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 02. There's a stranger in your bed.

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Charlie Pillsbury
Charlie Pillsbury
GANGSTA CHARLIE ► Whatever happens tomorrow, we had today.
Age : 25 ans.
Occupation : Assistante de Cassie chez les SC & Rédactrice.
Humeur : Angoissée.
Statut : Épouse de Wyatt Pillsbury.
Etoiles : 1621

Piece of Me
Chanson préférée du moment : Coldplay ─ Charlie Brown
Glee club favori : Second Chances
Vos relations:
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MessageSujet: 02. There's a stranger in your bed.   02. There's a stranger in your bed. EmptyMar 5 Nov - 16:55


02. There's a stranger in your bed.
Spin-off du scénario "Blood is on the dance floor"


Allongée sur le bitume, les bras écartés de chaque côté de son corps, Charlie s'évertuait à garder les yeux ouverts, persuadée que si elle les fermait ne serait-ce qu'une seconde elle perdrait connaissance, là, au beau milieu de la cour derrière le Piano-Bar. Les événements de la soirée l'avaient épuisée, l'alcool qu'elle avait bu l'avait achevée. Elle ne savait plus exactement combien de cocktails elle avait ingurgités en l'espace d'une soirée, ni le nombre de verres qu'elle avait volés au bar lorsqu'elle y était retournée après sa dispute avec Cassandra, désireuse de se changer les idées. En vérité, elle ne savait plus grand-chose. La nuit l'avait engloutie toute entière, la laissant prisonnière de son ivresse. Sa tête se faisait lourde, ses muscles endoloris et la seule chose qui l'empêchait encore de vaciller dans les bras de Morphée était sa conviction, cette force intérieure venue d'ailleurs qui lui soufflait de rester éveillée malgré tout. Ses paupières avaient beau se refermer automatiquement, elle luttait, empêchait le sommeil de gagner. Car son instinct était à présent tout ce qui lui restait. Elle n'avait plus de raison, plus d'émotions, plus de réflexes, plus de rien du tout. Elle n'avait même pas un toit sous lequel dormir ! Elle devait se contenter de ce trottoir humide près des poubelles pleines qui empestaient, de cette brise glacée qui étourdissait chacun de ses membres et lui mordait la peau. Et pourtant, elle aurait bien été incapable de s'en plaindre : sa capacité à penser s'était grandement détériorée depuis son dernier verre, son esprit étant si confus, si opaque, que nulle pensée ne parvenait véritablement à filtrer. Elle ne savait pas combien de temps elle parviendrait encore à survivre dans de telles conditions, mais une chose était certaine : elle n'en avait plus pour très longtemps. Si l'alcool ne se chargeait pas lui-même de mettre un terme à sa situation, la température extérieure saurait le faire. Elle allait mourir d'hypothermie dans l'ignorance générale et dans un sens, ce serait bien fait pour elle -du moins était-ce ce qu'elle aurait pensé si elle avait été capable de raisonner.

Autour d'elle, c'était le silence complet. La musique qui s'était échappée du Piano-Bar toute la soirée s'était brusquement éteinte une demi-heure plus tôt sans qu'elle ne sache pourquoi. Elle avait bien entendu les sirènes des voitures de police dans la rue ainsi que des cris de protestation résonnant dans l'enceinte de l'établissement, mais elle n'en avait rien déduit pour la simple et bonne raison qu'elle était dans l'incapacité de le faire. Et puis, elle était bien trop installée pour se préoccuper de ce qui pouvait bien se passer plus loin : le seul fait de se lever pour aller jouer les curieuses lui semblait au-dessus de ses forces. Alors elle restait là, immobile, le souffle du vent et le bruit des voitures la berçant. Elle restait là à attendre que l'on vienne la trouver, puisqu'elle-même ne pourrait trouver personne ; et si la patience n'avait jamais fait partie de ses qualités, ce soir-là, elle attendait sans broncher.

Une vibration se fit soudain ressentir au niveau de son ventre et Charlie fronça les sourcils, envahie d'une sensation familière sur laquelle elle ne parvenait pourtant pas à mettre un nom. Après plusieurs secondes néanmoins, celui-ci lui parvint : il s'agissait de la surprise teintée d'une pointe de curiosité. Lentement mais sûrement, la jeune femme approcha sa main de son ventre et ses doigts se refermèrent sur un petit objet posé dessus : son téléphone portable. Avec la même lenteur, elle hissa le portable au-dessus de sa tête et cligna des yeux plusieurs fois afin de pouvoir lire le texto qu'elle venait de recevoir. Le message venait d'une certaine "Baderina" qui lui demandait où se trouvait sa soirée pour qu'elle puisse venir la chercher. Ses sourcils formèrent un accent circonflexe au-dessus de ses yeux alors que les morceaux du puzzle se remettaient progressivement en place : elle avait dû envoyer un message à cette Baderina un peu plus tôt dans la soirée, et celle-ci s'était mise en tête de venir l'aider. Bien sûr... sauf qu'elle n'avait aucune idée de l'identité de la personne se dissimulant sous un tel pseudonyme. Une ride se creusa entre ses sourcils alors qu'elle tentait difficilement de répondre au message, ses doigts tapotant un peu au hasard ou à côté des touches, le tout formant un texto à peine compréhensible qu'elle n'eut pourtant aucun scrupule à envoyer. Enfin débarrassée de cette besogne contraignante, elle posa le portable sur son front comme s'il s'agissait de la chose la plus naturelle au Monde et étendit à nouveau son bras, prête à reprendre son combat contre le sommeil.

Plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'elle ne soit une nouvelle fois dérangée : cette fois-ci, ce fut la porte arrière du Piano-Bar qui grinça derrière elle et la sortit de sa torpeur. Quelques rires éclatèrent une seconde plus tard et bientôt, trois visages apparurent dans son champ de vision ; trois paires de yeux qui vinrent scruter le sien. Toujours allongée, Charlie eut du mal à reconnaitre les trois compères mais ne s'en soucia pas plus que ça : quoi qu'il arrive, elle était bien décidée à rester installée là, qu'ils le veuillent ou non. « Bah alors, on a trop forcé sur l'alcool, petite ? » fit le seul garçon de la bande, hilare. Impassible, la Second Chances l'observa sans ciller. « Laisse-la, Mark, on s'en fiche de cette fille bourrée. Allez viens, on va être en retard, apparemment il y a une after-party chez les Preston ! Viens, j'te dis ! ». Le ton implorant de la fille sembla faire son petit effet : le garçon haussa les épaules puis les trois visages disparurent de son champ de vision aussi soudainement qu'ils étaient apparus. Preston. Ce nom lui disait vaguement quelque chose. Elle aurait juré l'avoir déjà entendu quelque part ! Fronçant le nez, elle leva les yeux vers les étoiles. La porte derrière elle grinça à nouveau et elle soupira machinalement : quand allaient-ils enfin la laisser tranquille ? Sentant une vague de colère qui lui semblait étonnamment familière la submerger, elle secoua légèrement la tête, les traits soudain crispés. Ce fut à cet instant précis qu'un dernier visage apparut au-dessus d'elle, un visage qui, cette fois-ci, ne lui était pas inconnu. Un visage qui, étrangement, lui inspirait encore plus de colère. Le visage de Jordan Avery.
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MessageSujet: Re: 02. There's a stranger in your bed.   02. There's a stranger in your bed. EmptyMer 11 Déc - 16:08

« Un autre whisky s'il vous plaît ! » lança le brun à l'intention du serveur. Ce dernier leva le pouce et s’exécuta. La soirée s'avérait bien plus mouvementé que Jordan ne l'aurait pensé. Il était lui-même en sueur mais encore bien conscient. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde. Heureusement pour lui, il avait de l'entrainement, et il tenait très bien l'alcool, contrairement à Ruby. Cette dernière dansait – un peu n'importe comment – sur les carreaux lumineux qui servaient de piste de danse. Il lui jeta un regard, et ne pu s'empêcher de rire. Elle était déjà bien amochée, et si elle continuait de boire, ça n'irait pas en s'arrangeant. Le serveur interpella le jeune homme, qui le remercia et prit son verre. Il eut à peine le temps de boire une gorgé que la musique s'éteignit brusquement. Il haussa un sourcil interrogateur, mais personne ne semblait savoir ce qui se passait. Il chercha son amie du regard, et il la trouva en train de faire de grand signe à son attention. Gesticulant comme l'un de ces gars sur les pistes d'aéroport. Elle lui fit signe qu'elle partait avec un gars. Il hocha la tête et lui fit un signe de la main avant de reporter son attention sur les deux hommes qui venaient de rentrer. Deux flics, qui n'avaient rien d'imposant en dehors de leur ventre. « La fête est terminée. ». L'air blasé qu'affichait Jordan voulait tout dire. Il était bien trop tôt pour que la fête se termine. Seulement, personne ne s'y opposa et tout le monde commença – tant bien que mal – à rassembler ses petites affaires.

