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 04. Panic room

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Robbie Shane Morgan
Robbie Shane Morgan
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Age : 26 ans
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MessageSujet: 04. Panic room   04. Panic room EmptyLun 11 Juin - 22:03


Just freak out, let it go

De retour à la fac, il se rendit bien vite compte qu’il avait raté le début des stages en entreprises. Lorsqu’il vit qu’il avait déjà un moi sde retard par rapport à tout les autres, sont choix se fit rapidement et se posa sur l’opticien du centre commercial de Lima. Il y avait là deux privilèges majeurs. D’abord, le centre commercial était tout près de chez lui, et en plus, le nombre de binoclard à Lima n’était pas très élevé. Il n’aurait donc pas besoin de partir dès l’aube, et ne croulerait pas non plus sous le travail. Il aurait quand même matière à remplir son rapport de stage sans que cela ne lui demande trop d’effort. Il avait eu énormément de chance puisque l’opticien recherchait justement de l’aide pour cette période. Sachant que Robbie n’avait rien d’un opticien, son employé n’aurait pas besoin de le payer comme un vrai salarié. Les deux parties étaient donc gagnantes.

Il avait commencé la veille, et n’avait pas vraiment été très social. Il était resté dans son coin, mais avait trouvé ses repères très rapidement. Le fait que la boutique ne s’étende pas sur des hectares aidait grandement là dedans. Il y avait d’abord la pièce principale où étaient exposées les lunettes, avec éclairage à devenir aveugle, et derrière il y avait un petit atelier qui servait à réparer les montures, changer les verres et tout ce qu’un opticien fait en temps normal. Aujourd’hui il avait décidé de changer de comportement. Il ne voulait pas se retrouver à la porte, et sans stage. Il avança dans le galerie marchant et se regarda dans une vitrine propre qui renvoyait son image. Inconsciemment, il s’était fait beau ce matin, et ses cheveux ressemblaient à quelque chose pour la première fois depuis longtemps. Il avança et poussa la porte du magasin lançant en même temps, un bonjour plein d’entrain, à l’attention de son patron et de sa collègue pour un temps, Peyton.

Tout deux s’emblèrent surpris de le voir de si bonne humeur. Robbie savait pertinemment que tout cela n’était qu’un masque qu’il retirerait en rentrant chez lui, mais personne ici n’était censé le savoir. Il traversa la pièce pour se rendre dans l’atelier pour y déposer sa veste et ses affaires, comme son portable. Il ressorti juste après, et le téléphone portable de son patron sonna presque aussitôt. Robbie alla vers Peyton pour voir se qu’elle faisait, avant de se rendre compte, qu’elle était en train de rentré un dossier de client dans son ordinateur. Il marcha le long d’une des allées couvertes de lunettes, parcourant les prix des yeux. Sa présence ici était totalement ironique sachant que tout ces éclairage lui montaient à la tête et lui donnaient la migraine. Il détourna le regard rapidement, alors que son patron raccrocha, se leva et commença à leur dicter ce qu’ils allaient avoir à faire. C’était l’école de ma fille. Elle est malade je dois aller la chercher. Je prends donc mon après midi, et vous laisse la boutique. Peyton, vous ferez la fermeture s’il vous plait. Elle acquiesça, et le patron parti au pas de course. Robbie le regarda partir et s’assit sur une chaise, attendant les clients. Les minutes passèrent mais personne ne semblait décidé à venir.

Vers 12h50, Peyton se dirigea vers l’atelier, alors qu’un homme poussa la porte. Robbie lui sauta presque dessus pour lui demander ce qui l’amenait ici. J’ai cassé mes lunettes en m’asseyant dessus. Vous les avez réparé il y a un mois, alors j’espère que vous avez encore ce genre de monture. Il avait l’air gêné, alors que Robbie faisait semblant de connaitre son métier en fixant l’endroit ou la monture avait cédée. Ne vous en faites pas, repassez vers 17 heures, vos lunettes vous attendront sagement ici. Le client hocha la tête et reparti sans perdre une seconde de plus. Robbie emboita son pas pour fermer le magasin le temps de leur pause déjeuné comme tous les jours. Il parti rejoindre Peyton qui devait déjà être en train de manger, pour lui montrer l’ampleur des dégâts. Il poussa la porte qui claqua bruyamment dans son dos, sortant Peyton de ses pensées en un sursaut. J'ai du travail pour toi, lui dit-il en brandissant les lunettes. Un gars s’est assis dessus et à casser sa monture. Je lui aie dit de repasser ce soir vers 17h, ça ira? Il s'avança pour lui donner la paire, afin qu’elle puisse voir si leur état était réparable. Elle les observa sous toutes les coutures, pendant que Robbie alla fouiller dans ses poches pour trouver son portable. Il n'y vit aucun message, et se rappela que tous ses amis avaient d'autre chose à faire. Ryder était surement en train de répéter pour le concert de Lima, alors que Glenn était overbooké à l'approche de la fashion-week. Voila, avec ces deux personnes, il avait fait le tour de ses amis. Il décida donc de ressortir pour aller s'acheter un truc à grignoter, mais lorsqu'il s'avança et qu'il tenta d'ouvrir la porte il sentit une résistance. Il réessaya avant de se retourner vers Peyton, qui avait déjà entamé la réparation des lunettes. Euh, je veux pas te déranger, mais... C'est normal que la porte soit bloquée? Enfin, ce matin, elle s'ouvrait parfaitement, mais là... Il lia le geste à la parole en tentant d'ouvrir la dite porte sous le regard inquiet de Peyton. Il ne savait pas pourquoi elle avait si peur, ce n'était quand même pas comme s'il était un serial killeur qui voudrait en faire sa victime.


Dernière édition par Robbie Shane Morgan le Dim 19 Aoû - 16:35, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyMer 11 Juil - 22:27

(So so sorry du retard.)


Peyton avait été très heureuse lorsque Max (le patron) lui avait annoncé l'arrivée d'un nouvel employé. Ce n'était pas qu'elle s'ennuyait ou qu'elle n'aimait pas son supérieur mais la jeune femme aimait bien voir de nouvelles têtes. Aussi, avait-elle même préparé des cupcakes pour accueillir comme il se devait le nouveau venu. Elle fut un peu déçue de voir que malgré sa motivation à parler avec Robbie, ce dernier restait plutôt dans son coin à travailler tranquillement. Si le jeune homme voulait travailler en silence, il était mal tombé avec la petite brune qui parlait toujours de vive voix - et surtout qui parlait souvent. Elle n'avait même pas réussi à savoir quelles études il faisait. Tsss elle pensait que son attitude de Sherlock était plus développée que ça.

Abordant cette deuxième journée en se disant que peut être Robbie serait plus bavard - Pey' était du genre à ne pas perdre espoir -, elle s'était habiilée de jaune de la tête aux pieds. Elle avait lu un article dans un magasine féminin que s'habiller de couleurs vives permettait de redonner de la motivation et ensoleiler un moment de la journée des autres. Elle avait déjà eu une remarque de la part d'un de ses voisins qui lui avait dit « Vous êtes habillée en couleurs aujourd'hui. C'est très joli. ». Dommage, son voisin était d'au moins trente ans son ainé. Mais c'était quand même une raison de bien commencer la journée. Ca l'avait aussi réconforté dans son idée que Robbie puisse être plus apte à discuter. D'ailleurs elle s'étonna du pouvoir que pouvait avoir le jaune en voyant le jeune homme entrer et leur lancer un bonjour plein d'énergie. Wao. Plus jamais elle ne douterait d'un conseil dans ce magasine. Elle répondit à son salut dans un grand sourire.

