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 04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.

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MessageSujet: 04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.    04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.  EmptyLun 28 Avr - 12:33


04. Don’t bite the Apple, Eve


Posant précautionneusement son édition de la Bible sur la minuscule table de chevet qui menaçait de ployer sous le poids de l’ouvrage, Candace esquissa un sourire satisfait avant d’épousseter légèrement la couverture d’un geste presque maternel. Tout ceci n’était que pure comédie, bien entendu, et dans toutes formes de comédie Candy excellait. Ses longs cheveux châtains clairs encadrant son visage, ses traits étaient détendus et son sourire, discret.  Son regard ne trahissait ni ses désirs, ni ses mensonges, ne dévoilant qu’une touche d’innocence doublée de pudeur tant en contradiction avec sa véritable personnalité. Qui aurait pu se méfier de Candace Mary McCarthy, toujours si délicate et raffinée, telle une fleur s’épanouissant par la seule force de sa Foi ? C’était du moins un tableau qu’elle défendait avec ferveur et précision, et dont elle lustrait la surface avec d’autant plus de prudence depuis son arrivée à New York City le matin même. A Lima, jouer le rôle de la petite vierge de McKinley s’était révélé étonnamment aisé : malgré un physique qui ne laissait pas de marbre, elle parvenait à en dissimuler les courbes sous des tenues à l’aspect sévère que ses parents prenaient tant de plaisir à lui offrir. Le menton baissé en permanence, ses cheveux tirés en arrière dans un chignon compliqué d’où s’échappaient parfois quelques mèches fugitives, elle faisait preuve d’une telle discrétion qu’elle se fondait quasiment dans le décor. Propulsée au pied même de l’échelle hiérarchique du lycée à la seconde où elle avait saisit le stylo qui lui avait permis d’inscrire son nom sur la liste du club de chasteté en début d’année, elle était depuis invisible. Et c’était sans doute mieux ainsi ; jouer la comédie lui permettait d’éloigner les soupçons de ses camarades, et parmi eux ceux de Sunny Palmer en particulier, qui semblait toujours garder un œil sur elle en dépit de ses doux sourires et œillades bienveillantes.  

Seulement voilà, Candace commençait à se lasser de jouer en permanence le rôle de l’apprentie nonne et ce voyage au cœur de la Grosse Pomme lui donnait plus d’une idée pour réveiller ses instincts et s’amuser plus que de raison. Or si elle souhaitait échapper au regard vigilant des accompagnateurs, elle devait faire preuve d’ingéniosité. D’ordinaire elle pouvait compter sur Silas pour ce genre de choses : il était le cerveau de leur duo, celui qui n’était jamais à court de ruses même lorsqu’il s’agissait de les sortir du pétrin dans lequel ils s’étaient fourrés en de si nombreuses occasions. Cette fois cependant elle avait décidé de jouer en solo : si elle impliquait son frère à ses aventures nocturnes, non seulement il risquait gros mais surtout elle ne pourrait pas aller au bout de ses idées, or ces dernières impliquaient une poignée de garçons majeurs et quelques chambres d’hôtel réservées à la dernière minute dans lesquelles se réfugier. L’argent n’était jamais un problème pour l’adolescente qui avait pris soin de retirer deux cents dollars dans l’après-midi, histoire de ne pas éveiller les soupçons de ses parents si ces derniers s’amusaient à suivre ses relevés bancaires. Elle était donc désormais fin prête à affronter la nuit glacée de New York –du moins le serait-elle dès que ses camarades de dortoir consentiraient enfin à fermer l’œil et à tomber dans les bras de Morphée.

Arquant légèrement un sourcil, la jeune fille se redressa sur son lit et attrapa la brosse à cheveux laissée à l’abandon sur son oreiller. Vêtue d’une chemise de nuit à longues manches, ses jambes étaient dissimulées sous ses couvertures, la lingerie fine qu’elle portait déjà en prévision bien à l’abri des regards. Brossant ses longues mèches claires, elle jeta un coup d’œil circulaire à la pièce : Andie et Kara se trouvaient à sa gauche, Sunny était un peu plus loin, sur un lit superposé au fond de la pièce, tandis que Kessy et Ingrid étaient installées sur sa droite. Candace, elle, avait fait de son mieux pour choisir un lit près de la porte, mais avait dû céder celui qui était à environ un mètre de celle-ci à Andie et Kara qui s’étaient littéralement jetées dessus à leur arrivée. Faisant preuve de discrétion et d’abnégation –alors qu’à l’intérieur elle bouillait de rage- l’adolescente s’était alors installée sur celui se situant à côté du leur, inventant une histoire de vertige pour obtenir le lit du bas malgré les réclamations de Philippa, une fille du club de chasteté qu’elle surnommait en secret braceface à cause de son appareil dentaire et qui avait fini par s’installer au-dessus d’elle.

