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 02. I'm right, don't you believe me ?

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Ingrid J. Svensson
Ingrid J. Svensson
I'm obsessed with the mess that's America
Age : 18 ans
Occupation : Etudiante en composition musicale et performance vocale à l'OSU, membre des UH
Humeur : Anxieuse
Statut : Toujours en couple avec son perfectionnisme
Etoiles : 2550

Piece of Me
Chanson préférée du moment :
Glee club favori : New Directions
Vos relations:
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MessageSujet: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyMer 7 Aoû - 21:11

Que faire par cet après-midi pluvieux d'automne ? Traîner dans les rues de Lima ? Non, c'était un coup à être mouillée. Aller au cinéma ? Non, rien d'intéressant, ce serait une dépense inutile. Aller boire un café ? Toute seule, aucun intérêt. Aller au parc avec Beth et Prince ? Avec le temps, on pouvait oublier l'idée, et puis, à quoi bon avoir une après-midi de repos si cela était pour la passer avec les enfants quand même ? Non, il fallait qu'Ingrid trouve une meilleure idée. Il fallait une activité à l'intérieur, mais elle ne voulait pas rester sans bouger. Avait-elle quelque chose d'important à faire ? Non pas vraiment, il faudrait donc qu'elle se trouve une occupation qui soit relativement inutile.  En y pensant, il y avait quelque chose qu'elle pouvait faire aujourd'hui. Le bal Sadie Hawkins aurait lieu bientôt, et même si elle n'avait pas de cavalier (et elle n'en aurait probablement pas), il fallait qu'elle se trouve une robe. Quitte à y aller seule, la jeune fille voulait profiter de son adolescence et son périple aux Etats-Unis pour faire tout ce qu'elle ne pourrait plus faire plus tard, et le bal d'Halloween faisait partie de ces choses.

Maintenant, il fallait réfléchir à l'endroit où trouver une robe. Dans le centre-ville, il n'y avait rien qui puisse l'aider, mais en y pensant à la place Bellefontaine, on pouvait trouver un centre commercial. Il y aurait sûrement une boutique de fringues où trouver quelque chose de sympa. C'était sans compter qu'il fallait trouver un costume des années 20... Evidemment, aucune boutique n'aurait cela, mais peut-être qu'elle pourrait y trouver quelque chose de ressemblant dans le style. Bref, Ingrid avait choisi sa destination. Elle sortit de sa chambre et en passant dans le salon, lança à l'attention de Quinn :
- Je vais au centre commercial essayer de trouver quelque chose à mettre pour le bal d'Halloween. A tout à l'heure !

La jeune fille prit son blouson sur le porte-manteau en passant, et s'en affubla avant de quitter l'appartement. Elle descendit tranquillement l'escalier et adressa un signe de la main amical à la patronne du restaurant chinois avant de quitter le bâtiment. Elle ouvrit son parapluie, et s'engagea à travers les rues de Lima, direction la place Bellefontaine. Les bourrasques de vent ne manquaient pas de retourner fréquemment son parapluie. Pfff, quel mauvais temps ! Heureusement, elle n'était plus très loin du centre commercial.

Entrer dans le bâtiment fut une délivrance, elle était enfin débarrassée de cette satanée pluie. Elle n'était venue qu'une ou deux fois ici, et c'est pour cela qu'elle préféra regarder le plan de l'endroit affiché à l'entrée. McDonalds.. Non, aucun rapport. Boutique de sous-vêtements.. Non, pas besoin. Ahhh, une boutique de vêtements vintage, qui aurait cru pouvoir trouver cela dans le centre commercial de Lima ? Pas la jeune fille. Et pourtant, cette boutique existait, et elle trouverait certainement son bonheur dedans.

C'était parti, direction l'ascensceur. Ingrid n'était pas d'humeur à grimper les escaliers après son escapade pluvieuse. Elle s'engouffra donc dans le premier ascenseur qui arriva à l'étage, celui de droite. Avec une dame assez âgée et une mère de famille occupée à caser son gamin dans le siège enfant du caddie. Coup de chance, tout le monde allait au deuxième étage, pas besoin de faire une pause au premier. Le souci, c'est que l'ascenseur décida de lui-même de faire une pause... mais entre deux étages. Grand moment de panique pour la dame âgée, qui était probablement claustrophobe. Ingrid ne sachant que faire, elle resta sans bouger dans le fond de l'ascenseur. Heureusement, la mère de famille prit les choses en main en appuyant sur le bouton d'alarme, et les techniciens du centre commercial eurent tôt fait de remettre l'ascenseur en marche. La jeune fille avait beau avoir passé seulement trois minutes dans l'ascenseur statique, elle avait l'impression qu'une bonne demi-heure s'était déroulée, et cela la contraria.

Enfin arrivée au deuxième étage, elle n'avait plus envie de perdre de temps (même si elle n'en avait déjà pas perdu beaucoup) et elle se précipita dans la boutique vintage. Elle ne put cependant pas s'empêcher de faire une pause en entrant dans le magasin, car elle avait l'impression d'être au paradis. C'était vintage, donc vieux, mais très chic. Oh, ils passaient une musique qu'Ingrid connaissait bien, un grand succès du groupe Suédois, Abba. Elle ne put se retenir de chantonner en même tant que la musique jouait dans les enceintes.
- You can dance, you can jive, having the time of your life. Oooh see that girl, watch that scene, diggin' on the Dancing Queen. ♪

En plus, les présentoirs de vêtements étaient organisés par époque, parfait, elle n'aurait pas à chercher longtemps. Elle passa devant les années 90', 80', 70', etc... jusqu'à arriver devant les présentoirs des années 20'. Elle ne savait pas vraiment ce qu'elle cherchait, mais elle était persuadée de vouloir une robe. Et, encore un avantage du magasin, tout était trié par type de vêtement sur les présentoirs.
- Friday night and the lights are low. Looking out for place to go. Where they play the right music, gettin' in the swing. You come to look for a king. ♪

Ingrid chercha donc celui des robes, et n'eut pas besoin de regarder pendant des heures, elle avait repéré LA robe parfaite : rose pâle, sans manches, un tissu avec un effet satiné dont le décolleté en V laissait voir la dentelle en dessous. Une robe double épaisseur donc, en espérant qu'elle n'aurait pas trop chaud. La taille de la robe était basse et constituée de franges fines. Il fallait absolument qu'Ingrid l'essaie.
- Anybody could be that guy. Night is young and the music's high. With a bit of rock music, everything is fine. You're in the mood for a dance. And when you get the chance... ♪

Direction la cabine d'essayage. En se regardant dans le miroir après avoir enfilé la robe, Ingrid eut un sourire de satisfaction : elle lui allait à merveille. Le rose pâle allait bien avec son teint, et la robe était vraiment jolie, la taille était impeccable. Rien à redire.
- You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeen. Dancing Queen, feel the beat from the tambourine, oh yeah.
You can dance, you can jive, having the time of your life. Oooh see that girl, watch that scene, diggin' on the Dancing Queen. ♪


La jeune fille ôta la robe et se dirigea vers la caisse, mais une chose attira son attention, l'arrêtant sur son chemin. Un joli collier de perle se trouvait parmi les accessoires indispensables de la soirée 20'. Les perles nacres étaient magnifiques. Ingrid prit le collier dans ses mains, l'examinant attentivement. Elle le tourna dans tous les sens, l'essaya, regarda dans le miroir, conquise. Puis elle regarda le prix, et remis à contre-coeur le collier sur le présentoir. Cet achat ne serait pas pour aujourd'hui...
- You're a teaser, you turn 'em on. Leave them burning and then you're gone. Looking out for another, anyone will do. You're in the mood for a dance. And when you get the chance... ♪

Il y avait trois personnes qui patientaient à la caisse, et Ingrid se plaça derrière elles, attendant son tour patiemment. Lorsqu'il arriva enfin, elle sourit aimablement à la caissière et lui tendit son unique article. Elle avait déjà préparé sa monnaie afin que la caissière n'ait rien à lui rendre et qu'elle puisse ainsi rentrer le plus vite possible chez Quinn pour lui montrer sa trouvaille.
- You are the Dancing Queen, young and sweet, only seventeen. Dancing Queen, feel the beat from the tambourine. ♪
- Pardon, mademoiselle ? lui demanda la caissière en lui donnant le ticket de caisse
- Oh euuh rien... Je chantonnais.

La jeune Suédoise piqua un fard et s'empressa de quitter la caisse.
- You can dance, you can jive, having the time of your life. Oooh see that girl, watch that scene, diggin' the Dancing Queen. ♪

Elle sortit du magasin.
* BIP BIP BIP BIP BIP. *
Que se passait-il ? Elle n'avait rien volé !


Dernière édition par Ingrid J. Svensson le Mer 14 Aoû - 16:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyVen 9 Aoû - 23:08


"Tu veux que je fasse... quoi?"

Qu'on ne s'y trompe pas, Warren était plus que content que Glenn soit de retour sur le continent américain et plus particulièrement à Lima. Après deux mois passés sans voir son petit ami, le shérif était plus que ravi. Et non, les conversations sur internet et les quelques rendez vous organisés à l'aide de sa webcam n'aidaient absolument pas à supporter la distance, bien contraire, au fil des jours, le blond s'était mis à haïr de plus en plus son ordinateur et même cet océan qui le séparait de Glenn. Cependant, Warren avait été patient, plus que patient même et, depuis le retour de Glenn, il se disait qu'il pourrait enfin profiter du jeune styliste. La réalité était tout autre, ils étaient tous les deux terriblement occupés et plus particulièrement Warren qui n'aurait jamais pensé qu'être shérif empiéterait à ce point sur son temps libre et sur sa vie privée. Warren adorait son job mais parfois même lui n'avait pas envie d'enfiler son uniforme pour se rendre à la station de police, il voulait juste traîner toute la journée chez lui, ou même dans l'appartement de Glenn, tout était bon du moment qu'il pouvait passer du temps avec l'autre homme. Et oui, l'ancien militaire avait fini par devenir le genre d'homme qu'il détestait, du genre qui envoyait des messages à son petit-ami et ce même pendant les heures de boulot, juste pour savoir si ce dernier serait libre plus tard dans la soirée. C'était précisément ce que Warren était en train de faire pendant sa pause... Enfin ça, c'était avant que Monsieur McAllistair décide que les textos n'étaient plus assez bien pour lui et qu'il appelle.

"Tu sais... Je suis censé bosser." avait dit Warren en décrochant.

"Oui, et tu n'es pas non plus censé penser à moi mais tu le fais quand même."

Pour le coup, Warren n'avait pas vraiment d'argument, aussi il se contenta de changer son téléphone portable d'une oreille, écoutant Glenn. Ce dernier se lança dans un grand discours en parlant de la future soirée des années 20 et le costume qu'il comptait bien préparer à cette occasion. Même Warren aurait un costume, génial pas vrai? Fort heureusement, le policier savait quand se taire ou pas, et là tout de suite, cela lui semblait comme un bon moment de se taire... Justement. Il n'était pas un très grand fan des costumes et de tout ce qui n'était pas son jean favori (comprenez celui avec des trous au genoux), Warren était le genre d'homme qui traînait chez lui en sous vêtement chez lui quand il savait qu'il n'avait pas besoin de sortir. Mais non, pas pour cette soirée-là visiblement, Glenn avait des plans et, il n'avait pas son mot à dire. De toute façon, cette soirée, c'était l'idée de Glenn pas la sienne, du moment qu'il y avait de la musique décente et un minimum d'alcool (quoi que... avec tous les lycéens présents Warren en doutait sérieusement). Et puis de toute façon, peu importe la qualité de la soirée, Glenn et lui se chargeraient d'avoir leur propre fête, plus tard. Ces pensées perverses mise à part, non, il fallait vraiment que Warren arrête, le blond fut plus que désarçonné lorsqu'il réalisa que Glenn venait de lui demander quelque chose de spécifique, visiblement, il voulait que Warren passe chercher un tissus particulier dans la boutique de costume et...

"Attends une seconde Glenn, laisse moi prendre des notes."

