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 05. Alone... Really?

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MessageSujet: 05. Alone... Really?   05. Alone... Really? EmptySam 19 Fév - 3:52

Lily-May associait la nostalgie et le vague à l’âme à la France. Elle avait commencé à peindre en Europe ses toiles les plus sombres quand son couple avait commencé à flancher. Elle avait peint des toiles dans des tons froids et elle avait mis du rouge comme du sang qui zébrait les peintures. Mais les montagnes avaient eu quelque chose de rassurant pendant son long voyage de trois ans. Quand elle perdait confiance en son couple, en son groupe d’appartenance et en son rêve d’être peintre professionnelle, elle se réfugiait dans les montagnes pour peindre. Avec l’altitude, les problèmes semblait s’envoler. Avec l’altitude et la distance, elle réussissait à oublier qu’elle avait peur, qu’elle avait moins confiance en elle qu’elle ne le donnait l’apparence. C’était les montagnes qui l’avaient empêché de revenir en courant vers l’Amérique quand sa mère avait été diagnostiquée. Alors maintenant, quand Lily-May était nostalgique, elle peignait généralement des montagnes. Jamais elle ne travaillait sur plusieurs toiles à la fois… mais il lui était déjà arrivé de déchirer une toile presque finie parce qu’elle ne lui plaisait pas. Il lui était arrivé de péter les plombs dans son atelier. C’était pour cette raison qu’elle avait insisté pour que sa copine de l’époque et elle peigne dans des ateliers distincts. Parce qu’elle ne voulait pas qu’elle la voit se décourage, s’énerver pour une toile qui n’était pas à ce que l’on voulait.

Mais elle n’avait pas peur de sauter les plombs devant Derek. Il aimait la voir peindre parfois. Il ne réalisait pas comment il la catalysait. Il était plus calme, plus raisonné qu’elle probablement à cause de cette dizaine d’années de différence d’âge. Il embarquait dans ses délires, pas comme son ex qui, elle, lui disait qu’il était absurde d’aimer un homme mort depuis des siècles. Une voix fit sursauter la jeune femme.
« Tu vas nous peindre quoi aujourd'hui? »

« Je me posais justement la question… j’ai trop peint de montagnes dernièrement… je pensais à un truc trash… mais… non… j’attends que la toile ne me parle. »
Qu’il la prenne pour une idiote. Elle avait peint des chefs-d’œuvre en s’assoyant devant un canevas vide et en mettant simplement des couleurs. Un portrait de sa copine avait été fait ainsi. Elle avait longtemps hésité pour demander à Derek de poser pour elle. Mais elle savait que c’était impossible. Il fallait du temps pour poser pour une peintre. Du temps que l’on n’a pas quand on est marié, père d’un magnifique petit garçon et médecin. Du temps qu’elle savait qu’elle ne pourrait avoir, elle ne pouvait avoir que des colloques volés, des vacances qu’elle prenait pour vivre près de sa mère. Elle s’était éloignée de son père depuis qu’elle avait commencé à bâtir une relation stable avec son amant. De toute façon, il n’aurait rien compris… il ne comprenait jamais rien.
« Un nouveau chef-d'œuvre? Je te le dis, si jamais tu vends tes tableaux sur EBay, je veux être le premier à miser. »

« Je les vends dans des expositions, dans des vernissages… EBay! Quelle horreur pour se bâtir une réputation de peintre! »
Les médias sociaux, les sites internet n’étaient pas une place où il fallait exposer ses toiles. Pour choisir une bonne toile qui convient à la pièce, il faut la voir, s’en imprégner. C’était ce que sa mère disait. Sa mère prenait toujours un temps fou pour explorer les musées. Et dès qu’elle avait considéré que sa fille était assez vieille, Lily avait été tirée dans les musées pour explorer les peintures. Tous ses souvenirs d’enfants se passaient dans un musée quand elle était avec sa mère. Elle s’était déjà ajoutée dans un groupe d’universitaire quand elle avait à peine 9 ans. Parce que sa mère était comme cela.



Dernière édition par Lily-May O'Malley le Ven 25 Fév - 3:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 05. Alone... Really?   05. Alone... Really? EmptySam 19 Fév - 6:12

Nous sommes au début du mois de janvier. La température à l'extérieur est froide, mais venant de la Suède, donc d'un pays scandinave, cela n'est pas qui va faire peur à Mathîs. Il est habitué au froid et à la neige. Il faut uniquement s'habiller plus chaudement. Les gens disent préférer l'été à l'hiver, pourtant ça devrait être le contraire, car en hiver, les gens ont juste à s'habiller plus chaudement alors qu'en été, les gens ne peuvent pas se promener nus dans les rues... quoique de nos jours, les femmes sont quasiment toutes nues dans les rues et après elles viennent pleurer qu'elles se font siffler ou même harceler. Pourquoi les femmes jouent-elles aux provocatrice et que par la suite, elles viennent se plaindre des hommes qui les regardent? C'est probablement une question à laquelle nous ne pourrons jamais répondre.