Norah Mann fit alors son apparition dans la pièce, ravissante dans une chemise de nuit qui soulignait à la perfection sa silhouette, leur annonçant qu’il était temps d’éteindre la lumière, la journée ayant été longue et le voyage ne faisant que commencer. Hochant la tête en signe d’approbation, Candace se redressa à nouveau sur son lit et s’adossant à l’oreiller contre le mur, elle rangea sa brosse, ferma les yeux et joignit ses mains afin de feindre un moment de prière. En réalité, elle priait vraiment… pour que ses camarades s’endorment rapidement et qu’elle puisse enfin filer dans la nuit New-Yorkaise. Son sac était déjà prêt en dessous de son lit, comportant sa trousse de maquillage, une robe de rechange, une paire de talons aiguille, sa pochette et plusieurs paquets de préservatif au cas où –sans oublier son portefeuille contenant ses billets et sa fausse carte d’identité qui lui serait probablement très utile malgré les atouts qu’elle pourrait toujours mettre en avant si jamais les videurs se montraient difficiles en négociations. Rouvrant les yeux, elle esquissa un sourire, éteignit la lumière près de son lit et s’allongea. Les yeux grand ouverts, elle vit les lumières de la pièce s’éteindre les unes après les autres et discerna les derniers murmures s’élever en provenance des quatre coins de la pièce. Norah dormait dans leur dortoir et elle était probablement la seule capable d’arrêter Candace si jamais elle ne se montrait pas suffisamment discrète –autrement dit, elle représentait la plus grande menace pour la lycéenne. Soupirant légèrement, Candace cligna des yeux et passa une main dans ses cheveux. Enfin, les dernières conversations cessèrent et le silence commença à régner dans la pièce. Les muscles crispés, Candace attendait. La dernière fois qu’elle avait jeté un coup d’œil à sa montre, celle-ci lui indiquait vingt-trois heures, autrement dit elle avait encore largement le temps et devait de toute façon s’assurer que tout le monde dormait bel et bien avant de prendre le risque de se lever. Tendant l’oreille, elle perçut la respiration régulière de ses camarades dans les lits voisins –elle ne devrait probablement plus patienter longtemps.

Trois quarts d’heure plus tard environ, l’adolescente se décida enfin. Elle n’avait plus entendu le moindre bruit depuis presque une heure et il était temps de bouger. Assise sur le lit, elle avança doucement sur celui-ci tout en prenant garde à ne pas le faire grincer. Atteignant enfin l’extrémité, elle posa délicatement ses pieds au sol avant de s’agenouiller afin de récupérer son sac. Braceface choisit ce moment précis pour émettre un ronflement digne de réveiller l’auberge de jeunesse toute entière et Candy se figea, le poing serré autour de la lanière de son sac. Quelle idiote ! Elle patienta plusieurs secondes et constatant que ses camarades ne bronchaient pas, elle fit glisser son sac jusqu’à elle et se dirigea sur la pointe des pieds en direction de la porte. La main sur la poignée, elle l’activa doucement, jetant quelques coups d’œil en direction de Norah afin de s’assurer que cette dernière ne l’avait pas repérée. Enfin, elle s’engouffra dans le couloir et referma la porte derrière elle, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine.  

Poussant un long soupir de soulagement, elle rejoignit les toilettes et s’enferma dans un cabinet afin de se changer. La robe qu’elle avait choisie était à la fois courte, sombre et étroite, et dévoilait un décolleté plutôt osé qui serait sa principale arme ce soir-là. Alors qu’elle extirpait un petit miroir de poche de son sac à main, la porte des toilettes s’ouvrit et Candy écarquilla les yeux, une fois de plus immobilisée, la main encore plongée dans son sac. Elle attendit, son palpitant menaçant de s’échapper de sa poitrine tant il cognait contre celle-ci. Les secondes s’étirèrent, les minutes se succédèrent et finalement la chasse d’eau du cabinet à côté du sien se fit entendre, et l’étrangère s’en alla. Fermant les yeux une seconde, Candace attendit que son rythme cardiaque se calme avant de passer à la phase maquillage. Tendant son miroir de poche devant son visage, elle saupoudra légèrement ses joues à l’aide d’une touche de blush et appliqua son mascara avec soin sur ses cils. Une petite touche d’eyeliner par-ci, une petite touche de rouge à lèvres par-là, et le tour était joué ! Frottant sa lèvre supérieure contre sa lèvre inférieure dans un mouvement régulier destiné à étaler correctement le rouge, elle rangea sa trousse dans le sac et enfila le manteau qui dissimulerait sa tenue –un long trench noir qu’elle avait utilisé à de multiples reprises. Se penchant en avant, elle mit ses talons aiguilles rouges d’un geste rapide et se releva enfin, prête à quitter cette auberge de jeunesse miteuse et à s’incruster dans les soirées les plus chaudes de New York. Un grand sourire conquérant dessiné sur ses lèvres vermeilles, elle passa la lanière de son sac par-dessus son épaule, ouvrit la porte et… tomba nez à nez avec Kara Sparks.
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MessageSujet: Re: 04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.    04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.  EmptyMar 20 Mai - 2:12

