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 06. Cause everything I see is you

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MessageSujet: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyVen 1 Fév - 18:54

They call it déjà vu

« Warren attend un instant s'il te plaît ! »

Non. Non. Juste non... Le shérif adjoint se figea littéralement sur place, une main sur la poignée de la porte de la station de police. À quelques mètres de la liberté en somme. Warren pouvait voir sa voiture à travers la porte en verre, sa mustang qui l'attendait à sa place habituelle sur le parking, sa précieuse voiture qui devait le reconduire chez lui. Chez lui. Voilà où Warren aurait voulu être là tout de suite. On était jeudi soir et il était complètement fatigué, il avait passé toute la journée assis derrière son bureau et à trier des dossiers administratifs. Et oui, pour Warren c'était un exercice difficile car lui ce qui lui plaisait c'était l'action, être sur le terrain, c'était ça qui faisait que le blond se levait le matin et pas autre chose. Cependant, toute action avait une conséquence, et toute cette paperasse administrative que Warren devait remplir, c'était juste son patron qui lui faisait comprendre qu'il n'était pas au dessus de tous et à l'abris du danger parce qu'il était shérif adjoint. Okay, cette pensée avait traversé l'esprit de Warren plusieurs fois et il s'en servait parfois comme argument (comprenez souvent) mais ce n'était pas une raison pour le lui faire payer, si ? Apparemment si. Quoi qu'il en soit, il était 22h30, on était jeudi soir, en d'autres termes, Warren avait terminé sa journée. Le blond avait passé les dix derniers minutes à envoyer des messages à sa grande sœur mais ce n'était qu'un léger détail. Il avait tout de même bossé et là tout de suite tout ce qu'il voulait faire c'était rentrer chez lui et s'effondrer sur son canapé. Ou sur son lit. Peut importe, un des deux ferait l'affaire. Il était certain qu'il s'endormirait au bout de dix minutes, tout habillé. Tout lui allait du moment qu'il était loin de la station de police. Cependant, cela n'allait pas être possible si Judith, celle qui se chargeait des appels téléphoniques ce soir, avait besoin de lui. Le blond poussa un soupir avant de lâcher la poignet de la porte et de se retourner.

«Oui ? Tu sais que j'ai fini mon service je m'apprêtais à rentrer... » dit-il sur un ton le moins accusateur possible. Judith lui offrit un maigre sourire bien consciente de le déranger et Warren se retint de rouler des yeux, n'ayant vraiment pas la patience pour tout ça ce soir. Sans compter qu'il devait aussi bosser ce week end... Non sérieusement, il aimait beaucoup Lima mais il commençait à en faire beaucoup trop pour cette ville. Il n'avait pas eu une seule minute à lui ces dernières semaines, pas entre la rénovation du département de police et l'affaire Brittany. Ils avaient enfin une piste concrète et sérieuse sur les hommes qui l'avaient attaquée et qui avaient pris possession de son véhicule mais évidemment, Warren avait été écarté de l'enquête, trop proche de la victime. Il avait protesté, hell yeah he did... Mais bon. C'était le protocole et blablabla... Pour le shérif adjoint, Warren faisait souvent preuve d'un manque de civisme flagrant.

« Je suis vraiment désolée mais Harvey n'est pas encore arrivé et vu que tu t'apprêtais à rentrer chez toi, je me suis dit que ça ne te dérangerait pas de faire un détour par le parc... »expliqua lentement Judith. Warren s'accouda contre l'accueil, un sourcil levé et lui fit signe de continuer. « Ce n'est probablement rien, juste sûrement des adolescents qui sont rentrés histoire de s'amuser un peu... Ou alors ça pourrait encore être quelqu'un qui essaye de revendre de la drogue... Quoi que à cette heure-ci ce serait un peu tôt... Bref est-ce que ça te dérangerait de faire un léger détour et de les effrayer un peu avec ta grande taille ? »

Warren eut un maigre sourire avant de se redresser. « Tu sais... Là d'où je viens, je suis considéré comme quelqu'un de taille normale...Et okay, j'y vais, mais c'est seulement parce que tu as demandé gentiment. »

« Merci Warren » lança Judith tandis que le shérif adjoint quittait la station. Et qu'on ne dise pas que Warren ne méritait pas son salaire, se dit ce dernier en s'installant au volant de sa voiture. Qui lui avait manqué soit dit au passage. Oui, Warren avait ce tas de ferrailles depuis beaucoup trop longtemps pour s'en débarrasser et ce même si chacune des réparations effectuées lui revenaient plus chères que la voiture elle-même. La mustang était un cadeau de son père, quand le patriarche de la famille Delacroix avait appris que son petit dernier comptait rejoindre les rangs de l'armée américaine, contrairement à sa femme, il n'avait pas paniqué, il avait juste demandé à son fils de le suivre. Warren avait été complètement terrifié en montant dans la voiture de son père, se demandant si ce dernier aller le renier ou un truc du genre... C'était tout le contraire qui lui était arrivé car son père lui avait acheté une voiture. Et pour Warren qui n'avait jamais rien eu de véritablement à lui avant, c'était beaucoup. En tant que dernier il avait hérité de tout, des vieux vêtements de Peter, des cahiers de classes et des livres d'Alba, du vieux lit de Louis... Jamais rien de neuf, qu'il pouvait casser lui-même. Pas cette voiture, certes, c'était un modèle qui avait déjà servi mais pour Warren le geste comptait beaucoup. Voilà pourquoi est-ce qu'il conduisait encore ce vieux tacos. À un feu rouge, il vérifia que son téléphone portable était bien dans sa poche au cas où... Au cas où Glenn lui enverrait un autre message. Les deux hommes étaient restés en contact depuis ce que Warren appelait « l'incident du canapé » mais, car évidemment il y avait un mais, ils n'avaient pas réussi à se voir depuis. Warren était trop pris par son travail, Glenn aussi, leur emplois du temps respectif ne coïncidaient pas ces derniers temps et pour être honnête, cela tapait légèrement sur le système de Warren.

« Oh fait Monsier le Shérif... Quel est ton livre préféré ? »

Tout avait commencé par un message innocent de Glenn après que ce dernier soit finalement rentré chez lui ce dimanche là. Warren avait immédiatement répondu (Je ne suis pas le shérif et tu le sais …) avant de satisfaire la curiosité de Glenn. Depuis, ils s'échangeaient quotidiennement des messages et à dire vrai, le blond en envoyait autant à sa sœur qu'à Glenn. Amelia était catégorique, Warren devait inviter Glenn à sortir, histoire qu'ils aient un vrai premier rendez vous et pas un truc improvisé sur le canapé du shérif adjoint. Mais voilà... Warren avait appris à ses dépends que mettre une étiquette sur les choses trop tôt n'était jamais bon, sa relation avec Jolene l'avait prouvé. Certes à un moment donné, ils avaient été heureux mais quand elle l'avait laissé, Warren avait pris du recul et réalisé qu'ils avaient brûlé des étapes, qu'ils avaient voulu jouer au petit couple parfait parce que c'était ainsi que tout le monde les voyait. Il ne referait pas les mêmes erreurs avec Glenn. Parce que Glenn était important pour lui. Non, ce ne serait pas juste un coup d'un soir cette fois-ci Warren en était certain. Non. Sinon, il ne se serait pas mis à écouter du Duke Ellington sur conseil de Glenn, lui qui avait pour habitude d'écouter uniquement de la country s'était retrouvé chez un disquaire à passer pour inculte complet en demandant des renseignements. Il n'aurait pas fait ça pour n'importe qui. Bref, sur ce coup-là, Warren allait devoir être patient. Sur cette bonne pensée, le blond se gara devant l'entrée du parc, prit sa lampe torche et se prépara à faire déguerpir ceux qui s'y trouvaient à une heure si tardive, enfin tardive, tout était relatif... « Je ne suis vraiment pas assez bien payé... » marmonna Warren en rentrant dans le parc. En tout cas, celle ou celui qui était là n'avait même pas pris la peine d'être discret, non, Warren entendait de la musique et il aperçut rapidement quelqu'un, une autre tête blonde. « Glenn ?! Qu'est-ce que tu fabriques ici ? » La réponse se trouvait là juste son nez mais cela prit plusieurs secondes avant que Warren ne baisse son regard et voit la couverture en plaid posée sur le sol, avec les couverts en plastique et une radio et... est-ce que c'était du champagne ? «C'est quoi tout ça... Enfin je veux dire... Tu... attends quelqu'un ? »
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyMar 5 Fév - 22:45

Glenn regardait les objets éparpillés devant lui tout en surveillant la liste qu'il tenait dans les bras. Couverts. Fait. Assiettes. Fait. Couverture. Fait. Nourriture. Fait. Radio. Fait. Bougies. Fa … Le blond ne put s'empêcher de jurer. Il avait oublié les bougies ! Pour une fois qu'il organisait un rencart pique-nique surprise, il voulait faire les choses bien ! Mais évidemment, il fallait qu'il y est un pépin. Le blond avait presque envie de tout laisser tomber et d'aller bouder dans un coin en regardant un film de presque horreur. Non ! Il n'allait pas faire ça. Il avait bosser sur ça pendant des jours et s'était démener pour trouver du Bayou Jambalaya dans cet état d'arriérés et ce n'était pas des bougies de rien du tout qui allait le décourager. Il était un McAllistair et les McAllistair ne se laissaient jamais abattre. Aussi, reprenant courage, Glenn entreprit de fouiller son appartement de long en large à la recherche de bougies, chandelles, ou même des cierges, bref des trucs qui fasse un temps soit peu romantique. Au bout d'un quart d'heure de recherches, il n'avait trouvé qu'un reste de bougie parfumé à la violette et une bougie en forme de requin dont il ne se souvenait absolument plus l'origine. Sans blague, où est-ce qu'il avait eu une chose aussi hideuse ? Et effrayante ? Hum … c'était surement un cadeau de Madeleine, c'était bien son genre d'offrir des trucs bizarres comme ça. Enfin, c'était toujours ça de prit. Après avoir examiner ses trouvailles une dernière fois, Glenn les ajouta au panier et raya le dernier article de sa liste. Il était fin prêt pour sa mission.

Parce que ce n'était pas pour rien qu'il avait décidé de risquer d'être embarqué par la police ou de rencontre des gens bizarre dans le parc, non, il faisait tout ça pour Warren. Depuis l'après-midi qu'ils avaient passés ensemble, et Glenn avait encore des frissons en y repensant, ils n'arrêtaient pas de s'échanger des sms et des appels sans pour autant avoir le temps de se voir. Entre les responsabilités de Warren et l'emploi du temps surchargé de Glenn, aucun des deux n'avait pu se libérer. Jusqu'à ce soir. Pour la première fois depuis des semaines, le blond avait pu se libérer bien plus tôt que d'habitude et il en avait profiter pour mettre son plan en action. Depuis quelques temps déjà il connaissait à peu près l'emploi du temps du shérif adjoint (merci Sue Sylvester) et il avait préparé son coup. Avant de rentrer à Lima, il avait profité de sa présence à Columbus pour chercher, et trouver, un restaurant de soul food puisqu'apparemment c'était le seul endroit où on pouvait trouvé du jambalaya (d'ailleurs, quand Warren lui avait dit que c'était son plat préféré, il avait été un peu perplexe avant de chercher sur internet. Franchement, ça avait l'air très bon et facile à faire mais ce n'était pas une raison pour que Glenn se risque à cuisiner. Le but n'était pas que le shérif adjoint ai une intoxication alimentaire par sa faute, merci bien). Une fois la nourriture bien gardée, Glenn était rentré à Lima où il avait préparé le reste de sa surprise, un beau pique-nique sous les étoiles et sur fond musical. Il avait un peu peur d'être trop cucul ou cliché mais bon, c'était trop tard pour renoncer. Surtout qu'il avait quand même prit la peine de faire une mousse au chocolat et il avait vraiment hâte de la faire goûter à Warren. Il ne manquait plus que le champagne, dans son petit sac isotherme et il était parti en direction du Parc Lincoln, le panier en osier sur le bras.