Mathïs a passé de belles fêtes de noël avec sa famille. Il est dur pour lui de retourner dans son pays natal depuis le décès tragique de sa soeur. Il aime sa famille et c'est pour cette raison qu'il a fait un effort pour rejoindre les gens qu'ils aiment. Par le fait même, il a pu voir sa charmante cousine qui lui fait un véritable effet, mais à qui, il n'ose pas avouer ses sentiments. De toute manière, elle est en couple avec un homme et Mathïs n'est pas un briseur de couple. Le prince cache bien des secrets et celui-ci en est un parmi tant d'autres.

Errant dans les couloirs de l'école McKinley, l'enseignant d'histoire se cherche quelque chose à faire en attendant son unique cours qui a lieu en toute fin d'après-midi. Il pourrait bien retourner chez lui, mais ça ne lui tente pas de faire de la route. Il va bien se trouver quelque chose à faire ici. C'est donc les mains dans les poches qu'il joue au surveillant des élèves.

Il brasse son change dans sa poche avant de passer devant le local d'art. Lily-May est une amie et une collègue de travail au jeune Grönwall. Cette femme a toujours eu ce petit côté charmant, ce petit côté rêveuse. Si elle aurait été adulte dans les années 60, Mathïs est convaincu qu'elle aurait été le genre Hippy, Peace and Love. Il l'aurait bien vu dans une Westfalia peinturée avec un gros vert fluo ou encore un gros rose fluo. Ces gens étaient de drôle de spécimens. Ils prônaient la paix, mais ils fumaient de la marijuana à tour de bras et vivaient souvent dans des communes. La phrase "Faites l'amour, pas la guerre" était employé dans toute sa largeur, car nous savons tous que dans les communes, les gens n'étaient pas ce que nous pouvons dire "abstinents".

Regardant Lily-May un bon moment, il entre dans le local et regarde tout autour de lui. Ce local est tellement spécial, tellement peint aux goûts de la jeune enseignante qui adore son métier plus que tout au monde.

Avançant doucement dans la pièce, je sors les mains de mes poches et je regarde droit devant moi et sur le côté.


« Tu vas nous peindre quoi aujourd'hui? »

Demande-il en prenant place sur une chaise et jetant un regard vers sa collègue de travail.

« Un nouveau chef-d'œuvre? Je te le dis, si jamais tu vends tes tableaux sur EBay, je veux être le premier à miser. »

Les toiles qu'elle a l'habitude de peindre iraient tellement bien chez lui.
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MessageSujet: Re: 05. Alone... Really?   05. Alone... Really? EmptyVen 25 Fév - 3:33

Lily-May associait la nostalgie et le vague à l’âme à la France. Elle avait commencé à peindre en Europe ses toiles les plus sombres quand son couple avait commencé à flancher. Elle avait peint des toiles dans des tons froids et elle avait mis du rouge comme du sang qui zébrait les peintures. Mais les montagnes avaient eu quelque chose de rassurant pendant son long voyage de trois ans. Quand elle perdait confiance en son couple, en son groupe d’appartenance et en son rêve d’être peintre professionnelle, elle se réfugiait dans les montagnes pour peindre. Avec l’altitude, les problèmes semblait s’envoler. Avec l’altitude et la distance, elle réussissait à oublier qu’elle avait peur, qu’elle avait moins confiance en elle qu’elle ne le donnait l’apparence. C’était les montagnes qui l’avaient empêché de revenir en courant vers l’Amérique quand sa mère avait été diagnostiquée. Alors maintenant, quand Lily-May était nostalgique, elle peignait généralement des montagnes. Jamais elle ne travaillait sur plusieurs toiles à la fois… mais il lui était déjà arrivé de déchirer une toile presque finie parce qu’elle ne lui plaisait pas. Il lui était arrivé de péter les plombs dans son atelier. C’était pour cette raison qu’elle avait insisté pour que sa copine de l’époque et elle peigne dans des ateliers distincts. Parce qu’elle ne voulait pas qu’elle la voit se décourage, s’énerver pour une toile qui n’était pas à ce que l’on voulait.

