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 06. Never underestimate the power of an extremely pissed off woman.

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MessageSujet: 06. Never underestimate the power of an extremely pissed off woman.   06. Never underestimate the power of an extremely pissed off woman. EmptyMer 13 Fév - 19:12

COMMISSARIAT DE POLICE, 15H39 – Vous arriviez vous parfois de tomber sur la journée parfaite ? Vous saviez cette journée pendant laquelle personne n’est là pour vous cassez les oreilles de reproches ou d’ordres, et que tout se passe à merveille sans le moindre problème, sans tracas à l’horizon, l’esprit tranquille, sans remord, ni contrariétés. Eh bien ce jour-là était enfin arrivée pour moi. Depuis le temps que j’attendais ce moment au boulot, j’en profitais un maximum. Aujourd’hui, je n’étais pas de patrouille. Ça voulait dire plus concrètement : pas de contrôles routiers, ni d’interpellations, ni de contrôle de papiers d’identité, ni rien de tout ça – je m’occupais de la paperasse et répondais au coup de fil de mes collègues qui eux étaient à l’extérieur et à ceux des civils– et à vrai dire le commissariat était assez calme aujourd’hui. C’était rarissime pour un agent de police. Cette ambiance me plaisait assez car enfin, je pouvais profiter d’une pause sans que personne ne puisse m’interrompre – même pas ce foutu téléphone qui m’empêchait d’écrire un mot à chaque seconde. J’attendais le moment parfait, personne n’entrai, mes collègues s’attelaient tous à leur tâche – contrairement à moi -, j’étais seule à dans un des bureau de police et le téléphone fixe ne sonnait pas. C’était maintenant ou jamais. Alors avec la plus grande délicatesse qui soit, j’ouvris la boîte en carton Starbucks qui renfermait le si délicieux muffin à la myrtille – mon premier délice de la journée – et portai cette pâtisserie, que j’avais rarement l’occasion de gouter sur mon lieu de travail, à ma bouche ; sirotant en parallèle mon Caramel Macchiato, ma dose de caféine de l’après-midi. Oui on pouvait me dire que j’étais une goinfre, oui on pouvait me le reprocher mais j’adorais le sucre et la caféine. Et en 24H j’avais rarement le temps de me nourrir comme une personne normale donc une petite pause gourmande de temps en temps ne pouvait pas me faire de mal. Ma pause déjeuner ne durait qu’une demi-heure et lorsque je quittais à 19H et que je n’étais pas de patrouille de nuit, j’avais rarement la force de me cuisiner un repas 5 étoiles. Alors c’était pizza ou salade ou restes de la coloc’. En compensation, je me bougeais quand même plus le derrière que la majorité des personnes de cette ville ; si on comptait tout l’effort physique de mon titre d’agent de la police à part entière, on pouvait quand même dire que je ne me la coulais pas douce. J’avais même une carte de fidélité au complexe sportif, eh ouais ! Mais, franchement, personne n’avait jamais vu un agent de la police sans café au moins une fois dans sa vie ! Les journées typiques d’un agent de police se résument à être dans l’action, alerte et dispo quasi H24 alors avec tout ça, mourir d’épuisement était fréquent et un jour sans caféine était comment dire… impossible ? D’autant plus, que quelques gouttes – ou dirais-je litres – de café, thé, ou boissons énergisantes n’avaient jamais fait de mal.

En cette magnifique après-midi ensoleillée, tout semblait calme à Lima. Les rayons de soleil et les températures affriolantes avaient attirés une grande majorité de la population aux parcs et places publiques de la ville, me laissant ici derrière un bureau à remplir des centaines de milliers de documents à rendre au shérif en temps et en heure.

