moins il était préparé. Il écouta avec attention les instructions de la secrétaire afin de ne pas se perdre bêtement. Sa démarche se voulait assurée, et c’est ainsi qu’il atterrit derrière la porte du bureau de la mairesse. Il y frappa aussitôt, et fut invité à entrer.

Il fut ravi de quitter cette affreuse décoration, mais ravisa son jugement, lorsqu’il se retrouva face à Sue Sylvester. Il l’avait déjà vu évidemment à l’époque où il était lycéen et qu’elle était encore coach des cheerios. Il écouta attentivement les paroles de la mairesse, relevant le coin de ses lèvres, lorsqu’elle évoqua le nom de Will Schuester. Il se senti obligé de faire semblant de rire. Il ne savait pas pourquoi il était là, mais il fallait poser de bonne base à leur future conversation. Il ne réagit cependant pas lorsqu’elle écorcha son nom, et la laissa se vanter de son mobilier. Tout ceci n’était pas vraiment dans son gout, mais il doutait fortement qu’il ait été convoqué pour parler design d’intérieur. Il lui tendit donc la convocation qu’il avait reçue et pris la parole. « J’ai reçu ceci il y a quelque jours, me demandant de venir aujourd’hui à 10h, alors… Me voila ? » Il fit glisser du bout de ses doigts la lettre sur le bureau de Mme Sylvester afin qu’elle puisse l’attraper et la lire. « Je suppose que c’est au sujet de ma cousine ? » Pourvu qu’elle dise oui, qu’il écoute le message à transmettre à Megan, et qu’il puisse rentrer chez lui. Déjà à l’époque du lycée, Robbie ne voulait pas avoir affaire à elle, aujourd’hui ce sentiment était tout simplement décuplé.
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyLun 31 Déc - 14:23

La mairesse attrapa la lettre qui glissait délicatement sur son bureau. Constatant qu'il n'y avait pas d'erreur, elle la plaça machinalement dans le broyeur déjà allumé qui ne fit qu'une bouchée de ce bout de papier sans réelle importance. Mais elle se figea soudain, un regard interrogateur posé sur Bobbie. « Oups ! Tu voulais peut-être garder comme souvenir ? Et l'accrocher comme un trophée, pour montrer que tu avais rencontré la Grande Sue Sylvester ? » Elle s'empressa d'arracher une page blanche de son bloc-note, et griffonna à la va-vite une signature, un autographe devrais-je dire, qu'elle tendit au blond. « Voilà ! Surtout ne me remercie pas, c'est tout naturel pour une personne comme moi ! » Et elle leva la tête au ciel, évasive, comme pour se remémorer ces moments — et Dieu seul savait qu'il y en avait ! — où le public en délire scandait son nom dans les plus grands stades du monde, où les fans obnubilés par ses gracieuses formes se bagarraient pour récupérer son mouchoir usagé ! C'était le bon temps quoi !

Perdue dans ses pensées le plus profondes, l'ex coach ne voyait absolument pas que le pauvre Moby était à la limite de faire dans son froc, il ne savait même plus ce qu'il disait le petit choupinouloulou ! « Ta cousine ? » Elle fronça son œil droit. « Ici c'est pas l'Agence Familiale ! » Réponse lapidaire pour cacher sa surprise. On la disait autoritaire, cynique, folle — sur ce point simple dénigrement ! Paranoïaque aussi. Un peu sur les bords peut-être — elle était sûre que les soviétiques russes étaient sur le point de fomenter un complot pour renverser le président des États-Unis — mais elle ne possédait pas dans ses tiroirs une généalogie complète de chacun des habitants de Lima — cela ne vaudrait absolument pas le coup vu le nombre de ratés qui y a élu domicile ; trop de travail pour un résultat médiocre ! Même si cela ne la concernait pas — comme la plupart du temps, le tatoué avait éveillé chez Sue une immense curiosité. Qui était donc cette mystérieuse cousine ? Mais surtout qu'est-ce qui était aussi important pour que la mairesse en personne — croyait-il — le fasse déplacer jusqu'à l'hôtel de ville ? C'était un travail pour Sherlock Sylvester et Susan Holmes ! Pas maintenant cependant, elle avait bien mieux à faire pour l'instant.

Un non de la tête, accompagné d'une mine faussement désolée, devait faire comprendre à Romy que le sujet pour lequel elle l'avait fait venir était tout autre. « Ta cousine, tu peux l'oublier pour l'instant. J'ai mieux à te proposer, beaucoup mieux. Une personne à laquelle tu ne penses pas forcément... » Mais avant d'en dire plus, la mairesse invita d'un geste de la main son hôte à s'asseoir. Pour sûr, la discussion allait être longue et le dénouement, épineux. Perruque Parfaite se devait être bien installé pour qu'il ne se retrouvât pas les quatre fers en l'air ou pire, entre quatre planches six pieds sous terre ! Parce qu'avec toutes les nouvelles que Sylvester était sur le point de lui annoncer, il avait de quoi faire au moins trois infarctus ! La gentillesse s'empara soudain de tout son être. Lui offrir un petit rafraichissement ? Le prévenir que ce qu'il allait apprendre aujourd'hui était un tant soit peu perturbant ? Détonnant ?? Renversant ??? Oh et puis basta ! C'était un dur après tout ; avec tous ces tatouages, il avait dû en voir du pire ! Sylvester s'imaginait même qu'il dormait dans sa voiture. Ce genre de mec, c'est bourré de cliché. Elle se ravisa finalement à être plus douce qu'une paire de fesses de bébé, mais se rapprocha dangereusement de son téléphone, où, d'un coup sec, elle pouvait appuyer sur la touche 1, à savoir le numéro des urgences de Lima — juste dans le pire des scénario, même si ce n'était pas le premier cadavre, ni certainement le dernier, qui s'effondrerait sur le magnifique tapis brodé par des rats népalais.