Jordan resta planté devant le bar, son verre à la main. Décidément, Lima n'était pas le meilleur endroit pour faire la fête. Ca avait été la même histoire pour son anniversaire et toutes les fêtes qui se passaient dans le coin finissaient de la même manière. Il soupira bruyamment. Leva les yeux au ciel. Il soupira de nouveau, un peu plus bruyamment. Le serveur derrière lui tapotait nerveusement les doigts sur le comptoir, attendant sûrement que tout le monde soit parti. La salle se vida petit à petit, tandis que Jordan jouait avec le glaçon qui se noyait doucement dans son whisky. Bientôt il ne restait plus que lui, le serveur et quelques personnes qui commençaient à nettoyer le plus gros des gobelets et autre confettis jonchant le sol. Accoudé au bar, Jordan observait le tout tranquillement. Le serveur se racla d'une façon peu naturelle la gorge. Le photographe jeta un coup d'd’œil au-dessus de son épaule. « Monsieur, il serait peut-être temps d'y aller. » dit le serveur. Jordan détourna la tête, faisant mine de ne rien avoir entendu. Il n'avait pas envie de rentrer. Pourquoi ? Aucune idée. Il avait bu, passé une bonne soirée, et l'idée de se retrouver seul dans son appartement, avec cette retombé d'adrénaline, ça ne lui plaisait pas. Il était comme un gosse, : il repoussait l'heure du coucher le plus qu'il le pouvait.

Le serveur lui tapota sur l'épaule, et Jordan se retourna non-challement. Le serveur montra sa montre puis la porte du bar. Le journaliste se résigna enfin à rentrer chez lui. Il soupira une fois de plus avant de vider son verre cul-sec. Il posa le verre sur le comptoir « De rien. » lâcha-t-il sans aucune raison. Il rattrapa sa veste et parti en boudant. Il se prit les pieds dans un tapis mais retrouva rapidement son équilibre. Il jeta un dernier coup d’œil à la salle vide avant de pousser la porte qui donner derrière le piano-bar. Sa voiture était garée quelques mètres plus loin. Il lui fallu quelques secondes pour que sa vue s'adapte à la pénombre. Un seul lampadaire éclairait difficilement la ruelle. Soudain il remarqua une masse au sol, à quelques mètres de lui. Il plissa légèrement les yeux afin de mieux voir. Cela semblait être un corps. Un mort ? Il écarquilla les yeux prit de panique. Il fit un tour sur lui même, cherchant un hypothétique meurtrier en fuite. Personne. Il se décida de s'approcher un peu du corps. Il avança prudemment. Ca respirait ! Il se stoppa à un mètre du corps. Ca ne devait être qu'un ivrogne en train de décuver sur le trottoir, rien de bien excitant finalement. Il  fit quelques pas de plus. C'était une femme. Il hésita à s'armer d'un bâton comme les enfants font pour toucher une méduse échouée. Il était à la hauteur du corps et il se pencha au-dessus du visage de la jeune femme. Elle ouvrit soudainement les yeux, manquant de lui provoquer une attaque. C'est alors qu'il reconnue la dite femme : Charlie Watson-Brown. « C'est la meilleure ça ! » dit-il cyniquement. Il se redressa et croisa les bras sur sa poitrine. « Et bien Watson-Brown, on a un peu trop abusé de la bouteille ce soir ? » Il rigola. Elle ne semblait pas ravie de le voir. Étonnant. « Ca va être joli au bureau. Prévoit les lunettes de soleil et une bassine. Vu ton état, ça ne sera pas de trop. » dit-il d'un ton désabusé. Néanmoins c'était bizarre. Toute seule au milieu d'une ruelle sombre, fortement alcoolisée, alors que presque tout le monde avait quitté les lieux. « Ce n'est pas prudent de traîner toute seule, le grand méchant loup pourrait t'attraper. » c'était plus ou moins ironique. Il tapota son épaule à l'aide de son pied « Ouh ouh. »
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Charlie Pillsbury
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MessageSujet: Re: 02. There's a stranger in your bed.   02. There's a stranger in your bed. EmptyMar 7 Jan - 14:00

Poussant un long soupir, elle scruta le visage du jeune homme. Ces grands yeux bruns, ce nez droit, ces fines lèvres étroitement serrées l’une contre l’autre… non, il n’y avait pas d’erreur possible, il s’agissait bien de Jordan Avery, l’homme qu’elle haïssait le plus dans cette ville, celui dont la seule mention suffisait à la faire grimacer. Et il était là, au-dessus d’elle, un sourire mesquin dessiné sur les lèvres. Cette soirée était définitivement une catastrophe. Une descente en enfer. De tous les habitants de Lima, le hasard avait poussé son plus grand ennemi à assister à sa mort. Car elle allait mourir, elle en était désormais persuadée. Ses membres étaient si engourdis par le froid qu’ils semblaient définitivement figés et sa tête était prisonnière d’un étau qui se resserrait autour de celle-ci au fil des minutes. Elle n’était même pas certaine d’être capable de se relever. Et dans un sens, c’était peut-être mieux ainsi. Elle n’aurait jamais à ressasser ses plus grands regrets et cette peine qui la submergeait déjà et menaçait de l’achever à chaque seconde qui filait. Elle n’aurait jamais à croiser Wyatt à nouveau, ne devrait jamais lui avouer les terribles secrets qu’elle lui cachait depuis le début. Elle n’aurait pas non plus à avouer à sa mère qu’une fois de plus elle avait tout fait de travers ; ni à sa mère, ni à Ecaterina, ni à tous ses autres amis d’ailleurs. Et c’était malgré tout une pensée réconfortante. Elle ne voulait pas subir de nouvelles humiliations, ni croiser le regard de ceux qu’elle avait tant déçus ce soir-là. Cassandra. Ryder. Peut-être même Ashandra. Le Monde tournerait sans doute mieux sans elle, et elle n’était pas contre lui rendre ce petit service.