Voilà comment Warren se retrouva à la boutique de costume, cette après midi là, sans son uniforme, il s'était tout de même rapidement changé chez lui avant d'aller effectuer la course de Glenn. Que personne ne l'accuse de ne pas être un bon petit ami après ça. Il fut accueilli par la patronne de la boutique en personne qui compris tout de suite qu'il n'y connaissait absolument rien en matière de couture. Est-ce que c'est si évident que cela? failli demander Warren, mais autant ne pas poser la question, il avait ce qu'il était venu chercher, il pouvait aller chez Glenn avec ce qu'il voulait... et peut être qu'il aurait une récompense. Cette pensée en tête et un très large sourire sur les lèvres, Warren suivit donc la responsable de la boutique jusqu'à la caisse. Au moment précis où le grand blond laissait reposer son poids sur le comptoir pour sortir sa carte de crédit, un bruit se faisant entendre. Un bruit que le policier qu'il était connaissait par coeur, il suivit la scène du regard, la patronne se dirigeant aussitôt vers la voleuse présumée pour lui demander de revenir tout de suite dans la boutique. Il jeta un coup d'oeil à la jeune fille, dubitatif. Des années à faire ce métier et Warren aimait à se dire qu'il savait reconnaître les gens qui étaient coupable ou pas. Ce n'était pas qu'il savait lire les gens ou quoi que ce soit comme ça, non, Warren faisait simplement confiance à ce truc, ce truc qu'il avait dans le ventre, son instinct, et il ne lui avait jamais fait défaut. Et rien qu'un seul coup d'oeil jeté à la jeune fille et il pouvait voir que ce n'était pas une amatrice du vol à l'étalage, mais cela n'expliquait tout de même pas l'alarme.  Warren décida d'intervenir, se rapprochant de la scène, la patronne réclamant des explications à l'adolescentes.

"Excusez moi mais je pense que je pourrais être utile..." dit-il simplement en sortant son insigne de shérif de sa poche.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptySam 10 Aoû - 1:48

Immédiatement après le déclenchement de l'alarme, la patronne du magasin, une petite dame relativement replète, au teint qui semblait auparavant pâle, mais qui paraissait à présent rouge cramoisi, se rua à l'entrée du magasin pour empêcher la potentielle voleuse de prendre la fuite. Cependant, Ingrid sachant pertinemment qu'elle était innocente, n'avait absolument pas prévu de prendre la poudre d'escampette.
- Videz votre sac, mademoiselle ! l'agressa la patronne, prenant la jeune fille de haut.

La première réaction de l'adolescente fut de piquer un fard, de ne pas savoir comment réagir, elle était tellement gênée qu'elle ne savait pas si ses jambes supporteraient longtemps le poids de son stress. Sa seconde réaction fut de réfléchir. Si seulement son interlocutrice (ou dans notre cas, son agresseuse) avait été un tantinet aimable, Ingrid aurait peut-être collaboré de son plein gré. Cependant, ce n'était pas le cas, et cette attitude non seulement agressive, mais également hautaine, ne disposait pas la jeune fille à coopérer.
- Mais.. euh.. pourquoi ? Vous avez très bien vu que je n'ai rien volé !

La dame n'était visiblement pas satisfaite de cette réponse, ce qui n'était pas une surprise. Son visage prit un air foncièrement mauvais, et elle lui aboya une seconde fois d'ouvrir son sac.
- Ouvrez votre sac ! Je n'ai aucune envie de le répéter. Ce n'est pas une adolescente probablement en provenance de quartier difficile dont la mère a vendu les frères et soeurs à un minier qui va me tenir tête !

Impératif. Propos Choquants. Etait-ce une façon de convaincre quelqu'un de faire quelque chose ? Non. Cependant, Ingrid se savait dominée par la femme, et son instinct lui dictait de lui obéir, d'ouvrir son sac et de le vider. Il allait donc falloir qu'elle le fasse, mais c'était une atteinte au peu d'estime qu'elle avait d'elle-même. Elle était prise pour une voleuse. Pour la première fois de sa vie, elle devait faire face à une telle situation, c'était humiliant. Elle saisit à contre-coeur son sac, qu'elle ouvrit sous les yeux de la folle furieuse. Elle sortit tour à tour son passeport, son porte-monnaie, les cartes postales dont elle avait oublié l'existence, ses paquets de mouchoirs... Rien de tout ça n'était un objet volé, et il ne restait plus rien dans son sac à main.
- Vous voyez bien madame, je n'ai absolument rien volé.

Même si Ingrid parlait d'un ton qu'elle voulait clair, ferme, et qui la faisait paraître sûre d'elle, dans le fond, elle était tout sauf rassurée. Cette dame allait-elle enfin la croire et lui lâcher la grippe ? Visiblement pas, puisque cette dernière lui arracha son sac des mains, manquant de casser l'attache des anses. La jeune fille la regarda d'un air profondément choqué, mais n'osa rien dire. La patronne de la boutique pris le sac par le dessous et le retourna... Faisant tomber le sublime collier de perle qu'Ingrid avait repéré quelques minutes plus tôt. La surprise fut telle, que la jeune fille sentit son estomac faire une pirouette dans son ventre. Jamais elle n'avait pris ce collier, jamais elle ne l'avait mis dans son sac. Comment avait-il fait pour atterir là ?
- Haha, prise sur le fait ! Vous m'avez bien prise pour une imbécile ! Maintenant nous allons faire appel aux forces de l'ordres pour que votre cas de vol à l'étalage soit inscrit sur votre casier judiciaire dont le nombre de pages est très certainement déjà fort douteux.
- Mais... Non ! Je.. je n'ai rien fait, je vous le jure, je n'ai jamais volé ce collier.
- Ah oui, et il a atterri là par magie ? Arrêtez de me prendre pour une idiote, j'ai déjà eu affaire à des délinquantes dans votre genre.

Désespérée par la situation, ne sachant plus que répondre, Ingrid se tut. Qu'avait-elle fait pour mériter cet après-midi pourri ? D'abord la pluie, puis le souci d'ascenseur, et maintenant, quand elle se croyait enfin tranquille, un collier se retrouvait dans son sac comme dans les numéros de prestidigitation qui passent à la télé les soirs de fêtes. Le destin avait décidé de ne pas être clément. Il y avait forcément une solution pour prouver à la dame son innocence... Elle était dans une boutique, non ? Il y avait donc très certainement des moyens de surveillance, comme un vigile. Ah non, pas de vigile, elle n'en avait pas vu. Par contre, il lui semblait avoir repéré des caméras dans les angles. Illumination.
- Regardez vos caméras de surveillance, vous verrez bien que je n'ai pas mis ce collier dans mon sac !
- Non, je n'ai pas de temps à perdre avec vos bêtises, j'appelle les forces de l'ordre immédiatement.

Elle saisit son téléphone et composa le numéro, lorsqu'un homme apparut. La dame, qui allait appuyer sur le bouton "décrocher", se ravisa en voyant l'insigne du shérif, et lui lança un sourire satisfait, puis jeta à nouveau un oeil mauvais sur la Suédoise.
- Cette jeune fille vient de me voler un collier, j'en ai la preuve puisqu'il était dans son sac, mais elle continue tout de même de nier, annonça l'horrible bonne femme.

Ingrid jeta un regard implorant au shérif, ce simple regard lui signifait qu'il devait la croire, qu'elle était innocente. Elle n'avait jamais rien volé, et ce n'était pas maintenant qu'elle allait s'y mettre. Elle se tourna vers lui, prit son courage à deux mains, et se lança dans la narration de sa version de l'histoire, elle n'en oublierait pas un mot :
- Je suis venue ici pour m'acheter une tenue pour une soirée organisée à mon lycée. Et oui, certes, j'ai flashé sur ce collier, et je n'ai pas le moyen de me l'acheter, mais JAMAIS - elle articula bien chaque syllabe du mot - je n'aurais eu idée de le voler. Je n'ai aucune idée de la façon dont il s'est retrouvé dans mon sac, je suis persuadée.. enfin non, je suis sûre, de l'avoir remis sur son présentoir.

Voyant la patronne sur le point de riposter, la lycéenne ajouta vite :
- Il y a des caméras de surveillance qui vous prouveront que ce que je raconte est vrai, si vous ne me croyez pas.

Après tout, le shérif était là pour faire respecter les règles et régner la justice. Ce serait injuste de sa part et contraire aux lois, ne pas analyser chaque preuve de l'innocence de la jeune fille.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyMar 13 Aoû - 23:32


Lorsque Warren y pensait, il se disait tout de même que c'était étrange qu'un type comme lui finisse shérif d'une ville. Si on lui avait annoncé cela quelques années auparavant, il aurait éclaté de rire avant de se servir un autre verre de vodka. Disons que la jeunesse du blond n'avait pas été dès plus glorieuses. Il venait du Sud, d'une famille croyante qui plus est et il avait grandi dans l'une des villes où le vice, la drogue et l'alcool étaient présents à tous les coins de rues: la Nouvelle-Orléans. Il était trop facile de se perdre dans les rues du Vieu Carré et de juste... vivre tout simplement. Warren était jeune, il ne réfléchissait pas plus que cela et il se disait pourquoi pas. Pourquoi ne pas boire si tout le monde le faisait, pourquoi ne pas se laisser complètement aller, ne rien payer quand il passait dans une boutique et tout simplement mettre ce qu'il désirait dans ses poches. Pas sa meilleure période et pourtant, le blond ne regrettait pas d'être passé par là, il avait fait des erreurs, il les assumait, il avait mûri, grandi, avait fait un passage à l'armée qui le marquerait à vie et il avait rangé au loin les enfantillages. Face à la scène qui se passait sous ses yeux cependant, il ne pouvait s'empêcher d'être... nostalgique? Oui, c'était le mot. À la place de cette très jeune blonde, pas de doute que lui n'aurait même pas essayer de clamer son innocence ou qu'il aurait laissé la patronne des lieux lui prendre son sac... Il aurait fuit très simplement. La nature lui avait donné de bonnes jambes et un bon physique alors autant les utiliser, pas vrai? Warren eut un léger sourire aux lèvres en y repensant, en se disant qu'il ferait mieux de se concentrer. Son regard bleuté tomba sur la jeune fille dont l'intégralité du sac venait d'être vidé par la patronne... révélant ainsi l'article impayé. Warren fronça les sourcils, son instinct aurait-il eu tort ... pour la première fois? Non, il devait y avoir une explication logique. La jeune fille reprit la parole, tentant de s'expliquer. Le regard qu'elle jeta à Warren était sans équivoque: je suis innocente, croyez moi.

Le policier lui offrit un maigre sourire avant de prendre la parole, s'adressant à la directrice de la boutique qui avait l'air plus que remontée. "Elle a raison, elle a tout de même un minimum de droit et elle a le droit à la présomption d'innocence comme tout le monde. Donc je vous suggère de lui rendre son sac tout de suite." Toute l'ombre d'un sourire avait disparu sur le visage de Warren, le blond posant son insigne également sur le comptoir, bien en vu, histoire qu'on oublie pas qu'il était l'autorité ici. Pas de doute, être shérif de la ville avait du bon, mais ce n'était pas le genre de Warren d'en abuser... Non. Absolument pas. La femme, avec un air plus que dépité sur le visage, lâcha le téléphone et laissa l'adolescente récupérer ses affaires, avec l'article qu'elle avait véritablement payé. "Parfait. Je suppose que vous avez des caméras de surveillance non?" Le ton de Warren était plutôt clair, il voulait qu'elle aille chercher les cassettes vidéos ou qu'elle les emmène vers les écrans pour qu'ils voient de quoi il en retourne. "Oui, les écrans sont dans l'arrière boutique, je vais chercher les clés et on va mettre cette toute cette histoire au clair." Elle adressa un regard mauvais à l'adolescente avant de s'éclipser d'un pas rapide, maugréant des insultes au passage. La voyant s'éloigner ainsi, le blond ne put contenir le léger rire qui lui échappa.  "Avec ce genre de comportement, ça m'étonne qu'elle arrive à vendre quoi que ce soit..." marmonna t-il en s'appuyant de nouveau sur le comptoir, reprenant ses aises. Ses doigts effleurèrent le passeport de la jeune fille et il regarda la première page. Ingrid. Définitivement pas un prénom qu'il entendait souvent. Il se tourna vers elle, poussant le document dans sa direction avant de lui offrir un sourire.  