« Tu sais, il y a bien longtemps, tu étais proche d'une certaine personne ; très proche même. » Tournant autour de l'invité telle une charogne avec son morceau de viande avarié, le regard appuyé de Sue ne se détachait de lui. « Une femme. Pas dans les canons, faut bien l'avouer, mais elle t'avait complètement tapé dans l'œil. » Elle guettait la réaction de Molly. « Une femme avec qui tu as couché. » L'atmosphère se faisait lourde, et le silence n'était qu'interromput par les propos de la mairesse, ainsi que ses pas à allure régulière. « Une certain Leah Woods... » C'était bon, le mystère était levé. L'ancienne coach s'en retourna à son bureau, s'assit en face de Mr Forman, et sortit un épais dossier de son tiroir. « Si je te disais que j'avais quelques informations à son égards... »
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyDim 6 Jan - 18:02

Il connaissait la réputation de madame Sylvester, mais tous les récits qu’il avait entendus jusqu’ici étaient bien loin de la réalité. Il se demanda même un instant si elle n’était pas en train de sur-jouer pour le mettre à l’aise. Si c’était le cas, Robbie serait plus que ravi de lui apprendre que ça ne marchait absolument pas. Un trophée, vraiment ? Etre convoqué par la mairesse n’était pas quelque chose dont Robbie avait eu l’idée de se vanter. Il n’y avait aucun doute : elle vivait encore dans l’époque où elle était un coach de renommée, mais il serait temps qu’elle ouvre les yeux un jour. Il resta sans voix, et la laissa lui gribouiller son nom sur un bout de papier. Elle le lui donna ensuite, et il se sentit obligé de l’accepter. Il n’avait aucune envie de la mettre en rogne contre lui pour si peu. Il s’apprêta à la remercier mais lorsqu’il ouvrit la bouche pour le faire, elle lui dit que ce n’était pas la peine. Même Megan, qui pourtant avait été une vraie star, n’avait pas ce genre de discours. A moins que Robbie n’y soit habitué avec elle, ou que sa cousine calme ses habitudes lorsqu’elle était avec lui. En tout cas, qu’il se rassure, Megan n’était pas la raison de sa convocation. Certes il était soulagé de ne pas avoir a essayé de la convaincre de quelque chose, mais en même temps il était de nouveau confus de ne toujours pas savoir l’objet de sa convocation. La panique qu’il avait ressenti en recevant la lettre revint de plein fouet, et il était de nouveau au point de départ : que lui voulait-elle ? Puis elle reprit le cours d’une discours totalement dénué de sens. Elle aimait faire dans le suspense, il n’y avait pas de doute la dessus. Heureusement, avant de continuer plus loin, elle l’invita à s’assoir, chose que Robbie fit sur le champ, de peur que ses genoux ne le tiennent plus pour très longtemps. Il s’en suivit un long silence. Robbie aperçu la mairesse chercher ses mots, et jeter un rapide coup d’œil à son bras tatoué. Par reflex, da sa main gauche, il se mit a essayé de couvrir son autre avant-bras pour qu’elle arrête de le dévisager. Elle était debout : position surement longuement étudiée pour se retrouver une position de figure de force face à lui, ratatiné dans son fauteuil moelleux. Et voilà qu’elle reprenait la parole, en restant toujours très évasive.

Au lieu de répondre à ses questions, son discours lui en apportait de nouvelles. Qu’entendait-elle par longtemps ? Au point de chercher dans ses souvenirs d’enfances, ou juste au moment de son entrée à l’université. Et puis, ses précisions étaient assez vagues. Une personne… Certes, mais il en connaissait plusieurs. Une femme... Bien, cela réduisait l’effectif de moitié. Qui lui avait tapé dans l’œil… Là encore de nombreuses personnes pouvaient être éliminées. Il se plaisait à faire cette partie de « qui est-ce » dans son esprit, même s’il s’inquiétait de savoir qui serait la dernière carte qui n’aurait pas été abaissée. Le fait qu’elle lui tourne autour comme une charogne autour d’un cadavre encore chaud ne le mettait vraiment pas à l’aise. Mais il fallait qu’il reste concentré, qu’il évite de la faire répéter, et qu’il puisse sortir de ce bureau le plus vite possible. Une femme avec qui il avait couché… Bon ce détail ne lui laissait le choix qu’entre Hallie et Leah. Oui on pourrait dire ce qu’on voulait, mais Robbie n’était pas un coureur de jupons, qui tenait à jour un carnet de conquêtes. Puis s’immisçant dans sa partie imaginaire, madame Sylvester abaissa la dernière carte, et laissa celle de Leah visible. Il était soulagé de savoir qu’il n’allait pas devoir parler d’Hallie face à madame Sylvester. La question subsistait cependant. Que lui voulait-elle ? Leah avait quitté la ville depuis un bon moment, et il n’avait pas la moindre idée d’où il pourrait la trouver. Elle devait quand même bien être au courant vue sa position dans la ville. Je ne sais pas ce que vous attendez mais… Il s’apprêtait à lui dire qu’il n’avait pas la moindre idée d’où la trouver, mais la mairesse lui coupa l’herbe sous le pied. Il la regarda d’un air perplexe, et la suivit du regard alors qu’elle retourna vers son bureau, d’où elle sorti un dossier assez épais. Des informations ? Donc si elle savait déjà où se trouvait Leah, que pouvait-il lui apporter de plus ? Et qu’est-ce que Leah venait faire dans toute cette histoire ? Vous savez où elle est ? Il avait passé tellement de temps avec Ryder et Glenn a essayé de lui mettre la main dessus. Et dire que la mairesse avait été la personne qui savait tout ce qu’il y avait à savoir depuis tout ce temps. Robbie n’en croyait pas ses yeux. S’il se fiait à l’épaisseur du dossier, elle avait trouvé une vraie mine d’or. Elle va bien ? Il s’était redressé dans son fauteuil, prêt à bondir et à s’emparer du dossier pour en parcourir la moindre ligne de la moindre feuille. Cependant, il se rappela vite qui était son interlocuteur, où il se trouvait et il se ravisa. C’était trop simple, il y avait forcément une clause qu’il ignorait pour l’instant. Comme une toute petite ligne écrite avec la plus petite écriture possible, ajoutant des termes à un contrat. Il fronça les sourcils comprenant que rien n’était gratuit et encore moins avec la mairesse. Mais vous ne me direz rien si je ne vous promets pas quelque chose en échange n’est-ce pas ? Il ne voyait vraiment pas ce qu’il pourrait donner à la mairesse pour compenser toute les informations qu’elle s’apprêtait à lui fournir. Ce n’était pas comme si Robbie était une célébrité qui pouvait user de son influence, encore moins lorsqu’il savait que madame Sylvester n’avait pas la moindre idée de son lien de parenté avec Megan. Si elle voulait une sorte de rançon, il était mal parti. Il n’avait pas assez d’argent pour acheter les informations à la mairesse. Mais si c’était ça, il savait qu’il trouverait toujours une solution. Quel est votre prix ? Il n’était pas dans un film, c’était la stricte réalité, mais il en avait vu assez pour savoir que cet entretien était loin de toucher à son but.
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyMar 5 Fév - 16:39