Tout en mangeant, je feuilletais le dossier d’une affaire en cours. J’étais plongée dans ma lecture, jusqu’à ce qu’un de mes collègue entra soudainement. J’avalai ma bouchée d’un trait – m’étouffant presque – et chassai d’un geste vif les quelques miettes qui se trouvaient sur le bureau. « Lauriane ? On a besoin de toi. La maire Sue Sylvester vient de se pointer et elle a été de meilleure humeur, si tu vois ce que je veux dire. », M’indiqua mon collègue. Entendant les braillements de Mme Sylvester, je me levai, reposant le dossier à sa place initiale. Sue Sylvester, bien qu’elle était la maire de la ville de Lima, n’était pas très saine d’esprit, souvent jugée comme tyrannique, folle ou même violente. Je quittai le bureau principal, et rejoignit mes deux collègues qui essayaient de garder la bête au calme. « Bonjour Madame la maire. », dis-je, souriante, en lui serrant la main. Mieux valait commencer en toute sympathie, même si je sentais, à la vue de ses traits acerbes, que cette ambiance semi- hypocrite n’allait pas durer très longtemps. Je n'avais vu Sue Sylvester qu'une fois dans ma vie - maintenant deux - , et c'était le jour où elle était devenue maire de la ville. A son discours, on avait pu déjà deviner quelle genre de personne cruelle elle était. « Qu’est ce qui nous fait cet honneur ? », continuai-je, en regardant mes collègues, tout en continuant de sourire. Je m’attendais au pire. Je ne connaissais pas très bien Sue Sylvester – et encore heureux – mais à ce qu’on disait, sa haine immodérée envers les chorales et sa quête avide de pouvoir, avaient de quoi en faire trembler plus d’un. Moi qui pensais passer une journée tranquille. Yay !

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MessageSujet: Re: 06. Never underestimate the power of an extremely pissed off woman.   06. Never underestimate the power of an extremely pissed off woman. EmptyLun 25 Fév - 22:04

HÔTEL DE VILLE, 15H07 ― Trop, c’en était trop ! Sue en avait assez de tenter d’écraser les Urban Mimes à coups légaux de politicienne ― et encore fallait-il que les mollusques du conseil municipal ne cessent de s’attacher solidement à leurs principes conformistes. Une Viviane Forgan plus qu’absente ces derniers temps tarissait les lumineux projets ainsi que les réjouissantes perspectives de la mairesse. Marre de jouer la gentille reine dans son château doré de Lima, maintenant place au Parrain confortablement assis dans son fauteuil de cuir vieilli et étoilé de sang après révélation au luminol ! Seul problème en vue, et de taille, aucun homme de main et autres bras cassés pour la potentielle mafieuse... Enrôler des agents de ramassage d’ordures en mentant sur le but de l’opération ? Lever une armée de clodos sauvages accompagnés de leurs sbires mouches ? Pas assez malhonnête... Et puis des complices, c’était toujours le meilleur moyen d’atterrir à la case prison sans passer par la case Maison Blanche ! Toujours être seule que mal accompagnée, comme le dit l’adage. Soit, bandana sur la tête pour protéger sa ravissante chevelure, peinture de guerre sur les joues, moral de battante, Colonel Sylvester part en croisades contre les hérétiques de la Madonne ! Et quoi de mieux que d’utiliser pour une fois le merveilleux système américain pour les court-circuiter tels d’agaçants moustiques en plein été !

Prenant un malin plaisir à saccager son bureau, elle cria à tout va des « Au secours » à la Cassandra Amillethons offusquée par on ne savait quelle image obscène d’un Christ en lingerie féminine. L’ancienne coach n’oublia cependant pas le principal, déchirer quelques-uns des vêtements qu’elle portait, l’argent des Faithorn suffisant largement à remplacer au centuple sa très chic tenue de grand créateur. Appareil photo en main, elle immortalisa ce fabuleux carnage, symbole de son état intérieur actuel, et sortit à grandes enjambées, manquant de peu de défoncer l’épaisse porte dans sa précipitation surjouée. « Une voiture ! Avancez-moi une voiture ! », baragouina-t-elle en agitant les bras tel un personnage de manga défoncé par une quelconque drogue douteuse de fabrication chinoise. Sa secrétaire, transie de trouilles au point qu’elle était proche de retapisser le mur derrière elle, ne savait comment réagir face à cette agitation fort inhabituelle. « Mylen, appelez le décorateur. Dîtes lui que c’est urgent ! Ils vont me le payer ces vauriens. » jura-t-elle suffisamment fort pour que la commère puisse comprendre les propos que sa patronne venait de prononcer entre ses dents. Un mensonge à son paroxysme ne devenait-il pas au fur et à mesure une infaillible vérité ? Et puis qu’y avait-il de mal à faire croire, aux yeux des autres, que ce mensonge était en fait la vérité ? Dans ce cas précis, il ne s’agissait que d’une dissimulation de détails, rien de plus... « Surtout je ne veux pas être dérangée ! Ne redirigez pas mes appels sur mon portable ! Et... vous êtes virée ! » La fermeture des portes principales de l’hôtel de ville signala la fin de la conversation.