Sur place, Glenn installa tout son matériel, sans prendre la peine d'être discret puisque le but était justement d'amener Warren jusqu'ici. D'après ce qu'il savait, autant grâce à Sylvester que grâce à Warren lui même, celui-ci finissait sa journée bientôt et le styliste voulait le chopper avant qu'il ne rentre chez lui. Il prit son temps pour déplier la couverture avant d'y disposer les couverts et les coupes en plastique, les assiettes en porcelaine (oui, il avait aussi oublié d'acheter des assiettes en plastiques et il avait fait tomber sa pile d'assiettes en céramique quelques semaines plus tôt donc il ne restait plus que ce vieux service de famille) puis il avait mis la radio, choisissant un station de jazz. Après tout, il avait déjà prévu du jambalaya alors la musique devait être celle qu'il aimait, pour un parfait équilibre. Et c'était vrai qu'il n'appréciait pas tant que ça la country, enfin Johnny Cash du moins. De toute façon, pour une soirée comme celle-ci, rien ne valait un air de jazz. Enfin, il alluma les bougies, haussant mentalement les épaules en voyant le requin. Bah, ce n'était qu'un détail, l'important c'était l'atmosphère que la bougie ajoutait.

Une fois tout installé à sa convenance, il appela le commissariat, se faisant passer pour un bon samaritain inquiet. Il ne lui resta ensuite plus qu'à attendre en regardant le ciel et en écoutant la musique qui s'échappait de son poste, fredonnant doucement en même temps que It Never Entered My Mind, un de ses morceaux préférés. Et c'est au milieu du morceau que Warren apparut enfin, dans son uniforme et encore plus magnifique que dans son souvenir. Un sourire apparut sur le visage de Glenn alors que le grand blond lui demandait ce qu'il faisait là et s'il attendait quelqu'un. Et bien sur, le styliste ne put s'empêcher de le taquiner.

-Warren ! Oui, j'attends quelqu'un,il ne devrait pas tarder à arriver d'ailleurs. Et qu'est-ce qui t'amène ?

Glenn resta complètement sérieux pendant à peu près deux minutes avant d'éclater de rire et de tapoter la couverture près de lui.

-Je plaisante ! Enfin, c'est vrai que j'attendais quelqu'un mais ce quelqu'un, c'est toi. J'ai voulu te faire une surprise. Alors surprise !

Et avec un geste plein d'emphase, il désigna le pique-nique qu'il avait installé. Mais même s'il avait l'air sur de lui, il ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Après tout, c'était assez bizarre comme démarche. Et puis, peut-être qu'il n'avait pas envie de le voir ?

-J'espère que ça te plait. Tout ça m'a demandé des tas de préparations. Enfin pas des tas mais même.

Et il allait se taire maintenant. Il ne servait à rien de montrer à quel point il était nerveux.


Dernière édition par Glenn McAllistair le Jeu 21 Fév - 0:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyVen 8 Fév - 22:10

Dès que la question quitta les lèvres de Warren, il regretta aussitôt de l'avoir posée. C'était évident que Glenn attendait quelqu'un et s'il réfléchissait deux petites secondes il aurait pu également conclure que ce quelqu'un eh bien... c'était lui. La question maintenant c'était... Pourquoi ? Pourquoi Glenn ferait de pareils efforts ? Non en fait, c'était une question stupide parce que si le shérif adjoint était attiré par le styliste, eh bien peut être... Okay un minuscule peut être, peut être que le stylise était intéressé aussi. Mon dieu, la voix d'Amelia résonnait dans sa tête, distincte et claire, tu es un crétin petit frère, évidemment qu'il est intéressé. Tu as besoin de quoi de plus à ce stade ? Un panneau lumineux?! Warren parvenait à cette conclusion plus qu'évidente tandis que l'homme en face de lui éclatait de rire, lui confirmant ce qu'il pensait. Et... c'était absolument adorable que Glenn ait fait tous ces efforts. Oui, adorable. On pourrait penser qu'à vingt-huit ans, Warren avait déjà eu des milliards de rendez vous parfaits et que plus rien ne pouvait l'impressionner... La réalité était tout autre. La vie amoureuse du shérif adjoint était chaotique et tortueuse et pendant des années, il n'avait jamais su ce que les mots rendez vous et petit ami voulait dire. Ce n'était pas que Warren était rouillé en matière de romance et de flirt, c'était juste qu'en Louisiane, les choses se passaient différemment et des techniques de drague telles qu'un clin d'oeil ou un sourire pouvait tout à fait marcher. Et non, Warren n'exagérait pas. Le blond ne réalisait pas une seule seconde que son physique plutôt avantageux avait pu l'aider dans ce genre de situations et que tout autre homme que lui qui se serait livré à ce genre de pratique, aurait essuyé plus d'un refus. Non, cela ne traversait même pas l'esprit de Warren. Quoi qu'il en soit, il n'avait jamais vraiment eu de technique de drague bien rodée et après... Eh bien après il avait été marié et Warren avait été un mari fidèle. Pas moyen de s'ennuyer avec Jolene, dans la chambre comme dans la vie de tous les jours, la jeune femme étant une véritable tornade blonde qui détruisait littéralement tout sur son passage.

Mais pas besoin de repenser à ça maintenant devant Glenn... Non. Un léger rire lui échappa fasse aux confessions du jeune homme, Glenn était décidément plein de surprises. Et pour Warren, qui savait mieux que quiconque que la vie était pleine d'imprévus et surtout pour lui qui avait tendance à s'ennuyer très vite, c'était une excellente qualité. Glenn était nerveux, comme lors de cet après midi chez lui mais Warren ne voyait pas du tout pourquoi. Si c'était sa seule présence qui rendait nerveux l'autre homme, c'était complètement stupide. Il amorça un mouvement pour venir à ses côtés, avant de s'arrêter, une question lui parvenant à l'esprit. « Attend, attend... tu es en train de me dire que c'est toi qui as appelé la station de police pour être certain que... Tu connais mes horaires de travail ? » demanda Warren en haussant un sourcil, baissant le regard pour croiser celui du jeune homme. Il n'était pas en colère non, c'était comme quand Glenn avait débarqué chez lui, comment diable avait-il trouvé son adresse ? Et puis Warren avait décidé que cela n'avait pas la moindre importance, si le stylise avait envie d'enfreindre la loi pour passer du temps avec le shérif adjoint... Tant mieux pour lui, pas vrai ? (Autant dire que ce genre d'information ne ferait pas diminuer la taille de l'égo de Warren... Bien au contraire.). « Au fait... au cas où on ne t'aurais pas informé donner un faux témoignage est considéré comme un crime dans certains états. On dirait que tu cherches une bonne raison de finir au poste ou même que je te passe les menottes moi-même... » Warren jouait sur une corde sensible il le savait, Glenn ne semblait pas être le genre de personne qui serait dérangé par une paire de menottes, bien au contraire. Le shérif adjoint finit par s'asseoir à ses côtés, toujours ce sourire si particulier au coin des lèvres, un peu trop proche du jeune homme pour que cela soit normal mais tant pis.

Il allait très certainement appeler rebaptiser ce sourire « le sourire de Glenn » parce qu'il y avait bien longtemps que quelqu'un n'avait pas piqué sa curiosité à ce point là. « Quoi qu'il en soit la surprise est réussi McAllistair, je ne pensais pas te revoir de si tôt et pour être honnête... My couch missed you. A lot. » Termina Warren en prenant ses aises sur la couverture, faisant nonchalamment référence à leur dernière rencontre. Et puis, vu l'heure tardive, ils allaient être tous seuls dans le parc pendant un bon moment. Et Warren mentirait s'il disait qu'il n'avait pas élaboré des plans et des excuses bidons pour pouvoir de nouveau embrasser le jeune homme. Et oui le « oh je suis désolé ma bouche est accidentellement tombée sur la tienne » était une très mauvaise excuse. « Mais bon, je vais me taire maintenant et voir ce que tu as prévu pour moi Glenn... » Le sourire de Warren s'agrandit et il ne put s'empêcher d'ajouter. « Et ça a intérêt à être grandiose parce que sinon je vais vraiment sortir les menottes... »
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyMer 13 Fév - 20:49

Le silence qui s'éternisait entre eux ne faisait rien pour apaiser les nerfs de Glenn qui sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Warren se contentait de rester là, un air confus, absolument adorable, sur le visage pendant que lui même se commençait à psychoter comme un dingue. Peut-être que c'était too much, too soon ? Peut-être que Warren détestait les piques-niques parce qu'une personne qu'il connaissait était morte au court de l'un d'eux et qu'il était traumatisé ? Ou alors il ne voulait rien avoir à faire avec lui et Glenn s'était fait des idées, comme d'habitude ? Avant qu'il n'ai le temps de faire une crise de panique (ce qui ne lui était pas arriver depuis longtemps et vraiment, pourquoi est-ce que Warren devait lui faire cet effet ?), le shérif adjoint prit la parole tout en s'approchant de lui. Un sourire malicieux orna le visage de Glenn alors qu'il plongeait son regard dans celui, bleu, de Warren. Il ne semblait pas en colère ou indigné fasse à cette nouvelle preuve de la curiosité maladive du styliste et surtout de son manque total de scrupules quand il s'agissait de se procurer des informations. En fait, le néo-orléanais semblait plutôt enclin à accepter tout ces petits défauts et cela ne le rendait que plus attirant aux yeux de Glenn.

-Mon cher Warren, tu apprendras que bosser pour Sue Sylvester permet énormément de choses dans une ville comme Lima. Et puis, j'ai tendance à être plutôt fouineur si tu n'avais pas remarqué.

En attendant, Glenn avait vraiment envie que Warren s'assoit enfin, d'abord parce qu'il était beaucoup trop grand, et c'était encore plus évident quand lui même était assis par terre, et ensuite la vue du blond dans son uniforme avait le don de lui faire ressentir des choses qui n'était vraiment pas approprier quand on savait que ce n'était que leur deuxième rencart, et le premier officiel. Alors le voir là, dans tout sa splendeur, Glenn avait vraiment du mal à se concentrer. Lui même avait fait des efforts pour ce soir et avait enfilé un slack moulant jaune poussin avec une chemise anthracite, des boots et un cardigan ardoise en cachemire et noué à la taille. Mais malgré tout les efforts qu'il avait fait, rien ne pouvait rivaliser avec l'image que présentait Warren à cet instant précis. Celui-ci le taquina encore un peu et évidemment, le styliste ne put s'empêcher de riposter gentiment, moqueur mais visiblement sans aucune méchanceté.

-Voyons Mr le shérif, ce n'est pas un faux témoignage ! Je suis vraiment un bon samaritain soucieux de ma ville. Quelqu'un a laissé trainer tout ça et j'ai besoin d'aide pour tout ranger.