Sue avait envie de vomir. Ce rapide jeu de questions-réponses, sensé à l’origine être son divertissement du matin, tournait à l’entretien dégoulinant de sentiments, un peu comme ces petites dragées rose bonbon enrobées de caramel liquide. Une de temps en temps ça allait, mais trop d’un coup et ça colle aux dents et on en devient facilement accro. Il ne faut seulement pas oublier que cela les gâte ! C’est un regard un brin déconcerté ― et dégoûté ! ― qui considéra le garçon. Il éprouvait encore de l’amour à l’égard de cette nana, et le pauvre semblait tellement perdu. La torture allait en être encore plus jouissive, à défaut ― car elle savait que cela n’allait pas être facile ― d’un résultat satisfaisant. La mairesse afficha son plus beau sourire. « Sue Sylvester’s watching you ! » finit-elle par donner comme seule et maigre explication aux interrogations du blondinet. « Alors, elle n’est pas génial la mairesse de Lima ? » A ces mots, l’ancienne s’attendait à un énorme oui clamé à l’unisson par une foule en délire, mais elle se rappela bien vite qu’il n’était que deux dans cette pièce. Peut-être fallait-il envisager prochainement ce genre de séance public ? Même pourquoi pas le filmer et le diffuser sur SS1, future chaîne d’un bouquet satellite consacré à l’unique coach qui a conquis le monde entier par ses figures renversantes et son charisme politique indéniable ! Elle débordait vraiment de créativité et de projets ces derniers jours ! Tout ceci annonçait une fin d’année riche en événement et en déboires socio-politiques !. En attendant la mise en place d’une pareille émission où elle tiendrait logiquement le haut de l’affiche, elle se dirigea vers son bureau, s’installa et d’un geste ni trop assuré ni trop perceptible, son doigt pressa un petit bouton sous son bureau qui activait automatiquement les caméras. Au cas où il faudrait un petit teaser pour convaincre actionnaires, producteurs ou directeurs de chaînes...

La mairesse agita l’épais dossier vert au-dessus de sa tête, rien que pour voir Bobbie le suivre du regard, un peu comme des poux traquant la choucroute de Schuester. « C’est ça que tu veux n’est-ce pas ? » Elle ricana. « Ah les gars… Plus c’est gros, meilleur c’est, n’est-ce pas ? » Avec flegme elle balança la chemise en question dans la poubelle. « Des factures ! Rien que des factures ! Détectives privés, bourreaux... Enfin des choses qui ne doivent pas sortir d’ici si tu vois ce que je veux dire… » dit-elle, le regard complice. Le pauvre petit, il y avait tellement cru ! Se laisser bercer par le chant des sirènes, quelle terrible erreur ! Surtout quand celle-ci se nomme Sue Sylvester ! Seulement voilà, face à la Reine du bluff, on devrait tous éviter de se brûler les ailes.