COMMISSARIAT DE POLICE, 15H32 ― Jamais Sylvester n’avait mis les pieds dans un poste de gringalets en uniforme qui maîtrisaient mieux le goinfrage de pâtisseries hypercaloriques que le flingue. A quoi bon déranger quelqu’un quand on pouvait régler ses propres problèmes soi-même ? Quand on avait le pouvoir, l’argent, un blockhaus du F.B.I. perdu quelque part sous Lima et l’expérience colossale de l’entraîno-militairo-présentato-espiono-mairesse, autant de raisons qu’il n’en fallait pour passer discrètement — mais non sans résultat ! — à l’action. Seulement voilà, l’heure était grave, un jour nouveau se lèverait bientôt et le réchauffant soleil de la victoire commençait à perdre de son éclat à cause des sombres nuages de l’échec, annonçant le maintien d’un ordre qui lui plaisait guère. Elle ne l’osait l’admettre, c’était cependant vrai ; elle jetait ses dernières forces dans la bataille dans l’espoir d’y changer le cours. Ce qui adviendrait de la grandissime Sue, terreur de Lima, si cela l’échouait ?

Cette idée s’estompa d’elle-même à la vue de l’obèse à l’entrée du commissariat. A croire qu’ici il respectait le quota d’embauche de handicapés ! — c’était bien sa veine... Prenant une tête de aye-aye battu à la sauce Elma Millsmurry — en arriver à de telles extrémités la dégoûtaient profondément — elle pleurnicha qu’elle voulait voir le plus haut gradé de ce bâtiment. Malheureusement l’horrible mutation d’homme/montgolfière qui se tenait devant elle ne semblait pas se dégonfler devant la grandeur de la mairesse. « On vous paye en fonction des kilos que vous prenez en restant le cul assis sur une chaise ?!? Votre supérieur ! J’veux bien croire que tendre le bras vers votre téléphone c’est compliqué pour vous... Comment ça absent ? Donnez-moi ce combiné, vos doigts bouffis ont dû riper sur les mauvais boutons... Vous savez qui je suis ? J’veux pas le savoir ! Non pas un petit lieutenant de pacotille et encore moins un inspecteur ! Et je suis CALME !!! » avait-elle lancé à un second poulet qui en s’interposant, n’avait fait qu’envenimer la situation. « Bonjour Mme la maire. » Voilà maintenant qu’on lui envoyait une potiche ! Au moins il avait prévu comment la faire patienter. « Un grand café, fort et bien tassé ! » En guise de réponse, la blondasse lui serra la main et la questionna sur sa venue. « Mais... vous n’êtes pas... une chargée des cafés et autres cochonneries sucrées pour visiteurs de marque ? L’exaspération se dessinait sur son visage. « Et puis un honneur, vous voulez rire ! Vous avez le même humour pour les victimes de viol ? C’est insultant, IN-SUL-TANT ! Vous croyez que ça me fait plaisir de venir jusqu’ici dans cette... tenue ! » D’un geste elle montra déchirures et autres trous dans ses vêtements. « C’est vous qui prenez ma déposition ? Finissons-en au plus vite. » L’ancienne coach massa sa tempe avec son index. Elle qui pensait que tout allait être facile. « Et puis quoi ? On fait ça ici, dans le hall ? La ville ne vous donne pas assez de moyens pour que vous disposiez d’un bureau personnel ? » L’après-midi allait être... pénible comme des hémorroïde indésirables — en même temps, qui souhaitent en avoir ? Parfois elle croyait que l’Univers entier la dissuadait d’aller plus loin dans ses magouilles. N’importe qui aurait abandonné, pas elle. Que peut faire l’Univers face à Sue Sylvester ? « Et toi, vas me chercher un café ! » ordonna-t-elle au phoque graisseux à l’accueil. « Un peu de sport ça te fera pas de mal. »
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