Mais soudain, la voix de Jordan la réveilla et ses pensées morbides s’échappèrent à la seconde où son rire retentit. Clignant des yeux plusieurs secondes le temps de laisser son regard s’acclimater à ce visage qu’elle haïssait, elle fronça le nez. Elle n’était peut-être pas consciente de grand-chose à cette heure avancée de la soirée, mais elle reconnaissait encore le dédain et l’ironie dans la voix de son collègue, ce qui eut le don de ranimer une pointe d’agacement en elle. Pour qui se prenait-il à la fin ? Et pourquoi ressentait-il toujours ce besoin de la dévaloriser, de lui faire savoir à quel point il la méprisait. Elle n’avait pas besoin de ses mots pour connaitre la nature de ses sentiments à son égard : ces derniers perçaient son regard en permanence. C’était comme si dès qu’il la voyait son regard s’assombrissait, et si elle ne voulait pas passer pour la victime, elle se demandait néanmoins pourquoi il la détestait autant. Elle n’était qu’une pauvre assistante après tout, et s’il y avait bien une personne au Journal à être sur la toute dernière marche de l’échelle hiérarchique, c’était bien elle. Elle évoluait dans un monde d’hommes machistes qui voyaient en elle une distraction, et non un talent potentiel. Comme si les femmes n’étaient pas admises dans le monde du journalisme, c’était insensé ! Et pourtant, c’était ce qu’ils s’évertuaient à lui faire croire, jour après jour, dans une atmosphère qui était parvenue à la rendre mal à l’aise. A terme, cette situation avait eu un impact sur sa vie privée. Les doutes avaient refaits surface sur le plan professionnel et avaient finis par atteindre son couple. A croire que sa vie n’était qu’une succession de déceptions.

Le pied de Jordan tapota son épaule et Charlie sursauta. Les yeux grands ouverts, elle fronça les sourcils en constatant que ses muscles restaient capables d’agir et relevant le visage, elle scruta celui de Jordan. Elle ouvrit lentement la bouche, prête à lui lancer une réplique en pleine figure, mais c’était comme si son cerveau était lui aussi sous l’effet d’une anesthésie. Soudain, son corps entier fut secoué d’un haut-le-cœur et elle eut tout juste le temps de se retourner sur le côté pour ne pas vomir sur les pieds de Jordan. Portant une main sur sa poitrine, des larmes roulèrent le long de ses joues alors qu’elle subissait de nouvelles nausées. Quand ces dernières s’arrêtèrent enfin, elle était encore plus épuisée qu’avant. Le regard baigné de larmes, elle n’osa pas croiser le regard de Jordan -qui devait sûrement se réjouir de cette petite scène- et se hissa maladroitement sur ses coudes avant de se relever lentement. Une fois debout, elle attrapa son sac à main et en extirpa un paquet de mouchoirs afin de s’essuyer la bouche.

Ce ne fut qu’après avoir rangé ce dernier qu’elle leva son regard vers Jordan. Grimaçant, elle recula d’un nouveau pas et faillit vaciller dans le vide lorsque son pied heurta une pierre. Se rattrapant in extremis à une poubelle, elle secoua la tête en signe de dénégation. « Si tu racontes quoi que ce soit à qui que ce soit » Commença-t-elle, ayant finalement retrouvé l’usage de la parole. « Je te jure que je me vengerai et que… et que… ». Ne parvenant pas à terminer sa phrase, Charlie émit un petit gémissement de frustration. « Et arrête de me regarder comme ça, Avery ! » Fit-elle en surprenant la lueur d’amusement dans son regard. « Laisse-moi tranquille, je n’ai pas besoin de toi ». Sur ces douces paroles, la jeune femme fronça les sourcils et se rassit sur le bitume, désireuse de reprendre là où elle en était avant que cet idiot d’Avery ne vienne l’interrompre. Repliant ses genoux, elle les entoura de ses bras et pencha la tête en avant. Elle ferma les yeux, puis tenta de se concentrer sur le bruit du vent et des voitures aux alentours. Si elle se concentrait suffisamment, peut-être qu’elle parviendrait à oublier la présence de son collègue près d’elle. Pourtant, malgré tous ses efforts, le seul son qu’elle percevait était celui de la respiration de Jordan. Serrant les poings derrière ses genoux, elle secoua doucement la tête, exaspérée. « Dégage, Avery » Murmura-t-elle. « Fiche moi la paix… ».
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MessageSujet: Re: 02. There's a stranger in your bed.   02. There's a stranger in your bed. EmptyDim 2 Fév - 17:48