Ouvrant de nouveau son tiroir, elle en sortit un autre dossier à la couverture bleue, bien moins gros que le premier ; il contenait à vue d’œil à peine une vingtaine de pages. « Et si je te dis que le dossier de Leah, c’est celui-là. Tu souhaites toujours le consulter ? » Une lueur presque machiavélique brillait dans ses yeux. Petit agneau, petit porcelet, quoi que tu fasses, qui que tu dises, ton destin est d’être mangé par le Grand Méchant Loup. « Alors oui, elle va bien. En tout cas mieux quand elle était avec toi faut croire. » Sue ouvrit la pochette et lut. « 230 $ pour une paire de chaussures ― mon dieu on dirait des pattes d’ours qu’on a vidé ! 150 $ pour une jupe ― c’est une horreur ! Enfin elle se fait plaisir quoi... » La mairesse prenait un malin fou à tourner autour du pot. Ce n’était pas tous les jours non plus qu’on pouvait exposer à un civil ses informations glanées pas forcément en toute légalité… Elle prit le temps de feuilleter le dossier. « Ses fiches de payes, relevés de soin ― oulala j’suis pas spécialiste mais c’est pas très bon ça, et sa nouvelle adresse... » Un silence s’installa quelques secondes, et c’est un visage illuminé au sourire presque béat qui fixa le jeune homme. « Naturellement, pour que toutes ces jolies trouvailles t’appartiennent, il me faut quelque chose pour récompenser ma peine et mon effort… » Un peu nerveuse la Sylvester avant de lui annoncer la nouvelle. « T’enquiquines pas. L’argent, c’est pas c’qui m’manque. Ni le penthouse à New-York, ni le yacht à Saint-Trop’, ni la bombe atomique dans ma planque secrète. » Décidément elle avait du mal à cracher le morceau. Non qu’elle eût l’impression d’être un chef mafieux dans son palace où chaque centimètre carré puait les mauvaises intentions, ce qu’elle craignait, c’était la réaction du punk ! « Voilà. Je veux le fruit de tes entrailles ! Enfin plutôt des entrailles de ton ex ! En plus concret, votre gosse ! » C’était sorti. Mais était-il au courant qu’il avait engrossé sa nana ? Se mordant les doigts de ne pas avoir vérifié l’information au préalable, Sue opta pour la sécurité. « J’espère qu’au moi t’étais au courant que tu l’avais foutue en cloque au moins ? A ce qu’il paraît… » continua-t-elle en fouillant dans le dossier, « ...une petite fille, si j’en crois les échographies... » A peine terminé, la mairesse en sortit une feuille. « Tu vois ce papier ? C’est simple. Tu renonces à tes droits parentaux, je te donne le dossier, et c’est ensemble que nous irons la voir. Et puis si tu veux pas, j’irais moi-même lui demander de renoncer aussi à ses droits. » Le regard menaçant parcourait les traits du visage de son hôte. « C’est à toi de voir maintenant.


Dernière édition par Sue Sylvester le Dim 10 Mar - 11:10, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptySam 23 Fév - 18:50

Le regard que Sue lui portait lui plaisait de moins en moins. Comme s’il n’était pas digne de se trouver dans cette pièce. Fallait-il lui rappeler que c’était elle qui l’y avait conviée ? Si la mairesse voulait lui parler, elle n’avait qu’à être digne des plus grands films d’espions, et l’interpeler dans la rue, à bord d’un gros 4x4 à vitres teintées. Mais, non, elle avait voulu le voir ici, peut-être pour avoir l’avantage de connaitre les lieux. Mais Robbie ne voyait vraiment pas ce qu’elle lui voulait, qui nécessiterait qu’elle ait besoin d’un avantage, et pourtant, son imagination était sans limite. Il la laissa s’auto féliciter de ses idées géniales, et se contenta de rester silencieux. Elle croira simplement qu’il serait l’illustration parfaite pour le proverbe disant qui ne dit mot, consent. Si elle avait besoin d’être brossé dans le sens du poil, Robbie était prêt à jouer le jeu pour enfin savoir ce que contenait le dossier vert et épais que tenait Sue entre ses mains. Il hocha simplement la tête lorsqu’elle lui demandait si c’était ce qu’il voulait, et donnait surement l’impression d’être un chien attendant son morceau de sucre. Mais il n’en avait vraiment rien à faire en ce moment. Il suivait le moindre mouvement subit par le dossier, et ne manqua donc pas sa chute dans la poubelle. Il se demanda un instant si la mairesse de la ville était vicieuse au point de le regarder faire ses poubelles, mais il eut bientôt sa réponse. Alors qu’il s’apprêtait à se lever pour rechercher le dossier vert, il l’entendit lui révéler ce que contenait ce fameux dossier, ce qui eut pour effet de le faire se rassoir. Il lui rendit timidement son sourire alors qu’elle le mettait dans une sorte de confidence ultra secrète. Sans la quitter des yeux, il la regarda s’agiter et tirer de son tiroir un dossier presque similaire au précédent. Seuls la couleur et l’épaisseur changeaient. Évidemment lorsqu’elle lui redemanda s’il le voulait, Robbie hocha une nouvelle fois la tête, n’osant pas trop répondre. Il espérait juste que ce soit la dernière fois qu’elle lui fasse une telle blague. L’humour Sylvesterien était parfois, souvent, douteux.

Certes le dossier était plus fin, bien plus fin, mais si cela lui permettait de retrouver la trace de Leah il était plus qu’intéressé. Il savait qu’une personne de son rang n’abandonnait pas la moindre information gratuitement. Il ne s’autorisa donc aucuns faux espoirs, et patienta. Son attente fut vite comblée, même si les informations que lui donnait la mairesse lui importaient bien peu. Qu’elle se soit acheter une nouvelle paire de botte, une jupe ou autre, il n’en avait réellement rien à faire. Ce qu’il voulait c’était savoir où la trouver, elle. Et enfin, Sue lui avoua être en possession de son adresse. Il savait qu’il ne devait pas s’emballer, et que rien ne lui permettait de savoir si le dossier n’était pas plein de feuilles vierges, mais l’espace d’un instant il se mit à espérer. Il était presque prêt à signer le chèque qui le rendrait SDF, mais se ravisa bien vite entendant la suite de la phrase de madame Sylvester. Cela n’apportait rien de bon. Elle ne voulait pas d’argent, mais dans ce cas, Robbie ne voyait pas vraiment ce qu’il pouvait pour elle. Enfin si, un scénario sordide traversa son esprit, mais il le chassa bien vite. Elle laissa planer un long silence avant de cracher le morceau. Il la regarda un instant, essayant d’intégrer ce qu’il venait d’entendre, puis manqua de s’étouffer avec sa propre salive. La proposition de Sue était au-delà de ce à quoi il s’attendait. Il se redressa vigoureusement sur sa chaise, écarquillant les yeux au possible. Il regarda autour de lui, pour s’assurer qu’il n’était pas victime d’une mauvaise caméra cachée, mais malheureusement, ce n’était pas le cas. Il posa ses mains sur les deux accoudoirs de la chaise et fixa la mairesse, pour être sûr de bien avoir compris. Vous voulez… Mon… Enfant ? Il ne pouvait être plus incrédule.