New-York. Kara Sparks, dernière née d'une famille de pauvres qui parvenait à peine à payer les factures, qui avait été forcée à quitter la demeure familiale pour s'enterrer dans une bicoque affreuse au fin fond de l'Ohio, little K qui ne serait jamais aussi parfaite que Sara ou aussi jolie qu'Amanda, avait atterri dans la Grosse Pomme le matin même. Et malgré tout le flegmatisme et les airs boudeurs et distants que la jeune wannabe rebel avait développé au fil de ses années adolescentes, elle n'avait pu dissimulé son enthousiasme. Son animosité avec certains des autres élèves et les airs suffisants qu'elle réservait aux losers dans les couloirs de McKinley s'étaient évaporés. La brunette n'avait pas le coeur à être de mauvaise foi et mesquine envers ses semblables, pas aujourd'hui, pas ici. Ils allaient passer une excellente semaine, elle avait déjà échafaudé des plans improbables avec Andie, avec qui elle s'était d'ailleurs accaparée une place de choix dans le dortoir sans rien demander à personne. Kara n'était pas spécialement ravie à l'idée de partager sa chambre avec miss Mann, qu'elle ne connaissait pas personnellement mais qui dégageait une aura d'autorité bien plus forte que cette psychotique de Schuester ou la plutôt laxiste et conciliante miss Rosenberg. Elle doutait que ce choix soit innocent et devait admettre que c'était stratégiquement très bien vu. Après tout, la jeune Sparks avait grandi dans un environnement empreint d'une très forte surveillance maternelle et avait donc appris à voir les failles dans les systèmes d'autorité qui lui étaient imposés. Et si elle pouvait s'échapper au nez et à la barbe de Louise, ce n'était pas trois bigotes qui allait l'arrêter. Toutefois, la lycéenne n'avait nullement l'intention de faire le mur, aussi étonnant que cela puisse paraître quand on la connaissait un peu. D'une part, elle était exténuée par le voyage et le peu de sommeil qu'elle avait eu la nuit précédente. D'autre part, elle n'était pas très familière avec la ville et avait passé le plus clair de son temps de préparation à planifier soigneusement sa petite escapade avec miss Lloyd et n'avait guère eu le loisir de se pencher sur une éventuelle sortie nocturne. Le risque que cela représentait faisait qu'elle en aurait eu très envie, bien sûr. Mais malgré son goût pour l'adrénaline, little K n'aimait pas se lancer à l'improviste et aussi tentant qu'il soit de simplement quitter l'auberge d'un pas conquérant - d'autant qu'elle doutait que ce soit si difficile - elle avait opté pour la raison.

Aussi quand Norah Mann annonça l'extinction des feux, la jeune fille termina son SMS à l'intention de sa soeur puis verrouilla son téléphone avant de se glisser sous sa couette. Un sourire paisible sur les lèvres, elle ne tarda pas à sombrer dans un demi sommeil, jusqu'à ce qu'un grincement de la porte, située juste à côté de son lit et un rai de lumière la tirèrent des bras de Morphée, qu'elle atteignait à peine. Elle grommela légèrement, sans doute était-ce une incontinente qui ne pouvait pas s'endormir sans retourner au moins trois fois aux toilettes. Et songer à cela avait donné envie d'y aller aussi à la Cheerio, qui essaya de luttter et de repousser l'envie en se retournant dans son lit, mais savait qu'elle serait incapable de se rendormir avec cette sensation aussi désagréable qu'imaginaire dans son ventre. Agacée par cette pauvre fille comme par sa vessie capricieuse, elle enfila les grandes chaussettes rouges qui traînaient en bas de son lit et lui servaient de pantoufles. Avec son large T-shirt à l'effigie des Who et son mini-short de sport, elle avait une sacrée dégaine. Mais évidemment, elle s'en fichait éperdument puisqu'on était au beau milieu de la nuit et qu'elle allait simplement faire pipi. Sa tignasse fournie lui tombait sur le visage quand elle poussa doucement la porte de la salle de bains, persuadée de tomber sur cette idiote avec l'appareil dentaire si caricatural qu'il était digne d'un dessin animé. Mais qu'elle ne fut pas surprise de tomber nez à nez avec une Candace McCarthy, joliment mais abondamment maquillée et vêtue d'un trench noir qui cachait clairement quelque chose. Et ses talons rouges, ma foi plutôt canons, ne la trahissait que d'avantage.