La miss termina de taper les informations de Jean Dawson dans l'ordinateur alors que Max revenait vers eux. Elle le regarda en hochant la tête positivement. « Aucun problème. J'espère que ce n'est pas trop grave. Allez y et ne vous en faites pas. ». Elle désigna de la tête Robbie. « J'ai de l'aide maintenant. On devrait s'en sortir. ». Aussitôt Max parti, Peyton sorti son téléphone et commença à taper un message avant de regarder Robbie. « Tu n'as pas peur des chiens ? ». Passer du coq à l'âne, elle savait bien faire. Enfin, ce n'était pas tout à fait du coq à l'âne puisqu'en réalité, quand elle devait faire la fermeture, la jeune femme préférait que son chien, Jack, soit la pour rentrer avec elle. Non pas qu'elle n'ait pas confiance en la ville mais c'était toujours sympa d'avoir de la compagnie. Ca permettait aussi de faire une petite sortie pour Jack. Et même si maintenant elle n'était plus seule le soir, elle n'avait pas trop envie de changer ses habitudes.

Le reste de la matinée se passa très lentement. Le fait que Robbie ne parle pas énormément à nouveau ne l'aidait pas vraiment. Remplir des données sur un ordinateur c'était bien mais bon. Elle n'était pas stagiaire elle !!! No offense pour Robbie. Au bout d'un moment elle dû aller vérifier les stocks dans l'atelier alors elle laissa le jeune homme en tête de boutique. Après avoir retiré au moins cent boites d'une étagère, elle tourna les yeux et tomba sur le frigidaire. Au son de son ventre, elle en déduisit qu'il était l'heure de déjeuner, aussi, alla-t-elle chercher son repas dans le frigo et s'assit sur la table. Elle sorti sa salade faite maison et commença à manger. Il allait falloir qu'elle mette au point une statégie pour briser la glace. Si il y avait bien quelque chose qu'elle n'aimait pas, c'était ce sentiment d'inconfort avec les gens. Elle n'avait pas eu de problèmes d'adaptation avec Max, ce dernier était très ouvert à ses blagues et ses bavardages un peu légers. C'est à ce moment là où Robbie entra dans la pièce et la fit sursauter. Elle avait les joues pleines de salade et était entourée d'un bon paquet de boites au sol. Oups. Elle devait avoir l'air d'une enfant assise comme ça en train de manger. Elle avala rapidement sa bouchée, elle attrapa la paire de lunettes. « Mhmm, ça devrait aller oui merci ». Elle abandonna sa salade pour aller porter les lunettes sur la table de travail.

C'est alors que Robbie l'interpella et elle se retourna pour regarder le problème. Il avait l'air légèrement psychopathe de là où elle se tenait. Chassant cette idée de son esprit, elle s'approcha de la porte. « Elle peut être dure à ouvrir parfois. Il suffit de donner un grand coup dedans, regarde ». Peyton donna un grand coup de pied dans le bas de la porte avant de ré enclancher la poignée et de tirer dessus... Sans succès. Peyton se tourna d'un air paniquée vers Robbie. Elle n'aimait vraiment pas les situations où elle se retrouvait coincée dans une pièce fermée à clefs. C'était même un cauchemard. Elle n'était pas vraiment claustrophoebe dans le sens où les petits espaces ne lui faisaient pas peur. Elle pouvait prendre un ascenseur en respirant normalement par exemple. C'était juste une fois que la pièce était scellée et qu'elle s'était rendue compte qu'elle avait perdu la maitrise et le contrôle de ses gestes qu'elle commençait à paniquer.

Elle tira à nouveau sur la porte plus violement qu'avant mais la porte ne bougea pas d'un centimètre. « Oh non. ... Non non non non non non non... ». Elle lacha la porte voyant que clairement ça ne servait à rien. « Ce n'est pas normal non. On est coincés... Et il n'y a pas de fenêtre dans cette pièce !... Et... Mon téléphone ! Crap. Il est dehors. ». Elle posta ses mains sur sa tête comme si elle venait de faire une énorme bêtise... Well... Elle avait fait une énorme bêtise - pas techniquement de sa faute mais quand même. Elle avait été désignée en charge du magasin. « Oh non le magasin ! ». Elle regarda avec des grands yeux Robbie. « Comment on va faire ?? N'importe qui peut entrer et ... Voler des lunettes ! Et puis Logan ne doit apporter Jack qu'à dix huit heures. ». Pour un exemple, on pouvait dire que Peyton savait montrer l'exemple.
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyVen 13 Juil - 14:06

S’il avait peur des chiens? La question sortait de nulle part, mais au moins, elle faisait l'effort de lui parler, ce qui lui montrait qu'elle n'était pas rancunière vis à vis de son comportement de la veille. A vrai dire, il avait un chien à l'époque où sa mère vivait encore à Lima. C’était Robbie qui s'en occupait le plus souvent mais, et ce dans une dernière tentative de lui pourrir la vie, elle avait décidé de l'emmener avec elle en quittant la ville. Robbie savait qu'il n'y avait pas de place dans sa colocation avec Ryder pour un si gros animal de compagnie, mais savoir son chien avec elle, ne lui plaisait pas du tout. Si toute fois, elle ne l'avait pas abandonné sur le bord de la route. Trêve de rêveries, elle attendait une réponse. Du tout. J'adore les animaux, pas de discrimination envers les chiens. Il aurait pu rebondir sur ce sujet et engager la conversation, mais il doutait que tout cela intéresse vraiment Peyton. Elle voulait juste faire la conversation.

Ce stage s'annonçait vraiment facile si le seul travail consistait à s'assoir et avoir l'air occupé pour les passants. Le travail de paperasse était fait par Peyton, qui s'amuserait surement mieux à corriger la vue de quelqu'un. Plusieurs fois il avait eu envie de lui proposer son aide, diviser les dossiers à entrer par exemple, mais à chaque fois, il avait tué l'idée dans l'œuf, sans raison valable. Jusqu'à ce fameux monsieur tombé du ciel, avec des lunettes cassées qui, d'après le pronostic de Peyton, ne semblait pas mortes. D'ailleurs, pendant qu'elle observait les lunettes sous toutes leurs coutures, il s'autorisa à la regarder. Elle avait la moitié de sa salade autour de sa bouche, et il réprima un petit rire, alors qu'elle partait s'occuper des lunettes. N'ayant plus rien à faire, il retourna dans l'avant boutique pour s'occuper de clients fantômes, ou pour épouser les lunettes d'expositions. Sauf que voila, la porte ne semblait pas vouloir le laisser sortir. Il exposa le problème à Peyton, qui vint lui donner une solution.