Cela faisait beaucoup de chose à digérer tout à coup. Évidemment qu’il savait qu’elle était enceinte. C’était d’ailleurs le début de tout son engrenage de malheurs : sa rupture avec Hallie, sa bagarre avec Ryder, son exil à Baltimore, son retour, et d’autres choses qu’il ne valait mieux ne pas étaler ici. Et il savait même que oui, il allait avoir une fille, quelque part dans le monde. Cette information lui avait été communiquée par l’ancienne colocataire de Leah, il y avait bien longtemps. Il fit semblant de réfléchir à la question, même si pour lui, son avis était sans appel, et il n’avait pas besoin d’une seconde de plus pour y réfléchir. Certes, ce bureau le mettait toujours aussi mal à l’aise, mais d’un coup il se sentit en position de pouvoir. Après tout, la mairesse, rien que ça, attendait quelque chose de lui. Il ne fallait pas qu’il rate son coup, une telle occasion ne se représenterait jamais. Il laissa donc le suspense prendre place, et fronça les sourcils comme s’il pesait le pour et le contre. Voyant Sue gesticuler sur son bureau en attendant son verdict, il leva le regard vers elle, d’un coup rapide et repris la parole. Vous voulez m’aider à retrouver Leah et ensuite me prendre ma fille, si j’ai bien compris ? Il tapota l’accoudoir de ses doigts de musicien. Il se leva et avança d’un pas vers elle. Elle avait manqué un chapitre à toute l’histoire, et était complètement à côté de la plaque. Avec tout le respect que je vous dois, je crois que vous avez mal compris mes intentions madame. Il avança encore un peu, soutenant son regard. Si je veux retrouver Leah, ce n’est pas pour former une famille heureuse avec elle. C’est juste pour voir ma fille. En soit, si je pouvais avoir ma fille sans Leah, je la prendrais. Mais c’est un ensemble. Il me faut Leah pour avoir ma fille. Il avait conscience de ce qu’il disait. Qu’en gros, il se moquait pas mal du sort de Leah tant qu’il avait sa progéniture avec lui. Sa fille. Mais c’était vrai. Tout ce qu’il avait entrepris pour retrouver son ancienne amante, n’avait été mis en place que pour retrouver son enfant. Et voilà que Sue voulait lui enlever ses droits parentaux, alors qu’il n’y avait même pas encore gouté ? Il s’empêcha de rire nerveusement. En ce qui concerne votre offre, merci, mais non merci. Je la retrouverai seul. Et sachez juste que si vous la retrouver avant moi, ce qui ne fait aucun doute connaissant le contenu de ce fichier, Leah ne vous laissera jamais avoir sa fille. Il ne l’avait pas vraiment côtoyé en tant que femme enceinte, il ne savait même pas si Leah avait prévu de garder cet enfant ou de la faire adopté, mais il ne voulait pas laisser cette zone d’ombre gâcher sa confiance en soi. Il aurait suffi que Sue le voie faiblir pour lui donner le coup de grâce. Il soutint encore un peu son regard, avant de tourner les talons. Si c’était la seule raison de son rendez-vous, alors ils n’avaient plus rien à se dire, et Robbie pouvait repartir tranquillement.
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptySam 16 Mar - 17:47

Il était vivant ! L’espace d’un instant, la mairesse avait cru, pour la première fois de sa vie, réussir à faire mourir quelqu’un d’effroi ; et en un temps record qui plus est ! Malgré l’encombrant cadavre dans son bureau qu’elle aurait tentée de faire disparaître avec sa broyeuse à papier, c’était une place incontestée dans le livre Guinness des records, un joli chèque la clé et une réputation de dame de fer à mettre Thatcher au placard ! Mais non ; une attaque de vers ou un embarras gastrique, à en croire sa difficulté d’élocution, fit tortiller le blond. « Enfant, mioche, gosse, bambin, moutard… Tant de noms pour définir de petits boudins baveux… » Elle posa soigneusement le document de cessation de droit parental sur son bureau, bien en évidence et à la vue du pseudo-rocker.