Un mince sourire étira les lèvres de la pompom-girl, pour qui tout s'éclairait subitement. Le comportement étrange de Candace, qui semblait éprouver un intérêt un peu étranger pour la petite Sparks était moins étrange si on considérait qu'elle n'avait rien de très chaste. Car on ne lui ferait pas croire que cette tenue avait pour but d'aller chasser les âmes impies dans les clubs new-yorkais. La grenouille de bénitier n'en était pas une et faisait le mur dès le premier soir. Kara devait s'avouer impressionnée, après tout, elle-même n'avait pas osé. Elle observa un instant sa camarade, s'amusant clairement de la situation. Allait-elle faire planer la menace sur sa tête ou simplement étancher sa curiosité? Elle n'en savait encore trop rien mais nul doute qu'elle allait s'amuser. De sa voix rauque et basse, elle se lança finalement « Sympa tes chaussures McCarthy. Mais tu aurais dû les mettre dans ton sac et ne mettre que ton maquillage dehors, comme ça tu peux faire croire que tu avais une fringale nocturne ou un truc du genre si tu te fais prendre. Mais au vu des circonstances, t'as fait ça bien, je dois dire que je suis épatée. » Une moue taquine et insolente sur le visage, la gamine s'appuya contre un des lavabos et poursuivit « Du coup, comment ça se passe? Le club de chasteté, c'est parce qu'on t'a forcé, pour pas te faire remarquer, pour avoir une bonne couverture? Parce que je dois dire que tu fais une sacrée comédienne, j'ai carrément cru à ton jeu de la bigote coincée et j'ai un peu flippé que tu veuilles me parler autant. J'ai cru que tu voulais sauver mon âme de Cheerio diabolique ou quoi. » Elle eu un rire discret, pleinement consciente qu'il ne valait mieux pas faire trop de bruit et s'attirer l'attention de leurs accompagnatrices. Avec son pyjama et sa mine pas réveillée, little K ne risquait rien, mais il en allait tout autrement pour Candace. Qui avait donc tout intérêt à offrir un récit suffisamment intéressant à sa camarade, si elle voulait qu'elle la soutienne plutôt qu'elle la dénonce.


Dernière édition par Kara Sparks le Sam 30 Aoû - 23:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.    04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.  EmptyLun 11 Aoû - 13:40

Son premier réflexe fut de resserrer l’étreinte de son trench autour de sa taille, dissimulant ainsi la petite robe sexy qui ne manquerait pas d’attiser encore plus la curiosité de sa camarade. Car celle-ci se lisait d’ores et déjà dans son regard clair. A peine avait-elle posé ses yeux sur elle qu’une petite lueur victorieuse était venue éclairer son visage, et Candy percevait aisément les questions qui s’installaient déjà dans l’esprit de Little K. Que faisait-elle dans une telle tenue au beau milieu de la nuit ? Pourquoi s’était-elle inscrite au club de chasteté, provoquant par la même son propre suicide social alors que de toute évidence elle n’avait rien d’une petite vierge innocente ? Et surtout, pourquoi agissait-elle en douce ? Quels étaient ses plus sombres secrets ?

Dans son malheur, Candace avait eu de la chance. Elle aurait pu tout à fait se retrouver face à Norah Mann, ou pis encore, Braceface. La McCarthy représentait un tel modèle aux yeux de sa camarade du club de chasteté que cette dernière aurait sans doute éclaté en sanglots avant d’aller tout raconter aux accompagnatrices du voyage. Le mythe se serait effondré pour elle, et le masque derrière lequel Candy se dissimulait depuis désormais plusieurs mois serait finalement tombé, malgré tous les efforts qu’elle avait entrepris pour demeurer discrète tout au long de son année scolaire. Cela aurait été un véritable gâchis, et ses parents ne lui auraient probablement jamais pardonné cette nouvelle trahison, eux qui étaient déjà tombés de haut la première fois, lorsque l’adolescente avait été surprise dans les bras de son professeur de fait religieux au lycée de Norfolk. Candace aurait pu faire une croix définitive sur les espoirs qu’elle nourrissait depuis son arrivée à McKinley High, et tout en haut de la liste se trouvait bien entendu son intégration à l’équipe des cheerleaders dont faisaient partie Kara et Andie.