La voyant si proche de lui, il se rendit compte à quel point elle n'était pas bien grande. Ce qui correspondait à un grand coup pour elle, était un coup "normal" pour lui. Il sourit malgré lui, alors que le visage de sa collègue pris un tout autre air. Il se recula de peur de la voir lui sauter à la gorge, comme s'il avait fait cela exprès. Maintenant qu’il était dans cette pièce sans lumière naturelle, et à une distance correcte, il remarquait la tenue haute en couleur de Peyton. Il n’avait pas le sens de la mode aussi aiguisé que son ami Glenn, mais du jaune ? Il fallait oser ! Il retourna vers son téléphone portable, et se rendit compte qu'il était éteint. Manque de batterie? C'était étrange, Robbie était presque sur de l'avoir recharger il y avait deux jours. La voir aussi paniquée lui fit tout de suite pensé à quelqu'un de claustrophobe. Il espérait que ce n'était pas un cas trop poussé et qu'elle n'allait pas tomber dans les pommes sous peu ou devenir totalement hystérique. Elle commença à s’énerver contre la porte, puis Robbie la vit plaquer ses mains sur sa tête, et c'est à ce moment qu'il décida d'intervenir. Il l'attrapa par les épaules et l'accompagna à la chaise ou elle était assise lorsqu'elle mangeait. T'inquiète pas. Enfin... Chose stupide à dire à quelqu'un qui à peur d'être enfermé. Bref. En ce qui concerne le magasin, personne ne va entrer, j'ai fermé la porte pour la pause du midi. Puis il réagit plus vite que son ombre. J'en déduis que c'est pas quelque chose que vous faites normalement. Surement qu'entre elle et le patron, ils avaient l'habitude de faire une sorte de ronde: quand l'un mange, l'autre garde le magasin. Oui mais bon, si on ne lui disait rien, il n'était pas censé tout deviner. Au moins, il n'avait pas fait de gaffe, ce n'était pas comme s'il avait laissé la porte grande ouverte avec un panneau lumineux indiquant que la boutique était ouverte, et personne n'était là pour la surveiller.

Jack? Logan? Il n'avait pas la moindre idée de qui étaient ces gens, mais peut être que son état de phobie prenait le dessus et qu'elle disait des propos dénués de sens. N'ayant jamais été dans une telle situation il ne savait pas du tout ce qu'il devait faire. Mais une idée lui vint à l'esprit. Décidément, aujourd'hui, son cerveau était plus réactif que jamais. Il attrapa un carton qui était encore au sol, le mis de l'autre coté de la table, de manière à être en face de Peyton, puis posa ses deux coudes sur la table, et sa tête sur ses mains. Donc. Tu aimes les chiens? T'en à un? J'avais un labrador chocolat avant. Elle s'appelait Flea. Jeu de mot anglophone évident. Mais maintenant, j'ai plus la place d'avoir un aussi gros animal chez moi. Depuis peu j'ai fait l'acquisition d'un autre animal peu commun qui me tient compagnie et je ne m'en plaint pas. Les mots de sa collègue lui revinrent à l’esprit : Logan ne doit apporter Jack qu'à dix huit heures… Aaah, je suppose que Jack c'est ton chien? Quelle race? Il n'avait peut être pas parlé hier, mais aujourd'hui il se rattrapait. Si cela permettait d'occuper Peyton et de la faire penser à autre chose, c'était toujours ça de gagner.


Dernière édition par Robbie Shane Morgan le Dim 19 Aoû - 16:36, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyLun 30 Juil - 22:46

Peyton se laissa asseoir par Robbie qui semblait mieux réagir à la situation qu'elle même. Il ne semblait pas le moins du monde paniqué par le fait qu'ils ne puissent pas sortir de la pièce. A croire que dans une heure la porte allait se débloquer et que tout allait aller mieux. Ou non mieux encore, que la porte n'était pas bloquée et que c'était comme si c'était une pause 'normale'. Restant assise à regarder Robbie de ses grands yeux écarquillés comme une enfant qui viendrait de se faire disputer, Peyton fit un geste lent de haut en bas de la tête pour dire qu'elle avait compris. Robbie avait - sans le vouloir - pensé à tout. Si Pey' avait été un peu plus paranoïaque, elle aurait vraiment pu croire qu'il l'avait fait exprès, mais heureusement, elle n'en était pas à ce point de folie. « Heureusement que tu l'as fait. Normalement il y a toujours quelqu'un en boutique. Avec le nombre de braquages grimpant en exponentiel ces temps ci, Max préfère que quelqu'un surveille. ». Lorsque Peyton était seule, et qu'il n'y avait personne en boutique, elle mettait un panneau "Je reviens dans deux minutes" lorsqu'elle comptait aller faire un tour en arrière boutique. Comme ça elle pouvait fermer la porte et les gens attendaient qu'elle revienne au lieu de partir dans un autre magasin. Du moins elle l'espérait.

Peyton reprit peu à peu contenance alors que Robbie tentait de trouver un sujet de conversation. Elle n'était pas sure que la race canine était le sujet dont Robbie rêvait de parler mais elle apprécia l'effort. Il n'était peut être pas si timide que ça finalement. Il fallait juste trouver les bonnes circonstances pour parler un petit peu et débloquer la timidité de départ. Se tournant vers la table, elle posa ses coudes dessus et enfouie sa tête dans ses mains. Peut être que fermer les yeux la pousserait à oublier la situation et à dé-stresser. Elle écouta Robbie parler de son labrador sans dire un mot et sans lever la tête. Elle sentait la panique la quitter légèrement. Puis, Peyton hocha lentement la tête en l'enlevant enfin de ses mains pour reprendre une position normale. Après tout, ils ne pourraient rien faire pour sortir visiblement et paniquer ne servait pas à grand chose sinon à se faire du mal. Elle était future médecin bon sang, elle n'avait pas peur de charcuter un corps humain, elle devait bien pouvoir survivre à cet enfermement à court terme non ? Elle souffla discrètement avant de lui répondre. « Oui, Jack est mon chien. C'est un Loulou de Poméranie. ». En une phrase elle avait fait le tour de la question du jeune homme. La panique ne la réussissait pas parce que même si elle s'était un peu reprise, elle avait toujours le sentiment d'être prise au piège et elle avait un poids sur la poitrine qui ne semblait pas vouloir la quitter. Elle se força néanmoins à réengager la conversation. « C'est plus petit qu'un labrador mais je suis sure qu'il est plus vivace qu'un labrador si un cambrioleur cherchait à venir me dérober ma cafetière ! ». Sa cafetière étant l'élément le plus cher chez elle. Peyton ne pouvait plus vivre sans café et sans sa machine à Nespresso. Elle avait dépensé une fortune pour l'avoir mais elle ne s'en passait plus. Elle s'essaya à un petit sourire avant de reprendre. « Un animal peu commun ? Tu as pris un Koala ? » Elle posa une main sur sa tempe et fit des gestes circulaires pour faire passer le mal de crane qui arrivait dangereusement. Il lui faudrait de l'air frais bientôt.

Peyton n'attendit pas la réponse de Robbie pour se lever et se diriger vers le robinet dont elle venait de se souvenir de la présence dans la pièce. Elle ouvrit l'eau froide et glissa ses mains en dessous pour s'asperger le visage. Il paraissait que l'eau froide permettait de reprendre ses esprits. C'était vrai si on était bourré alors pourquoi pas en cas d'asphixie proche ? Elle se sentie alors presque soulagée au contact de l'eau froide. Elle ferma les yeux. Décidément, elle se retrouvait toujours dans des situations impossibles. Elle ferma ensuite l'eau et se retourna pour trouver une éventuelle serviette... Qui n'existait pas. « Ah... C'est vrai. J'étais de charge de pressing et j'ai oublié d'aller récupérer les affaires... » Elle se retourna pour être dos à Robbie avant de s'essuyer le visage avec sa manche, seul substitue de torchon au quel elle pouvait penser. Elle se retourna ensuite vers Robbie avec un sourire désolée. « Excuse moi, tu dois me prendre pour une folle.. Je ne suis pas vraiment comme ça d'habitude... » Enfin, Peyton parlait beaucoup, ça c'était une habitude, alors elle précisa: « Enfin, je... Je n'aime pas être enfermée dans une pièce sans pouvoir sortir. »
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyMar 31 Juil - 23:18