Avec son sens du théâtre habituel, Glenn avait porté le dos de sa main sur son front comme une jouvencelle au bord de l'évanouissement. Il laissa rapidement retomber sa main pour sourire de nouveau à Warren, qui lui souriait aussi, de cette façon qui lui était si particulière et qui faisait frissonner le styliste, qu'il le veuille ou non. C'était dingue l'effet que le policier avait sur lui ! Même s'il était loin d'être un sain, c'était vraiment la première fois qu'il ressentait tout ça pour quelqu'un. La vérité c'était qu'à part son histoire avec Isaac, il n'avait jamais eu de relation sérieuse. Il avait tout découvert sur le tard et avait pas mal profité lors qu'il était à New York et en Europe puis après sa rupture. Glenn était donc assez nouveau dans cette façon beaucoup plus adulte d'envisager les choses et ce n'était pas pour lui déplaire. Et puis son ''ignorance'' était largement compensé par son assurance et sa confiance en lui qu'il possédait en quantités effrayantes. Quoi qu'il en soit, Warren se décida enfin à s'assoir près de lui. Très, très près de lui. Bien plus que ne l'exigeait la politesse ce qui n'était pas pour déplaire au styliste. La nuit était plutôt bonne, si ce n'était un peu fraiche et Glenn pouvait profiter sans scrupule de la chaleur qu'émettait le grand blond, à croire que la chaleur de la Louisiane dans laquelle il avait baigné pendant toute son enfance s'était infiltré en lui. Ou alors il avait simplement la capacité de générer sa propre chaleur ? Cela dit, Glenn était quand même très déçu de s'apercevoir que même assis, il était plus grand que lui. Sans blague mais c'était pas possible ! Lui qui avait été si content d'atteindre le mètre quatre-vingt (bon okay, il faisait 1m78 mais personne n'avait besoin de savoir ça), voilà qu'il se retrouvait une fois de plus à la place du lilliputien ! Le dieu de la taille ne devait vraiment pas l'aimer. Il fut tiré de ses pensées, et de sa bouderie intérieure, par la voix de Warren qui s'était remis à lui parler. Une rougeur s'installa sur ses joues lorsque le policier lui dit que son canapé lui manquait. Il se doutait bien ce que dissimulait ses paroles et ça lui faisait plus que plaisir.

-Je sais, c'est justement pour ça que j'ai décidé de prendre les devants. Sinon on en serait encore là dans trente ans ! Et sache que … Il s'approcha un peu plus de Warren, jusqu'à pouvoir déposer un baiser au coin de ses lèvres. Ton canapé m'a aussi terriblement manqué.

Ensuite, il s'écarta un peu du shérif adjoint, mais juste un tout petit peu soit il était presque assis sur ses genoux, puis se mit à fouiner dans le panier, en sortant le Tupperware qui contenait le jambalaya puis celui avec la mousse au chocolat qu'il montra à Warren avant de le ranger de nouveau. Il fallait le laisser au frais parce que de la mousse chaude, c'était pas super. En plus, c'était une des seules choses qu'il arrivait à cuisiner et il voulait vraiment faire bonne impression. Avec un geste de maitre d'hôtel de grand restaurant, il souleva le couvercle du jambalaya, libérant toutes les effluves qui le composait, des odeurs qui auraient mis l'eau à la bouche au végétalien le plus zélé.

-Alors ce soir mon cher Monsieur Delacroix, j'ai l'honneur de vous présenter le bayou jambalaya, tout frais et qui nous viens directement de Columbus ainsi qu'une mousse au chocolat préparée par mes soins.

Glenn éclata de rire face à sa propre bêtise puis se tourna vers Warren avant de s'appuyer sur lui la tête sur son épaule. Il était rapidement devenu complètement accro à cette position et il fallait avouer que le corps du blond semblait être fait pour ça. Il déposa un autre baiser sur sa joue, puis sur sa gorge avant de lever le regard vers le sien, un sourire taquin sur les lèvres.

-J'espère que c'est assez grandiose pour toi mon cher shérif, j'ai du aller jusqu'à Columbus rien que pour toi, tu devrais être fier de moi ! Mais si tu veux toujours utiliser tes menottes, tu n'as pas besoin de raison. Sache que … je serai plus que partant pour jouer au policier et au voleur …


Dernière édition par Glenn McAllistair le Jeu 21 Fév - 0:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyVen 15 Fév - 22:37

C'était peut être complètement gay (and in the wrong way) et romantique de penser cela, mais Warren adorait le rire et sourtout le sourire de Glenn. Ces dernières semaines, ils s'étaient échangés un grand nombre de messages et plus d'une fois, il avait eu un grand sourire face à l'écran de son téléphone portable, Matthew l'accusant d'avoir l'air d'un imbécile heureux. Et si c'était le cas... et alors? Warren avait rembarré son collègue en lui disant qu'il se trompait, avant de lui tirer la langue, de lui piquer son donut et de retourner répondre à Glenn dans son bureau. Il se disait donc que si lui avait ri et sourit devant son portable, Glenn avait dû en faire de même. Et là, même toujours aussi près du jeune homme, beaucoup trop près d'ailleurs, ce dernier avait toujours le sourire aux lèvres. Warren aurait aimé pouvoir dire qu'il aurait pu se reculer (ou même simplement envisager la possibilité) et ne pas envahir l'espace personnel de Glenn, cependant cela aurait été un mensonge que même lui n'aurait su dire. Glenn était comme un aimant et Warren ne sembla pas être en mesure de pouvoir y résister, c'était certainement cliché à souhait cependant le shérif adjoint n'en avait que faire. Il savait d'expérience que ce genre d'attraction n'arrivait pas souvent, et pourtant beaucoup la cherchait, on ne pouvait pas la fabriquer ou même l'exposer dans les films, l'alchimie ça ne s'inventait tout simplement pas. Warren suivait prudemment Glenn des yeux, sachant qu'il était quasiment impossible de prévoir les gestes de l'autre homme. Il était en train de rougir face à l'allusion de leur dernière rencontre et c'était vraiment risible car le shérif adjoint savait que Glenn n'avait rien d'innocent, mais le fait qu'il soit déstabiliser par sa simple présence ? Absolument adorable. Warren prit une profonde inspiration quand Glenn se rapprocha de lui, se demandant si ce dernier allait s'installer sur ses genoux. Non pas que Warren soit dû genre à protester. Glenn l'embrassa brièvement sur le coin des lèvres et le blond aurait voulu capturer la bouche de Glenn mais ce dernier s'écarta au moment où Warren s'apprêter à bouger lui même. Would you stop moving ? La question faillit être prononcée mais il garda le silence tandis que Glenn lui exposait le programme de la soirée.

L'entendre parler français n'aidait pas Warren à se concentrer et quand Glenn mentionna son plat préféré, Warren ouvrit grand les yeux. Il était tellement surpris qu'il n'eut aucun réaction tandis que Glenn gratifiait sa joue d'un autre baiser léger, puis sa gorge, avec une expression qui aurait dû être illégale sur le visage. « Tu es en train de me dire... Que tu es parti jusqu'à Columbus juste pour trouver mon plat préféré ? » murmura lentement Warren, un sourcil dressé. Il ne pensait pas que Glenn s'en souviendrait, c'était juste une information sans importance à ses yeux, juste des mots de plus parmi les tas de messages échangés. Glenn était sérieux quand il disait vouloir le connaître. Et pour quelqu'un qui avait le passé de Warren, cette simple attention représentait beaucoup et son air étonné devait sûrement trahir cela. « Tu es incroyable tu le sais ça ? Et non je ne dis pas ça juste pour flatter ton égo qui doit déjà avoir une taille considérable... Je me trompe ? » Warren eut un léger rire avant de passer un de ses bras autour de la taille de Glenn, ce dernier n'ayant plus aucun moyen de s'échapper. « Je ne pensais sincèrement pas que tu t'en souviendrais. » avoua Warren. « Ni que tu serais dû genre à me traquer pour pouvoir me voir. N'importe qui d'autre trouverait ça légèrement agaçant et même un peu effrayant mais pas moi... » Warren baissait la voix au fur et à mesure qu'il parlait, ayant certain d'avoir toute l'attention de Glenn. Car ce flirt innocent aurait bientôt raison de lui et il savait que Glenn faisait uniquement cela parce que Warren avait besoin qu'on le bouscule un peu. Le shérif adjoint était tellement rouillé en matière de relation humaine que ça en était déroutant... D'ailleurs, il n'avait jamais eu quelque chose de sérieux avec un autre homme, que des histoires sans lendemain, ou des semblants de relations qui finissaient au bout d'un mois grand maximum. Aucun autre homme ne s'était donné la peine de chambouler son petit monde comme Glenn était en train de le faire. Mais bon, il y avait un début à tout pas vrai ? Et franchement, Warren était ravi que ce soit Glenn et personne d'autre.

« Il y a juste quelque chose que tu as oublié. Un ridicule, minuscule, petit détail... » Sans vraiment laisser le temps au styliste de se demander le pourquoi du comment, Warren attrapa le col de la chemise de Glenn de sa main libre, rapprocha brusquement leur deux visage et il l'embrassa. Ce n'était pas innocent, certainement pas aussi romantique que l'atmosphère mise en place par Glenn et sa bougie-requin (really Glenn... really?), voilà tout simplement ce qui arrivait après des semaines sans se voir et des messages plutôt osés de la part de Glenn. Le baiser et l'étreinte étaient maladroits mais ne manquaient pas de ferveur ni de passion et au final, Glenn se retrouva à terre, le dos appuyé contre la couverture, Warren au dessus de lui, leurs jambes emmêlées dans un beau bazar. Warren dut s'écarter de lui pour pouvoir avoir un minimum d'air mais il resta tout près, déposant un second baiser, beaucoup plus doux et beaucoup plus chaste sur les les lèvres de Glenn. « Alors ça va ou on va encore trop lentement pour toi ? » taquina Warren, certain de déjà connaître la réponse.
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyMer 20 Fév - 23:53

Glenn ne comprenait vraiment pas l'étonnement de Warren . Pour lui, il n'y avait rien d'extraordinaire à employer tous les moyens possibles afin de faire plaisir à quelqu'un qu'on appréciait. C'était surement à cause de l'éducation qu'il avait reçu, il avait la chance d'être né dans une famille extrêmement supportrice et tolérante et ses parents s'adoraient toujours autant aujourd'hui qu'au premier jour, si ce n'était plus. Depuis qu'il était enfant, il voyait son père déployer des trésors d'imagination et d'originalité, de façon complètement imprévisible, pour surprendre son épouse avec des cadeaux en tout genre. Quant à sa mère, il ne comptait plus le nombre de fois où elle l'avait chargé d'éloigner les jumeaux parce qu'elle avait préparé une surprise pour son père, ce qui incluait parfois de la nourriture importée directement d'Irlande. Entre autre. Mais Glenn préférait ne pas penser à ce que ce ''entre autre'' impliquait véritablement. Quoiqu'il en soit, pour lui, c'était normal de se démener pour une personne importante et le moins que l'on puisse dire c'était que Warren prenait une place de plus en plus importante dans sa vie, et ce n'était pas pour lui déplaire. Même dans les meilleurs moments de sa relation avec Isaac, il n'avait pas eu envie de faire autant d'efforts. Bien sur, il avait été complètement amoureux de lui, et c'était son premier véritable amour, celui avec qui il avait tout découvert, mais dès le début, leur relation avait eu ce côté un peu malsain. Ils avaient dû se cacher dès le début et Glenn avait dû le regarder sortir avec d'autres filles, sachant très bien qu'il n'y avait rien de platonique là dedans. Bref, ce n'était pas la plus idéal des relation, surtout pour une première, et le blond n'avait jamais eu l'occasion ou l'envie de faire ce qu'il faisait en ce moment même pour Warren. Et de toute façon, il était à l'époque bien trop peu sûr de lui pour prendre les devants de cette façon. Au final, il était plutôt optimiste quant à la tournure que prenait sa … relation … enfin qu'elle que soit son nom, entre Warren et lui.