La jeune Watson-Brown ne semblait vraiment pas dans son assiette. Certes, elle avait trop bu, mais il semblait y avoir autre chose. Lorsque Jordan tapota son épaule du pied, la jeune femme le scruta, l'air renfrogné. Lorsqu'elle entrouvrit la bouche – surement afin de lui dire de la laisser tranquille – elle n'eut pas le temps de dire un mot. Elle retourna juste à temps et elle rendit tout ce qu'elle avait dans l'estomac. Jordan porta une main à sa bouche, se retournant afin de ne pas voir l'horreur qu'elle venait de rendre dans le caniveau. Il essaya d'ignorer l'odeur qui lui soulevait le cœur, fixant un point imaginaire au loin. La conversation commençait bien. Lui-même avait bu, et la vision de l'assistante en train de se vider pouvait facilement le pousser à faire de même. Une fois que le bruit de ptérodactyle cessa, il jeta un coup d’œil au-dessus de son épaule afin de voir si les nausées de la jeune femme avaient définitivement cessées. Il hésita une seconde à lui demander si elle était enceinte, mais elle avait eu la bonté de ne pas lui vomir sur les chaussures, alors il allait lui faire grâce de cette blague de mauvais goût. Après avoir constatait qu'elle avait cessé d'être secoué par des séries de nausées, Jordan se retourna pour lui faire face. Cette dernière se releva avec difficulté et s'essuya la bouche à l'aide d'un mouchoir. Même si il prétendait la détestait, à cette instant précis, elle lui faisait de la peine.

La brune lui lança un regard noir avant de se détourner. Soudain, elle vacilla et Jordan fit un bond en avant et lui attrapa le coude, alors qu'elle même se rattrapa à une poubelle. Elle lui dit alors que si il racontait quoique ce soit elle se vengerait. Elle eut du mal à terminer sa phrase, balbutiant tant bien que mal, puis finalement elle le somma d'arrêter de la regarder ainsi. Il tenait toujours son coude d'une main ferme. « Tu me fais très peur Watson-Brown. Je doute que tu te rappelles de quoique ce soit demain matin. » dit-il amusé. Même dans l'obscurité, il pouvait voir que ses joues étaient baignées de larmes. Elle lui ordonna de la laisser tranquille, lui disant qu'elle n'avait pas besoin de lui. Le journaliste lâcha alors le coude de la jeune femme. Il l'observa se réinstaller sur le trottoir et se recroqueviller sur elle-même. Jordan resta silencieux quelques instants, cherchant à comprendre ce qui avait pu la mettre dans un tel état. Il l'avait aperçu à plusieurs reprises au cours de la soirée, mais il n'avait rien remarqué de spéciale, si ce n'était que son duo avait été un peu... surprenant. Rien ne l'étonnait réellement de la part de la jeune femme. Puis, lors du reste de la soirée, Jordan avait été bien trop occupé à s'amuser avec Ruby sur le dancefloor pour se préoccuper de l'assistante du journal de Lima.

Après quelques minutes, elle lui cria une nouvelle fois de s'en aller, puis elle murmura quelques mots qu'il n'arriva pas à distinguer. Il soupira, puis se décida finalement de s'installer sur le trottoir, aux côtés de Charlie. « Je ne penses pas me tromper en disant que quelque chose ne va pas. » dit-il doucement, se décalant légèrement de peur qu'elle le frappe. « Ne me dis pas que tu as juste trop bu. L'alcool ne fait pas pleurer, à loin que tu te sois mis de la vodka dans les yeux. ». Il savait pertinemment que Jordan était la dernière personne à qui la brunette voudrait parler de ses problèmes. Certes ils ne s'entendaient pas réellement, et c'était très certainement en parti la faute du journaliste. Pourtant, ce n'était pas pour ça qu'il allait la laisser ivre morte, seule, en proie à n'importe lequel des fous de Lima. Il prétendait peut-être le détester, mais ce n'était pas pour cela que c'était la pure vérité. Il la poussait à bout pour qu'elle donne le meilleure d'elle même, et parce que ça l'amusait, accessoirement. Il ne souhaitait pas avoir sa mort sur la conscience. « Je sais que tu me détestes hein, mais je vais pas te laisser toute seule pour autant. » dit-il avant d'ajouter « Tu peux me frapper, je ne vais pas m'en aller. »