Le silence qui suivait était insoutenable, comme l’ouverture de l’enveloppe lors de la finale du jeu The Robinson Experience sauf que sans le morceau de papier, Sue ne savait réellement quand le punk allait ouvrir la bouche pour annoncer le verdict. Et s’il ne répondait pas, pris de soudains spasmes de panique ? Ou s’il voulait jouer au plus malin, en faisait éternellement poireauter l’ancienne coach ? Ces interrogations se trouvèrent sans fondement lorsque Robin prit la parole. D’ailleurs elle-même se tut, pendue à ses lèvres, comme une obèse devant la vitrine d’une boulangerie-pâtisserie, et ne fit qu’acquiescer à sa question. Sylvester déchanta bien vite. Son sourire victorieux s’effaça à mesure que le garçon parlait. La mairesse était décontenancée, elle qui croyait que l’intimidation était le meilleur moyen pour arriver rapidement à ces fins, elle qui croyait que ce balourd n’était qu’une pisseuse facile à effrayer, elle qui croyait que son silence était la preuve de son consentement, ou du moins une perte certaine de ses moyens. Il était bien plus complexe, et plus coriace que ses horribles mèches blondes et son allure de bobo musicien ne le laissaient présager. Cet imprévisible revirement de situation ne faciliterait pas les choses. La finesse d’esprit et de jeu de Sue n’avait pas fonctionné ? Qu’à cela ne tienne, il allait abandonner ses droits parentaux, volontairement ou avec l’usage de la force et de la fourberie ! Et même s’il prétendait s’être foulé le poignet, pas de chichi ! Elle se chargerait de reproduire la signature ou de lui prendre le poignet pour apposer son autographe en bas du papier !

« La retrouver seul ? » Un regard acéré et brillant dévisagea le rebelle. « Si tu savais combien d’hommes ― et de temps ! ― j’ai dû mobiliser pour arriver à rassembler ce peu d’informations… Tu n’as ni mon pouvoir, ni mes ressources. En gros tu as autant de chance de retrouver ton ex que Peter O’Toole à de gagner enfin un Oscar de meilleur acteur. » D’un geste vif, elle forma alors un zéro avec ses doigts. Bien, il était temps de sortir les griffes et de montrer l’aura dominateur de la mairesse ! Temps de faire craquer cette hommelette ; temps de faire comprendre que s’opposer à Sue Sylvester était une terrible erreur ! « Je crois que je suis mieux placer pour savoir ce que veut Linn, même si je ne l'ai pas engrosser. J’ai sa vie entre mes mains. » Elle agita la chemise dans les airs. Mieux que Facebook, il y avait Sue Sylvester et ses acolytes espions et détectives privés ! Et les infos étaient de premiers choix ; comme celles de ce dossier d’ailleurs.

« Je n’avais pas l’intention d’en arriver à ce point mais… » Les traits de Sylvester se décrispèrent un instant. « Il y a des choses qui devraient rester secrètes. De toute façon, au point où nous en sommes, vaut mieux que tu saches à quoi t’attendre. » Elle prit le temps de se réinstaller à son bureau, la liasse de papier en main, puis posa près du pot à crayon à son effigie une boîte de mouchoirs qui dormait d’habitude dans ses tiroirs. Simple mesure de précaution, au cas où le gros dur assis en face d’elle perdît instantanément sa carapace une fois la ‟vérité” dévoilée… « Loin de moi l’idée de vouloir détruire tes espoirs, ni même celui d’égratigner ton égo de mec… » La femme la plus convoitée de Lima afficha son plus beau sourire carnassier avant de poursuivre. « J’ai bien peur que tu ne puisses jamais approcher Bee. Tu le sais mieux que moi Bonnie, elle ne t’a pas quitté parce qu’elle trempait dans la revente de reins de gorille pour les hôpitaux de la côté Ouest ; elle t’a quitté parce qu’elle avait peur de toi. » Tout en parlant, elle sortit une feuille du dossier. « Tu es une menace ! » Les mots étaient lapidaires. « Tu sais ce que j’ai entre les mains ? Une injonction d’éloignement. Signé par un juge de l’Utah. » Sue tendit le document à Romy, mais se ravisa rapidement. Il se pouvait qu’une ou deux feuilles de la main de la mairesse c’étaient malencontreusement glissées dans la mauvaise pochette… Tout perdre à cause d’une maladresse, ce serait tellement bête ! « Attends, je vais te le lire. T’es peut-être trop demeuré pour comprendre ces choses-là. » La mairesse s’éclaircit la voix et lut : « Moi, juge… ― tu croyais tout de même pas que j’allais te dire son nom ― à la demande de Leah Woods… Bla bla bla… Mesure d’éloignement… Bla bla bla… Contre Mr Robbie Shane Morgan… Bla bla bla… Interdit tout contact… Bla bla bla… Signé et daté en règle, regarde. » Elle tapota en bas du document avant de le poser sur la pochette, s’enfonça dans son fauteuil et croisa les bras. « C’est donc très simple : soit tu abandonnes tes droits, je récupère l’enfant après avoir convaincue Bree ― ce que je ne doute pas ― et dans ce cas, dans mon extrême bonté, tu pourras de temps à autre― entre le dimanche et le lundi par exemple ― voir ta fille ; soit tu refuses et tentes coûte que coûte de retrouver Boucles d’Or et Maman Ours. Dans ce cas en revanche, tu auras contre toi Lear, la justice américaine… » La mairesse posa les coudes sur le bureau et planta son regard dans celui du tatoué au henné. « …et moi-même. » L’ex coach regarda sa montre. « Je sais que c’est une décision difficile à prendre, je te laisse donc un peu de temps pour y réfléchir. 2 minutes, ça te va ? »


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Robbie Shane Morgan
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyMer 20 Mar - 21:32

Que cet entretien se termine ! Il perdait patience, et cela n’amenait jamais rien de bon en général, alors face à madame Sylvester, il n’osait imaginer la tournure que pourrait prendre les évènements. De toute façon, ils tournaient en rond là : Robbie n’abandonnerait pas sa fille, et Sue ne lâcherait pas l’affaire. Il savait que Leah aurait le même discours que lui, donc si la mairesse avait du temps à perdre, qu’elle aille lui courir après. Surement ! Dans ce cas, si je ne peux pas la trouver seul, je laisse tomber. Je préfère ne jamais voir ma fille quitte à ce qu’elle soit à l’autre bout du monde, que de la savoir entre vos mains ! Il tourna le dos à la porte qu’il s’apprêtait à passer un instant plus tôt. Il savait qu’elle n’était pas à court d’argument, et Robbie senti une poussée d’adrénaline qui le força à rester ici et à la confronter une dernière fois. Ce n’était surement pas ce à quoi elle était habituée, mais Robbie avait certaines valeurs. Laisser sa fille à Sue serait digne de… Rien ne lui venait à l’esprit, mais ce serait forcément quelqu’un de peu fréquentable.