Ah oui j’en ai un peu entendu parler de ces braquages. En fin de compte, même si au début il était sur d’avoir fait une bêtise, il fut un peu rassuré de voir qu’avoir fermé le magasin, n’était pas une si mauvaise idée. Comme quoi, on pouvait dire que c’était un bon stagiaire, malgré lui. Si bien que sa langue se délia et il ne put se retenir de continuer à parler. Car si ses doutes étaient fondés, il ne fallait pas laisser à Peyton, le temps de réfléchir à la situation. Parler, encore parler, tout faire pour lui occuper l’esprit, et l’empêcher de paniquer. Autant donc parler d’animaux. Elle répondit à sa question, et il hocha la tête lorsqu’elle lui donna la race de son chien, pour faire semblant de savoir de quoi elle parlait. A vrai dire, à part les chiens connus, style berger-allemand, chihuahua, ou yorkshire, il ne connaissait pas grand-chose. En tout cas, le nom était marrant, et bientôt elle lui écrivit un peu la bête. Il l’écouta avec grande attention, essayant de se dessiner l’animal dans son esprit. Puis il évoqua son animal, Grant, et eut un léger rire lorsqu’elle lui demanda s’il avait un koala. L’idée était tentante, mais un koala aux Etats-Unis ? Il n’était pas sur que cela fasse bon ménage. Il la vit partir boire un peu au robinet avant de lui répondre. Non encore mieux. C’est un lézard. Et puis ca prend vraiment pas beaucoup de place. Depuis que sa chambre était devenue le sanctuaire de sa solitude, Grant avait trouvé sa place sur le bureau, dans un aquarium assez luxueux pour un lézard. Il le laissait parfois en liberté dans sa chambre, laissant un mot sur sa porte, pour éviter que son colocataire le fasse fuir sans le vouloir. Il l’avait acheté à Baltimore et n’avait pas voulu s’en séparer au moment de revenir à Lima.

Il laissa Peyton se raffraichir, et pendant ce temps, il en profita pour jouer avec les lunettes que le client avait déposé un peu plus tôt, et que sa collègue avait réparées à moitié pour le moment. Puis il profita du fait qu’elle lui tourne le dos pour les poser sur son nez. Il ferma l’œil droit et il eu soudain un rapide mal de crane qui arriva, tant l’image était floue. Il se dépêcha de changer d’œil et se rendit compte que son œil gauche voyait l’image un peu moins floue. Certes tout n’était pas net, et Peyton ressemblait à un gros citron, mais les lunettes corrigeait un minimum sa vue. D’ailleurs d’après son œil gauche, le citron semblait le regarder. Il s’empressa de reposer les lunettes sur la table, mais c’était trop tard. Il répondit le plus vite possible à sa question pour essayer de la faire oublier ce qu’elle venait de voir. Oh bah t’inquiète pas. Avec ta tenue, je me suis douté que tu devais être un peu plus pétillante en temps normal. Et puis, j’en ai eu un avant gout hier d’ailleurs. La veille il l’avait vu au top de sa forme, parlant à tout bout de champs, sans pour autant que tout cela devienne pesant, et s’agitant de droite à gauche sans lui donner le tournis. Il leva des sourcils étonnés, avant de reprendre. T’es claustrophobe ? Ses doutes n’en étaient donc plus. Je m’en suis un peu douté quand j’ai vu ta réaction face à la porte. Il ne savait pas ce que cela représentait de se sentir oppressé dans une pièce scellée. Il n’avait jamais eu ce problème fort heureusement, mais soudain une avalanche de question arriva dans son esprit. Mais comment tu fais quand tu prends l’avion sur de grandes distances ? Cette question idiote n’avait pas grande importance, mais sa réponse l’intéressait. C’était comme demander à quelqu’un d’allergique au lait, comment il faisait pour manger. Il reprit les lunettes en main afin de s’occuper un peu. D’ordinaire, il tapait ses doigts sur toute surfaces s’offrant à lui, mais Peyton n’aurait surement pas apprécié le fait d’être déranger par ce bruit qui pouvait vite devenir ennuyeux.

Il les leva au niveau de ses yeux, sans les collés sur son nez. Je crois que j’ai des problèmes de vue. Quand je regarde à travers les verres, j’ai l’impression que mon œil gauche voit moins flou. Pourtant, et à ce moment, il les enleva de son champs de vision, là je vois parfaitement bien, de près et de loin. Il mit d’abord sa main sur son œil droit puis sur le gauche pour tester la véracité de ses paroles. Ouais je vois tout bien là. C’est bizarre non ? Ayant pointé ce « défaut » à Peyton, il devint rapidement inquiet. Et si, il devait porter des lunettes soudainement ? Avec sa chance, il écoperait très certainement, de ce genre de montures bien laides et rondes, qu’on met toujours aux acteurs qu’on essaye de rendre un peu intello dans les films.


Dernière édition par Robbie Shane Morgan le Dim 19 Aoû - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyJeu 9 Aoû - 20:04

Peyton cru qu'elle avait mal entendu la réponse de Robbie. Elle avait cru entendre qu'un lézard lui faisait office d'animal de compagnie. Qui, saint d'esprit, prendrait un lézard de sa propre volonté chez lui ? C'était comme les gens qui s'amusaient à prendre des serpents ou des migales. Ils avaient beau être derrière des glaces, ils étaient tout aussi dangereux ! Il pouvait se passer n'importe quoi avec leur cage. Regardez dans Harry Potter ! Alors qu'ils étaient dans un Zoo, la vitre qui séparait le serpent des gens a subitement disparue ! Alors imaginez dans un appartement où c'était beaucoup moins sécurisé. Oui Peyton dramatisait un peu certaines fois. Il fallait la comprendre aussi, elle avait peur de tout ce qui était insecte, arachnide ou reptilien. Lorsqu'elle avait du disséquer une grenouille en médecine elle avait manqué de recracher son déjeuner et avait disparu à l'autre bout de la classe. Elle émit alors un petit rire. « J'avais cru comprendre que ton animal était... » Voyant le regard de Robbie, elle s'interrompu. Oups. Forcément, elle était toujours la première à dire une bêtise. « un lézard... ». Ne se laissant pas décourager par sa maladresse, elle revint vers Robbie en tentant de se rattraper. « Oh... Non mais un lézard c'est... Original. Ca doit pas être pratique à retrouver si jamais il réussi à s'enfuir de sa cage cependant... »

Se passant de l'eau sur la tête, Peyton profita du moment pour essayer de reprendre constance et oublier sa méprise. On ne pouvait pas aimer tous les animaux après tout. Elle se retourna ensuite à nouveau vers lui et le regarda sans un mot tandis que ce dernier essayait la paire de lunettes. Elle manqua de se mettre à rire à l'image de Robbie expérimentant les lunettes. Elle se mit une main devant sa bouche pour se cacher alors que le jeune homme tentait de changer l'attention de personne. Elle ne voulait pas trop l'enfoncer vu sa situation depuis quelques minutes alors elle continua la conversation. « Oh... Tu sais, il faut me le dire quand je parle trop. Je ne m'en rends pas compte. ». Oui Peyton aimait bien parler, disons qu'elle n'aimait pas spécialement le silence alors elle le comblait mais d'une façon assez naturelle pour les autres. Du moins, personne ne lui avait jamais dit qu'elle parlait pour ne rien dire encore - peut être que tout le monde était trop poli avec elle.