Il regarda une nouvelle fois autour de lui. Ce qui l'étonnait, c'était qu'elle était au milieu de cette ruelle sombre, toute seule, en beau milieu de la nuit. Il était persuadé de l'avoir vu une ou deux fois avec son roux, ainsi que ses amis au cours de la soirée, alors pourquoi n'était-elle pas avec eux ? « Comment ça se fait que tu sois là toute seule ? Tu as perdu ton rouquin ? » demanda le brun. Il posa son regard sur la jeune femme, attendant une réponse. Il attrapa sa pochette de soie blanche qui était parfaitement pliée dans la poche de sa veste de costume. Il la tendit à la jeune brune. « Allez, sèches tes larmes de crocodile Watson-Brown, à force de froncer les sourcils tu vas avoir des rides. »
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Charlie Pillsbury
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MessageSujet: Re: 02. There's a stranger in your bed.   02. There's a stranger in your bed. EmptyJeu 27 Fév - 14:30

Déjà en temps normal, Charlie était une bien piètre buveuse. C’était comme si son corps refusait d’accueillir cette substance étrangère qui ne l’affaiblissait pas seulement physiquement mais mentalement également. A chaque fois, c’était la même chose. Le premier verre était facile, il l’affectait à peine, lui donnait l’impression d’être invincible et de pouvoir en vider d’autres sans problème. Le second commençait généralement à faire son effet. Sa vue devenait légèrement trouble, et ses gestes plus confus qu’à l’accoutumée. Autant dire qu’à partir du troisième verre, c’était un peu Hiroshima dans son cerveau all over again. Elle oubliait de réfléchir avant d’agir, tenait des discours sans queue ni tête, et elle qui se montrait toujours si méfiante d’ordinaire adressait la parole à tout le monde sans véritablement se soucier du comportement de son interlocuteur.

C’était un jeu dangereux, un jeu auquel elle prenait rapidement goût. Elle avait beau jurer qu’elle ne prendrait plus une seule goutte d’alcool de sa vie dès le lendemain, lorsque la gueule de bois la frappait de plein fouet, elle finissait toujours par se laisser convaincre, ce qui l’entrainait inéluctablement dans un cercle vicieux qu’elle préférait ignorer. Jusqu’à présent, elle était parvenue à déjouer les plans de cette alcoolémie latente ; il lui suffisait pour cela d’éviter d’enchainer les soirées. A l’appartement elle piochait rarement dans la cave de Wyatt, et lorsqu’elle le faisait ce n’était que pour se servir un verre de vin blanc après une journée éreintante. Ce qui la faisait généralement déraper était l’euphorie d’une soirée festive ou un embarras profond qu’elle préférait dissimuler derrière une ivresse qui la réconfortait. N’était-ce pas comme ça qu’elle était tombée dans les bras de son rouquin, la toute première fois ? N’était-ce pas précisément parce qu’elle avait été ivre qu’elle avait joué les séductrices à ses côtés, dans sa superbe Maserati ? Sans une once d’alcool dans le sang, jamais elle n’aurait été aussi téméraire, jamais elle ne l’aurait rejoint dans un lac gelé en plein mois de novembre, désireuse de perdre sa virginité au bras d’un inconnu alors qu’elle avait passé son temps à éviter les hommes et à chérir son grand V. Et pourtant, c’était bel et bien de cette manière que tout avait commencé : avec de l’alcool. En d’autres circonstances, il y avait fort à parier que la jeune femme aurait continué d’éviter Wyatt. Elle aurait probablement fini par accepter de mettre un terme à des années de célibat pour ses beaux yeux verts et ses tâches de rousseur, certes, mais il n’en demeurait pas moins que les choses auraient été bien plus lentes qu’elles ne l’avaient été grâce à la boisson.

Ce soir-là néanmoins, l’alcool qu’elle avait ingurgité non sans une certaine désinvolture la foudroyait comme jamais auparavant et, mêlé à l’accablement qu’elle ressentait à l’égard de toutes les déceptions qui s’étaient succédées depuis le début de la soirée, cela produisait un cocktail explosif qu’elle avait le plus grand mal à digérer. Autant dire que le visage de Jordan au-dessus du sien n’avait en rien arrangé la chose, et sur la liste des choses inavouables qu’elle avait faites dans sa vie, elle pouvait désormais cocher le « j’ai vomi devant mon collègue après une soirée arrosée ». Charlie ne s’en remettrait jamais, c’était impossible. Chaque jour, elle subissait le sarcasme de Jordan au bureau quand bien même elle n’avait rien fait pour le mériter, et voilà qu’elle venait de lui servir sur un plateau d’argent une nouvelle raison de la traiter comme une moins que rien. Et le pire, dans toute cette histoire, était qu’il n’était toujours pas parti et continuait de la lorgner d’un air satisfait. Elle s’attendait presque à ce qu’il dégaine son appareil photo pour immortaliser l’instant et ensuite afficher la photo aux quatre coins du Journal de Lima.