C’en était trop, il en avait marre de se faire rabaisser encore et encore par la mairesse. A croire qu’en fait il n’avait été convoqué qu’à cause de son look parfois négligé afin qu’elle puisse se sentir mieux en le rabaissant. Il bouillonna de l’intérieur, écoutant les raisons pour lesquelles Leah était partie. Et bon sang ! Etait-ce vraiment si difficile de se souvenir de quelques prénoms ? Elle voulait faire comme si elle avait préparé ce plan depuis des lustres, mais n’avait même pas pris la peine de retenir son prénom ou celui de Leah. Elle ne savait vraiment pas s’y prendre lorsqu’il fallait brosser les gens dans le sens du poil. Mais bref, il l’écouta et fut de plus en plus surpris. Une injonction de la cour ? Leah n’aurait jamais pu signer quelque chose comme ça à son encontre. Certes, elle avait quitté la ville, mais il n’avait rien à voir dans cette décision. Enfin, si peut-être un peu, mais ce n’était pas comme s’ils s’étaient violemment disputés et qu’il l’avait menacé. Au contraire d’ailleurs. Quand elle eut enfin fini, Robbie attrapa l’opportunité de lui répondre une bonne fois pour toute. Je sais exactement pourquoi elle a dû quitter la ville, ne vous croyez pas plus impliquer dans cette histoire que moi. J’en suis le personnage principal, et vous n’êtes que le vilain méchant qui finira par perdre à la fin du film. Je sais qu’avant d’arriver là, il faudra que je traverse des épreuves difficiles, vous me mettrez des bâtons dans les roues, mais à la fin, je gagnerai. Et par gagner, je veux dire que vous n’aurez jamais ma fille. Il avait un doigt accusateur pointé vers son interlocutrice qu’il abaissa sitôt sa phrase terminé. Il espérait bien lui avoir cloué le bec une bonne fois pour toute, mais en la voyant changer de position sur son fauteuil une nouvelle fois, il lança sa tête en arrière dans un excès de découragement laissant un soupir échapper de ses lèvres. Elle était têtue !

Mais soit, il l’écouta une nouvelle fois. Il aurait dû avoir peur de ses menaces, mais il était tellement en rogne actuellement que tout bon sens l’avait quitté. Il ne savait pas ce qu’elle était prête à faire pour le faire changer d’avis, mais il était sûr qu’elle ne manquait pas d’imagination dans ce domaine. Il fit mine de réfléchir à sa proposition une dernière fois, comme s’il considérait vraiment pour la première fois l’idée de laisser sa fille à cet ogre. Deux minutes ? C’est parfait, mais je n’ai pas besoin d’autant. J’ai bien écouté tous vos arguments et j’ai fini par prendre ma décision. Je n’abandonnerais pas mes droits parentaux. Vous avez compris ? Il la regarda se décomposer sur son fauteuil, mais sachant qu’elle n’était surement pas prête à abandonner si vite, il décida de mettre fin à leur charmant petit entretien. Il tourna les talons avant qu’elle ait eu le temps de passer à son prochain plan d’attaque, et quitta le bureau précipitamment. Il s’attendait à ce qu’une horde de chiens enragés le suivent, et ce fut la motivation qu’il lui fallait pour le forcer à avancer un peu plus vite.
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MessageSujet: Re: 05. Call me mummy ! | Terminé   05. Call me mummy ! | Terminé EmptyDim 31 Mar - 22:32

Non, elle ne lâcherait pas l’affaire ! Et ce jeune grunge malpropre sur lui ne semblait pas vouloir en démordre non plus ! Soit, on verra qui des deux triomphera de l’autre ; Sue Sylvester savait que l’esprit de l’Oncle Sam la porterait et ferait plier les communistes révolutionnaires de cette ville. D’ailleurs, le modèle communiste ne prônait-il pas le partage de tous les biens ― et accessoirement des personnes ? Cela devait donc ne pas déranger cet as de pique blond de donner sa fille à la mairesse, en échange de la profonde estime de cette dernière. Que nenni ! Ce sale gosse préférait voir son enfant entre les mains d’une ex inconnue engrossée par mégarde plutôt qu’entre celles de la plus inestimable et extraordinaire personne de Lima. « A l’autre bout du monde ? Je ferai en sorte qu’elles croupissent toutes deux dans un ghetto craignos de Bombay ou de Dakar ! Qu’elles ratent leurs vies autant que la tienne ! Et puis tu n’es qu’une aventure d’un soir pour ta fille, une erreur de jeunesse pour sa mère ! » L’ancienne coach de MacKinley était hors de ses gonds. Ce jeunot né de la dernière pluie n’allait pas tenir tête à l’inoubliable entraîneuse des Cheerios, vétéran de la guerre d’indépendance des États-Unis, Sue Sylvester ! Qu’il était donc têtu ! Abandonner ses droits parentaux en faveur de la mairesse de Lima, c’était assurer à sa progéniture un fantastique avenir radieux, une vie parsemée de succès, une future winneuse en perspective ; en bref, une Suzette.