Bref, ce qui était évident pour lui ne l'était visiblement pas pour Warren et Glenn trouvait ça à la fois adorable et excitant, dans la mesure où il en apprenait un peu plus sur l'homme dont il risquait de tomber amoureux un peu plus chaque jour. En tout cas, surprise ou non, Glenn absorbait tous les compliments que lui faisait le policier avec un plaisir certain, malgré la légère rougeur sur ses joues. Glenn n'était en aucun cas un faux modeste, il aimait les compliments et ne le cachait pas, comme il ne cachait pas son plaisir lorsqu'il arrivait à accomplir un prouesse, mais ça ne l'empêchait pas de rougir comme une jouvencelle lorsqu'on lui en faisait, une habitude qu'il haïssait vraiment. Parce qu'il n'était PAS une damoiselle virginale et rougissante, merci bien. En attendant, il profitait pleinement de sa proximité avec Warren qui avait passer un bras ferme autour de sa taille (Glenn nota d'ailleurs que sa main était tellement grande qu'elle faisait presque tout son ventre), et le blond en profita pour se coller complètement au shérif adjoint, tout en écoutant ce qu'il disait, un petit sourire aux lèvres. Il était tellement fier de lui et d'avoir pu le surprendre de cette façon, parce qu'il s'apercevrait bien vite que ce n'était pas aussi étonnant que ça venant de Glenn. L'autre homme parlait de plus en plus bas, obligeant le styliste à tendre l'oreille et donc à se rapprocher encore plus de lui et de la véritable fournaise qu'était son torse. Sans blague, est-ce que Warren était complètement ou en partie constituer de lave en fusion ?

Le sourire qu'affichait Glenn laissa la place à un léger froncement de sourcil (et peut-être une légère moue même s'il ne l'avouerait jamais) quand Warren insinua qu'il avait oublié quelque chose. Il regarda autour de lui, repassant mentalement sa liste, sans trouver rien de manquant. Avant qu'il ne puisse s'interroger plus avant, Warren le saisit par le col, avec une facilité vraiment déconcertante (ce qui était à la fois flatteur et dérangeant quand on y pensait), avant de l'embrasser avec enthousiasme. Une ferveur complètement partagée, évidemment. Sans qu'il sache comment, il se retrouva sur le dos, le blond au dessus de lui - encore, pour son plus grand plaisir. Ce baiser montrait clairement la frustration qu'ils avaient tous les deux ressentit alors qu'ils étaient incapable de se revoir ne serait-ce que quelques minutes depuis près de trois semaines. Glenn enfouit une main dans les cheveux de Warren, pour lesquelles il nourrissait une fascination non dissimulée, tandis que l'autre entourait son cou. Ils s'embrassèrent longuement avant que le besoin d'oxygène ne se fasse sentir. Warren s'écarta un peu, non sans l'embrasser encore une fois, doucement, avant de reprendre la parole. Et Glenn ne put s'empêcher d'éclater de rire en entendant sa remarque. Il savait que ça allait finir par lui retomber dessus mais il s'en fichait pas mal en fait. Et puis, il était bien trop heureux à cet instant précis pour ne pas saisir la petite moquerie. Avant de répondre, il fit la moue, embrassa de nouveau Warren et profitant de cette diversion et de la position assez précaire de celui-ci, il les fit basculer, se retrouvant au dessus du shérif adjoint; à califourchon sur ses genoux. Là, il reprit ses lèvres d'assaut, essayant de combler des semaines de frustration avec quelques baisers passionnés. Après avoir méticuleusement ravagé la bouche de Warren, le styliste se détacha difficilement de son étreinte, se rasseyant sur la couverture, le cœur battant, le souffle court, les lèvres gonflées et les joues rougies comme jamais. Ayant repris ses esprits, Glenn leva le regard vers Warren, une lueur malicieuse dans les yeux.

-Tu sais bien que rien ne va jamais assez vite pour moi mais cette fois, il va falloir ralentir. On a un pique-nique à manger après tout, et je suis sur que tu es affamé après cette dure journée, pleine de course poursuite, de crimes et de combat pour la justice !

Bien sûr, il avait compris que la vie d'un shérif adjoint dans la réalité, n'avait rien à voir avec ce qu'on voyait dans les séries mais Glenn ne pouvait s'empêcher de le taquiner à ce sujet. Et puis, ça lui plaisait bien d'imaginer Warren se conduisant en super-héros, magnifique dans son uniforme. Tout en riant sous cape, le styliste sortit les assiettes en porcelaine fine, les couverts et les coupes en plastiques puis commença à servir le jambalaya. Une bonne portion pour Warren et une plus petite pour lui. Il sortit ensuite des serviettes en papier avant de tendre son assiette à son invité.

-Désolé pour les assiettes mais j'ai cassé toutes mes assiettes normales l'autre jour, ce qui a faillit me tuer d'ailleurs, et j'ai pas pensé à les remplacer … vu que j'évite d'entrer dans ma cuisine autant que possible. En tout cas, j'espère que ce jambalaya sera bon. Enfin, c'est toi qui me dira vu que j'y connais absolument rien.

De toute façon, il était tête en l'air parfois et il n'avait presque jamais besoin d'assiette vu son régime alimentaire. Il n'en avait que pour une seule raison, lorsqu'il recevait. Et c'était peut-être bizarre de manger dans une assiette en porcelaine avec des couverts en plastique mais Glenn trouvait ça plutôt … avant-garde. Et le plus important, c'était que Warren apprécie tous ses efforts.
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptySam 23 Fév - 19:50

Dans de tels moments, Warren avait vraiment envie d'être Superman ou un quelconque super-héro. Et oui, ainsi, il n'aurait pas besoin de respirer et pourrait continuer à embrasser Glenn autant qu'il le voulait. Non, ce n'était pas de la logique tordue, cela prouvait juste à quel point Warren avait envie d'être près de l'autre homme, de l'embrasser et de... No explanation needed, you get the picture. Et pourtant ce n'était pas que du sexe, pas une simple envie du moment, auquel cas, il y a bien longtemps que Warren se serait jeté sur Glenn et qu'ils auraient fait leur petit affaire, sans jamais se revoir après. Là, c'était différent, Glenn le regardait différemment, certes quand son regard s'attardait sur les bras ou sur le torse de Warren, il n'était pas très difficile de deviner ce que le stylise avait en tête mais les autres fois, comme chez lui quand il avait été pendu aux lèvres de Warren alors que le shériff adjoint lui racontait des détails de sa vie personnelle... Personne ne faisait ça avec un simple coup d'un soir pas vrai? Warren s'était écarté des lèvres de Glenn à contre coeur, un sourire gravé sur son visage et il regarda Glenn éclater de rire face à sa question. Warren connaissait déjà la réponse de Glenn, sachant que le jeune homme adorait bien le provoquer, dans une situation pareille et surtout dans une telle position, ce serait bien à ses risques et périls. Mais Warren n'allait pas faire comme s'il n'aimait pas le répondant de Glenn... À dire vrai, il adorait ça. Et au lieu de répondre, le jeune homme vola un autre baiser à Warren, comme si ce dernier allait se plaindre. Il était tellement distrait par le baiser et les mains baladeuses de Glenn qu'il remarqua à peine qu'il bougeait encore. Non, franchement si Glenn avait prévu de passer tout le reste de la soirée à l'embrasser d'une manière qui en aurait certainement en aurait fait rougir plus d'un, Warren était plus que partant. (Comprenez totalement.)

Lorsque Glenn mit un minimum de distance entre eux, le blond se mordit la lèvre inférieure pour ne pas dire ce qu'il avait en tête. Genre, hey si on laissait tomber le dîner et qu'on enlevait nos vêtements pour voir ce qui se passe... Could be fun. Glenn n'arrangerait rien en lui disant qu'il fallait ralentir. Oui. Ralentir. Manger. Parler. Warren pouvait le faire. Sans penser à la prochaine surface plane contre laquelle il pouvait presser Glenn... Absolument pas. "Oui... surtout les courses poursuites." plaisanta Warren en réponse à la remarque de l'autre homme. Mon dieu qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour qu'une fois sa vie au poste de police de Lima soit aussi passionnante qu'un épisode d'une quelconque série policière. Non, la chose qu'il avait fait de plus remarquable aujourd'hui c'était s'entraîner à lancer des boules de papier dans sa poubelle. Il se garda bien de dire tout ceci à Glenn ne voulant pas gasipller du temps en se plaignant... Il fut surpris cependant quand il fut servi dans une assiette en porcelaine avec... des couverts en plastique. Il retint le rire qui menaça de quitter ses lèvres, se disant que c'était bien digne de Glenn d'organiser un pique-nique si peu... Ordinaire. "Étrangement, je ne te vois pas dans une cuisine, et puis pas besoin quand on se nourrit exclusivement de barres énergétiques." dit Warren, se souvenant du régime alimentaire de Glenn. Il ne savait vraiment pas comment est-ce qu'il arrivait à tenir debout, Warren lui avait plus que besoin de ses repas journaliers et des repas plus que conséquents, la cuisine du shérif adjoint étant toujours rempli, comme avait pu le constater Glenn.

"Sérieusement, si un jour je te présente à ma grande soeur, elle te trouvera bien maigrichon..." marmonna Warren en s'empara de la fourchette, un peu trop fine à son goût. Il était certain que ces deux-là s'entendraient très bien, beaucoup trop bien d'ailleurs. Amelia serait content qu'il trouve enfin quelqu'un et Glenn pourrait certainement joueur à la poupée avec Amy, qui avait déjà quelques années de mannequinat à son actif. Bref, Glenn attendait visiblement son approbation et Warren avait juste envie de lui dire que peu importe la qualité de la nourriture, il passait déjà un bon moment. Oui car après des semaines sans se voir, Glenn aurait pu passer à autre chose, le shérif adjoint était un homme occupé et il répondait souvent à ses messages avec un certain temps de retard et il savait qu'il n'était pas le plus équilibré des hommes et que malgrè son attitude je m'en foutiste, il n'était pas parfait. Mais Glenn était là, il n'avait pas laissé tomber et ça c'était déjà une belle preuve en soit. Peut être que l'autre homme méritait que Warren laisse tomber sa garde et son attitude et qu'il soit complètement honnête avec lui. Warren songeait à tout cela en regardant Glenn, ce dernier attendant sûrement qu'il prenne la première bouchée. Il s'éclaircit la gorge, n'ayant pas réalisé l'intensité avec laquelle il regardait Glenn. Il porta son attention sur l'assiette, essayant d'ignorer la soudaine tension que son regard avait causé. "Alors goûtons ça. Oh et que les choses soient claires, si ce n'est pas bon, je m'en vais bien entendu..."