C’était une catastrophe. Pis, c’était l’apocalypse, la fin du monde qu’elle avait toujours connu et qui, à défaut de l’avoir toujours mise à l’aise, s’était toujours révélé suffisamment supportable pour qu’elle continue à vivre. A présent, tout était incertain. Elle avait rompu avec l’amour de sa vie, blessé la plupart de ses amis, s’était ridiculisée devant l’homme qu’elle haïssait le plus dans cette ville… Que pouvait-il lui arriver de pire ? Un accident de voiture ? Un coma éthylique ? Franchement, cela paraissait presque dérisoire en comparaison avec la tempête qu’elle venait de traverser –et qui, de toute évidence, était loin d’être terminée. Soupirant de plus belle, les paupières étroitement serrées, elle sentit plus qu’elle n’entendit Jordan s’installer à ses côtés. Le garçon continuait à vouloir jouer les bons samaritains, mais le ton de sa voix trahissait l’ironie qu’il tentait de dissimuler.  Charlie n’était pas dupe. Jamais elle n’accepterait son aide, même dans son état actuel elle était consciente que le retour de bâton serait douloureux. Elle n’aimait pas Jordan, il ne l’aimait pas, alors à quoi bon faire semblant ?

La voix de Jordan retentit à nouveau, et lorsqu’il lui avoua n’avoir aucune intention de la laisser seule, elle ressentit l’envie irrépressible de se redresser et de lui mettre son poing dans la figure –ce qu’elle aurait probablement fait si elle n’était pas aussi faible. Après tout, lui-même lui proposait de le frapper. Il la sous-estimait tellement. Il n’avait probablement pas la moindre idée du temps qu’elle avait passé à se défouler sur son punching-ball ; si elle venait à lui mettre la main dessus, elle était à peu près sûre qu’il finirait à Ste Rita sur-le-champ… et elle exagérait si peu. Elle continua néanmoins à l’ignorer, persuadée qu’il finirait par la laisser tranquille si elle faisait semblant de ne pas l’écouter. C’est ce qu’elle ferait, elle, si les situations avaient été inversées. Pourtant, lorsque le mot « rouquin » parvint à ses oreilles, son mutisme prit fin et elle se redressa instantanément pour le foudroyer du regard. Elle avait l’impression que ce simple mot lui avait rendu sa force et elle fronça les sourcils à outrance, ses yeux lançant des éclairs en continu. « Ta gueule, Avery » Gronda-t-elle « Ferme. Ta. Putain. De. Gueule ! » Poursuivit-elle d’une voix stridente alors qu’elle accentuait le moindre de ses mots. « Tu ne comprends pas l’anglais ou quoi ? Tu veux que je te le traduise en allemand ? En japonais ? Tu te casses, maintenant ! Je ne veux pas de toi ! Je ne veux pas de ton aide. AHHHHHHHHHHH ». Plus frustrée que jamais, elle poussa un long cri qui résonna dans la cour extérieure derrière le piano-bar. Et soudain, elle était debout, sa silhouette penchée au-dessus d’Avery d’une façon menaçante. « T’es qu’un con ! Un enfoiré ! Je ne t’aime pas ! JE NE T’AIMERAI JAMAIS, TU M’ENTENDS ?! Si tu oses encore me toucher, je te jure que je fermerai ton clapet une bonne fois pour toutes ! ». Elle serra les poings, puis tourna les talons et partit en titubant dans la direction opposée. Au bout de trois pas cependant, l’adrénaline qui s’était manifestée quelques secondes plus tôt en elle l’abandonna d’un coup, et elle s’effondra sur le sol.
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MessageSujet: Re: 02. There's a stranger in your bed.   02. There's a stranger in your bed. EmptyVen 27 Juin - 17:07