Mais elle n’avait pas peur de sauter les plombs devant Derek. Il aimait la voir peindre parfois. Il ne réalisait pas comment il la catalysait. Il était plus calme, plus raisonné qu’elle probablement à cause de cette dizaine d’années de différence d’âge. Il embarquait dans ses délires, pas comme son ex qui, elle, lui disait qu’il était absurde d’aimer un homme mort depuis des siècles. Une voix fit sursauter la jeune femme.
« Tu vas nous peindre quoi aujourd'hui? »

« Je me posais justement la question… j’ai trop peint de montagnes dernièrement… je pensais à un truc trash… mais… non… j’attends que la toile ne me parle. »
Qu’il la prenne pour une idiote. Elle avait peint des chefs-d’œuvre en s’assoyant devant un canevas vide et en mettant simplement des couleurs. Un portrait de sa copine avait été fait ainsi. Elle avait longtemps hésité pour demander à Derek de poser pour elle. Mais elle savait que c’était impossible. Il fallait du temps pour poser pour une peintre. Du temps que l’on n’a pas quand on est marié, père d’un magnifique petit garçon et médecin. Du temps qu’elle savait qu’elle ne pourrait avoir, elle ne pouvait avoir que des colloques volés, des vacances qu’elle prenait pour vivre près de sa mère. Elle s’était éloignée de son père depuis qu’elle avait commencé à bâtir une relation stable avec son amant. De toute façon, il n’aurait rien compris… il ne comprenait jamais rien.
« Un nouveau chef-d'œuvre? Je te le dis, si jamais tu vends tes tableaux sur EBay, je veux être le premier à miser. »

« Je les vends dans des expositions, dans des vernissages… EBay! Quelle horreur pour se bâtir une réputation de peintre! »
Les médias sociaux, les sites internet n’étaient pas une place où il fallait exposer ses toiles. Pour choisir une bonne toile qui convient à la pièce, il faut la voir, s’en imprégner. C’était ce que sa mère disait. Sa mère prenait toujours un temps fou pour explorer les musées. Et dès qu’elle avait considéré que sa fille était assez vieille, Lily avait été tirée dans les musées pour explorer les peintures. Tous ses souvenirs d’enfants se passaient dans un musée quand elle était avec sa mère. Elle s’était déjà ajoutée dans un groupe d’universitaire quand elle avait à peine 9 ans. Parce que sa mère était comme cela.
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MessageSujet: Re: 05. Alone... Really?   05. Alone... Really? EmptyVen 25 Fév - 5:50

La toile parle? Mathïs n'est pas certain de comprendre. On dit souvent que les artistes sont spéciaux et là il en a la preuve vivante aujourd'hui même. La toile doit lui parler, comment fait-elle ça? Elle lui lâche un coup de fil, elle lui envoie des ondes positives, elle se met à bouger dans tous les sens?! Peu importe, Mathïs fixe la toile, ne sait-on jamais, elle a peut-être lui parler à lui. Pour rire, il approche doucement de la toile et vient coller son oreille contre. Il fait un "oui" de la tête et se tourne vers Lily-May.

« Elle vient de me dire que tu as besoin de peindre quelque chose de joyeux comme des fleurs, un beau soleil ou même un super ami que tu aimes beaucoup... comme moi. J'aimerais bien voir ma belle grosse face sur une tableau géant. »

Un petit clin d'oeil, il dit uniquement cela pour la faire rire un tout petit peu. Il ne se prend pas au sérieux et il sait qu'elle sait qu'elle peut lui demander n'importe quoi. Il l'aime bien son amie et collègue de travail. C'est une femme avec une personnalité unique, une femme avec laquelle il peut parler longtemps même s'ils sont totalement différents.

« Tu sais, je ne connais absolument rien dans l'art, mais si tu me parles de vernissage, alors je peux bien venir un jour et acheter la toile qui m'aura "parlé". Quand tu me dis "parler", tu veux dire la toile qui m'aura le plus tapé dans l'oeil ou je dois réellement ressentir quelque chose de fort pour la toile?! Je ne comprends pas trop le vocabulaire des artistes de renom comme toi. »

Je connais peut-être beaucoup de choses, mais je suis très nul dans l'art, l'histoire de la photo, le dessins, la photographie et ce genre de trucs pour les artistes aux bérets et au foulard. C'est très cliché de penser comme moi, n'est-ce pas?! Ce n'est pas grave, j'ai tout de même beaucoup de respect pour Lily-May qui est très importante à mes yeux.

« Non, mais sans blague, à ton prochain vernissage ou à ta prochaine exposition, j'aimerais beaucoup que tu me dises où cela se passe, je vais venir faire un tour. »
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MessageSujet: Re: 05. Alone... Really?   05. Alone... Really? Empty

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