"Au fait, je m'appelle Warren et rassure toi, je ne vais pas te passer les menottes aujourd'hui... Ingrid, c'est ça? Tu as quel âge? Quinze ans? " demanda t-il essayant de faire en sorte que l'adolescente ne paraisse pas si effrayée. Le shérif était certain qu'il s'agissait juste d'un énorme malentendu. "Tu n'as pas la tête d'une voleuse... crois moi j'en ai vu beaucoup et tu n'as tout simplement pas le profil... J'ai même envie de te dire que je vais faire culpabiliser un peu la vendeuse histoire qu'elle te laisse repartir avec le collier... Gratuitement. Qu'est-ce que tu en penses?" Il ponctua sa phrase par un clin d'oeil, se disant qu'après tout, il fallait bien que sa carrure quelque peu intimidante serve à quelque chose. Et si c'était pour aider une parfaite inconnue, tant mieux. Glenn allait donc devoir attendre un petit moment que son petit ami finisse son rôle de shérif avant de le rejoindre avec ce qu'il avait demandé, mon dieu... Il pouvait déjà entendre la voix du styliste qui lui demandait ce qui lui avait appris autant de temps. Il adorait Glenn mais parfois... Disons juste que la vie de couple était quelque chose de difficile. Mais ça en valait largement le coup se dit Warren en s'étirant, très à son aise sur ce comptoir, ne passant pas du tout pour le type d'1m94 qui ne savait pas du tout se tenir. Non, de toute façon, il était shérif.
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Ingrid J. Svensson
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyMer 14 Aoû - 0:22

Ouf, le shérif semblait être quelqu'un de juste et honnête, tant mieux. Il n'avait pas envie de l'enfoncer comme font certains policiers, sans même avoir vérifié son innocence. Non, lui, il allait prouver qu'elle était innocente. Tant mieux, Ingrid n'avait plus vraiment ni l'envie, ni la force de se justifier auprès de la furie qui se trouvait face à elle. Elle récupéra son sac avec un mâlin plaisir, et gratifia le shérif d'un sourire reconnaissant. Il avait l'air gentil. Lorsqu'il posa son insigne sur le comptoir, il lui revint tout de même à l'esprit que quelque soit sa gentillesse, il était une figure d'autorité, et de respect. De toute façon, elle n'avait pas besoin que quelqu'un fasse partie des forces de l'ordre pour le respecter, le respect était LA chose fondamentale des relations humaines, selon la jeune fille. C'était bien pour cette raison qu'elle n'aurait jamais volé quoi que ce soit à qui que ce soit. Elle respectait trop le travail des autres. Et puis, quel était l'intérêt de voler quelque chose alors qu'il était tellement plus satisfaisant de travailler d'arrache-pied pour obtenir assez d'argent pour se payer quelque chose, l'obtention de ladite chose n'étant ainsi due qu'à soi-même.

Elle fut ravie de récupérer ses affaires, même si la patronne de la boutique avait chiffonné et froissé sa robe toute neuve. Elle ne devait pas beaucoup aimer les vêtements qu'elle vendait pour les traiter de la sorte. Lorsque le shérif lui demanda de lui montrer les enregistrements, Ingrid se sentit victorieuse au fond d'elle-même. Elle avait acquis gain de cause auprès du shérif, son innocence serait prouvée au reste du monde. Du moins, aux quelques personnes intriguées par les évènements. Elle se sentit néanmoins gênée lorsque la bonne femme s'éloigna, l'inondant d'un flot d'insultes. Mais elle savait que la femme était énervée et qu'elle ne devait pas écouter ce qu'elle disait, et que, de toute façon, elle n'avait rien à se reprocher. Le rire du shérif la détendit un peu plus, et sa réflexion était tellement pertinente qu'Ingrid ne put s'empêcher de sourire. Lorsqu'il repoussa son passeport (dont elle avait presque oublié l'existence) vers elle, elle le gratifia d'un nouveau sourire gêné avant de le ranger. Il était tout de même fort impressionnant ce shérif, comment faisait-il pour rester aussi détendu ?
- Au fait, je m'appelle Warren et rassure toi, je ne vais pas te passer les menottes aujourd'hui... Ingrid, c'est ça? Tu as quel âge? Quinze ans?

Réaction de surprise. Yeux écarquillés. Quinze ans ? Ingrid savait qu'elle avait l'air plus jeune que son âge, mais paraître avoir quinze ans, non, quand même pas. Et puis, il avait vu son passeport, il aurait du lire sa date de naissance. Ou alors peut-être ne savait-il pas compter ? Bon, il était gentil et essayait de la mettre à l'aise, elle lui pardonnerait donc ce petit écart.
- Euh non, j'ai dix-sept ans. Dit-elle à voix basse, comme s'il allait la manger si elle parlait normalement, avec un sourire gêné.

- Tu n'as pas la tête d'une voleuse... crois moi j'en ai vu beaucoup et tu n'as tout simplement pas le profil... J'ai même envie de te dire que je vais faire culpabiliser un peu la vendeuse histoire qu'elle te laisse repartir avec le collier... Gratuitement. Qu'est-ce que tu en penses?

Quoi ? Non, non, non. Ce n'était pas possible. Le subconscient d'Ingrid lui soufflait que c'était une mauvaise idée, que ce serait malhonnête de profiter de la situation. Non, elle allait juste être innocentée, et partir sans demander son reste. Il n'était pas question qu'elle reparte avec ce collier, certes magnifique, mais qui lui avait causé tant de problèmes. Il fallait qu'elle trouve du positif dans ce qu'il venait de dire : au moins il la croyait, il la savait innocente.
- Euhh non merci.. C'est très gentil, mais ça ira.

La patronne ne tarda pas à revenir avec les clés et à les inviter à la suivre dans l'arrière boutique. Ingrid était tellement pressée de pouvoir quitter cet endroit qu'elle suivit la dame à toute vitesse. Elle avait hâte de visionner les enregistrements qui prouveraient enfin son innocence. La folle furieuse s'était un peu calmée et lança les vidéos des enregistrements, à partir du moment où Ingrid était entrée dans la boutique, jusqu'au moment où l'alarme avait retenti. On y voyait la jeune fille parcourant la boutique, choisissant sa robe, regardant le collier, l'essayant, et ... le reposant pour aller gentiment payer sa robe à la caisse. Mais ce qu'on y voyait, c'était également quelqu'un prendre le collier, et le glisser dans le sac de la jeune fille. Malheureusement, on ne voyait pas très bien le visage du malfaiteur. Mais enfin, peu importe, la vérité éclatait au grand jour, elle était rassurée.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyMar 20 Aoû - 13:38

Affalé sur le comptoir, le blond pensait déjà à ce qu'il allait manger ce soir. Oui, dans le fond, Warren n'était pas un être bien compliqué. Si son esprit ne dérivait pas sur son boulot ou sur un quelconque épisode d'une série télévisée qu'il n'avait pas encore regardé, ou même sur Glenn (ces temps-ci, c'était souvent Glenn), il pensait très naturellement à de la nourriture. Mais tout simplement parce que le blond adorait passer du temps dans sa cuisine et oui, il savait très bien que ce n'était pas l'image que les gens avaient de lui. Il était vrai qu'il était difficile de passer du Warren en uniforme et avec une arme rangée dans son fourreau à Warren en tablier en train de faire des cookies. Ses cookies étaient plus que délicieux soit dit en passant et il n'était pas rare qu'il en offre à ses collègues à la station de police et depuis longtemps, dès qu'un pique-nique ou un barbecue était organisé, le shérif était de corvée pour rester derrière le grill ou préparer les sandwich. Non pas que cela le dérangeait, loin de là, il était plutôt à son aise dans une cuisine, aussi à l'aise qu'au poste de police. Mais en même temps, il lui arriverait rarement d'être mal à l'aise, même là, dans ce magasin, en s'adressant à une parfaite inconnue, il avait le sourire aux lèvres. Et puis il voulait surtout rassurer Ingrid pendant qu'ils attendaient que la propriétaire du magasin refasse son apparition. Il haussa les sourcils alors que la jeune blonde le corrigea sur son âge, juste au moment où il se disait qu'elle lui rappelait Brittany. "Dix sept ans vraiment? Désolé..." Elle ne les faisait pas vraiment mais en même temps, Warren se trompait souvent sur l'âge des gens, et puis évidemment, il faisait la connexion entre Ingrid et ses deux grandes soeurs, Amelia et Alba, pas de doute que les deux blondes se seraient chargées de remettre la vendeuse à sa place avant d'exiger une compensation. Amelia adorait les chaussures et Alba elle, c'était les accessoires. Comment est-ce que Warren savait cela? Tout simplement parce qu'il était le dernier de la grande fratrie des Delacroix et qu'il avait été obligé de subir les séances shopping de ses deux grandes.

"Certaine? Ça pourrait être marrant de la faire culpabiliser." répondit-il en haussant les épaules. Mais il n'insista pas, il comprenait le désir de la jeune fille de vouloir partir d'ici sans demander son reste, quoi de plus normal. Le shérif se redressa alors que la propriétaire du magasin refit son apparition et il laissa Ingrid passer devant lui alors qu'ils suivaient cette dernière dans l'arrière boutique. Ils arrivèrent rapidement à l'endroit où se trouvait les écrans et la femme lança les vidéos. Warren, légèrement en retrait, croisa les bras sur sa poitrine alors que ses yeux bleutés se portèrent sur les écrans qui affichaient les images en noir et blanc. Même les systèmes de sécurité de Lima étaient désuets, cela n'étonnait même pas le shérif. Mais quoi qu'il en soit, la vidéo montrait clairement qu'Ingrid n'était pas du tout responsable, loin de là. "Vous voyez? Ce n'est pas elle la voleuse, mais lui." dit Warren, son index trouva l'écran et tapa légèrement dessus, montrant la personne qui avait pris le collier et qui l'avait introduit dans le sac d'Ingrid. "Malheureusement, il a dû profiter de toute cette confusion pour partir et vu l'angle de la caméra ça va être quasiment impossible de le rattraper maintenant."

Une affaire banale selon Warren, et puis le collier avait été restitué et il se demandait bien contre qui est-ce que la vendeuse allait porter plainte, en revanche, Ingrid pouvait tout à fait porter plainte contre la vendeuse pour de fausse accusation. Oops.  "Je vous suggère d'investir dans plus de caméra de surveillance ou tout simplement engager un agent de sécurité, ça dissuadera plus d'une personne." conclut simplement le shérif en haussant les épaules. Jetant un regard en direction d'Ingrid, il ne put cependant s'empêcher de lui donner un léger coup de coude, de sorte qu'elle se retrouve en face de la propriétaire.  "Bref, je crois que vous devez des excuses à cette jeune demoiselle. Je veux dire, ce serait dommage qu'elle dépose une plainte contre vous pour diffamation, pas vrai?"
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Ingrid J. Svensson
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyMar 20 Aoû - 14:41

En y réfléchissant bien, ce collier était superbe, et il serait du plus bel effet à la soirée Sadie Hawkins. D'ailleurs, il fallait qu'elle se trouve un solo, et un cavalier. Ne connaissant pas vraiment les garçons du lycée - enfin, sauf un, qu'elle n'inviterait sûrement pas parce qu'elle connaissait la réponse - la tâche serait ardue. Alors elle devrait sûrement se rendre seule au bal, et il faudrait au moins qu'elle ait l'air jolie pour ne pas crouler sous les réflexions et sous le sentiment de honte qui les accompagnerait. Même si elle n'avait pas de cavalier, si elle était jolie, peut-être que les autres seraient sympas. Alors, après réflexion, peut-être que le gentil shérif pouvait arranger les choses, puisqu'il le proposait. Même si Ingrid ne trouvait pas cela très honnête, après tout, la gérante de la boutique n'avait non plus eu une attitude très honnête en l'accusant à tort. Enfin, c'est l'argument qu'Ingrid trouva pour se donner bonne conscience. Elle leva les yeux du sol qu'elle fixait depuis un court instant, inspira un bon coup, et regarda le shérif droit dans les yeux.
- Tout compte fait, je ne suis pas contre l'idée de repartir avec le collier.
Et puis, il avait raison, ça pouvait être drôle de faire culpabiliser le diable en personne. Ingrid aurait ainsi sa petite revanche personnelle administrée par quelqu'un d'autre. Oui ce serait sûrement très drôle. Enfin, elle gardait cette pensée pour elle, se contentant de lancer un sourire malicieux au shérif.

Les images de la caméra prouvaient l'innocence de la jeune fille, et c'est tout ce qui comptait pour elle. Même si la patronne du magasin ne culpabilisait pas assez pour lui offrir le collier, au moins elle verrait qu'elle avait tort, et cela porterait un coup à son amour-propre. Cette punition suffisait amplement aux yeux d'Ingrid, il n'était nul besoin de lui en infliger une supplémentaire. Ce qui l'agaçait un peu plus, c'était que l'auteur de la plaisanterie ne pouvant pas être reconnu, il s'en tirerait sans punition, et aurait sûrement l'occasion de recommencer à causer des ennuis à des innocents. Si la patronne avait réagit plus vite au lieu d'incendier l'adolescente, peut-être que le fauteur de trouble aurait pu être arrêté. Enfin bon tant pis, le fait était ce qu'il était : il était parti.