Warren tenta de détendre l'atmosphère et il se dit ensuite qu'il ferait mieux de se taire et de manger. Ce qu'il fit l'instant suivant, n'ayant jamais été autant concentré de sa vie parce ce qu'il mangeait. "Hmmm... Ça va. Je préfère toujours celui de ma mère mais bon..." Warren eut un geste de la main plus qu'éloquent pour indiquer que rien ne pouvait battre le jambalaya de maman Delacroix avant de rapidement ajouter. "Ça va tu as réussi à passer le test McAllister, tu peux te détendre..." Il se pencha pour déposer une baiser sur la joue de Glenn, sûrement celui le plus innocent de la soirée, avant de se rasseoir correctement et d'entreprendre de vider son assiette et ce le plus rapidement possible il semblerait. "Maintenant je peux te poser la question. Tu prévoyais ça depuis longtemps? Non pas que cela ne me dérange de me faire attirer dans le parc en plein milieu de la nuit..." Le regard de Warren se porta sur les alentours avant de tomber sur la bougie-requin. "Et sympa la bougie, où est-ce que tu l'as acheté?"
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyDim 3 Mar - 15:53

Glenn savait qu'en ce qui concernait le stéréotype du ''gay man'', il remplissait pas mal des critères. Rien que son métier et son apparence suffisait aux gens pour le juger. Mais il y avait un truc qu'il ne remplissait pas et ne remplirait jamais. La cuisine. Le blond était un désastre en cuisine et ce n'était un secret pour personne. A part quelques desserts, tout ce qu'il tentait de cuisiner finissait en un magma brunâtre ou en une espèce de pierre volcanique carbonisé ne ressemblant, ni de près ni de loin, à des ingrédients. C'était à croire qu'il était maudit. Et franchement, Glenn plaignait tous les légumes, viandes et autres qui étaient passé entre ses mains quand il avait persisté à vouloir apprendre à cuisiner. Aucuns d'eux ne méritaient le sort qui leur était arrivé, paix à leurs âmes. Malheureusement, le jeune homme s'était longtemps obstiné comme il en avait l'habitude jusqu'au jour où il avait faillit s'immoler et réduire en cendre la maison des McAllistair. Il avait donc abandonner l'idée de cuisiner et ne mettait que rarement les pieds dans sa cuisine si ce n'était pour réchauffer un plat ou autre. Le micro-onde était en effet devenu son plus fidèle allié quand il s'agissait de faire (ré)chauffer quelque chose, même s'il ne mangeait que rarement des plats substantiels. Tout ça pour dire que Warren avait raison de dire qu'il ne voyait pas Glenn dans une cuisine et, sauf en cas de force majeure, jamais il ne l'y verrait pour autre chose que les quelques trucs qu'il savait faire. Autant éviter d'empoisonner le shérif adjoint de Lima. Non seulement ça le ferait mal sur son CV mais en plus il serait assez triste dans un tel cas. Sans compter qu'il se sentirait coupable, et il détestait cette sensation. Malgré tout, Glenn ne se trouvait pas maigre, loin de là. Pour lui, il avait une silhouette tout ce qu'il y avait de plus normal pour sa corpulence merci bien. En fait, il était plutôt fier de son physique qui, sans être d'une beauté renversante comme celle du policier, ne l'avait jamais déçu, ni lui ni aucun des mecs qu'il avait connu, au contraire. Il fronça donc légèrement les sourcils en entendant les marmonnements de Warren et lui répondit de la façon la plus adulte qui soit, il lui tira la langue avant de sourire. Ah, il n'y avait rien que Glenn aimait plus que provoquer (hum … enfin … bref), surtout que Warren répondait toujours à ses provocations et toujours de la manière la plus hilarante qui soit. C'était une des, nombreuses, choses qu'il aimait beaucoup chez lui.

-Je ne suis pas ''maigre'' Monsieur Delacroix, je suis parfaitement proportionné.

Et comme pour appuyer son propos, il s'étira doucement, s'exposant au regard de l'autre, avant de reprendre sa position, l'air à la fois innocent et décontracté. Mais bon, trêve de plaisanteries. Une certaine anxiété était toujours présente en lui et il savait qu'elle ne disparaitrait que lorsque le cow boy en face de lui goûterait, enfin, au plat qu'il avait ramener. Avant qu'il ne refroidisse si possible. Sans blague, il voulait vraiment savoir s'il avait bien fait. Il ne savait pas pourquoi mais c'est comme s'il avait bâtit tout le futur de leur éventuelle relation sur ce pique-nique et en particulier, ce plat. Comme si, si Warren était déçu, alors il ne servirait à rien de continuer dans cette voie. Il savait que ce n'était pas vrai bien sur, mais il était parano comme ça et il n'arrivait pas à faire taire cette impression. Aussi, c'est avec un regard assez angoissé, qu'il observa le grand blond avaler une bouchée de ragoût. C'était comme d'attendre sur une corde raide, mais c'était la preuve pour Glenn que tout ceci était bien plus important, que ça ne s'annonçait pas comme étant une simple aventure. Il lâcha néanmoins un petit rire face à la tentative d'humour de Warren. Le policier avait de temps en temps des réactions assez … dorkish, ce qui n'était pas pour déplaire à Glenn parce que grâce à ça, l'autre blond avait l'air un peu plus réel et accessible, qu'il n'était pas aussi parfait qu'il en avait l'air. Ce qui était rassurant en soi. Du moins, pour le styliste.

Finalement, le verdict tomba et Glenn ne put retenir l'immense sourire qui lui barra le visage ainsi que le petit cri de victoire qu'il laissa échapper. Lorsqu'il sentit le baiser sur sa joue, il tourne rapidement la tête, faisant en sorte que ses lèvres rencontrent celles de Warren, chastement. Il gloussa un peu en voyant le blond se rassoir rapidement. Il était heureux et rien ne pourrait changer ça. Il avait réussi ! En fait, Glenn était tellement fier de lui-même, comme lorsqu'il parvenait à finir une œuvre à temps, croquis, maquette et exemplaire compris. A présent qu'il était rassuré sur son propre génie, le styliste ne perdit pas de temps et commença lui même à manger, mais beaucoup moins rapidement que Warren. En fait, Glenn découvrit rapidement que là où lui-même ne prenait qu'une petite bouchée, lentement et avec une certain délicatesse, le shérif adjoint, lui, parvenait à avaler l'équivalent de cinq de ses bouchées. C'était assez impressionnant ! Et Glenn se demanda ce qu'il pouvait faire d'autre avec une bouche pareille avant de secouer intérieurement. Okay, way too soon. Alors qu'il faisait de son mieux pour ne pas trahir ses pensées profondes, Warren lui demanda des explications par rapport à ce pique-nique qu'il avait organisé à l'improviste. Est-ce qu'il devait tout lui dire ? Glenn pensait que oui, et de toute façon il ne voyait pas pourquoi il devrait mentir, il n'y avait rien de bizarre ou compromettant dans toute cette histoire. Du moins, pas qu'il s'en souvienne. Tout en réfléchissant à ce qu'il allait dire, il reposa son assiette, ayant manger son content pour l'instant, puis resservit distraitement Warren, se tenant bien plus près de lui que ne l'exigeait sa tâche. Il décida d'abord de répondre à la question sur le requin-bougie, qu'il commençait à adorer d'ailleurs. C'était vraiment trop drôle la façon dont la flemme jouait avec.

-Oh ce requin ? Je sais plus comment je l'ai eu. C'est surement un cadeau pour une quelconque occasion et je devais avoir trop bu pour me souvenir qui me l'a offert. Mais c'est marrant non ? Je vais l'appeler Marcel. Il a une belle tête de Marcel, tu trouves pas ?

Rendant son assiette à Warren, il s'appuya contre celui-ci tout en regardant la bougie et en gloussant de temps en temps. Oui, ce requin avait tout d'un Marcel et dans l'esprit de Glenn, c'était d'une logique limpide et imparable. Après, personne n'avait jamais parié sur sa santé mentale donc, c'était quand même à prendre avec précaution. Il s'installa plus confortablement contre Warren, prenant garde cependant à ne pas le gêner quand il mangeait, puis il soupira.

-En vérité, ce n'était pas vraiment ''prévu''. J'ai été débordé ces dernières semaines surtout avec la fashion week de Paris qui approche, c'est la folie. On a pas une minute à nous. Pour tout te dire, on est tous au régime barre/redbull et pour dormir, c'est genre dix minutes, par ci par là, au milieu d'un portant. C'est vraiment exténuant et en plus, tu me manquais … alors j'ai eu cette idée. Mais je ne savais pas quand j'allais la mettre en œuvre avant aujourd'hui. J'ai enfin été libéré, après deux semaines là-bas et j'ai pensé, pourquoi pas ? En plus, je connais ton emploi du temps. Après, ça a été assez facile de tout organisé, sauf que j'ai du prendre ce que j'avais sous la main, ce qui explique …

Glenn désigna les assiettes en porcelaine, les couverts et flute en plastique et la bougie en forme de requin. Tout ceci prouvait qu'il avait tout fait à la dernière minute mais Glenn était quand même assez content de lui. Il pencha la tête pour lever les yeux sur ceux de Warren, exposant sa nuque à la brise fraiche, et lui sourit doucement, presque avec tendresse. Une expression plus ouverte, douce et vulnérable, bien différente de celles que Warren avait déjà vu sur son visage, assurément. Ils restèrent quelques instants comme ça puis Glenn se leva rapidement afin de saisir la bouteille de champagne dans sa housse isotherme et les deux flûtes en plastique, avant de revenir s'assoir tout contre le policier.

-J'espère que ça te plait quand même, malgré les … circonstances. Mais … j'avais vraiment envie de te revoir. Et franchement, je passe une excellente soirée … On trinque ?
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptySam 9 Mar - 15:25

Glenn n'arrêtait pas de faire ce truc. Et par là Warren entendait se rapprocher de lui comme si la notion d'espace vital n'avait jamais existé et qu'il voulait passer sa vie sur les genoux de Warren à l'embrasser et... Don't even go there. Se dit le blond alors que Glenn le resservait. Oui, Warren mangeait comme pour dix et il l'assumait totalement, en même temps, son plan initial pour cette soirée était de rentrer chez lui et s'atteler à une des ses activités favorites, c'est-à-dire vider son frigo en regardant un film de John Wayne ou un épisode de The Walking Dead, la série favorite du shérif adjoint. Glenn avait ce don d'arriver exactement quand il le fallait et de... Hmm... Comment pouvait-il décrire cela ? Il arrivait avec ses gros sabots et son sourire et sa bonne humeur et il était impossible de lui dire non. Enfin de point de vue de Warren, en même temps, il suffisait qu'on lui parle en français, comme Glenn savait si bien le faire, et la raison de Warren partait loin... Très loin. Il adorait donc cette proximité ou plutôt l'absence de proximité et le fait que le styliste soit à la fois sans gêne et hésitant avec lui, car Glenn ne semblait pas du tout timide et quelque part cela ne faisait que renforcer l'égo (déjà bien grand) de Warren en sachant qu'il pouvait le déstabiliser à ce point. Il serait probablement la seule personne à connaître ce côté de Glenn et cela lui allait très bien, ce serait leur petit secret à eux et dans quelques années, absolument rien n'aurait changé. Oui, Warren s'imaginait déjà un futur avec l'autre homme assis juste en face de lui et ce, sans aucun problème, il fut ramené à la réalité lorsque Glenn se cala de nouveau contre lui, répondant à sa question concernant la bougie. Le blond laissa échapper un léger rire avant de répliquer. « Oui... évidemment qu'il a une tête de Marcel, d'ailleurs c'est ce que je me suis dit en le voyant. » Il se demanda l'espace d'un instant comment est-ce que cela fonctionnait dans l'esprit de Glenn et puis il se dit qu'il finirait bien par le découvrir avec le temps.

Pour l'instant, il avait une assiette pleine et la nourriture était très bonne, excellente même et Glenn était une excellent distraction. Même si Warren ne serait content uniquement quand sa curiosité serait satisfaite. Est-ce que Glenn avait prévu tout ceci ou s'était-il juste réveillé un matin en se disant « et si ? » ? Visiblement, c'était la deuxième option et cela n'étonnait pas vraiment Warren, il écouta donc le jeune homme lui parler de son travail, de défilés, de fashion week et d'un univers qui était bien étranger à Warren... Pour lui la mode s'arrêtait à acheter le t-shirt qui lui plaisait et ce, les seules fois dans le mois où il approchait d'un centre commercial. Il était plutôt impressionné par l'autre homme là tout de suite et surtout par sa capacité à tout gérer. À côté, le job de Warren paraissait bien simple. « Tu as réussi à trouver du temps pour moi malgré ton emploi du temps de folie... J'avoue que c'est vraiment impressionnant. » Warren pesait ses mots et le jeune homme devait s'estimer chanceux car le shérif adjoint n'était pas dû genre à distribuer des compliments facilement. Non, rectification, Warren ne distribuait pas de compliments tout simplement. C'était un concept trop étranger pour lui et à chaque fois qu'il en recevait il haussait les sourcils, grimaçait ou ruinait tout avec une remarque qu'il laissait sous entendre que de toute façon, il le savait déjà. Pas avec Glenn cependant, oui, cela lui arrivait de temps à autre de laisser tomber son attitude et d'être gentil. Pas tout le temps mais parfois... Et pas uniquement les soirs de pleine lune. Glenn avait trouvé du temps pour lui et Warren trouvait cela adorable et cela lui prouvait que malgré leur flirt plus ou moins innocent et certains messages de Glenn, il était sérieux à propos de tout ça. Ce qui changeait bien Warren de ses relations habituelles avec les hommes et ce qui le changeait de ces dernières années d'ailleurs.