Pourtant, ce n’était pas à Braceface que la lycéenne se confrontait à présent, mais bien à Kara Sparks, ce qui lui laissait penser que tout n’était pas encore perdu. Cela faisait plusieurs semaines que Candace tournait autour de sa camarade, cherchant à s’en rapprocher tout en restant vigilante. En effet, les filles du club de chasteté et les cheerleaders de McKinley ne se fréquentaient pour ainsi dire jamais, et si la jeune fille ne faisait pas suffisamment attention, elle risquait sans aucun doute de voir sa couverture si parfaitement entretenue s’écorner, surtout avec cette fichue Sunny Palmer qui lui tournait autour sans arrêt, en quête d’une histoire croustillante à dévoiler en première page de son précieux journal. Or Candace avait suffisamment bien cerné le personnage de Kara Sparks pour savoir que cette dernière n’irait pas la dénoncer à la première occasion, sauf bien sûr si elle avait une raison valable de le faire, une raison que Candy n’avait aucunement l’intention de lui donner. Alors, avec un peu de chance, peut-être que tout se passerait bien finalement, peut-être que, malgré l’inquiétude de la jeune fille, les révélations à venir tourneraient en sa faveur. Peut-être même qu’elles lui permettraient de se rapprocher de Kara, ce qui stratégiquement parlant serait parfait pour elle et ses désirs d’évolution.

Pour autant, rien n’était encore gagné et Candace continuait d’observer Kara, ses yeux remplis d’appréhension. Ses premières paroles seraient sans doute déterminantes, elle en était parfaitement consciente. Néanmoins quand Kara ouvrit finalement la bouche, après de longues secondes qui lui avaient paru durer des heures, ce fut pour complimenter sa paire de chaussures et Candy arqua un sourcil, surprise. Mais Kara ne s’arrêta pas là, lui confiant qu’il aurait été plus sage de sortir dans la rue avant de se métamorphoser complètement, ce qui lui aurait permis de conserver les apparences. Hésitante, Candace finit par hocher la tête en signe d’approbation, sans toutefois lui répondre. Elle savait que si cette entrée en matière était plutôt à son avantage, la suite serait sans doute plus délicate pour elle, et ses soupçons furent d’ailleurs avérés lorsque la cheerleader lui demanda des explications par rapport à son statut de membre du club de chasteté notamment.

Candace prit alors une longue inspiration et saisit aussi délicatement que possible l’épaule de Kara avant de l’entraîner dans le cabinet qu’elle avait elle-même occupé quelques secondes plus tôt pour se changer. Elle referma la porte derrière elles et se retourna vers sa camarade de classe. « Désolée, mais c’était nécessaire, si quelqu’un d’autre venait à entrer dans ces toilettes et nous voyait, je pourrais faire une croix sur ce voyage et aussi sur ma scolarisation à McKinley ». Elle s’adossa contre la cloison du cabinet, planta son regard dans celui de Kara et haussa les épaules. « Ok, tu as découvert mon petit secret, et pour être honnête je suis plutôt soulagée, j’en avais assez de jouer la comédie ». Elle leva les yeux au ciel et rejeta en arrière une mèche de ses cheveux. « Surtout avec toi, je veux dire ».

Elle plissa les yeux, scrutant les traits de son interlocutrice, en quête d’indices. Kara affichait un air presque suffisant, et il n’était pas difficile d’en comprendre l’origine : elle l’avait percée à jour et devait en tirer une sacrée satisfaction. Candace l’imaginait déjà tout raconter à Andie, toute excitée à l’idée de lui dévoiler ce petit potin particulièrement intéressant. Aussi la lycéenne devait-elle redoubler de prudence si elle ne souhaitait pas voir cette rumeur grossir au cours du voyage à NYC. Il fallait à tout prix l’étouffer et éviter sa diffusion. Elle hésita un instant puis décida de jouer cartes sur table. « Tu veux tout savoir ? Parfait, mais pas ici. Laisse-moi aller te chercher une tenue de rechange dans la chambre, et viens avec moi en ville ». Elle soutint le regard de sa camarade sans ciller, le visage impassible. « Je suis sérieuse, Kara. Viens avec moi et je te promets de te raconter tout ce que tu veux ».
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MessageSujet: Re: 04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.    04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.  EmptyDim 31 Aoû - 0:36