L'idée de porter plainte pour diffamation amusa l'adolescente. Elle riait intérieurement, parce qu'elle savait pertinemment que pour porter plainte contre quelqu'un, il fallait aller au poste, et qu'elle ne le ferait de toute façon pas. En fait, ce qui la faisait rire au fond, c'était la façon dont la shérif avait "menacé" la dame, l'obligeant ainsi à présenter ses excuses à l'innocente. Lorsqu'Ingrid se retrouva - contre son gré - face à la propriétaire, elle était, au fond d'elle, gênée, mais elle savait que c'était l'autre qui était en tort, et donc elle arriva à tenir son regard sans ciller, jusqu'à ce qu'elle s'excuse. Mais la dame ne s'excusa pas, bien au contraire, elle ne voulait pas reconnaître ses torts, et refusait de s'excuser. Il lui fallut trois bonne minutes avant de lancer un regard mauvais au shérif, puis de se tourner vers la Suédoise en marmonnant une petite excuse à la va-vite. L'adolescente ne répondit pas immédiatement, se contentant de fixer la patronne des yeux pendant un instant.
- Je ne sais pas si je peux accepter vos excuses après la manière dont vous m'avez accusée et traitée de tous les noms.

Ingrid lança un regard au shérif. Si il voulait s'amuser à essayer de faire culpabiliser la bonne femme, c'était le moment. La jeune fille sentait qu'elle allait obtenir gain de cause et jouissait à l'avance à l'intérieur d'elle-même. Voyant que le shérif était sûr de lui, elle savait qu'elle ressortirait de cette boutique avec le collier. Il faudrait qu'elle trouve un moyen de le remercier puisque ça serait grâce à lui qu'elle aurait évité de passer une heure à être ennuyée par la patronne de la boutique. En effet, s'il n'était pas arrivé, nul doute que la dame aurait continué de l'incendier pendant un bon moment. Non seulement il lui avait évité ce mauvais moment, mais en plus il avait permis qu'elle soit innocentée et elle allait certainement repartir avec le collier. Que demander de mieux ? Finalement, peut-être que cette après-midi qui avait mal commencé allait bien se terminer.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyLun 26 Aoû - 11:23

Il avait réussi à faire changer Ingrid d'avis ce que Warren considérait déjà comme un progrès en soit, autant qu'elle reparte avec le collier et que la vendeuse du magasin apprenne à traiter ses clients avec respect. Au moins dans un tel scénario, Warren pourrait dire qu'il avait vraiment fait quelque chose de sa journée. D'autant plus que la dernière chose que la dite vendeuse voulait était se mettre le shérif à dos. Non pas que Warren pouvait réellement faire quelque chose dans sa position, mais pour une raison inconnue de l'humanité, certaines personnes en ville pensaient qu'il fallait être ami avec lui... Au cas où quelque chose de tragique arrivait en ville. Ce dont Warren doutait sérieusement car il ne se passait jamais rien à Lima... mais vraiment rien. Cela avait commencé il y a de cela quelques jours quand Warren était parti chercher son uniforme et autres vêtements au pressing et on lui avait annoncé qu'il n'avait absolument rien à payer. Le jeune homme avait été plus que perdu et il était parti non sans informer les employés que s'ils se faisaient tirer dans la jambe ou cambrioler par un voleur qui voulait une marque particulière d'adoucissant... Il interviendrait, linge nettoyé gratuitement ou pas. Et encore, ce n'était pas comme si ce genre de chose risquait d'arriver à Lima. Ici, ses seuls pouvoirs étaient de mettre des contraventions pour dépasser de vitesse ou du temps limite de stationnement, et de temps à autre, faire peur aux quelques jeunes délinquants de la ville. Et c'était tout. La preuve, Sue, sa supérieure directe n'avait même fait appel à lui pour dissoudre les autres chorales de la ville...

Quoi qu'il en soit, cela était tout de même  bon si Warren pouvait utiliser son influence pour aider une personne ou deux. Et Ingrid était tellement petite et menue que s'il avait pu Warren l'aurait mise sur son dos... Là n'était pas la question mais quand même. C'était donc pour cette raison (et pas une autre, non, Warren n'était pas un psychopathe) qu'il avait mis Ingrid en avant, au propre comme au figuré d'ailleurs et il eut un sourire et hocha la tête alors qu'elle lui lança un regard pour savoir si elle s'y prenait correctement. "Elle a raison... Et puis ce serait bête d'aller au poste pour une histoire qui peut être réglée très facilement. Ce serait tellement stupide de vous passer les menottes là devant vos clients, je veux dire vous pourriez en perdre et puis vous connaissez les gens dans cette petite ville, les rumeurs vont vite..." Warren exagérait légèrement en parlant de menottes, mais ça, il était le seul dans la pièce à le savoir, les gens avaient tendance à paniquer pour rien en présence d'un agent de police et croire que la plus petite des fautes signifiait une nuit passée en cellule. En général, le shérif haussait les épaules ou roulait des yeux lorsqu'il se rendait compte que 99% des gens ne connaissaient pas vraiment leur droit et se contentaient juste de suivre le mouvement. C'était là que Warren intervenait pour informer... Mais pas cette fois-ci semble t-il. Oops, tant pis.

Son portable vibra dans la poche arrière de son jean et il s'en empara, se disant que cela devait probablement être Glenn.
Dis donc, je ne me rappelais pas que la boutique de costume était aussi difficile à trouver, ne me dis pas que tu t'es perdu.
Warren manqua d'éclater de dire, ce qui aurait été légèrement déplacé vu la situation et il se contenta de répondre rapidement à son petit ami, un bref "ha-ha. On a besoin de mes super pouvoirs de shérif, je règle un truc et j'arrive", avant de nouveau prêter attention à ce qui se passait autour de lui. La vendeuse ne s'était toujours pas excusée visiblement, disant à Ingrid et à Warren qu'ils étaient en train de lui faire perdre du temps. "Parfait, mais laissez là repartir avec le collier gratuitement... Oh et au fait pendant que j'y suis, je n'ai pas l'intention de payer non plus pour ce que j'étais venu chercher. Enfin je dis ça... Je ne dis rien." Warren termina sa phrase avec un haussement de sourcils, presque prêt à attraper la main d'Ingrid et à proclamer que c'était nul ici et qu'ils partaient ailleurs pour manger de la glace à la vanille recouverte de montagne de crème chantilly.  Et il était censé être le représentant de la loi dans cette pièce. Comme quoi les promotions n'étaient pas toujours une bonne idée au final...
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Ingrid J. Svensson
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyLun 26 Aoû - 17:52

Elle allait l'avoir, elle allait l'avoir. Elle jubilait déjà de bonheur. C'était très aimable de la part du shérif de lui avoir proposé de récupérer le collier. Et c'était sûrement légal et honnête puisque c'était une personne chargée de faire respecter la loi qui l'avait proposé. Ingrid pouvait donc avoir la conscience tranquille. Et puis après tout, cette compensation lui semblait correcte. Et puis ce bijou se révélerait utile pour la soirée, vraiment. La plupart des autres gens la jugeraient sur la première impression qu'ils auraient d'elle, physiquement et vestimentairement parlant. Donc si la jeune fille avait une jolie robe et un joli collier, elle pourrait sûrement être relativement bien vue par les autres, et ce serait sans doute mieux. Peut-être même qu'elle trouverait un cavalier au cours de la soirée ? Non, il n'y avait aucune chance. Inutile d'envisager cette idée, c'était tout bonnement impossible. De toute façon, elle avait fait exprès de prendre son solo sur le slow parce qu'elle savait très bien qu'elle irait seule à cette soirée, et qu'elle voulait absolument éviter le moment humiliant de rester assise seule sur une chaise au moment où tout le monde serait en train de danser.

Même si se retrouver devant l'antipathique patronne de la boutique était quelque peu intimidant, l'adolescente ne se démonta pas, et continua de la fixer sans ciller. Si elle voulait que le plan du shérif fonctionne, il fallait absolument qu'elle joue dans la même cour. Il fallait donc qu'elle fasse croire qu'elle était sûre d'elle. Il fallait que l'horrible bonne femme en face d'elle y croit, donc elle devait faire en sorte que ça soit réaliste. Qu'est-ce qu'une personne sûre d'elle ferait si elle était à sa place ? Elle appuierait la menace du shérif, en rajouterait même une couche. Mais voyant le regard surpris avec une légère teinte d'effroi dans les yeux de la dirigeante de la boutique, Ingrid savait qu'elle n'aurait absolument pas besoin d'en rajouter une couche. Plusieurs visages s'étaient tournés vers le shérif lorsqu'il avait prononcé le mot "menotte", la dame était obligée de capituler, au risque de créer un scandale. Mais visiblement, elle s'en fichait, et continuait de fixer la jeune fille d'un oeil mauvais. Le temps que le blond réponde à son téléphone cellulaire, la situation n'avait absolument pas avancé. La harpie continuait de fixer la jeune fille d'un air hautain. Et c'est à ce moment là que le jeune shérif passa à l'attaque, ajoutant qu'il ne paierait pas non plus son article.

Cela était peut-être légèrement abusé ? Oh et puis crotte, si cette bonne femme refusait de leur lâcher la grappe et de s'excuser, il fallait bien qu'elle compense cette perte de temps en offrant également son article au jeune homme. Cependant, un détail attira l'oeil d'Ingrid : l'article qu'avait pris le shérif était un fedora, petit chapeau typique des années 20. Peut-être se rendait-il également à la soirée ? Il faudrait qu'elle lui demande. Sa curiosité reprenait le dessus sur sa timidité, elle voulait absolument en avoir le coeur net. Et puis, étant hautement placé dans la ville, il saurait sûrement qui irait à ce bal. En fait, Ingrid se fichait de savoir exactement qui se rendrait sur place, elle avait juste envie de savoir si il y aurait beaucoup de monde, ce qui lui mettrait une pression supplémentaire pour les chansons, il ne faudrait pas qu'elle se rate.  Même si la plupart du temps elle réussissait à chanter à merveille, il fallait toujours qu'elle s'imagine le pire à chaque fois.

Au final, la patronne capitula. Après tout, avec les regards insistants qu'on lui lançait, elle n'avait pas beaucoup le choix. Il fallait qu'elle fasse bonne figure devant la clientèle. Elle donna donc à contre-cœur les articles à la jeune fille ainsi qu'au shérif. Ingrid attrapa le collier avec une satisfaction immense, au final, sa mauvaise conscience l'avait définitivement abandonnée et elle était ravie. Elle sortit du donc de la boutique en même temps que le shérif. Elle marqua une pause, elle ne pouvait s'empêcher de lui demander concernant la soirée 20'. Enfin, il fallait qu'elle trouve un moyen plus discret de le savoir, elle n'allait pas lui demander ouvertement s'il y allait. Elle pensait bien que ce n'était pas son style de fringues habituels. Quelle personne sur terre s'habillerait de la sort au quotidien de toute façon ? Sûrement aucune.
- J'ai remarqué votre chapeau, vous aimez les vêtements des années 20 ?