Il n'avait pas essayé de se relancer dans une vraie relation depuis son divorce et il n'en avait pas vraiment vu l'intérêt. Amelia et lui étaient les seuls Delacroix qui n'étaient pas en couple, mariés et heureux, les deux petits derniers qui avaient toujours eu la poisse en amour... Amy attirait les loosers et Warren avait préféré alterner les coups d'un soir plutôt que de se relancer dans un truc sérieux... Parce que dans tout ça, c'était Jolene qui l'avait quitté pas l'inverse. Il savait bien que leur couple n'était pas parfait mais oui, il avait été surpris quand elle avait disparu du jour au lendemain et oui cela l'avait quelque peu blessé. Warren n'admettrait jamais ça à voix haute, plutôt mourir, mais il avait eu du temps pour tourner la page et il s'était dit que voilà, il avait essayé d'avoir une vie normale, avec une femme, une maison, un boulot... Ça n'avait pas marché alors autant passer à autre chose. La normalité, ce n'était tout simplement pas pour lui et ça, il l'avait accepté depuis longtemps. Glenn venait tout remettre en question avec son stupide sourire et ses assiettes en porcelaine. Certes, s'il décidait de s'engager sérieusement avec Glenn cela n'aurait rien de conventionnel mais ce serait quand même faire quelque chose auquel il avait renoncé... Le sourire et l'expression que Glenn avait sur le visage étaient assez pour le faire changer d'avis, là tout de suite, mais, Warren ne pouvait pas et ne devait pas prendre de décision hâtive. « Je vais être honnête avec toi également, tu m'as également manqué. Et je crois que j'ai passé un peu trop de temps accroché à mon téléphone cette semaine et pas forcément pour les bonnes raisons. » dit finalement Warren rompant le silence qui s'était installé entre eux, avant que Glenn ne le surprenne encore en sortant une bouteille de champagne et des flûtes en plastique. Naturellement, il posa son assiette vide sur le sol et il se saisit de la bouteille, il était sur le point de l'ouvrir mais il s'arrêta au dernier moment, regardant Glenn. « Donc si on compte la fois où tu t'es accidentellement retrouvé chez moi et sur mon canapé... » Il se lécha les lèvres dans un geste plus qu'éloquent. « C'est notre deuxième rendez vous ? Sauf que... On doit compter les arrestations ou pas ? Vu ton très grand amour pour les menottes et ton manque flagrant de respect de l'autorité je dirai que … Oui. » Warren ponctua le dernier mot par un sourire, ouvrant la bouteille de champagne dans un bruit plutôt assourdissant, la mousse coulant à flot aussi il se dépêcha de les servir. « Bref trinquons, et tu me raconteras... eh bien absolument tout je suppose. »
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyLun 18 Mar - 16:38

Une des choses que Glenn adorait chez Warren était cette façon qu'il avait de toujours d'accepter ses mimiques et ses réflexions sans sourciller plus que ça. Le jeune homme savait qu'il n'était pas quelqu'un de facile à vivre et encore moins de facile à suivre. Il avait une façon de penser différente des autres et il n'était pas rare qu'il reçoive plus d'un regard éberlué des personnes qu'il rencontrait ou qu'il ne connaissait pas bien. Avec Warren, c'était différent. Le shérif adjoint semblait plus amusé qu'autre chose lorsque Glenn était … et bien Glenn. Et c'était le cas depuis leur première rencontre quand Glenn avait encore décidé d'envisager les limitations de vitesses (et autres règles du code de la route) comme des suggestions plutôt que des règles. Warren était celui qui l'avait arrêté cette première fois avant de l'amener au poste puisqu'apparemment rouler à 230 km/h sur une autoroute limitée à 110 km/h était un délit qui demandait plus qu'une simple amende. Le jeune styliste, déçu de s'être fait prendre, avait passé tout le trajet à l'arrière de la voiture de police à flirter outrageusement avec le blond quand il ne boudait pas comme il ne l'avait jamais fait auparavant. Et l'officier ne s'était pas offusqué ou quoi que ce soit, il s'était contenté de lui répondre sans broncher, l'air clairement amusé, et un peu blasé. Et là c'était exactement pareil. Au lieu de lui dire à quel point son babillage sur Marcel était stupide et sans queue ni tête, Warren se prêtait volontiers au jeu, acceptant la façon de penser du jeune homme sans broncher plus que ça. D'habitude, il n'y avait que les pensionnaires de la pension Preston qui ne cillaient pas face aux singularités de Glenn mais d'abord il s'agissait de ses plus proches amies mais surtout elles étaient toutes encore plus cinglées que lui au point qu'il paraissait normal à leurs côtés. Quant à sa famille … Bref, ça faisait vraiment plaisir qu'une personne apparemment saine d'esprit l'accepte aussi pleinement et facilement. En plus de ça, Warren semblait apprécier le côté tout azimut de Glenn s'il en croyait les compliments qu'il venait de recevoir. Encore une fois, Glenn ne put s'empêcher de rougir alors même qu'un sourire incroyablement satisfait éclairait son visage même si de son point de vue, c'était pas si impressionnant que ça. Franchement, s'il avait réussi à avoir un service parfait comme il l'avait voulu au départ avec de vraies bougies, de l'argenterie et tout ça, là ça aurait été impressionnant. Mais bon, ce n'était pas si mal pour un projet qui n'avait véritablement vu le jour que quelques heures auparavant. Enfin, le plus important était que Warren apprécie tout ceci puisqu'après tout, c'était pour lui que Glenn avait fait tout ça. Et il ne le regrettait absolument pas.

La soirée se déroulait pour l'instant merveilleusement bien, sans aucun accrocs. Le policier, et le bon avec ça, était arrivé juste à temps, les aliments avaient tous gardés une température convenable, il n'y avait pas de gens bizarres, de sans-abris ou de couples d'adolescent en quête de marivaudages pour venir les déranger et la nuit était parfaite, claire et agréable bien qu'un peu fraîche mais le jeune homme n'allait certainement pas s'en plaindre quand ça lui donnait une excuse parfaite pour justifier son rapprochement, plus ou moins subtile, de Warren. Une excuse qu'il n'avait même pas eu besoin de sortir parce l'autre homme n'avait absolument pas broncher et semblait même apprécier son contact ce dont le styliste profitait de tout son soûl. Après tout, l'adjoint du shérif était des plus confortable et encore une fois, la chaleur qu'il dégageait était des plus agréables. Les compliments de Warren lui allait donc droit au cœur et le confortait dans son idée de tenter d'aller plus loin avec lui. Cela ne faisait que deux ans qu'il n'avait pas eu de relation sérieuse, soit depuis Isaac, et il s'était dit qu'il ne retenterai pas le coup avant plusieurs années mais là c'était différent. Plus il apprenait à connaître Warren et plus avait envie d'en savoir plus, de tout connaître de lui, même les choses les plus insignifiantes comme la marque de son après-rasage. Si au début il n'avait ressentit que de l'attirance physique pour lui, et avec raison surtout maintenant qu'il avait vu à quoi il ressemblait torse nu, tout ceci avait changé assez rapidement surtout quand il avait découvert que Warren avait, en fait, un cerveau. Non pas qu'il le soupçonnait d'être stupide et étroit d'esprit … mais en fait si. Ayant déjà eu plusieurs fois affaire aux autorités, Glenn avait fini par croire que tous les flics étaient à ranger dans le même sac, à savoir celui de l'ex athlète de lycée qui prenait plaisir à torturer les autres et à ne pas étudier, qui avait rater sa vie et qui s'était engagé dans la police de la ville où il pouvait toujours torturer les gens pour combler sa vie insignifiante. Bref, des êtres stupides, voire bovins, et homophobes dans la grande majorité, qui ne se sentaient heureux qu'en oppressant les gens. Mais il s'était tromper et s'il avait d'abord cru que Warren faisait partie de cette espèce, il n'en était rien. Loin de là. Et ce n'était que la partie émergée de l'iceberg, Glenn en était sur. Et il le lui démontra encore une fois en lui avouant, avec une sincérité désarmante, qu'il lui avait aussi manqué et en faisant référence aux nombreux sms qu'ils s'étaient envoyés, et dont certains avaient été envoyé sous le coup de l'alcool, ce que Glenn n'avait pas encore avoué à Warren. Ce dernier saisit la bouteille de champagne que lui tendait le styliste, s'apprêtant à l'ouvrir avant de se stopper pour flirter encore un peu. Le jeune blond ne put que rire (et rougir) face aux mimiques et aux paroles du policier.

-Je te signale que c'était une visite de courtoisie … à la base, et je ne considère pas ton canapé comme un accident. Voyons, ce serait très ingrat. J'aime ton canapé, je l'adore même et j'ai hâte d'y retourner.

Glenn aussi était très fort quand il s'agissait de flirter et il ne refusait jamais la provocation, bien au contraire. Il adorait ça et adorerait toujours comme il adorait les gossips, le vin, la mode et le chocolat. Et il démontra encore une fois son habilité dans cet art.

-Je ne sais pas si on peut vraiment compter ses arrestations, après tout, tu parles de mon amour pour les menottes mais il me semble bien me souvenir d'un certain shérif adjoint qui ne cachait pas son plaisir à me voir derrière des barreaux … Je ne sais pas si le fond d'une cellule peu vraiment être considéré comme un lieu de rendez-vous idéal mais bon …

Glenn se tut un instant, regardant Warren ouvrir la bouteille de champagne avec dextérité, et sans faire péter le bouchon dans tous les sens ce que le blond trouvait d'une stupidité sans nom, avant de tendre son verre à l'autre homme.

-Et puis franchement, premier, deuxième ou vingtième rendez vous, peu importe. Qu'est ce que tu dirais d'abandonner les étiquettes pour ce soir et de juste profiter de cette magnifique soirée, du super champagne que j'ai apporté et de la mousse au chocolat qui nous attend bien sagement ?

Il récupéra sa flûte pleine et la leva distraitement, regardant la lumière de la Lune jouer dans le liquide et dans les bulles allumant tout un tas de reflets magnifiques. Il était sur que Anna et Madeleine pourraient passé des heures à lui décrire la beauté de cette image tout en la photographiant dans tous les sens mais pour Glenn, c'était simplement une source d'inspiration qu'il pourrait peut-être utiliser plus tard en créant quelque chose. D'ailleurs, une idée se manifestait déjà dans sa tête, le réduisant au silence pensif pendant quelques instants avant qu'il ne repousse cette image dans un coin de sa tête afin de se concentrer sur Warren. Il leva son verre à la hauteur du sien.

-Très bien, trinquons ! Mais à quoi ? A nous ? A cette nuit magnifique malheureusement sans lucioles ? Au champagne dans nos verres ? Aux SMS illimités ? Ou bien même à Marcel, notre cher chaperon, qui je suis sur aimerai beaucoup boire un verre avec nous ? A non, je sais ! Trinquons à tout ça !

Encore une fois, le jeune homme se laissait emporter par son enthousiasme et les idées farfelues qui peuplaient son esprit mais il ne pouvait l'empêcher. C'était ainsi qu'il était et ce n'était pas maintenant qu'il allait changer. Les deux hommes trinquèrent et Glenn but tout de suite une longue gorgée de champagne qu'il estimait avoir pleinement mérité. Un gémissement involontaire lui échappa, il adorait vraiment ce breuvage et cette bouteille était excellente, comme elle devait l'être quand on savait le prix qu'il l'avait payé. Il reprit la parole au moment où la station de radio qu'ils écoutaient en sourdine changeait de chanson et entamait It Never Entered My Mind de Coleman Hawkins et Ben Webster.