L’entendre hausser le ton, et sur sa personne en plus, la rendait encore plus irritable. Et ce doigt inquisiteur qu’il pointait en sa direction, cela devenait totalement insupportable. Sue fronça les sourcils et porta ses mains au niveau des hanches. Plusieurs raclements de gorge montrèrent son exaspération à l’écoute de la comparaison cinématographique foireuse. Ce pseudo-intellect lui sortait réellement par les trous de nez. Allo ? Mais allo quoi ! T’es un mec et tu crois que t’es dans un film ! Faut arrêter immédiatement la drogue là ! On n’était pas un de ces insipides navets américains au scénario stéréotypé et manichéen, ni même un de ces contes de fées mielleux où la faible princesse vainquait sa méchante belle-mère aigrie par le temps et la vieillesse. Cruella De Vil, Maleficent et autres Lady Tremaine n’auraient jamais fini mortes, exclues de la société, humiliées de tous si elles avaient vécu au XXIème siècle. C’est pourquoi Sue Sylvester avait une aussi longue longévité dans un monde chaotique et changeant tel que celui-ci. « Tu délires mon gars. La vie, c’est pas comme ces films stupides. Tu veux jouer l’héroïne blonde à forte poitrine, okay, je te laisse le rôle ― par contre je te donne volontiers le numéro d’un chirurgien esthétique, au moins pour la crédibilité… Mais saches que je suis loin d’être le méchant de l’histoire. Tu crois pouvoir t’en sortir en étant serveur au bar ?!? Je te propose mon aide, pour toi et ton gosse, et tu me jettes comme un vulgaire sac à merde ! C’est pas en enfilant un slip rouge moulant par-dessus tes vêtements que tu feras quelque chose de ta vie ― en plus t’as même pas de lunettes… »

Elle l’écoutait sans vraiment prendre part à la discussion. Sylvester imaginait déjà tous les procédés possibles pour détruire la vie de ce presque-SDF et voyait se rendre sur son lieu de travail pour lui faire perdre la tête. Pas de doute, elle l’aura à l’usure ! Avait-elle compris ? Absolument, oui, et cela depuis le début, depuis que lui et son parfum de marijuana avaient envahi cette pièce de l’hôtel de ville. Elle aurait aimé continuer cette conversation, le convaincre pour ensuite le ramasser à la petite cuillère après avoir apposé sa signature en bas du document d’abandon de droits. Ce n’était pas si compliqué pourtant, et pour un mauvais musicien, pouvoir donner un autographe à la mairesse de Lima ; une chose qui n’arrivera qu’une seule fois dans sa vie ! Mais ce lâche préférait fuir le champ de bataille, comme les iroquois face aux cow-boys états-uniens. Elle n’eut le temps que de lui signaler, avant qu’il ne quitte pour de bon le bureau du maire. « Saches que tu as fait le mauvais choix ! Les conséquences seront graves ! » Elle aurait volontiers incendier ce dégonflé par plusieurs noms d’oiseau s’il n’avait pas apporté sa couardise loin, peut-être déjà aux portes de la mairie.

Agacée, la mairesse se leva et s’empara de sa broyeuse à papier, le dossier de la discorde entre les mains. Le dégonflé du brushing ne voulait pas coopérer ? La mairesse allait donc faire disparaître les informations compromettantes ― après avoir déposé une copie secrète dans un coffre secret dans un lieu secret ― afin d’éviter d’éventuels cambriolages dans un avenir sûrement proche. Des petits papiers, pleins de petits papiers ; des confettis pour le carnaval, voilà tout ce qu’il restait des documents.  Il pouvait la chercher longtemps sa Lynn ! Dans le trou où elle habitait actuellement, il pouvait toujours se mettre le doigt dans l’œil, et bien profond qui plus est !

Guidée par sa colère, elle attrapa le combiné téléphonique, appuya frénétiquement sur la touche 2 et patienta jusqu’à ce qu’une voix nasillarde lui répondît. « Le punk, il est parti ? Tu n’aurais pas pu lever ton postérieur difforme et lui dire d’attendre ?!? Bien sûr que non ! Dix minutes dans mon bureau pour un rendez-vous, tu sais que c’est in-suf-fi-sant. » La secrétaire tenta vainement de se justifier, en bredouillant des débilités inaudibles. « Tu as trouvé que c'était difficile ? Eh bien être mère célibataire et au chômage, ça c’est difficile. Et avant de partir, que quelqu'un vienne incinérer le contenu de ma poubelle. » La mairesse raccrocha dans la seconde. Première victime de Corry Foreman, d'une très très longue liste sans aucun doute. S'il n'avait pas joué David contre Goliath, rien de tout cela ne serait arrivé. N'avait-elle pas été assez persuasive ? La domination, la ruse, le mensonge, il ne manquait strictement rien ; à moins qu'une très forte somme d'argent eût raison de l'entêtement de ce loser. Trop tard. Maintenant elle ne pouvait plus revenir en arrière, ni même le convoquer une nouvelle fois ; avec ce qu'il venait de se passer, il ne se déplacerait même plus. Envoyer une lettre anonyme pour fixer un rendez-vous ? Le kidnapper ? Tout était foutu à présent, il allait se barricader chez lui, se renseigner sur les faits et gestes de la mairesse et ne faire confiance qu'aux rares individus qu'on nomme communément "amis". Une chose était sûre cependant, Robbie Shane Morgan n'était pas dans les petits papiers de Sue Sylvester, loin de là. En d'autres termes, il allait morfler, et cela bien assez tôt !
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