Cette façon de demander lui paraissait plus adaptée. Il faudrait tout de même vraiment qu'Ingrid trouve un moyen de le remercier. Elle mourrait d'envie de déguster une glace. Même si on était en octobre, en Suède elle en mangeait toute l'année, donc elle ne voyait pas où était le problème. Elle pourrait donc peut-être proposer au shérif de lui en offrir une, en guise de remerciements ? Non, cela paraîtrait déplacé. Il fallait qu'elle trouve une meilleure idée. Elle se creusa le cerveau quelques secondes, mais elle n'arriva pas à trouver mieux. Et puis, elle n'avait pas grand chose à perdre, sa journée avait déjà été lamentable, donc essuyer un refus de la part du shérif ne serait pas un évènement aussi ennuyeux que les deux autres. Elle décida de se lancer, le regardant droit dans les yeux avec une assurance feinte :
- Je peux vous offrir quelque chose à manger pour vous remercier ? ... C'est bientôt l'heure du goûter, s'empressa-t-elle d'ajouter, comme pour justifier sa proposition.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyDim 1 Sep - 18:49

Il y avait deux choses que Warren détestait par dessus tout, les abrutis et qu'on lui fasse perdre son temps. D'autant plus que la nature avait décidé qu'il ne serait pas du tout patient donc au final, c'était une combinaison plus que dangereuse. Encore plus dangereuse quand on savait qu'il avait une arme et une insigne de shérif derrière laquelle se cacher, métaphoriquement parlant bien entendu. Malheureusement pour le blond, la patronne du magasin cumulait tous les défauts et le jeune homme commençait légèrement à s'impatienter, se disant qu'il ne voulait pas passer tout son après-midi là juste parce qu'elle refusait de s'excuser. Certes, lui non plus n'était pas du genre à courber l'échine facilement, mais premièrement, il faisait 1m94, cela lui prenait beaucoup plus de temps qu'un être humain normalement constitué (les propos de Glenn pas les siens) et ensuite qui serait du genre à menacer et à tenter d'effrayer Warren Delacroix? ... Qui? Et non ce n'était pas un phénomène qui datait derrière, cela remontait à bien loin, déjà sur les bancs de l'école primaire personne n'osait vraiment embêter le petit dernier de la famille Delacroix, tout le monde savait pertinemment qu'il avait deux grandes soeurs et deux grands frères qui se feraient une joie de remettre à leur place quiconque s'en prendrait à Warren. Et puis en grandissant, il avait su prouver qu'il pouvait très bien se défendre tout seul et évidemment la puberté était arrivé et... hello muscles! Pourquoi est-ce que Warren pensait à ça? Il était tellement distrait ces temps-ci...

Juste au moment où il pensait à cela, la vendeuse finit par leur donner gain de cause et Warren lui offrit un franc sourire, du genre presque hypocrite, avant d'attraper le tissus qu'il était venu chercher pour Glenn. En sortant, son regard se posa sur un article en particulier, et sans même y réfléchir à deux fois, Warren s'empara du fedora, se disant qu'après tout il l'avait plus que mérité. Dehors, il poussa un soupir, bien content d'être sorti de cette boutique, de toute façon il n'aurait pas pu être poli une seconde de plus. Il baissa la tête vers Ingrid en entendant sa question. "Hein? Non c'est...Ça... Absolument pas, je ne me prends pas la tête à ce point là en ce qui concerne les vêtements crois moi." marmonna Warren. Non, ça c'était le job de Glenn, déjà que le styliste avait failli jeter son jean préféré lorsqu'il l'avait vu dans l'armoire de Warren. Et oui, le grand blond était parfaitement conscient des trous aux genoux du jean mais tant pis, ce jean était confortable, lui allait bien, donc il le gardait, il ferait du shopping dans une dizaine d'années, merci bien. Quoi qu’il en soit, la proposition d’Ingrid était plus que tentante, pourquoi? Parce que Warren savait que s’il rentrait chez lui, il serait confronté à un frigo complètement vide vu qu’il n’avait pas eu le temps de remplir à cause de son petit ami plus que prenant... et son job évidemment, son job passait avant tout. Hahaha...

Blague à part, Warren ne pouvait pas vraiment dire non à la jeune fille parce que c’était peut être stupide mais sans la connaître plus que cela, il l’appréciait déjà. "Je... Je devrais dire non mais s'ils ont un marchand de glace dans ce centre commercial, je suis partant." De la glace en plein mois d’octobre? Oui, c’était quelque chose de tout à fait commun pour Warren qui avait l’habitude des températures de la Louisiane et de la chaleur qui persistait  tout au long de l’année. Il n’y avait pas vraiment de saison dans cette région là ou dans sa ville natale, soit il pleuvait, soit il faisait tellement chaud qu’il était possible de cuir une oeuf sur le cabot d’une voiture et oui, le Delacroix avait déjà essayé. Le shérif n’était en revanche pas habitué à la météo de Lima et cette humidité alors qu’Halloween approchait, pour lui, c’était tout simplement bizarre. Bref, Warren haussa les épaules et ouvrit donc la marche, ses yeux dérivant légèrement sur les vitrines à la recherche de ce fameux marchand de glace.  "Et pour répondre à ta question non, en fait je n'étais même pas rentré dans la boutique de mon plein gré, on m'a envoyé faire quelques courses, c'est pour la soirée d'Halloween qui va avoir lieu au lycée... et où je vais devoir porter un costume..." Warren retint à grand peine la grimace qui menaçait de franchir ses lèvres, ce n’était pas vraiment son genre d’Halloween. Non, lui il avait plus l’habitude de se déguiser en zombie, de chercher le meilleur moyen de faire du faux sang avant d’aller réclamer des bonbons dans les rues pour ensuite se retrouver dans une quelconque bar en compagnie de ses deux grandes soeur et bien entendu, compter qui avait récolté le plus de friandises... Cette année, il faisait les choses légèrement différemment et il appréhendait le résultat. Beaucoup.
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Ingrid J. Svensson
Ingrid J. Svensson
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyLun 2 Sep - 20:36

Ingrid comprit le point de vue du shérif concernant le fait de ne pas se prendre la tête sur les vêtements, après tout, les vêtements étaient fait pour ne pas avoir froid à la base, alors tant qu'on est habillé, pour s'embêter à passer du temps à choisir un style et à s'y tenir. Ingrid choisissait soigneusement ses vêtements, parce qu'elle était tout de même un peu coquette, et qu'elle tenait à ne pas être complètement désaccordée. Elle ne voulait pas non plus, en tant que bonne adolescente, se laisser aller et subir les préjugés des autres élèves. Mais au shérif, on ne lui demandait pas d'être beau, juste imposant (et ça il n'avait pas besoin de vêtements particuliers pour y arriver), et de faire respecter la loi le plus justement possible. Donc il semblait tout à fait normal qu'il affiche un regard peu insistant sur son style vestimentaire.
- Oui, je comprends.

Mais pourquoi avait-il donc pris un chapeau des années 20' ? Il fallait vraiment le vouloir pour porter une telle chose. Elle, elle avait acheté une robe dans ce style, mais c'était uniquement pour le bal d'Halloween, parce qu'elle n'avait pas beaucoup le choix que de porter un tel costume pour s'accorder au thème de la soirée. Et elle avait pris soin de choisir une belle robe, parce qu'elle voulait absolument avoir l'air jolie, c'était très important pour elle. Et cela n'était pas du uniquement au fait qu'elle voulait qu'une personne en particulier la remarque. Elle se disait aussi que si tout le monde était bien habillé et faisait bonne impression, peut-être qu'au fur et à mesure du temps, ils arriveraient tous ensemble à redorer le blason du Glee Club. Enfin, si certains membre des New Directions ne faisaient pas baisser la cote du Glee Club eux-mêmes à cause d'actions déplacées...

La jeune blonde se voyait déjà déguster une succulente glace à l'italienne saveur vanille-fraise, presque dégoulinante le long du cône. Fondant onctueusement dans sa bouche. Coulant au fond de sa gorge, et atterrissant dans son estomac creux, le remplissant délicatement d'une sensation de bien-être. Elle s'en serait presque léché les babines, mais elle n'était pas un chien, donc elle avait seulement l'eau à la bouche. Elle sentait comme un avant goût de ce met aussi délicieux que froid. Elle suivit le shérif sur quelques mètres, mais elle avait déjà repéré un bar qui proposait des coupes de glace en plus des boissons. Il suffisait de descendre à l'étage du dessous, en évitant soigneusement l'ascenseur défaillant, et de s'asseoir à une table pour qu'un serveur vienne prendre la commande. C'était quelque chose de simple, et donc d'abordable.
- Euhh, en fait, je crois avoir vu un bar-glacier à l'étage du dessous.

Et elle fit demi-tour vers les escaliers, sachant que de toute façon il la suivrait si il voulait une glace. Alors comme ça, lui aussi allait à la soirée d'Halloween ? Il n'en avait pas l'air franchement ravi. Cette soirée déplaisait donc tant que ça aux habitants de Lima ? Il était sûr qu'on était loin des soirées habituelles d'Halloween puisque cette fête était censée être celle des zombies, morts-vivants, sorcières, et autres personnages effrayants d'histoires surnaturelles. D'ailleurs, pourquoi la fête organisée par la mairesse ressemblait si peu à la tradition d'Halloween ? C'était dommage après tout. Mais enfin bon, il fallait qu'Ingrid sache pourquoi son interlocuteur n'était pas très motivé par cette fête. Enfin c'était compréhensible sachant que les New Directions et les Urban Hymns étaient chargés de l'animation musicale, et les premiers n'étaient pas le groupe le plus apprécié dans les environs.
- Oh je vois.. Vous n'avez pas l'air d'avoir très envie d'y aller.

Et pourtant, ils avaient préparé des numéros sympa. Il faudrait bien qu'il y ait un minimum de personnes un tant soit peu tolérantes dans le public pour venir les observer et les applaudir. Si il n'y avait pas beaucoup de monde, tant mieux pour les personnes du groupe les moins à l'aise sur scène, s'il y avait beaucoup de monde, tant mieux pour le fonctionnement de la fête. Dans le cerveau d'Ingrid, c'était un peu kif-kif, l'un comme l'autre avaient des points positifs et des points négatifs.

Elle continuait de marcher en direction du bar dont elle avait mentionné l'existence précédemment, mais elle ralentit lorsqu'ils arrivèrent à son niveau pour laisser le shérif passer devant elle et choisir la table sur laquelle ils s'installeraient sans qu'elle ait à le lui demander. Elle le laissa choisir et s'installa avec lui, puis attendit le garçon de table. Scrutant la carte des glaces avec attention, même si elle savait déjà quel serait l'objet de son choix. Elle lorgnait sur les images de glaces à l'italienne affichées sur le panneau publicitaire devant le bar. Lorsque le serveur arriva, elle leva les yeux vers lui :
- J'aimerais une glace à l'italienne vanille-fraise s'il vous plait. Elle se tourna vers Warren. Et vous ?


Dernière édition par Ingrid J. Svensson le Sam 26 Oct - 11:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyDim 8 Sep - 15:00

Visiblement, ils allaient dans la mauvaise direction. Le blond haussa les épaules, ses articles en main, avant de faire demi-tour et de suivre Ingrid. Pour lui, tous les magasins se ressemblaient, d'ailleurs si Glenn ne lui avait pas donné des indications précises pour trouver la boutique de costumes, pas de doute qu'il se serait perdu. Un comble quand on savait que Warren était installé à Lima depuis pas mal de temps, cependant, si on jour on lui avait dit qu'il mettrait les pieds dans une boutique de costume pour acheter du tissus, il aurait sans doute rigolé. Non, à son arrivée, il s'était contenté de repérer où se trouvait la salle de sport, le poste de police et bien entendu, le stand de tir s'il avait envie de se défouler. Car oui, tirer sur des canettes et des bouteilles de bière vides dans son jardin le dimanche après-midi avait tendance à alarmer ses voisins. Juste un tout petit peu... J'ai failli appeler la police, lui avait avoué une des voisines du shérif quelques semaines après son déménagement. Un agent de police qui terrorisait ses voisins, quelle ironie vraiment.  "Je te fais confiance." Lança le blond.   "J'habite ici depuis environ trois ans et pourtant je suis bien capable de dire où se trouve la plupart des magasins." Il ponctua sa phrase d'un léger rire, se disant intérieurement que le temps passait vite.

Il n'avait jamais prévu de devenir shérif , il n'avait pas non plus prévu de se remettre en couple... Comme quoi sa grande soeur avait eu raison en lui disant que s'éloigner du domicile familial et même de sa ville natale lui ferait le plus grand bien. Même si au départ Warren cherchait juste une ville inconnue dans l'espoir qu'on le laisse tranquille et qu'on le laisse faire son petit bout de chemin en paix. Les choses avaient plutôt fini par s'arranger pour lui. Il fit une légère moue alors qu'Ingrid lui reparlait de la soirée. Pas envie d'y aller... C'était un euphémisme. Mais son job lui prenait les trois quarts de son temps et Glenn le reste, ce n'était pas une critique bien au contraire, il aimait bien sa petite routine, surtout depuis que le styliste était rentré. La soirée faisait juste partie des points négatifs voilà tout... Ils étaient déjà arrivés devant le fameux bar à glace et Warren enregistra l'information, se disant qu'il devait à tout prix revenir ici, avec Brittany ou Glenn ou même les deux d'ailleurs. Il continua de suivre Ingrid jusqu'à une table et il s'installa sur son siège (encore trop petit pour lui, mais bon, il commençait à avoir l'habitude) et tira une autre siège pour déposer ses articles. Pas besoin de ramener quelque chose d'abimé à Glenn, pas de doute qu'il le ferait retourner dans la boutique et pas certain que la patronne l'accueille aussi chaleureusement  qu'aujourd'hui. Un serveur arriva rapidement et lorsque ce fut son tour de commander, Warren hésita quelque peu, se mordant la lèvre inférieure alors que ses yeux bleu parcouraient la carte.  "Hmm... Je vais prendre une glace à la vanille... La plus haute que vous pouvez faire... Et n'hésitez vraiment pas."  Il lança un clin d'oeil au serveur alors que ce dernier s'éloignait déjà pour leur rapporter leur commande, la requête de Warren n'était certainement pas la plus tordue qu'il ait entendu aujourd'hui.