Quand Candace saisit doucement son bras, la Cheerio sentit son corps se crisper et un instinct de fuit l'envahir. Mais la fausse bigote ne lui voulait pas de mal, simplement l'entraîner loin de toutes éventuelles oreilles indiscrètes. Un mince soupir de soulagement s'échappa donc des lèvres de Kara. Elle n'aimait pas être prise au dépourvu de la sorte, qu'on la touche sans prévenir. Elle avait passé des années à développer ses réflexes et à esquiver la poigne d'acier de Louise, fuir les colères inopinées de Dean et s'extirper des griffes acérées d'Amanda. Son instinct la poussait à appréhender les coups et à s'en protéger du mieux possible, aussi le geste inattendu de sa camarade avait mis ses sens en éveil. Mais elle se détendit bien vite, retrouvant sa moue sarcastique. Elle abaissa la cuvette des toilettes et, après s'être assurée qu'elle était d'une propreté convenable, s'y assit en tailleur, faisant un signe de tête à l'intention de McCarthy. Elle l'écoutait, elle était prête à entendre sa petite histoire. Car nul doute que la situation était franchement amusante, du moins de la position de Kara. Candace McCarthy, grenouille de bénitier notoire et membre modèle du club de chasteté, aimait faire le mur en talons hauts. Voilà qui avait de quoi intriguer et la brunette comptait bien savourer ce moment pour le moins intéressant. Elle était curieuse de voir comment son interlocutrice allait réagir, ce qu'elle essaierait de lui faire croire. Son comportement influerait beaucoup sur ce que Little K pouvait éventuellement faire de cette information étonnante. Il lui suffisait en effet de crier suffisamment fort ou de faire un peu de bruit pour attirer l'attention d'une des accompagnatrices et profiter du spectacle. La balle était dans le camp de Candace, sur qui la jeune fille avait rivé ses prunelles claires.

Sa réaction fut toutefois étonnante et si Kara eut un haussement de sourcils étonné quand elle l'informa qu'elle en avait assez de lui mentir à elle en particulier, elle dû s'avouer impressionnée par le culot de sa vis à vis. C'était intelligent qui plus est. En la forçant à l'accompagner dans son escapade nocturne pour avoir des réponses, Candy l'impliquait dans son méfait, rendait impossible la délation. C'était le coup classique du "si je plonge, tu plonges avec moi" et c'était rondement mené. Les yeux bleus de la jeune fille jaugèrent sa camarade de haut en bas, dans une oeillade défiante mais appréciative. Elle devait admirer le culot pur et simple qui semblait animer McCarthy. C'était quelque chose qu'elle pouvait respecter, même si la manoeuvre avait des défauts évidents. Tout ce plan manquait de rigueur et se risquer à retourner dans le dortoir relevait de la mission suicide. Ce n'était pas le genre de petites manigances que little K aimaient. Elle n'était pas préparée, n'avait pas de plan B, d'issue de secours. Si elle acceptait, elle devait faire confiance à l'intrépide demoiselle, qui avait l'air de simplement faire ce qu'elle voulait et advienne que pourra. C'était l'attitude que l'adolescente imitait en vérité, avec sa liste de bêtises à accomplir et la méthode avec laquelle elle s'attelait à les réaliser. Une vraie aventure était peut-être ce dont elle avait besoin, ce qui lui procurerait cette sensation d'adrénaline qu'elle aimait tant et cherchait à atteindre aussi bien à travers le sport qu'en faisant le mur pour aller à une fête de HWB. Et se lancer à l'assaut de la vie nocturne de New-York avec une fille dont elle ignorait tout était un tout autre niveau d'insouciance et d'irrévérence. Kara était diablement tentée. Elle resta silencieuse quelque seconde, pondérant soigneusement sa décision. Le facteur de risque était élevé. Décidément, ce voyage scolaire n'était que péril pour la jeune Sparks. Mais elle voulait en savoir plus sur Candace et, après tout, il faut bien que jeunesse se passe. Peut-être regretterait-elle cette décision. Mais elle regretterait sans doute encore plus de ne pas avoir saisi l'opportunité.