-Hum … ce champagne est parfait … Qu'est ce que tu veux que je raconte ? Je … Oh mon dieu, j'adore ce morceau ! C'est un de mes préférés ! Je sais que c'est cliché mais j'ai toujours voulu danser dessus au clair de Lune et … Mais on peut le faire ! Je te raconterai tout ce que tu veux, tout ce que tu désires, si tu accepte cette danse.

Le blond était déjà debout, en train de se balancer doucement au rythme de la musique, son verre toujours à la main, le son du saxophone et du piano se mariant à merveille avec l'atmosphère qu'ils créaient tous les deux. Il tendit la main vers Warren en souriant et en ouvrant grands les yeux.

-Aller ! Viens s'il te plait, j'ai vraiment envie de danser avec toi … après on fera tout ce que tu veux, absolument tout, je te le promet. Et on mangera le dessert !

Et n'ayant pas la patience d'attendre plus longtemps, Glenn saisit la main libre du policier et l'incita à se lever, ayant parfaitement conscience qu'il n'y avait pas moyen de le faire coopérer s'il ne le voulait pas. Mais le jeune homme avait vraiment envie d'être tout contre Warren, entre ses bras, à profiter d'une mélodie parfaite.
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyJeu 21 Mar - 23:05

No labels. Warren était plus que d'accord sur ce point, la plupart des gens pensaient qu'à cause de son job, le blond était un homme stricte et qu'il n'était pas du genre à se laisser aller. Non, dans le cas de Warren, c'était le contraire. Parfois sa grande sœur lui disait qu'il respirait la coolitude et il lui disait que c'était juste un tas de conneries. Le blond avait juste horreur de se prendre la tête et il était dans le fond un homme très simple, il aimait passer son temps dans sa cuisine dès qu'il le pouvait, enlever les mauvaises herbes dans son jardin, ses armes, lire des comics et regarder ses séries préférées le dimanche après midi avec un seau de pop corn beaucoup trop grand pour un être humain normalement constitué... Non vraiment, Warren était quelqu'un de simple. Et quand il s'agissait de sa sexualité, le blond était pareil. Il n'avait jamais eu de standards bien défini, homme ou femme, dès qu'il trouvait une personne attirante, il fonçait. Il ne s'était jamais vraiment posé de questions sur le pourquoi du comment, ne s'était pas demandé quelles étaient les meilleures techniques de dragues et quand à quinze ans, ses lèvres s'étaient posées sur celles d'un autre garçon, Warren n'avait pas paniqué, au contraire, il avait voulu recommencer quelques minutes après. À quoi bon paniquer ? Il aimait les hommes et les femmes, très bien, au moins il aurait plus de choix, avait-il dit le soir même à sa grande sœur avant d'hausser les épaules de la manière la plus nonchalante du et de se retourner dans son lit et de s'endormir. Les options de Warren n'avaient jamais été limitées et il n'avait pas été non plus du genre à attendre ou même à rechercher la personne parfaite. Il était peut être fan de cinéma, mais il n'était pas complètement stupide. Et puis, il ne cherchait pas la perfection, il voulait quelque chose de réel, quelqu'un sur qui compter, quelqu'un qui serait là et surtout dans les moments imparfaits ou la vie était cruelle et injuste, c'était tout ce que Warren voulait, rien d'autre. Cependant, il s'égarait encore tandis que Glenn vidait déjà sa flûte du champagne, un air absolument delighted sur le visage. Oh I could bloody kiss you, se disait déjà Warren en vidant sa propre flûte, d'un trait, ravalant dans le même temps ses envies.

Don't screw this up, se disait-il également. Il y avait bien longtemps que Warren n'avait pas été aussi nerveux et franchement, le sentiment n'était pas déplaisant. He's something new. Et oui, c'était une manière déguisée de Warren de faire un compliment au jeune styliste. « Je pense que les lucioles, ça aurait fait complètement cliché et que ça aurait ruiné le moment mais bon... Ce n'est que mon avis alors dans le fond... On s'en moque un peu... » marmonna enfin le shérif adjoint en portant son regard sur le ciel. Non, Warren n'avait absolument rien d'un romantique, il ne savait pas ce que c'était et il ne voyait pas pourquoi est-ce que tant de personne y accordait de l'importance. Lui, il était l'homme qui voulait bien tenir une porte à une femme avec un sourire aux lèvres et qui était même du genre à aider, mais lui demander de rapporter un bouquet de fleurs ou même de faire une déclaration du haut d'un balcon … Alors ça non, Warren n'était pas du tout de la partie. Glenn en revanche, se débrouillait bien dans le domaine. Tellement bien que Warren se disait que s'ils étaient véritablement ensemble, ce serait bien Glenn l'inconditionnel romantique dans leur couple. Il fallait qu'il arrête de se faire des plans sur la comète et dans le même temps, il ne voulait et ne pouvait pas, c'était tellement facile avec Glenn... Et puis ce n'était comme si l'autre homme pouvait lire dans ses pensées pas vrai ? Il fut néamoins surpris lorsque Glenn se retrouva sur ses deux pieds, en train de lui tendre la main. Hein ? Quoi ? Sa chanson préférée ? Danser ? Avec Warren ? Euh... Le shérif adjoint oublia pendant quelques secondes où est-ce qu'il était jusqu'à ce que Glenn décide qu'il ne voulait pas attendre et lui tire la main. Tout d'abord, Glenn qui tentait de le faire se redresser, c'était une vision absolument adorable ensuite, il devait bien réaliser qu'il ne pouvait pas vraiment force Warren à faire quoi que ce soit, pas vrai ? Et pourtant, il essayait. Warren eut un franc sourire avant d'éclater de rire et d'opposer un peu plus de résistance, à présent c'était plus que certain qu'il ne se lèverait pas... « Tu devrais être prudent quand tu promets ce genre de choses Glenn, vraiment... » marmonna Warren, son accent audible dans chaque mot, la menace presque là.

Qu'est-ce qu'il pourrait bien demander à Glenn ? Peut être que Glenn arrête de parler autant et fasse un meilleur usage de sa bouche... Mon dieu, ça y est, je vais véritablement brûler en enfer si ça continue comme ça. Warren s'éclaircit la gorge avant de céder et de se redresser, sa main toujours dans celle de Glenn. « Juste une petite confession, je ne suis pas un excellent danseur donc... Mais interdiction de se moquer okay ? Sinon je ferai en sorte que tu te retrouves encore avec des menottes puisque cette idée ne semble pas te déranger puisque ça hmmm ? » Warren se mordit la lèvre inférieure avant de se rapprocher de Glenn, passant une main autour de la taille de l'autre homme pour le rapprocher encore plus, commençant légèrement à se balancer d'un pied à l'autre, humant l'air de chanson. Le blond ne mentait pas quand il disait qu'il ne savait pas danser et pour cause, il n'était même pas aller à son propre bal de promotion. Il voulait mais au final, il avait terminé la soirée avec ses deux frères, dans leur jardin, assis sur leur chaise longue à compter les étoiles avec leur lunettes de soleil sur le nez, complètement inutiles dans de telles conditions. Warren baissa un instant la tête vers ses pieds, est-ce qu'il avait le bon rythme au moins ? Ce serait vraiment stupide qu'il marche sur les pieds de Glenn... Oui vraiment stupide. Ils étaient plus ou moins en train de danser, le blond redressa la tête, offrant un demi-sourire à Glenn. « Bon alors... Qu'est-ce que... Je suis désolé c'est vraiment nouveau pour moi tout ça. » Et non, quand il disait ça, aussi près de Glenn et le regardant droit dans les yeux, il ne faisait pas juste référence à la danse. Ils avaient beau se dire qu'ils ne mettraient pas d'étiquettes sur les choses, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'être curieux et de se demander s'il pouvait se dire que Glenn était à lui ou pas. Il voulait vraiment se dire que Glenn était à lui point final. «Et non, au cas où le message n'est pas clair, je ne parle pas de danser avec un type qui me plaît un peu trop. Et oui, le type c'est toi.  Quelqu'un d'autre que toi aurait tenté quelque chose d'aussi stupide je pense que je l'aurais emmené au poste et que je l'aurais insulter pour m'avoir fait perdre mon temps mais non... Je suis encore là, je suis en train de danser avec toi et j'ai hâte de voir ce que tu as prévu pour le reste de la soirée. » avoua Warren, étant beaucoup plus honnête qu'il ne voulait. Non, ce qu'il voulait là tout de suite, c'était embrasser Glenn et se dire qu'il ne devait pas avoir peur que ce baiser soit le dernier parce qu'il allait rentrer avec Glenn à ses côtés et qu'il l'aurait pour toute la nuit. Warren fit tourner Glenn avant de nouveau les rapprocher, collant leur torse l'un à l'autre. « So where does that leave us ? »
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptySam 6 Avr - 21:01

Tenter de faire bouger Warren contre sa volonté était comme tenter de faire rouler une montagne. Soit impossible. Du mois, pour Glenn. Mais en même temps, le blond n'était absolument pas une référence en ce qui concernait la force physique. Il avait toujours été petit pour son âge et trop chétif et frêle. Il avait mis longtemps à accepter qu'il n'aurait jamais la carrure de son père, véritable celte comme on en faisait plus doté de cheveux roux et drus et de muscles à en faire pleurer d'envie un bodybuilder, et il exagérait à peine. Oui, Glenn avait mit longtemps mais avait finit par accepter son physique et même à en tirer profit. Le seul problème était qu'il n'avait pas le caractère correspondant. Glenn était ce que l'on appelait ''une grande gueule'' et il en était extrêmement fier. Il était aussi trop têtu, curieux, exigeant et critique. Et il n'hésitait absolument pas à interpeler les gens quand ceux-ci faisaient, ou portaient, quelque chose qui lui déplaisait, sans se soucier le moins du monde de savoir si la personne en question était d'un calibre différent du sien. Cette attitude lui avait attiré pas mal d'ennui par le passé, ne serait-ce qu'au lycée, mais heureusement, Glenn courait vite. C'était déjà un bon point. Quoiqu'il en soit, il n'était absolument pas capable de forcer Warren à faire quoique ce soit si le policier n'en avait pas envie, malgré sa volonté de fer. Mais bon, le fait que surement très peu de personne puisse le faire le réconfortait énormément. En attendant, il continua de tirer sur le bras de Warren, l'incitant à venir danser. Et il ne put s'empêcher de bouder un peu lorsque le blond rit à ses dépends, même si c'était surement très drôle de son point de vue de dieu grec, alors même qu'il forçait un peu plus son bras, ce qui donna une petite idée de la force de Warren. Et se serait mentir que de dire que cela n'avait pas son petit effet sur Glenn. Après tout, il n'avait jamais caché que ses goûts penchaient plus pour les homme physiquement fort et on pouvait dire que Warren était un fin spécimen du genre. Alors, est-ce que l'idée de se faire manhandle par le policier lui faisait de l'effet ? You bet it did ! Mais il devait faire preuve de contrôle. Ce serait très inconvenant s'il venait à sauter sur le shérif adjoint sans crier gare … même s'il en avait vraiment, vraiment, très envie. En plus, on ne pouvait pas dire que Warren l'aidait énormément parce que ce n'était pas son sourire et son accent si sexy qui … Bref, il devait absolument se ressaisir. Finalement, Warren se mit debout et s'approcha de lui, passant son bras autour de sa taille et l'approchant de lui au point qu'aucun espace vide ne demeurait entre leurs deux corps. Un sourire éclaira le visage de Glenn en entendant les paroles de Warren.

-Je vais finir par croire que c'est toi qui est obsédé à l'idée de me menotter. Tu n'arrêtes pas d'en parler, et vu le nombre de fois où tu m'a passé les menottes … Maintenant que j'y pense, est-ce que tu n'aurais pas un truc pour les cellules aussi ? Et t'en fais pas pour la danse, je te demande pas un tango endiablé ou une valse. Juste … comme ça.