Le blond poussa alors un soupir et tenta de trouver une position confortable sur sa chaise, c'était dans ce genre de moments qu'il regrettait d'être aussi grand.  Une fois qu'il eut fini de gigoter dans tous les sens, non vraiment, ce n'était pas pratique, le blond finit tout simplement par abandonner et s'appuya contre le dossier de la chaise.   "Pour en revenir à la soirée, ce n'est pas tellement que je n'ai pas envie d'y aller. C'est juste que si c'était moi qui avait organisé l'évènement et non ma patronne les choses auraient été quelques peu différentes." Et là encore, c'était un euphémisme. Ou alors peut être que Warren sur-estimait largement ses capacités, il n'avait jamais été en charge de ce genre de fête et pour lui qui disait fête, disait beaucoup de bières, et de la pizza, sans compter des tonnes de nachos et du fromage fondu. Certes, ce n'était pas l'idéal pour une bande de lycéens et encore moins si Sue voulait faire bonne impression auprès de tous et de montrer que sa chorale était la meilleure et la seule digne d'être respecté mais bon... C'était bien dommage.  "Je veux dire c'est Halloween! J'aurais adopté pour une ambiance un peu plus Thriller de Michael Jackson que... les années vingt. Mais bon, je suis certain que les choses se passeront bien." Warren ponctua sa phrase par un haussement de sourcils.   "Sauf s'il y a du sabotage dans l'air, ce qui ne m'étonnerait pas vu l'état des deux autres chorales." Dans cette histoire, Warren ne prenait le parti de personne, il connaissait et avait des amis dans plusieurs chorales différentes, que ce soit les Awesome Voices ou les Second Chance ou même Brittany chez les Urban Hymns, ils avaient tous très mal accueilli la nouvelle au début de l'année. Warren lui s'était tenu à l'écart de tout ça, sachant que de son poste, il n'avait pas vraiment de pouvoir. Juste au moment où Warren songeait à cela, le serveur refit son apparition avec la glace d'Ingrid et celle du blond, qui était beaucoup plus grande qu'une glace normale. Il eut un véritable sourire aux lèvres en sortant son porte feuille, il donna un serveur un billet de vingt avant de prendre sa glace. "Je paye, c'est bon, et pendant qu'on y est, je pense que tu peux me tutoyer." Car avec son sourire et sa glace plus grande que la normale, il venait bien de perdre toute crédibilité.

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Ingrid J. Svensson
Ingrid J. Svensson
I'm obsessed with the mess that's America
Age : 18 ans
Occupation : Etudiante en composition musicale et performance vocale à l'OSU, membre des UH
Humeur : Anxieuse
Statut : Toujours en couple avec son perfectionnisme
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyDim 8 Sep - 21:29

Un shérif qui ne savait pas où se trouvaient les boutiques de la ville où il était chargé de faire régner la sécurité ? C'était embêtant... Comment faisait-il pour se rendre sur les lieux des délits si il ne savait pas où ils se trouvaient ? Il avait un GPS ? Enfin peu importe, c'était bizarre quand même. Selon Ingrid, un shérif devait connaître les moindres recoins de la ville où il exerçait ses fonctions. Enfin, c'était peut-être un stéréotype qu'elle avait acquis avec le temps à force de trop regarder des séries policières Américaines. Après tout, ça ne faisait pas très longtemps qu'elle était là, elle avait une excuse pour ne pas connaître la réalité des choses. Elle ne connaissait pas encore toutes les ficelles de la vie aux Etats-Unis, et avait parfois tendance à se sentir perdue. Mais il y avait des choses qu'elle ne pouvait pas rater : les endroits où on pouvait trouver de la bonne nourriture en faisait partie. C'était donc tout naturellement qu'elle avait repéré le bar-glacier, où elle savait qu'elle trouverait des mets aux saveurs paradisiaques. Elle leva des yeux intrigués vers le shérif tout en continuant de marcher. Comment avait-il fait pour ne pas repérer cet endroit ? En fait, la réponse était simple : il ne devait pas être aussi gourmand que la jeune Suédoise.

Enfin peu importe, la jeune fille avait évidemment retenu le chemin du Paradis, et les y avait emmenés avec une facilité innée. Ils étaient à présent assis tous les deux autour de la table du glacier, et le serveur venait de prendre leur commande. Finalement, il était sûrement gourmand, vu sa commande. Mais il n'avait tout de même pas repéré l'endroit avant, donc il n'était pas obsédé par la nourriture. Ou alors il n'était pas gourmand, mais juste soucieux de se nourrir avec une quantité suffisante pour garder la forme de son immense corps. Non mais, il était vraiment très grand. Ingrid se sentait drôlement petite à côté. Et pourtant avec son mètre soixante-huit, elle n'était pas si petite que ça. Enfin bref, il fallait qu'elle arrête de se questionner concernant les choix gustatifs de son sauveur. Elle se posait toujours trop de questions, elle était définitivement trop curieuse, et réfléchissait trop. Surtout sur des choses qui ne la concernaient pas vraiment, voire pas du tout. Mais elle était comme ça, elle arrivait peut-être parfois à vaincre sa timidité, mais pas sa curiosité. Pour l'instant, celle-ci ne lui avait pas valu trop d'ennuis, mais il faudrait tout de même qu'elle fasse attention.

Elle espérait ne pas avoir été trop indiscrète en lui demandant implicitement pourquoi il n'avait pas envie d'aller à la soirée. Enfin, ça n'avait pas l'air de l'avoir trop ennuyé, tant mieux. Sue Sylvester était sa patronne ? Mais oui évidemment... La mairesse est la patronne du shérif, évidemment. Ingrid avait tendance à oublier que sa coach dirigeait la ville du haut de son fauteuil, ou plutôt devrait-on dire son trône, son altesse dirigeait la ville. Il n'était pas difficile de penser que les choses auraient été différentes si un gaillard d'un mètre quatre-vingt-quatorze avait organisé la soirée de la fête de l'épouvante. En fait, en y réfléchissant bien, un bal 20' organisé par Miss Sylvester pouvait relativement bien correspondre à l'idée d'Halloween, puisqu'elle était elle-même effrayante et qu'il suffirait aux invités de lui parler pour avoir la peur de leur vie. Comme si ils se retrouvaient face à un tyrannosaure échappé du Jurassic Park, ou face à une sorcière zombie revenue d'entre les morts après avoir été brûlée sur un bûcher. Ce genre de pensées étaient bien évidemment de celles que la jeune fille gardait pour elle. Si elle les extériorisait et que cela venait aux oreilles de la personne concernée grâce aux nombreuses caméras que celle-ci avait installées ou aux nombreux espions travaillant sûrement pour elle, la jeune Suédoise savait que sa vie se transformerait en un vrai cauchemar. Mais d'où était venue à l'Antiquité l'idée de faire une soirée années 20 pour Halloween ? Il était vrai qu'il n'y avait aucun rapport, et que le thème en lui-même n'avait rien d'effrayant.
- Oui, c'est vrai. Miss Sylvester a souvent des idées saugrenues.

La jeune fille ne pouvait en dire plus, dans la crainte des nombreux moyens que Sylvester pouvait mettre en oeuvre pour savoir ce qui se disait sur elle. Du sabotage ? Oui, c'est vrai que c'était bien possible. Après tout, la rivalité entre les chorales était importante, et on pouvait penser que les deux chorales réduites à néant voudraient faire quelque chose pour prouver à Sylvester qu'ils n'étaient pas totalement au fond du trou, et qu'ils voyaient encore la lumière de la surface. Et il était vrai que si elle était à leur place, elle aurait envie de prouver au monde son existence, même si elle n'aurait sûrement pas le courage de commettre un sabotage. Pour elle, c'était proportionnel à un attentat de la Maison Blanche. En ce qui concernait les New Directions et les Urban Hymns, ils étaient en assez bon terme, notamment grâce à la soeur de Whitney, Brittany, qui allait leur apprendre des pas de danse pour qu'ils n'aient pas trop l'air ridicules. Le shérif savait-il déjà qu'Ingrid appartenait aux New Directions ? Non, sûrement pas. Elle ne savait pas trop si elle devait faire comme si de rien n'était, ou le dire clairement. Parfois, avouer aux gens qu'elle appartenait au Glee Club de McKinley changeait totalement l'idée que les gens se faisaient d'elle. Ils commençaient à la voir comme une loseuse. Mais après tout, si le shérif travaillait pour la vieille, il devrait respecter le groupe quoi qu'il arrive, donc elle pouvait lui glisser quelque chose dans sa phrase annonçant implicitement son appartenance au groupe. Et puis, il n'avait pas l'air du genre méchant.
- J'espère qu'ils ne nous feront pas ça. Sinon la soirée d'Halloween se transformera en film d'horreur.

En soi, cela collerait un peu plus au thème de base de la fête des morts, mais tout de même. Un sabotage n'était vraiment pas quelque chose à espérer. D'autant plus que les ND et les UH travaillaient dur pour que tout soit réussi, parfait même. La jeune fille fixait la carte des glaces, songeuse. Elle fut tirée de sa réflexion par l'arrivée soudaine du serveur. En voyant arriver la commande, elle se demandait ce qui clochait chez lui . Ou alors elle avait mal écouté la commande du shérif ? Cette glace était vraiment géante.
- Wow.. ça c'est de la glace, contempla la jeune blonde.

Quoi ? Elle avait dit ça tout fort ? Oups. Enfin c'était vrai quoi ! A côté sa glace semblait être naine. Il arriverait vraiment à la manger en entier ? Au pire elle mangerait volontiers la fin. Heureusement qu'il lui proposait de la payer, elle n'était pas sûre d'avoir assez de monnaie pour une glace de cette taille. Mais elle voulait tout de même payer la sienne. Trop tard, le serveur était déjà reparti. Zut ! C'était à elle de payer. A la base elle voulait offrir une glace au shérif pour le remercier de l'avoir sauvée des griffes de l'ignoble patronne de la boutique vintage, et voilà que c'était lui qui payait. C'était le monde à l'envers. Le tutoyer ? Elle ne se rappelait même pas de son nom.
- Je.. euh.. d'accord. Bon appétit alors !

Il était drôle pour un shérif en fait, assez sympa. Etait-ce habituel ? Elle ne savait pas trop. Après tout, ici, tout le monde parlait sans complexe aux gens. Généralement c'était pour rabaisser les autres, enfin ça, c'était surtout au lycée. Il fallait absolument qu'elle se rappelle de son nom. Il l'avait dit plus tôt, non ? Si, mais elle ne s'en rappelait pas. Et elle n'avait pas pensé à regarder sur son badge de shérif.
- Et donc c'est quoi déjà votre.. euh ton.. nom ?

Elle accumulait toujours les gaffes quand les gens lui proposaient de les tutoyer. Ce n'était pas un réflex qu'elle avait. Surtout qu'elle se sentait coupable de son ignorance, elle aurait du connaître le nom de son sauveur et père-nourricier depuis le début de sa mésaventure dans la boutique de vêtements.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyDim 29 Sep - 14:59

Un film d'horreur taille grandeur nature dans Lima? C'était tout ce que Warren pouvait espérer pour le 31 octobre et encore, il savait que les chances que cela arrive étaient minces. Au pire quoi, les membres des chorales concurrentes décideraient de ne pas venir à la soirée d'Halloween ou pire ils s'en prendraient d'une quelconque manière au gymnase en retardant la livraison des boissons et autre hors d'oeuvre ou peut être même en enfermant les fêtards à l'intérieur du dit gymnase en bloquant les portes? ... Des idées le blond en avait des tas, beaucoup trop quand on savait de quel côté de la balance il était censé se trouver, oui, là l'équation était très simple à résoudre. Si, si. Sue Sylvester était sa patronne et Warren appréciait son job et il ne voulait pas s'attirer les foudres de la mairesse pour une raison aussi futile que cela, d'autant plus que lui personnellement les chorales... Il s'en fichait. Il ne comprenait vraiment pas se besoin de se réunir pour chanter et pour exprimer sa joie de vivre. Il était toujours dérouté quand il regardait des comédies musicales et il se demandait qui pouvait bien agir de la sorte dans la vraie vie. Lui se contentait de chanter sous la douche ou sous le cabot de sa voiture quand il était en train de faire une énième réparation sur sa mustang. Pas besoin d'en faire tout un plat, cependant Warren n'était pas du genre à dénigrer ce qu'il ne comprenait pas, non, même lui n'était pas blond à ce point là, aussi il se contenta d'hausser les épaules et de répondre.  "Espérons ... Mais pas trop quand même, si ça se trouve ce sera la seule distraction de la soirée et puis ça ne serait pas vraiment un film d'horreur vu que je ne serais autorisé à tirer sur personne... Je plaisante bien sûr." Il avait un véritable sourire aux lèvres cependant et encore plus quand on lui apporta sa glace.