« Okay. J'avais prévu un truc pour la soirée jazz, c'est pendu à la porte du placard à côté de mon lit. Y a deux cintres. Et j'ai des chaussures à talons sous mon lit. J'y vais pas hein et si tu te fais choper, tu plonges toute seule, désolée. Je t'attends là, tu dois avoir du maquillage non? » Sans gêne aucune, elle se pencha pour fouiller dans le sac de la jeune fille, mettant sans mal la main sur une trousse à maquillage, qu'elle ouvrit sans plus de cérémonie. « Nice ! » Visiblement, les McCarthy ne partageaient pas les difficultés financières de sa famille. Les produits de beauté de la fausse bigote étaient d'excellente qualité et aurait fait baver d'envie ses soeurs. Non pas que Kara ne soit pas elle-même ravie de pouvoir les essayer. « Parfait, je t'en emprunte un peu du coup. » Et sans même lancer un dernier coup d'oeil à Candy, elle s'attela à étaler un peu de crème hydratante sur son visage encore un peu endormi. Sa camarade la quitta donc dans un silence tout relatif et elle poursuivit son opération makeup, qui lui permettait de se concentrer sur autre chose que tout ce qui pouvait mal tourner ce soir. Elle était loin de ressentir tout la bravade dont elle faisait montre, mais elle ne laisserait pas Candace deviner ses inquiétudes. Il ne faisait aucun doute que cette petite sortie n'était pas une évaluation à sens unique et little K ne comptait pas se laisser démonter. Après avoir appliqué un peu de poudre, de mascara et de rose sur ses lèvres, dans un maquillage moins outrancier que celui de sa partner in crime, elle n'eut pas à attendre longtemps pour que celle-ci réapparaisse, à la porte de la cabine. Un sourire aux lèvres, elle passa un bras au dehors, attrapa sa tenue et glissa un « Merci ! » avant de refermer la porte pour se changer. Une fois vêtue de l'ensemble noir et blanc, qu'elle avait trouvé particulièrement approprié pour une soirée dans un club de jazz, elle quitta l'habitacle et parada devant sa camarade un bref instant. « Pas mal non? Je vais me geler cela dit, donc j'espère qu'on va pas trop loin. » Elle plissa les yeux, scrutant Candace en quête d'un indice sur la suite des événements. Elle enfila finalement les chaussures et le blazer noir qui complétait sa tenue, certes assez épais mais pas assez pour affronter cette glaciale nuit d'hiver. « Alors princesse, c'est quoi le plan? Rassures-moi, tu as un plan hein? Qui ne consiste pas juste à vagabonder en ville? Non parce que sinon je vais me recoucher direct, tes petits secrets valent pas que je meurs d'hypothermie dans une ruelle de New-York. » Ca avait le mérite d'être clair. Candace McCarthy n'avait donc qu'à continuer d'impressionner.
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MessageSujet: Re: 04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.    04. [NYC] Don’t bite the Apple, Eve.  EmptyMar 14 Oct - 11:32

En dépit des observations réalisées par l’ex-cheerleader depuis le début de son année scolaire à McKinley et de la certitude qu’elle avait acquise au fil des mois vis-à-vis de l’alliée potentielle qu’elle saurait un jour trouver en Kara, Candace savait aussi qu’elle avait beaucoup à perdre et que l’issue de cette soirée serait déterminante pour son futur à WMHS. Elle avait confiance en Kara, mais cette loyauté était-elle réciproque ? Après tout la jeune cheerio ne connaissait pas grand-chose à son sujet, sinon qu’elle était membre du club de chasteté et qu’elle était arrivée tardivement au lycée. Elle ignorait tout de la raison qui avait poussé la famille McCarthy à quitter la Virginie pour s’installer dans une ville paumée de l’Ohio, ignorait la véritable identité de Candy. Dans d’autres conditions, elle aurait été la première personne vers laquelle Candace se serait tournée à son arrivée à McKinley : maligne, ambitieuse et surtout cheerleader, Kara était la complice rêvée. Elles avaient beau être issues d’univers complètement différents –d’après les informations qu’elle avait réunies au sujet de sa famille, la maison de Little K aurait sûrement pu tenir dans son salon- et avoir deux ans d’écart, il n’en demeurait pas moins qu’elles partageaient de nombreux points en commun et que ces derniers auraient été suffisants pour permettre la naissance d’une belle amitié. Amitié sur laquelle Candace n’avait toujours pas fait une croix ; tout dépendait donc à présent de la réaction de Kara.

Appuyée contre la cloison du cabinet, Candace perçut l’hésitation dans les yeux de l’adolescente et l’espace d’une seconde, elle crut que tout était perdu. Kara était-elle suffisamment aventurière pour aller se balader dans les rues de New-York avec pour seule camarade une fille qu’elle ne connaissait même pas ? Etait-elle seulement tentée par sa proposition ? Candy l’espérait et, les yeux plissés, elle attendit le verdict qui finit par tomber : Kara acceptait sa proposition et son unique condition était que Candace reparte dans le dortoir récupérer la tenue qu’elle avait prévue pour la soirée Jazz. Candy haussa les sourcils, se rappelant vaguement de la tenue qu’elle avait vu l’adolescente accrocher. La mission était risquée, certes, mais elle en était l’instigatrice et n’avait aucune intention de laisser tomber ses projets. « Parfait » Fit-elle avec un sourire énigmatique. Elle retira précautionneusement son trench puis se pencha en avant et défit ses chaussures, consciente de la vue que son décolleté plongeant offrait à Kara. Laissant ses talons dans un coin des toilettes et son trench sur le crochet accroché à la porte, elle plongea son regard dans celui de sa complice et hocha la tête. « C’est parti. Si je ne suis pas de retour dans cinq minutes, arrange-toi pour faire disparaître mes affaires des toilettes et, genre, simuler une crise de somnambulisme. Ils ne pourront pas t’avoir comme ça ». Mais c’était à peine si Kara l’écoutait : elle avait mis la main sur sa trousse de maquillage et semblait impressionnée par les trésors qu’elle renfermait.