Elle aquiesca à sa remarque sur la claustrophobie. « Disons que pour l'avion... Etre médecin aide beaucoup. Bon d'accord il me reste encore quelques stages avant d'être médecin mais je peux acheter des médicaments tranquillement sans avoir peur de me tromper dans les doses... Bref pourquoi je racontais ça ? ». Elle retourna s'assoir à côté de Robbie. « Ah oui ! Les calmants ou somnifères sont mes compagnons de voyage. ». Maintenant qu'elle était médecin, il était vrai que Peyton appréciait le fait de pouvoir acheter des médicaments en connaissance de cause. Lorsque le pharmacien était un incompétent par exemple, elle pouvait ne pas lui faire confiance sans avoir peur.

Peyton ne put contenir sa crise de fou rire cette fois ci et elle s'étala sur la table en se cachant la tête de ses mains. Elle se redressa quelques instants après - toujours aussi morte de rire - et regarda Robbie. « Tu sais que tu as un air bizarre quand tu essaie d'analyser ta vue sans mirroir ? ». Elle se rapprocha de Robbie et lui mit une main sur l'épaule parce qu'il avait l'air super inquiet d'un coup. Il paraissait que toucher les gens physiquement permettait de les détendre. « Tu sais, les verres des lunettes ne sont pas forcément à la même vue. Les gens peuvent avoir différent degrés de baisse de vue en fonction de leurs yeux. Si tes deux yeux sont parfaits, c'est normal si tu ne vois pas pareil avec ces lunettes là. ». Elle retira sa main de son épaule. « Il ne faut pas paniquer pour ça. » Puah, elle pouvait parler !
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyDim 19 Aoû - 16:47

Robbie étouffa un petit rire lorsqu’il vit la réaction de Peyton. Tout le monde trouvait ça étrange d’avoir un lézard pour animal de compagnie. Certes c’était peu commun, mais très pratique en fin de compte. Il ne fallait pas le sortir pour qu’il puisse faire ses besoins, ses repas à base d’insectes n’étaient pas très chers, et il ne prenait pas trop de place. Petit bémol cependant, la facture d’électricité s’était alourdie à cause de la lampe sous laquelle Grant passait ses journées. Mais personne n’est parfait ! Il la regarda donc tout naturellement lorsqu’elle avoua avoir entendu de travers. Elle essaya tant bien que mal de ne pas froisser Robbie, en enchainant. Bah en fait, je le fait sortir de son vivarium uniquement si je suis la. Comme ça je surveille un peu ou il est. Il est en liberté surveillée en gros. Certain prenait bien des cochons, des serpents, ou des crocodiles, alors pourquoi pas des lézards ? Par contre c’est vrai que je dois faire l’aller-retour jusqu’à Colombus pour pouvoir acheter des choses pour lui. J’y vais lorsque je suis en ville pour les cours et que j’ai du temps. Lima n’est pas vraiment avant-gardiste, et à part les chats, les chiens et les vieux… Y a pas beaucoup de diversité. Il s’imagina instantanément près du parc Lincoln avec son petit Grant en laisse, marchant fièrement à coté des chiens qui le regarderaient passé de travers. Vision impossible sachant que les lézards n’aiment que le chaud. Peut être en été, Robbie s’autoriserait une sortie en famille entre lui et son lézard. Quittant ses pensées farfelues, il remarqua qu’elle venait de réprimer un rire. Mais heureusement pour lui, elle consillia à changer de sujet, sans poser de question. Elle excusa même son coté bavard. C’est vrai que lui-même n’avait pas la langue bien pendue en temps normal, mais il était content qu’elle parle, sinon le silence qui aurait emplie la pièce aurait été bien difficile à supporter.

Elle commença à lui expliquer comment elle faisait en avion pour supporter les longs voyages. Il s’apprêtait répondre à sa question en lui remettant le contexte en mémoire, mais il n’en eut pas besoin puisqu’elle recommença aussitôt à reprendre le fil de son explication. Des calmants évidemment. Robbie avait pris l’avion que très rarement, une seule fois en fait et quelque calmants n’auraient pas été de trop. Pas pour lui, mais plutôt pour les gosses affreux qui ne faisaient que taper dans le siège de devant, ou qui criaient pour avoir l’attention de leur parents, ou autre. Ah ouais je comprends mieux. C’est vrai que ça doit être cool de pouvoir se prescrire ce qu’on veut, sans payer pour aller chez le médecin. J’ai une santé de fer, j’ai de la chance, mais… Qu’est-ce que c’est cher d’aller chez le docteur ! Même en hiver en sortant avec une simple veste en jean ou autre, il arrivait à ne jamais être malade. Il avait certes des petits maux de gorges, mais rien d’insupportable qu’une écharpe ne puisse réparer.

Attrapant les lunettes sans vraiment y penser, il se rendit compte de son geste lorsque Peyton s’écroula sur la table en un éclat de rire. Posant les lunettes sur la table, il l’écouta attentivement après qu’elle se soit reprise. Mais si j’ai qu’un œil qui délire, faut quand même que je porte des lunettes ? Parce que, je ne t’apprends surement rien, mais les monocles ne sont plus vraiment à la mode. Qu’elle poisse. Il ne pouvait pas avoir les deux yeux, avec la même vision, il fallait qu’il fasse dans l’originalité, évidemment. Cependant, il préférait se dire qu’il finirait avec des lentilles, ou plutôt une lentille, et ce, même s’il avait affreusement peur dès que quelque chose s’approchait trop près de ses yeux. Il haussa cependant les épaules. Le pire des cas pour lui, serait de porter des lunettes, mais il y avait bien pire dans le monde à l'heure actuelle alors il accepterait sans broncher. Il regarda sa montre et vit que le temps passait incroyablement vite malgré le fait qu’ils ne soient que deux, et enfermés dans une pièce de surcroit. A cette allure, il serait bien vite dehors, et Peyton pourrait respirer un peu d’air frais.
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyDim 16 Sep - 0:57

Peyton fit une moue en hochant la tête quand à la liberté surveillée du lézard. Elle ne sait pas si elle se sentirait très à l'aise quand même si un jour elle allait visiter l'appartement de Robbie. Elle s'imaginait déjà voir le lézard lui grimper dessus. Puaah. Pey' fut parcourue d'un frisson. Elle tapota sur la table de ses doigts avant de répondre. « Jusqu'à Colombus ? Remarque c'est vrai que je n'ai jamais vu de magasins animaliers autre que pour chiens, chats... Et poissons rouges dans le coin. Je voulais en prendre un une fois - de poisson - mais Jack n'avait pas l'air très emballé alors j'ai abandonné l'idée. ». Elle s'arrêta de parler, se rendant compte qu'elle pouvait déblattérer pas mal de bêtises et elle s'en excusa.