Lorsqu'il était sortit du bar, Jordan avait pensé un instant qu'il avait abusé de la boisson. Seulement, maintenant qu'il était assit à côté de la jeune Watson-Brown, il se rendait compte qu'il avait été relativement raisonnable ce soir-là. Elle était dans un piteux état, et encore, c'était un euphémisme. Il n'aurait jamais imaginé la voir un jour dans cet état là. Elle avait le teint livide, le regard vide, les mains et les jambes fébriles, et les trois quarts de son estomac se trouvait à présent dans le caniveaux – et l'odeur était par ailleurs nauséabonde. Néanmoins, elle n'était pas la championne incontesté en ce qui concerne le fait de ne pas tenir l'alcool, il avait connu bien pire. Il se rappelait d'une fille, à Londres. Ils étaient à une sorte de soirée mondaine, vraiment très chic à laquelle le jeune homme avait été convié afin de présenter ses œuvres, dont le mari était littéralement fan. Le photographe avait ramené une jeune femme, rencontrée la veille, qui avait eu les arguments pour le convaincre de l'emmener. Il avait eu le malheur de la laisser une heure toute seule, tout au plus, mais il la retrouva en train de vomir dans la niche du caniche royal – la pauvre bête n'avait malheureusement pas eut le temps de s'échapper. Jordan n'a jamais su le nombre de verre qu'elle avait bu, en revanche il apprit que malgré les dix toilettes que comptait la demeure, elle avait vomit dans la niche, et dans deux placards – il avait bien entendu laissé à la demoiselle le soin de payer la note du teinturier et du toiletteur. Il avait dû porter la pauvre jeune femme sur son dos jusqu'à la voiture, puis de la voiture à son appartement – il n'avait pas osé prendre le risque de la ramener chez lui, la moquette lui avait coûté une fortune.

Pour une fois, il essayait d'être – à peu près – gentil. Il avait eu la malchance de tomber sur la jeune assistante ivre morte dans cette ruelle, si il la laissé ainsi et qu'il lui arrivait quelque chose on l'accuserait très certainement de non-assistance à personne en danger. Evidemment, personne à l'horizon, donc il n'avait pas trop le choix. Il n'était pas l'un des plus grands fans de la jeune femme, loin de là, mais il ne souhaitait pas forcément qu'il lui arrive malheur pour autant. Il ne comprenait pas réellement pourquoi elle était toute seule, à cette heure, et après la fête. Il se risqua d'ailleurs à lui demander, chose qui s'avéra être une mauvaise idée, il aurait bien me fait de ravaler sa curiosité. Lorsqu'elle lui hurla – d'une façon très impolie – de... fermer sa bouche, il resta bouche bée, toujours sa pochette tendue vers la jeune femme. Elle le somma une nouvelle fois – mais d'une façon encore moins polie – de se taire, et Jordan écarquilla grand les yeux, battant plusieurs fois des cils. Il avait presque envie de rire devant tant de haine, mais vu le regard qu'elle lui lançait, il avait trop peur qu'elle ne l'égorge, surtout dans cette ruelle sombre. Son long crie raisonna dans toute la rue, et fit sursauter le jeune homme. Elle se releva soudainement, suivit du regard par le jeune homme, toujours muet. Elle se mit à dresser un portrait peu flatteur du jeune photographe, et à exposer ses sentiments à son encontre sans aucune censure. Il prit une grande inspiration. « Je présume que tu ne veux pas de mon mouchoir alors... » il était suicidaire, il n'y avait pas d'autre explication. Il venait de se prendre ses quatre vérités dans la figure, certes d'une façon très peu crédible, mais quand même.

Elle lui tourna le dos, et commença à partir. « Attend je... » il ne pu terminer sa phrase que la jeune femme était par terre. Un « O » se dessina sur les lèvres du jeune brun. Il se leva d'un bond et couru jusqu'à la jeune femme. « Merde, merde, merde ! ». Il arriva au-dessus du corps de Charlie – un peu affolé, et même essoufflé même. « Charlie ? » il s'accroupit à côté d'elle, la fixant légèrement inquiet. « Si c'est une technique pour que je te fasse du bouche à bouche, tu peux courir, tu sens l'alcool à trois kilomètres à la ronde. » il soupira « Déconnes pas Watson-Brown... ». Il se releva, les sourcils froncés. « Je t'aiderais bien à te relever, mais tu veux pas que je te touche. ». Il se gratta l'arrière de la nuque et regarda aux alentours. « Je préférais encore quand tu me hurlais dessus. » lâcha t-il. « Charlie, debout, c'est plus drôle. » il se mordit la lèvre inférieur avant de s'accroupir de nouveau à côté d'elle. « Dis, si je t'aide à te relever, tu me frappes ou tu me traînes en justice ? Je voudrais savoir ce que je risque quand même. » demanda t-il tout doucement. « Bon, tant pis. » il tendit une main, et attrapa le bras opposer de la jeune femme afin de la relever un peu. Il passa ensuite son autre bras autour des épaules de la brune afin de l'asseoir. Il était dans de beau drap, si il sortait de cette aventure vivant, c'était un miracle. « Tu sais que tu as du cran Watson-Brown. Tu tiens pas l'alcool, mais tu as du cran ! »
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