Candace quitta discrètement les toilettes et s’aventura dans les couloirs de l’auberge de jeunesse. Arrivée devant la porte du dortoir, elle posa sa main sur la poignée et prit une longue inspiration. Elle savait que le facteur risque était bien plus élevé que lorsqu’elle avait quitté la première fois le dortoir : cette fois-ci elle n’aurait plus d’excuse, la tenue qu’elle portait était suffisamment révélatrice sur ses intentions. Si elle se faisait prendre, c’était fini, elle pouvait faire une croix sur la protection de son secret mais aussi sur son séjour en Ohio. Car ses parents avaient été clairs : si elle dépassait à nouveau les limites elle serait envoyée en pensionnat à l’autre bout du Pays dans le couvent le plus strict des Etats-Unis. Les risques qu’elle prenait pour une seule soirée en compagnie de Kara étaient donc considérables, mais celle-ci en valait la peine et elle n’avait pas l’intention de se démonter. L’adolescente activa donc la poignée et retenant sa respiration, elle entra à pas feutrés dans la chambre et referma aussitôt la porte derrière elle pour noyer le filet de lumière qui l’éclairait. Par chance le lit de Kara et d’Andie était le plus proche, et leur armoire à deux petits mètres de la porte seulement. Plissant les yeux, la jeune fille se dirigea vers l’armoire et décrocha les deux cintres en veillant à faire le moins de bruit possible. Dans la chambre, le silence n’était interrompu que par le ronflement de Braceface et pour une fois, Candace était ravie de partager son dortoir avec elle : elle faisait suffisamment de bruit pour couvrir celui de ses pas. Une fois les cintres décrochés, Candace s’agenouilla afin de récupérer les chaussures dont lui avait parlé Kara.

L’ex-cheerleader ne reprit sa respiration qu’une fois sortie de la chambre. Sa petite incursion n’avait duré que quelques secondes mais avait été mentalement éprouvante: au moindre petit bruit elle s’était redressée, les sens en alerte. Heureusement pour elle tout s’était bien passé et elle ramena son butin auprès de Kara qui s’amusait toujours avec sa trousse de maquillage dans les toilettes. Elle lui passa les cintres dans l’ouverture de la porte, lui laissant la place pour se changer tandis qu’elle-même enfilait ses chaussures et retrouvait la chaleur confortable de son long trench. Enfin, Kara sortit, resplendissante dans la tenue qu’elle avait choisie. Candace esquissa un sourire, son regard détaillant chaque parcelle de la silhouette de sa camarade. Puis elle retrouva son regard. « Pas mal, en effet » Commenta-t-elle. « Et ne t’inquiète pas, je n’ai pas l’intention de te traîner jusqu’à l’autre bout de la ville. Il y a quelques boîtes sympas dans le coin, et je ne te parle même pas des bars… ». Elle lui adressa un clin d’œil puis l’entraîna vers la porte.

Cette soirée-là, Candace entraîna Kara dans trois boîtes différentes, usant toujours de la même technique pour en obtenir l’accès malgré son âge : un sourire charmeur adressé au videur, une pince malencontreusement tombée sur le sol et un mouvement en avant parfaitement contrôlé pour la récupérer, en s’assurant au passage de la vue dégagée sur son décolleté dont bénéficiait ledit videur. Quand elle se relevait, son regard n’était jamais véritablement revenu vers le sien mais il dégageait docilement le bandeau interdisant l’accès à la boîte pour les laisser entrer.

Cette soirée-là, Candace révéla toute son histoire à Kara, profitant de la douce ivresse qui l’emparait pour lui délivrer ses secrets. Elle lui raconta ce qui s’était passé en Virginie, la réaction de ses parents, et le déménagement rapide vers Lima. Elle lui expliqua à quel point il était difficile de passer pour la petite vierge de service du club de chasteté alors que son rêve était d’intégrer l’équipe des cheerleaders et de se démener pour parvenir à détrôner Regina.

Mais surtout, cette soirée-là marqua le début de leur amitié. Et pour la première fois depuis son arrivée à McKinley, Candy se laissa submerger par une vraie sensation de bien-être.
Bien sûr, les coupes de champagne n’étaient peut-être pas tout à faire étrangères à ce sentiment.


RP TERMINÉ

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