Peyton ne su pas si elle du se lancer dans une grande démonstration du pourquoi les médecins étaient aussi chers. Elle aussi trouvait que les tarifs étaient relativement élevés mais elle serait hypocrite d'être tout à fait d'accord avec ce que le jeune homme disait. En effet, elle allait vivre grace à ses consultations, et il allait falloir qu'elle rembourse ce qu'elle avait du emprunter pour faire ses études. Etudes qui n'étaient pas non plus faciles de part leur longueur déjà et puis leur intensité. Ils avaient quand même la vie de gens entre leurs mains. S'ils n'étaient pas bien qualifiés, c'était plus que leur job qu'ils risquaient. Ils n'avaient pas vraiment le droit à l'erreur comme on pouvait l'avoir dans le monde du web ou encore sur un papier à l'examen. Il n'y avait pas de retour arrière ou de recollage possible. Ce n'était toute fois pas une raison de payer si cher lorsque l'on voulait se faire soigner et sur ce point là, elle était d'accord. Se passant une main dans les cheveux, elle joua avec ses doigts en répondant. « Mhmm.. C'est vrai que c'est cher... Enfin tout dépend de la consultation aussi. Si c'est une maladie commune comme une grippe par exemple, la consultation devrait couter l'équivalent de trois repas chez McDonald. Mais bon, tout est devenu cher. Est-ce qu'un lecteur de musique ou un téléphone doit couter plus d'une centaine de dollars ? C'est vrai que quand on regarde le système de santé d'autres pays, comme la France par exemple, il y a de quoi être jaloux... Les médecins sont payés, et les patients remboursés. ». Elle s'arrêta de parler se rendant compte qu'encore une fois elle s'était laissée emportée. Elle décida néanmoins de rajouter quelque chose. « Si tu veux tout savoir, je suis pour une autre forme d'échanges que de l'argent. Par exemple, les paysants qui ne peuvent pas payer de consultations mais qui font pousser des fruits ou des légumes, ils devraient pouvoir payer avec leur récolte plutôt qu'avec de l'argent. Après tout, on gagne sa vie pour pouvoir manger - entre autres. Je dis pas que tout le monde fasse ça, mais un service pour un service... Je pense que ça pourrait marcher. » Cette fois ci, elle s'arrêta pour de bon de débattre sur ce sujet.

Se redressant en esseyant d'arrêter de rire après que Robbie ait mis les lynettes, elle regarda le jeune homme s'expliquer. Elle reprit son sérieux en voyant qu'il semblait paniquer pour de vrai.. « Tu sais les gens portent parfois des lunettes - pas des monocles - avec un seul oeil corrigé et l'autre c'est juste du verre sans correction. ». Elle se mordit l'ntérieur de la joue pour s'empêcher de rajouter une petite blague mais elle ne put pas se retenir bien longtemps. « Ceci dit... Les modes ça se change ! Il se pourrait bien que tu relances la mode du monocle ! »

La jeune médecin décida de se remettre à marcher, trouvant insupportable d'être assise. Malgré que le temps ait passé plutôt vite et que Robbie ait tout fait pour la divertir, la miss commençait à trouver que la pièce manquait d'air. Elle n'aimait pas rester trop longtemps dans une petite pièce. La preuve, elle ne rentrait chez elle que tard le soir pour dormir et partait tot le matin pour travailler. Elle tenta à nouveau d'ouvrir la porte sans succès. Au lieu de s'énerver sur celle ci, elle posa ses paumes de main et son front dessus en esseyant de respirer pour ne pas repartir en crise. Allez, encore peu et Logan arriverait. Avec un peu de chance, il serait en avance et il trouverait bizarre qu'il n'y ait personne dans la boutique.... Boutique fermée. Damn ! Comment ils allaient sortir si jamais la boutique était fermée ? Logan n'avait pas les clés... A moins qu'elle lui ait fait un double en même temps que celle de son appartement ? Mhmmm. Sentant la panique revenir, Peyton se tourna vers Robbie et se laissa assoir contre la porte avant de relancer une discution. Il lui fallait oublier leur situation. « Alors, raconte moi un peu ta vie. Max ne m'a pas dit grand chose sur toi... Je sais juste que tu possède un lézar donc.. Tu viens d'où ? Comment tu t'es retrouvé en stage chez nous ? T'as combien de frères et soeurs ?... »

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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyDim 7 Oct - 0:42

Il l’avait lancé sur un sujet qu’elle semblait maitriser. Il ne savait pas dans quoi il s’était embarqué en abordant ce sujet, mais si cela pouvait garder Peyton l’esprit occupé pendant un instant, alors, c’était toujours ça de pris. N’ayant pas vraiment de nouvelles choses à dire pour continuer ce débat, ou juste pour maintenir la conversation vivante, il se contenta d’écouter son point de vue. Elle avait un raisonnement intéressant, que sans cette malheureuse situation, il n’aurait jamais connu. Elle n’était pas comme les autres docteurs qui se frottent les mains en voyant un patient arriver. Au premier regard, Robbie savait qu’elle était différente. Enfin non, c’était l’ensemble jaune qu’elle arborait aujourd’hui qui l’avait mis sur la piste. Plus le temps passait, et plus il essayait de la mettre à l’aise pour la faire oublier le contexte dans lequel ils se trouvaient. En contrepartie, elle le rassurait sur le fait de pouvoir porter des lunettes avec un verre sans correction. Il ne savait pas pourquoi il n’y avait pas pensé plus tôt. Il savait que ce genre de lunettes existait, mais peut-être que le manque d’air de la pièce commençait à faire son effet. Il valait mieux garder cette réflexion dans un coin de sa tête pour ne pas effrayer sa collègue. Puis elle s’autorisa une blague. Loin d’être susceptible, il leva les yeux au ciel aussitôt. Oh je t’en prie ! Ca a toujours été moche ce genre de truc. Ca reviendra à la mode quand… Je sais pas en fait, la mode c’est pas trop mon truc. Mais tu vois où je veux en venir. Puis elle reprit sa marche de plus belle. Robbie la regarda faire en la suivant du regard, sans bouger la tête. Il la vit retenter une nouvelle fois sa chance avec la porte avant de la voir s’appuyer contre elle. Robbie, en étant pourtant bien sûr d’avoir fait en sorte de la divertir, semblait s’être trompé sur toute la ligne.

Elle se retourna néanmoins, et repris la conversation. Et ce qu’elle demanda eu pour simple effet de faire perdre pied au garçon. Il ne s’y attendait pas. Il savait que Peyton voulait juste faire la conversation, mais il n’était pas vraiment à l’aise dernièrement, lorsqu’il fallait qu’il raconte sa vie. Il faut dire qu’il n’était pas dans une période où tout lui réussissait, loin de là. Il regarda le plafond, avant de lui dire le strict minimum. Euh… J’ai toujours vécu ici, j’avais besoin d ‘un stage pour un cours à la fac, et j’ai pas de frère, ni de sœur. Pas très intéressant tu vois. Il arrêta de parler et un silence s’installa presque aussitôt. Sa réponse n’avait pas été dite sur un ton froid, mais plutôt… Glacial. Il n’avait pas fait exprès, alors il essaya de se rattraper. Désolé, ma vie ne vaut pas la peine d’être raconté pendant une demi-heure. Mais je peux faire en sorte que le temps passe plus vite. Il se leva, attrapa les lunettes du client qui était passé plus tôt, et les posa sur le bord de son nez. Il avança jusqu’à devant Peyton et recommença à parler avec un air faussement distingué. Bonjour, je m’appelle Cooper. John Cooper, troisième du nom. Vous me connaissez surement grâce aux entreprises Cooper. Il retourna s’assoir sur sa chaise comme un peu plus tôt. Se retournant vers Peyton une nouvelle fois il répondit à ses questions, mais en tant que John Cooper, et non pas en tant que Robbie. Je viens de Londres, il essaya de prendre un accent anglais. Je suis arrivé à Lima il n’y a qu’un mois, pour voir si une entreprise Cooper pourrait venir s’implanter ici. Il n’était vraiment pas bon pour les imitations d’accent. Dans ce contexte, la question sur l’origine de son stage n’avait pas lieu d’être alors il n’y répondit tout simplement pas. Ce qui lui permit de réfléchir à la situation familial qu’il voulait prétendre avoir. J’ai un frère plus grand, et une sœur plus jeune. Robbie n’était pas fan des grandes familles, mais si on lui avait demandé son avis, il aurait eu un grand frère et une petite sœur. Un grand frère pour le guider et l’empêcher de faire des bêtises, ce dont il aurait bien eu besoin dernièrement, et une petite sœur pour avoir quelqu’un sur qui veiller. Certes ces rôles étaient pris par quelque de ses amis, mais il se demandait ce que c’était d’avoir de vrais frère et sœurs. Oh ! Où sont donc mes manières ? Je salis la réputation qui nous sied si bien à nous les Anglais ! Je vous en prie, madame ..? Il lui montra la chaise sur laquelle elle-même était assise un peu plus tôt. Il ne la forçait pas à revenir prêt de lui, c’était juste pour l’inviter à entrer elle aussi dans la peau de son personnage. Il avait hâte de voir ce qu’elle allait interpréter. Surement quelqu’un à l’opposé d’elle, comme Robbie venait de faire.
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyMar 23 Oct - 23:33