C'était un léger, okay un gros écart, par rapport à ce qu'il mangeait d'habitude mais... Il l'avait bien mérité. Pourquoi? Bonne question, mais pas besoin de raison pour manger de la glace pas vrai. Warren eut un léger sourire en voyant le regard d'Ingrid. "Hmm... Et pourtant je me dis qu'elle n'est pas encore assez haute hmm... Pas grave j'en commanderai une deuxième." Il avait dit ça de la façon la plus naturelle du monde et ensuite il se dit que la question à un million de dollars c'était... Comment est-ce qu'il allait manger cela? Très bonne question, peut être que... S'il mettait la glace comme ça et que... Hmm... Mauvaise idée, autant se servir de la cuillère en plastique que le serveur lui avait apporté. Oui c'était la meilleure stratégie. Et, Warren était en train de se dire que c'était de lin la meilleure glace qu'il ait mangé, elle lui redemanda son prénom. Visiblement, elle semblait gêné par le fait que Warren veuille qu'il la tutoie, il ne voyait pas en quoi c'était un problème, il n'était pas si veux que ça pas vrai... Non, 28 ans ce n'était pas vieux du tout, absolument pas. Bien sûr comparé à Glenn qui avait 5 ans de moins que lui c'était... Wow. Warren s'arrêta un instant, fronçant les sourcils, oui Glenn avait 5 ans de moins que lui, donc quand lui avait 20 ans alors... Le blond décida d'abandonner ses réflexions là et répondit à la question qu'on venait de lui poser. "Warren, avec deux r pour être plus précis, nouvellement promu au rang de shérif, enfin, c'était cet été, mais bon, tu as sûrement dû m'apercevoir une ou deux fois dans les rues de Lima, il faut dire que les gens de ma taille ne courre pas les rues et encore... Dans ma famille je fais parti des gens qui sont petits." Le pire c'est qu'il n'exagérait même pas, Amelia faisait sa taille, Alba avant eux faisait 5 centimètres de plus que ses deux cadets et Peter, l'aîné... était tout simplement un géant et oui, c'était de famille.  

"Bref, et toi Ingrid c'est ça? Tu n'es pas d'ici non? Pourquoi Lima? Franchement pour un tour des États-Unis tu aurais pu commencer par un coin un peu moins..." Warren roula des yeux pour trouver un meilleur terme, sa cuillère à la bouche. Elle aurait pu aller à New York ou même à San Francisco, même la Nouvelle Orléans qui avait beaucoup plus de culture et de divertissements à offrir que cette petite ville d'Ohio. "... Comment dire moins chiant." conclut simplement le shérif en haussant les épaules et en se reportant sur sa glace. Lui ici? C'était le fruit du hasard total, il voulait juste qu'on l'oublie et dans un sens, on pouvait dire qu'il avait réussi. "Mais ce n'est que mon avis, j'espère que tu sauras apprécier la beauté de notre charmante ville, de toutes ses chorales, de notre magnifique centre commercial et le vieux quartier de la ville qui a été bâti vers 1830 si ma mémoire est exacte... Et non je ne suis pas guide touristique, sinon je t'aurais vendu un billet d'avion pour Hawaï." Blonde comme lui, Ingrid n'avait cependant pas la même teinte de peau que Warren, lui on voyait tout de suite qu'il venait du Sud (et l'accent n'aidait pas) mais Ingrid avait bien besoin d'une dose de soleil.
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Ingrid J. Svensson
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptySam 5 Oct - 18:40

L’idée que le shérif puisse tirer sur quelqu’un rappela à la jeune fille que c’était quelque chose qui était parfaitement en son pouvoir. Et elle ne se sentait pas tout à fait à sa place, en train de déguster une glace avec cette figure d’autorité. Mais d’un côté, cela avait un côté rassurant, de se trouver en compagnie d’une personne qui portait une arme. Après tout, c’était un moyen de défense comme un autre.. Même s’il pouvait être mortel. Enfin, de toute façon, en cas de sabotage, elle avait de sérieux doutes concernant l'utilité d'un pistolet. Et puis, un film d'horreur avec un flingue ? Où avait-il vu ça ? Généralement c'était plutôt des armes blanches qu'on voyait dans les films d'horreur, des couteaux de boucher par exemple. Comme ça il y avait plus de sang. Bon sang, à quoi Ingrid était-elle en train de penser ? Heureusement que quelque chose comme ça n'arriverait pas au bal d'Halloween. Enfin qui sait, peut-être que les chorales adverses auraient prévu quelque chose dans le genre d'un bac de slushy ou de sang de porc qui se déverserait sur les choristes. Cela serait quand même assez embêtant. Surtout étant donné qu'elle serait sans doute la principale soliste des New Directions, et qu'elle n'avait pas envie d'abîmer la jolie robe qu'elle venait d'acheter. Enfin, la remarque du shérif était tout de même drôle et la Suédoise ne put s'empêcher de réprimer un petit gloussement.
- Vous vous verriez plutôt comme le méchant dans un film d'horreur ? Le shérif n'est pas censé être toujours parmi les gentils ? demanda-t-elle avec un sourire malicieux.

Pas assez haute ? Si cette glace était un bâtiment, elle serait sans doute un gratte-ciel. Une seconde ? C'était une blague ? Ingrid ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux sur ladite glace lorsque son interlocuteur prononça les deux phrases les plus surprenantes que la jeune blonde ait pu entendre ce jour-la. Elle l'observa avec amusement résoudre le casse-tête de la façon dont il devrait manger cet aliment à la taille phénoménale. Elle commença à manger sa propre glace, se délectant de la texture onctueuse de ce qui semblait être une des meilleures glaces à l'italienne qu'elle ait jamais mangé. Vraiment délicieuse.

A vrai dire, elle quand elle se promenait dans Lima, elle n'avait jamais vraiment fait attention à ceux qui se trouvaient dans les mêmes rues qu'elle, ayant trop peur de croiser le regard d'un inconnu antipathique, ou d'une personne qui ne l'appréciait pas vraiment. Elle n'avait donc jamais repéré le shérif, mais il était vrai que si elle avait levé les yeux de l'endroit où elle posait ses pieds, elle l'aurait sans doute remarqué. Il avait raison, quelqu'un de sa taille ne passait pas inaperçu dans la rue. En y pensant, elle se sentit drôlement petite, même assise, en face de lui. Et si cela ne faisait pas longtemps qu'il était shérif, Ingrid comprenait à présent pourquoi il ne connaissait pas les moindres boutiques de la ville. Venant de Suède, elle n'avait aucun mal à concevoir que des gens puissent être aussi grands que lui, puisqu'elle connaissait beaucoup de personnes qui, si elles se trouvaient ici, passeraient pour des géants. Et c'était sans doute le cas de Warren.  Mais si il faisait partie des plus petits de sa famille, les autres devaient être... Wouah.
- C'est vrai que par ici, il y a peu de monde de cette taille, répondit-elle, pensive.

Pourquoi Lima ? Excellente question. Elle n'avait pas vraiment choisi en fait. Elle avait repéré l'annonce de Quinn Fabray sur un site spécialisé pour les jeunes filles souhaitant être filles au pair dans un pays autre que le leur, elle l'avait trouvé intéressante, les enfants avaient l'air mignons, et elle avait répondu. Elle n'avait pas vraiment fait attention à l'endroit exact où se trouvait la famille. Pour elle, le fait que ça soit aux Etats-Unis était tout ce qui comptait. Elle était venue pour perfectionner son Anglais, et s'habituer au pays, y avoir un dossier scolaire, afin de pouvoir intégrer Harvard, un rêve qu'elle avait depuis quelques années. Peut-être que d'autres villes auraient été plus intéressantes, mais la jeune Suédoise s'était arrêtée à la première annonce qu'elle avait trouvé, sans chercher plus loin. Elle avait contacté Quinn, et était arrivée. Elle se plaisait à Lima, malgré la monotonie de la ville. Il ne se passait que rarement quelque chose d'intéressant, mais cela ne la dérangeait pas, elle aimait l'idée du calme qui y régnait. Elle préférait cela que de se trouver dans un quartier chaud d'une ville comme Los Angeles.
- Non, je ne suis pas d'ici. Je viens de Stockholm. Je suis fille au pair chez une habitante de la ville, Quinn Fabray, déclara-t-elle. C'est vrai que la ville est plutôt jolie. En ce qui concerne les chorales, je fais moi-même partie des New Directions.

La perspective d'Hawaï aurait pu être une bonne idée, mais l'endroit où elle avait actuellement envie d'aller, c'était chez elle. Elle rêvait de retrouver sa famille, de pouvoir serrer à nouveaux chacun de ses membres dans ses bras, de parler avec eux, de rire avec eux, de leur raconter sa nouvelle vie. Son cœur se serra à la pensée de ses êtres chers loin d'elle. Elle était nostalgique, tout à coup.
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyDim 13 Oct - 17:35

Sa vision plus que simpliste d'un film d'horreur fit bien sourire Warren alors qu'il tentait toujours de manger sa glace sans se rendre complètement ridicule.  "Nan... J'ai beaucoup trop de problèmes pour faire parti des gentils." dit tout simplement le shérif, avant de se dire une seconde plus tard que ce n'était pas forcément la meilleure explication du monde. Quand il disait cela, il parlait bien évidemment de son tempérament de feu et de son caractère plutôt franc qui en déroutait toujours plus d'un. Warren détestait perdre son temps, c'était un fait établi depuis longtemps, alors l'imaginer lui dans un film d'horreur ou les trois quarts des gens présents semblaient totalement dépourvu de logique ou pire n'avaient aucun instinct de survie... Ce serait très certainement lui qui finirait par découper des gens à la petite cuillère en entendant des suggestions toutes plus stupides les unes que les autres. On ferait mieux de se séparer... Quelle mauvaise idée, oui, se séparer, pour que le monstre ou le tueur psychopathe qui a juré notre mort puisse avoir un meilleur champ d'action... mais oui tout à fait. Certes, le blond riait toujours et envoyait du pop corn en direction de son écran quand il était simple spectateur, regardant les aventures d'un groupe d'adolescents qui revenaient d'une fête et dont la voiture avait décidé de tomber en panne juste devant une maison abandonné. Non mais vraiment, qui aux États-Unis possédait encore un de ses téléphones où avoir du réseau était aussi compliqué qu'un problème de mathématiques? C'était impossible tout simplement, ce genre de scénario pouvait rarement arrivé et encore heureux, la réalité était suffisamment effrayante comme cela. La soirée d'Halloween était tout en haut de la liste de priorité de Warren, que ce soit à cause de son petit ami ou même de sa patronne, il avait l'impression qu'on ne lui parlait que de ça toute la journée et sincèrement, il commençait légèrement à en avoir assez, tout ce qu'il voulait c'était voir Novembre et par la même occasion son anniversaire arriver, il n'y avait que ça qui pouvait le réconforter à présent... Ça et la taille de sa glace.