Par ''ça', Glenn parlait de se retrouver dans les bras de Warren, la tête contre son torse, vu qu'il était trop petit pour pouvoir poser sa tête sur son épaule et enfouir le visage dans son cou. Il avait passer les bras autour du cou de Warren et ils bougeaient doucement au son de la musique et c'était juste parfaitement parfait. Le jeune styliste aurait adoré rester comme ça pour toujours, bon peut-être pas pour toujours parce que ça deviendrait surement ennuyeux à la logue, mais pendant longtemps oui. Qu'est ce qu'il était bien là ! Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi à l'aise et en sécurité. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Glenn n'autorisait pas tout le monde à s'approcher assez pour le toucher. Même lorsqu'il avait des aventures avec des mecs de passage, il s'arrangeait pour qu'il n'y ai pas plus de contacts physiques que nécessaire. En fait, il ne se montrait démonstratif qu'envers ses amis et lorsqu'il avait besoin de l'être quand il travaillait. Ni plus ni moins. Alors là, non seulement il avait initié l'étreinte mais en plus il ne s'y sentait pas mal à l'aise. C'était comme si leurs corps étaient fait l'un pour l'autre, que leur cœurs battaient au même rythme et … okay, inutile d'aller plus loin. Visiblement, la midinette qui vivait au plus profond de son esprit, avec quelques autres personnalités qui se montraient de temps en temps au grand jour, avait décidé de se manifester et de laisser parler son romantisme échevelé de fan absolue de Brontë et de Harlequin en tout genre. Il se laissa faire lorsque Warren lui leva le visage, afin qu'il se regarde face-à-face, à peu près. D'ailleurs, la rougeur qui s'était réveillé sur ses pommettes face aux paroles du shérif adjoint.

-Je suis merveilleusement flatté de recevoir de telles faveurs de votre part mon cher Monsieur Delacroix ! Mais ça n'aurait pas été pareil si on avait dû faire ça au commissariat je pense. Étrangement, ça n'a pas l'air d'être l'endroit idéal pour ça.

Un éclat de rire joyeux lui échappa quand Warren le fit tournoyer avant de le rapprocher de nouveau de lui, tout contre lui. Ils continuèrent de danser doucement, bien que la musique avait changé et que le rythme n'était plus exactement le même. Les mains de Glenn se promenaient parfois sur le torse de Warren, sur ses épaules, son cou et ses cheveux. Sa tête était de nouveau posée au milieu de sa poitrine, en paix avec le monde, presque entier (il ne serait jamais en paix avec les adeptes du jeggins effet mouillé, il ne fallait pas pousser mémé dans les orties quand même) quand Warren posa sa question. Glenn releva la tête pour plonger dans son regard. Où est-ce qu'ils en étaient ? Il n'en savait rien du tout, mais il savait ce qu'il souhaitait. Il voulait pouvoir désigner Warren comme étant son petit ami et frimer à son bras, il voulait que le blond lui murmure qu'il était sien et qu'il se montre jaloux des autres, voilà ce qu'il voulait. Mais est-ce qu'il pouvait le lui dire sans qu'il prenne peur ? Il n'était pas sur de pouvoir supporter un tel scénario, pas quand ce qui se passait entre Warren et lui était pour l'instant plus que parfait. Alors qu'il continuait à le regarder, il ne put s'empêcher de s'émerveiller face à sa beauté, encore une fois. Sans blague, s'en était presque surréel ! Aussi ne put t-il s'empêcher de se dresser brusquement sur les pieds pour embrasser les lèvres qui le tentait avec passion. Il ne pouvait tout simplement pas résister. Ce qu'il n'avait pas prévu c'était que dans son mouvement, il buta contre une pierre ce qui le fit basculer, entraînant Warren avec lui, qui s'effondra sur lui, lui coupant momentanément le souffle. Après un instant d'étourdissement, Glenn, sans se soucier de l'état de ses vêtements sur l'herbe ouillée, éclata franchement de rire, basculant sa tête en arrière, le cou exposé et la gorge déployée. Des larmes de rire apparurent même au coin de ses yeux. Son rire s'éteignit doucement alors qu'il prenait conscience de la position dans laquelle ils étaient. Alors, la rougeur s'étendit sur tout son corps. Il leva une main tremblante et caressa doucement la joue de Warren, sentant les petits picots de sa barbe du soir, avant de remonter jusque dans ses cheveux, derrière sa tête, afin de l'approcher de ses lèvres. Il s'arrêta cependant avant qu'elles ne se touchent, un infime courant d'air les séparant. Un sourire à la fois tendre et lascif ourla les lèvres de Glenn, alors qu'elles effleuraient lentement celles du policier.

-Hum … où est-ce que nous en sommes c'est ça ? De ce que je vois, nous en sommes à toi et moi, allongé l'un sur l'autre, un monde de possibilités ouvert à nous. Ce que je veux, c'est … que tu sois à moi. Alors la véritable question c'est … Et toi ? Est-ce que tu veux que je sois à toi, tout à toi ? Est-ce que tu veux que je t'appartienne ?

Puis il déposa un baiser sur les lèvres tendues, un baiser si chaste, en parfait contraste avec le ton doux, rauque et tentateur qu'il venait juste de prendre. Si Warren voulait plus, c'était à lui de venir le chercher.
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MessageSujet: Re: 06. Cause everything I see is you   06. Cause everything I see is you EmptyDim 7 Avr - 2:58

Warren réalisa une seconde trop tard que sa question n'était pas claire. Ou peut être qu'elle l'était, il n'en savait rien pour être honnête et il était littéralement pendu aux lèvres de Glenn pour obtenir la réponse. Ce serait tellement ridicule si en tant que policier et shériff adjoint il n'était pas capable de lire correctement les signaux que Glenn lui envoyaient. Donc il demandait, ce qui était nouveau pour lui, parce que ce n'était pas un coup d'un soir et que si ça l'était eh bien... Pour commencer, Warren n'aurait pas accepté de danser avec Glenn sur une de ses chansons favorites, Glenn n'aurait même pas pris la peine d'ailleurs de lui dire que c'était une de ses chansons préférés, ils se seraient tout simplement embrassé dans l'herbe et aurait profité du fait qu'ils étaient tout seul dans le parc. C'était excitant et à la fois terriblement effrayant de ne pas savoir où est-ce qu'il mettait les pieds et Warren observa Glenn se rapprocher avec une certaine appréhension. C'était certain que Glenn voulait et allait l'embrasser. Okay, pourquoi ses lèvres ne sont pas encore sur les miennes? Juste au moment où cette pensée traversa l'esprit de Warren, il se rendit compte que quelque chose clochait et que son équilibre était dangereusement compromis et par Glenn en personne qui en était la cause. N'ayant pas le temps d'utiliser ses réflexes, Warren finit par rejoindre Glenn dans sa chute dans le sol et atterit même sur le jeune homme. Ouch. Quelques secondes passèrent avant que le blond ne réalise ce qu'il venait de se passer et il se releva légèrement histoire de ne pas complètement écraser l'autre homme. Glenn éclata de rire et bientôt le rire de Warren accompagna le sien car il devait admettre que la situation était complètement risible. Oh Glenn, you really know how to ruin the mood. Warren reprit son souffle et profita de l'occasion qu'il avait pour déposer quelques baisers sur le cou de Glenn, arrivé à hauteur du visage du jeune homme, il lâcha un autre rire. "Décidément Glenn tu ne t'améliores pas niveau grace... Je vais finir par croire que tu commences à le faire exprès dans le fond..." murmura Warren avant de pousser un soupir en sentant la main de Warren contre sa joue. Glenn avait raison sur beaucoup de point: oui, ils étaient allongés dans l'herbe, oui, cela leur laissait un champ de possibilité assez important et oui, dieu que oui Warren voulait que Glenn lui appartienne.

Au lieu de répondre à la question de Glenn, il embrassa le jeune homme lentement, plus lentement qu'il l'avait fait sur son canapé, tellement lentement que ça avait presque des allures d'un premier baiser échangés entre deux adolescents lors de leur premier rendez vous. Il s'écarta de Glenn par manque d'oxygène, collant leur deux front ensemble. "Et en ce qui concerne ta question eh bien...Je crois que tu connais déjà la réponse à cette question..." commença Warren, une de ses mains trouvant les cheveux de Glenn. "Oui." souffla t-il contre les lèvres du jeune homme avant de l'embrasser une dernière fois et de se redresser, entraînant Glenn avec lui, leur doigt noués ensemble. C'était un sourire qu'il y avait sur les lèvres du shérif adjoint et celui-ci n'était pas prêt de s'effacer. Non. Il était avec Glenn, vraiment, simplement, sans prise de tête et il remerciait le jeune homme d'avoir rendu ça aussi... Thrilling. Warren remit Glenn sur ses pieds sans aucune difficulté, avec tout ça, ils s'étaient quelque peu éloigné de l'endroit initial de leur .... rendez-vous? Tenant toujours la main de Glenn, Warren reprit la parole."Mais ça ne veut pas dire que tu dois arrêter de faire des efforts et arrêter de m'envoyer des sms cochons en plein milieu de la nuit, ou débarquer à l'improviste chez moi... Maintenant tu as une bonne raison de le faire, parce que je suis ton petit ami." Warren prononça les derniers mots avec une certaine fierté, déposant un baiser sur la paume de Glenn. "Avec toute cette histoire, on a oublié la mousse au chocolat."

Le dessert était excellent tout comme le reste de la soirée et ce fut Warren qui se chargea d'éteindre toutes les bougies, y compris Marcel et lui et Glenn profitèrent de l'obscurité pour échanger d'autres baisers, s'arrêtant ça et là pour parler de tout et de rien, le bruit de l'auto-radio en fond sonore. Quand Glenn se mit à bailler, Warren eut un maigre sourire avant de voir qu'il était deux heures du matin. Il annonça à Glenn qu'il le raccompagnait et le jeune homme protesta quelque peu, voulant entendre la fin de l'histoire de Warren, déjà leur première dispute? Pas vraiment, vu qu'un simple baiser suffit à faire taire Glenn, assez pour qu'il suive Warren jusqu'à sa voiture de service. Le trajet fut plutôt silencieux et pendant un instant, Warren soupçonnait Glenn de s'être endormi mais à un feu rouge, il constata que l'autre homme était en train de le fixer. Il attrapa la main de ce dernier avant de redémarrer la voiture, le reste du trajet s'effectuant dans un silence confortable. Warren se gara devant l'immeuble de Glenn et dit à Glenn de pas bouger et il lui ouvrit la porte de la voiture lui-même. Il marchait soudainement plus lentement et le blond se rendait compte qu'il n'avait pas vraiment envie de dire au revoir à Glenn. Et visiblement, le sentiment était réciproque et quand leur lèvres se rencontrèrent de nouveau, toute l'urgence de la situation semblait être de retour. Hmm... Cela allait être très difficle d'attendre, surtout comment Glenn se mordait la lèvre inférieure à cet instant. "Je crois que le plus raisonnable c'est de te dire bonne nuit. J'adorerais monter et voir ton appartement mais... Je pense que c'est mieux si on attend, d'accord?" Warren pressa ses lèvres contre le front de Glenn avant de s'éloigner. "Bonne nuit." S'éloigner n'avait jamais été aussi difficile mais Warren savait qu'il prenait la bonne décision, remontant dans sa voiture, il observa Glenn s'éloigner. Il poussa un soupir avant de s'emparer de son téléphone portable et d'envoyer un sms à Glenn.

Citation :
"J'espère que tu arriveras à ton lit sain et sauf, hors de question de te casser quoi que ce soit. Je t'appelle demain matin et tant pis si je te réveille, j'ai le droit maintenant. "

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