Peyton regardait Robbie alors que celui ci lui répondait. Sa réponse la surpris beaucoup elle ne s'attendait pas à ce que le jeune homme lui réponde si méchamment. Il n'avait pas l'air lunatique comme ça pourtant, du moins pas dans la journée et demi où elle l'avait cotoyé. Mais il était vrai qu'elle ne le connaissait pas si bien que ça. Elle arrivait à peu près à cerner les gens d'ordinaire mais celle la... Elle ne l'avait pas vu venir. Elle fut si scotchée que les mots lui échapèrent de la gorge et sa bouche ouverte pour parler n'émit aucun son. Elle fronça les sourcils en la refermant. Elle n'était pas du tout d'accord avec ce que le jeune homme venait de dire. Ce n'est pas parce qu'on était enfant unique ou même qu'on avait un seul frère, et qu'il ne nous était jamais rien arrivé de grave dans notre début de vie qu'on était pas intéressant. Il y avait bien une chose qui devait le passionner - et même si ce n'était pas passionner, ce pouvait être juste bien aimer. Mais elle était un peu vexée pour le coup et elle ne pensait pas que c'était le bon moment pour le faire changer d'avis. De toute façon, il reprit la parole avant qu'elle n'ait eu le temps de dire quoique ce fut. Elle se contenta de pincer les lèvres et d'acquiescer sans le regarder.

Elle commençait à avoir la gorge un peu sèche à force de parler et de paniquer. Elle se humecta les lèvres, un peu trop fénéante et septique quand à la qualité de l'eau de l'arrière boutique pour se servir un verre d'eau. Elle était tellement concentrée à faire partir l'iritation de sa gorge qu'elle sursauta presque quand elle s'apperçu que Robbie n'était plus à sa place mais à quelques centimètres d'elle, les lunettes sur le nez et parlant... Bizarrement. Elle haussa un sourcil à l'écoute de son identité. Mais à quoi il jouait ? Elle fut si déconcertée qu'elle ne sut pas quoi répondre. Est-ce que Robbie serait skyzophrène ? Un peu effrayée, elle resta près de l'évier tandis qu'elle l'écoutait raconter sa vie... Ou pas sa vie. A vrai dire, Peyton était très confuse à ce moment là. Robbie avait pris un accent anglais mais elle ne pouvait dire si son mauvais accent était dû à un jeu ou à sa possible maladie skyzophrénique. La jeune médecin n'avait jamais été confrontée à des cas psychiatriques encore et elle n'était pas certaine d'en voir un jour dans son cursus. Elle voulait être nutritionniste, pas psy. Pourtant elle venait de se souvenir qu'on lui avait dit que parfois les régimes qui ne fonctionnaient pas étaient dûs à des blocages dans la tête. Donc peut être qu'au final, elle en rencontrerait. Toujours était-il qu'elle n'était pas prête du tout à l'heure qu'il était. Elle ne savait pas si elle devait demander de brut en blanc à Robbie s'il plaisantait ou s'il était malade. Elle se sentait mal à l'aise de demander au cas où elle se trompe alors elle se contenta de s'approcher très prudamment de la chaise où Robbie l'invitait à s'asseoir. Inutile de vous dire qu'elle avait déjà oublié qu'il avait dit qu'il voulait faire passer le temps.

Elle n'était pas la plus grande fan des jeux de rôles. Elle avait bien essayé des cours de théatre mais elle était plutôt mauvaise. Elle n'avait jamais réussi à déccrocher le moindre petit rôle dans les pièces d'école. La seule chose à laquelle elle avait un peu de talent était la chanson et encore, elle ne voulait pas trop en faire son métier. Quoiqu'il en était, le mensonge était quelque chose qu'elle ne savait pas bien faire mais elle se décida à lui répondre une sorte de vérité transformée. « Heum... Merci. Je... Je suis Rachel », son deuxième prénom « Et je suis étudiante en dernière année de psycho ». Elle s'arrêta de parler parce qu'elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait bien dire de plus... Le fameux "Et qu'avez vous ressenti à ce moment là?" ne pouvait pas s'appliquer ici puisqu'il n'avait pas parlé d'aucune situation. Elle préféra rester silencieuse à observer Robbie. Elle n'avait toujours pas arrêté son avis pour le jeune homme. Peut être que la suite allait lui en dire plus ?
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyVen 2 Nov - 14:47

Entendant sa motivation au jeu de rôle qu’il lui proposait, il vit rapidement que sa brillante idée ne l’était pas tant que ça. Il voulut rebondir sur sa réponse, engager la discussion avec la fameuse Rachel, mais ce n’était certainement pas une bonne idée. Ne voulant pas ennuyer sa récente collègue, et ainsi lui montrer que le temps passait bien lentement, il enleva ses lunettes et se frotta les yeux pour les réhabituer à sa vue. Il posa un coude sur la table pour venir y poser sa tête, et poussa un long soupir. Il était à court d’idée, et s’il ne trouvait pas rapidement autre chose, il se retrouverait aux côtés d’une furie voulant à tout prix sortir de cette espace restreint. Ils restèrent ainsi en silence pendant un petit moment, puis il jeta un coup d’œil à sa montre. Le temps commençait à lui sembler long, et il savait que c n’était pas une bonne nouvelle. Il commença à légèrement frapper la table d’un rythme effréné grâce à ses doigts, avant de rapidement s’arrêter. Il savait que certaine personne se stressait à l’entente du son qui l’apaisait. Désolé, lança-t-il soudainement à l’adresse de Peyton. Il se leva et se dirigea vers la porte pour y reproduire les gestes de Peyton un peu plus tôt. A croire que la claustrophobie était contagieuse, et qu’elle s’était rependu sur Robbie aussi. Il poussa la porte, la tira encore et encore, mais rien ne se passa. Quelle poisse !

Il fit volte-face et remarqua aussitôt une étroite fenêtre. Comment se pouvait-il que ni lui, ni Peyton ne l’ai vu plus tôt ? Il commença tout de suite à s’imaginer un scénario digne de Prison Break, pendant lequel il serait obligé de trouver un subterfuge pour atteindre la possible sortie, avant d’être rattraper par la dure réalité : il avait beau ne pas être très épais, il ne passerait jamais à travers de celle-ci. Il enterra donc bien vite cette idée, quand tout à coup, Peyton fit un bruit derrière lui. Il l’avait presque oublié. Il se retourna vivement, et l’examina du regard. Elle semblait avoir le bon gabarit pour passer à travers la fenêtre, et il était clairement assez fort pour la porter et l’aider à les sortir de là. Encore fallait-il qu’elle accepte de se retrouver dans ce genre de situation avec son collègue de deux jours. Tu sais où mène cette fenêtre ? Il la pointa instantanément du doigt. Il n’eut pas besoin d’expliquer ce qu’il comptait faire, il se doutait que Peyton était assez perspicace pour avoir compris. Avant qu’elle n’ait eu le temps de dire quoique ce soit, il s’empressa de la rassurer. J’en ai pas l’air, je sais, mais je suis fort. Je peux porter des trucs lourds sans problème. Non pas que j’insinue que tu sois lourde, mais tu vois où je veux en venir. Il avança vers la fenêtre qui paraissait un peu plus haute maintenant qu’il était si près. Je peux facilement te porter pour que tu puisses te glisser dehors. Il ne restait plus qu’à espérer que la détresse créée par sa claustrophobie soit assez forte, et qu’elle n’ait plus d’autre choix que d’accepter.