Il eut un autre sourire alors qu'Ingrid lui faisait remarquer qu'il y avait peu de gens de sa taille dans la ville, Warren avait remarqué, tout comme il s'était rendu compte qu'entre eux les gens l'appelaient bien souvent "le géant" ou "la grande asperge" et bien entendu son préféré "le surfeur australien croisé avec un viking". Autant de remarques que le blond avait appris à ignorer, sachant très bien qu'il perdrait son temps s'il se mettait à s'offusquer pour si peu, et puis il était grand, blond, passait très certainement pour un type qui passait beaucoup trop de temps dans une salle de sport alors que c'était loin d'être le cas, alors pas vraiment besoin de se creuser la tête pour trouver des choses à dire sur Warren. Et Ingrid alors? Qui était bien loin de chez elle et qui semblait timide, peut être qu'elle était dans la même situation?  "Stockholm rien que ça? Ça fait une sacrée distance quand même... Et moi qui pensais que j'étais loin de ma ville natale, je retire tout ce que j'ai pu dire sur le sujet." Non, là tout de suite, la Nouvelle- Orléans ne paraissait pas si loin que ça. Warren n'aurait pas été capable d'effectuer un tel voyage à son âge, surtout pas à cette époque où la famille Delacroix menaçait d'exploser à cause des deux aînés qui partaient pour l'université, Alba qui s'éloignait de plus en plus et Warren bien entendu qui multipliait les frasques et qui faisait tout pour se faire remarquer. Plus d'une fois, il avait craint que son père trouve le moyen de le séparer du reste de la famille et de l'envoyer dans un genre d'école privé, mais non, ils n'en avaient pas les moyens et tant mieux, une telle coupure aurait vraiment été fatale pour Warren...

Il poussa un soupir en pensant à son père, avant de se dire que ce n'était pas le bon moment pour déprimer.  "Ça va sinon? Pas trop alarmée par nos coutumes américaines? Quoi que tu fais déjà partie d'une chorale, ce qui veut dire que tu t'intègre plutôt bien." fit remarquer Warren, attaquant le cône de sa glace. Il mordit à l'intérieur sans aucune retenue, termina sa glace en quelques bouchées avant de s'essuyer la bouche à l'aide du revers de sa main et poser enfin la question qui lui trottait dans la tête depuis le début. "Une autre chose qu'il faudra m'expliquer: les chorales... Pourquoi?"
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Ingrid J. Svensson
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyVen 1 Nov - 13:40

La jeune fille ne put s'empêcher de se demander quel genre de problèmes pouvait avoir le gentil shérif qui aurait plutôt préféré faire partie des méchants. Elle avait toujours tendance à vouloir connaître les ennuis des gens, afin de pouvoir les aider à les régler. Mais cette fois, elle sentait que cela ne la concernait pas. Avec ses petits frères c'était bien plus facile, en tant que grande sœur, cela faisait partie de ses devoir de faire attention à eux, de prendre soin d'eux, de les aider quand ils avaient des difficultés, que ça soit scolaires ou sociales. Elle avait toujours bien joué le rôle de la grande sœur parfaite, c'était comme un des principaux objectifs de sa vie. Elle se sentait investie de la mission de rendre leur vie la meilleure qui soit. Ce qui faisait un point commun avec le shérif, il était censé rendre la vie des citoyens de Lima aussi paisible que possible. Il fallait que chacun soit en sécurité, et que la justice règne. Cela ne devait pas être une tâche facile tous les jours. Et être aux ordres de Sue Sylvester en permanence.. Pouah. Cela suffisait amplement à Ingrid de la voir au cours des répétitions des New Directions. L'adolescente avait entendu parler de l'ancien directeur du Glee Club, William Schuester. Apparemment, le règne de Sylvester était tyrannique en comparaison avec le sien. Malgré son penchant pour la musique disco, il était un bon professeur, qui aidait les élèves à se construire. Enfin, c'est ce que la jeune Suédoise avait compris.

Oui, elle était bien loin de chez elle, de son pays, de sa famille. Tout lui manquait : les gens, le mode de vie, les couchers de soleil multicolores au dessus de la neige qu'elle regardait pendant des heures. Sa chambre, grande, chaude, accueillante, décorée par ses bons soins. Sa chambre dans laquelle elle se sentait chez elle et où elle passait des heures à s'entraîner au piano, à répéter ses chansons, à tchatter avec ses amis allongée sur son lit avec l'ordinateur sur les genoux. Et même si Quinn était très accueillante, et qu'elle faisait tout pour qu'Ingrid se sente chez elle, cette dernière n'était toujours pas à l'aise à l'idée que son hôte lui laisse sa chambre et dorme sur le canapé. L'appartement était petit et très différent, mais les habitants étaient pareils, une famille, comme la sienne, et cela réconfortait la jeune fille.
- Vous venez de loin ? demanda-t-elle, sa curiosité ravivée.

Ainsi donc le shérif pensait que faire partie d'une chorale montrait une intégration certaine. Si seulement il connaissait l'envers du décor. La jeune blonde y avait cru au départ, lorsque la mairesse lui avait proposé, enfin, l'avait vaguement obligée, à intégrer la chorale de McKinley. Elle avait intégré la chorale en pensant se faire des nouveaux amis, elle croyait que les choristes étaient admirés par tous pour leur talent, pour leur travail acharné, pour la distraction qu'apportaient leurs performances. Mais au bout du compte, les membres de la chorales étaient tout en bas de l'échelle sociale du lycée. Loin de permettre à Ingrid de se faire plus d'amis, sa participation active au fonctionnement du Glee Club l'avait isolée des autres. Mais peu importe, elle avait un objectif : s'améliorer sans cesse, améliorer sa technique vocale, l'émotion qu'elle arrivait à transmettre dans les chansons. Et même si miss Sylvester n'était pas la coach vocale idéale, elle donnait à l'adolescente une occasion supplémentaire de s'entraîner. Elle passait sa vie à s'entraîner, et à travailler pour arriver à l'excellence qui lui permettrait de poursuivre son rêve d'entrer à Harvard.
- Hmm... je n'ai pas beaucoup le temps pour les coutumes Américaines, mais je dois avouer que je ne comprends pas trop le principe de jeter du soda sur les gens, déclara-t-elle en fronçant les sourcils.

En effet, elle s'était déjà faite asperger par des slushys, et elle n'avait jamais compris pourquoi. Elle savait que cela arrivait régulièrement aux membres de la chorale. Il y avait de quoi déprimer tout le monde, mais personne n'arrêtait. C'était là que la question de Warren devenait intéressante. Pourquoi les chorales ? Pourquoi en faire partie ? La jeune fille avait une petite idée sur la question, puisqu'elle-même continuait malgré les remarques incendiaires que ses camarades lui lançaient parfois.
- Pour se retrouver, pour chanter ensemble, partager des émotions, se défouler. Je ne sais pas vraiment, en fait, même si les chorales semblent inutiles, que les autres lycéens nous critiquent beaucoup, ça reste magique de passer des moments ensemble en chanson, on est tous réunis par la même passion. Elle marqua une petite pause. Je veux dire, vous savez, on aime tous la musique, alors on partage ça. Vous n'aimez pas la musique, vous ?

Pour l'instant, Ingrid n'avait rencontré personne d'insensible à la musique. Mais souvent, les gens étaient attirés par plein d'autres choses, ils avaient d'autres hobbys. Même si elle ne comprenait pas toujours l'intérêt de ces autres hobbys, elle essayait de se mettre à la place des autres et d'imaginer ce qui rendait certaines activités attrayantes. Elle se demandait ce qui pouvait bien intéresser son interlocuteur. Après avoir mangé la dernière cuillerée de glace qui lui restait, elle releva des yeux interrogateurs vers lui.
- Vous avez une passion ? Enfin une activité que vous tenez beaucoup à pratiquer ?
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MessageSujet: Re: 02. I'm right, don't you believe me ?   02. I'm right, don't you believe me ? EmptyMer 13 Nov - 20:37

Lorsqu'elle demanda à Warren si il venait de loin, le shérif ne put s'empêcher d'hésiter avant de répondre. Oui, il venait de loin, très loin même, à quelques états d'ici pour être honnête, mais il avait l'impression que la distance était deux fois plus grande. Il y a quelques années de cela, il ne se serait jamais imaginé ici, avec un tel métier et encore moins en couple... avec un autre homme. Pas de doute que sa vie avait beaucoup changé en quelques peu de temps cependant, Warren n'avait certainement pas prévu... Tout ça. Lima, Glenn, sa carrière dans la police, devenir shérif. Non, parfois il avait un peu l'impression de vivre la vie de quelqu'un d'autre et il ne cessait de se répéter que tout ça c'était trop beau pour être vrai et que ça allait forcément lui exploser en pleine figure. Non, le policier n'était pas du genre optimiste, mais d'une part cela n'avait jamais vraiment été dans sa nature et ensuite, qui pouvait vraiment le lui reprocher avec tout ce qui lui était arrivé dans sa vie? Ce n'était pas non plus dans sa nature de s'apitoyer sur son sort mais bon, il n'avait jamais vraiment fait de pause dans sa vie et il se disait que maintenant qu'il était avec Glenn...  il se disait qu'il pouvait vraiment souffler un peu, oui, ce n'était pas comme si l'autre homme allait le laisser tomber du jour au lendemain. Non, il pouvait être certain de Glenn, il pouvait compter sur lui et ça quelque part c'était rassurant. Pourquoi faisait-il ce genre de réalisation maintenant? Sur tout au centre commercial après avoir mangé une glace qui faisait la taille de son bras? Bonne question.

Il eut un sourire avant de tout simplement répondre à la question de la jeune fille. "Non je ne viens pas de loin... Enfin si, la Nouvelle-Orléans, c'est tout de même plus près que Stockholm." Warren n'était allé que deux fois en Europe, et c'était complètement par hasard, il était aussi sorti des États-Unis quand il était encore dans l'armée, mais ça, l'ex-major préférait l'oublier. Il ne pouvait pas donc pas vraiment se mettre à la place d'Ingrid mais le changement devait tout de même être... important? Elle ne semblait pas plus secouée que cela et c'était sans doute un plus. La conversation dériva sur les chorales, sur sa chorale et la description qu'elle en faisait à Warren lui rappelait tout simplement les soirées passées chez lui en compagnie de ses deux frères et de ses deux grandes soeurs. Leur parent leur faisait toujours promettre de ne pas inviter leur amis et surtout de ne pas faire de fête, à quoi bon? À eux cinq ils arrivaient toujours à trouver une distraction et même un simple de jeu de société se transformait en véritable guerre entre tous les membres du clans Delacroix. Après, le lycée n'avait pas été une période particulièrement joyeuse pour Warren, ce n'était pas facile de vivre dans l'ombre de ses deux grands frères et qu'on lui rappelle constamment qu'il n'était pas aussi intelligent ou doué que Louis ou même Peter. Il poussa un soupir, essuyant ses mains sur la serviette en papier, trop petite évidemment.  "Je crois que je comprends ce que tu veux dire et ... franchement... Ignore les autres." C'était la façon la plus polie qu'il avait trouvé de donner ce conseil là et c'était le plus utile qu'il avait sous la main. "Je ne sais pas si on a déjà eu l'intelligence de te dire que le lycée ce serait les plus belles années de ta vie mais... C'est complètement faux, juste éclate toi et profite en au maximum." Il lui épargnait le discours sur la drogue et autres c'est mal, se disant que ce n'était vraiment pas son rôle et puis en plus... Il serait vraiment hypocrite s'il décidait de se lancer dans ce genre de discours... vraiment.

"Moi personnellement, quand je m'ennuie je préfère tout simplement jouer à guitar hero ou tirer sur des bouteilles de bière vide dans mon jardin." Un hobbie tout à fait sain et équilibré et ce, malgré les dires de Glenn. D'ailleurs en parlant de Glenn, le portable de Warren s'était remis à vibrer dans sa poche. 5 messages non lus. L'autre blond devait se demander où est-ce qu'il était. Le dit policier roula des yeux et ouvrit un des messages et il retint la grimace en lisant le "ne me dis pas que tu t'es perdu... Ce serait vraiment un comble. Non mais sérieusement Warren, j'en avais besoin du genre... Là tout de suite." Mais non, Glenn était toujours charmant, et ce, peu importe les circonstances... Bien sûr. "Et... je crois que je vais avoir un petit ami très en colère sur les bras si je ne me dépêche pas de lui rapporter ce qu'il veut." ajouta Warren, en attrapant son sac et en se redressant. "Merci pour la glace." Pas de doute qu'il reviendrait, avec Glenn, mais de glace pour Glenn, le sucre avait tendance à rendre le styliste ... encore plus... vif dira t-on. Warren sortit une de ses cartes de visite de son porte feuille (un cadeau de sa soeur Alba qui lui en avait envoyé une centaine quand elle avait su qu'il avait été promu shérif) et il en posa une devant Ingrid.  "Mon numéro, en cas de problème... N'hésite pas à m'appeler, okay? Et hors de question de voler quoi que ce soit dans les magasins... Je te surveille."

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