S’il évaluait bien la hauteur, il n’aurait qu’à lui faire la courte échelle pour la grandir un minimum, mais ce n’était un secret pour personne, Robbie était plutôt un homme de lettres. De toute façon, ils n’avaient plus vraiment d’autre choix. Personne ne s’inquièterait de ne pas voir rentrer Robbie ce soir, et bien que Peyton attende quelqu’un, rien ne lui garantissait qu’il comprendrait que n’étant pas là, elle serait obligatoirement dans l’arrière-boutique. Il espérait juste que de l’autre côté du mur, il n’y ait pas de poubelle attendant la chute de Peyton. Quoique cela pourrait amortir le choc. Il l’interrogea donc du regard, attendant son approbation. Dans une dernière tentative détendre l’atmosphère, il lança soudain : mais pas de blague hein ! Tu pars pas en me laissant ici une fois que tu seras dehors.
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MessageSujet: Re: 04. Panic room   04. Panic room EmptyVen 9 Nov - 10:32

Peyton pris soudain peur lorsqu'elle vit le regard de Robbie braqué sur elle. Il l'observait comme un psychopathe le ferait. Déjà qu'elle le pensait un peu étrange suite à son changement d'humeur soudaine, là il y avait peu de doute. Elle sursauta lorsqu'il lui demanda où menait la fenêtre. « Fenêtre ?? Ou ça ? Tu pouvais pas le dire plus tôt ! » Peyton se redressa en regardant partout autour d'elle jusqu'à apercevoir la fenêtre. Elle se leva pour s'en rapprocher à pas rapide, espérant un instant qu'elle serait à portée de mains mais elle paru plus haute que ce qu'elle avait imaginé alors elle recula de quelques pas, laissant à Robbie le plaisir de constater la même chose qu'elle. Sauf qu'au lieu de faire un commentaire sur la hauteur, Robbie vanta ses muscles... en insinuant qu'elle pesait quelques kilos. Elle ouvrit la bouche soudainement choquée par les paroles de son collègue. « Euhhh... ». Il du se rendre compte de son erreur lorsqu'il s'expliqua mais elle était quand même supra choquée et le regardait avec un air huluberlué. Huluberlué parce que ses yeux s'étaient aggrandis comme ceux d'une chouette qui hulule. Heureusement pour lui, elle avait trop envie de sortir pour relever plus que ça et très clairement, elle ne pourrait pas le porter lui. Elle le regarda cependant d'un oeil plutôt sévère pour elle avant de déclarer : « Tu as de la chance que je veuille sortir d'ici au plus tôt. Je crois que la fenêtre amène dans l'allée de la boulangerie, tu sais quand tu tournes à gauche après la boutique ? » L'allée n'était pas très passante mais l'entrée de la boulangerie à midi était souvent saturée au point que des gens faisaient une file d'attente devant. Les boulangeries n'étant pas des "restaurants" très courants à Lima mais celle ci était une petite boulangerie que des français avaient ouvert il y avait quelques années et elle était devenue très populaire au près des travailleurs du coin.

Peyton se rapprocha à nouveau de la fenêtre et tendis les bras vers le haut, attendant que Robbie se décide à lui faire la courte échelle. Elle baissa rapidement les bras en se rendant compte qu'elle était dans une robe avec des talons. Il allait probablement falloir qu'elle enlève ses chaussures et qu'elle demande à Robbie de ne pas regarder sous sa robe surtout ! Elle se retourna vers lui, les mains sur les hanches. « Du moment que tu ne regardes pas sous ma robe, je viendrais te récupérer. ». Remarque, laisser Robbie mijoter un peu pourrait être amusant... Mais non, Peyton n'était pas assez méchante et mauvaise pour ça. Voyant que Robbie ne bougeait pas, Peyton se pencha en avant pour enlever ses deux chaussures puis elle se tourna vers la fenêtre encore pour réévaluer la hauteur. « C'est parti ? J'espère que tu vas pouvoir tenir un peu parce que je n'ai jamais été très douée en escalade. » Robbie s'approcha d'elle et croisa ses deux mains, les baissant pour que Peyton puisse poser son pied. Elle posa ses mains sur les épaules de Robbie en mettant son pied dans ses mains. Elle tenta de se soulever mais Robbie n'étant pas très stable et elle non plus, elle reposa bien vite son pied à terre. « Attends rapproche toi du mur, je pourrais prendre appui dessus. » Ils se rapprochèrent donc près du mur et Peyton repris appui sur les mains de Robbie pour se hisser jusqu'à la fenêtre. « Un peu plus à gauche. A GAUCHE ! Pas à droite ! » Robbie se décalant un peu trop vite, la miss manqua de tomber en perdant l'équilibre. [color=crimson]« Aaaah attention voyons ! ». Peyton attrapa le bord de la fenêtre et tenta de l'ouvrir sous les railleries de Robbie qui lui demandait de se dépêcher. Elle sentait qu'il commençait à fléchir par le tremblement qu'elle pouvait ressentir dans sa cheville. Elle parvint à ouvrir la fenêtre mais le travail n'était pas à moitié fait encore. Comme elle l'avait dit à son collègue, Peyton n'était pas très douée en escalade, et encore moins en gym lorsqu'il s'agissait de monter aux barres asymétriques. Ses profs avaient souvent pointés son manque d'abdos et malgré qu'elle se soit un peu améliorée, elle n'était pas certaine de s'en sortir. Elle posa ses mains sur le bord de la fenêtre et força sur bras, aidée de Robbie qui tentait de la monter un peu plus haut. Elle parvint à passer la moitié de son corps par la fenêtre mais c'est alors qu'elle réalisa le vide de l'autre côté. Ca n'aurait pas paru si haut si il y avait eu quelqu'un de l'autre côté pour la rattraper mais là, il n'y avait que du vide… « Oh god. Je peux pas Robbie, je peux pas. Je vais me casser une paaaaaaaaaatte ! » Sans s'y attendre, Robbie la sur éleva un peu plus, ce qui lui fit perdre l'équilibre vers l'avant et elle bascula dans l'allée, la tête la première. Le premier réflexe qu'elle eut fut de mettre ses mains en avant pour se protéger la tête. Ceci eut pour effet de la faire rouler comme une galipette pas très gracieuse. Sa pirouette lui coupa le souffle et elle resta allongée sur le dos, tremblante après sa grande frayeur. « C'est bon Robbie ! Je suis vivante... Enfin de crois. » Elle se redressa sur ses coudes. C'est alors qu'elle se rendit compte qu'elle était entourée de quatre ou cinq personnes. Oups. Elle qui pensait avoir été discrète et incognito... Elle avait du passer pour une folle une fois de plus. Elle se laissa tomber sur le dos en soupirant, maintenant il fallait sortir son collègue de là. Pour une deuxième journée, on pouvait dire qu'il avait fort.

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